La Bourse de Paris en petite hausse en dépit de l’entrée en vigueur des droits de douane US

La Bourse de Paris évoluait en légère hausse jeudi, soutenue par l’espoir d’une baisse de taux de la Fed en septembre, à l’entame d’une séance marquée par l’entrée en vigueur de droits de douane américains.Le CAC 40 prenait 0,14% vers 09H45, heure de Paris, soit 10,95 points à 7,645,98 points. L’indice vedette a gagné 13,99 points (+0,18%) et s’est établi à 7.635,03 points à la clôture mercredi.”Les espoirs d’une possible baisse des taux par la Réserve fédérale (Fed) stimulent l’optimisme sur le marché boursier alors que les nouvelles taxes douanières de Donald Trump, qui changent le paysage du commerce mondial, sont entrées en vigueur jeudi”, commente Patrick Munnelly, spécialiste en stratégie de marchés et associé de Tickmill Group. En effet, l’impact des droits de douane inquiète les économistes, qui les voient peser aux Etats-Unis sur l’inflation, avec le risque de voir la croissance ralentir.Depuis la publication vendredi de données décevantes sur le chômage aux Etats-Unis en juillet et une forte révision des données des mois de mai et juin, les investisseurs accordent désormais 95% de probabilité au scénario d’une baisse des taux de la Fed en septembre.De plus, “le sentiment des investisseurs s’est amélioré après l’annonce de Trump que les entreprises fabriquant des produits aux États-Unis pourraient bénéficier d’exemptions des droits de douane imminents, apaisant les craintes de perturbations des chaînes d’approvisionnement”, poursuit-il dans une note.Cette annonce coïncidait avec celle de Tim Cook, PDG d’Apple, d’augmenter de 100 milliards de dollars ses investissements prévus aux Etats-Unis, lesquels s’élèveront au total à 600 milliards sur quatre ans.Parmi les valeurs du secteur des semi-conducteurs de la cote parisienne, STMicroelectronics baissait de 1,67% à 20,86 euros vers 09H40, Soitec prenait 0,71% à 36,49 euros, X-Fab Silicon Foundries cédait 23,09% à 6,89 euros.A l’agenda de la séance, la réunion de politique monétaire de la Banque d’Angleterre (BoE) est attendue, le marché anticipant “une baisse de taux de 0,25 point de pourcentage à 4,00 %”, soulignent les économistes de Deutsche Bank.Du côté des indicateurs, les investisseurs digèrent la publication de l’indice mesurant la production mensuelle de l’industrie allemande, qui a atteint en juin son plus bas niveau depuis mai 2020. De mai à juin, la production industrielle a chuté de 1,9%, tandis que les analystes sondés par Factset anticipaient un recul plus modéré, de 0,5%. Au contraire, les exportations ont grappillé 0,8%, légèrement mieux que ce que prédisait Factset (+0,5%).Valneva bonditLe laboratoire franco-autrichien spécialisé dans les vaccins bondissait de 5,19% à 3,65 euros vers 09H40 après avoir annoncé la levée de la suspension de l’agence de santé américaine Food and Drug Administration (FDA) du vaccin anti-chikungunya du groupe.

“Créer du lien”: un artiste japonais noue les espaces et les corps avec des cordes

Au coeur de Tokyo, un homme observe une jeune femme attacher les bras de sa modèle avec des cordes reliées à des chaînes suspendues au plafond, rien à voir pourtant avec un bar BDSM, il s’agit d’un atelier d’art.À 48 ans, cet homme, Hajime Kinoko, t-shirt noir et pantalon de sport, est l’un des plus connus artistes japonais de “shibari” – l’art des cordes -, faisant sortir cet art des cercles fétichistes.”À l’époque, le BDSM au Japon mettait souvent l’accent sur un aspect sale ou dégradant, mais je ne trouvais pas cela nécessaire, confie-t-il à l’AFP. Mon but n’est pas de blesser (…) Je ne me place pas dans une relation hiérarchique.”Kinoko découvre le shibari dans les années 2000 lorsqu’il était gérant d’un bar sadomasochiste dans un quartier animé de la capitale. “Au départ, je n’étais pas spécialement attiré par le fétichisme”, confie-t-il.Initié par un client, Kinoko apprend à attacher le corps féminin et trouve son propre style, “basé sur la beauté”. Rapidement, ses performances attirent un public croissant, et apportent un nouveau regard.”J’envisage le fait d’attacher non seulement des personnes, mais aussi des objets ou des espaces… comme une forme de peinture sur toile: c’est simplement un autre type d’expression.”- Du fétichisme à l’art visuel -Les racines du “shibari” remontent à plusieurs siècles, lorsque les seigneurs féodaux japonais utilisaient la technique martiale du “hōjōjutsu” pour maîtriser les criminels à l’époque Edo (1603-1868). L’esthétique érotique n’apparaît au Japon qu’au début du XXe siècle, à travers les illustrations d’Itō Seiyū, puis popularisée par les récits de l’écrivain Dan Oniroku et le cinéma japonais.”Le +kinbaku+ renvoie à des techniques précises et restrictives, comme les poignets attachés dans le dos. Le shibari est un terme plus large, plus libre. Il n’y a pas de définition unique ”, explique Kinoko, qui se plaît à marier l’héritage traditionnel avec une approche avant-gardiste.Dans le quartier touristique de Shibuya, il a aussi enveloppé de cordes bleues une maison aux formes ovoïdes.” Le bâtiment était magnifique, mais il lui manquait quelque chose. J’ai voulu que la corde s’intègre naturellement, comme une fissure qui s’ouvre doucement”, explique l’artiste à l’AFP.Le propriétaire de la maison, charmé après avoir vu une autre oeuvre de Kinoko, se souvient: “C’était la pièce manquante. Aujourd’hui, les passants s’arrêtent pour la photographier. C’est devenu un lieu d’interactions”, une oeuvre d’art.Parmi ses autres créations, Hajime Kinoko a notamment installé en 2023 d’immenses cubes de cordes rouges suspendus sur le toit d’un chic centre commercial du centre de Tokyo, et même érigé un “sanctuaire shibari” en plein désert, lors du célèbre festival américain Burning Man en 2017.”Pourquoi ne pas tendre des réseaux de cordes autour de la tour Eiffel”, lance-t-il, en souriant.- Cordes sensibles -Hajime Kinoko a d’abord organisé un premier atelier à Londres, il y a vingt ans, avant d’inviter d’autres maîtres japonais à faire découvrir leur art au public européen. “Le shibari s’est ensuite répandu très rapidement”, raconte-t-il.Mais le succès international de cette pratique ne s’est pas fait sans risque.” Quand j’ai vu des gens en attacher d’autres sans savoir ce qu’ils faisaient, j’ai compris qu’il fallait enseigner. Le shibari peut être dangereux”, insiste l’artiste.Réputé pour être un maître exigeant, il a fondé sa propre école, “Ichinawakai”, où il forme une nouvelle génération d’élèves, de plus en plus féminine. Parmi elles, “Sen”, 25 ans, est venue spécialement de France. “ Je l’ai découvert à Paris, lors d’une performance. C’est l’un des seuls artistes de shibari qui a une approche plus artistique (…) il s’est émancipé des dynamiques originelles”.  Pour pouvoir enseigner le shibari, la jeune femme doit valider un cursus en dix niveaux, maîtriser une variété de noeuds et garantir à tout moment la sécurité de son modèle.”Il faut savoir communiquer, rendre beau et ne pas blesser. C’est tout cela que j’essaie de transmettre. Je me sens responsable”, assure Kinoko. “Je veux que le shibari puisse transformer la société. Il y a encore des guerres, des divisions. J’aimerais que les gens s’entraident davantage. Et le shibari, c’est une manière de créer du lien”.

“Créer du lien”: un artiste japonais noue les espaces et les corps avec des cordes

Au coeur de Tokyo, un homme observe une jeune femme attacher les bras de sa modèle avec des cordes reliées à des chaînes suspendues au plafond, rien à voir pourtant avec un bar BDSM, il s’agit d’un atelier d’art.À 48 ans, cet homme, Hajime Kinoko, t-shirt noir et pantalon de sport, est l’un des plus connus artistes japonais de “shibari” – l’art des cordes -, faisant sortir cet art des cercles fétichistes.”À l’époque, le BDSM au Japon mettait souvent l’accent sur un aspect sale ou dégradant, mais je ne trouvais pas cela nécessaire, confie-t-il à l’AFP. Mon but n’est pas de blesser (…) Je ne me place pas dans une relation hiérarchique.”Kinoko découvre le shibari dans les années 2000 lorsqu’il était gérant d’un bar sadomasochiste dans un quartier animé de la capitale. “Au départ, je n’étais pas spécialement attiré par le fétichisme”, confie-t-il.Initié par un client, Kinoko apprend à attacher le corps féminin et trouve son propre style, “basé sur la beauté”. Rapidement, ses performances attirent un public croissant, et apportent un nouveau regard.”J’envisage le fait d’attacher non seulement des personnes, mais aussi des objets ou des espaces… comme une forme de peinture sur toile: c’est simplement un autre type d’expression.”- Du fétichisme à l’art visuel -Les racines du “shibari” remontent à plusieurs siècles, lorsque les seigneurs féodaux japonais utilisaient la technique martiale du “hōjōjutsu” pour maîtriser les criminels à l’époque Edo (1603-1868). L’esthétique érotique n’apparaît au Japon qu’au début du XXe siècle, à travers les illustrations d’Itō Seiyū, puis popularisée par les récits de l’écrivain Dan Oniroku et le cinéma japonais.”Le +kinbaku+ renvoie à des techniques précises et restrictives, comme les poignets attachés dans le dos. Le shibari est un terme plus large, plus libre. Il n’y a pas de définition unique ”, explique Kinoko, qui se plaît à marier l’héritage traditionnel avec une approche avant-gardiste.Dans le quartier touristique de Shibuya, il a aussi enveloppé de cordes bleues une maison aux formes ovoïdes.” Le bâtiment était magnifique, mais il lui manquait quelque chose. J’ai voulu que la corde s’intègre naturellement, comme une fissure qui s’ouvre doucement”, explique l’artiste à l’AFP.Le propriétaire de la maison, charmé après avoir vu une autre oeuvre de Kinoko, se souvient: “C’était la pièce manquante. Aujourd’hui, les passants s’arrêtent pour la photographier. C’est devenu un lieu d’interactions”, une oeuvre d’art.Parmi ses autres créations, Hajime Kinoko a notamment installé en 2023 d’immenses cubes de cordes rouges suspendus sur le toit d’un chic centre commercial du centre de Tokyo, et même érigé un “sanctuaire shibari” en plein désert, lors du célèbre festival américain Burning Man en 2017.”Pourquoi ne pas tendre des réseaux de cordes autour de la tour Eiffel”, lance-t-il, en souriant.- Cordes sensibles -Hajime Kinoko a d’abord organisé un premier atelier à Londres, il y a vingt ans, avant d’inviter d’autres maîtres japonais à faire découvrir leur art au public européen. “Le shibari s’est ensuite répandu très rapidement”, raconte-t-il.Mais le succès international de cette pratique ne s’est pas fait sans risque.” Quand j’ai vu des gens en attacher d’autres sans savoir ce qu’ils faisaient, j’ai compris qu’il fallait enseigner. Le shibari peut être dangereux”, insiste l’artiste.Réputé pour être un maître exigeant, il a fondé sa propre école, “Ichinawakai”, où il forme une nouvelle génération d’élèves, de plus en plus féminine. Parmi elles, “Sen”, 25 ans, est venue spécialement de France. “ Je l’ai découvert à Paris, lors d’une performance. C’est l’un des seuls artistes de shibari qui a une approche plus artistique (…) il s’est émancipé des dynamiques originelles”.  Pour pouvoir enseigner le shibari, la jeune femme doit valider un cursus en dix niveaux, maîtriser une variété de noeuds et garantir à tout moment la sécurité de son modèle.”Il faut savoir communiquer, rendre beau et ne pas blesser. C’est tout cela que j’essaie de transmettre. Je me sens responsable”, assure Kinoko. “Je veux que le shibari puisse transformer la société. Il y a encore des guerres, des divisions. J’aimerais que les gens s’entraident davantage. Et le shibari, c’est une manière de créer du lien”.

“Maximiser son sommeil”: des influenceurs nous font rêver

Se scotcher la bouche pour dormir, n’avaler aucun liquide avant d’aller au lit, mais se gaver de kiwis: des influenceurs en “sleepmaxxing”, conseillers en “optimisation du sommeil”, inondent les réseaux sociaux de leurs vidéos, mais sans aucun résultat médical avéré, dénoncent des experts.Cette tendance “bien-être” et “santé” sur X et TikTok et dans la presse magazine spécialisée a émergé à l’automne, suivie d’une explosion de dizaines de millions de posts en tous genres qui promettent aux mauvais dormeurs de “maximiser” la quantité et la qualité de leur sommeil.Des influenceurs conseillent donc de prendre des compléments de magnésium et de la mélatonine, d’avaler des kiwis, de s’endormir la bouche scotchée – à 22H00 au plus tard -, de ne surtout rien boire deux heures avant l’heure du coucher, une garantie pour faire de beaux rêves.Il faut aussi dormir dans une chambre très sombre, bien fraîche, avec un dessus de lit pesant lourd sur tout le corps.Et pour lutter contre l’un des troubles psychologiques du sommeil les plus graves, le cercle vicieux de l’insomnie et du stress, une vidéo à 11 millions de vues sur X suggère même de garder la tête suspendue au-dessus de l’oreiller grâce à une corde attachée à la tête de lit.Mais en Chine, après que la presse d’Etat s’est émue cette année qu’une personne soit morte dans son sommeil des suites d’une “pendaison par le cou”, des experts tirent la sonnette d’alarme.- “Ridicule et dangereux” -Ce genre de pratiques extrêmes du “sleepmaxxing” sont à la fois “ridicules et potentiellement dangereuses” et n’apportent “aucune preuve” médicale et scientifique, s’insurge auprès de l’AFP Timothy Caulfield, qui travaille sur la désinformation à l’université de l’Alberta au Canada.”C’est un bon exemple de la manière dont les réseaux sociaux normalisent l’absurde”, décrypte-t-il.D’autant que l’insomnie et l’anxiété peuvent être “traitées efficacement de manière non médicamenteuse”, souligne le professeur de psychiatrie et spécialiste du sommeil à Harvard, Eric Zhou.”La thérapie cognitive comportementale peut réduire de manière spectaculaire les symptômes de l’insomnie en l’espace de quelques semaines”, a-t-il écrit en mars dans un article de la faculté de médecine de la prestigieuse université en banlieue de Boston.Quant à se scotcher la bouche pour ne respirer que par le nez et éviter de ronfler et d’avoir mauvaise haleine, aucune étude médicale ne vient le corroborer, critique aussi un récent papier de l’université George Washington.Cette pratique serait de surcroît dangereuse pour les personnes souffrant, parfois sans le savoir, d’apnées du sommeil.Kathryn Pinkham, spécialiste au Royaume-Uni de l’insomnie, se dit également “inquiète” de ces “conseils en +sleepmaxxing+ partagés sur des plateformes comme TikTok et qui peuvent être au mieux inutiles, au pire dangereux pour les gens ayant de véritables troubles du sommeil”.- “Sommeil parfait” -Certes, reconnaissent des scientifiques, vouloir bien dormir fait partie de la quête légitime de notre époque pour le bien-être et la santé.Mais, pointe le professeur Zhou, “l’orthosomnie”, recherche, qui peut tourner à l’obsession, d’un “sommeil parfait”, et qui “s’inscrit dans cette culture du +sleepmaxxing+”, pose “problème”.”Même les bons dormeurs ont des nuits irrégulières”, écrit-il.Quant à prendre de la mélatonine contre l’insomnie, cela est déconseillé par l’académie américaine de médecine du sommeil qui explique dans un article de 2015 que ce produit pharmaceutique est destiné aux voyageurs adultes en avion afin de réduire les effets néfastes du décalage horaire.Le “sleepmaxxing” rappelle une autre tendance sur les réseaux: le “looksmaxxing” ou quand des influenceurs vantent des pratiques censées “maximiser” une forme supposée de beauté masculine.”Beaucoup de ces conseils et +trucs+ viennent de novices et n’ont aucun fondement médical”, dénonce l’experte britannique Kathryn Pinkham.burs-nr/vla

Les Bourses européennes ouvrent en ordre dispersé

Les Bourses européennes ont ouvert en ordre dispersé jeudi, prudentes à l’entame d’une séance marquée par l’entrée en vigueur de droits de douane américains.La Bourse de Paris prenait 0,27% dans les premiers échanges, Francfort grappillait 0,11% tandis que Londres, où le marché attend d’être fixé jeudi sur la décision de politique monétaire de la Banque d’Angleterre, reculait de 0,23%.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Océans: des scientifiques mettent en évidence l’efficacité de très grandes aire protégées

Des scientifiques ont mis en évidence l’utilité de très grandes aires marines protégées pour encourager la biodiversité, après avoir étudié celle mise en place dans l’archipel des Chagos dans l’océan Indien, dans une étude publiée jeudi.Une zone protégée géante de 640.000 km², l’une des plus grandes du monde, a été mise en place en 2010 dans cette région actuellement sous souveraineté britannique mais dont le contrôle doit à l’avenir revenir à l’île Maurice. La pêche commerciale et les activités extractives y sont interdites.Les chercheurs, qui publient leurs conclusions dans la revue Journal of applied ecology, y ont suivi les déplacements d’espèces de tortues de mer (tortue imbriquée), de raies manta de récif et de plusieurs oiseaux marins.Les aires marines protégées (AMP) “sont souvent conçues pour protéger des richesses locales comme des barrières de corail et la faune associée”, a expliqué à l’AFP Alice Trevail, chercheuse à l’université d’Exeter, l’une des auteurs.L’utilité d’une version plus étendue de ces espaces de protection a été débattue par les scientifiques, dans la mesure où certaines espèces très mobiles pourraient en dépasser facilement les limites.Mais “nous avons aussi démontré leur nécessité pour protéger les grands animaux mobiles, qui ont de très longs rayons de déplacement”, a-t-elle souligné.Les animaux étudiés dans l’étude sont ainsi restés quasi exclusivement (à 95%) dans le périmètre protégé malgré leurs déplacements liés à la nourriture, à la reproduction ou à leurs habitudes de migration locale.Les chercheurs ont aussi modélisé l’efficacité d’une aire plus petite de 100.000 km². Selon eux, 97% des points de passage des raies manta et 94% de ceux des tortues se trouveraient dans la zone protégée, qui resterait donc efficace. En revanche, le chiffre descend à 59% pour les oiseaux marins, qui voyagent sur de plus grandes distances.  Ces conclusions soulignent aussi l’intérêt de ces grands espaces de protection pour atteindre 30% de protection des océans d’ici 2030, objectifs de la COP15 biodiversité de 2022, relèvent les auteurs.Ils rappellent que les niveaux de protection restent inégaux, des activités “dommageables” à la biodiversité comme la pêche restant autorisées dans certains espaces pourtant théoriquement protégés.Les chercheurs jugent aussi les résultats “particulièrement pertinents” compte-tenu du changement de souveraineté qui s’annonce dans la région.Le Royaume-Uni a signé en mai un accord pour rétrocéder à l’île Maurice l’archipel des Chagos, tout en prévoyant le maintien d’une base militaire américano-britannique sur l’une des îles, dans cette région stratégique.

UK pensioner, student arrested for backing Palestine Action

Pensioner Marji Mansfield never imagined she would end up suspected of terrorism for protesting against the banning of a pro-Palestinian group. But the British grandmother was arrested on July 5 for joining a demonstration in support of Palestine Action just days after it was added to the UK government’s list of proscribed organisations. “It’s a terrible shock to be accused of potentially being a terrorist,” said Mansfield, 68, who described herself as a “proud grandmother” of seven.She “was never politically interested,” the former banking consultant from the southern town of Chichester told AFP. “I just worked hard, raised my family, lived an ordinary life.”In early July, the UK government banned Palestine Action under the UK’s Terrorism Act, after activists broke into an air force base in England and damaged two aircraft.Since then, the campaign group Defend Our Juries has organised protests around the country to challenge the ban, described as “disproportionate” by the United Nations rights chief.More than 200 people have been arrested, according to Tim Crosland, a member of Defend Our Juries. They risk prison sentences of up to 14 years.A new demonstration in support of the group, which was founded in 2020, is planned on Saturday in London. Organisers expect at least 500 people to turn up, and police have warned all demonstrators could face arrest.People “don’t know what the nature of this group is,” interior minister Yvette Cooper has said, claiming that “this is not a non-violent group”. But Palestine Action co-founder Huda Ammori has launched a court bid to overturn the ban and a hearing is set for November.Some 52 scholars, including well-known authors Tariq Ali and Naomi Klein, backed the bid in an open letter published in Thursday’s Guardian, calling the ban an attack on “fundamental freedoms of expression, association, assembly and protest.” – ‘Not terrorists’ -Mansfield has long supported the Palestinian people, but the start of the current war, sparked by Hamas’s attacks on Israel on October 7, 2023, galvanised her into action. “When it started happening again … it was the most horrible feeling, that children’s homes were being blown up, that their schools were being destroyed,” she said.Hamas’s October 2023 attack on southern Israel resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s subsequent campaign to eradicate the Palestinian militant group in Gaza has killed more than 60,000 people, also mostly civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry, which are deemed reliable by the United Nations.For Mansfield, the Palestine Action ban was the final straw, fuelling her feelings that the government was silencing her political views.The night before attending the July demonstration, Mansfield said she was “terrified”. But she did not change her mind.Images on British media showed her being moved by several police officers after she refused to get up from the pavement. An 83-year-old woman was by her side.Mansfield spent 12 hours in custody, and is now banned from parts of London, meaning she cannot visit some museums with her grandchildren as she would like to do.”It was just ordinary people,” said Mansfield. “We came from all backgrounds … we’re not terrorists.”- ‘Civil liberties’ -Alice Clark, a 49-year-old doctor, also does not regret attending the protest where she was arrested in London on July 19.”Nobody wants to be arrested. I just feel that there’s a responsibility,” said Clark, who also accused the government of undermining “our civil liberties”. Cooper said the ban on Palestine Action was “based on detailed security assessments and security advice”.The ban says the group’s “methods have become more aggressive” by encouraging members to carry out attacks which have already caused millions of pounds in damage.But Clark, a former volunteer for medical charity Doctors Without Borders, said she felt “growing disgust and horror” at the images of starving children in Gaza.The 12 hours in custody after her arrest were a shock. If convicted, she risks losing her licence to practice medicine.”There were points where I was close to tears. But I think just remembering why I was doing it kind of helped me keep calm,” said Clark.History student Zahra Ali, 18, was also arrested on July 19, before being released under supervision. None of the three women has been charged.She is also appalled by the scenes from Gaza.”The starvation in Gaza, it’s disgusting. And our government isn’t doing anything about that,” she told AFP.Imagining herself in prison at 18 is “a big thing,” but “if people who are in their 80s can do it, then I can do it,” Ali said.She also does not describe herself as an activist, but as “a normal person … who decided that what our government is doing is wrong”.