Ligue 1: Medina, Balerdi, Rulli, l’OM c’est l’Argentine

Geronimo Rulli est déjà champion du monde alors que Leonardo Balerdi et Facundo Medina rêvent d’accompagner Leo Messi l’été prochain pour défendre le titre mondial de l’Argentine: avec ces trois titulaires, l’OM aura cette saison un petit air d’Albiceleste.”Vous connaissez les Argentins ! Jouer une Coupe du Monde avec mon pays, c’est un rêve à accomplir et à offrir à ma maman. J’espère faire partie de la liste et j’espère qu’être ici à l’OM va m’aider”, a déclaré Facundo Medina dès sa conférence de presse de présentation.Avec sept sélections, dont quatre la saison dernière, l’ancien Lensois a déjà goûté au maillot ciel et blanc de l’Argentine. Il va désormais découvrir celui de l’OM, aux mêmes couleurs, aux côtés de Leonardo Balerdi, qui a les mêmes ambitions internationales que lui.Le capitaine de l’OM compte lui huit sélections nationales et l’avant-dernière face au Chili a particulièrement impressionné alors qu’il y a des places à prendre derrière les très expérimentés Nicolas Otamendi et Cristian Romero.”C’est une opinion personnelle, mais je crois que, contre le Chili, Leo a fait un match incroyable. J’espère qu’on va pouvoir faire les mêmes choses ici et gagner notre place pour la Coupe du Monde”, a encore raconté Medina.La Coupe du Monde, Medina et Balerdi pourront demander à Rulli de leur raconter celle de 2022. Troisième gardien au Qatar, derrière l’intouchable Emiliano “Dibu” Martinez et Franco Armani, le portier marseillais est en effet officiellement champion du monde.La saison dernière, il a justifié ce statut avec un exercice de grande qualité, notamment les premiers mois, où il a très souvent sauvé l’OM de la noyade à coups d’arrêts miracles et de penalties repoussés.- La grande et la petite histoire -Cette saison, l’un des objectifs de l’OM et de l’entraîneur Roberto De Zerbi sera justement de mieux protéger Rulli, de concéder moins d’occasions et de prendre moins de buts.Pour cela, le technicien italien comptera encore sur son capitaine Balerdi, lui aussi auteur d’une saison dernière très solide. Et il pourra s’appuyer sur la polyvalence de Medina, qui devrait partager son temps de jeu entre la défense centrale et le poste de latéral gauche.En attendant les premiers matchs de championnat, Medina est arrivé à la découverte de Marseille plein d’enthousiasme et les yeux qui brillent.”L’OM est un grand club, celui de la deuxième ville de France. Il y a beaucoup de joueurs argentins qui sont passés ici, comme Gabriel Heinze ou Lucho Gonzalez. Il y a aussi (l’Uruguayen) Enzo Francescoli, qui était en plus une idole à River Plate”, a ainsi déclaré l’ancien Lensois, qui a lui-même débuté sa carrière dans ce grand club de Buenos Aires. “Aujourd’hui, il y a aussi Leo (Balerdi) et Gero (Rulli) et je suis heureux de faire partie de ce groupe d’Argentins à l’OM. Je veux faire partie de la grande histoire de ce club”, a-t-il ajouté lors de sa conférence de presse de présentation.Le passeport argentin n’est pourtant pas une garantie de réussite à l’OM et certains compatriotes de Rulli, Balerdi et Medina font plutôt partie de la petite histoire de l’OM, comme Eduardo Berizzo, Dario Benedetto, Juan Krupoviesa ou Christian Gimenez. Mais tous savent que l’ambiance du Vélodrome est particulière.”C’est magnifique. J’ai fait cinq ans à Lens et c’était déjà très bien. Mais ici, je l’ai vu dès la première fois, le stade et les supporters sont incroyables”, a ainsi raconté Medina. Avant de conclure, tout sourire: C’est un peu pareil que l’Argentine !”

La Bourse de Paris en petite hausse en dépit de l’entrée en vigueur des droits de douane US

La Bourse de Paris évoluait en légère hausse jeudi, soutenue par l’espoir d’une baisse de taux de la Fed en septembre, à l’entame d’une séance marquée par l’entrée en vigueur de droits de douane américains.Le CAC 40 prenait 0,14% vers 09H45, heure de Paris, soit 10,95 points à 7,645,98 points. L’indice vedette a gagné 13,99 points (+0,18%) et s’est établi à 7.635,03 points à la clôture mercredi.”Les espoirs d’une possible baisse des taux par la Réserve fédérale (Fed) stimulent l’optimisme sur le marché boursier alors que les nouvelles taxes douanières de Donald Trump, qui changent le paysage du commerce mondial, sont entrées en vigueur jeudi”, commente Patrick Munnelly, spécialiste en stratégie de marchés et associé de Tickmill Group. En effet, l’impact des droits de douane inquiète les économistes, qui les voient peser aux Etats-Unis sur l’inflation, avec le risque de voir la croissance ralentir.Depuis la publication vendredi de données décevantes sur le chômage aux Etats-Unis en juillet et une forte révision des données des mois de mai et juin, les investisseurs accordent désormais 95% de probabilité au scénario d’une baisse des taux de la Fed en septembre.De plus, “le sentiment des investisseurs s’est amélioré après l’annonce de Trump que les entreprises fabriquant des produits aux États-Unis pourraient bénéficier d’exemptions des droits de douane imminents, apaisant les craintes de perturbations des chaînes d’approvisionnement”, poursuit-il dans une note.Cette annonce coïncidait avec celle de Tim Cook, PDG d’Apple, d’augmenter de 100 milliards de dollars ses investissements prévus aux Etats-Unis, lesquels s’élèveront au total à 600 milliards sur quatre ans.Parmi les valeurs du secteur des semi-conducteurs de la cote parisienne, STMicroelectronics baissait de 1,67% à 20,86 euros vers 09H40, Soitec prenait 0,71% à 36,49 euros, X-Fab Silicon Foundries cédait 23,09% à 6,89 euros.A l’agenda de la séance, la réunion de politique monétaire de la Banque d’Angleterre (BoE) est attendue, le marché anticipant “une baisse de taux de 0,25 point de pourcentage à 4,00 %”, soulignent les économistes de Deutsche Bank.Du côté des indicateurs, les investisseurs digèrent la publication de l’indice mesurant la production mensuelle de l’industrie allemande, qui a atteint en juin son plus bas niveau depuis mai 2020. De mai à juin, la production industrielle a chuté de 1,9%, tandis que les analystes sondés par Factset anticipaient un recul plus modéré, de 0,5%. Au contraire, les exportations ont grappillé 0,8%, légèrement mieux que ce que prédisait Factset (+0,5%).Valneva bonditLe laboratoire franco-autrichien spécialisé dans les vaccins bondissait de 5,19% à 3,65 euros vers 09H40 après avoir annoncé la levée de la suspension de l’agence de santé américaine Food and Drug Administration (FDA) du vaccin anti-chikungunya du groupe.

“Créer du lien”: un artiste japonais noue les espaces et les corps avec des cordes

Au coeur de Tokyo, un homme observe une jeune femme attacher les bras de sa modèle avec des cordes reliées à des chaînes suspendues au plafond, rien à voir pourtant avec un bar BDSM, il s’agit d’un atelier d’art.À 48 ans, cet homme, Hajime Kinoko, t-shirt noir et pantalon de sport, est l’un des plus connus artistes japonais de “shibari” – l’art des cordes -, faisant sortir cet art des cercles fétichistes.”À l’époque, le BDSM au Japon mettait souvent l’accent sur un aspect sale ou dégradant, mais je ne trouvais pas cela nécessaire, confie-t-il à l’AFP. Mon but n’est pas de blesser (…) Je ne me place pas dans une relation hiérarchique.”Kinoko découvre le shibari dans les années 2000 lorsqu’il était gérant d’un bar sadomasochiste dans un quartier animé de la capitale. “Au départ, je n’étais pas spécialement attiré par le fétichisme”, confie-t-il.Initié par un client, Kinoko apprend à attacher le corps féminin et trouve son propre style, “basé sur la beauté”. Rapidement, ses performances attirent un public croissant, et apportent un nouveau regard.”J’envisage le fait d’attacher non seulement des personnes, mais aussi des objets ou des espaces… comme une forme de peinture sur toile: c’est simplement un autre type d’expression.”- Du fétichisme à l’art visuel -Les racines du “shibari” remontent à plusieurs siècles, lorsque les seigneurs féodaux japonais utilisaient la technique martiale du “hōjōjutsu” pour maîtriser les criminels à l’époque Edo (1603-1868). L’esthétique érotique n’apparaît au Japon qu’au début du XXe siècle, à travers les illustrations d’Itō Seiyū, puis popularisée par les récits de l’écrivain Dan Oniroku et le cinéma japonais.”Le +kinbaku+ renvoie à des techniques précises et restrictives, comme les poignets attachés dans le dos. Le shibari est un terme plus large, plus libre. Il n’y a pas de définition unique ”, explique Kinoko, qui se plaît à marier l’héritage traditionnel avec une approche avant-gardiste.Dans le quartier touristique de Shibuya, il a aussi enveloppé de cordes bleues une maison aux formes ovoïdes.” Le bâtiment était magnifique, mais il lui manquait quelque chose. J’ai voulu que la corde s’intègre naturellement, comme une fissure qui s’ouvre doucement”, explique l’artiste à l’AFP.Le propriétaire de la maison, charmé après avoir vu une autre oeuvre de Kinoko, se souvient: “C’était la pièce manquante. Aujourd’hui, les passants s’arrêtent pour la photographier. C’est devenu un lieu d’interactions”, une oeuvre d’art.Parmi ses autres créations, Hajime Kinoko a notamment installé en 2023 d’immenses cubes de cordes rouges suspendus sur le toit d’un chic centre commercial du centre de Tokyo, et même érigé un “sanctuaire shibari” en plein désert, lors du célèbre festival américain Burning Man en 2017.”Pourquoi ne pas tendre des réseaux de cordes autour de la tour Eiffel”, lance-t-il, en souriant.- Cordes sensibles -Hajime Kinoko a d’abord organisé un premier atelier à Londres, il y a vingt ans, avant d’inviter d’autres maîtres japonais à faire découvrir leur art au public européen. “Le shibari s’est ensuite répandu très rapidement”, raconte-t-il.Mais le succès international de cette pratique ne s’est pas fait sans risque.” Quand j’ai vu des gens en attacher d’autres sans savoir ce qu’ils faisaient, j’ai compris qu’il fallait enseigner. Le shibari peut être dangereux”, insiste l’artiste.Réputé pour être un maître exigeant, il a fondé sa propre école, “Ichinawakai”, où il forme une nouvelle génération d’élèves, de plus en plus féminine. Parmi elles, “Sen”, 25 ans, est venue spécialement de France. “ Je l’ai découvert à Paris, lors d’une performance. C’est l’un des seuls artistes de shibari qui a une approche plus artistique (…) il s’est émancipé des dynamiques originelles”.  Pour pouvoir enseigner le shibari, la jeune femme doit valider un cursus en dix niveaux, maîtriser une variété de noeuds et garantir à tout moment la sécurité de son modèle.”Il faut savoir communiquer, rendre beau et ne pas blesser. C’est tout cela que j’essaie de transmettre. Je me sens responsable”, assure Kinoko. “Je veux que le shibari puisse transformer la société. Il y a encore des guerres, des divisions. J’aimerais que les gens s’entraident davantage. Et le shibari, c’est une manière de créer du lien”.

“Créer du lien”: un artiste japonais noue les espaces et les corps avec des cordes

Au coeur de Tokyo, un homme observe une jeune femme attacher les bras de sa modèle avec des cordes reliées à des chaînes suspendues au plafond, rien à voir pourtant avec un bar BDSM, il s’agit d’un atelier d’art.À 48 ans, cet homme, Hajime Kinoko, t-shirt noir et pantalon de sport, est l’un des plus connus artistes japonais de “shibari” – l’art des cordes -, faisant sortir cet art des cercles fétichistes.”À l’époque, le BDSM au Japon mettait souvent l’accent sur un aspect sale ou dégradant, mais je ne trouvais pas cela nécessaire, confie-t-il à l’AFP. Mon but n’est pas de blesser (…) Je ne me place pas dans une relation hiérarchique.”Kinoko découvre le shibari dans les années 2000 lorsqu’il était gérant d’un bar sadomasochiste dans un quartier animé de la capitale. “Au départ, je n’étais pas spécialement attiré par le fétichisme”, confie-t-il.Initié par un client, Kinoko apprend à attacher le corps féminin et trouve son propre style, “basé sur la beauté”. Rapidement, ses performances attirent un public croissant, et apportent un nouveau regard.”J’envisage le fait d’attacher non seulement des personnes, mais aussi des objets ou des espaces… comme une forme de peinture sur toile: c’est simplement un autre type d’expression.”- Du fétichisme à l’art visuel -Les racines du “shibari” remontent à plusieurs siècles, lorsque les seigneurs féodaux japonais utilisaient la technique martiale du “hōjōjutsu” pour maîtriser les criminels à l’époque Edo (1603-1868). L’esthétique érotique n’apparaît au Japon qu’au début du XXe siècle, à travers les illustrations d’Itō Seiyū, puis popularisée par les récits de l’écrivain Dan Oniroku et le cinéma japonais.”Le +kinbaku+ renvoie à des techniques précises et restrictives, comme les poignets attachés dans le dos. Le shibari est un terme plus large, plus libre. Il n’y a pas de définition unique ”, explique Kinoko, qui se plaît à marier l’héritage traditionnel avec une approche avant-gardiste.Dans le quartier touristique de Shibuya, il a aussi enveloppé de cordes bleues une maison aux formes ovoïdes.” Le bâtiment était magnifique, mais il lui manquait quelque chose. J’ai voulu que la corde s’intègre naturellement, comme une fissure qui s’ouvre doucement”, explique l’artiste à l’AFP.Le propriétaire de la maison, charmé après avoir vu une autre oeuvre de Kinoko, se souvient: “C’était la pièce manquante. Aujourd’hui, les passants s’arrêtent pour la photographier. C’est devenu un lieu d’interactions”, une oeuvre d’art.Parmi ses autres créations, Hajime Kinoko a notamment installé en 2023 d’immenses cubes de cordes rouges suspendus sur le toit d’un chic centre commercial du centre de Tokyo, et même érigé un “sanctuaire shibari” en plein désert, lors du célèbre festival américain Burning Man en 2017.”Pourquoi ne pas tendre des réseaux de cordes autour de la tour Eiffel”, lance-t-il, en souriant.- Cordes sensibles -Hajime Kinoko a d’abord organisé un premier atelier à Londres, il y a vingt ans, avant d’inviter d’autres maîtres japonais à faire découvrir leur art au public européen. “Le shibari s’est ensuite répandu très rapidement”, raconte-t-il.Mais le succès international de cette pratique ne s’est pas fait sans risque.” Quand j’ai vu des gens en attacher d’autres sans savoir ce qu’ils faisaient, j’ai compris qu’il fallait enseigner. Le shibari peut être dangereux”, insiste l’artiste.Réputé pour être un maître exigeant, il a fondé sa propre école, “Ichinawakai”, où il forme une nouvelle génération d’élèves, de plus en plus féminine. Parmi elles, “Sen”, 25 ans, est venue spécialement de France. “ Je l’ai découvert à Paris, lors d’une performance. C’est l’un des seuls artistes de shibari qui a une approche plus artistique (…) il s’est émancipé des dynamiques originelles”.  Pour pouvoir enseigner le shibari, la jeune femme doit valider un cursus en dix niveaux, maîtriser une variété de noeuds et garantir à tout moment la sécurité de son modèle.”Il faut savoir communiquer, rendre beau et ne pas blesser. C’est tout cela que j’essaie de transmettre. Je me sens responsable”, assure Kinoko. “Je veux que le shibari puisse transformer la société. Il y a encore des guerres, des divisions. J’aimerais que les gens s’entraident davantage. Et le shibari, c’est une manière de créer du lien”.

“Maximiser son sommeil”: des influenceurs nous font rêver

Se scotcher la bouche pour dormir, n’avaler aucun liquide avant d’aller au lit, mais se gaver de kiwis: des influenceurs en “sleepmaxxing”, conseillers en “optimisation du sommeil”, inondent les réseaux sociaux de leurs vidéos, mais sans aucun résultat médical avéré, dénoncent des experts.Cette tendance “bien-être” et “santé” sur X et TikTok et dans la presse magazine spécialisée a émergé à l’automne, suivie d’une explosion de dizaines de millions de posts en tous genres qui promettent aux mauvais dormeurs de “maximiser” la quantité et la qualité de leur sommeil.Des influenceurs conseillent donc de prendre des compléments de magnésium et de la mélatonine, d’avaler des kiwis, de s’endormir la bouche scotchée – à 22H00 au plus tard -, de ne surtout rien boire deux heures avant l’heure du coucher, une garantie pour faire de beaux rêves.Il faut aussi dormir dans une chambre très sombre, bien fraîche, avec un dessus de lit pesant lourd sur tout le corps.Et pour lutter contre l’un des troubles psychologiques du sommeil les plus graves, le cercle vicieux de l’insomnie et du stress, une vidéo à 11 millions de vues sur X suggère même de garder la tête suspendue au-dessus de l’oreiller grâce à une corde attachée à la tête de lit.Mais en Chine, après que la presse d’Etat s’est émue cette année qu’une personne soit morte dans son sommeil des suites d’une “pendaison par le cou”, des experts tirent la sonnette d’alarme.- “Ridicule et dangereux” -Ce genre de pratiques extrêmes du “sleepmaxxing” sont à la fois “ridicules et potentiellement dangereuses” et n’apportent “aucune preuve” médicale et scientifique, s’insurge auprès de l’AFP Timothy Caulfield, qui travaille sur la désinformation à l’université de l’Alberta au Canada.”C’est un bon exemple de la manière dont les réseaux sociaux normalisent l’absurde”, décrypte-t-il.D’autant que l’insomnie et l’anxiété peuvent être “traitées efficacement de manière non médicamenteuse”, souligne le professeur de psychiatrie et spécialiste du sommeil à Harvard, Eric Zhou.”La thérapie cognitive comportementale peut réduire de manière spectaculaire les symptômes de l’insomnie en l’espace de quelques semaines”, a-t-il écrit en mars dans un article de la faculté de médecine de la prestigieuse université en banlieue de Boston.Quant à se scotcher la bouche pour ne respirer que par le nez et éviter de ronfler et d’avoir mauvaise haleine, aucune étude médicale ne vient le corroborer, critique aussi un récent papier de l’université George Washington.Cette pratique serait de surcroît dangereuse pour les personnes souffrant, parfois sans le savoir, d’apnées du sommeil.Kathryn Pinkham, spécialiste au Royaume-Uni de l’insomnie, se dit également “inquiète” de ces “conseils en +sleepmaxxing+ partagés sur des plateformes comme TikTok et qui peuvent être au mieux inutiles, au pire dangereux pour les gens ayant de véritables troubles du sommeil”.- “Sommeil parfait” -Certes, reconnaissent des scientifiques, vouloir bien dormir fait partie de la quête légitime de notre époque pour le bien-être et la santé.Mais, pointe le professeur Zhou, “l’orthosomnie”, recherche, qui peut tourner à l’obsession, d’un “sommeil parfait”, et qui “s’inscrit dans cette culture du +sleepmaxxing+”, pose “problème”.”Même les bons dormeurs ont des nuits irrégulières”, écrit-il.Quant à prendre de la mélatonine contre l’insomnie, cela est déconseillé par l’académie américaine de médecine du sommeil qui explique dans un article de 2015 que ce produit pharmaceutique est destiné aux voyageurs adultes en avion afin de réduire les effets néfastes du décalage horaire.Le “sleepmaxxing” rappelle une autre tendance sur les réseaux: le “looksmaxxing” ou quand des influenceurs vantent des pratiques censées “maximiser” une forme supposée de beauté masculine.”Beaucoup de ces conseils et +trucs+ viennent de novices et n’ont aucun fondement médical”, dénonce l’experte britannique Kathryn Pinkham.burs-nr/vla