Clap de fin pour “Andor”, la série Star Wars préférée des critiques

Souvent qualifiée de “meilleure série Star Wars” par la critique, “Andor” revient mercredi pour une ultime saison, nourrie de livres d’histoire sur la guerre et les révolutions, selon son créateur Tony Gilroy.Lancée sur Disney+ en 2022, cette superproduction a coûté plus de 645 millions de dollars pour ses deux saisons, d’après le magazine américain Forbes.  Elle retrace les prémices de la rébellion contre l’Empire galactique, sur les cinq ans conduisant au film “Rogue One” (2016), à travers le parcours d’un de ses protagonistes, Cassian Andor (Diego Luna).Dans le long-métrage, où un commando rebelle se lance dans une mission-suicide pour voler les plans de l’Etoile noire, arme de destruction massive, “on a des personnages qui sacrifient tout pour une cause”, rappelle à l’AFP l’acteur Diego Luna. La série dérivée montre “comment quelqu’un en arrive là”, résume-t-il. Loin de se concentrer sur son héros éponyme, “Andor” explore les motivations et côtés obscurs des deux camps, suivant aussi bien l’architecte de la rébellion naissante campé par Stellan Skarsgard que les sbires de l’empire fascisant. Initialement prévue pour cinq saisons, la série a été recalibrée pendant le tournage de la première, selon son créateur Tony Gilroy, auteur de l’adaptation des romans d’espionnage “Jason Bourne” au cinéma, comme du scénario de “Rogue One”. A la signature du projet, “je n’avais pas idée du volume de travail nécessaire (…) c’était physiquement infaisable”, a relaté le showrunner américain auprès de l’AFP lors d’un passage à Paris. Résultat, la deuxième fournée de 12 épisodes, diffusés à raison de trois par semaine, couvre une période de quatre ans jusqu’à “Rogue One”. Et s’avère “beaucoup plus intense, plus complexe” que la première, assure Diego Luna. Disney, qui a multiplié, avec plus ou moins de réussite, les films et séries Star Wars depuis le rachat de Lucasfilm en 2012, mise gros sur la saga pour attirer des abonnés à sa plateforme. – French touch -Son plus gros succès intergalactique sur le petit écran, “The Mandalorian”, aura droit à une déclinaison en salles en mai 2026. Mais pour nombre de critiques, “Andor”, plus sombre, plus politique et plus réaliste, sort du lot. Pour dépeindre la naissance d’une révolution et son impact sur des “gens ordinaires”, Tony Gilroy, “autodidacte” revendiqué, a puisé son inspiration dans les livres d’histoire. “J’ai grandi avec un grande bibliothèque et dès qu’un sujet m’intéressait je m’instruisais”, relate ce fils d’un scénariste et dramaturge réputé. “Cela fait 40 ans que je lis des livres d’histoire et de guerre, sur les rébellions et les révolutions”, russe, française, anglaise, haïtienne, roumaine ou encore mexicaine. La deuxième saison se penche plus particulièrement sur le thème de la propagande, à travers le sort tragique du peuple d’une planète nommée Ghorman, pour laquelle il a fallu “imaginer une civilisation entière”, avec son économie, sa langue, sa culture, sa garde-robe et son esthétique. Cocorico: plusieurs comédiens français, dont Thierry Godard (“Engrenages”, “Un village français”), ont été sollicités pour former cette nouvelle “communauté” dans une langue inventée. “J’étais un grand fan d’+Un Village français+”, la série culte de France 3 sur la vie d’une sous-préfecture imaginaire du Jura sous l’occupation allemande, a justifié Tony Gilroy. “J’avais certains acteurs en tête. Nous nous demandions comment incarner cette culture de Ghorman, et à un moment j’ai dit +et si nous n’avions que des acteurs français ?+”.Plus généralement, la série résonne fortement avec les désordres du monde actuel, que Tony Gilroy ne “pouvait pas” anticiper en démarrant l’écriture.”La triste vérité c’est que l’histoire (…) se répète encore et encore”, fait-il valoir. “De manière narcissique, nous avons souvent l’impression de vivre des temps uniques”. Or “la technologie change, le vocabulaire change, mais la dynamique de l’oppression et de la résistance” est “intemporelle”.

Zimbabwe on top in first Test after Bangladesh out for 191

Zimbabwe finished the first day of the first Test in a commanding position at 67-0 after an inspired bowling performance dismissed Bangladesh for 191 runs on Sunday. The visitors’ opening pair of Brian Bennett, unbeaten on 40 off 37 balls, and Ben Curran (17) took the attack to Bangladesh’s bowlers in the 14.1 overs they faced before bad light stopped play.Bangladesh skipper Najmul Hossain Shanto, who scored 40, earlier won the toss and opted to bat first on a pace-friendly wicket. But his batters failed to capitalise on the decision and none of them, including top-scorer Mominul Haque (56) or Jakir Ali, who made 28, were able to turn good starts into decent Test scores.  The Zimbabwe attack bowled aggressive and disciplined lines, with paceman Blessing Muzarabani and left-arm orthodox Wellington Masakadza both taking three wickets.They were assisted by Victor Nyauchi and Wessley Madhevere, who shared the other four wickets.Nyauchi set the tone for the visitors, sending back Bangladesh’s openers early in the first session with only 32 runs on the board. Shadman Islam was the first to fall for 12 in the ninth over, with Nyauchi also removing Mahmudul Hasan Joy (14) in his next over. A third-wicket partnership of 66 runs between Haque and Shanto gave the home team’s score some respectability. Bangladesh’s relatively inexperienced pace attack of Hasan Mahmud, Nahid Rana and Khalid Rana couldn’t find their lines against Bennett, who hit six fours.Trailing only by 124 runs, Zimbabwe have a rare opportunity to set a formidable first innings total with the pitch expected to be better for the batters on the second day. Bangladesh are ranked ninth and Zimbabwe are at the bottom of the 12-team ICC Test rankings after a disappointing year and both teams are hoping for a better start to the long season ahead.The hosts have been formidable on the slow and spin-friendly home pitches but have several veterans missing. The second and final Test of the series will be played in Chattogram from April 28.Day 1 scores:Bangladesh: 191 all out (Mominul Haque 56, Najmul Hossain Shanto 40; Blessing Muzarabani 3-50, Wellington Masakadza 3-21Zimbabwe: 67-0 Brian Bennett 40, Ben Curran 17; Hasan Mahmud 0-16Toss: Bangladesh won the toss and decided to bat first.

Israël: l’ecstasy, amortisseur des traumatismes du 7-Octobre?

Rescapé de l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre 2023, Shye Klein-Weinstein se souvient des horreurs qu’il a vues, et pour certaines filmées, au festival de musique Nova – et d’y avoir pris de l’ecstasy.Bien qu’il soit visiblement toujours bouleversé par le massacre où près de 400 personnes ont perdu la vie, l’ingestion de cette drogue pourrait avoir contribué à atténuer le traumatisme de ce photographe de 28 ans, comme l’étayent les résultats intermédiaires d’une étude israélienne.”Je suis venu à Nova avec mon cousin et plusieurs amis (…) C’était mon premier festival de musique”, se remémore ce Canadien, immigré en Israël quatre mois avant le 7-Octobre.  A l’arrivée, “on a tous mis un peu de MDMA dans une bouteille d’eau de deux litres, et on a pris une demi ou un quart de pilule d’ecstasy chacun”, confie-t-il à l’AFP.Des chercheurs de l’université de Haïfa ont suivi 657 survivants parmi les quelque 4.000 festivaliers, certains ayant consommé des substances, d’autres pas.Leur étude suggère que les personnes sous l’influence de la MDMA – principe actif de l’ecstasy – présentaient “des résultats intermédiaires significativement meilleurs que celles ayant consommé d’autres substances ou aucune substance du tout”.Plus précisément, ces sujets affichent plus d’interactions sociales et une meilleure qualité de sommeil juste après le traumatisme, entraînant des niveaux réduits de détresse psychologique et des symptômes de stress post-traumatique (TSPT) moins graves.- “Découverte vraiment unique” -“C’est une découverte vraiment unique – elle n’a jamais été signalée auparavant, car elle n’a jamais été étudiée auparavant”, un tel cadre, d’un évènement traumatique de masse, étant très rare, souligne Roee Admon, un des chercheurs à l’origine de l’étude. Bien que la recherche sur les traumatismes soit déjà riche, l’attaque contre un rassemblement comme Nova a ouvert une nouvelle fenêtre sur leurs effets sous l’influence de substances psychotropes, explique-t-il.”Nous ne savons rien sur la réponse au traumatisme lorsque les gens, pendant l’attaque ou l’événement traumatique, sont sous l’influence de substances spécifiques comme le cannabis, l’alcool et les psychédéliques comme le LSD et la MDMA”, dit-il. A priori, “j’aurais l’impression que si quelque chose comme ça m’arrivait, je voudrais autant que possible être maître de moi, préservé de toute influence externe ou de substances”, ajoute-t-il. “Mais ce n’est pas ce que nous avons constaté, et c’est ce qui nous a beaucoup surpris.”Si la MDMA, dont la consommation est illégale en Israël, pourrait avoir apporté une légère protection psychologique, le niveau global de TSPT parmi les survivants de Nova reste extrêmement élevé, insiste toutefois le chercheur. De plus, note-t-il, l’étude, récemment acceptée pour publication par le World Psychiatry journal, est teintée par un “biais de survie”, aucun enseignement ne pouvant être tiré de ceux qui ont péri.- “Drogue de l’amour” -Rencontré par l’AFP au mémorial dressé sur le site du festival à Réïm, dans le sud d’Israël, Shye Klein-Weinstein confie toujours lutter avec le traumatisme et suivre une thérapie. La MDMA pourrait toutefois avoir quelque peu atténué ses symptômes, dit-il, tout en se gardant bien de suggérer que cette substance puisse l’avoir “sauvé ou protégé”,. “Je ne connais personne qui aurait survécu parce qu’il avait pris de la MDMA”, souligne-t-il. “Nous étions tous aussi vulnérables les uns que les autres, tous dans la même situation”.Mais, ajoute-il, l’ecstasy est connue comme “la drogue de l’amour. Ca donne juste envie de prendre ses amis dans ses bras, de rire et de sourire”. “Quand tout cela s’est produit, j’ai remarqué que je n’avais pas vraiment peur pour moi-même”, se souvient-il.”Ma seule inquiétude, c’était de ne pas pouvoir aider mes amis ou qu’il leur arrive quelque chose et que je sois totalement inutile, incapable de faire quoi que ce soit. C’était un sentiment horrible de ne pas maîtriser la situation”.Psychologue spécialisée dans les traumatismes et responsable de la division Résilience de l’organisation de secouristes Zaka, Vered Atzmon-Meshulam dit ne pas être surprise des résultats intermédiaires de l’étude.”Cette recherche est très importante pour continuer à développer des réponses adaptées aux traumatismes extrêmes”, explique-t-elle à l’AFP.”Nous devons passer à l’étape suivante, qui inclut des traitements utilisant des psychédéliques pour guérir réellement et à grande échelle. Pas seulement pour les personnes qui étaient à Nova, mais pour toutes celles qui souffrent de stress post-traumatique”, ajoute-t-elle.En 2023, l’Australie est devenue le premier pays à légaliser la MDMA pour traiter le TSPT.

Malgré la fatigue, le pape s’offre un bain de foule pour Pâques

Le pape François, toujours très affaibli, s’est offert dimanche un bain de foule surprise place Saint-Pierre auprès de milliers de fidèles réunis pour célébrer Pâques, peu après avoir délégué la lecture de son discours dans lequel il a appelé à “abattre les barrières qui créent des divisions”.Un mois à peine après sa sortie de l’hôpital, où il a frôlé la mort avec une double pneumonie, le pape de 88 ans a parcouru pendant une quinzaine de minutes les allées de la place à bord de sa “papamobile” et béni des nourrissons dans une ambiance survoltée, encadré par de nombreux gardes du corps.Quelques minutes plus tôt, il était apparu en fauteuil roulant, sans canules nasales à oxygène, au balcon de la basilique Saint-Pierre pour donner sa traditionnelle bénédiction “Urbi et Orbi” (à la ville et au monde).”Chers frères et soeurs, joyeuses Pâques”, a-t-il lancé d’une voix essoufflée aux fidèles, qui l’ont chaleureusement applaudi.”Je suis émue par la force qu’il déploie parce qu’il est malade et très vieux. C’est un Argentin comme nous. Il est des nôtres. Nous nous sentons bénis”, a confié à l’AFP Maria Repezza, une Argentine de 58 ans, les larmes aux yeux.Apparu fatigué et peinant à s’exprimer malgré l’amélioration de ses capacités respiratoires, François a délégué à un collaborateur la lecture de son texte où il a appelé au respect de la “liberté de pensée et d’expression” et exhorté les dirigeants à “ne pas céder à la logique de la peur qui enferme”.”Que de mépris se nourrit parfois envers les plus faibles, les marginalisés, les migrants”, a-t-il lancé en invitant à “abattre les barrières qui créent des divisions”.Quelques instants plus tôt, François a reçu le vice-président américain JD Vance pour une “rencontre privée” de “quelques minutes”, deux mois après avoir vivement critiqué la politique migratoire de l’administration de Donald Trump.- “Dignité” -Du Yémen à l’Ukraine en passant par le Soudan, le Sahel ou la Syrie, le pape a cité une dizaine de pays en conflit et a de nouveau plaidé pour le désarmement, un thème central de son pontificat.Il a dénoncé la “situation humanitaire dramatique et ignoble” à Gaza tout en mettant en garde contre “le climat d’antisémitisme croissant qui se répand dans le monde entier”, qu’il estime “préoccupant”.”J’appelle les belligérants : cessez le feu, que les otages soient libérés et que l’aide précieuse soit apportée à la population affamée qui aspire à un avenir de paix”, a-t-il lancé.”Face à la cruauté des conflits qui impliquent des civils sans défense, qui s’en prennent aux écoles et aux hôpitaux ainsi qu’aux agents humanitaires, nous ne pouvons pas nous permettre d’oublier que ce ne sont pas des cibles qui sont touchées, mais des personnes avec une âme et une dignité.”- Date commune -Pour la première fois depuis son élection en 2013, le chef du 1,4 milliard de catholiques a manqué la plupart des rendez-vous de la Semaine sainte, dont le Chemin de Croix au Colisée vendredi et la veillée pascale samedi soir, dont il a délégué la présidence à des cardinaux.La messe de Pâques a été présidée par le cardinal italien Angelo Comastri sur la place Saint-Pierre ornée de milliers de fleurs hollandaises en présence de quelque 300 prêtres, évêques et cardinaux.Pour son seul engagement public de cette Semaine sainte, Jorge Bergoglio – censé observer un strict repos de deux mois, sans activités publiques – s’était rendu jeudi dans une prison du centre de Rome pour rencontrer des détenus.Déjà affaibli par des problèmes de santé à répétition et des interventions chirurgicales, François a frôlé la mort à deux reprises au cours de son hospitalisation de 38 jours à l’hôpital Gemelli, dont il est sorti le 23 mars. Depuis, il poursuit sa rééducation et continue de travailler depuis sa résidence, sans donner d’audiences à des groupes ni présider de messe.Fait rare, les chrétiens du monde entier célèbrent cette année Pâques le même jour du fait de la concordance des calendriers grégorien, suivi par les catholiques et protestants, et julien, suivi par les orthodoxes.

Malgré la fatigue, le pape s’offre un bain de foule pour Pâques

Le pape François, toujours très affaibli, s’est offert dimanche un bain de foule surprise place Saint-Pierre auprès de milliers de fidèles réunis pour célébrer Pâques, peu après avoir délégué la lecture de son discours dans lequel il a appelé à “abattre les barrières qui créent des divisions”.Un mois à peine après sa sortie de l’hôpital, où il a frôlé la mort avec une double pneumonie, le pape de 88 ans a parcouru pendant une quinzaine de minutes les allées de la place à bord de sa “papamobile” et béni des nourrissons dans une ambiance survoltée, encadré par de nombreux gardes du corps.Quelques minutes plus tôt, il était apparu en fauteuil roulant, sans canules nasales à oxygène, au balcon de la basilique Saint-Pierre pour donner sa traditionnelle bénédiction “Urbi et Orbi” (à la ville et au monde).”Chers frères et soeurs, joyeuses Pâques”, a-t-il lancé d’une voix essoufflée aux fidèles, qui l’ont chaleureusement applaudi.”Je suis émue par la force qu’il déploie parce qu’il est malade et très vieux. C’est un Argentin comme nous. Il est des nôtres. Nous nous sentons bénis”, a confié à l’AFP Maria Repezza, une Argentine de 58 ans, les larmes aux yeux.Apparu fatigué et peinant à s’exprimer malgré l’amélioration de ses capacités respiratoires, François a délégué à un collaborateur la lecture de son texte où il a appelé au respect de la “liberté de pensée et d’expression” et exhorté les dirigeants à “ne pas céder à la logique de la peur qui enferme”.”Que de mépris se nourrit parfois envers les plus faibles, les marginalisés, les migrants”, a-t-il lancé en invitant à “abattre les barrières qui créent des divisions”.Quelques instants plus tôt, François a reçu le vice-président américain JD Vance pour une “rencontre privée” de “quelques minutes”, deux mois après avoir vivement critiqué la politique migratoire de l’administration de Donald Trump.- “Dignité” -Du Yémen à l’Ukraine en passant par le Soudan, le Sahel ou la Syrie, le pape a cité une dizaine de pays en conflit et a de nouveau plaidé pour le désarmement, un thème central de son pontificat.Il a dénoncé la “situation humanitaire dramatique et ignoble” à Gaza tout en mettant en garde contre “le climat d’antisémitisme croissant qui se répand dans le monde entier”, qu’il estime “préoccupant”.”J’appelle les belligérants : cessez le feu, que les otages soient libérés et que l’aide précieuse soit apportée à la population affamée qui aspire à un avenir de paix”, a-t-il lancé.”Face à la cruauté des conflits qui impliquent des civils sans défense, qui s’en prennent aux écoles et aux hôpitaux ainsi qu’aux agents humanitaires, nous ne pouvons pas nous permettre d’oublier que ce ne sont pas des cibles qui sont touchées, mais des personnes avec une âme et une dignité.”- Date commune -Pour la première fois depuis son élection en 2013, le chef du 1,4 milliard de catholiques a manqué la plupart des rendez-vous de la Semaine sainte, dont le Chemin de Croix au Colisée vendredi et la veillée pascale samedi soir, dont il a délégué la présidence à des cardinaux.La messe de Pâques a été présidée par le cardinal italien Angelo Comastri sur la place Saint-Pierre ornée de milliers de fleurs hollandaises en présence de quelque 300 prêtres, évêques et cardinaux.Pour son seul engagement public de cette Semaine sainte, Jorge Bergoglio – censé observer un strict repos de deux mois, sans activités publiques – s’était rendu jeudi dans une prison du centre de Rome pour rencontrer des détenus.Déjà affaibli par des problèmes de santé à répétition et des interventions chirurgicales, François a frôlé la mort à deux reprises au cours de son hospitalisation de 38 jours à l’hôpital Gemelli, dont il est sorti le 23 mars. Depuis, il poursuit sa rééducation et continue de travailler depuis sa résidence, sans donner d’audiences à des groupes ni présider de messe.Fait rare, les chrétiens du monde entier célèbrent cette année Pâques le même jour du fait de la concordance des calendriers grégorien, suivi par les catholiques et protestants, et julien, suivi par les orthodoxes.

Les États-Unis risquent de céder le marché des puces à la Chine, selon des analystes

Le gouvernement de Donald Trump essaie de freiner les progrès de la Chine dans l’intelligence artificielle (IA) en empêchant les entreprises américaines d’y exporter leurs puces, mais les Etats-Unis ont tout à perdre avec ces mesures, selon des experts.”Le pays va souffrir encore plus que les entreprises individuelles”, estime Jack Gold.Pour cet analyste indépendant et d’autres experts, les nouvelles restrictions imposées aux géants américains des puces constituent une “victoire importante” pour Pékin.Privée des semi-conducteurs américains nécessaires pour développer les technologies d’IA, la Chine n’aura plus d’autre choix que de redoubler ses efforts pour concevoir ses propres puces de pointe.”Une fois qu’elle sera compétitive, elle commencera à vendre dans le monde entier. Et il sera ensuite très difficile de récupérer le marché, une fois que la chaîne d’approvisionnement aura changé”, explique-t-il à l’AFP. “C’est un véritable gâchis.””C’est le moyen le plus rapide de céder le leadership américain en matière de microprocesseurs”, abonde un autre expert indépendant du secteur, Rob Enderle.Dans l’immédiat, les mesures ont fait chuter Nvidia et AMD en Bourse cette semaine, et vont leur coûter des milliards de dollars.Nvidia, moteur de la vague de l’IA générative grâce à ses GPU (cartes graphiques) de pointe, prévoit 5,5 milliards de dollars de charge exceptionnelle rien que pour le trimestre en cours.AMD a de son côté annoncé un manque à gagner de 800 millions de dollars.- “Comme par magie” -Sous Joe Biden, Washington avait déjà encadré les exportations des semi-conducteurs les plus sophistiqués vers la Chine, pour préserver l’avance de l’industrie américaine, et empêcher Pékin de développer certaines applications militaires.”Il y a une différence entre des contrôles à l’export et le blocage total dont parle Donald Trump à présent”, souligne Jack Gold.Les nouvelles restrictions concernent notamment les puces H20, conçues spécialement par Nvidia pour être vendues en Chine en respectant la loi.La décision de la Maison Blanche vient notamment du succès de la start-up chinoise DeepSeek, qui a réussi à construire des modèles d’IA comparables à ceux d’OpenAI (ChatGPT) et des autres leaders américains, avec des composants moins sophistiqués et en moins grand nombre (dont les H20).Donald Trump “pense sans doute que si nous compliquons la tâche de la Chine, et d’autres pays, nous allons gagner comme par magie”, soupire Jack Gold. “Cela n’a aucun sens”.”La bonne façon de procéder, à mon avis, est de favoriser les entreprises américaines, plutôt que de les pénaliser”, freinant ainsi leurs propres investissements en recherche et développement, ajoute-t-il.Jensen Huang, le patron de Nvidia, avertit régulièrement que la concurrence chinoise progresse rapidement.Lors d’une visite à Pékin jeudi, il a déclaré à des hauts responsables vouloir “continuer à être très présent en Chine”, un “marché très important” pour sa société.En 2024, Nvidia a réalisé 17 milliards de dollars de ventes en Chine, soit 13% de son chiffre d’affaires mondial.- “Main-d’Å“uvre qualifiée”  -Les restrictions s’inscrivent dans le contexte de la guerre commerciale déclenchée par les Etats-Unis dans l’espoir de relocaliser la production industrielle, notamment celle des composants électroniques essentiels.Donald Trump “dit qu’il va ramener les usines aux Etats-Unis. Cela ne va pas marcher. Mais mettons qu’il ait raison. Il faut entre 20 et 40 milliards de dollars pour construire une nouvelle fonderie et cela prend 3-4 ans. D’ici là, on paye des surtaxes ?!”, interroge Jack Gold.Dans un effort de conciliation, Jensen Huang a déclaré cette semaine que Nvidia allait fabriquer des puces pour les superordinateurs d’IA entièrement aux États-Unis pour la première fois.Mais les Etats-Unis “ne disposent pas du tout de la main-d’Å“uvre qualifiée”, intervient Jacob Bourne, analyste d’Emarketer. Et cette situation risque de ne pas s’arranger “avec les politiques anti-immigration de l’administration Trump”.La production de puces nécessite en outre des matières premières, telles que les terres rares, un secteur où la Chine a toutes les cartes en main.”Certes, il y a des gisements aux Etats-Unis”, note l’expert. Mais le pays ne dispose pas de l’expertise, ni des infrastructures minières, qui vont coûter plus cher à cause des droits de douane. Et leur exploitation à des conséquences pour l’environnement, continue-t-il. “On peut donc s’attendre à des réticences”.

Les États-Unis risquent de céder le marché des puces à la Chine, selon des analystes

Le gouvernement de Donald Trump essaie de freiner les progrès de la Chine dans l’intelligence artificielle (IA) en empêchant les entreprises américaines d’y exporter leurs puces, mais les Etats-Unis ont tout à perdre avec ces mesures, selon des experts.”Le pays va souffrir encore plus que les entreprises individuelles”, estime Jack Gold.Pour cet analyste indépendant et d’autres experts, les nouvelles restrictions imposées aux géants américains des puces constituent une “victoire importante” pour Pékin.Privée des semi-conducteurs américains nécessaires pour développer les technologies d’IA, la Chine n’aura plus d’autre choix que de redoubler ses efforts pour concevoir ses propres puces de pointe.”Une fois qu’elle sera compétitive, elle commencera à vendre dans le monde entier. Et il sera ensuite très difficile de récupérer le marché, une fois que la chaîne d’approvisionnement aura changé”, explique-t-il à l’AFP. “C’est un véritable gâchis.””C’est le moyen le plus rapide de céder le leadership américain en matière de microprocesseurs”, abonde un autre expert indépendant du secteur, Rob Enderle.Dans l’immédiat, les mesures ont fait chuter Nvidia et AMD en Bourse cette semaine, et vont leur coûter des milliards de dollars.Nvidia, moteur de la vague de l’IA générative grâce à ses GPU (cartes graphiques) de pointe, prévoit 5,5 milliards de dollars de charge exceptionnelle rien que pour le trimestre en cours.AMD a de son côté annoncé un manque à gagner de 800 millions de dollars.- “Comme par magie” -Sous Joe Biden, Washington avait déjà encadré les exportations des semi-conducteurs les plus sophistiqués vers la Chine, pour préserver l’avance de l’industrie américaine, et empêcher Pékin de développer certaines applications militaires.”Il y a une différence entre des contrôles à l’export et le blocage total dont parle Donald Trump à présent”, souligne Jack Gold.Les nouvelles restrictions concernent notamment les puces H20, conçues spécialement par Nvidia pour être vendues en Chine en respectant la loi.La décision de la Maison Blanche vient notamment du succès de la start-up chinoise DeepSeek, qui a réussi à construire des modèles d’IA comparables à ceux d’OpenAI (ChatGPT) et des autres leaders américains, avec des composants moins sophistiqués et en moins grand nombre (dont les H20).Donald Trump “pense sans doute que si nous compliquons la tâche de la Chine, et d’autres pays, nous allons gagner comme par magie”, soupire Jack Gold. “Cela n’a aucun sens”.”La bonne façon de procéder, à mon avis, est de favoriser les entreprises américaines, plutôt que de les pénaliser”, freinant ainsi leurs propres investissements en recherche et développement, ajoute-t-il.Jensen Huang, le patron de Nvidia, avertit régulièrement que la concurrence chinoise progresse rapidement.Lors d’une visite à Pékin jeudi, il a déclaré à des hauts responsables vouloir “continuer à être très présent en Chine”, un “marché très important” pour sa société.En 2024, Nvidia a réalisé 17 milliards de dollars de ventes en Chine, soit 13% de son chiffre d’affaires mondial.- “Main-d’Å“uvre qualifiée”  -Les restrictions s’inscrivent dans le contexte de la guerre commerciale déclenchée par les Etats-Unis dans l’espoir de relocaliser la production industrielle, notamment celle des composants électroniques essentiels.Donald Trump “dit qu’il va ramener les usines aux Etats-Unis. Cela ne va pas marcher. Mais mettons qu’il ait raison. Il faut entre 20 et 40 milliards de dollars pour construire une nouvelle fonderie et cela prend 3-4 ans. D’ici là, on paye des surtaxes ?!”, interroge Jack Gold.Dans un effort de conciliation, Jensen Huang a déclaré cette semaine que Nvidia allait fabriquer des puces pour les superordinateurs d’IA entièrement aux États-Unis pour la première fois.Mais les Etats-Unis “ne disposent pas du tout de la main-d’Å“uvre qualifiée”, intervient Jacob Bourne, analyste d’Emarketer. Et cette situation risque de ne pas s’arranger “avec les politiques anti-immigration de l’administration Trump”.La production de puces nécessite en outre des matières premières, telles que les terres rares, un secteur où la Chine a toutes les cartes en main.”Certes, il y a des gisements aux Etats-Unis”, note l’expert. Mais le pays ne dispose pas de l’expertise, ni des infrastructures minières, qui vont coûter plus cher à cause des droits de douane. Et leur exploitation à des conséquences pour l’environnement, continue-t-il. “On peut donc s’attendre à des réticences”.

Cambodge: à Sihanoukville, l’afflux de capitaux chinois encourage l’apprentissage du mandarin

Voyant sa ville natale Sihanoukville, dans le sud du Cambodge, être inondée de capitaux chinois, le linguiste Um Keangseng a ouvert une école de langue face à la demande grandissante pour apprendre le mandarin.L’école Tai Zhong N°2, qu’il a fondée il y a dix ans, enseigne le mandarin à plus de 400 élèves, de l’élémentaire à l’université.Le nombre d’apprenants du chinois au Cambodge est monté en flèche ces dernières décennies “car chaque province a des investisseurs chinois”, souligne le directeur de l’établissement.”Il y a des commerces chinois partout”, ajoute-t-il, si bien que “l’anglais et le chinois sont devenus également importants”.La ville de Sihanoukville, à 200 km au sud-ouest de Phnom Penh, la capitale, a été la principale bénéficiaire des investissements étrangers chinois dans le royaume, ce qui a stimulé la demande de communicants qualifiés.Agé de 39 ans, Um Keangseng lui-même a grandi en apprenant le chinois grâce à ses grands-parents venus de la province chinoise du Guangdong, dans le sud de la Chine.Il raconte qu’à l’époque, les gens se moquaient de lui, estimant que le mandarin n’était pas aussi utile que l’anglais, le français ou le thaï.Aujourd’hui, beaucoup de ses anciens élèves travaillent avec des Chinois, dans leurs entreprises ou en tant qu’investisseurs.- “Ascension inarrêtable” -Ouk Sok Heng, un de ses élèves, s’exerce aux caractères chinois que le linguiste affiche sur son écran d’ordinateur.Ce jeune homme de 18 ans n’a jamais posé le pied en Chine, mais il espère continuer ses études d’informatiquedans une université chinoise.”Plus tard, je veux faire des affaires avec les Chinois. Ce sera facile (de gagner de l’argent) si je parle mandarin”, veut-il croire.Les commerces chinois ont proliféré à Sihanoukville depuis le début du millénaire, selon Um Keangseng. Cette cité portuaire regorge désormais de casinos, d’hôtels, de restaurants et d’usines gérés par des Chinois.Le Cambodge, petit pays à l’économie réduite, compte sur les pays étrangers, “en particulier la Chine”, dit-il, ajoutant que les Cambodgiens ont notamment besoin de compétences linguistiques “pour développer ensemble notre pays”.A 21 ans, Kok Ravy débute tout juste en mandarin. Sihanoukville est “inondée de Chinois”, selon lui. “Si on ne parle pas chinois, ça sera difficile pour nous”, estime-t-il, soulignant que parler la langue peut aider à obtenir un travail de réceptionniste ou d’interprète.De son côté, Ou Virak, président du groupe de réflexion local “Future forum”, espère que les Cambodgiens diversifieront leurs compétences linguistiques sans pour autant oublier leurs racines et leur identité.”Je voudrais que nous nous enracinions dans la langue et la culture khmères”, déclare-t-il.Mais de plus en plus de parents cambodgiens envoient leurs enfants apprendre le mandarin pour améliorer leurs perspectives d’avenir, constate-t-il, et ce en raison “de l’idée de l’ascension inarrêtable de la Chine”.