Les Bourses européennes ouvrent en ordre dispersé

Les Bourses européennes ont ouvert en ordre dispersé jeudi, prudentes à l’entame d’une séance marquée par l’entrée en vigueur de droits de douane américains.La Bourse de Paris prenait 0,27% dans les premiers échanges, Francfort grappillait 0,11% tandis que Londres, où le marché attend d’être fixé jeudi sur la décision de politique monétaire de la Banque d’Angleterre, reculait de 0,23%.

Océans: des scientifiques mettent en évidence l’efficacité de très grandes aire protégées

Des scientifiques ont mis en évidence l’utilité de très grandes aires marines protégées pour encourager la biodiversité, après avoir étudié celle mise en place dans l’archipel des Chagos dans l’océan Indien, dans une étude publiée jeudi.Une zone protégée géante de 640.000 km², l’une des plus grandes du monde, a été mise en place en 2010 dans cette région actuellement sous souveraineté britannique mais dont le contrôle doit à l’avenir revenir à l’île Maurice. La pêche commerciale et les activités extractives y sont interdites.Les chercheurs, qui publient leurs conclusions dans la revue Journal of applied ecology, y ont suivi les déplacements d’espèces de tortues de mer (tortue imbriquée), de raies manta de récif et de plusieurs oiseaux marins.Les aires marines protégées (AMP) “sont souvent conçues pour protéger des richesses locales comme des barrières de corail et la faune associée”, a expliqué à l’AFP Alice Trevail, chercheuse à l’université d’Exeter, l’une des auteurs.L’utilité d’une version plus étendue de ces espaces de protection a été débattue par les scientifiques, dans la mesure où certaines espèces très mobiles pourraient en dépasser facilement les limites.Mais “nous avons aussi démontré leur nécessité pour protéger les grands animaux mobiles, qui ont de très longs rayons de déplacement”, a-t-elle souligné.Les animaux étudiés dans l’étude sont ainsi restés quasi exclusivement (à 95%) dans le périmètre protégé malgré leurs déplacements liés à la nourriture, à la reproduction ou à leurs habitudes de migration locale.Les chercheurs ont aussi modélisé l’efficacité d’une aire plus petite de 100.000 km². Selon eux, 97% des points de passage des raies manta et 94% de ceux des tortues se trouveraient dans la zone protégée, qui resterait donc efficace. En revanche, le chiffre descend à 59% pour les oiseaux marins, qui voyagent sur de plus grandes distances.  Ces conclusions soulignent aussi l’intérêt de ces grands espaces de protection pour atteindre 30% de protection des océans d’ici 2030, objectifs de la COP15 biodiversité de 2022, relèvent les auteurs.Ils rappellent que les niveaux de protection restent inégaux, des activités “dommageables” à la biodiversité comme la pêche restant autorisées dans certains espaces pourtant théoriquement protégés.Les chercheurs jugent aussi les résultats “particulièrement pertinents” compte-tenu du changement de souveraineté qui s’annonce dans la région.Le Royaume-Uni a signé en mai un accord pour rétrocéder à l’île Maurice l’archipel des Chagos, tout en prévoyant le maintien d’une base militaire américano-britannique sur l’une des îles, dans cette région stratégique.

UK pensioner, student arrested for backing Palestine Action

Pensioner Marji Mansfield never imagined she would end up suspected of terrorism for protesting against the banning of a pro-Palestinian group. But the British grandmother was arrested on July 5 for joining a demonstration in support of Palestine Action just days after it was added to the UK government’s list of proscribed organisations. “It’s a terrible shock to be accused of potentially being a terrorist,” said Mansfield, 68, who described herself as a “proud grandmother” of seven.She “was never politically interested,” the former banking consultant from the southern town of Chichester told AFP. “I just worked hard, raised my family, lived an ordinary life.”In early July, the UK government banned Palestine Action under the UK’s Terrorism Act, after activists broke into an air force base in England and damaged two aircraft.Since then, the campaign group Defend Our Juries has organised protests around the country to challenge the ban, described as “disproportionate” by the United Nations rights chief.More than 200 people have been arrested, according to Tim Crosland, a member of Defend Our Juries. They risk prison sentences of up to 14 years.A new demonstration in support of the group, which was founded in 2020, is planned on Saturday in London. Organisers expect at least 500 people to turn up, and police have warned all demonstrators could face arrest.People “don’t know what the nature of this group is,” interior minister Yvette Cooper has said, claiming that “this is not a non-violent group”. But Palestine Action co-founder Huda Ammori has launched a court bid to overturn the ban and a hearing is set for November.Some 52 scholars, including well-known authors Tariq Ali and Naomi Klein, backed the bid in an open letter published in Thursday’s Guardian, calling the ban an attack on “fundamental freedoms of expression, association, assembly and protest.” – ‘Not terrorists’ -Mansfield has long supported the Palestinian people, but the start of the current war, sparked by Hamas’s attacks on Israel on October 7, 2023, galvanised her into action. “When it started happening again … it was the most horrible feeling, that children’s homes were being blown up, that their schools were being destroyed,” she said.Hamas’s October 2023 attack on southern Israel resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s subsequent campaign to eradicate the Palestinian militant group in Gaza has killed more than 60,000 people, also mostly civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry, which are deemed reliable by the United Nations.For Mansfield, the Palestine Action ban was the final straw, fuelling her feelings that the government was silencing her political views.The night before attending the July demonstration, Mansfield said she was “terrified”. But she did not change her mind.Images on British media showed her being moved by several police officers after she refused to get up from the pavement. An 83-year-old woman was by her side.Mansfield spent 12 hours in custody, and is now banned from parts of London, meaning she cannot visit some museums with her grandchildren as she would like to do.”It was just ordinary people,” said Mansfield. “We came from all backgrounds … we’re not terrorists.”- ‘Civil liberties’ -Alice Clark, a 49-year-old doctor, also does not regret attending the protest where she was arrested in London on July 19.”Nobody wants to be arrested. I just feel that there’s a responsibility,” said Clark, who also accused the government of undermining “our civil liberties”. Cooper said the ban on Palestine Action was “based on detailed security assessments and security advice”.The ban says the group’s “methods have become more aggressive” by encouraging members to carry out attacks which have already caused millions of pounds in damage.But Clark, a former volunteer for medical charity Doctors Without Borders, said she felt “growing disgust and horror” at the images of starving children in Gaza.The 12 hours in custody after her arrest were a shock. If convicted, she risks losing her licence to practice medicine.”There were points where I was close to tears. But I think just remembering why I was doing it kind of helped me keep calm,” said Clark.History student Zahra Ali, 18, was also arrested on July 19, before being released under supervision. None of the three women has been charged.She is also appalled by the scenes from Gaza.”The starvation in Gaza, it’s disgusting. And our government isn’t doing anything about that,” she told AFP.Imagining herself in prison at 18 is “a big thing,” but “if people who are in their 80s can do it, then I can do it,” Ali said.She also does not describe herself as an activist, but as “a normal person … who decided that what our government is doing is wrong”.

Puces taxées à 100%: l’Asie sous pression pour investir aux Etats-Unis

L’Asie digérait jeudi l’annonce de Donald Trump de taxer à 100% les semi-conducteurs et d’accroître la pression sur les entreprises pour produire aux Etats-Unis: de quoi épargner potentiellement Apple, qui dévoile des investissements massifs, mais aussi le géant taïwanais des puces TSMC.Si les ventes de semi-conducteurs s’envolent à des niveaux record avec l’essor de l’intelligence artificielle (IA), une épée de Damoclès menaçait le secteur depuis avril avec une enquête de Washington concernant la dépendance des Etats-Unis vis-à-vis de ces composants cruciaux.Or, le président américain a annoncé mercredi qu’il comptait taxer “autour de 100%” les puces importées aux Etats-Unis, sans indiquer de calendrier.”C’est une bonne nouvelle pour les entreprises qui produisent aux Etats-Unis (…) Si vous vous êtes engagé à y fabriquer ou si vous êtes en train de le faire, vous ne paierez rien”, a-t-il déclaré depuis la Maison Blanche.A ses côtés, Tim Cook, le patron du géant électronique Apple – très gourmand en puces pour ses iPhones -, a justement promis mercredi 100 milliards de dollars d’investissements supplémentaires dans le pays.Les puces sont de longue date dans le viseur de Donald Trump, qui avait accusé Taïwan d’avoir “volé” l’industrie américaine des semi-conducteurs.Or, le mastodonte taïwanais du secteur TSMC, qui produit l’essentiel des semi-conducteurs les plus sophistiqués, utilisés aussi bien par Apple que par les équipements d’intelligence artificielle de pointe de Nvidia, pourrait lui aussi être relativement épargné.Soucieux d’amadouer Washington, il avait annoncé début mars investir 100 milliards de dollars aux États-Unis pour y construire des usines.Etant donné qu’il est “le principal exportateur de Taïwan, et qu’il dispose d’usines aux Etats-Unis, TSMC est exempté”, a déclaré jeudi Liu Chin-ching, directeur du Conseil national de développement taïwanais.L’enjeu est massif: Taïwan a exporté pour 7,4 milliards de dollars de semi-conducteurs vers les Etats-Unis en 2024.-“Orientation stratégique”-Signe d’un marché soulagé, TSMC s’envolait à la mi-journée de presque 5% à la Bourse de Taipei.Le Sud-Coréen Samsung Electronics, associé à Texas Instruments pour construire des usines de puces aux Etats-Unis, grimpait lui de 1,96% vers 04H30 GMT. Son compatriote SK Hynix gagnait 0,9%.La Corée du Sud, qui a exporté l’an dernier pour 10,7 milliards de dollars de puces aux Etats-Unis, a assuré jeudi compter sur le “traitement de la nation la plus favorisée” pour voir ses firmes exemptées.La surtaxe “aurait évidemment un impact sur l’orientation stratégique future des entreprises de semi-conducteurs”, explique à l’AFP Arisa Liu, chercheuse à l’Institut de recherche économique de Taïwan.”Les États-Unis étant le premier acteur mondial de l’IA et du calcul haute performance associé, cela concernera au premier chef les entreprises impliquées dans les procédés avancés” en particulier TSMC, ajoute-t-elle, tout en reconnaissant que “l’avenir reste très incertain” et que le renchérissement des coûts de production pourrait poser problème.Mais pour l’heure, avec des investissements en cours, “on n’en est pas encore à la production visée de TSMC aux Etats-Unis (…) et c’est encore pire pour Samsung, qui ne fait que commencer la production, et SK Hynix qui n’y a pas d’activité”, rappelle cependant à l’AFP Alicia Garcia-Herrero, économiste de Natixis.- “Indispensables” -Les menaces de Donald Trump ont d’ailleurs bousculé jeudi les valeurs technologiques japonaises: Tokyo Electron, fabricant majeur d’équipements pour la production de puces, chutait de 2,73%. Le fabricant de semi-conducteurs Renesas plongeait de 3,44%.Les PME japonaises du secteur, elles, “pourraient vaciller dans un premier temps (…) mais de nombreux équipements japonais sont indispensables à la plupart des fabricants de puces qui cherchent à accroître leur production américaine”, tempérait cependant Andrew Jackson, analyste de Ortus Advisors, cité par Bloomberg.Les Etats-Unis pourraient exempter “les puces haut de gamme et machines de lithographie”, mais un niveau de 100% “donnerait le coup de grâce aux producteurs de puces bas de gamme, en Malaisie, par exemple, ou aux exportateurs chinois de puces bon marché”, ajoute-t-elle.La politique américaine pourrait toutefois avoir un effet paradoxal, avertit Chiang Min-yen, du Research Institute for Democracy, Society, and Emerging Technology à Taïwan.Les fabricants de puces historiques n’ayant pas les poches aussi profondes que TSMC pour investir aux Etats-Unis pourraient voir leur production déstabilisée par ces surtaxes “au risque de favoriser la concurrence déloyale chinoise”, redoute-t-il.Avec pour danger de “se voir à terme de dépendre davantage des puces chinoises, ce qui nuirait à notre cybersécurité”, estime-t-il.burs-jug/ep/vmt

Puces taxées à 100%: l’Asie sous pression pour investir aux Etats-Unis

L’Asie digérait jeudi l’annonce de Donald Trump de taxer à 100% les semi-conducteurs et d’accroître la pression sur les entreprises pour produire aux Etats-Unis: de quoi épargner potentiellement Apple, qui dévoile des investissements massifs, mais aussi le géant taïwanais des puces TSMC.Si les ventes de semi-conducteurs s’envolent à des niveaux record avec l’essor de l’intelligence artificielle (IA), une épée de Damoclès menaçait le secteur depuis avril avec une enquête de Washington concernant la dépendance des Etats-Unis vis-à-vis de ces composants cruciaux.Or, le président américain a annoncé mercredi qu’il comptait taxer “autour de 100%” les puces importées aux Etats-Unis, sans indiquer de calendrier.”C’est une bonne nouvelle pour les entreprises qui produisent aux Etats-Unis (…) Si vous vous êtes engagé à y fabriquer ou si vous êtes en train de le faire, vous ne paierez rien”, a-t-il déclaré depuis la Maison Blanche.A ses côtés, Tim Cook, le patron du géant électronique Apple – très gourmand en puces pour ses iPhones -, a justement promis mercredi 100 milliards de dollars d’investissements supplémentaires dans le pays.Les puces sont de longue date dans le viseur de Donald Trump, qui avait accusé Taïwan d’avoir “volé” l’industrie américaine des semi-conducteurs.Or, le mastodonte taïwanais du secteur TSMC, qui produit l’essentiel des semi-conducteurs les plus sophistiqués, utilisés aussi bien par Apple que par les équipements d’intelligence artificielle de pointe de Nvidia, pourrait lui aussi être relativement épargné.Soucieux d’amadouer Washington, il avait annoncé début mars investir 100 milliards de dollars aux États-Unis pour y construire des usines.Etant donné qu’il est “le principal exportateur de Taïwan, et qu’il dispose d’usines aux Etats-Unis, TSMC est exempté”, a déclaré jeudi Liu Chin-ching, directeur du Conseil national de développement taïwanais.L’enjeu est massif: Taïwan a exporté pour 7,4 milliards de dollars de semi-conducteurs vers les Etats-Unis en 2024.-“Orientation stratégique”-Signe d’un marché soulagé, TSMC s’envolait à la mi-journée de presque 5% à la Bourse de Taipei.Le Sud-Coréen Samsung Electronics, associé à Texas Instruments pour construire des usines de puces aux Etats-Unis, grimpait lui de 1,96% vers 04H30 GMT. Son compatriote SK Hynix gagnait 0,9%.La Corée du Sud, qui a exporté l’an dernier pour 10,7 milliards de dollars de puces aux Etats-Unis, a assuré jeudi compter sur le “traitement de la nation la plus favorisée” pour voir ses firmes exemptées.La surtaxe “aurait évidemment un impact sur l’orientation stratégique future des entreprises de semi-conducteurs”, explique à l’AFP Arisa Liu, chercheuse à l’Institut de recherche économique de Taïwan.”Les États-Unis étant le premier acteur mondial de l’IA et du calcul haute performance associé, cela concernera au premier chef les entreprises impliquées dans les procédés avancés” en particulier TSMC, ajoute-t-elle, tout en reconnaissant que “l’avenir reste très incertain” et que le renchérissement des coûts de production pourrait poser problème.Mais pour l’heure, avec des investissements en cours, “on n’en est pas encore à la production visée de TSMC aux Etats-Unis (…) et c’est encore pire pour Samsung, qui ne fait que commencer la production, et SK Hynix qui n’y a pas d’activité”, rappelle cependant à l’AFP Alicia Garcia-Herrero, économiste de Natixis.- “Indispensables” -Les menaces de Donald Trump ont d’ailleurs bousculé jeudi les valeurs technologiques japonaises: Tokyo Electron, fabricant majeur d’équipements pour la production de puces, chutait de 2,73%. Le fabricant de semi-conducteurs Renesas plongeait de 3,44%.Les PME japonaises du secteur, elles, “pourraient vaciller dans un premier temps (…) mais de nombreux équipements japonais sont indispensables à la plupart des fabricants de puces qui cherchent à accroître leur production américaine”, tempérait cependant Andrew Jackson, analyste de Ortus Advisors, cité par Bloomberg.Les Etats-Unis pourraient exempter “les puces haut de gamme et machines de lithographie”, mais un niveau de 100% “donnerait le coup de grâce aux producteurs de puces bas de gamme, en Malaisie, par exemple, ou aux exportateurs chinois de puces bon marché”, ajoute-t-elle.La politique américaine pourrait toutefois avoir un effet paradoxal, avertit Chiang Min-yen, du Research Institute for Democracy, Society, and Emerging Technology à Taïwan.Les fabricants de puces historiques n’ayant pas les poches aussi profondes que TSMC pour investir aux Etats-Unis pourraient voir leur production déstabilisée par ces surtaxes “au risque de favoriser la concurrence déloyale chinoise”, redoute-t-il.Avec pour danger de “se voir à terme de dépendre davantage des puces chinoises, ce qui nuirait à notre cybersécurité”, estime-t-il.burs-jug/ep/vmt

Le gouvernement réfléchit à un doublement des franchises médicales unitaires

De un à deux euros par boîte de médicaments, de deux à quatre euros la consultation: le gouvernement réfléchit à une augmentation des franchises médicales unitaires, ce qui reste à charge du patient, a indiqué jeudi le ministre de la Santé Yannick Neuder.Le responsable politique a évoqué sur TF1 “des augmentations de franchises qui sont proposées dans les discussions”, interrogé sur des informations des Echos. Le journal économique explique que le montant unitaire des franchises va “doubler”. “La franchise sur les médicaments devrait ainsi passer de un à deux euros par boîte début 2026”, écrit le quotidien. “Et le forfait de deux euros par consultation chez le généraliste devrait grimper à quatre euros”, ajoute Les Echos. Selon Yannick Neuder, ce sont “des chiffres qui sont proposés dans la feuille budgétaire” qui découle du plan d’économies de près de 44 milliards d’euros présenté mi-juillet par le Premier ministre François Bayrou. L’idée, “c’est surtout” de “faire prendre conscience à tout le monde que la santé n’a pas de prix mais elle a un coût”, a souligné le ministre de la Santé. Il ne s’agit pas de “stigmatiser les malades, parce qu’on ne choisit pas d’être malade”, a insisté le membre du gouvernement.Les franchises médicales ne concernent “pas les femmes enceintes”, “les mineurs”, ni “les personnes avec revenus modestes, avec notamment la C2S”, a rappelé M. Neuder. La C2S, Complémentaire santé solidaire, est une aide pour payer les dépenses de santé en fonction des revenus.  “Toutes ces mesures seront à discuter au Parlement, c’est le Parlement qui décide au final”, a conclu le ministre de la Santé. Mi-juillet, François Bayrou avait annoncé le doublement du plafond des franchises médicales globales, qui passerait de 50 à 100 euros par an, sans dévoiler les augmentations des montants unitaires. Ce levier a déjà suscité une levée de bouclier chez les associations de patients. France Assos Santé, voix des usagers du système de santé en France, a ainsi exprimé “sa vive inquiétude face à l’orientation politique défendue, qui fait peser sur les usagers du système de santé la responsabilité des dérives et des tensions actuelles”.L’Association des accidentés de la vie (FNATH) s’est également dite “scandalisée”. “Non, les franchises médicales et autres participations n’ont jamais responsabilisé quiconque car il s’agit, ni plus, ni moins, que d’un impôt sur la maladie et qui s’applique, au surplus, à ceux qui ont le plus besoin de soins”, a tancé cet organisme.

Les physalies, très urticantes, s’invitent sur les plages du Sud Ouest

La physalie, un invertébré marin très urticant dont les tentacules peuvent atteindre 20 mètres, joue les trouble-fête sur les plages basco-landaises, soumises à des fermetures temporaires quand les blessés affluent au poste de secours.Aux allures de chausson aux pommes translucide et violacé, l’animal qui flotte en surface, cachant sous l’eau ses longs filaments, a terni ces dernières semaines la carte postale des vacances.Mardi sur la plage de l’Uhabia, à Bidart, la baignade surveillée a été fermée pendant deux heures et demie.”Il y en avait partout, les sauveteurs marquaient celles qui s’étaient échouées avec des bâtons”, témoigne Karine, une habitante revenue poser sa serviette le lendemain.Flora Benoît, originaire de l’Ain, a croisé une physalie dans l’eau à Saint-Jean-de-Luz. “On est vite sorti. On a vu un surfeur se faire piquer et même le maître-nageur qui la pêchait ! On fait attention mais ça ne va pas gâcher nos vacances.””On connaît ça en Australie avec les +bluebottles+, ça ressemble aux physalies, elles sont bleues et plus petites. Je me suis déjà fait piquer, ça fait mal mais +that’s life !+”, renchérit Jason Speck, un autre touriste.- “Coups de fouet” – “On avait envoyé notre jet-ski en repérage, on savait qu’un banc allait arriver, ça n’a pas manqué”, explique Peyo Peyreblanque, chef du poste de secours à l’Uhabia.C’est lui qui décide de hisser temporairement le drapeau rouge. “Quand on a un afflux de cinq-six blessés, on ne peut pas à la fois les soigner et assurer la surveillance dans l’eau. Et quand il y a un danger, notre seule option c’est d’empêcher les gens de se baigner.”Les blessures ne sont pas traitées à la légère. “Elles sont impressionnantes, comme des gros coups de fouet. Chez certains, ça tétanise le muscle”, souligne le pompier.Les soins consistent à frotter la plaie avec du sable mouillé, à rincer à l’eau salée puis à appliquer de la mousse à raser. Les résidus de filaments sont raclés avec une spatule en bois et la peau lavée enfin à l’eau de mer vinaigrée. Le blessé est gardé 30 minutes sous surveillance.Cheffe de service du centre anti-poison au CHU de Bordeaux, le Dr Magali Oliva-Labadie a fait évoluer ce protocole depuis qu’une étude récente en Espagne, où la bête sévit aussi, a prouvé l’efficacité du vinaigre pour limiter l’envenimation.- Complications -D’après ses propres recherches, menées après des afflux de physalies en 2008 et 2010, la médecin estime que les complications graves – tétanie musculaire, voire détresse respiratoire, pouvant entraîner la noyade – surviennent “dans 8 à 10% des cas”.Sept patients sur dix décrivent une douleur très forte, pour certains “pire qu’un accouchement sans péridurale ou qu’une colique néphrétique”. Mais elle ne dure pas longtemps, en général une à deux heures.Ces dernières semaines, “quatre-cinq” cas graves – sans détresse respiratoire – sont survenus sur le littoral aquitain, selon le Dr Oliva-Labadie.Dans les Landes, plusieurs personnes sont allées à l’hôpital mais “c’était surtout pour gérer la douleur”, indique Stéphanie Barneix, chargée de mission au syndicat mixte (SMGBL) qui chapeaute 35 postes de secours sur 106 km de côte.Les physalies concernent “tout le sud du Golfe de Gascogne, des Asturies en Espagne jusqu’au nord des Landes”, souligne Elvire Antajan, chercheuse à l’Ifremer, pour qui l’épisode actuel n’a “rien d’exceptionnel”.- Courants chauds et vents -Les physalies vivent dans les eaux tropicales des Caraïbes, du Golfe du Mexique et suivent les courants chauds du Gulf Stream. D’habitude cantonnées au large, elles ont été “rabattues” par de forts vents entre fin juin et mi-juillet, explique la spécialiste.L’animal est mal connu, notamment son cycle de reproduction, alors que la présence de nombreuses physalies juvéniles, de la taille d’un pouce, surprend cette année. Difficile, aussi, d’anticiper leur trajectoire et leur arrivée sur les plages.Le réchauffement climatique, qui profite aux méduses, explique-t-il la présence massive de physalies ? “C’est bien trop tôt pour le dire”, répond Elvire Antajan, “il faudrait étudier la récurrence des vents qui les rabattent sur les côtes et pouvoir établir un lien avec le dérèglement du climat”.La météo des prochains jours pourrait tourner en faveur des baigneurs, avec des vents susceptibles d’éloigner les physalies.

Les physalies, très urticantes, s’invitent sur les plages du Sud Ouest

La physalie, un invertébré marin très urticant dont les tentacules peuvent atteindre 20 mètres, joue les trouble-fête sur les plages basco-landaises, soumises à des fermetures temporaires quand les blessés affluent au poste de secours.Aux allures de chausson aux pommes translucide et violacé, l’animal qui flotte en surface, cachant sous l’eau ses longs filaments, a terni ces dernières semaines la carte postale des vacances.Mardi sur la plage de l’Uhabia, à Bidart, la baignade surveillée a été fermée pendant deux heures et demie.”Il y en avait partout, les sauveteurs marquaient celles qui s’étaient échouées avec des bâtons”, témoigne Karine, une habitante revenue poser sa serviette le lendemain.Flora Benoît, originaire de l’Ain, a croisé une physalie dans l’eau à Saint-Jean-de-Luz. “On est vite sorti. On a vu un surfeur se faire piquer et même le maître-nageur qui la pêchait ! On fait attention mais ça ne va pas gâcher nos vacances.””On connaît ça en Australie avec les +bluebottles+, ça ressemble aux physalies, elles sont bleues et plus petites. Je me suis déjà fait piquer, ça fait mal mais +that’s life !+”, renchérit Jason Speck, un autre touriste.- “Coups de fouet” – “On avait envoyé notre jet-ski en repérage, on savait qu’un banc allait arriver, ça n’a pas manqué”, explique Peyo Peyreblanque, chef du poste de secours à l’Uhabia.C’est lui qui décide de hisser temporairement le drapeau rouge. “Quand on a un afflux de cinq-six blessés, on ne peut pas à la fois les soigner et assurer la surveillance dans l’eau. Et quand il y a un danger, notre seule option c’est d’empêcher les gens de se baigner.”Les blessures ne sont pas traitées à la légère. “Elles sont impressionnantes, comme des gros coups de fouet. Chez certains, ça tétanise le muscle”, souligne le pompier.Les soins consistent à frotter la plaie avec du sable mouillé, à rincer à l’eau salée puis à appliquer de la mousse à raser. Les résidus de filaments sont raclés avec une spatule en bois et la peau lavée enfin à l’eau de mer vinaigrée. Le blessé est gardé 30 minutes sous surveillance.Cheffe de service du centre anti-poison au CHU de Bordeaux, le Dr Magali Oliva-Labadie a fait évoluer ce protocole depuis qu’une étude récente en Espagne, où la bête sévit aussi, a prouvé l’efficacité du vinaigre pour limiter l’envenimation.- Complications -D’après ses propres recherches, menées après des afflux de physalies en 2008 et 2010, la médecin estime que les complications graves – tétanie musculaire, voire détresse respiratoire, pouvant entraîner la noyade – surviennent “dans 8 à 10% des cas”.Sept patients sur dix décrivent une douleur très forte, pour certains “pire qu’un accouchement sans péridurale ou qu’une colique néphrétique”. Mais elle ne dure pas longtemps, en général une à deux heures.Ces dernières semaines, “quatre-cinq” cas graves – sans détresse respiratoire – sont survenus sur le littoral aquitain, selon le Dr Oliva-Labadie.Dans les Landes, plusieurs personnes sont allées à l’hôpital mais “c’était surtout pour gérer la douleur”, indique Stéphanie Barneix, chargée de mission au syndicat mixte (SMGBL) qui chapeaute 35 postes de secours sur 106 km de côte.Les physalies concernent “tout le sud du Golfe de Gascogne, des Asturies en Espagne jusqu’au nord des Landes”, souligne Elvire Antajan, chercheuse à l’Ifremer, pour qui l’épisode actuel n’a “rien d’exceptionnel”.- Courants chauds et vents -Les physalies vivent dans les eaux tropicales des Caraïbes, du Golfe du Mexique et suivent les courants chauds du Gulf Stream. D’habitude cantonnées au large, elles ont été “rabattues” par de forts vents entre fin juin et mi-juillet, explique la spécialiste.L’animal est mal connu, notamment son cycle de reproduction, alors que la présence de nombreuses physalies juvéniles, de la taille d’un pouce, surprend cette année. Difficile, aussi, d’anticiper leur trajectoire et leur arrivée sur les plages.Le réchauffement climatique, qui profite aux méduses, explique-t-il la présence massive de physalies ? “C’est bien trop tôt pour le dire”, répond Elvire Antajan, “il faudrait étudier la récurrence des vents qui les rabattent sur les côtes et pouvoir établir un lien avec le dérèglement du climat”.La météo des prochains jours pourrait tourner en faveur des baigneurs, avec des vents susceptibles d’éloigner les physalies.

US tariffs prompt Toyota profit warning

US tariffs prompted Japanese auto giant Toyota on Thursday to cut its annual net profit forecast by 14 percent.The world’s largest automaker by vehicle sales now expects a net profit of 2.66 trillion yen ($18.06 billion), down from 3.1 trillion yen previously forecasted. “Due to the impact of US tariffs and other factors, actual results showed decreased operating income, and the forecast has been revised downward,” the firm said in a statement.Its shares fell by as much as 2.4 percent in Tokyo afternoon trade before recovering off lows.The Trump administration in April imposed a 25 percent levy on Japanese cars imported into the United States, dealing a hefty blow to Japan and its crucial auto sector.Although Tokyo and Washington announced a trade deal in July, lowering that rate to 15 percent and providing a degree of relief for the industry, it’s not yet clear when it will take effect.There is also confusion over whether the car tariff — as well as other “reciprocal” levies — will be capped at 15 percent, or if these would come on top of those in place before Trump’s trade blitz.The auto industry had a pre-existing 2.5 percent tariff, meaning the levy currently stands at 27.5 percent.Toyota’s revenues in the first quarter were up 3.5 percent, but net income plunged by 36.9 percent. – Tariffs hit forecasts -The results come after Honda said Wednesday its net profit had halved in the first quarter because of US tariffs, although it upgraded its annual profit forecast due to the deal with Washington.In the first three months of its fiscal year, which begins in April, net profit fell to 196.67 billion yen ($1.3 billion), a drop of 50.2 percent year-on-year, Honda said.Revenue dipped 1.2 percent to 5.34 trillion yen.Honda, Japan’s second-biggest automaker after Toyota, has managed to withstand the pressure better than its Japanese competitors. More than 60 percent of the vehicles it sells in the United States are built there, the highest percentage of all major Japanese automakers, according to Bloomberg Intelligence auto analyst Tatsuo Yoshida.Struggling Japanese rival Nissan, whose mooted merger with Honda collapsed this year and which is slashing jobs and closing factories, in July posted a net loss of 116 billion yen ($784 million).German carmaker BMW stuck to its 2025 targets last month despite quarterly profits tumbling a third due partly to US tariffs, insisting its large American operations meant it could weather the storm.That stood in contrast to domestic rivals Volkswagen and Mercedes-Benz, who cut their outlooks as they grapple with the fallout from Trump’s hardball trade policies.Ford meanwhile projected a $2 billion full-year earnings hit due to the levies.