Turquie : un mois après, le vent de fronde souffle toujours

L’arrestation le 19 mars du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu a débarrassé Recep Tayyip Erdogan de son plus coriace opposant. Mais un mois plus tard, le président turc peine à se défaire d’une contestation portée par la jeunesse.Les grandes manifestations de la première semaine, quand des dizaines de milliers de personnes déferlaient chaque soir devant l’hôtel de ville d’Istanbul, et que des Turcs de tous âges descendaient dans les rues de dizaines de villes, sont révolues.Les fêtes de la fin du ramadan ont ramené le calme, mais la contestation, inédite depuis le grand mouvement de Gezi, parti de la place Taksim d’Istanbul en 2013, a repris depuis dix jours dans des universités d’Istanbul et d’Ankara.Ces derniers jours, la fronde s’est répandue à des dizaines de lycées du pays, où une décision du gouvernement AKP (islamo-conservateur) d’y remplacer certains enseignants, interprétée comme une tentative de reprise en main de ces établissements par le pouvoir, a mis le feu aux poudres.”Le malaise (de la jeunesse) était déjà latent, mais il s’est cristallisé en un rejet plus explicite de l’AKP depuis la mi-mars”, explique à l’AFP Demet Lüküslü, professeure de sociologie à l’université stambouliote de Yeditepe. Selon elle, une partie des jeunes “rejette le conservatisme et l’islamisation de la société” et réclame davantage de “droits et de libertés”.- “Briser le silence” -L’arrestation d’Ekrem Imamoglu, investi candidat du principal parti d’opposition (CHP, social-démocrate) à la présidentielle de 2028 le jour-même de son incarcération pour “corruption”, a été le déclencheur d’une colère plus large, dans un pays dirigé depuis 2002 par le Parti de la justice et du développement (AKP) du président Erdogan.”C’est l’accumulation d’une colère, chez des millions de jeunes qui n’ont connu que l’AKP et qui ne sont pas pris en compte”, confie Eda, 17 ans, en classe de terminale dans un lycée d’Istanbul, où des blocages ont eu lieu cette semaine.”Nous voulons briser le silence sur lequel le gouvernement a bâti son hégémonie”, ajoute la lycéenne, qui ne souhaite pas donner son nom de famille. Elle rappelle que plusieurs dizaines des 300 jeunes placés en détention depuis le début du mouvement de contestation demeurent incarcérés.Vendredi, le procès de 189 personnes accusées d’avoir participé à des rassemblements interdits, dont de nombreux étudiants, s’est ouvert à Istanbul. Leurs soutiens – camarades, professeurs, députés de l’opposition – s’étaient réunis devant le tribunal. “Nous n’avons pas peur”, a martelé auprès de l’AFP Sümeyye Belentepe, une étudiante visée par un procès, qui aura lieu en septembre. “Désormais, nous sommes plus forts, plus unis” dans la lutte, souffle à ses côtés un autre élève, Ahmetcan Kaptan.- Répercussions économiques -L’arrestation du maire d’Istanbul, qualifiée de “coup d’Etat” par l’opposition, a aussi eu des répercussions économiques.Outre les appels au boycott visant des entreprises proches du pouvoir, la Bourse d’Istanbul a reculé de presque 14% sur un mois, et la livre turque a perdu environ 4% face au dollar et presque 8% face à l’euro, atteignant un niveau historiquement bas malgré 50 milliards de dollars injectés par la banque centrale turque pour soutenir la devise.Jeudi, la banque centrale a ainsi été contrainte de relever son taux directeur pour la première fois depuis mars 2024, de 42,5% à 46%.Cette semaine, Devlet Bahçeli, le principal allié du président Erdogan, a exhorté la justice à juger le maire d’Istanbul dans les plus brefs délais, inquiet selon certains observateurs que l’agitation autour du sort de l’opposant N.1 ne perturbe les efforts entamés par le pouvoir turc pour parvenir au désarmement et à la dissolution du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).Le chef du CHP, Özgür Özel, a réclamé à nouveau des élections anticipées, et participé samedi à Yozgat, chef-lieu d’une province rurale du centre du pays, à une manifestation de l’opposition rejointe par une centaine de tracteurs. “Je préviens les autorités qui considèrent les habitants de Yozgat comme des fourmis et tentent de les écraser: nous ne vous laisserons pas écraser ces agriculteurs qui travaillent dur!”, a-t-il lancé à la foule alors que des agriculteurs avaient écopé d’amendes début avril pour avoir protesté contre l’arrestation d’Ekrem Imamoglu.”Gouvernement, démission!”, ont scandé les manifestants dans ce fief agricole profondément conservateur, qui a longtemps soutenu le parti AKP du président Erdogan.

Marine Tondelier réélue sans surprise à la tête des Ecologistes

Malgré les critiques internes, la patronne des Écologistes Marine Tondelier a été réélue samedi à la tête du parti, plébiscitée par une large majorité des adhérents, et sera donc à la manoeuvre pour les municipales et la présidentielle, après l’échec cinglant aux Européennes.L’élue d’Hénin-Beaumont, qui a explosé médiatiquement ces dernières années, a été élue, dès le premier tour, avec 73% des voix, sur un total de 6.700 votants parmi les près de 14.000 adhérents invités à voter.Malgré des reproches sur sa gestion de l’affaire Julien Bayou, et l’échec cinglant des Européennes (5,5%), elle arrive loin devant ses trois concurrents, moins connus: l’ex-eurodéputée Karima Delli (13%), le maire-adjoint de Paris Florentin Letissier (8%) et l’adjointe à la mairie de Bordeaux Harmonie Lecerf-Meunier (6%), proche de la députée Sandrine Rousseau. Lors d’une visioconférence, Marine Tondelier, à la tête de la formation écologiste depuis décembre 2022, s’est dite “très très fière de ce résultat qui témoigne d’une confiance des militants”. Un résultats à 73% “avec trois concurrents en face, c’est quand même, je pense, assez rare dans la vie des partis”, s’est-elle félicitée.La députée Sandrine Rousseau, très critique de la gestion du parti, se retrouve évincée du bureau politique en raison d’une modification du quota des représentants franciliens dans cette instance.Le maire de Grenoble Eric Piolle, qui visait un poste de porte-parole, contre la volonté de Marine Tondelier, est, lui, en ballotage et devra en passer par un deuxième tour.  Les adhérents étaient invités à voter, de mercredi à vendredi, pour la secrétaire nationale, mais aussi pour le secrétariat exécutif (6 personnes), et pour le bureau politique (12 personnes). Les opposants de Marine Tondelier ont dénoncé ces dernières semaines une récente modification des règles électorales, visant à les simplifier, mais qui au final, selon eux, les a complexifiées et a surtout été destinée à servir la secrétaire nationale. “Nous aurions fait des résultats peut-être même plus importants avec les anciennes règles”, a-t-elle rétorqué.La patronne des Ecologistes, à l’emblématique veste verte, soutenue notamment par les ex-candidats à la présidentielle Yannick Jadot, Noël Mamère et Eva Joly, ainsi que par une majorité de maires écologistes, l’emporte dans toutes les instances du parti.Sa liste gagne notamment la quasi-totalité du secrétariat exécutif (composé de deux secrétaires nationaux adjoints, deux porte-parole et un trésorier).- “digne de LFI” -Au total, sa liste obtient par ailleurs huit des douze postes du bureau politique.De même, dix des onze membres du Comité électoral lui sont rattachés. “C’est digne de LFI. Celles et ceux qui n’ont pas soutenu Tondelier peuvent tranquillement abandonner leurs ambitions législatives ou partir ailleurs”, dénonce un écologiste.Marine Tondelier avait déjà remporté la semaine dernière un premier vote sur la désignation d’une partie des membres du conseil fédéral, sorte de Parlement du parti. Alors que ses opposants soulignent qu’elle n’y a obtenu qu’une majorité relative, la secrétaire nationale rétorque qu’elle a néanmoins la minorité de blocage.  “Marine Tondelier élimine les gens pour être la seule candidate possible en 2027”, accuse l’écologiste.Celle qui a émergé médiatiquement au moment de la dissolution de l’Assemblée nationale, en se posant en trait d’union de la gauche, se défend de toute ambition présidentielle. “Le nombre de candidats à gauche commence à ressembler au métro aux heures de pointe”, regrettait-elle récemment. Mais ses partenaires ne sont pas dupes. “Bien sûr qu’elle veut y aller”, souffle un député socialiste, tandis que Manuel Bompard, coordinateur de LFI, estime “qu’il y a une part de positionnement tactique chez Marine Tondelier dans son rôle de trait d’union de la gauche”.Dernière étape du congrès, un nouveau vote est prévu du 24 au 26 pour désigner la dernière partie du conseil fédéral, avant une “convention d’investiture” le 26 à Pantin.Marine Tondelier devrait y poser des jalons sur sa stratégie pour les municipales et la présidentielle. Elle a d’ailleurs expliqué qu’elle n’était “pas contre” une primaire pour 2027,  mais que la question était “prématurée”.

Marine Tondelier réélue sans surprise à la tête des Ecologistes

Malgré les critiques internes, la patronne des Écologistes Marine Tondelier a été réélue samedi à la tête du parti, plébiscitée par une large majorité des adhérents, et sera donc à la manoeuvre pour les municipales et la présidentielle, après l’échec cinglant aux Européennes.L’élue d’Hénin-Beaumont, qui a explosé médiatiquement ces dernières années, a été élue, dès le premier tour, avec 73% des voix, sur un total de 6.700 votants parmi les près de 14.000 adhérents invités à voter.Malgré des reproches sur sa gestion de l’affaire Julien Bayou, et l’échec cinglant des Européennes (5,5%), elle arrive loin devant ses trois concurrents, moins connus: l’ex-eurodéputée Karima Delli (13%), le maire-adjoint de Paris Florentin Letissier (8%) et l’adjointe à la mairie de Bordeaux Harmonie Lecerf-Meunier (6%), proche de la députée Sandrine Rousseau. Lors d’une visioconférence, Marine Tondelier, à la tête de la formation écologiste depuis décembre 2022, s’est dite “très très fière de ce résultat qui témoigne d’une confiance des militants”. Un résultats à 73% “avec trois concurrents en face, c’est quand même, je pense, assez rare dans la vie des partis”, s’est-elle félicitée.La députée Sandrine Rousseau, très critique de la gestion du parti, se retrouve évincée du bureau politique en raison d’une modification du quota des représentants franciliens dans cette instance.Le maire de Grenoble Eric Piolle, qui visait un poste de porte-parole, contre la volonté de Marine Tondelier, est, lui, en ballotage et devra en passer par un deuxième tour.  Les adhérents étaient invités à voter, de mercredi à vendredi, pour la secrétaire nationale, mais aussi pour le secrétariat exécutif (6 personnes), et pour le bureau politique (12 personnes). Les opposants de Marine Tondelier ont dénoncé ces dernières semaines une récente modification des règles électorales, visant à les simplifier, mais qui au final, selon eux, les a complexifiées et a surtout été destinée à servir la secrétaire nationale. “Nous aurions fait des résultats peut-être même plus importants avec les anciennes règles”, a-t-elle rétorqué.La patronne des Ecologistes, à l’emblématique veste verte, soutenue notamment par les ex-candidats à la présidentielle Yannick Jadot, Noël Mamère et Eva Joly, ainsi que par une majorité de maires écologistes, l’emporte dans toutes les instances du parti.Sa liste gagne notamment la quasi-totalité du secrétariat exécutif (composé de deux secrétaires nationaux adjoints, deux porte-parole et un trésorier).- “digne de LFI” -Au total, sa liste obtient par ailleurs huit des douze postes du bureau politique.De même, dix des onze membres du Comité électoral lui sont rattachés. “C’est digne de LFI. Celles et ceux qui n’ont pas soutenu Tondelier peuvent tranquillement abandonner leurs ambitions législatives ou partir ailleurs”, dénonce un écologiste.Marine Tondelier avait déjà remporté la semaine dernière un premier vote sur la désignation d’une partie des membres du conseil fédéral, sorte de Parlement du parti. Alors que ses opposants soulignent qu’elle n’y a obtenu qu’une majorité relative, la secrétaire nationale rétorque qu’elle a néanmoins la minorité de blocage.  “Marine Tondelier élimine les gens pour être la seule candidate possible en 2027”, accuse l’écologiste.Celle qui a émergé médiatiquement au moment de la dissolution de l’Assemblée nationale, en se posant en trait d’union de la gauche, se défend de toute ambition présidentielle. “Le nombre de candidats à gauche commence à ressembler au métro aux heures de pointe”, regrettait-elle récemment. Mais ses partenaires ne sont pas dupes. “Bien sûr qu’elle veut y aller”, souffle un député socialiste, tandis que Manuel Bompard, coordinateur de LFI, estime “qu’il y a une part de positionnement tactique chez Marine Tondelier dans son rôle de trait d’union de la gauche”.Dernière étape du congrès, un nouveau vote est prévu du 24 au 26 pour désigner la dernière partie du conseil fédéral, avant une “convention d’investiture” le 26 à Pantin.Marine Tondelier devrait y poser des jalons sur sa stratégie pour les municipales et la présidentielle. Elle a d’ailleurs expliqué qu’elle n’était “pas contre” une primaire pour 2027,  mais que la question était “prématurée”.

Marine Tondelier réélue sans surprise à la tête des Ecologistes

Malgré les critiques internes, la patronne des Écologistes Marine Tondelier a été réélue samedi à la tête du parti, plébiscitée par une large majorité des adhérents, et sera donc à la manoeuvre pour les municipales et la présidentielle, après l’échec cinglant aux Européennes.L’élue d’Hénin-Beaumont, qui a explosé médiatiquement ces dernières années, a été élue, dès le premier tour, avec 73% des voix, sur un total de 6.700 votants parmi les près de 14.000 adhérents invités à voter.Malgré des reproches sur sa gestion de l’affaire Julien Bayou, et l’échec cinglant des Européennes (5,5%), elle arrive loin devant ses trois concurrents, moins connus: l’ex-eurodéputée Karima Delli (13%), le maire-adjoint de Paris Florentin Letissier (8%) et l’adjointe à la mairie de Bordeaux Harmonie Lecerf-Meunier (6%), proche de la députée Sandrine Rousseau. Lors d’une visioconférence, Marine Tondelier, à la tête de la formation écologiste depuis décembre 2022, s’est dite “très très fière de ce résultat qui témoigne d’une confiance des militants”. Un résultats à 73% “avec trois concurrents en face, c’est quand même, je pense, assez rare dans la vie des partis”, s’est-elle félicitée.La députée Sandrine Rousseau, très critique de la gestion du parti, se retrouve évincée du bureau politique en raison d’une modification du quota des représentants franciliens dans cette instance.Le maire de Grenoble Eric Piolle, qui visait un poste de porte-parole, contre la volonté de Marine Tondelier, est, lui, en ballotage et devra en passer par un deuxième tour.  Les adhérents étaient invités à voter, de mercredi à vendredi, pour la secrétaire nationale, mais aussi pour le secrétariat exécutif (6 personnes), et pour le bureau politique (12 personnes). Les opposants de Marine Tondelier ont dénoncé ces dernières semaines une récente modification des règles électorales, visant à les simplifier, mais qui au final, selon eux, les a complexifiées et a surtout été destinée à servir la secrétaire nationale. “Nous aurions fait des résultats peut-être même plus importants avec les anciennes règles”, a-t-elle rétorqué.La patronne des Ecologistes, à l’emblématique veste verte, soutenue notamment par les ex-candidats à la présidentielle Yannick Jadot, Noël Mamère et Eva Joly, ainsi que par une majorité de maires écologistes, l’emporte dans toutes les instances du parti.Sa liste gagne notamment la quasi-totalité du secrétariat exécutif (composé de deux secrétaires nationaux adjoints, deux porte-parole et un trésorier).- “digne de LFI” -Au total, sa liste obtient par ailleurs huit des douze postes du bureau politique.De même, dix des onze membres du Comité électoral lui sont rattachés. “C’est digne de LFI. Celles et ceux qui n’ont pas soutenu Tondelier peuvent tranquillement abandonner leurs ambitions législatives ou partir ailleurs”, dénonce un écologiste.Marine Tondelier avait déjà remporté la semaine dernière un premier vote sur la désignation d’une partie des membres du conseil fédéral, sorte de Parlement du parti. Alors que ses opposants soulignent qu’elle n’y a obtenu qu’une majorité relative, la secrétaire nationale rétorque qu’elle a néanmoins la minorité de blocage.  “Marine Tondelier élimine les gens pour être la seule candidate possible en 2027”, accuse l’écologiste.Celle qui a émergé médiatiquement au moment de la dissolution de l’Assemblée nationale, en se posant en trait d’union de la gauche, se défend de toute ambition présidentielle. “Le nombre de candidats à gauche commence à ressembler au métro aux heures de pointe”, regrettait-elle récemment. Mais ses partenaires ne sont pas dupes. “Bien sûr qu’elle veut y aller”, souffle un député socialiste, tandis que Manuel Bompard, coordinateur de LFI, estime “qu’il y a une part de positionnement tactique chez Marine Tondelier dans son rôle de trait d’union de la gauche”.Dernière étape du congrès, un nouveau vote est prévu du 24 au 26 pour désigner la dernière partie du conseil fédéral, avant une “convention d’investiture” le 26 à Pantin.Marine Tondelier devrait y poser des jalons sur sa stratégie pour les municipales et la présidentielle. Elle a d’ailleurs expliqué qu’elle n’était “pas contre” une primaire pour 2027,  mais que la question était “prématurée”.

Ligue 1: le PSG remanié domine Le Havre sans briller

Le PSG, remanié dans les grandes largeurs, s’est imposé sans briller samedi face au Havre (2-1) et se rapproche ainsi du record d’invincibilité sur une saison à quatre journées de la fin du championnat.En face, les Normands enchaînent une deuxième défaite consécutive et gardent encore la place de barragistes, seulement trois points devant Saint-Etienne (17e) qui affronte Lyon dimanche soir.Pour ce match de la 30e journée au Parc des princes, avec la tribune Auteuil partiellement fermée (sanction prise après des banderoles visant Adrien Rabiot et sa mère) et sous les yeux de l’émir du Qatar Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, Luis Enrique a procédé à une large revue d’effectif après la double confrontation en quart de finale de Ligue des champions face à Aston Villa (3-1, 2-3) et la qualification dans le dernier carré.Seuls deux titulaires du match à Birmingham ont débuté la rencontre samedi après-midi: Achraf Hakimi, sorti à l’heure de jeu, et Bradley Barcola. Dans un système encore une fois hybride dans lequel les joueurs ont constamment permuté, les Parisiens ont joué tranquillement et sans briller malgré une large possession et domination. – Kimpembe acclamé -Le peu d’automatisme pour ce onze inédit s’est vu: à noter la titularisation de Senny Mayulu au milieu, Warren Zaïre-Emery latéral gauche et Ibrahim Mbaye ailier droit, et l’entrée de Presnel Kimpembe en défense centrale, avec le brassard de capitaine et acclamé par le Parc des princes. Le score aurait pu être plus lourd pour le HAC mais le gardien normand Mathieu Gorgelin s’est imposé plusieurs fois devant Mayulu (19e), Ramos (22e, 37e), Mbaye (25e), Doué (37e, 44e, 62e) et Barcola (45+1), les Parisiens manquant aussi d’efficacité.Désiré Doué, élu meilleur joueur du mois de mars par l’UNFP, a ouvert le score en début de match, inscrivant son 6e but de la saison en Ligue 1 et son 13e avec le maillot du PSG. A l’origine de l’action, il l’a conclue après une série de dribbles pour effacer deux Havrais (8e).Encore impressionnant samedi, l’ancien Rennais a été tout proche de délivrer une superbe passe décisive à Gonçalo Ramos (75e) qui n’a pas cadré sa reprise du pied gauche.Le Portugais avait fait le break un quart d’heure avant, en poussant subtilement le ballon au fond des filets sur une action encore initiée par Désiré Doué (2-0, 50e). En étant peu titulaire et avec 7 buts, Ramos est le 3e buteur du club en Ligue 1 derrière Dembélé (21) et Barcola (13). Mais Paris a la fâcheuse tendance  d’encaisser des buts même dans des matches qu’ils ont dominés de bout en bout. Cela a été encore le cas face au Havre car Matvey Safonov a concédé un but sur un corner, battu sur sa gauche par la tête d’Issa Soumaré (2-1, 60e). Le Russe, préféré à Donnarumma – laissé au repos après sa prestation remarquée mardi soir à Villa Park où il a sauvé plusieurs fois les siens – avait été vigilant en première période (31e).Avec ce succès, Paris reste toujours invaincu en championnat avant son déplacement dès mardi (match décalé de la dernière journée) à Nantes – le tenant du dernier record d’invincibilité en L1.

14-year-old Vaibhav Suryavanshi becomes youngest IPL player

Indian batter Vaibhav Suryavanshi on Saturday made history as the youngest ever IPL player at 14 years old after Rajasthan Royals brought him in as their impact substitute against Lucknow Super Giants.Suryavanshi, a left-hand batsman, earned a deal in the lucrative T20 tournament after Rajasthan bought him for $130,500 in the November auction when he was still aged just 13.At 14 years and 23 days, Suryavanshi easily beat the previous record for the IPL’s youngest debutant held by Prayas Ray Barman, who was 16 years and 157 days old when he played for Royal Challengers Bengaluru in 2019.Suryavanshi was added as an impact player for the match at Rajasthan’s home in Jaipur after skipper Sanju Samson was ruled out due to injury.The teenager then came out to open the innings alongside Yashasvi Jaiswal as Rajasthan sought to chase down 181, replacing medium-pace bowler Sandeep Sharma.He comes from India’s poorest state, Bihar, and his father is a farmer and part-time journalist, according to Indian media.Suryavanshi is an explosive batter and rose to prominence with a 58-ball century in an Under-19 Test against Australia — the second fastest ton in youth Tests after England’s Moeen Ali, who hit 100 in 56 balls in 2005.Suryavanshi made his domestic Ranji debut aged 12 in January last year.Rajasthan coach Rahul Dravid was impressed by his trial in the net session prior to the auction and later said the kid has got “some really good skills”.

Jeune tué près de Lyon: trois personnes, dont le principal suspect, mises en examen et écrouées

Trois personnes, dont le principal suspect, ont été mises en examen et écrouées samedi dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat d’un jeune homme de 19 ans abattu début avril près d’une école à Vaulx-en-Velin, a constaté un correspondant de l’AFP au tribunal de Lyon.Deux hommes de 19 et 20 ans et une jeune femme de 18 ans ont été mis en examen dans le cadre de l’instruction ouverte pour “meurtre en bande organisée”, “complicité” et “association de malfaiteurs” notamment, puis présentés devant un juge des libertés et de la détention.L’auteur présumé des coups de feu mortels, 19 ans, avait été interpellé mercredi à son domicile du Val-d’Oise. Selon le journal Aujourd’hui/Le Parisien, il aurait été recruté “via les réseaux sociaux”.Il a fait valoir son droit au silence.”Il faut être très prudent, l’information (judiciaire, ndlr) va être longue et complexe. Il ne faut pas encore tirer de conclusions hâtives”, a déclaré son avocat Me Naguin Zekkouti, appelant à la prudence sur le mode de recrutement des protagonistes.Les deux autres personnes avaient été arrêtées mercredi également, en région lyonnaise.”Il faut faire attention que la pression politique qui parle de narcotrafic ne conduise pas à une procédure expéditive. On n’a pas de certitudes sur tout à ce stade”, a pour sa part réagi Me Elise Rey-Jacquot, qui défend la jeune femme mise en cause, accusée d’avoir rendu des services à l’équipe.Le troisième suspect, venu d’Avignon et présent sur les lieux lors des faits, dont le rôle n’a pas été explicité à ce stade, nie avoir eu connaissance de l’entreprise criminelle au moment de sa venue dans la région lyonnaise, rapporte son avocat Me Philippe Duplan.Le 7 avril, un jeune de 19 ans a été tué dans la rue de plusieurs balles dans la tête à proximité d’une école primaire de Vaulx-en-Velin, dans la banlieue est de Lyon.Des trafiquants de drogue se livrent à une “guerre des gangs” dans ce quartier et le jeune homme se trouvait près d’un point de deal, selon les autorités.L’enquête pour “assassinat”, ouverte par le parquet de Lyon, a été confiée aux policiers spécialisés dans la criminalité organisée.

A Damas, les fonctionnaires font la queue pour toucher leur maigre revenu

Assis sur le trottoir devant une banque de Damas, Abou Farès, 77 ans, est à bout de forces après avoir attendu des heures pour toucher une part de sa maigre retraite, à cause du manque de liquidités en Syrie.”Je suis ici depuis environ quatre heures, et je n’ai pas encore pu toucher ma retraite”, affirme ce retraité, qui ne veut pas donner son nom de famille. “Les distributeurs ne sont pas suffisamment approvisionnés et les files d’attente sont longues”, ajoute-t-il.Les nouvelles autorités syriennes, issues d’une coalition de groupes islamistes qui a renversé le 8 décembre le président Bachar al-Assad, ont hérité d’un pays ruiné par une guerre de près de 14 ans.Les sanctions économiques imposées précédemment au pays et dont elles réclament la levée impactent lourdement le pays, où selon l’ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.La crise de liquidités a forcé les autorités à drastiquement plafonner les retraits.La Russie, alliée de Bachar al-Assad, avait le monopole de l’impression des billets. Depuis décembre, les nouvelles autorités ont annoncé avoir reçu une seule fois, en février, de nouveaux billets imprimés à Moscou.Dans le pays qui compte quelque 1,25 million d’employés de l’Etat, ces fonctionnaires doivent faire la queue devant l’une des deux banques publiques ou devant des distributeurs pour retirer une somme plafonnée à 200.000 livres syriennes, soit environ 20 dollars par jour.Certains fonctionnaires sont ainsi contraints de prendre un congé pour passer la journée à tenter de retirer une part de leurs revenus. Les épargnants qui veulent retirer leurs économies sont dans le même cas.”Il y a des malades, des personnes âgées (…) on ne peut pas continuer comme ça”, lâche Abou Farès. – “Manque clair de liquidités” -Les banques ont la possibilité de relever le plafond des 200.000 livres syriennes en cas de disponibilité de liquidités, selon une employée d’une banque privée ayant souhaité rester anonyme.Mais “il y a un manque clair de liquidités, c’est également pour cette raison que nous désactivons les distributeurs automatiques à la fin des horaires de travail officiels”, ajoute-t-elle à l’AFP.Devant le guichet de la Banque commerciale publique syrienne, une file chaotique de près de 300 personnes s’allonge. Comme Abou Farès, certains attendent assis à même le sol.Mountaha Abbas, une fonctionnaire de 37 ans, doit s’y reprendre à trois fois pour pouvoir retirer l’intégralité de son salaire de 500.000 livres syriennes, soit environ 50 dollars.”Des files, que des files (…) notre vie est faite de files d’attente”, soupire cette femme, le visage encadré par un voile blanc.Après cinq heures d’attente, elle peut finalement retirer 200.000 livres, en espérant avoir davantage de chance le lendemain.”Il y a beaucoup de distributeurs à Damas, mais très peu fonctionnent”, remarque-t-elle. Avant le début du conflit en 2011, un dollar valait environ 50 livres. La monnaie locale a depuis perdu plus de 90 % de sa valeur.L’économiste Georges Khouzam explique que les cambistes, un métier qui était clandestin sous Assad, ont “délibérément réduit la liquidité en livres syriennes pour provoquer des fluctuations rapides sur le marché et en tirer profit, et non pour soutenir la monnaie nationale”.Vendre des devises était passible de sept ans de prison et de lourdes amendes du temps du pouvoir d’Assad, qui gardait la main sur les monnaies étrangères pour se maintenir à flot.