Accord UE/Mercosur : la Commission a “entendu les réserves” de la France, “accepte” les clauses de sauvegarde (gouvernement français)

La Commission européenne a “entendu les réserves” de plusieurs pays européens dont la France sur l’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur et “accepté” des clauses de sauvegarde pour mieux protéger l’agriculture européenne, s’est félicitée mercredi la porte-parole du gouvernement français Sophie Primas.Le travail effectué notamment par la France “permet aujourd’hui que l’Union européenne, et singulièrement la présidente (de la Commission, ndlr), ait entendu les réserves émises par ces pays-là et accepté d’actionner les clauses de sauvegarde”, a-t-elle relevé lors du compte-rendu du Conseil des ministres.La France va désormais “analyser” ces clauses de sauvegarde et en vérifier la solidité pour le monde agricole, a-t-il ajouté. “Nous sommes très attachés à deux points qui ont semble-t-il été obtenus mais il faudra vérifier si c’est bien dans l’accord”, a notamment souligné Sophie Primas.Il faut notamment qu’une clause de sauvergarde “puisse être actionnée par un seul pays et non pas plusieurs” et puisse “s’appliquer de façon temporaire avant décision définitive”, a-t-elle détaillé.La Commission européenne doit approuver mercredi l’accord commercial avec un geste pour tenter de convaincre Paris et rassurer les agriculteurs.L’adoption par les commissaires européens est la première étape avant de soumettre ce traité de libre-échange aux Etats membres et aux eurodéputés dans les mois qui viennent.L’exécutif européen remet ce dossier sensible sur la table au moment où la France est de nouveau plongée dans une tempête politique. Le gouvernement pourrait tomber lundi lors d’un vote de confiance très mal engagé pour le Premier ministre François Bayrou.

Syria Kurds say they thwarted escape bid from camp for IS families

Syrian Kurdish forces said Wednesday they thwarted an escape attempt by more than 50 inmates of Al-Hol camp, which holds people suspected of ties to the Islamic State (IS) group.Kurdish authorities in northeastern Syria have run camps hosting thousands of suspected jihadists and their families since the jihadist group lost its last territory in Syria six years ago.Kurdish security forces said they thwarted a “mass escape attempt” from the Al-Hol camp by several IS families on Tuesday “numbering 56 individuals”.They added that the detainees attempted to escape “using a large vehicle”.Kurdish security forces detected “suspicious activity yesterday (Tuesday) afternoon, when a group of people were seen boarding a vehicle in an abnormal manner”, they said in a statement.The troops “stopped the vehicle as it attempted to pass through the main gate, arresting all those inside”.Al-Hol houses approximately 27,000 people, including some 15,000 Syrians and about 6,300 foreign women and children from 42 nationalities, in addition to some 5,000 Iraqis, camp director Jihan Hanan told AFP in August.Since IS’s defeat, the Kurdish-run administration has repeatedly called on foreign governments to repatriate their nationals. Despite repeated warnings from international organisations of the dire conditions in the camps, many Western governments have refused to repatriate their citizens.Neighbouring Iraq, however, has repatriated around 17,000 people, mostly women and children.In February, Kurdish official Sheikhmous Ahmed said the administration aimed to empty the camps of Iraqis and displaced Syrians by the end of the year.

Sous pression budgétaire, Londres pourrait serrer encore la vis

La ministre britannique des Finances a prévenu mercredi qu’elle continuerait à “contrôler étroitement” les dépenses dans le prochain budget présenté à l’automne, laissant augurer d’un nouveau tour de vis au moment où le Royaume-Uni est confronté  l’envolée des taux intérêts sur sa dette.La présentation devant le Parlement britannique de ce budget très attendu aura lieu le 26 novembre, a précisé dans une déclaration à la presse la ministre Rachel Reeves.Elle a déjà annoncé ces derniers mois d’impopulaires hausses d’impôts, ainsi que des coupes drastiques dans les finances publiques pour redresser les comptes.Le gouvernement travailliste, qui peine à relancer l’activité économique, est mis sous pression par l’envolée du taux d’emprunt obligataire à 30 ans du pays, au plus haut depuis 1998.Les analystes l’expliquent par un mini-remaniement gouvernemental en début de semaine, qui a vu passer Darren Jones, personnalité clef du ministère des Finances, à Downing Street — interprété par certains comme un coup porté à l’autorité de Mme Reeves.Mais les marchés sont également préoccupés par l’état comptes publics, que la ministre s’est engagée à équilibrer, pour l’instant sans succès.Pour trouver les milliards de livres qui manquent, les Britanniques spéculent depuis des mois sur de nouvelles hausses d’impôts dans le nouveau budget.Pour réduire les coûts de l’emprunt, le gouvernement doit aussi “continuer à contrôler étroitement les dépenses courantes”, a insisté Mme Reeves mercredi.Le centre de réflexion National Institute of Economic and Social Research (NIESR) avait chiffré le mois dernier la somme qu’elle devra trouver à plus de 41 milliards de livres par an à horizon 2030.La hausse des rendements des obligations d’État “alourdit actuellement de plus de 3 milliards de livres les charges d’intérêts de la dette”, estime de son côté mercredi Ruth Curtice, directrice du centre de réflexion Resolution Foundation.Et les revirements du gouvernement sur les coupes dans les prestations sociales, face à la pression de son propre camp, ajoutent “plus de 6 milliards de livres” à la facture annuelle, poursuit-elle.A cela s’ajoute, selon l’analyste, “une dégradation probable de la croissance” du Royaume-Uni: “un resserrement budgétaire important sera nécessaire”, avec “des augmentations d’impôts probablement indispensables”.La croissance britannique a fortement ralenti au deuxième trimestre au Royaume-Uni, pénalisée par les droits de douane américains et les hausses d’impôts. Mais elle s’est maintenue à 0,3%, plus élevée qu’attendu.

Thaïlande: le Premier ministre par intérim enclenche la dissolution du Parlement

La dissolution du parlement thaïlandais a été enclenchée mercredi, une décision qui pourrait entraîner des élections anticipées mais qui est contestée par l’opposition.Le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai “a soumis un décret de dissolution de la Chambre”, a annoncé à l’AFP Sorawong Thienthong, le secrétaire général de son parti, le Pheu Thai.Selon la Constitution thaïlandaise, la dissolution doit encore être validée par le roi. Si tel est le cas, une élection devra être organisée entre 45 et 60 jours plus tard.La Thaïlande peine à se donner un nouveau gouvernement depuis la destitution de sa Première ministre, Paetongtarn Shinawatra, fille du magnat et ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, tombée pour sa gestion de la récente crise avec le Cambodge.”Une élection pourrait être la meilleure solution pour le pays car il est presque impossible de former un gouvernement normal dans ces conditions”, a commenté à l’AFP Titipol Phakdeewanich, chercheur en sciences politiques de l’université Ubon Ratchathani.Suspendue de ses fonctions en juillet, Mme Shinawatra a été destituée la semaine dernière par la Cour constitutionnelle. Elle a été accusée de ne pas avoir suffisamment défendu la Thaïlande lors d’un appel téléphonique enregistré à son insu avec l’ex-dirigeant cambodgien Hun Sen, en plein conflit frontalier entre les deux pays.Son parti, le Pheu Thai, qui assure depuis l’intérim, cherchait le soutien du Parti du peuple, dans l’opposition, pour appuyer son candidat au poste de Premier ministre.Mais cette formation a annoncé mercredi soutenir le magnat conservateur Anutin Charnvirakul, chef du parti Bhumjaithai, pour devenir le prochain Premier ministre.- Alliances et recomposition -Créé par Thaksin Shinawatra, le Pheu Thai s’oppose depuis 20 ans à l’élite pro-monarchie et pro-militaire du royaume mais son influence faiblit et il a des difficultés à maintenir sa position, selon les analystes. Fort de 143 sièges au Parlement, le Parti du peuple est de son côté la première formation d’opposition. Il soutient désormais le milliardaire Anutin Charnvirakul, ancien allié du Pheu Thai qu’il a abandonné en juin en désaccord sur l’attitude à tenir face au Cambodge.”À partir de ce moment, former un gouvernement est essentiel, et nous comprenons que le parti cherche un moyen de résoudre les crises”, a déclaré Anutin Charnvikrakul aux journalistes, ajoutant que c’était “le devoir des parlementaires” de le faire accéder à la fonction de premier ministre.Le Parti du Peuple a annoncé qu’il voterait pour lui dès vendredi. Dans le même temps, l’un des lieutenants du milliardaire a annoncé qu’il avait saisi la justice et porté plainte contre le Premier ministre par intérim Phumtham Wechayachai, l’accusant d’abus de pouvoir pour avoir tenté de dissoudre le parlement. Il est encore incertain que cette plainte aboutira à une inculpation.Héritier d’une fortune dans le génie civil, Anutin avait siégé au gouvernement depuis 2019 comme vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et ministre de la Santé. En 2022, il a dépénalisé le cannabis.Responsable de la réponse au Covid-19, il avait dû présenter ses excuses après avoir accusé les Occidentaux de propager le virus dans ce royaume très dépendant du tourisme. 

Thaïlande: le Premier ministre par intérim enclenche la dissolution du Parlement

La dissolution du parlement thaïlandais a été enclenchée mercredi, une décision qui pourrait entraîner des élections anticipées mais qui est contestée par l’opposition.Le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai “a soumis un décret de dissolution de la Chambre”, a annoncé à l’AFP Sorawong Thienthong, le secrétaire général de son parti, le Pheu Thai.Selon la Constitution thaïlandaise, la dissolution doit encore être validée par le roi. Si tel est le cas, une élection devra être organisée entre 45 et 60 jours plus tard.La Thaïlande peine à se donner un nouveau gouvernement depuis la destitution de sa Première ministre, Paetongtarn Shinawatra, fille du magnat et ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, tombée pour sa gestion de la récente crise avec le Cambodge.”Une élection pourrait être la meilleure solution pour le pays car il est presque impossible de former un gouvernement normal dans ces conditions”, a commenté à l’AFP Titipol Phakdeewanich, chercheur en sciences politiques de l’université Ubon Ratchathani.Suspendue de ses fonctions en juillet, Mme Shinawatra a été destituée la semaine dernière par la Cour constitutionnelle. Elle a été accusée de ne pas avoir suffisamment défendu la Thaïlande lors d’un appel téléphonique enregistré à son insu avec l’ex-dirigeant cambodgien Hun Sen, en plein conflit frontalier entre les deux pays.Son parti, le Pheu Thai, qui assure depuis l’intérim, cherchait le soutien du Parti du peuple, dans l’opposition, pour appuyer son candidat au poste de Premier ministre.Mais cette formation a annoncé mercredi soutenir le magnat conservateur Anutin Charnvirakul, chef du parti Bhumjaithai, pour devenir le prochain Premier ministre.- Alliances et recomposition -Créé par Thaksin Shinawatra, le Pheu Thai s’oppose depuis 20 ans à l’élite pro-monarchie et pro-militaire du royaume mais son influence faiblit et il a des difficultés à maintenir sa position, selon les analystes. Fort de 143 sièges au Parlement, le Parti du peuple est de son côté la première formation d’opposition. Il soutient désormais le milliardaire Anutin Charnvirakul, ancien allié du Pheu Thai qu’il a abandonné en juin en désaccord sur l’attitude à tenir face au Cambodge.”À partir de ce moment, former un gouvernement est essentiel, et nous comprenons que le parti cherche un moyen de résoudre les crises”, a déclaré Anutin Charnvikrakul aux journalistes, ajoutant que c’était “le devoir des parlementaires” de le faire accéder à la fonction de premier ministre.Le Parti du Peuple a annoncé qu’il voterait pour lui dès vendredi. Dans le même temps, l’un des lieutenants du milliardaire a annoncé qu’il avait saisi la justice et porté plainte contre le Premier ministre par intérim Phumtham Wechayachai, l’accusant d’abus de pouvoir pour avoir tenté de dissoudre le parlement. Il est encore incertain que cette plainte aboutira à une inculpation.Héritier d’une fortune dans le génie civil, Anutin avait siégé au gouvernement depuis 2019 comme vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et ministre de la Santé. En 2022, il a dépénalisé le cannabis.Responsable de la réponse au Covid-19, il avait dû présenter ses excuses après avoir accusé les Occidentaux de propager le virus dans ce royaume très dépendant du tourisme. 

Santé et bioversité: l’État devra revoir des autorisations de pesticides

L’État a été condamné mercredi à revoir ses procédures d’autorisation des pesticides, jugées par la cour administrative d’appel de Paris insuffisantes pour garantir le maintien de la biodiversité et la protection de la santé.Dans cette affaire dite “Justice pour le vivant”, les associations de défense de l’environnement ont obtenu gain de cause. L’une d’elle, Pollinis, a salué dans un communiqué une “victoire historique” et appelé le gouvernement à se plier à cette décision, sans saisir la juridiction suprême, le Conseil d’État.La cour ordonne de procéder “dans un délai de 24 mois” à “un réexamen des autorisations de mise sur le marché déjà délivrées”, pour réparer un “préjudice écologique résultant de l’usage des produits phytopharmaceutiques”, notamment envers “la santé humaine”, a-t-elle résumé dans un communiqué accompagnant la décision.”Il est enjoint à l’État de mettre en œuvre une évaluation des risques présentés par les produits phytopharmaceutiques à la lumière du dernier état des connaissances scientifiques, notamment en ce qui concerne les espèces non ciblées”, indique l’arrêt.Les services de l’État se voient reprocher d’avoir méconnu les exigences du règlement européen qui encadre la commercialisation des pesticides, édicté en 2009. Ce texte oblige les pesticides à ne pas avoir “d’effet nocif immédiat ou différé sur la santé humaine ou animale” ni “d’effets inacceptables sur les végétaux ou sur l’environnement”.L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), chargée d’évaluer et d’autoriser la mise sur le marché des pesticides, “a commis une faute en ne procédant pas à l’évaluation des produits phytopharmaceutiques au vu du dernier état des connaissances scientifiques”, souligne la cour administrative d’appel dans son communiqué.- “Réexamen des autorisations” -Cette juridiction ordonne donc “de procéder, le cas échéant, au réexamen des autorisations de mises sur le marché déjà délivrées et pour lesquelles la méthodologie d’évaluation n’aurait pas été conforme à ces exigences, dans un délai de vingt-quatre mois”.Le nombre de produits concernés reste à déterminer. L’État a six mois pour communiquer une liste à la cour administrative d’appel.Celle-ci va plus loin que le tribunal administratif qui, en première instance, en juin 2023, avait “enjoint au gouvernement de prendre toutes les mesures utiles de nature à réparer le préjudice écologique”.Les associations, partiellement satisfaites, avaient alors fait appel en espérant “obliger l’État à combler les failles des méthodes d’évaluation des risques des pesticides”. C’est ce qu’elles ont obtenu mercredi.Le succès en juillet d’une pétition contre la loi Duplomb, signée par plus de 2,1 millions de personnes, avait montré l’hostilité aux pesticides d’une bonne partie de l’opinion publique française.Le 7 août, le Conseil constitutionnel a censuré la disposition la plus contestée de cette loi qui allège certaines contraintes pour les agriculteurs: la réintroduction sous conditions d’un pesticide interdit de la famille des néonicotinoïdes.L’organisation professionnelle Phyteis, lobby de 18 producteurs de pesticides dont les filiales françaises de Bayer, BASF ou Syngenta, plaidait dans le dossier “Justice pour le vivant” l’absence de “faute” de l’État.Ce dernier devra verser 3.000 euros au titre des frais de justice, à répartir entre six associations.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Santé et bioversité: l’État devra revoir des autorisations de pesticides

L’État a été condamné mercredi à revoir ses procédures d’autorisation des pesticides, jugées par la cour administrative d’appel de Paris insuffisantes pour garantir le maintien de la biodiversité et la protection de la santé.Dans cette affaire dite “Justice pour le vivant”, les associations de défense de l’environnement ont obtenu gain de cause. L’une d’elle, Pollinis, a salué dans un communiqué une “victoire historique” et appelé le gouvernement à se plier à cette décision, sans saisir la juridiction suprême, le Conseil d’État.La cour ordonne de procéder “dans un délai de 24 mois” à “un réexamen des autorisations de mise sur le marché déjà délivrées”, pour réparer un “préjudice écologique résultant de l’usage des produits phytopharmaceutiques”, notamment envers “la santé humaine”, a-t-elle résumé dans un communiqué accompagnant la décision.”Il est enjoint à l’État de mettre en œuvre une évaluation des risques présentés par les produits phytopharmaceutiques à la lumière du dernier état des connaissances scientifiques, notamment en ce qui concerne les espèces non ciblées”, indique l’arrêt.Les services de l’État se voient reprocher d’avoir méconnu les exigences du règlement européen qui encadre la commercialisation des pesticides, édicté en 2009. Ce texte oblige les pesticides à ne pas avoir “d’effet nocif immédiat ou différé sur la santé humaine ou animale” ni “d’effets inacceptables sur les végétaux ou sur l’environnement”.L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), chargée d’évaluer et d’autoriser la mise sur le marché des pesticides, “a commis une faute en ne procédant pas à l’évaluation des produits phytopharmaceutiques au vu du dernier état des connaissances scientifiques”, souligne la cour administrative d’appel dans son communiqué.- “Réexamen des autorisations” -Cette juridiction ordonne donc “de procéder, le cas échéant, au réexamen des autorisations de mises sur le marché déjà délivrées et pour lesquelles la méthodologie d’évaluation n’aurait pas été conforme à ces exigences, dans un délai de vingt-quatre mois”.Le nombre de produits concernés reste à déterminer. L’État a six mois pour communiquer une liste à la cour administrative d’appel.Celle-ci va plus loin que le tribunal administratif qui, en première instance, en juin 2023, avait “enjoint au gouvernement de prendre toutes les mesures utiles de nature à réparer le préjudice écologique”.Les associations, partiellement satisfaites, avaient alors fait appel en espérant “obliger l’État à combler les failles des méthodes d’évaluation des risques des pesticides”. C’est ce qu’elles ont obtenu mercredi.Le succès en juillet d’une pétition contre la loi Duplomb, signée par plus de 2,1 millions de personnes, avait montré l’hostilité aux pesticides d’une bonne partie de l’opinion publique française.Le 7 août, le Conseil constitutionnel a censuré la disposition la plus contestée de cette loi qui allège certaines contraintes pour les agriculteurs: la réintroduction sous conditions d’un pesticide interdit de la famille des néonicotinoïdes.L’organisation professionnelle Phyteis, lobby de 18 producteurs de pesticides dont les filiales françaises de Bayer, BASF ou Syngenta, plaidait dans le dossier “Justice pour le vivant” l’absence de “faute” de l’État.Ce dernier devra verser 3.000 euros au titre des frais de justice, à répartir entre six associations.

Les rumeurs sur la santé de Trump persistent malgré les démentis

Images manipulées, photos sorties de leur contexte… Des rumeurs selon lesquelles Donald Trump serait gravement malade, voire mort, ont circulé ces derniers jours sur les réseaux en ligne, malgré un démenti public mardi du président américain lui même.Lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, Donald Trump, 79 ans, a qualifié de “fake news” les rumeurs sur sa santé apparues après une inhabituelle semaine de diète médiatique.Depuis vendredi, environ 104.000 mentions du hashtag “Trump dead” (Trump est mort) ont été relevées sur la plateforme X, générant un total de 35,3 millions de vues, selon une analyse effectuée par NewsGuard, un organisme de lutte contre la désinformation.Certains internautes ont publié des cartes censées montrer des routes fermées près du Centre médical militaire national Walter Reed, près de Washington, comme preuve que Trump était traité pour une maladie grave dans l’établissement.Mais aucune information crédible sur des fermetures de routes autour du centre médical n’a été signalée.D’autres internautes ont partagé une image d’une ambulance garée devant la Maison Blanche, affirmant qu’elle avait été prise le mois dernier et citée comme preuve. En réalité, il s’agissait d’une vieille photo publiée par un journaliste sur X en avril 2023, alors que le prédécesseur de Trump, Joe Biden, était encore en fonction, selon NewsGuard.Certains, affirmant que Trump était mort, ont partagé une image du drapeau de la Maison Blanche en berne, un geste traditionnel utilisé pour honorer la mort d’un responsable de premier plan. En vérité, Trump avait ordonné la semaine dernière la mise en berne des drapeaux à la Maison Blanche, dans les postes militaires et les stations navales du pays, pour honorer les victimes d’une fusillade dans une école à Minneapolis.D’autres ont également posté une image agrandie du visage de Trump, affirmant qu’elle montrait une ligne profonde au-dessus de son oeil suggérant un AVC récent. Mais NewsGuard a découvert que l’image originale était floue et ne montrait aucun signe de ligne au-dessus de l’oeil de Trump. L’image avait été numériquement retouchée avec un outil d’intelligence artificielle.La désinformation – qui semble provenir de comptes anti-Trump sur X, Bluesky et Instagram – a persisté même après que Trump a déclaré sur sur son réseau Truth Social ce week-end : “JE NE ME SUIS JAMAIS SENTI AUSSI BIEN DE MA VIE”. Ces fausses informations ont continué à se propager après la conférence de presse de Trump mardi, où il a publiquement rejeté les rumeurs sur sa santé.La santé des présidents américains a toujours été surveillée de près. Durant la dernière campagne présidentielle, Donald Trump, le plus âgé des hommes jamais élus président des Etats-Unis, a allégué que les démocrates avaient dissimulé le déclin mental et physique de Biden, qui avait 82 ans lorsqu’il a quitté ses fonctions en janvier.