DR Congo Catholics say they have lost ‘the voice of the voiceless’Tue, 22 Apr 2025 08:10:24 GMT
Church bells tolled across the capital of Africa’s most populous Roman Catholic nation on Monday after the death of Pope Francis was announced.Francis, who visited Democratic Republic of the Congo in 2023, was hailed as a “voice for the voiceless”.In Kinshasa’s Our Lady of the Congo Cathedral, Madeleine Bomendje struggled to accept the news: “It’s …
La Bourse de Paris recule, attentive aux tensions entre Trump et la Fed
La Bourse de Paris évolue en baisse mardi, sur fond d’inquiétudes face à la multiplication des attaques de Donald Trump contre le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, en pleine guerre commerciale.L’indice CAC 40 perdait vers 9H50 (heure de Paris) 0,73%, à 7.232,77 points, soit une baisse de 53,09 points, après la fermeture prolongée des places financières européennes durant le week-end de Pâques.Les marchés “subissent l’impact des tensions entre Donald Trump et Jerome Powell, avec en toile de fond une augmentation des risques de récession” aux Etats-Unis, explique John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud.Le chef de l’Etat américain menace de se débarrasser du président de la Fed – dont le mandat s’achève normalement en mai 2026 -, ce qui remettrait en cause l’indépendance séculaire de l’institution.”Il pourrait y avoir un ralentissement de l’économie à moins que (…) cet immense +loser+, ne baisse les taux d’intérêt, maintenant”, a écrit lundi M. Trump sur son réseau Truth Social, dans une référence transparente à M. Powell.”Si je veux qu’il parte, il va partir très vite croyez-moi”, a-t-il encore prévenu dans un message précédent.Ces “propos ont été à l’origine d’une nouvelle vague de panique”, les principaux indices américains ayant fortement reculé lundi, alors que les marchés européens étaient fermés, expliquent les analystes de Richesflores Research.Les investisseurs s’inquiètent aussi de la guerre commerciale qui se poursuit entre Pékin et Washington. La Chine a dénoncé lundi les pays qui pratiquent l'”apaisement” à l’égard des Etats-Unis, affirmant “s’opposer fermement” à tout accord nuisant à ses intérêts.Le gouvernement américain a lui annoncé lundi son intention d’imposer jusque 3.521% de droits de douane sur les panneaux solaires provenant d’Asie du sud-est, afin de compenser les mesures de soutien à la production par Pékin de cette industrie dans les pays concernésCôté obligataire, l’emprunt à dix ans français restait stable vers 9H50, à 3,22%, contre 3,24% jeudi soir en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, atteignait 2,45%.L’Oréal prenait 2,15% à 349,20 euros vers 9H50, en tête du CAC 40, après avoir annoncé jeudi des ventes en hausse de 4,4% à 11,73 milliards d’euros au premier trimestre, malgré un marché américain “plus difficile que prévu”, dans un contexte d’inflation et de hausse des droits de douane imposés par Donald Trump.Schneider Electric reculait vers 9H50 de 3,46% et Legrand de 2,65%.
En pleine guerre commerciale, le suisse Roche va investir massivement aux Etats-Unis
Le géant pharmaceutique suisse Roche compte investir 50 milliards de dollars (43 milliards d’euros) aux Etats-Unis durant les cinq prochaines années, emboîtant le pas à son concurrent Novartis, dans un climat d’incertitude créé par la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump. Les Etats-Unis sont un marché clé pour l’industrie pharmaceutique qui représente plus de la moitié du chiffre d’affaires de la division pharmaceutique de Roche, le numéro un mondial de l’oncologie. Son concurrent suisse Novartis avait lui aussi fait savoir il y a une dizaine de jours qu’il comptait investir 23 milliards de dollars aux États-Unis sur cinq ans.L’administration du président Donald Trump souffle le chaud et le froid sur les produits pharmaceutiques qui bénéficiaient initialement d’exemptions dans la salve de droits de douane annoncée le 2 avril.Mais la semaine passée, le ministère américain du Commerce a ouvert une enquête afin de déterminer les “effets sur la sécurité nationale” de l’importation de produits pharmaceutiques et de semi-conducteurs, selon des documents gouvernementaux soumis au journal officiel.”Savoir si ces nouveaux investissements annoncés aux Etats-Unis avaient déjà été planifiés avant que le nouveau gouvernement ne reprenne la barre n’est pas pertinent”, a réagi Stefan Schneider, analyste chez Vontobel, dans un commentaire de marché. Car ils devraient surtout “aider à ne pas déclencher des droits de douane pour l’industrie pharmaceutique suisse”, a-t-il ajouté. Des droits de douane pour le secteur pourraient “sévèrement ébranler les chaînes d’approvisionnement mondiales pour les fabricants de médicaments”, a souligné l’analyste, qui met également en avant les risques pour la distribution de produits pharmaceutiques, au détriment des patients. – Forte présence aux Etats-Unis -Dans le communiqué publié mardi, Roche explique que ces 50 milliards de dollars vont servir à renforcer ses capacités de production aux Etats-Unis, entre autres dans le Kentucky, l’Indiana, le New Jersey, l’Oregon et la Californie. Le groupe, qui fabrique des anticancéreux mais aussi des traitements contre l’hémophilie, précise qu’il compte également communiquer sur un site supplémentaire “prochainement”. Ce montant sera alloué à ses usines pour les produits pharmaceutiques mais aussi pour les produits de diagnostics. Roche dispose déjà de 13 usines aux Etats-Unis et de 15 sites de recherche et développement et y emploie 25.000 personnes. Ces investissements vont créer “12.000 emplois”, dont “près de 6.500” dans le bâtiment, et “1.000 emplois” dans ses usines, ajoute le groupe suisse. Une fois ces investissements bouclés, Roche “exportera davantage de médicaments à partir des Etats-Unis qu’il n’en importera”, souligne le groupe dans le communiqué. Sa division diagnostics dégage d’ailleurs déjà un surplus d’exportation avec ses produits fabriqués sur le sol américain et expédiés vers d’autres pays, insiste Roche.Dans les premiers échanges, le titre Roche perdait 1,68% à 251,30 francs suisses, alors que le SMI, l’indice phare de la Bourse suisse, chutait de 1,33%. L’action Novartis se repliait de son côté de 0,43% à 90,24 francs suisses. En 2024, le chiffre d’affaires de la division pharmaceutique de Roche aux Etats-Unis se montait à près de 24,8 milliards de francs suisses (26,5 milliards d’euros), le pays représentant 53,7% du chiffre d’affaires de cette division au niveau mondial. Les ventes de sa division diagnostics, qui englobe entre autres des tests de dépistage des cancers mais aussi des tests pour le Covid-19 et pour le diabète – atteignaient pour leur part 4,3 milliards de francs en Amérique du Nord, soit près de 30,3% des ventes de cette division.Â
Le Vatican prépare les obsèques du pape, où sont attendus Trump et Macron
Le Vatican doit annoncer mardi la date des funérailles du pape François, où sont attendus des centaines de milliers de fidèles mais aussi des dirigeants étrangers comme les présidents américain Donald Trump, français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky.Le Saint-Siège a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la Résidence Sainte-Marthe du Vatican, où il vivait.Sur cette photo et cette vidéo réalisées lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d’un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, tandis que ses mains ensèrent un chapelet.Les cardinaux ont été convoqués à 09H00 (07H00 GMT) pour une première assemblée, à l’issue de laquelle devrait être communiquée la date des obsèques du chef de l’Eglise catholique. Les cardinaux auront aussi la lourde tâche d’élire son successeur dans quelques semaines.Les funérailles devraient avoir lieu entre vendredi et dimanche. Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront à cette cérémonie solennelle.Donald Trump a annoncé lundi soir qu’il viendrait avec sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique anti-migrants. “Nous sommes impatients d’y être!” a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Emmanuel Macron sera là lui aussi :”Nous serons aux obsèques du pape, comme il se doit”, a-t-il déclaré depuis l’île de La Réunion, où il est en déplacement. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a remercié lundi celui qui “a prié pour la paix en Ukraine et pour les Ukrainiens”, prévoit également d’assister à la cérémonie en la basilique Saint-Pierre.Déjà affaibli par une sévère pneumonie, le premier pape sud-américain et jésuite de l’Histoire a succombé lundi matin à un accident vasculaire cérébral (AVC), au terme de 12 ans d’un pontificat marqués par une grande popularité mais aussi une farouche opposition au sein de l’Eglise.Sa dépouille devrait être transférée de la résidence Sainte-Marthe vers la basilique Saint-Pierre à partir de mercredi afin d’être exposée aux fidèles, sans catafalque, conformément aux volontés du pape argentin qui a souhaité introduire plus de simplicité et de sobriété.Dans son testament, Jorge Bergoglio dit vouloir être inhumé à la basilique Sainte-Marie-Majeure, à Rome, dans une sépulture “sans décoration”, avec pour seule inscription son nom en latin: “Franciscus”.- Hommages unanimes -De l’Iran à l’Allemagne en passant par les Etats-Unis, l’UE, l’ONU, le Liban, Israël ou l’Autorité palestinienne, les dirigeants du monde entier ont rendu un hommage unanime à François.Son compatriote, la star du football Lionel Messi qu’il avait rencontré, a évoqué “un pape différent, proche, argentin… Repose en paix, pape François”, a-t-il écrit sur Instagram.Pékin a présenté mardi ses “condoléances” et dit vouloir continuer à développer ses relations avec le Vatican.Le pape, sorti de l’hôpital le 23 mars, avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours en dépit de l’avis des médecins lui ayant prescrit un strict repos de deux mois.Apparu épuisé dimanche, à l’occasion des célébrations de Pâques, il s’était tout de même offert un bain de foule en “papamobile” sur la place Saint-Pierre.En 12 ans de règne, “Papa Francesco” s’est engagé sans relâche pour la défense des migrants, l’environnement et la justice sociale, sans remettre en cause les positions de l’Eglise sur l’avortement ou le célibat des prêtres.Opposant acharné au commerce des armes, l’ancien archevêque de Buenos Aires est toutefois resté impuissant face aux conflits en Ukraine ou au Proche-Orient, malgré d’innombrables appels à la paix.Ce politique madré au franc-parler abrasif a aussi voulu réformer une Curie – le gouvernement central du Saint-Siège – rongée par l’inertie, y développer la place des femmes et des laïcs et assainir les sulfureuses finances du Vatican.Face au drame de la pédocriminalité dans l’Eglise, il a levé le secret pontifical et obligé religieux et laïcs à signaler les cas à leur hiérarchie. Sans convaincre les associations de victimes, qui lui ont reproché de ne pas être allé assez loin.
Le Vatican prépare les obsèques du pape, où sont attendus Trump et Macron
Le Vatican doit annoncer mardi la date des funérailles du pape François, où sont attendus des centaines de milliers de fidèles mais aussi des dirigeants étrangers comme les présidents américain Donald Trump, français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky.Le Saint-Siège a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la Résidence Sainte-Marthe du Vatican, où il vivait.Sur cette photo et cette vidéo réalisées lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d’un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, tandis que ses mains ensèrent un chapelet.Les cardinaux ont été convoqués à 09H00 (07H00 GMT) pour une première assemblée, à l’issue de laquelle devrait être communiquée la date des obsèques du chef de l’Eglise catholique. Les cardinaux auront aussi la lourde tâche d’élire son successeur dans quelques semaines.Les funérailles devraient avoir lieu entre vendredi et dimanche. Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront à cette cérémonie solennelle.Donald Trump a annoncé lundi soir qu’il viendrait avec sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique anti-migrants. “Nous sommes impatients d’y être!” a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Emmanuel Macron sera là lui aussi :”Nous serons aux obsèques du pape, comme il se doit”, a-t-il déclaré depuis l’île de La Réunion, où il est en déplacement. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a remercié lundi celui qui “a prié pour la paix en Ukraine et pour les Ukrainiens”, prévoit également d’assister à la cérémonie en la basilique Saint-Pierre.Déjà affaibli par une sévère pneumonie, le premier pape sud-américain et jésuite de l’Histoire a succombé lundi matin à un accident vasculaire cérébral (AVC), au terme de 12 ans d’un pontificat marqués par une grande popularité mais aussi une farouche opposition au sein de l’Eglise.Sa dépouille devrait être transférée de la résidence Sainte-Marthe vers la basilique Saint-Pierre à partir de mercredi afin d’être exposée aux fidèles, sans catafalque, conformément aux volontés du pape argentin qui a souhaité introduire plus de simplicité et de sobriété.Dans son testament, Jorge Bergoglio dit vouloir être inhumé à la basilique Sainte-Marie-Majeure, à Rome, dans une sépulture “sans décoration”, avec pour seule inscription son nom en latin: “Franciscus”.- Hommages unanimes -De l’Iran à l’Allemagne en passant par les Etats-Unis, l’UE, l’ONU, le Liban, Israël ou l’Autorité palestinienne, les dirigeants du monde entier ont rendu un hommage unanime à François.Son compatriote, la star du football Lionel Messi qu’il avait rencontré, a évoqué “un pape différent, proche, argentin… Repose en paix, pape François”, a-t-il écrit sur Instagram.Pékin a présenté mardi ses “condoléances” et dit vouloir continuer à développer ses relations avec le Vatican.Le pape, sorti de l’hôpital le 23 mars, avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours en dépit de l’avis des médecins lui ayant prescrit un strict repos de deux mois.Apparu épuisé dimanche, à l’occasion des célébrations de Pâques, il s’était tout de même offert un bain de foule en “papamobile” sur la place Saint-Pierre.En 12 ans de règne, “Papa Francesco” s’est engagé sans relâche pour la défense des migrants, l’environnement et la justice sociale, sans remettre en cause les positions de l’Eglise sur l’avortement ou le célibat des prêtres.Opposant acharné au commerce des armes, l’ancien archevêque de Buenos Aires est toutefois resté impuissant face aux conflits en Ukraine ou au Proche-Orient, malgré d’innombrables appels à la paix.Ce politique madré au franc-parler abrasif a aussi voulu réformer une Curie – le gouvernement central du Saint-Siège – rongée par l’inertie, y développer la place des femmes et des laïcs et assainir les sulfureuses finances du Vatican.Face au drame de la pédocriminalité dans l’Eglise, il a levé le secret pontifical et obligé religieux et laïcs à signaler les cas à leur hiérarchie. Sans convaincre les associations de victimes, qui lui ont reproché de ne pas être allé assez loin.
Les migrants pleurent un pape qui les défendait face à Donald Trump
De la frontière Mexique-Etats-Unis au Chili en passant par le Honduras, des migrants d’Amérique latine rencontrés par l’AFP portent le deuil du pape argentin François qui les a défendus face aux politiques répressives de Donald Trump.La Colombienne Yulieth Cuéllar se souvient d’un pape qui “priait beaucoup pour nous, les migrants”, à Ciudad Juárez dans le nord du Mexique aux portes des Etats-Unis, où le jésuite argentin décédé lundi avait célébré une messe près de la frontière lors de sa visite en février 2016.Dans un plaidoyer pour les migrants, François avait alors découvert “la terre promise où ne ruisselle ni le lait ni le miel”, d’après les souvenirs de l’évêque de Ciudad Juárez, José Guadalupe Torres, lors d’une messe lundi à la mémoire de François.”Ses prières touchaient profondément”, ajoute la Colombienne de 28 ans bloquée à Ciudad Juárez en raison de l’annulation de programmes migratoires par le président américain Donald Trump dès son retour au pouvoir le 20 janvier dernier. Yulieth Cuéllar fait partie des quelque 3.000 migrants qui cherchent depuis à s’installer à Ciudad Juárez. “C’était un grand pape”, ajoute la jeune femme dans un réfectoire de l’Église catholique où la solidarité s’organise autour des candidats à l’exil. – “Terribles injustices” -Lors de sa visite à Ciudad Juárez le 17 février 2016, le pape avait célébré une messe qui s’adressait également aux fidéles réunis de l’autre côté du rio Bravo/rio Grande dans le stade de l’université d’El Paso.”Grâce à la technologie, nous pouvons prier, chanter et célébrer ensemble cet amour miséricordieux (…) qu’aucune frontière ne pourra nous empêcher de partager”, avait-il conclu.Le descendant d’exilés italiens avait aussi dénoncé le “chemin chargé de terribles injustices” des migrants d’aujourd’hui “esclavagisés, séquestrés, victimes d’extorsions”. Et il avait prié pour les migrants devant une croix plantée près d’un grillage que Donald Trump a ensuite remplacé par une barrière métallique. En mars 2023, le pape avait prié pour les 40 étrangers – principalement vénézuéliens – morts dans l’incendie d’un centre de détention à Ciudad Juárez le 27 mars 2023. A plusieurs reprises, le pape a défié Donald Trump et sa politique anti-migrants.”Une personne qui veut construire des murs et non des ponts n’est pas chrétienne”, avait lancé François en 2016, en pleine campagne présidentielle aux Etats-Unis, avant la première victoire du candidat républicain.L’expulsion de migrants “porte atteinte” à leur dignité, avait-il répété dans une lettre adressée aux évêques américains après le retour de Trump au pouvoir le 20 janvier. François demandait à Trump de “cesser le harcèlement des migrants”, se souvient le Vénézuélien Ericxon Serrano, 35 ans, rencontré à des milliers de kilomètres au sud de Ciudad Juárez, au Honduras.C’était “une personne merveilleuse”, ajoute Ericxon Serrano à Tegucigalpa, sur le chemin du retour à Caracas avec sa femme et ses deux jeunes enfants.  “Il nous a beaucoup encouragés, nous les migrants, il donnait ses mots d’encouragement à tous ceux qui quittent leur pays”, assure une autre Vénézuélienne, Marisela Guerrero, 45 ans, arrivée au Chili il y a quelques mois.Le pape n’a pas réussi à stopper l’offensive de Trump, qui a réduit drastiquement le nombre de candidats à l’exil par la frontière de 3.100 km entre le Mexique et les Etats-Unis. Donald Trump a annoncé qu’il irait aux obsèques du pape François à Rome avec sa femme Melania. “Nous sommes impatients d’y être!”, a-t-il dit sur son réseau Truth Social. A Ciudad Juárez, une statue de 4,8 m de hauteur représentant le pape a été érigée en 2017 près du mur qui marque la frontière avec El Paso, le Texas et les Etats-Unis. La statue se trouve près d’un centre d’accueil pour les Mexicains rapatriés des Etats-Unis.François était un “ange défenseur des migrants”, affirme le père Francisco Calvillo, responsable du centre d’accueil Casa del Migrante (Maison du migrant) à l’époque de la visite papale.En plein deuil, ce prêtre espère que François transmettra au Saint-Père cette demande: “un pape, plus d’évêques, plus de prêtres, plus de laïcs sensibles à cette réalité” de l’immigration.