Grèce: la fermeture des centrales au lignite provoque chômage et exode
Dans le nord de la Grèce, le maire de la ville de Ptolemaïda, ancien pôle de production d’électricité à base de lignite, ne cache pas son inquiétude. Cette cité de Macédoine occidentale et sa région alentour risquent selon lui de “se transformer en Detroit”, du nom de la métropole américaine frappée par l’effondrement de l’industrie automobile.”Huit …
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Michelin restitue “volontairement” 4,3 millions d’euros à l’Etat
Michelin a versé à l’Etat 4,3 millions d’euros sous forme de “don”, selon un arrêté paru vendredi au Journal officiel, qui correspond à une somme reçue par le fabricant de pneus au titre d’un crédit d’impôt pour une usine qu’il a ensuite fermée.”Est accepté le don d’une somme d’argent d’un montant de 4.300.000 d’euros, effectué par virement bancaire en date du 11 décembre 2025, consenti au ministère de l’Economie”, indique le JO.Cette somme “correspond à des crédits d’impôt perçus par Michelin au titre du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), un dispositif en vigueur en France de 2013 à 2021”, a précisé le fabricant à l’AFP. Il explique avoir “fléché l’équivalent de ce montant vers le site de La Roche-sur-Yon afin de financer sa modernisation, notamment la rénovation d’ateliers et l’acquisition de huit machines industrielles”.Mais l’usine vendéenne a fermé ses portes en décembre 2020 et Michelin a décidé, “par souci de responsabilité, de restituer à l’Etat le gain correspondant à ces crédits d’impôt, compte tenu de la fermeture ultérieure du site”.Il précise que ce remboursement “est strictement volontaire”. “Le cadre légal du CICE ne prévoit aucun mécanisme de remboursement, y compris en cas de fermeture de site ou de réaffectation d’équipement”, ajoute-t-il.A Bercy, on indique que cette procédure “a fait l’objet d’une expertise approfondie et a été validé(e) comme juridiquement et budgétairement conforme”. “Cette restitution s’inscrit dans une démarche volontaire et responsable de Michelin suite à la commission d’enquête (sénatoriale) sur les aides publiques” dont les conclusions ont été rendues en juillet dernier.Dans une question au ministre de l’Economie Roland Lescure, en novembre, le sénateur communiste Fabien Gay, co-auteur d’un rapport critique sur les aides publiques aux entreprises, rappelait que Michelin s’était engagé, lors des auditions, à rembourser ces 4,3 millions d’euros “dans une perspective éthique”.”Ce n’est pas tous les jours qu’une entreprise souhaite faire un chèque à l’Etat. Donc je vous assure, ce chèque (…) il sera déposé”, avait alors répondu M. Lescure. “On est en train de travailler avec Michelin pour qu’il arrive à bon port”.
Vaccination, prescription: les missions du métier d’infirmière étendues
Accès direct sans ordonnance du médecin, droit de prescription, vaccination: la réforme du métier d’infirmière, offrant aux professionnelles un rôle élargi et beaucoup plus central dans le système de soins, va entrer en vigueur, une petite révolution pour les intéressées.En application de la “loi infirmière” du 27 juin 2025, un décret du 24 décembre, publié vendredi au Journal officiel, précise pour la première fois “les domaines d’activité et de compétence de l’infirmier diplômé d’Etat”, “définit notamment l’exercice infirmier ainsi que les modalités de la consultation infirmière”.”Ce décret est une avancée majeure pour la profession infirmière”, a estimé vendredi la ministre de la Santé Stéphanie Rist dans un entretien au site Espaceinfirmier.fr. Il “reconnaît et sécurise enfin les pratiques infirmières du quotidien”.Dans le monde du soin centré autour de la figure du médecin, c’est en effet un changement de paradigme. Les infirmières, jusqu’ici rémunérées à partir d’une liste d’actes vieille de 20 ans, qu’elles ne pouvaient réaliser que sur prescription préalable, ne seront plus considérées comme de simples exécutantes. Elles pourront désormais “initier” les soins dans leur domaine d’activité, les soins infirmiers “de nature préventive, éducative, curative, relationnelle ou destinés à la surveillance clinique”. Elles prendront donc “directement” en charge les patients dans le cadre de leur “rôle propre”, précise le décret.Elles pourront mener une “consultation infirmière”, réaliser un bilan clinique (évaluation de la santé, antécédents, habitudes de vie), poser un “diagnostic infirmier”, et “élaborer un projet de soins” personnalisé, ce qui constitue “une reconnaissance essentielle”, selon Mme Rist. Elles s’occuperont sans prescription préalable des plaies ou brûlures légères, dont elles suivront l’évolution.Le décret leur donne aussi le droit, réclamé de longue date, de “prescrire des produits de santé et des examens complémentaires adaptés à la situation clinique”, dont la liste est toutefois restreinte et sera précisée par arrêté. Le texte reconnaît leur capacité à repérer des situations de maltraitance ou de souffrance psychique, à assurer des “soins relationnels, permettant d’apporter un soutien psychologique” aux patients, ou encore à “concevoir” et “conduire” une démarche d’éducation thérapeutique ou de prévention (chutes, obésité, addictions, santé sexuelle, vaccination).Il souligne leur rôle dans l’évaluation et le maintien de l’autonomie des personnes âgées, la “prévention, l’évaluation et le soulagement” de la douleur et de la détresse, notamment en fin de vie.- “Victoire” -Les infirmières pourront aussi vacciner sans prescription préalable pour tous les vaccins obligatoires à partir de 11 ans (sauf immunodéprimés), ceux contre la grippe et le Covid dès 5 ans, ou encore réaliser des tests pour certaines infections sexuellement transmissibles (VIH, hépatites, chlamydia…).Elles pourront encore déléguer certains actes, dont la liste sera fixée par arrêté, à des aide-soignantes ou auxiliaires de puériculture.Certaines situations restent toutefois conditionnées à une prescription ou un protocole établi par un médecin comme les soins postopératoires complexes, les actes d’anesthésie, ou la pose de sondes.”L’ensemble du dispositif devra être opérationnel au plus tard le 30 juin 2026″, a précisé Stéphanie Rist.Le Collectif des infirmières en colère (Cilec) a salué “une victoire”, dans un message adressé à l’AFP.”C’est une révolution de notre système de santé”, s’est réjoui sur X, Grégory Caumes, juriste spécialisé en droit de la santé.C’est “une étape déterminante pour la reconnaissance de la profession infirmière”, juge de son côté la Fédération nationale des infirmiers (FNI), dans un communiqué. “Ce texte vient enfin consacrer, dans le droit, la réalité de l’exercice infirmier”, estime l’organisation professionnelle, citant notamment “la reconnaissance du raisonnement clinique infirmier”, “la formalisation de la consultation infirmière” ou encore “l’affirmation des compétences propres, de l’autonomie professionnelle et du rôle central des infirmières et infirmiers dans les parcours de soins”. Mais cela “ne suffit pas”, prévient la fédération, qui sera “particulièrement vigilante quant aux conditions concrètes d’exercice, aux moyens alloués et aux textes d’application attendus”.
Frappes américaines au Nigeria : Lagos a fourni des renseignements à Washington en amont
Le Nigeria a déclaré vendredi avoir fourni aux États-Unis des renseignements sur les militants de l’État islamique dans le nord-ouest du pays avant les frappes du jour de Noël que le président Donald Trump a qualifiées de “puissantes et meurtrières”.”C’est le Nigeria qui a fourni les renseignements” à Washington, a déclaré vendredi le ministre des Affaires étrangères Yusuf Tuggar à la chaîne de télévision locale ChannelsTV, précisant qu’il était au téléphone avec le secrétaire d’État américain Marco Rubio.”Nous avons parlé deux fois. Nous avons discuté pendant 19 minutes avant l’attaque, puis nous avons parlé à nouveau pendant cinq minutes avant qu’elle ne commence”, a dit Yusuf Tuggar.Le chef de la diplomatie nigérian a précisé avoir “longuement” discuté avec Marco Rubio et que le président Bola Tinubu avait donné son “feu vert” aux frappes américaines. Il a souligné que l’approche du Nigeria dans la lutte contre le terrorisme n’était pas influencée par la religion des victimes, “qu’elles soient musulmanes ou chrétiennes, et quel que soit le type de terrorisme”. Les frappes seraient “un processus en cours” qui impliquerait aussi d’autres pays, a-t-il ajouté sans donner plus de détails. “J’avais précédemment prévenu ces terroristes que s’ils n’arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher, et ce soir, ils ont payé”, a déclaré jeudi Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, ajoutant que le “ministère de la Guerre a réalisé de nombreuses frappes parfaites” le jour de Noël.”JOYEUX NOËL à tous, y compris aux terroristes morts, qui seront encore plus nombreux si leur massacre des chrétiens se poursuit”, a-t-il encore cinglé. Une vidéo d’une dizaine de secondes ensuite postée par le ministère américain de la Défense semble montrer le lancement, de nuit, d’un missile depuis le pont d’un navire de guerre battant pavillon américain. Le commandement américain en Afrique a précisé sur X qu’il avait frappé “à la demande des autorités nigérianes (…) tuant plusieurs terroristes de l’Etat islamique” dans l’Etat de Sokoto. Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, s’est dit sur X “reconnaissant pour le soutien et la coopération du gouvernement nigérian”, saluant l’action de son ministère.”Les autorités nigérianes restent engagées dans une coopération de sécurité structurée avec des partenaires internationaux, dont les Etats-Unis d’Amérique, afin de lutter contre la menace persistante du terrorisme et de l’extrémisme violent”, avait déclaré la diplomatie nigériane dans un communiqué.Ces assauts marquent la première intervention militaire américaine dans le pays le plus peuplé d’Afrique sous Donald Trump. Affirmant que les chrétiens y étaient sous une “menace existentielle” de l’ordre d’un “génocide”, il avait menacé le mois dernier de recourir à l’option armée.- “Recrudescence des enlèvements” -Le Nigeria est divisé de manière à peu près égale entre le sud à majorité chrétienne et le nord à majorité musulmane. Il est le théâtre de nombreux conflits qui tuent aussi bien des chrétiens que des musulmans, souvent sans distinction.Le gouvernement nigérian et des analystes indépendants refusent de parler de persécution religieuse, un argument longtemps utilisé par la droite chrétienne aux Etats-Unis, en Europe et par des séparatistes nigérians qui conservent une influence à Washington.Cette année, les États-Unis ont réinscrit le Nigeria sur la liste des pays “particulièrement préoccupants” en matière de liberté de culte et ont diminué l’octroi de visas aux Nigerians.Le pays est confronté à un conflit jihadiste de longue date dans le nord-est, ainsi qu’à des gangs de “bandits” armés qui pillent des villages et enlèvent des personnes contre rançon dans le nord-ouest.Dans le centre du pays, des éleveurs principalement musulmans et des agriculteurs chrétiens pour la plupart s’affrontent souvent, bien que la violence soit liée à des contentieux sur les terres et les ressources plus qu’à la religion.L’ONU a également mis en garde contre une “recrudescence des enlèvements de masse”, impliquant régulièrement des centaines d’écoliers. D’autres personnes ont été ciblées dans des lieux de culte lors d’enlèvements distincts.Le phénomène des enlèvements contre rançon s’est “consolidée en une industrie structurée et à but lucratif” qui a récolté environ 1,66 million de dollars entre juillet 2024 et juin 2025, selon un récent rapport de SBM Intelligence, un cabinet de conseil basé à Lagos.burs-lth/chl
Les missions d’une infirmière étendues, selon un décret
Accès direct sans ordonnance du médecin, droit de prescription, “consultation infirmière”: un décret, publié vendredi au Journal officiel, concrétise la réforme du métier d’infirmière, offrant aux professionnelles un rôle élargi et beaucoup plus central dans le système de soins, une petite révolution pour les intéressées. En application de la “loi infirmière” du 27 juin 2025, “le décret précise les domaines d’activité et de compétence de l’infirmier diplômé d’Etat”, “définit notamment l’exercice infirmier ainsi que les modalités de la consultation infirmière” – pour la première fois -, indique le décret du 24 décembre publié vendredi au Journal officiel.Dans le monde du soin centré autour de la figure du médecin, c’est un changement de paradigme. Les infirmières, jusqu’ici rémunérées à partir d’une liste d’actes vieille de 20 ans, qu’elles ne pouvaient réaliser que sur prescription préalable, ne seront plus considérées comme de simples exécutantes. Les infirmières pourront désormais “initier” les soins dans leur domaine d’activité, les soins infirmiers “de nature préventive, éducative, curative, relationnelle ou destinés à la surveillance clinique”. Elles prendront donc “directement” en charge les patients dans le cadre de leur “rôle propre”, précise le décret.Elles pourront mener une “consultation infirmière”, réaliser un bilan clinique (évaluation de la santé, antécédents, habitudes de vie) poser un “diagnostic infirmier”, entendu comme “les besoins de santé” spécifiques du patient dans son champ de compétences, et “élaborer un projet de soins” personnalisé. Elles s’occuperont sans prescription préalable des plaies ou brûlures légères, dont elles suivront l’évolution.Le décret leur donne aussi le droit, réclamé de longue date, de “prescrire des produits de santé et des examens complémentaires adaptés à la situation clinique”, dont la liste est toutefois restreinte et précisée par arrêté. Le texte reconnaît leur capacité à repérer des situations de maltraitance ou de souffrance psychique, à assurer des “soins relationnels, permettant d’apporter un soutien psychologique” aux patients, ou encore à “concevoir” et “conduire” une démarche d’éducation thérapeutique ou de prévention (chutes, obésité, addictions, santé sexuelle, vaccination).Il souligne leur rôle dans l’évaluation et le maintien de l’autonomie des personnes âgées, la “prévention, l’évaluation et le soulagement” de la douleur et de la détresse, notamment en fin de vie.Les infirmières pourront aussi vacciner sans prescription préalable pour tous les vaccins obligatoires à partir de 11 ans (sauf immunodéprimés), ceux contre la grippe et le Covid dès 5 ans, ou encore réaliser des tests pour certaines infections sexuellement transmissibles (VIH, hépatites, chlamydia…).Elles pourront encore déléguer certains actes, dont la liste sera fixée par arrêté, à des aide-soignantes ou auxiliaires de puériculture.
Colère agricole: levée du barrage sur l’A63 près de Bordeaux
La Coordination rurale a annoncé vendredi la levée de son barrage sur l’autoroute A63 à Cestas, au sud de Bordeaux, devenu depuis la mi-décembre l’un des lieux emblématiques de la mobilisation agricole contre la gestion gouvernementale de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).”Après 12 jours de lutte, nous levons le camp de Cestas,” déclare dans un communiqué la section girondine du deuxième syndicat agricole, qui déplore le “silence” et le “mépris” opposés par l’exécutif.”À ce stade, parler à un mur serait plus utile”, ironise la CR33 qui, après avoir célébré Noël sur place, appelle “tout le monde agricole à repartir encore plus fort” en janvier.Les agriculteurs rangeaient vendredi matin les barnums et nettoyaient la portion d’autoroute qu’ils ont occupée sur cet axe reliant Bordeaux au Bassin d’Arcachon, au Pays basque et à l’Espagne, a constaté un journaliste de l’AFP. Depuis leur arrivée le 14 décembre au soir, les agriculteurs y ont notamment reçu le soutien du restaurateur Philippe Etchebest ou de taxis. Dans les Pyrénées-Atlantiques, la Coordination rurale rencontrait vendredi matin le préfet, a indiqué un porte-parole, sans confirmer dans l’immédiat la possible levée dans la journée des barrages installés sur l’A64 à Briscous, près de Bayonne, et à un péage de Pau, évoquée par des médias locauxÀ l’autre bout de l’A64, la levée du barrage à Carbonne, au sud de Toulouse, d’où était déjà parti un premier épisode de colère agricole en janvier 2024, n’est en revanche pas d’actualité. Les agriculteurs prévoient ailleurs dans la région de nouvelles actions, notamment sur l’A75 avec l’idée d’unir les deux barrages en Aveyron et en Lozère afin de “rallonger le blocage de l’autoroute”, a expliqué à l’AFP Eloi Nespoulous, président de la CR en Occitanie.”On déverse, ils auront pour trois jours à nettoyer. Cette portion d’autoroute sera bloquée aussi sur 40 km à peu près. En tout ça fera plus de 100 km de bloqués si on relie tous les points”, précise-t-il.”L’Aveyron se tient mobilisé à cause de la dermatose parce que c’est un pays de vaches, on en a 420.000, c’est pour ça qu’on arrive à avoir des manifestations fortes”, déclare-t-il encore.La fin de l’abattage systématique des troupeaux lorsqu’un cas de dermatose est détecté est la principale revendication des agriculteurs encore mobilisés sur les barrages qui bloquent également la circulation sur quelques routes départementales ou nationales du Sud-Ouest.ap-jed-mk-gf/sp
Colère agricole: levée du barrage sur l’A63 près de Bordeaux
La Coordination rurale a annoncé vendredi la levée de son barrage sur l’autoroute A63 à Cestas, au sud de Bordeaux, devenu depuis la mi-décembre l’un des lieux emblématiques de la mobilisation agricole contre la gestion gouvernementale de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).”Après 12 jours de lutte, nous levons le camp de Cestas,” déclare dans un communiqué la section girondine du deuxième syndicat agricole, qui déplore le “silence” et le “mépris” opposés par l’exécutif.”À ce stade, parler à un mur serait plus utile”, ironise la CR33 qui, après avoir célébré Noël sur place, appelle “tout le monde agricole à repartir encore plus fort” en janvier.Les agriculteurs rangeaient vendredi matin les barnums et nettoyaient la portion d’autoroute qu’ils ont occupée sur cet axe reliant Bordeaux au Bassin d’Arcachon, au Pays basque et à l’Espagne, a constaté un journaliste de l’AFP. Depuis leur arrivée le 14 décembre au soir, les agriculteurs y ont notamment reçu le soutien du restaurateur Philippe Etchebest ou de taxis. Dans les Pyrénées-Atlantiques, la Coordination rurale rencontrait vendredi matin le préfet, a indiqué un porte-parole, sans confirmer dans l’immédiat la possible levée dans la journée des barrages installés sur l’A64 à Briscous, près de Bayonne, et à un péage de Pau, évoquée par des médias locauxÀ l’autre bout de l’A64, la levée du barrage à Carbonne, au sud de Toulouse, d’où était déjà parti un premier épisode de colère agricole en janvier 2024, n’est en revanche pas d’actualité. Les agriculteurs prévoient ailleurs dans la région de nouvelles actions, notamment sur l’A75 avec l’idée d’unir les deux barrages en Aveyron et en Lozère afin de “rallonger le blocage de l’autoroute”, a expliqué à l’AFP Eloi Nespoulous, président de la CR en Occitanie.”On déverse, ils auront pour trois jours à nettoyer. Cette portion d’autoroute sera bloquée aussi sur 40 km à peu près. En tout ça fera plus de 100 km de bloqués si on relie tous les points”, précise-t-il.”L’Aveyron se tient mobilisé à cause de la dermatose parce que c’est un pays de vaches, on en a 420.000, c’est pour ça qu’on arrive à avoir des manifestations fortes”, déclare-t-il encore.La fin de l’abattage systématique des troupeaux lorsqu’un cas de dermatose est détecté est la principale revendication des agriculteurs encore mobilisés sur les barrages qui bloquent également la circulation sur quelques routes départementales ou nationales du Sud-Ouest.ap-jed-mk-gf/sp






