US consumer inflation accelerates as tariff effects creep in

US consumer inflation picked up in line with analyst expectations in June, government data showed Tuesday, with vehicle costs cooling over the month but increases seen in sectors exposed to President Donald Trump’s widening slate of tariffs.Observers anticipate they will learn more about the effects of Trump’s duties over the summer months, meaning June’s data marks the start in a series of closely-watched figures — particularly as the central bank mulls changes to interest rates.But Trump insisted in a Truth Social post after the figures were released that consumer prices were low, urging for interest rates to be cut: “Bring down the Fed Rate, NOW!!!”The consumer price index (CPI) was up 2.7 percent from a year ago in June, climbing from 2.4 percent in May as energy costs rose, said the Department of Labor.Excluding the volatile food and energy segments, “core” CPI picked up too to 2.9 percent from a year ago, and accelerated from 0.1 percent in May to 0.2 percent in June on a month-on-month basis.In particular, household furnishings and apparel saw cost hikes, and both are segments that experts are eyeing as these are more exposed to tariffs.The price increases in June signal that companies are beginning to pass on higher import costs to customers.But the costs of new and used vehicles declined last month.While Trump imposed a 10 percent tariff on almost all trading partners in April and separately slapped steeper duties on imports of steel, aluminum and autos, US officials have pushed back against warnings that these could spark price increases.Economists caution that tariff hikes could fuel inflation and weigh on economic growth, but US Treasury Secretary Scott Bessent has labeled such expectations “tariff derangement syndrome.”Overall, CPI rose 0.3 percent in June from the previous month, an uptick from the 0.1 percent increase in May as well.- ‘Strikingly visible’ -“Tariff costs are strikingly visible in June’s CPI data,” said Pantheon Macroeconomics’ chief US economist Samuel Tombs in a note.”Prices rose especially sharply for goods which are primarily imported, and less quickly for those that are mainly made in the US,” he added.These include appliances, sports equipment and toys, although items like mobile phones were an outlier as they are exempt from Trump’s “reciprocal” tariffs targeting nearly all trading partners.Even if headline inflation shows no “meaningful” surge from tariffs alone, Nationwide economist Oren Klachkin warned it may be too soon to see their full impact just yet.Businesses have been trying to hold off consumer price hikes through actions like eating into their own margins and trying to share costs with their suppliers, he told AFP.But it remains to be seen how long they can do this. Klachkin said there could be a bigger impact over the summer.Besides steep tariffs that have already taken effect, Trump has also threatened higher levels on dozens of key partners including the European Union, India and Japan.Economists caution that consumer prices could rise further from these steeper duties, and because exemptions for goods like pharmaceuticals and semiconductors could eventually end.Trump has opened doors to levies on such sector-specific imports, injecting more uncertainty into the global economy and worries of supply chain snags.Underscoring these uncertainties, Bessent said in a Bloomberg Television interview Tuesday that he tells markets not to worry about the August deadline when higher tariffs on Chinese goods are set to kick in.Analysts and Federal Reserve policymakers are monitoring if Trump’s tariffs will trigger a one-off price hike or cause more persistent inflation.This is despite Trump insisting Tuesday in a separate post that the Fed “should cut Rates by 3 Points.””Rising prices will make it harder for the Federal Reserve to cut interest rates and tougher for families living paycheck to paycheck,” said Heather Long, chief economist at the Navy Federal Credit Union.Ryan Sweet, chief US economist at Oxford Economics, added that Trump’s latest tariff threats, if put in place, will take time to feed into inflation too.This “will keep the Fed on the sideline unless the labor market takes a sudden turn for the worse,” he said.

Wall Street avance, portée par l’inflation américaine et Nvidia

La Bourse de New York évolue globalement en hausse mardi, accueillant avec optimisme des données d’inflation américaine conformes aux attentes ainsi que l’annonce de la reprise des ventes en Chine d’un modèle de puces dédié à l’intelligence artificielle (IA) de Nvidia.Vers 14H00 GMT, l’indice Nasdaq prenait 0,56% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,15%. Seul le Dow Jones, dont le mode de pondération diffère, reculait (-0,33%).”Aujourd’hui, le marché est animé par de nombreuses actualités qui tournent autour de facteurs fondamentaux tels que les bénéfices, l’inflation et la croissance”, résume dans une note Patrick O’Hare, de Briefing.com.”La plus importante est sans doute la nouvelle selon laquelle Nvidia pourra à nouveau vendre sa puce H20 en Chine”, juge l’analyste.”Le gouvernement américain a assuré à Nvidia que les licences seraient accordées” pour ce modèle de puces et “Nvidia espère commencer les livraisons bientôt”, a déclaré la société dans un communiqué.”Cette annonce est énorme (et) pourrait ajouter 1.000 milliards de dollars à la capitalisation boursière de l’entreprise simplement parce que la Chine est un marché gigantesque”, estime auprès de l’AFP Christopher Low, de FHN Financial.Début juillet, Nvidia a été la première entreprise à franchir le seuil historique de 4.000 milliards de dollars de valorisation.Mardi, la place américaine se montre aussi encouragée par les chiffres de l’inflation  côté consommateurs (CPI), qui se sont révélés en hausse (+2,7% sur un an) mais dans la lignée des anticipations des analystes.Ces données “ont été meilleures que ce que l’on craignait”, estime Patrick O’Hare. Mais “il y a des preuves de l’augmentation des prix liée aux droits de douane”, nuance Christopher Low.”Le principal enseignement que l’on peut tirer de ce rapport est qu’il maintiendra la Réserve fédérale (Fed) dans son mode d’attente”, juge M. O’Hare.La grande majorité des investisseurs estiment que la banque centrale américaine va maintenir ses taux à leur niveau actuel à l’issue de sa prochaine réunion le 30 juillet, selon l’outil CME, FedWatch.Mercredi est attendue l’inflation côté producteurs, là aussi pour le mois de juin.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans était sans grand changement par rapport à la veille en clôture, à 4,44%.Ailleurs à la cote, les investisseurs se sont tournés vers les publications financières trimestrielles de plusieurs banques, qui marquent l’entrée dans la saison des résultats.JPMorgan Chase (-0,23% à 288,04 dollars) et Wells Fargo (-4,33% à 79,79 dollars) ont tous deux annoncé des résultats meilleurs qu’attendu mais cela n’a pas suffit à convaincre Wall Street.L’économie américaine “reste résiliente” mais des “risques importants persistent”, a prévenu Jamie Dimon, patron de JPMorgan Chase, considéré comme l’un des plus puissants dirigeants au monde.Blackrock, le plus gros gestionnaire d’actifs au monde, reculait aussi de plus de 6%, à 1.039,95 dollars, malgré un chiffre d’affaires et des bénéfices en hausse au deuxième trimestre.Le géant chinois des moteurs de recherche Baidu (+7,00% à 91,89 dollars) était recherché après avoir annoncé que ses véhicules autonomes seraient proposés sur la plateforme du géant des VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur) Uber (-1,80% à 92,20 dollars) dans la plupart des régions du monde, à l’exception des Etats-Unis et de la Chine.

Cisjordanie: un village chrétien appelle à l’aide après des attaques de colons israéliens

Des diplomates et des responsables ecclésiastiques arpentent comme dans une procession religieuse les rues de Taybeh, petit village chrétien du centre de la Cisjordanie occupée, attaqué depuis des semaines par des colons israéliens, selon des habitants.Invités par la mairie et des prêtres locaux, les dignitaires en costumes ou en soutanes rencontrent un fermier expliquant que des colons l’empêchent d’aller nourrir ses volailles, et plus loin, ils viennent observer les traces d’un important départ de feu venu lécher les abords d’une église byzantine.”Il est de plus en plus évident chaque jour qu’aucune loi n’est respectée (en Cisjordanie). La seule loi, c’est celle de la force”, commente le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa.”Les autorités israéliennes ont un rôle à jouer pour faire les enquêtes nécessaires pour trouver les coupables et les condamner”, ajoute le Consul général de France à Jérusalem, Nicolas Kassianides, qu’un habitant remercie d’être venu lors de la précédente récolte d’olives, comme le font des étrangers et des Israéliens pour dissuader d’éventuelles attaques.Quant au représentant de l’Union européenne dans les Territoires, Alexandre Stutzmann, il rappelle les sanctions imposées à certains colons et certaines de leurs organisations.”Solidarité”, “écoute”, “soutien”: chacun des dirigeants a son petit mot pour les habitants.- “Quotidien” -Dans tout le territoire palestinien, occupé par Israël depuis 1967, les Nations unies documentent des violences régulières commises par des colons — certains du près d’un demi-million d’Israéliens installés dans des colonies, illégales au regard du droit international.”Du 1er au 7 juillet, le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU a recensé au moins 27 attaques de colons israéliens contre des Palestiniens”, indique un rapport du 10 juillet.Dans des villages voisins, sur la dernière quinzaine, trois personnes ont été tuées et des puits ont été détruits par des colons, selon les autorités palestiniennes.Et ici à Taybeh, l’incendie le 7 juillet de l’église Saint-Georges, dont les fondements remontent au Ve siècle, a choqué.”Nous souffrons de provocations au quotidien”, pose le père Bachar Basiel, en décrivant les terres endommagées par des troupeaux étrangers, ou les visites agressives de jeunes Israéliens près des maisons.”Combien de temps ces attaques vont-elles durer?”, demande-t-il.En marge de la visite officielle, sur les portables, on fait défiler photos et vidéos témoignant des attaques et des dégradations.Beaucoup sont incrédules, ils s’interrogent à voix haute: comment a-t-on pu en arriver là dans ce village qui est réputé pour ses allées coquettes et sa fête de la bière annuelle, mais pas pour ses groupes armés ou ses altercations avec l’armée israélienne.”Nous voulons la paix”, répètent les anciens à l’écart de la parade des notables.- Disparition -Mais personne ne se fait trop d’illusions. Maire de la commune pendant huit ans, Daoud Khoury a interrogé les hôtes à leur arrivée: “à mon avis, la réponse c’est qu’ils ne peuvent pas faire grand chose”, dit-il avant de rappeler que la situation dégradée a une conséquence très concrète, l’émigration des familles.A Taybeh, “les gens (…) ont besoin d’un toit et d’un travail, c’est la réponse que j’attendais des patriarches: essayer de créer des emplois, essayer de construire des maisons”, ajoute-t-il, sans se laisser abattre. A plus de 70 ans, et comme la plupart des habitants âgés du village, il n’a pas l’intention de le quitter mais il se désespère de l’impuissance générale face à la colonisation.”C’est quelque chose qui dure depuis un certain temps, mais qui prend de l’ampleur actuellement, et ils (les colons) sont déchaînés”.En filigrane, pointe encore une autre question, celle que peu d’habitants osent formuler, celle de leur disparition possible, dit-il.Depuis un coin du cimetière particulièrement fleuri — lui aussi touché par un départ de feu attribué aux colons — Qassam Mouaddi, qui habite également le village, contemple l’horizon en pointant les dernières installations des colons.Un peu excédé par les salamalecs de la journée, ce jeune journaliste a le sentiment d’être dans une impasse.”Le message que nous recevons (de la communauté internationale), c’est que nous ne comptons pas”, dit-il, “et que si nous continuons à exister dans les 50 prochaines années ou non, cela ne changera rien sur la scène mondiale”.

Stocks diverge, as US inflation puts focus on Trump’s tariffs

Global stock markets went in different directions on Tuesday, as an uptick in US inflation suggested President Donald Trump’s tariffs could be beginning to feed into the American economy. New York was generally trading higher on the back of healthy results from major US banks and buoyant news in the tech sector. The S&P 500 and Nasdaq were up, though the Dow Jones was struggling.Most Asian indices rose but Europe’s stock markets slipped into the red late in the day.The US consumer price index for June showed an acceleration to 2.7 percent from a year earlier, in line with economists’ forecasts.”The CPI release showed some early signs of tariff pass-through but underlying inflation remains muted,” said Stephen Innes, managing partner at SPI Asset Management.While US inflation remained relatively tame, analysts said businesses were working through stockpiles amassed in anticipation of Trump’s duties and further price rises could be expected later this year.Since April, the United States has imposed a baseline 10-percent tariff on goods imported from almost all trading partners, with steeper levies on steel, aluminium and cars. Trump has threatened 30-percent tariffs on European Union and Mexican goods from August 1 if they do not cut trade deals.The US Federal Reserve, which has an inflation target of two percent, could cut rates in September — but not if the tariffs also end up putting a brake on US economic growth.China, which has negotiated a US tariff truce, issued economic growth data that met expectations, largely thanks to an April-June export surge to get ahead of Trump’s levies. But the US president on Monday warned of new tariffs of up to 100 percent on Russia’s trading partners — which include China — if Moscow does not end its war on Ukraine within 50 days.Even though Russia is a major crude producer, oil prices dropped after Trump’s announcement and continued lower on Tuesday.”Investors seem convinced that the 50-day window gives the US, Russia and Ukraine an opportunity to hammer out some kind of deal,” said David Morrison, senior market analyst at Trade Nation.- OPEC forecast -OPEC said in its latest monthly market report it expected its production forecasts for this year and next to hold, despite uncertainties generated by the US tariffs.It forecast that oil demand would rise by 1.3 million barrels in 2025 and again in 2026.”Continued robust global economic growth is expected… despite ongoing US-centred trade challenges and geopolitical uncertainties,” it said.In corporate news, US banks JPMorgan Chase and Wells Fargo posted better-than-expected second-quarter results.JPMorgan boss Jamie Dimon described the US economy as “resilient” while facing “significant risks”, including over tariffs uncertainty.And tech darling Nvidia’s share price jumped after it said US export restrictions will be eased to allow it to sell its H20 artificial intelligence chips to China.That gave fuel to the Nasdaq, which had closed on Monday on another record high.Bitcoin slid on likely profit-taking, after having hit a record high above $123,200 on Monday, thanks to optimism over possible regulatory changes for crypto assets in the United States.- Key figures at around 1345 GMT -New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 44,329.45 pointsNew York – S&P 500: UP 0.2 percent at 6,283.26New York – Nasdaq Composite: UP 0.7 percent at 20,790.24London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 8,979.87 Paris – CAC 40: DOWN 0.2 percent at 7,791.87 Frankfurt – DAX: DOWN 0.1 percent at 24,134.73Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 39,678.02 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.6 percent at 24,590.12 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,505.00 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1644 from $1.1670Pound/dollar: DOWN at $1.3408 from $1.3428Dollar/yen: UP at 148.55 yen from 147.77 yenEuro/pound: DOWN at 86.86 pence from 86.88 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.3 percent at $69.00 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.5 percent at $66.64 per barrelburs/rmb

Budget: Bayrou présente l’addition, les boucliers se lèvent déjà

Le Premier ministre, François Bayrou, dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, un casse-tête financier et politique visant 40 milliards d’euros d’économies, en plus d’augmenter le budget des armées, et qui soulève déjà une levée de boucliers des oppositions.Résoudre l’équation paraît relever de l’exploit mathématique, tant les marges de manœuvre financières sont réduites.Objectif: ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable, entre tensions commerciales et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander dimanche un effort additionnel de 3,5 milliards d’euros pour la défense. Le chef de l’Etat a fait néanmoins pression sur le Parlement pour qu’il vote le budget “en heure”, expliquant qu’une censure à l’automne comme l’an dernier “décalerait” les crédits notamment pour les armées.A cet égard, le gouvernement serait sur la piste d’une suppression de deux jours fériés pour financer l’effort de défense, selon deux sources ministérielle et parlementaire. Le Premier ministre a promis auprès de l’AFP de ne laisser aucune “poussière” de dépenses “sous le tapis”. Mais, politiquement, son socle de soutiens, qu’il réunira mardi soir à 19H00 à Matignon, paraît plus friable que jamais.  Chacun sur l’échiquier a posé, avant même cette présentation, ses lignes rouges.Au Rassemblement national, qui se place en arbitre de la censure après avoir renversé le gouvernement Barnier en décembre, le député et membre de la direction du parti, Jean-Philippe Tanguy, a promis de renverser le gouvernement en cas de hausse d’impôts, voire de gel budgétaire (“année blanche”), une autre manière selon lui “de piquer de l’argent aux gens”.Le rendement de cette année blanche, qui consiste à reconduire à l’identique certaines dépenses sans tenir compte de l’inflation, varie selon le périmètre retenu. Elle pourrait s’étendre au barème de l’impôt sur le revenu, voire mettre à contribution les retraités.- “Sur un fil” -Du côté de La France insoumise, l’année blanche serait “une année rouge pour les Français” et “les mêmes causes produiront les mêmes effets”, a estimé le coordinateur du mouvement Manuel Bompard, qui avait voté aussi la censure en décembre.Pour le député socialiste Philippe Brun, “ce qui serait inacceptable”, c’est que “les plus riches (…) soient totalement exemptés d’efforts”.La gauche rêve d’obtenir une taxe inspirée par l’économiste français Gabriel Zucman sur les “ultra-riches”, en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d’euros. Mais le camp macroniste n’en veut pas.La patronne de la CGT, Sophie Binet, a invité le gouvernement à aller “chercher l’argent là où il est, à savoir dans la poche des actionnaires, des rentiers, des plus riches”.Autant dire que François Bayrou, qui s’exprimera à 16H00 pendant 45 minutes lors d’une conférence de presse, avant certains de ses ministres (Eric Lombard, Catherine Vautrin, Amélie de Montchalin, François Rebsamen et Astrid Panosyan-Bouvet), infographies à l’appui, marche sur un fil. Plusieurs chefs de groupes parlementaires ont été invités.Le ministre de l’Economie Eric Lombard assurera le service après-vente au 20H00 de France 2.Le Premier ministre décline sur tous les registres le “piège mortel” qui guette le pays, face au mur de la dette qui a atteint 114% du PIB en mars, un combat dont il a fait son ADN politique et dont la dramatisation vise à ce que la note, qui s’annonce salée, soit mieux acceptée.Il promet “un plan cohérent, suffisamment précis, même s’il restera à finaliser avec le Parlement, pour que tout le monde mesure la part que chacun doit prendre à cet effort”. – Deux volets -Avec “deux volets”: l’un tourné vers “un retour à un équilibre supportable des finances publiques”. Et l’autre de “soutien à la production”. M. Bayrou, qui a présenté vendredi ses intentions à Emmanuel Macron et devait le revoir ce mardi en fin de matinée, a promis “des efforts ici ou là” en matière de fiscalité mais pas de hausse d’impôts généralisée. La contribution pour les hauts revenus instaurée l’an dernier devrait être remodelée et reconduite, selon une source ministérielle.L’Etat dans son ensemble devra se serrer la ceinture, ainsi que les collectivités.Des coups de rabot sont aussi évoqués dans les niches fiscales, les aides publiques aux entreprises ou encore chez les opérateurs de l’Etat.Suscitant déjà la controverse, un nouveau durcissement des règles de l’assurance chômage se profile, alors que M. Macron compte financer l’effort militaire par “plus de production et plus d’activité”.D’autres gisements d’économies ont été identifiés sur la facture des transports médicalisés, des affections de longue durée (ALD) ou des arrêts maladie.

Budget: Bayrou présente l’addition, les boucliers se lèvent déjà

Le Premier ministre, François Bayrou, dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, un casse-tête financier et politique visant 40 milliards d’euros d’économies, en plus d’augmenter le budget des armées, et qui soulève déjà une levée de boucliers des oppositions.Résoudre l’équation paraît relever de l’exploit mathématique, tant les marges de manœuvre financières sont réduites.Objectif: ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable, entre tensions commerciales et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander dimanche un effort additionnel de 3,5 milliards d’euros pour la défense. Le chef de l’Etat a fait néanmoins pression sur le Parlement pour qu’il vote le budget “en heure”, expliquant qu’une censure à l’automne comme l’an dernier “décalerait” les crédits notamment pour les armées.A cet égard, le gouvernement serait sur la piste d’une suppression de deux jours fériés pour financer l’effort de défense, selon deux sources ministérielle et parlementaire. Le Premier ministre a promis auprès de l’AFP de ne laisser aucune “poussière” de dépenses “sous le tapis”. Mais, politiquement, son socle de soutiens, qu’il réunira mardi soir à 19H00 à Matignon, paraît plus friable que jamais.  Chacun sur l’échiquier a posé, avant même cette présentation, ses lignes rouges.Au Rassemblement national, qui se place en arbitre de la censure après avoir renversé le gouvernement Barnier en décembre, le député et membre de la direction du parti, Jean-Philippe Tanguy, a promis de renverser le gouvernement en cas de hausse d’impôts, voire de gel budgétaire (“année blanche”), une autre manière selon lui “de piquer de l’argent aux gens”.Le rendement de cette année blanche, qui consiste à reconduire à l’identique certaines dépenses sans tenir compte de l’inflation, varie selon le périmètre retenu. Elle pourrait s’étendre au barème de l’impôt sur le revenu, voire mettre à contribution les retraités.- “Sur un fil” -Du côté de La France insoumise, l’année blanche serait “une année rouge pour les Français” et “les mêmes causes produiront les mêmes effets”, a estimé le coordinateur du mouvement Manuel Bompard, qui avait voté aussi la censure en décembre.Pour le député socialiste Philippe Brun, “ce qui serait inacceptable”, c’est que “les plus riches (…) soient totalement exemptés d’efforts”.La gauche rêve d’obtenir une taxe inspirée par l’économiste français Gabriel Zucman sur les “ultra-riches”, en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d’euros. Mais le camp macroniste n’en veut pas.La patronne de la CGT, Sophie Binet, a invité le gouvernement à aller “chercher l’argent là où il est, à savoir dans la poche des actionnaires, des rentiers, des plus riches”.Autant dire que François Bayrou, qui s’exprimera à 16H00 pendant 45 minutes lors d’une conférence de presse, avant certains de ses ministres (Eric Lombard, Catherine Vautrin, Amélie de Montchalin, François Rebsamen et Astrid Panosyan-Bouvet), infographies à l’appui, marche sur un fil. Plusieurs chefs de groupes parlementaires ont été invités.Le ministre de l’Economie Eric Lombard assurera le service après-vente au 20H00 de France 2.Le Premier ministre décline sur tous les registres le “piège mortel” qui guette le pays, face au mur de la dette qui a atteint 114% du PIB en mars, un combat dont il a fait son ADN politique et dont la dramatisation vise à ce que la note, qui s’annonce salée, soit mieux acceptée.Il promet “un plan cohérent, suffisamment précis, même s’il restera à finaliser avec le Parlement, pour que tout le monde mesure la part que chacun doit prendre à cet effort”. – Deux volets -Avec “deux volets”: l’un tourné vers “un retour à un équilibre supportable des finances publiques”. Et l’autre de “soutien à la production”. M. Bayrou, qui a présenté vendredi ses intentions à Emmanuel Macron et devait le revoir ce mardi en fin de matinée, a promis “des efforts ici ou là” en matière de fiscalité mais pas de hausse d’impôts généralisée. La contribution pour les hauts revenus instaurée l’an dernier devrait être remodelée et reconduite, selon une source ministérielle.L’Etat dans son ensemble devra se serrer la ceinture, ainsi que les collectivités.Des coups de rabot sont aussi évoqués dans les niches fiscales, les aides publiques aux entreprises ou encore chez les opérateurs de l’Etat.Suscitant déjà la controverse, un nouveau durcissement des règles de l’assurance chômage se profile, alors que M. Macron compte financer l’effort militaire par “plus de production et plus d’activité”.D’autres gisements d’économies ont été identifiés sur la facture des transports médicalisés, des affections de longue durée (ALD) ou des arrêts maladie.

Budget: Bayrou présente l’addition, les boucliers se lèvent déjà

Le Premier ministre, François Bayrou, dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, un casse-tête financier et politique visant 40 milliards d’euros d’économies, en plus d’augmenter le budget des armées, et qui soulève déjà une levée de boucliers des oppositions.Résoudre l’équation paraît relever de l’exploit mathématique, tant les marges de manœuvre financières sont réduites.Objectif: ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable, entre tensions commerciales et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander dimanche un effort additionnel de 3,5 milliards d’euros pour la défense. Le chef de l’Etat a fait néanmoins pression sur le Parlement pour qu’il vote le budget “en heure”, expliquant qu’une censure à l’automne comme l’an dernier “décalerait” les crédits notamment pour les armées.A cet égard, le gouvernement serait sur la piste d’une suppression de deux jours fériés pour financer l’effort de défense, selon deux sources ministérielle et parlementaire. Le Premier ministre a promis auprès de l’AFP de ne laisser aucune “poussière” de dépenses “sous le tapis”. Mais, politiquement, son socle de soutiens, qu’il réunira mardi soir à 19H00 à Matignon, paraît plus friable que jamais.  Chacun sur l’échiquier a posé, avant même cette présentation, ses lignes rouges.Au Rassemblement national, qui se place en arbitre de la censure après avoir renversé le gouvernement Barnier en décembre, le député et membre de la direction du parti, Jean-Philippe Tanguy, a promis de renverser le gouvernement en cas de hausse d’impôts, voire de gel budgétaire (“année blanche”), une autre manière selon lui “de piquer de l’argent aux gens”.Le rendement de cette année blanche, qui consiste à reconduire à l’identique certaines dépenses sans tenir compte de l’inflation, varie selon le périmètre retenu. Elle pourrait s’étendre au barème de l’impôt sur le revenu, voire mettre à contribution les retraités.- “Sur un fil” -Du côté de La France insoumise, l’année blanche serait “une année rouge pour les Français” et “les mêmes causes produiront les mêmes effets”, a estimé le coordinateur du mouvement Manuel Bompard, qui avait voté aussi la censure en décembre.Pour le député socialiste Philippe Brun, “ce qui serait inacceptable”, c’est que “les plus riches (…) soient totalement exemptés d’efforts”.La gauche rêve d’obtenir une taxe inspirée par l’économiste français Gabriel Zucman sur les “ultra-riches”, en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d’euros. Mais le camp macroniste n’en veut pas.La patronne de la CGT, Sophie Binet, a invité le gouvernement à aller “chercher l’argent là où il est, à savoir dans la poche des actionnaires, des rentiers, des plus riches”.Autant dire que François Bayrou, qui s’exprimera à 16H00 pendant 45 minutes lors d’une conférence de presse, avant certains de ses ministres (Eric Lombard, Catherine Vautrin, Amélie de Montchalin, François Rebsamen et Astrid Panosyan-Bouvet), infographies à l’appui, marche sur un fil. Plusieurs chefs de groupes parlementaires ont été invités.Le ministre de l’Economie Eric Lombard assurera le service après-vente au 20H00 de France 2.Le Premier ministre décline sur tous les registres le “piège mortel” qui guette le pays, face au mur de la dette qui a atteint 114% du PIB en mars, un combat dont il a fait son ADN politique et dont la dramatisation vise à ce que la note, qui s’annonce salée, soit mieux acceptée.Il promet “un plan cohérent, suffisamment précis, même s’il restera à finaliser avec le Parlement, pour que tout le monde mesure la part que chacun doit prendre à cet effort”. – Deux volets -Avec “deux volets”: l’un tourné vers “un retour à un équilibre supportable des finances publiques”. Et l’autre de “soutien à la production”. M. Bayrou, qui a présenté vendredi ses intentions à Emmanuel Macron et devait le revoir ce mardi en fin de matinée, a promis “des efforts ici ou là” en matière de fiscalité mais pas de hausse d’impôts généralisée. La contribution pour les hauts revenus instaurée l’an dernier devrait être remodelée et reconduite, selon une source ministérielle.L’Etat dans son ensemble devra se serrer la ceinture, ainsi que les collectivités.Des coups de rabot sont aussi évoqués dans les niches fiscales, les aides publiques aux entreprises ou encore chez les opérateurs de l’Etat.Suscitant déjà la controverse, un nouveau durcissement des règles de l’assurance chômage se profile, alors que M. Macron compte financer l’effort militaire par “plus de production et plus d’activité”.D’autres gisements d’économies ont été identifiés sur la facture des transports médicalisés, des affections de longue durée (ALD) ou des arrêts maladie.

Chef d’orchestre pro-Kremlin en Italie: Rome et la veuve de Navalny s’insurgent

Le ministre italien de la Culture Alessandro Giuli et la veuve de l’opposant russe Alexeï Navalny ont critiqué mardi l’invitation à se produire près de Naples adressée au célèbre chef d’orchestre pro-Poutine Valeri Guerguiev, estimant que cela contribuerait à la propagande de Moscou. Valeri Guerguiev, directeur du célèbre Théâtre Bolchoï de Moscou et ami personnel du chef du Kremlin, est blacklisté en Occident depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022 pour ne pas avoir dénoncé l’offensive contre Kiev.Mais cette mise à l’écart pourrait prendre fin le 27 juillet au palais de Caserte, ex-résidence royale des Bourbons surnommée le Versailles italien, où il a été invité à diriger un concert dans le cadre du festival “Un’Estate da Re” (“Un été de roi”) promu par la région Campanie.Le Fonds de lutte contre la corruption (FBK), l’organisation de l’opposant Alexeï Navalny mort en prison, avait exigé vendredi “l’annulation du concert” et annoncé l’envoi de lettres en ce sens au festival et aux ministres italiens de la Culture et de l’Intérieur.”En tant qu’+ambassadeur culturel+ de Poutine, Valeri Guerguiev met en œuvre la politique russe de soft power. Actuellement, l’un de ses objectifs est de normaliser la guerre et le régime de Poutine”, explique Ioulia Navalnaïa, veuve d’Alexeï Navalny, dans une tribune publiée mardi dans le quotidien La Repubblica.Dans un communiqué, le ministre de la Culture déplore lui aussi l’invitation au maestro, qui pourrait transformer le festival en “une caisse de résonance de la propagande russe”, alors que le gouvernement ultra-conservateur de Giorgia Meloni a toujours affiché un soutien sans faille à Kiev. Invité à réagir, le président de la région Campanie Vincenzo De Luca est monté au créneau pour défendre la venue du chef d’orchestre. Tout en dénonçant l’invasion russe, il a affirmé que “l’interruption du dialogue (…) n’aide pas la paix mais sert seulement à alimenter les sources de la haine”.”Les décisions politiques ne sont pas entre les mains de ceux qui font partie du monde de la culture et de l’art”, a ajouté ce membre du Parti démocrate (opposition, centre-gauche), précisant qu’un chef d’orchestre israélien figurait également au programme. Un avis non partagé par Ioulia Navalnaïa, pour laquelle “prétendre qu’il s’agit simplement d’un événement culturel sans dimension politique (…) est de la pure hypocrisie”. Le directeur général du Metropolitan Opera de New York, Peter Gelb, a de son côté déclaré à l’AFP que M. Guerguiev “n’est rien de moins qu’une doublure artistique de Poutine”. “Il ne peut y avoir d’+échange culturel+ avec des meurtriers de masse et des kidnappeurs d’enfants, ce qui constitue l’actuel modus operandi du régime russe”, a estimé ce fervent défenseur de l’Ukraine.Navalny, principal opposant de Poutine, est mort soudainement dans une colonie pénitentiaire arctique le 16 février 2024. Sa famille et ses partisans affirment qu’il a été tué sur ordre de Poutine.

Revenge killer to be executed in Florida

A 54-year-old man convicted of a 1993 revenge killing is to be put to death in Florida on Tuesday in the 26th execution in the United States this year, the most in a decade.Michael Bell is to executed by lethal injection at 6:00 pm (2200 GMT) at the Florida State Prison in Raiford for the murders of Jimmy West, 23, and Tamecka Smith, 18.There have been seven executions in Florida this year and 25 across the nation. Bell’s execution will take the US total for the year to 26, the most since the 28 executions in 2015.Nine other executions are currently scheduled this year.Bell was convicted in 1995 of shooting West and Smith outside a liquor store in Jacksonville and sentenced to death.According to court records, Bell was seeking revenge for the killing of his brother Lamar Bell several months earlier by West’s half-brother, Theodore Wright.Citing new evidence and recanted trial testimony, Bell has been seeking to halt his execution but the Florida Supreme Court denied his latest appeal, saying the evidence of his guilt was “overwhelming.”Twenty executions have been carried out by lethal injection in the United States this year. Two have been by firing squad and three by nitrogen hypoxia, which involves pumping nitrogen gas into a face mask, causing the prisoner to suffocate.The use of nitrogen gas as a method of capital punishment has been denounced by United Nations experts as cruel and inhumane.The death penalty has been abolished in 23 of the 50 US states, while three others — California, Oregon and Pennsylvania — have moratoriums in place.President Donald Trump is a proponent of capital punishment, and on his first day in office called for an expansion of its use “for the vilest crimes.”