Sanction américaine: la classe politique derrière Breton contre Trump, sauf au RN divisé

La classe politique française condamnait globalement mercredi, à l’exception de certaines voix au RN, la décision de l’administration Trump d’interdire de séjour l’ancien commissaire européen Thierry Breton pour sa volonté de réguler les grandes plateformes numériques, y voyant une atteinte à la souveraineté européenne.”Nous ne sommes pas une colonie des États-Unis! Nous sommes Européens, nous devons défendre nos lois, nos principes, nos intérêts. Cette sanction scandaleuse contre Thierry Breton rend hommage à son combat pour notre souveraineté”, a tempêté l’eurodéputé social-démocrate Raphaël Glucksmann sur X.L’administration Trump a annoncé mardi des sanctions, sous la forme d’une interdiction de séjour aux Etats-Unis, contre cinq personnalités européennes engagées pour une stricte régulation de la tech et contre la désinformation en ligne, dont Thierry Breton qui a lui-même dénoncé un “vent de maccarthysme”.Commissaire au Marché intérieur de 2019 à 2024, le Français avait été l’artisan de la directive européenne sur les services numériques (DSA) qui impose aux plateformes des régulations, comme le signalement de contenus problématiques, jugées par les Etats-Unis comme une atteinte à la liberté d’expression.”Cette décision est d’une gravité extrême. La France et l’Union européenne doivent réagir de manière immédiate à cette attaque sans précédent contre notre souveraineté”, a renchéri le secrétaire général du Parti socialiste Pierre Jouvet, toujours sur le réseau social appartenant à Elon Musk.Pour l’eurodéputée (Horizons) Nathalie Loiseau, “ne nous y trompons pas : derrière cette mesure, c’est la souveraineté des Européens à décider de leurs lois et à les faire appliquer qui est attaquée”. Au Rassemblement national, parti au discours anti-UE, les avis étaient partagés.”Je pense que l’administration Trump non seulement se trompe sur le fond, mais se trompe sur l’image qu’elle renvoie des États-Unis au monde entier”, a ainsi critiqué son vice-président Sébastien Chenu sur RTL.Mais deux eurodéputées RN ont montré de la compréhension vis-à-vis de la décision américaine.”Thierry Breton avait menacé (en 2024) le propriétaire du réseau social de (faire) respecter les règlementations de l’UE. Un visa enlevé un an et demi après, ils ont fait preuve de beaucoup de patience !”, a jugé ainsi Virginie Joron en référence aux différends entre Elon Musk et l’UE. Les Etats-Unis “ne se sacrifieront pas pour un continent sans libertés où l’on annule même des élections”, en référence à la présidentielle roumaine, a renchéri Catherine Griset.Par la voix du ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, le gouvernement français a dénoncé “avec la plus grande fermeté” la mesure prononcée par le département d’Etat américain.Un message relayé mercredi par le ministre de l’Economie Roland Lescure. “Ce cadre européen de régulation du numérique a été adopté démocratiquement pour garantir des règles claires, équitables et protectrices pour les citoyens comme pour les entreprises. Il s’inscrit strictement dans le champ de compétence européen et ne vise aucun pays tiers”, a-t-il souligné sur le réseau Bluesky, concurrent de X.

L’Hérault encore sous l’eau, un épisode neigeux attendu en Ardèche et dans la Drôme

L’Hérault, qui amorce une décrue mercredi avec la fin des précipitations, est désormais placé en vigilance orange pour crues par Météo-France.Dans son bulletin de 10H00, les prévisionnistes de l’établissement public ont par ailleurs maintenu l’Ardèche et la Drôme en vigilance orange neige-verglas jusqu’à jeudi matin.Le département de l’Hérault avait été placé en vigilance rouge lundi pour des crues exceptionnelles, notamment sur le fleuve du même nom, en raison de fortes précipitations qui ont provoqué notamment une montée des eaux d’une ampleur inédite depuis 1997 à Agde. “L’Hérault aval a amorcé sa décrue cependant les niveaux restent encore hauts avec encore de nombreux axes coupés”, indique le dispositif Vigicrue.Sur le secteur d’Agde, la décrue “est lente”, précisent les prévisionnistes. Des débordements importants et dommageables vont perdurer, ajoutent-ils.Dans le département, près de 1.400 clients sont encore privés d’électricité notamment à Palavas-les-Flots, selon le dernier comptage d’Enedis à 08h30.”De nombreuses installations électriques étant toujours sous l’eau, les interventions ne pourront reprendre que lorsque la décrue sera suffisamment avancée, afin de garantir la sécurité des équipes et des habitants”, précise le gestionnaire du réseau qui a mobilisé une centaine de salariés. A Agde, le niveau du fleuve Hérault a atteint un seuil haut –plateau- de 3,55 m lundi à 20H00. Il faut remonter au 20 décembre 1997 pour observer en Agde une crue s’élevant à 3,92m, selon le site Vigicrue.En Aveyron, touché par un épisode neigeux exceptionnel, quelque 6. 500 foyers sont toujours privés d’électricité, principalement dans le centre du département, selon Enedis mercredi matin.Une perturbation neigeuse va traverser la région Auvergne-Rhône-Alpes d’est en ouest dans la nuit de mercredi à jeudi et va apporter des chutes de neige en “quantités notables”, selon les prévisions de Météo-France. Les chutes de neige pourraient atteindre 5 centimètres en plaine, davantage sur les hauteurs, rendant la circulation difficile en cette période de fêtes. Des pluies verglaçantes sont également possibles dans le sud des départements concernés.

L’Hérault encore sous l’eau, un épisode neigeux attendu en Ardèche et dans la Drôme

L’Hérault, qui amorce une décrue mercredi avec la fin des précipitations, est désormais placé en vigilance orange pour crues par Météo-France.Dans son bulletin de 10H00, les prévisionnistes de l’établissement public ont par ailleurs maintenu l’Ardèche et la Drôme en vigilance orange neige-verglas jusqu’à jeudi matin.Le département de l’Hérault avait été placé en vigilance rouge lundi pour des crues exceptionnelles, notamment sur le fleuve du même nom, en raison de fortes précipitations qui ont provoqué notamment une montée des eaux d’une ampleur inédite depuis 1997 à Agde. “L’Hérault aval a amorcé sa décrue cependant les niveaux restent encore hauts avec encore de nombreux axes coupés”, indique le dispositif Vigicrue.Sur le secteur d’Agde, la décrue “est lente”, précisent les prévisionnistes. Des débordements importants et dommageables vont perdurer, ajoutent-ils.Dans le département, près de 1.400 clients sont encore privés d’électricité notamment à Palavas-les-Flots, selon le dernier comptage d’Enedis à 08h30.”De nombreuses installations électriques étant toujours sous l’eau, les interventions ne pourront reprendre que lorsque la décrue sera suffisamment avancée, afin de garantir la sécurité des équipes et des habitants”, précise le gestionnaire du réseau qui a mobilisé une centaine de salariés. A Agde, le niveau du fleuve Hérault a atteint un seuil haut –plateau- de 3,55 m lundi à 20H00. Il faut remonter au 20 décembre 1997 pour observer en Agde une crue s’élevant à 3,92m, selon le site Vigicrue.En Aveyron, touché par un épisode neigeux exceptionnel, quelque 6. 500 foyers sont toujours privés d’électricité, principalement dans le centre du département, selon Enedis mercredi matin.Une perturbation neigeuse va traverser la région Auvergne-Rhône-Alpes d’est en ouest dans la nuit de mercredi à jeudi et va apporter des chutes de neige en “quantités notables”, selon les prévisions de Météo-France. Les chutes de neige pourraient atteindre 5 centimètres en plaine, davantage sur les hauteurs, rendant la circulation difficile en cette période de fêtes. Des pluies verglaçantes sont également possibles dans le sud des départements concernés.

Sécurité routière: les très grands excès de vitesse deviennent un délit

Les excès de vitesse de plus de 50 km/h au-delà de la vitesse maximale autorisée deviennent un délit et non plus une contravention à partir du 29 décembre, “une réponse judiciaire plus ferme”, a salué mercredi la Sécurité routière. Ces très grands excès de vitesse pourront être punis d’une peine de trois mois d’emprisonnement et jusqu’à 3.750 euros d’amende, “avec inscription au casier judiciaire”, d’après le décret publié mercredi au Journal officiel, “en application de la loi du 9 juillet 2025 portant création de l’homicide routier et visant à lutter contre la violence routière”, a précisé la délégation interministérielle à la sécurité routière dans un communiqué. Ils étaient auparavant punis d’une contravention de 5e classe, la plus élevée, sauf en cas de récidive, une sanction qui “n’est plus adaptée à la gravité des faits et à leur recrudescence”. Rouler bien au-delà de la vitesse maximale autorisée “constitue un comportement particulièrement dangereux, susceptible de causer de lourds dommages en cas d’accident”, indique la Sécurité routière. “La vitesse excessive réduit le temps de réaction, allonge la distance de freinage, diminue le contrôle du véhicule et augmente les forces d’impact lors d’une collision”, ajoute le communiqué. En 2024, la Sécurité routière a relevé 63.217 excès de vitesse “supérieurs ou égal à 50 km/h au-dessus de la vitesse maximale autorisée”, soit une hausse de 69% par rapport à 2017.”En classant désormais ce très grand excès de vitesse comme un délit, avec une réponse judiciaire plus ferme, nous envoyons un message clair : la violence routière n’est plus tolérée”, a souligné Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, citée dans le communiqué.Les automobilistes roulant trop vite verront aussi leur véhicule confisqué et leur permis suspendu pendant trois ans. Ils auront interdiction “de conduire certains véhicules terrestres à moteur” pendant cinq ans ou plus et devront suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière. 

Festive lights, security tight for Christmas in Damascus

Christmas lights illuminate Damascus’s Old City while government forces patrol its shadows as security fears haunt Syria’s Christian community.They recall the shooting and suicide attack in June at the Saint Elias church in the Syrian capital that killed 25 people and wounded dozens more.”People are going home early, and are afraid,” said Tala Shamoun, 26, a university student who was visiting a Christmas market with family and friends.Damascus has seen crime including robberies and kidnappings, she said, but the attack on the church “was the biggest tragedy”, she told AFP.Syria’s authorities blamed the Islamic State jihadist group, while a little-known Sunni Muslim extremist group claimed responsibility.The Islamists that ousted ruler Bashar al-Assad last year have reaffirmed their commitment to coexistence among all of Syria’s religious groups, vowing to involve everyone in the transition.But earlier this year, the country’s Alawite heartland saw sectarian massacres, while Druze-majority areas in the south were hit by major clashes.- ‘Security plan’ -Interior ministry forces searched some pedestrians or stopped people on motorbikes in the Old City.At one of the district’s main entrances, an armed member of the government security forces was holding a walkie-talkie and a map of where his personnel were deployed.”We’ve put a security plan in place that includes several districts and areas in the capital, in order to ensure the safety of all citizens,” he said on condition of anonymity.”It is the state’s duty to protect all its people, Christian and Muslim, and today we are doing our duty to protect the churches and secure people’s celebrations,” he added.Ousted ruler Assad, himself an Alawite, had long presented himself as a protector of minorities, who were the target of attacks during Syria’s war, some of which were claimed by jihadists.Syria’s Christian community is believed to have shrunk from one million in 2011, when the war began, to around 300,000 today, with many seeking refuge abroad.In the Old City, home to a small but vibrant Christian community and several important churches, red baubles hang from some trees, shopkeepers have put up Christmas decorations and street vendors peddle warm chestnuts.So-called neighbourhood committees are also providing additional security, with dozens of local Christians protecting churches in coordination with government forces.- ‘Syria deserves joy’ -Fuad Farhat, 55, from the area’s Bab Touma district, was supervising the deployment of several unarmed, black-clad Christian men with walkie-talkies in front of the churches.Many people fear that Christmas crowds could heighten security risks, but with the additional measures “they feel safer and are more comfortable going out”, he said.”We have been taking steps to protect those celebrating in the Christian neighbourhoods” to avoid any problems, in coordination with the security forces, he said.University student Loris Aasaf, 20, was soaking up the Christmas atmosphere with her friends.”Syria deserves joy and for us to be happy, and to hope for a new future,” she said.”All sects used to celebrate with us, and we hope to see this in the coming years, in order to rebuild Syria,” she added.Near the Saint Elias church which saw June’s deadly attack, government security forces cordoned off entry and exit areas with metal barriers, while heavily armed personnel were searching anyone entering.Church-goers lit up a tree decorated with stars bearing the image of those killed in June.”Christmas this year is exceptional because of the pain and sorrow we went through,” said housewife Abeer Hanna, 44.”The security measures are necessary because we are still afraid,” she said.Nearby, Hanaa Masoud lit a candle for her husband Boutros Bashara and other relatives who were among those killed in the attack.”If we go to church and get blown up, where can we find safety?” she said, choking back tears.

Appels à évacuer à Los Angeles face au risque d’inondations pour Noël

Les autorités de Los Angeles ont ordonné l’évacuation de centaines de personnes en raison du risque de dangereuses inondations posé par les pluies torrentielles attendues sur la Californie mercredi lors du réveillon de Noël.Un énorme couloir de pluies dit “rivière atmosphérique”, transportant de la vapeur d’eau emmagasinée dans les tropiques, doit traverser le sud de …

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Aux temples d’Angkor, la “peur” du conflit avec la Thaïlande fait chuter la fréquentation

Bordées de statues majestueuses, les allées du temple d’Angkor Wat, fierté du Cambodge, sont inhabituellement clairsemées à cette période de l’année. Le conflit à la frontière avec la Thaïlande, à moins de deux heures de route, fait “peur” à certains touristes.Bun Ratana court après les clients autour des vestiges centenaires de l’empire khmer, lentement grignotés …

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