Espagne: Ancelotti espère un retour de Mbappé et Mendy pour la finale de Coupe du Roi

De retour mardi à l’entraînement, les internationaux français du Real Madrid Kylian Mbappé et Ferland Mendy devraient être disponibles samedi pour la finale de Coupe du Roi contre le FC Barcelone, a affirmé l’entraîneur madrilène Carlo Ancelotti.Mbappé, touché à la cheville droite mercredi dernier lors de l’élimination en C1 face à Arsenal, et Mendy, qui revient d’une blessure aux ischio-jambiers, se sont tous les deux entraînés avec le groupe mardi à la veille du match de Liga face à Getafe, mais ne sont cependant “pas encore prêts” pour disputer cette rencontre, a expliqué Ancelotti. “Ils ne sont pas prêts pour demain, mais ils vont s’entraîner ces prochains jours et je crois qu’ils pourront être disponible pour le match de samedi (finale de Coupe du Roi face au Barça, NDLR)”, a-t-il déclaré. Interrogé sur les sifflets dirigés vers Kylian Mbappé, en tribunes, pendant le match face à l’Athletic Bilbao dimanche (1-0), l’entraîneur madrilène a dit qu’il ne les avaient “pas entendus”, et que l’attaquant français, “meurtri” d’être blessé à ce moment de la saison, allait “tout tenter pour être disponible samedi”.Le technicien italien, sous pression après l’élimination en quarts de finale de Ligue des champions, a reconnu que son équipe avait eu “du mal à trouver l’équilibre” tout au long de la saison, espérant pouvoir le trouver dans cette dernière ligne droite. “Sinon, ce sera très difficile de gagner les rencontres décisives qui nous attendent”, a-t-il prévenu.Le Real, champion d’Espagne et d’Europe en titre, défiera deux fois son grand rival le FC Barcelone, samedi en finale de Coupe du Roi à Séville, et le 11 mai prochain en championnat, pour tenter de sauver une saison décevante, sans trophée majeur, hormis la Supercoupe d’Europe et la Coupe intercontinentale.

Marine Le Pen conteste en justice sa démission d’office comme conseillère départementale

Marine Le Pen a saisi le tribunal administratif de Lille pour contester la perte de son mandat de conseillère départementale du Pas-de-Calais, consécutive à sa condamnation pour détournement de fonds, a annoncé mardi Steeve Briois, élu en binôme avec Mme Le Pen.Marine Le Pen “est toujours conseillère départementale. Un recours suspensif a été introduit devant le tribunal administratif”, a écrit sur le réseau X M. Briois, maire Rassemblement national d’Hénin-Beaumont et conseiller départemental du Pas-de-Calais.La préfecture du Pas-de-Calais a notifié la semaine dernière à Marine Le Pen sa démission d’office de son mandat de conseillère départementale. Cela fait suite à sa condamnation le 31 mars à une inéligibilité immédiate de cinq ans dans le dossier des assistants d’eurodéputés du parti, qui lui a aussi valu quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme.Le tribunal correctionnel de Paris a estimé qu’elle était au “cÅ“ur” d’un système de détournement de fonds publics mis en place pour payer des salariés du parti avec l’argent du Parlement européen, entre 2004 et 2016. Le montant total des détournements s’élève à 4,4 millions d’euros.La peine d’inéligibilité avec exécution provisoire n’entraîne pas la fin de son mandat de député, mais elle met fin aux mandats locaux, avec “pour effet de rendre définitive une décision de première instance”, a déploré M. Briois. Selon lui “Marine Le Pen engage donc une longue bataille procédurale pour garantir ses droits et son honneur après une condamnation que nous trouvons aussi injuste qu’infamante”.Le tribunal administratif de Lille doit statuer dans les deux mois sur ce recours. “Dans l’attente d’une décision définitive par les juridictions administratives, elle reste conseillère départementale”, a indiqué M. Briois à l’AFP, entendant faire valoir “la présomption d’innocence”.

Les cinq cardinaux français électeurs du futur pape

Cent trente-cinq cardinaux-électeurs, âgés de moins de 80 ans, seront appelés à élire lors d’un conclave le successeur du pape François, mort lundi à 88 ans. Parmi eux figurent cinq Français, soit un de plus que lors du conclave de 2013:- Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille et futur visage de l’Eglise de FranceNé en 1958 en Algérie, ce descendant d’une lignée de pieds-noirs andalous a passé presque toute sa vie dans la cité phocéenne, dont il est devenu l’un des visages emblématiques.Ordonné évêque auxiliaire de Marseille en 2013, ce défenseur de la fraternité interculturelle souriant et affable a très tôt cherché à favoriser un dialogue interreligieux apaisé et à Å“uvrer pour la défense des migrants, deux des piliers du pontificat de François.Artisan principal de la visite du pape à Marseille en septembre 2023, il a été élu en avril, dès le premier tour, à la tête de la Conférence des évêques de France (CEF), une fonction qu’il prendra en juillet.Interrogé lundi sur le conclave, ce cardinal dont le nom est parfois cité parmi les successeurs possibles de François a affirmé qu’il y allait “comme une grande retraite spirituelle, et puis advienne que pourra en écoutant ce que l’esprit nous soufflera à l’oreille”.- Philippe Barbarin, archevêque émérite de Lyon Intellectuel, marathonien, polyglotte et conservateur, Philippe Barbarin, né en 1950 à Rabat, a été créé cardinal en 2003 par Jean-Paul II et a participé aux conclaves de 2005 et 2013.Le médiatique prélat est devenu le symbole des silences de l’Église face à la pédophilie. Condamné en première instance en 2019 à six mois de prison avec sursis pour avoir tu les agressions sexuelles commises – bien avant son arrivée – par un prêtre du diocèse, le “Primat des Gaules” a été relaxé en appel avant de démissionner en 2020 de son poste d’archevêque de Lyon, qu’il occupait depuis 2002.- François Bustillo, évêque d’Ajaccio Ce fils de militaire est né en 1968 à Pampelune en Espagne, où il a vécu jusqu’à ses 17 ans. Religieux franciscain, amateur de sport, il a été en mission dans le sud-ouest de la France, notamment à Lourdes avant de devenir en 2021 évêque d’Ajaccio.Proche des fidèles, engagé dans la vie locale, ce très populaire pasteur estime qu’il faut continuer “la réparation de l’Eglise de l’intérieur”.  Médiatique et énergique, il a été fait cardinal en septembre 2023 par le pape François, qui a effectué en Corse son dernier déplacement à l’étranger, en décembre 2024.- Dominique Mamberti, un diplomate à la CurieNé en 1952 à Marrakech, ce diplomate de formation a été représentant du Saint-Siège en Algérie, au Chili, aux Nations unies, au Liban, au Soudan et en Somalie. De 2006 à 2014, il occupe le poste stratégique de “ministre des Affaires étrangères”, pendant la quasi totalité du pontificat de Benoît XVI, dont il est proche.Créé cardinal en 2015, il est depuis 2014 préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, l’un des tribunaux du Vatican.En tant que cardinal “protodiacre”, c’est lui qui sera chargé de prononcer la célèbre formule “Habemus Papam” annonçant l’élection du pape.- Christophe Pierre, une longue carrière diplomatiqueCe Breton de 79 ans natif de Rennes, qui a suivi une partie de sa scolarité à Madagascar et au Maroc, a eu une longue et riche carrière diplomatique: il a été en poste en Nouvelle-Zélande, au Mozambique, au Zimbabwe, à Cuba, au Brésil, à Genève, en Ouganda et au Mexique. Depuis 2016, il est ambassadeur du Saint-Siège aux Etats-Unis. Il a été créé cardinal par François en 2023.A cette liste s’ajoute Mgr Jean-Paul Vesco, archevêque d’Alger, créé cardinal en octobre 2024. Bien qu’il ait la double nationalité franco-algérienne, ce dominicain né à Lyon en 1962 représente l’Eglise d’Algérie, et n’est donc pas comptabilisé parmi les cardinaux français.

Gold hits record, stocks mixed as Trump fuels Fed fears

Gold reached $3,500 an ounce for the first time Tuesday as US President Donald Trump’s tariffs and verbal assault on the Federal Reserve prompted investors to snap up the safe haven asset. Europe’s main stock markets diverged in midday deals as the region’s trading resumed after a long weekend break for Easter.Asian indices closed mixed, while the dollar diverged against major rivals and oil prices firmed.Analysts awaited publication Tuesday of economic growth forecasts from the International Monetary Fund, with all eyes on its assessment of how the trade war could impact global output and inflation. “Lack of certainty is sending investors right into the arms of traditional safe haven assets, with gold and the Japanese yen both cashing in on the drama,” noted Matt Britzman, senior equity analyst at Hargreaves Lansdown.With the US tariff blitz still causing ructions on global trading floors, investors are now dealing with the added worry that Trump will try to remove the country’s top banker.The president last week took a swipe at Fed chief Jerome Powell over the latter’s warning that the sweeping levies would likely reignite inflation.While that raised eyebrows, Trump sent shivers through markets Monday by again calling on Powell to make pre-emptive cuts to US interest rates and calling him a “major loser” and “Mr Too Late”.The Republican tycoon said on his Truth Social platform that there was “virtually” no inflation, claiming energy and food costs were well down and pointed to the several interest rate reductions by the European Central Bank.The outbursts have fanned concern that Trump is preparing to oust Powell, with top economic adviser Kevin Hassett saying Friday that the president was looking at whether he could do so.Panicked Wall Street investors once again dumped US assets, with all three main indices ending down around 2.5 percent on Monday.Analysts warned of another rout should Trump try to fire the Fed boss, which many said could cause a crisis of confidence in the US economy.”Were Powell to be fired, the initial reaction would be a huge injection of volatility into financial markets, and the most dramatic rush to the exit from US assets that it is possible to imagine,” said Pepperstone strategist Michael Brown. “Lower, much lower, equities; Treasuries sold across the board; and, the dollar falling off a cliff.”- Key figures at 1045 GMT -London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,288.52 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.4 percent at 7,259.23Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 21,111.22Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent at 34,220.60 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.8 percent at 21,562.32 (close)Shanghai – Composite: UP 0.3 percent at 3,299.76 (close)New York – Dow: DOWN 2.5 percent at 38,170.41 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1498 from $1.1510 on MondayPound/dollar: DOWN $1.3373 at $1.3377Dollar/yen: DOWN at 140.36 yen from 140.89 yen Euro/pound: DOWN at 85.96 pence from 86.03 penceBrent North Sea Crude: UP 1.4 percent at $67.20 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.6 percent at $63.40 per barrel

Attaques contre des prisons: de nouvelles “attaques dissuadées”, selon Darmanin

“Plusieurs attaques” contre des prisons “ont été dissuadées”, a annoncé mardi le ministre de la Justice Gérald Darmanin sur son compte X, après une nouvelle nuit de tensions autour des centres pénitentiaires et leurs agents.”Un grand merci pour la mobilisation et la vigilance des agents pénitentiaires, comme des forces de l’ordre. Par leur présence, plusieurs attaques ont été dissuadées, comme dans l’Isère où en pleine nuit, des individus ont été interpellés à proximité d’un établissement pénitentiaire avec des jerricanes d’essence”, a assuré le garde des Sceaux sur son compte X.Ainsi, à Varces-Allières-et-Risset (38), dans la nuit de lundi à mardi, trois individus ont été contrôlés aux abords de la prison. Dans le coffre de leur véhicule, un jerrican d’essence d’une capacité de dix litres, a précisé à l’AFP une source au sein de la gendarmerie.Dans le Calvados, vers 03H00 du matin, plusieurs véhicules ont été incendiés sur le parking du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) de Caen. Selon une source policière à l’AFP, le feu serait parti d’un véhicule et s’est propagé à d’autres: cinq véhicules administratifs ont été dégradés dont quatre entièrement brûlés.D’autres faits ont eu lieu dans l’Oise, à Hermes, où un véhicule personnel et une boîte aux lettres ont été tagués “DDPF” (droits des prisonniers français, NDLR).A Fresnes (Val-de-Marne), un agent pénitentiaire a porté plainte pour “actes d’intimidations”, a indiqué une autre source policière à l’AFP: selon lui, lundi en fin d’après-midi, il aurait été suivi après son service à la maison d’arrêt.Un véhicule dans lequel se trouvaient cinq personnes a brusquement freiné devant le surveillant en lui demandant de baisser la vitre: “Surveillant, surveillant, tu as peur maintenant”, lui aurait lancé un des occupants alors qu’un autre filmait la scène. Le surveillant assure avoir reconnu l’un des individus en cause comme un ancien détenu.Enfin, il y a eu des survols de drones au-dessus des centres pénitentiaires à Lutterbach (Haut-Rhin), Lannemezan (Hautes-Pyrénées) et Saint-Quentin-Fallavier (Isère).Lundi, le parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi de l’enquête sur des tirs et jets de cocktail Molotov ayant visé un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.Le Pnat s’est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.Un groupe revendiquant la “défense des droits des prisonniers français”, ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram. Les attaques visant établissements ou agents pénitentiaires ont débuté il y a plus d’une semaine. Les ministres de la Justice Gérald Darmanin et de l’Intérieur Bruno Retailleau ont envoyé jeudi des consignes pour que la sécurisation des prisons soit renforcée.

Les funérailles du pape se dérouleront samedi matin place Saint-Pierre

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre au Vatican, où sont attendus des centaines de milliers de fidèles mais aussi des dirigeants étrangers comme les présidents américain Donald Trump, français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky.A l’issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le pape sera enterré conformément à sa volonté.Le Saint-Siège a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe du Vatican, où il vivait. Sa dépouille sera transférée à la basilique Saint-Pierre mercredi à 07H00 GMT afin d’être exposée aux fidèles, sans catafalque, une demande du souverain pontife argentin qui a souhaité introduire plus de simplicité et de sobriété dans les rites funéraires papaux.Sur des photos et une vidéo réalisées lundi soir après la mise en bière, le pape, qui a succombé lundi matin à un accident vasculaire cérébral (AVC) à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, tandis que ses mains ensèrent un chapelet.Soeur Nathalie Becquart, sous-secrétaire du Synode des évêques, qui s’est recueillie lundi soir devant le cerceuil, a confié à des journalistes avoir vécu un moment “très émouvant, très touchant”.”Pour nous, c’est le temps du deuil. L’Eglise c’est comme une grande famille et dans un moment comme ça, pour ceux qui ont côtoyé le pape de près, qui l’ont servi, on perd quelqu’un d’assez proche”, a-t-elle ajouté.Selon Vatican News, le média officiel du Vatican, le pape a été pris d’un malaise lundi vers 05H30 du matin (03H30 GMT). Plus d’une heure plus tard, après avoir fait un salut de la main à son infirmier, il est tombé dans le coma avant de mourir.”Il n’a pas souffert, tout est arrivé très vite”, ont raconté les personnes présentes à Vatican News, qui précise que le pape a, parmi ses derniers mots, remercié son infirmier personnel pour l’avoir encouragé à faire un ultime tour en papamobile le dimanche de Pâques et à saluer les fidèles place Saint-Pierre.- “Révolutionnaire” -Mardi matin, une soixantaine de cardinaux se sont réunis à huis clos, notamment pour décider des modalités des funérailles. Les 135 cardinaux électeurs, ceux âgés de moins de 80 ans, auront aussi la lourde tâche d’élire son successeur lors du conclave, qui devrait se réunir début mai. Les cardinaux se retrouveront à nouveau mercredi après-midi. Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées sont attendus aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, sous haute sécurité.Donald Trump a annoncé qu’il viendrait avec sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique anti-migrants. “Nous sommes impatients d’y être!” a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Le président français Macron et son homologue ukrainien Zelensky entendent également de faire le déplacement, de même que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen, Antonio Costa et le chancelier allemand Olaf Scholz.En revanche, le président russe Vladimir Poutine ne prévoit pas de se rendre aux funérailles, a indiqué mardi le Kremlin.La Pologne, pays à tradition catholique, observera un jour de deuil national samedi pour les obsèques du pape.Le décès du chef des 1,4 milliard de catholiques au terme de 12 ans de pontificat fait mardi la une de toute la presse internationale: plusieurs journaux italiens mentionnent le “pape des laissés-pour-compte”. “Perdimus Papam”, titre le journal français Libération, tandis que le quotidien britannique The Guardian évoque la mort d’un pape “révolutionnaire”.Des centaines de journalistes des quatre coins du monde affluent à Rome tandis que la police italienne a bouclé les accès à la place Saint-Pierre pour encadrer l’entrée des touristes et fidèles. Les drapeaux jaune et blanc du Vatican ont été mis en berne et une nouvelle prière se tiendra mardi soir à 19H30 (17H30 GMT).- “Jusqu’au bout” -De l’Iran à l’Allemagne en passant par les Etats-Unis, l’UE, l’ONU, le Liban, Israël ou l’Autorité palestinienne, les dirigeants du monde entier ont rendu un hommage unanime à François.Pékin a présenté mardi ses “condoléances” et dit vouloir continuer à développer ses relations avec le Vatican.Déjà affaibli par une sévère pneumonie, le premier pape sud-américain et jésuite de l’Histoire, sorti de l’hôpital le 23 mars, avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours en dépit de l’avis des médecins lui ayant prescrit un strict repos de deux mois.Apparu épuisé dimanche, à l’occasion des célébrations de Pâques, il s’était tout de même offert un bain de foule en “papamobile”.”J’ai vu le jour de Pâques que le pape était fatigué. Il est allé jusqu’au bout, jusqu’au dernier souffle”, a déclaré à l’AFP le cardinal François Bustillo, évêque d’Ajaccio. “Il est parti au milieu de son peuple.”

Les funérailles du pape se dérouleront samedi matin place Saint-Pierre

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre au Vatican, où sont attendus des centaines de milliers de fidèles mais aussi des dirigeants étrangers comme les présidents américain Donald Trump, français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky.A l’issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le pape sera enterré conformément à sa volonté.Le Saint-Siège a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe du Vatican, où il vivait. Sa dépouille sera transférée à la basilique Saint-Pierre mercredi à 07H00 GMT afin d’être exposée aux fidèles, sans catafalque, une demande du souverain pontife argentin qui a souhaité introduire plus de simplicité et de sobriété dans les rites funéraires papaux.Sur des photos et une vidéo réalisées lundi soir après la mise en bière, le pape, qui a succombé lundi matin à un accident vasculaire cérébral (AVC) à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, tandis que ses mains ensèrent un chapelet.Soeur Nathalie Becquart, sous-secrétaire du Synode des évêques, qui s’est recueillie lundi soir devant le cerceuil, a confié à des journalistes avoir vécu un moment “très émouvant, très touchant”.”Pour nous, c’est le temps du deuil. L’Eglise c’est comme une grande famille et dans un moment comme ça, pour ceux qui ont côtoyé le pape de près, qui l’ont servi, on perd quelqu’un d’assez proche”, a-t-elle ajouté.Selon Vatican News, le média officiel du Vatican, le pape a été pris d’un malaise lundi vers 05H30 du matin (03H30 GMT). Plus d’une heure plus tard, après avoir fait un salut de la main à son infirmier, il est tombé dans le coma avant de mourir.”Il n’a pas souffert, tout est arrivé très vite”, ont raconté les personnes présentes à Vatican News, qui précise que le pape a, parmi ses derniers mots, remercié son infirmier personnel pour l’avoir encouragé à faire un ultime tour en papamobile le dimanche de Pâques et à saluer les fidèles place Saint-Pierre.- “Révolutionnaire” -Mardi matin, une soixantaine de cardinaux se sont réunis à huis clos, notamment pour décider des modalités des funérailles. Les 135 cardinaux électeurs, ceux âgés de moins de 80 ans, auront aussi la lourde tâche d’élire son successeur lors du conclave, qui devrait se réunir début mai. Les cardinaux se retrouveront à nouveau mercredi après-midi. Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées sont attendus aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, sous haute sécurité.Donald Trump a annoncé qu’il viendrait avec sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique anti-migrants. “Nous sommes impatients d’y être!” a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Le président français Macron et son homologue ukrainien Zelensky entendent également de faire le déplacement, de même que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen, Antonio Costa et le chancelier allemand Olaf Scholz.En revanche, le président russe Vladimir Poutine ne prévoit pas de se rendre aux funérailles, a indiqué mardi le Kremlin.La Pologne, pays à tradition catholique, observera un jour de deuil national samedi pour les obsèques du pape.Le décès du chef des 1,4 milliard de catholiques au terme de 12 ans de pontificat fait mardi la une de toute la presse internationale: plusieurs journaux italiens mentionnent le “pape des laissés-pour-compte”. “Perdimus Papam”, titre le journal français Libération, tandis que le quotidien britannique The Guardian évoque la mort d’un pape “révolutionnaire”.Des centaines de journalistes des quatre coins du monde affluent à Rome tandis que la police italienne a bouclé les accès à la place Saint-Pierre pour encadrer l’entrée des touristes et fidèles. Les drapeaux jaune et blanc du Vatican ont été mis en berne et une nouvelle prière se tiendra mardi soir à 19H30 (17H30 GMT).- “Jusqu’au bout” -De l’Iran à l’Allemagne en passant par les Etats-Unis, l’UE, l’ONU, le Liban, Israël ou l’Autorité palestinienne, les dirigeants du monde entier ont rendu un hommage unanime à François.Pékin a présenté mardi ses “condoléances” et dit vouloir continuer à développer ses relations avec le Vatican.Déjà affaibli par une sévère pneumonie, le premier pape sud-américain et jésuite de l’Histoire, sorti de l’hôpital le 23 mars, avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours en dépit de l’avis des médecins lui ayant prescrit un strict repos de deux mois.Apparu épuisé dimanche, à l’occasion des célébrations de Pâques, il s’était tout de même offert un bain de foule en “papamobile”.”J’ai vu le jour de Pâques que le pape était fatigué. Il est allé jusqu’au bout, jusqu’au dernier souffle”, a déclaré à l’AFP le cardinal François Bustillo, évêque d’Ajaccio. “Il est parti au milieu de son peuple.”

Macron à La Réunion pour faire le point sur le chikungunya et les dégâts du cyclone Garance

Après Mayotte, Emmanuel Macron est en déplacement mardi à La Réunion pour faire le point sur les dégâts provoqués par le cyclone Garance et l’épidémie de chikungunya qui a fait six morts sur l’île depuis le début de l’année.100.000 personnes, soit un habitant sur neuf, pourraient avoir été contaminées par cette maladie infectieuse transmise par le moustique tigre, un impact pour l’instant moindre que celui de 2005-2006, marqué par plus de 260.000 cas et plus de 250 décès. Début avril, 40.000 doses du vaccin Ixchiq, le premier ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe, sont arrivées à La Réunion pour lancer la campagne de vaccination. Elles sont destinées aux personnes de 65 ans et plus, présentant des comorbidités.”Nous sommes le premier pays au monde à avoir acheté autant de doses disponibles de ce tout nouveau vaccin”, a relevé Emmanuel Macron lors d’un point presse, avant d’annoncer qu’il assistera aux funérailles du pape François samedi et d’aller à la rencontre de responsables religieux dans la cathédrale de Saint-Denis de La Réunion.Il faut aussi mettre en place “toutes les mesures de protection et de prévention surtout pour les mamans enceintes”, a ajouté le président qui va échanger dans la journée avec l’Agence régionale de la santé pour faire un point global sur l’épidémie.Les difficultés restent palpables. Le directeur général du centre hospitalier de La Réunion, Lionel Calenge, a demandé l’envoi de renforts médicaux.”Tous les jours depuis plusieurs semaines, on accueille entre 30 et 40 patients atteints de +chik+ sur nos deux services d’urgence”, générant “vraiment une grosse tension sur nos capacités”, a-t-il alerté dimanche. Début avril, le CHU avait déclenché le plan blanc, dispositif permettant de déprogrammer certaines opérations ou de rappeler des personnels en congés dans les hôpitaux. “Si des renforts sont nécessaires, ils seront mis en place”, a promis mardi Emmanuel Macron.- Dispositif d’urgence -Autre défi pour La Réunion, autosuffisante aux trois-quarts: le passage du cyclone Garance, le 28 février, a généré près de 250 millions d’euros de dégâts, dont 150 pour le secteur agricole, selon de premiers bilans.Déjà frappées par une sécheresse sévère, toutes les filières agricoles de l’île ont lourdement été impactées par le cyclone Garance, qui a fait cinq morts.Le chef de l’Etat a rencontré dans la matinée des exploitants agricoles.”Je me retrouve sans salaire”, s’est désolé un agriculteur, disant avoir perdu ses deux derniers hectares de bananes. “On a besoin d’être soutenus plus que cela pour les fruits et légumes”, a ajouté un chef d’entreprise agroalimentaire. Le chef de l’Etat a annoncé la mise en place “d’ici à juin” d’un “dispositif d’urgence”, avec un travail engagé “dès les prochaines semaines” sous l’autorité du préfet.Dans ce cadre, il envisage notamment d’augmenter “autour des 1.000 euros” l’aide ponctuelle pour les planteurs de canne. Début avril, le ministre des Outre-Mer, Manuel Valls avait annoncé porter cette aide de 385 à 765 euros par hectare pour les exploitants affectés par Garance. – Renforts militaires – A la même époque, l’an passé, le cyclone Bilal avait déjà mis à terre les productions de l’île, deux cyclones en deux ans qui témoignent de l’augmentation et de l’intensification de ces phénomènes météorologiques.La souveraineté alimentaire sera au coeur du cinquième sommet de la Commission de l’océan Indien jeudi à Madagascar.La Réunion y est représentée aux côtés de Madagascar, Maurice, des Comores et des Seychelles mais pas Mayotte, les Comores s’opposant à l’intégration de l’archipel dans l’organisation en raison d’un contentieux colonial.Emmanuel Macron va y réaffirmer le “rôle stratégique de La Réunion dans la zone indo-pacifique”, où la France aspire à se poser en puissance régionale au côté des Etats-Unis, de la Chine ou l’Inde. “Depuis 2018, la France a une stratégie indo-pacifique. Nous avons mis beaucoup plus de moyens militaires et diplomatiques ces dernières années, et cela va encore se renforcer”, a relevé mardi le chef de l’Etat.”Nous allons ici, à La Réunion, augmenter d’environ 200 le nombre de militaires présents” qui “vont passer d’environ 1.600 à 1.800”, a-t-il ajouté, s’appuyant sur la dernière loi de programmation militaire. Dans la zone indo-pacifique, on a “plus de 8.000 militaires”, “les meilleurs équipements sur le plan maritime, aérien ou terrestre”, “des missions régulières qui se multiplient”, a-t-il détaillé.

Macron à La Réunion pour faire le point sur le chikungunya et les dégâts du cyclone Garance

Après Mayotte, Emmanuel Macron est en déplacement mardi à La Réunion pour faire le point sur les dégâts provoqués par le cyclone Garance et l’épidémie de chikungunya qui a fait six morts sur l’île depuis le début de l’année.100.000 personnes, soit un habitant sur neuf, pourraient avoir été contaminées par cette maladie infectieuse transmise par le moustique tigre, un impact pour l’instant moindre que celui de 2005-2006, marqué par plus de 260.000 cas et plus de 250 décès. Début avril, 40.000 doses du vaccin Ixchiq, le premier ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe, sont arrivées à La Réunion pour lancer la campagne de vaccination. Elles sont destinées aux personnes de 65 ans et plus, présentant des comorbidités.”Nous sommes le premier pays au monde à avoir acheté autant de doses disponibles de ce tout nouveau vaccin”, a relevé Emmanuel Macron lors d’un point presse, avant d’annoncer qu’il assistera aux funérailles du pape François samedi et d’aller à la rencontre de responsables religieux dans la cathédrale de Saint-Denis de La Réunion.Il faut aussi mettre en place “toutes les mesures de protection et de prévention surtout pour les mamans enceintes”, a ajouté le président qui va échanger dans la journée avec l’Agence régionale de la santé pour faire un point global sur l’épidémie.Les difficultés restent palpables. Le directeur général du centre hospitalier de La Réunion, Lionel Calenge, a demandé l’envoi de renforts médicaux.”Tous les jours depuis plusieurs semaines, on accueille entre 30 et 40 patients atteints de +chik+ sur nos deux services d’urgence”, générant “vraiment une grosse tension sur nos capacités”, a-t-il alerté dimanche. Début avril, le CHU avait déclenché le plan blanc, dispositif permettant de déprogrammer certaines opérations ou de rappeler des personnels en congés dans les hôpitaux. “Si des renforts sont nécessaires, ils seront mis en place”, a promis mardi Emmanuel Macron.- Dispositif d’urgence -Autre défi pour La Réunion, autosuffisante aux trois-quarts: le passage du cyclone Garance, le 28 février, a généré près de 250 millions d’euros de dégâts, dont 150 pour le secteur agricole, selon de premiers bilans.Déjà frappées par une sécheresse sévère, toutes les filières agricoles de l’île ont lourdement été impactées par le cyclone Garance, qui a fait cinq morts.Le chef de l’Etat a rencontré dans la matinée des exploitants agricoles.”Je me retrouve sans salaire”, s’est désolé un agriculteur, disant avoir perdu ses deux derniers hectares de bananes. “On a besoin d’être soutenus plus que cela pour les fruits et légumes”, a ajouté un chef d’entreprise agroalimentaire. Le chef de l’Etat a annoncé la mise en place “d’ici à juin” d’un “dispositif d’urgence”, avec un travail engagé “dès les prochaines semaines” sous l’autorité du préfet.Dans ce cadre, il envisage notamment d’augmenter “autour des 1.000 euros” l’aide ponctuelle pour les planteurs de canne. Début avril, le ministre des Outre-Mer, Manuel Valls avait annoncé porter cette aide de 385 à 765 euros par hectare pour les exploitants affectés par Garance. – Renforts militaires – A la même époque, l’an passé, le cyclone Bilal avait déjà mis à terre les productions de l’île, deux cyclones en deux ans qui témoignent de l’augmentation et de l’intensification de ces phénomènes météorologiques.La souveraineté alimentaire sera au coeur du cinquième sommet de la Commission de l’océan Indien jeudi à Madagascar.La Réunion y est représentée aux côtés de Madagascar, Maurice, des Comores et des Seychelles mais pas Mayotte, les Comores s’opposant à l’intégration de l’archipel dans l’organisation en raison d’un contentieux colonial.Emmanuel Macron va y réaffirmer le “rôle stratégique de La Réunion dans la zone indo-pacifique”, où la France aspire à se poser en puissance régionale au côté des Etats-Unis, de la Chine ou l’Inde. “Depuis 2018, la France a une stratégie indo-pacifique. Nous avons mis beaucoup plus de moyens militaires et diplomatiques ces dernières années, et cela va encore se renforcer”, a relevé mardi le chef de l’Etat.”Nous allons ici, à La Réunion, augmenter d’environ 200 le nombre de militaires présents” qui “vont passer d’environ 1.600 à 1.800”, a-t-il ajouté, s’appuyant sur la dernière loi de programmation militaire. Dans la zone indo-pacifique, on a “plus de 8.000 militaires”, “les meilleurs équipements sur le plan maritime, aérien ou terrestre”, “des missions régulières qui se multiplient”, a-t-il détaillé.

Macron à La Réunion pour faire le point sur le chikungunya et les dégâts du cyclone Garance

Après Mayotte, Emmanuel Macron est en déplacement mardi à La Réunion pour faire le point sur les dégâts provoqués par le cyclone Garance et l’épidémie de chikungunya qui a fait six morts sur l’île depuis le début de l’année.100.000 personnes, soit un habitant sur neuf, pourraient avoir été contaminées par cette maladie infectieuse transmise par le moustique tigre, un impact pour l’instant moindre que celui de 2005-2006, marqué par plus de 260.000 cas et plus de 250 décès. Début avril, 40.000 doses du vaccin Ixchiq, le premier ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe, sont arrivées à La Réunion pour lancer la campagne de vaccination. Elles sont destinées aux personnes de 65 ans et plus, présentant des comorbidités.”Nous sommes le premier pays au monde à avoir acheté autant de doses disponibles de ce tout nouveau vaccin”, a relevé Emmanuel Macron lors d’un point presse, avant d’annoncer qu’il assistera aux funérailles du pape François samedi et d’aller à la rencontre de responsables religieux dans la cathédrale de Saint-Denis de La Réunion.Il faut aussi mettre en place “toutes les mesures de protection et de prévention surtout pour les mamans enceintes”, a ajouté le président qui va échanger dans la journée avec l’Agence régionale de la santé pour faire un point global sur l’épidémie.Les difficultés restent palpables. Le directeur général du centre hospitalier de La Réunion, Lionel Calenge, a demandé l’envoi de renforts médicaux.”Tous les jours depuis plusieurs semaines, on accueille entre 30 et 40 patients atteints de +chik+ sur nos deux services d’urgence”, générant “vraiment une grosse tension sur nos capacités”, a-t-il alerté dimanche. Début avril, le CHU avait déclenché le plan blanc, dispositif permettant de déprogrammer certaines opérations ou de rappeler des personnels en congés dans les hôpitaux. “Si des renforts sont nécessaires, ils seront mis en place”, a promis mardi Emmanuel Macron.- Dispositif d’urgence -Autre défi pour La Réunion, autosuffisante aux trois-quarts: le passage du cyclone Garance, le 28 février, a généré près de 250 millions d’euros de dégâts, dont 150 pour le secteur agricole, selon de premiers bilans.Déjà frappées par une sécheresse sévère, toutes les filières agricoles de l’île ont lourdement été impactées par le cyclone Garance, qui a fait cinq morts.Le chef de l’Etat a rencontré dans la matinée des exploitants agricoles.”Je me retrouve sans salaire”, s’est désolé un agriculteur, disant avoir perdu ses deux derniers hectares de bananes. “On a besoin d’être soutenus plus que cela pour les fruits et légumes”, a ajouté un chef d’entreprise agroalimentaire. Le chef de l’Etat a annoncé la mise en place “d’ici à juin” d’un “dispositif d’urgence”, avec un travail engagé “dès les prochaines semaines” sous l’autorité du préfet.Dans ce cadre, il envisage notamment d’augmenter “autour des 1.000 euros” l’aide ponctuelle pour les planteurs de canne. Début avril, le ministre des Outre-Mer, Manuel Valls avait annoncé porter cette aide de 385 à 765 euros par hectare pour les exploitants affectés par Garance. – Renforts militaires – A la même époque, l’an passé, le cyclone Bilal avait déjà mis à terre les productions de l’île, deux cyclones en deux ans qui témoignent de l’augmentation et de l’intensification de ces phénomènes météorologiques.La souveraineté alimentaire sera au coeur du cinquième sommet de la Commission de l’océan Indien jeudi à Madagascar.La Réunion y est représentée aux côtés de Madagascar, Maurice, des Comores et des Seychelles mais pas Mayotte, les Comores s’opposant à l’intégration de l’archipel dans l’organisation en raison d’un contentieux colonial.Emmanuel Macron va y réaffirmer le “rôle stratégique de La Réunion dans la zone indo-pacifique”, où la France aspire à se poser en puissance régionale au côté des Etats-Unis, de la Chine ou l’Inde. “Depuis 2018, la France a une stratégie indo-pacifique. Nous avons mis beaucoup plus de moyens militaires et diplomatiques ces dernières années, et cela va encore se renforcer”, a relevé mardi le chef de l’Etat.”Nous allons ici, à La Réunion, augmenter d’environ 200 le nombre de militaires présents” qui “vont passer d’environ 1.600 à 1.800”, a-t-il ajouté, s’appuyant sur la dernière loi de programmation militaire. Dans la zone indo-pacifique, on a “plus de 8.000 militaires”, “les meilleurs équipements sur le plan maritime, aérien ou terrestre”, “des missions régulières qui se multiplient”, a-t-il détaillé.