Le Venezuela rapatrie 7 enfants séparés de leurs parents expulsés des Etats-Unis

Le Venezuela a rapatrié vendredi sept enfants qui avaient été séparés de leurs parents lors de l’expulsion de ces derniers des Etats-Unis, a annoncé le gouvernement de Nicolas Maduro. “Sept garçons et filles” sont arrivés au Venezuela, a déclaré le ministre vénézuélien de l’Intérieur, Diosdado Cabello en les accueillant avec la première dame, Cilia Flores, à l’aéroport international de Maiquetia, qui dessert Caracas. Ils ont été “sauvés de l’enlèvement dont ils étaient victimes”, a-t-il ajouté. Les sept enfants sont arrivés à bord d’un vol sous bannière américaine avec à bord 244 autres Vénézuéliens expulsés depuis Houston, au Texas. On ignore quand ces enfants avaient été séparés de leurs parents. Selon Caracas, 30 enfants vénézuéliens ont été séparés de leurs parents aux États-Unis lors des expulsions menées par Washington. Le président de l’Assemblée nationale, Jorge Rodriguez, avait déclaré le 30 juin que les enfants avaient été “séparés de leurs mères, de leurs pères, de leur famille, de leurs grands-parents” et “emmenés dans des institutions où ils ne devraient pas être”. Nicolas Maduro avait demandé le même jour l’aide du pape Léon XIV. Lundi, le président vénézuélien a indiqué que l’Église catholique effectuait des démarches pour leur retour. Selon les chiffres officiels vénézuéliens, depuis février, un peu plus de 8.200 personnes ont été rapatriées au Venezuela depuis les États-Unis et le Mexique.

Dermatose des bovins: l’Etat démarre ce week-end la vaccination de 285.000 bovins

La France doit débuter ce week-end la vaccination de près de 285.000 bovins pour stopper la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans les Alpes, a annoncé vendredi le ministère de l’Agriculture.”Le maximum de doses disponibles” a été commandé auprès de la banque de vaccins de l’Union européenne afin de faire face à l’épizootie et ils sont “en cours de distribution”, a indiqué le ministère dans un communiqué. Ces doses de vaccins, prises en charge par l’Etat, permettront de vacciner des bovins dans des rayons de 50 kilomètres autour des foyers déclarés, dans quatre départements: la Savoie, la Haute-Savoie, l’Ain et l’Isère.La campagne de vaccination doit débuter dans un périmètre situé à 20 kilomètres autour des foyers (zone de protection), en direction du centre de cette zone de protection pour limiter l’extension de la maladie, mais aussi en direction de l’extérieur de cette zone pour un “effet barrière”, selon le ministère.Une deuxième ligne de vaccination des élevages situés à proximité des foyers doit également être engagée. La campagne “s’amplifiera dès le début de la semaine prochaine”, a indiqué le ministère.Après l’apparition d’un premier cas en Italie, le 20 juin en Sardaigne, un premier cas de dermatose nodulaire en France a été détecté le 29 juin à Entrelacs, en Savoie. Cette maladie virale conduit à “des pertes de production importantes” qui peuvent aller “jusqu’à la mort d’une partie du cheptel infecté”, selon le ministère.Depuis, la propagation a été rapide: au 16 juillet, 26 foyers avaient été détectés dans deux départements, la Savoie et la Haute-Savoie, selon le site du ministère.Le ministère de l’Agriculture avait annoncé mercredi que la détection d’un cas de DNC dans un élevage de bovins entraînerait l’abattage total des animaux dans le foyer d’infection et une campagne de vaccination obligatoire dans la zone autour. L’Etat doit indemniser les propriétaires d’animaux euthanasiés et prendra en charge l’élimination des carcasses en cas d’abattage de bovins, selon un arrêté publié au Journal officiel vendredi.La Confédération paysanne, 3e syndicat de la profession, a réaffirmé jeudi son “opposition aux abattages totaux des troupeaux dès la première analyse positive à la DNC”. Plusieurs de ses membres se relaient dans deux fermes pour faire barrage aux abattages.

CBS says Stephen Colbert’s ‘The Late Show’ to end in May 2026

“The Late Show with Stephen Colbert,” a staple of late-night US television, will end in 2026, the CBS network said, days after the comedian blasted parent company Paramount’s $16 million settlement with President Donald Trump as “a big fat bribe.”CBS said in a statement the cancellation was “purely a financial decision against a challenging backdrop in late night,” and was “not related in any way to the show’s performance, content or other matters happening at Paramount.””Next year will be our last season,” the host announced on Thursday’s episode, to boos and shouts of disbelief. “The network will be ending the show in May.”Paramount reached the settlement with Trump this month in a lawsuit the entertainment giant had described as meritless.Trump had sued Paramount for $20 billion last year, alleging that CBS News’ “60 Minutes” news program deceptively edited an interview with his 2024 election rival, Kamala Harris, in her favor.Paramount is meanwhile seeking to close its $8 billion merger with the entertainment company Skydance, which needs federal government approval.Colbert said on Thursday the cancellation was not just the end of his show but the end of the decades-old “Late Show” franchise, which has been broadcast continuously on CBS since 1993 and was previously hosted by David Letterman.”I’m not being replaced. This is all just going away,” Colbert said.-‘America deserves to know’-Trump celebrated the cancellation, writing on his Truth Social platform, “I absolutely love that Colbert got fired. His talent was even less than his ratings.”Trump’s political opponents and other critics drew attention to the timing of the decision.”CBS canceled Colbert’s show just THREE DAYS after Colbert called out CBS parent company Paramount for its $16M settlement with Trump — a deal that looks like bribery,” Democratic Senator Elizabeth Warren said on social media platform X.”America deserves to know if his show was canceled for political reasons,” Warren said.Democratic Senator Adam Schiff, who was a guest on Colbert’s show on Thursday, said: “If Paramount and CBS ended the ‘Late Show’ for political reasons, the public deserves to know. And deserves better.”The Writers Guild of America called on the New York attorney general to investigate whether the move by CBS was intended to improperly curry favor with Trump.”Given Paramount’s recent capitulation to President Trump in the CBS News lawsuit, the Writers Guild of America has significant concerns that The Late Show’s cancelation is a bribe, sacrificing free speech to curry favor with the Trump Administration as the company looks for merger approval,” it said in a statement.Jimmy Fallon, host of NBC’s “The Tonight Show” and one of Colbert’s rivals, posted on Instagram that “I’m just as shocked as everyone.””I really thought I’d ride this out with him for years to come,” wrote Fallon, whom Trump had earlier referred to as “the Moron on NBC who ruined the once great Tonight Show.”Late night talk show host Jimmy Kimmel, whose program airs on ABC, chimed in: “Love you Stephen.”CBS said in its Thursday statement it was “proud that Stephen called CBS home.””He and the broadcast will be remembered in the pantheon of greats that graced late night television,” its statement said.Colbert, once a regular on Comedy Central, made use of humor in his incisive political commentary and succeeded Letterman as the host of “The Late Show” in 2015.The late-night television landscape has long been dominated by satirical comedy shows that blend entertainment with political commentary. For decades, these programs have served as television touchstones, with hosts like Johnny Carson, Jay Leno, Letterman and — more recently — Colbert, Fallon and Kimmel shaping public discourse through humor and celebrity interviews.

Bébé mort à l’hôpital à Lille: sa famille lance un appel à témoins

Un appel à témoins face à une immense incompréhension: la famille de la petite Zayneb, nourrisson prématuré retrouvé blessé au sol dans un service de néonatalogie du CHU de Lille et décédé quelques jours plus tard, cherche à comprendre ce qui a mené au drame.Un enfant qui déambule sans surveillance dans le service et entre dans la chambre de bébés très fragiles, un service insuffisamment sécurisé, une surveillance trop distante… La famille de la petite fille, qui avait cinq jours lors des faits, dit avoir constaté des anomalies “concernant la sécurité de l’hôpital Jeanne de Flandre”, la maternité du CHU.Elle appelle donc toute famille ayant constaté des éléments similaires à témoigner, a expliqué à l’AFP Karima Farhi, cousine du père, devenue la porte-parole de la famille qui habite Tourcoing. Les personnes souhaitant témoigner sont invitées à contacter le parquet de Lille.Vendredi, une semaine après la découverte du bébé au sol, la procureure Carole Étienne a indiqué qu’elle était morte d’un traumatisme “compatible avec une chute” et confirmé qu’un enfant avait été vu près du berceau au moment des faits.Les faits se sont déroulés le 11 juillet, en fin de matinée, au sein du service de néonatologie de l’hôpital Jeanne de Flandre, l’une des principales maternités de la région. La petite fille, née à 7 mois en demi de grossesse, est décédée mardi.La procureure a confirmé les déclarations de la famille du nourrisson, qui a pointé le comportement perturbateur du frère d’un autre bébé hospitalisé dans le service, et indiqué qu’un “enfant de six ans, membre d’une autre famille, a effectivement été vu à proximité du berceau et de l’enfant au sol”.L’enquête ouverte pour “recherche des causes de la mort” se poursuit.Les jours précédents, “le grand-père maternel (de Zayneb) est allé voir la maman du petit garçon à deux reprises pour lui indiquer qu’il fallait qu’elle surveille son enfant”, rapporte Mme Farhi. La veille du drame, la mère de Zayneb l’avait retrouvée sans sa couche ni son matériel médical, mais le personnel avait répondu à ses interrogations qu’elle avait dû les enlever toute seule, ajoute-t-elle.- “Plus jamais” -Elle souligne que “le personnel médical avait été prévenu” du “comportement anormal depuis plusieurs jours” du garçonnet, déjà vu à proximité de la petite Zayneb, “qu’il appelait +ma poupée+”.”Ce que ne veut pas la maman”, une jeune femme de 23 ans dont Zayneb était le premier enfant, “c’est qu’on pense qu’elle a laissé son enfant sans surveillance” alors qu'”elle l’a confié au personnel hospitalier” pendant qu’elle réalisait les formalités pour sa propre sortie de l’hôpital, dans un autre service, insiste la cousine. Le centre hospitalier, évoquant dans un communiqué de presse mercredi “un événement exceptionnel particulièrement grave et bouleversant”, a strictement limité les visites en néonatologie.Désormais, seuls les parents peuvent rendre visite aux bébés qui y sont hospitalisés, des mesures “maintenues tant que nécessaire” a précisé l’hôpital à l’AFP vendredi. Une enquête administrative interne est également en cours, qui devrait aboutir d’ici deux semaines. La famille du nourrisson, qui ne sait pas encore si elle portera plainte, a appelé l’hôpital à “assumer sa responsabilité” pour que “cela n’arrive plus jamais”.Le livret d’accueil du CHU stipule que dans l’unité de néonatalogie, “les frères et sœurs sont admis mais doivent être accompagnés et surveillés”.”On ne peut pas accepter que (…) ça devienne un enfant livré à lui-même et que ni le personnel soignant ni l’hôpital n’est responsable”, estime Mme Farhi, évoquant la possibilité d’un système de garde.La famille a, selon elle, également été choquée qu’un membre de la direction réponde à ses questions sur l’état de vétusté du service en indiquant que des travaux auraient lieu en 2030. Des délégués syndicaux ont réclamé une réunion extraordinaire de la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) de l’hôpital “pour parler du contexte du service à ce moment-là et pendant les semaines qui précédaient”, a indiqué une source syndicale, ajoutant: “on attend toujours”.

Affaire Le Scouarnec: information judiciaire ouverte pour non-empêchement de crime

Ceux qui ont fermé les yeux sur les agissements du pédocriminel Joël Le Scouarnec vont-ils être inquiétés ? Le parquet de Lorient a annoncé vendredi l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour abstentions volontaires d’empêcher des crimes et délits.”Je vous confirme avoir requis en juin 2025 (…) l’ouverture d’une information judiciaire contre X des chefs d’abstentions volontaires d’empêcher des crimes et délits contre l’intégrité physique des personnes”, a indiqué Stéphane Kellenberger, procureur de Lorient, confirmant une information du quotidien Ouest-France.Cette annonce intervient moins de deux mois après la condamnation de l’ex-chirurgien, âgé de 74 ans, par la cour criminelle du Morbihan à 20 ans de réclusion pour des violences sexuelles sur 298 victimes, la plupart mineures et en “état d’endormissement” au moment des faits.”A la suite de l’enquête préliminaire initiée par mes soins en 2020 sur ces mêmes qualifications, cette saisine va permettre au magistrat instructeur de diligenter, dans ce cadre, tous actes utiles complémentaires, notamment aussi à la lumière des éléments issus du procès” qui s’est tenu de fin février à fin mai, a ajouté le magistrat.Pour Me Thibaut Kurzawa, avocat de la défense, cette ouverture d’une information judiciaire est “logique” et “n’est pas une surprise”.Joël Le Scouarnec “a toujours reconnu ses actes, il les a même avoués cette année, donc, après (…) si on estime que d’autres personnes ont une part de responsabilité dans la survenance, voire la poursuite des actes de Monsieur le Scouarnec, c’est à la justice de le dire”, a-t-il ajouté.Joël Le Scouarnec, pourtant condamné dès 2005 pour détention d’images pédopornographiques à quatre mois de prison avec sursis, avait continué à exercer sans encombre en tant que chirurgien dans différents établissements de l’ouest de la France, multipliant les victimes jusqu’à son arrestation.Ni les autorités sanitaires, ni les institutions hospitalières ni les différentes instances de l’Ordre des médecins n’avaient agi pour encadrer sa pratique médicale.Lors du procès, le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM), qui s’était constitué partie civile, avait notamment dit “regretter” les “dysfonctionnements” ayant permis au chirurgien de poursuivre sa carrière pendant plus d’une décennie après une première condamnation pour pédocriminalité en 2005.- Se renvoyer “la balle” -Selon Stéphane Kellenberger, cité par Ouest-France, il faut distinguer “ce qui pourrait relever de la responsabilité civile ou administrative et de la responsabilité pénale. Il y a ceux qui savaient mais qui, peut-être pas sciemment, ont fait preuve de négligence”. Lors de ses réquisitions, M. Kellenberger, qui officiait comme avocat général, s’était interrogé : “Joël Le Scouarnec devait-il être seul dans le box?””Il aurait pu être fait mieux, être fait autrement, même au milieu du fameux mille-feuille administratif français, chacun se renvoyant allègrement la balle jusqu’à ce que cette balle soit perdue et percute des innocents”, avait lancé le magistrat.Une ancienne responsable d’un des hôpitaux dans lesquels avait exercé le praticien a admis “un loupé”, quand une autre avait justifié l’embauche du pédocriminel en raison d’un criant “besoin de chirurgiens”.”C’est vrai qu’il manquait de toute façon toutes les responsabilités (…) secondaires”, a estimé vendredi auprès de l’AFP Me Marie Grimaud, qui représentait une quarantaine de parties civiles lors du procès à Vannes.Pendant le procès, une enquête préliminaire concernant “des victimes éventuellement non identifiées ou nouvellement déclarées” du pédocriminel avait été ouverte après des aveux de l’accusé.Le 28 février, Joël Le Scouarnec avait notamment reconnu “des actes d’abus sexuels” sur sa petite-fille, face à l’un de ses fils venu témoigner à la barre et père de l’enfant.Après l’arrestation du chirurgien en mai 2017, les forces de l’ordre avaient découvert chez lui des journaux intimes dans lesquels il consignait les noms de patients et les descriptions des agressions. Selon Joël Le Scouarnec, certains auraient été détruits.

Val-d’Oise: quatre policiers mis en examen, accusés de violences sur un adolescent

Quatre policiers ont été mis en examen vendredi et placés sous contrôle judiciaire pour violences et faux en écriture, après la dénonciation d’un adolescent les accusant de passage à tabac dans la nuit du 14 juillet, a indiqué le parquet de Pontoise à l’AFP.Conformément aux réquisitions du procureur, les agents ont été mis en examen pour faux en écriture et violences avec les circonstances aggravantes que les faits ont été commis en réunion et par des personnes dépositaires de l’autorité publique. Une mesure d’interdiction d’exercer leur profession a également été prise contre eux par le juge des libertés et de la détention, a ajouté le ministère public.”À Garges-lès-Gonesse, le 14 juillet vers 23 heures, un mineur de 17 ans faisait appel à ses proches et à des pompiers en présentant des blessures au visage qu’il imputait à des fonctionnaires de police en affirmant avoir été monté de force dans un véhicule après une course-poursuite à pied, puis avoir subi des coups avant d’être relâché”, a détaillé le procureur Guirec Le Bras dans un communiqué diffusé vendredi après-midi. Les infractions dont ces agents sont suspectés sont punies de peines pouvant s’élever à 5 ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende, a indiqué le procureur tout en rappelant le principe de présomption d’innocence.Une vidéo relayée sur les réseaux sociaux montre le jeune assis sur un banc, l’arcade sourcilière et la lèvre en sang.Après examen de l’adolescent, le médecin de l’unité médico-judiciaire de Pontoise-Gonesse a établi son incapacité totale de travail (ITT) à trois jours, selon les précisions apportées vendredi par le ministère public. D’après le récit du député LFI de la circonscription Carlos Martens Bilongo, qui s’est entretenu mercredi avec le mineur, le lycéen était en train de faire une commission dans un magasin lorsque des policiers l’ont accusé de les filmer.”Ils lui ont dit +on va te niquer+. Du coup, il a pris peur et est parti en courant (…) Il a subi une agression gratuite, il s’est fait tabasser par quatre policiers”, avait déclaré mercredi à l’AFP M. Bilongo.En fin d’après-midi vendredi, le ministre de l’Intérieur a réagi, via son compte X, en qualifiant de “graves” les accusations portées contre les policiers. “La justice devra faire toute la lumière sur ce qui s’est passé. L’exemplarité des forces de l’ordre n’est pas négociable,” a commenté Bruno Retailleau.Les policiers mis en cause contestent les accusations de violences, a indiqué à l’AFP leur conseil, Me Inès Davau. “Il est particulièrement inquiétant de voir ces fonctionnaires jetés en pâture, dans une polémique nourrie notamment par un député de la République”, a ajouté l’avocate.

Narcotrafic: Nîmes instaure un couvre-feu provisoire pour les mineurs

La Ville de Nîmes a annoncé l’instauration dès lundi soir d’un couvre-feu pour les mineurs de moins de 16 ans et le préfet renforce les moyens policiers, après une succession d’actes criminels liés au narcotrafic. Ce couvre-feu, instauré de 21H00 à 06H00, dans les secteurs les plus sensibles de la ville pour une durée de 15 jours “renouvelable si nécessaire”, est “une mesure préventive destinée à protéger les mineurs (non accompagnés, ndlr), éviter qu’ils soient exposés aux violences en cours et contenir les tensions”, écrit la mairie dans un communiqué.cette décision intervient après une succession de “fusillades, règlements de comptes, tensions entre bandes”, énumère la collectivité.Dernier incident en date: jeudi soir, une fusillade a éclaté sur l’une des places principales du quartier Pissevin, ne faisant aucun blessé mais avec, selon le parquet, “des impacts de balles sur un mur d’immeuble voisin et une porte d’ascenseur”.Mardi, c’est le corps d’un jeune de 19 ans, tué par balles et partiellement calciné, qui avait été retrouvé dans un village proche de Nîmes. Ce meurtre, pour lequel une enquête a été ouverte, pourrait “être en lien avec une succession de faits de nature criminelle survenus ces dernières semaines dans les quartiers nîmois” de Pissevin, Valdegour et Mas de Mingue, selon la procureure de Nîmes, Cécile Gensac. D’après une source proche du dossier, le jeune homme était originaire de Seine-saint-Denis. Le procédé fait penser aux pratiques, déjà courantes à Marseille, où les trafiquants attirent, par le mirage de l’argent, une  main d’oeuvre très jeune venue d’autres régions de France, souvent fragile et plus facilement sacrifiable. Le 10 juillet, dans le quartier prioritaire du Mas de Mingue, un homme a été tué par balles et un autre blessé par des assaillants en voiture qui ont pris la fuite. Le 27 juin, une fusillade avait fait six blessés, dont quatre mineurs, au pied des immeubles de Valdegour, en pleine journée.Dans ce contexte, le préfet du Gard Jérôme Bonet a également annoncé l’arrivée d’une seconde compagnie républicaine de sécurité (CRS) et la mise à disposition de services spécialisés nationaux “afin de renforcer les enquêteurs nîmois”. Des représentants de la ville, de l’agglomération, des sapeurs-pompiers, de la Poste – dont un bureau est présent au coeur du quartier -, ont été réunis vendredi par le préfet “afin de convenir des modalités de sécurisation des différents agents et services publics de ces quartiers”. D’autres réunions suivront avec les bailleurs et le tissu associatif de ces quartiers. “Depuis quelques jours la situation est devenue intenable à cause de l’action armée des narcoterroristes, créant ainsi un climat de peur et de terreur, s’est ému le maire Les Républicains de Nîmes, Jean-Paul Fournier.