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Vent, canicule, une journĂ©e “compliquĂ©e” face au feu dans l’Aude

Des tempĂ©ratures caniculaires, peu d’humiditĂ©, un vent chaud et sec soufflant Ă  50 km/h: la journĂ©e de dimanche sera “compliquĂ©e”, dans les Corbières, oĂą le feu ne progresse plus mais n’est toujours pas maĂ®trisĂ©. Dans la nuit et dimanche matin, les 1.300 pompiers ont dĂ» intervenir pour noyer “quelques rĂ©activations de faible importance”, a prĂ©cisĂ© le prĂ©fet de l’Aude Christian Pouget lors d’un point-presse Ă  LĂ©zignan-Corbières.”On a eu une reprise de la tramontane pendant la nuit (…). C’est une journĂ©e qui est compliquĂ©e, Ă©galement, compte tenu du fait que l’on devrait vraisemblablement passer en vigilance rouge canicule Ă  partir de 16H00, ce qui ne va pas faciliter les choses”, a-t-il ajoutĂ©.”Avec les tempĂ©ratures qui avoisinent les 40°C, il y a des risques majeur d’incendie”, pointe HervĂ© Baro, vice prĂ©sident du conseil dĂ©partemental. En tout dĂ©but d’après-midi un vent chaud souffle sur les Corbières, rendant l’air brĂ»lant, tandis que les tempĂ©ratures atteignent les 37°C.Le prĂ©fet a pris, jeudi, l’arrĂŞtĂ© d’interdiction d’intervenir dans les massifs des Corbières, en vigueur jusqu’Ă  dimanche. “Car toute intervention humaine en dehors des routes dites classiques est un risque”, indique HervĂ© Baro.Dans un paysage habituellement verdoyant de maquis et de forĂŞts de pins, maisons brĂ»lĂ©es, grandes Ă©tendues calcinĂ©es, vignes en partie dĂ©truites par les flammes, tĂ©moignent de la violence du pire incendie sur le pourtour mĂ©diterranĂ©en depuis un demi-siècle.Sur les collines de Ribaute, lieu de dĂ©part de l’incendie, les stigmates du feu marquent toujours le paysage encore cendrĂ©, tandis que la circulation de vĂ©hicules de pompiers dans cette zone s’intensifie au fil de l’après-midi. – “Guet aĂ©rien” -Le bilan de la SĂ©curitĂ© civile fait Ă©tat de 16.000 hectares parcourus, dont 13.000 brĂ»lĂ©s.Les rĂ©activations se sont produites sur les lisières de cette superficie, qui s’Ă©tend sur 30 km de l’ouest vers la MĂ©diterranĂ©e. L’incendie est contenu dans une zone oĂą la densitĂ© de population est faible, et n’a pas atteint l’autoroute France-Espagne A9, fermĂ©e par prĂ©caution, avant de rouvrir mercredi. Afin d’intervenir avec cĂ©lĂ©ritĂ© en cas de feu naissant, depuis la mi-journĂ©e, “un guet aĂ©rien (assurĂ©) par un Dash” a Ă©tĂ© mis en place, susceptible de procĂ©der Ă  des largages. La prĂ©fecture appelle touristes et habitants Ă  “Ă©viter toute activitĂ© extĂ©rieure qui peut prĂ©senter un risque, comme les barbecues, il faut redoubler de vigilance”, selon les mots du prĂ©fet.L’Ă©lectricitĂ© a Ă©tĂ© rĂ©tablie dans tous les foyers. Si le rĂ©seau est toujours endommagĂ©, des groupes Ă©lectrogènes assurent l’alimentation.  – Accès difficile – Grâce Ă  des bulldozers, 10 km de pistes ont Ă©tĂ© tracĂ©es dans le massif des Corbières pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpĂ©es, oĂą la vĂ©gĂ©tation est dense.Samedi, le colonel Christophe Magny, qui dirige les opĂ©rations des pompiers, avait estimĂ© que “jusqu’Ă  dimanche soir le feu ne sera pas maĂ®trisĂ©” et qu’il ne serait “pas Ă©teint avant plusieurs semaines”.Samedi, quatre reprises de feu, rapidement contenues, ont nĂ©cessitĂ© l’action des pompiers, sans avoir besoin de solliciter des moyens aĂ©riens.MĂ©tĂ©o-France a placĂ© l’Aude sous vigilance orange canicule, avec des tempĂ©ratures prĂ©vues entre 38 et 40°C et un vent soufflant en rafales jusqu’Ă  55 km/h dans le massif des Corbières.Trente-six maisons ont Ă©tĂ© dĂ©truites, d’autres endommagĂ©es, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brĂ»lĂ©s, sur les 3.000 bâtis qui ont Ă©tĂ© dĂ©fendus par les pompiers, selon la prĂ©fecture de l’Aude. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a Ă©tĂ© grièvement brĂ»lĂ©e. Quatre autres personnes ont Ă©tĂ© lĂ©gèrement blessĂ©es. Au journal L’IndĂ©pendant, la fille de la victime dĂ©cĂ©dĂ©e a affirmĂ© que sa mère n’avait pas Ă©tĂ© invitĂ©e Ă  Ă©vacuer son logement, comme l’affirment les autoritĂ©s. Une enquĂŞte sur ce dĂ©cès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont Ă©tĂ© blessĂ©s, dont un a subi un traumatisme crânien.D’après les premiers Ă©lĂ©ments de l’enquĂŞte, l’incendie a dĂ©marrĂ© sur le bord d’une route. Des investigations sont en cours pour dĂ©terminer les causes de l’incendie et d’Ă©tablir d’Ă©ventuelles responsabilitĂ©s.

Vent, canicule, une journĂ©e “compliquĂ©e” face au feu dans l’Aude

Des tempĂ©ratures caniculaires, peu d’humiditĂ©, un vent chaud et sec soufflant Ă  50 km/h: la journĂ©e de dimanche sera “compliquĂ©e”, dans les Corbières, oĂą le feu ne progresse plus mais n’est toujours pas maĂ®trisĂ©. Dans la nuit et dimanche matin, les 1.300 pompiers ont dĂ» intervenir pour noyer “quelques rĂ©activations de faible importance”, a prĂ©cisĂ© le prĂ©fet de l’Aude Christian Pouget lors d’un point-presse Ă  LĂ©zignan-Corbières.”On a eu une reprise de la tramontane pendant la nuit (…). C’est une journĂ©e qui est compliquĂ©e, Ă©galement, compte tenu du fait que l’on devrait vraisemblablement passer en vigilance rouge canicule Ă  partir de 16H00, ce qui ne va pas faciliter les choses”, a-t-il ajoutĂ©.”Avec les tempĂ©ratures qui avoisinent les 40°C, il y a des risques majeur d’incendie”, pointe HervĂ© Baro, vice prĂ©sident du conseil dĂ©partemental. En tout dĂ©but d’après-midi un vent chaud souffle sur les Corbières, rendant l’air brĂ»lant, tandis que les tempĂ©ratures atteignent les 37°C.Le prĂ©fet a pris, jeudi, l’arrĂŞtĂ© d’interdiction d’intervenir dans les massifs des Corbières, en vigueur jusqu’Ă  dimanche. “Car toute intervention humaine en dehors des routes dites classiques est un risque”, indique HervĂ© Baro.Dans un paysage habituellement verdoyant de maquis et de forĂŞts de pins, maisons brĂ»lĂ©es, grandes Ă©tendues calcinĂ©es, vignes en partie dĂ©truites par les flammes, tĂ©moignent de la violence du pire incendie sur le pourtour mĂ©diterranĂ©en depuis un demi-siècle.Sur les collines de Ribaute, lieu de dĂ©part de l’incendie, les stigmates du feu marquent toujours le paysage encore cendrĂ©, tandis que la circulation de vĂ©hicules de pompiers dans cette zone s’intensifie au fil de l’après-midi. – “Guet aĂ©rien” -Le bilan de la SĂ©curitĂ© civile fait Ă©tat de 16.000 hectares parcourus, dont 13.000 brĂ»lĂ©s.Les rĂ©activations se sont produites sur les lisières de cette superficie, qui s’Ă©tend sur 30 km de l’ouest vers la MĂ©diterranĂ©e. L’incendie est contenu dans une zone oĂą la densitĂ© de population est faible, et n’a pas atteint l’autoroute France-Espagne A9, fermĂ©e par prĂ©caution, avant de rouvrir mercredi. Afin d’intervenir avec cĂ©lĂ©ritĂ© en cas de feu naissant, depuis la mi-journĂ©e, “un guet aĂ©rien (assurĂ©) par un Dash” a Ă©tĂ© mis en place, susceptible de procĂ©der Ă  des largages. La prĂ©fecture appelle touristes et habitants Ă  “Ă©viter toute activitĂ© extĂ©rieure qui peut prĂ©senter un risque, comme les barbecues, il faut redoubler de vigilance”, selon les mots du prĂ©fet.L’Ă©lectricitĂ© a Ă©tĂ© rĂ©tablie dans tous les foyers. Si le rĂ©seau est toujours endommagĂ©, des groupes Ă©lectrogènes assurent l’alimentation.  – Accès difficile – Grâce Ă  des bulldozers, 10 km de pistes ont Ă©tĂ© tracĂ©es dans le massif des Corbières pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpĂ©es, oĂą la vĂ©gĂ©tation est dense.Samedi, le colonel Christophe Magny, qui dirige les opĂ©rations des pompiers, avait estimĂ© que “jusqu’Ă  dimanche soir le feu ne sera pas maĂ®trisĂ©” et qu’il ne serait “pas Ă©teint avant plusieurs semaines”.Samedi, quatre reprises de feu, rapidement contenues, ont nĂ©cessitĂ© l’action des pompiers, sans avoir besoin de solliciter des moyens aĂ©riens.MĂ©tĂ©o-France a placĂ© l’Aude sous vigilance orange canicule, avec des tempĂ©ratures prĂ©vues entre 38 et 40°C et un vent soufflant en rafales jusqu’Ă  55 km/h dans le massif des Corbières.Trente-six maisons ont Ă©tĂ© dĂ©truites, d’autres endommagĂ©es, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brĂ»lĂ©s, sur les 3.000 bâtis qui ont Ă©tĂ© dĂ©fendus par les pompiers, selon la prĂ©fecture de l’Aude. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a Ă©tĂ© grièvement brĂ»lĂ©e. Quatre autres personnes ont Ă©tĂ© lĂ©gèrement blessĂ©es. Au journal L’IndĂ©pendant, la fille de la victime dĂ©cĂ©dĂ©e a affirmĂ© que sa mère n’avait pas Ă©tĂ© invitĂ©e Ă  Ă©vacuer son logement, comme l’affirment les autoritĂ©s. Une enquĂŞte sur ce dĂ©cès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont Ă©tĂ© blessĂ©s, dont un a subi un traumatisme crânien.D’après les premiers Ă©lĂ©ments de l’enquĂŞte, l’incendie a dĂ©marrĂ© sur le bord d’une route. Des investigations sont en cours pour dĂ©terminer les causes de l’incendie et d’Ă©tablir d’Ă©ventuelles responsabilitĂ©s.

Maire agressĂ© en Isère: le suspect invoque son “sentiment d’injustice”

Un litige “enkystĂ©” depuis des annĂ©es et un “vĂ©cu persĂ©cutif”: le sexagĂ©naire arrĂŞtĂ© après la violente agression du maire d’un village isĂ©rois invoque un sentiment d’injustice pour expliquer ses actes mais nie toute intention homicide, a rapportĂ© dimanche le procureur de la RĂ©publique de Grenoble.Cet habitant de Villeneuve-de-Marc, âgĂ© de 60 ans et sans antĂ©cĂ©dent judiciaire, a dĂ©clarĂ© aux enquĂŞteurs avoir “pĂ©tĂ© un plomb” Ă  cause d’un conflit avec la mairie de ce village, liĂ©  à l’effondrement du toit d’un bâtiment municipal sur son abri de jardin en 2022. Le litige s’est “enkystĂ©” et a “manifestement gĂ©nĂ©rĂ© chez cet homme un sentiment d’injustice”, a rapportĂ© Etienne Manteaux lors d’une confĂ©rence de presse.  Le maire Gilles Dussault, Ă  la tĂŞte depuis 2014 de cette commune de 1.171 habitants situĂ©e entre Lyon et Grenoble, a Ă©tĂ© agressĂ© mercredi en pleine journĂ©e devant chez lui, alors qu’il arrachait du lierre de son mur. Après lui avoir portĂ© plusieurs coups Ă  l’arme blanche, lui transperçant un poumon et un bras, son assaillant Ă©tait revenu quelques instants après en voiture et avait tentĂ© de le renverser, lui et son fils venu Ă  son secours.”Ses jours ne sont plus en danger aujourd’hui et on peut espĂ©rer qu’il sorte de l’hĂ´pital dans les jours Ă  venir”, a indiquĂ© M. Manteaux.Son agresseur avait pris la fuite dans les bois, non sans avoir pris la prĂ©caution de se mettre en “tenue commando”, selon les gendarmes. RepĂ©rĂ© par une habitante d’un village voisin, il sera arrĂŞtĂ© sans rĂ©sistance 36 heures plus tard.NĂ© en AlgĂ©rie mais de nationalitĂ© française, dĂ©peint comme “très intelligent”, le suspect fait preuve d’un “vĂ©cu persĂ©cutif, une tendance Ă  la rĂ©interprĂ©tation de ce qu’il vit”, a insistĂ© le magistrat. Il a dĂ©clarĂ© dans ses auditions que le maire exerçait une “surveillance” sur lui et voulait “racheter” son terrain. Deux couteaux ont par ailleurs Ă©tĂ© retrouvĂ©s sous son oreiller, ce qu’il a expliquĂ© par une volontĂ© de “se dĂ©fendre”, au motif que sa soeur, dĂ©cĂ©dĂ©e en avril 2025, aurait Ă©tĂ© selon lui “assassinĂ©e”.- “Sourire sadique” -Juste avant son acte, le maire l’aurait regardĂ© “avec un sourire sadique”, a-t-il avancĂ©. “C’est l’accumulation des choses qui m’a fait pĂ©ter un plomb”, a-t-il aussi dit aux enquĂŞteurs, expliquant avoir saisi “une ferraille dans son atelier” et avoir frappĂ© le maire. Mais il a niĂ© toute intention de toucher un organe vital ou toute visĂ©e homicide. S’il est revenu en voiture sur les lieux quelques instants après l’agression, c’Ă©tait “pour voir ce qu’il avait fait”, a-t-il dĂ©clarĂ©, affirmant que le maire et son fils s’Ă©taient “jetĂ©s” sur son vĂ©hicule, a rapportĂ© le magistrat. Il s’agit d’un homme qui avait “plutĂ´t rĂ©ussi dans la vie”, propriĂ©taire de quatre appartements, ayant travaillĂ© jusqu’Ă  son licenciement en 2021 et auteur de deux livres, dont l’un portant sur l’intelligence artificielle, a-t-il soulignĂ©.Le parquet a demandĂ© sa mise en examen pour “double tentative de meurtre sur personne dĂ©positaire de l’autoritĂ© publique” et “tentative de meurtre” sur la personne du fils du maire, passibles de la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ©. Il a Ă©galement requis son placement en dĂ©tention provisoire “compte tenu de la gravitĂ© des faits”.Il Ă©tait entendu Ă  la mi-journĂ©e par un magistrat instructeur qui dĂ©cidera des poursuites.L’annonce de l’agression du maire avait Ă©tĂ© suivie de nombreuses condamnations de la part d’Ă©lus, ainsi que d’Emmanuel Macron. “Quand un Ă©lu est attaquĂ©, c’est la Nation qui est Ă  ses cĂ´tĂ©s. Quand on s’attaque Ă  ses reprĂ©sentants, la RĂ©publique se doit d’ĂŞtre sĂ©vère et intraitable”, avait rĂ©agi le prĂ©sident de la RĂ©publique.Les agressions d’Ă©lus ont augmentĂ© de 13,5% en 2023 avant de baisser de 9,3% en 2024 avec 2.501 faits recensĂ©s, soit 48 par semaine, selon le rapport 2023-2025 publiĂ© en mai par le Centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux Ă©lus (Calae).

Maire agressĂ© en Isère: le suspect invoque son “sentiment d’injustice”

Un litige “enkystĂ©” depuis des annĂ©es et un “vĂ©cu persĂ©cutif”: le sexagĂ©naire arrĂŞtĂ© après la violente agression du maire d’un village isĂ©rois invoque un sentiment d’injustice pour expliquer ses actes mais nie toute intention homicide, a rapportĂ© dimanche le procureur de la RĂ©publique de Grenoble.Cet habitant de Villeneuve-de-Marc, âgĂ© de 60 ans et sans antĂ©cĂ©dent judiciaire, a dĂ©clarĂ© aux enquĂŞteurs avoir “pĂ©tĂ© un plomb” Ă  cause d’un conflit avec la mairie de ce village, liĂ©  à l’effondrement du toit d’un bâtiment municipal sur son abri de jardin en 2022. Le litige s’est “enkystĂ©” et a “manifestement gĂ©nĂ©rĂ© chez cet homme un sentiment d’injustice”, a rapportĂ© Etienne Manteaux lors d’une confĂ©rence de presse.  Le maire Gilles Dussault, Ă  la tĂŞte depuis 2014 de cette commune de 1.171 habitants situĂ©e entre Lyon et Grenoble, a Ă©tĂ© agressĂ© mercredi en pleine journĂ©e devant chez lui, alors qu’il arrachait du lierre de son mur. Après lui avoir portĂ© plusieurs coups Ă  l’arme blanche, lui transperçant un poumon et un bras, son assaillant Ă©tait revenu quelques instants après en voiture et avait tentĂ© de le renverser, lui et son fils venu Ă  son secours.”Ses jours ne sont plus en danger aujourd’hui et on peut espĂ©rer qu’il sorte de l’hĂ´pital dans les jours Ă  venir”, a indiquĂ© M. Manteaux.Son agresseur avait pris la fuite dans les bois, non sans avoir pris la prĂ©caution de se mettre en “tenue commando”, selon les gendarmes. RepĂ©rĂ© par une habitante d’un village voisin, il sera arrĂŞtĂ© sans rĂ©sistance 36 heures plus tard.NĂ© en AlgĂ©rie mais de nationalitĂ© française, dĂ©peint comme “très intelligent”, le suspect fait preuve d’un “vĂ©cu persĂ©cutif, une tendance Ă  la rĂ©interprĂ©tation de ce qu’il vit”, a insistĂ© le magistrat. Il a dĂ©clarĂ© dans ses auditions que le maire exerçait une “surveillance” sur lui et voulait “racheter” son terrain. Deux couteaux ont par ailleurs Ă©tĂ© retrouvĂ©s sous son oreiller, ce qu’il a expliquĂ© par une volontĂ© de “se dĂ©fendre”, au motif que sa soeur, dĂ©cĂ©dĂ©e en avril 2025, aurait Ă©tĂ© selon lui “assassinĂ©e”.- “Sourire sadique” -Juste avant son acte, le maire l’aurait regardĂ© “avec un sourire sadique”, a-t-il avancĂ©. “C’est l’accumulation des choses qui m’a fait pĂ©ter un plomb”, a-t-il aussi dit aux enquĂŞteurs, expliquant avoir saisi “une ferraille dans son atelier” et avoir frappĂ© le maire. Mais il a niĂ© toute intention de toucher un organe vital ou toute visĂ©e homicide. S’il est revenu en voiture sur les lieux quelques instants après l’agression, c’Ă©tait “pour voir ce qu’il avait fait”, a-t-il dĂ©clarĂ©, affirmant que le maire et son fils s’Ă©taient “jetĂ©s” sur son vĂ©hicule, a rapportĂ© le magistrat. Il s’agit d’un homme qui avait “plutĂ´t rĂ©ussi dans la vie”, propriĂ©taire de quatre appartements, ayant travaillĂ© jusqu’Ă  son licenciement en 2021 et auteur de deux livres, dont l’un portant sur l’intelligence artificielle, a-t-il soulignĂ©.Le parquet a demandĂ© sa mise en examen pour “double tentative de meurtre sur personne dĂ©positaire de l’autoritĂ© publique” et “tentative de meurtre” sur la personne du fils du maire, passibles de la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ©. Il a Ă©galement requis son placement en dĂ©tention provisoire “compte tenu de la gravitĂ© des faits”.Il Ă©tait entendu Ă  la mi-journĂ©e par un magistrat instructeur qui dĂ©cidera des poursuites.L’annonce de l’agression du maire avait Ă©tĂ© suivie de nombreuses condamnations de la part d’Ă©lus, ainsi que d’Emmanuel Macron. “Quand un Ă©lu est attaquĂ©, c’est la Nation qui est Ă  ses cĂ´tĂ©s. Quand on s’attaque Ă  ses reprĂ©sentants, la RĂ©publique se doit d’ĂŞtre sĂ©vère et intraitable”, avait rĂ©agi le prĂ©sident de la RĂ©publique.Les agressions d’Ă©lus ont augmentĂ© de 13,5% en 2023 avant de baisser de 9,3% en 2024 avec 2.501 faits recensĂ©s, soit 48 par semaine, selon le rapport 2023-2025 publiĂ© en mai par le Centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux Ă©lus (Calae).

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La moitié sud du pays suffoque sous la canicule

La vague de chaleur amorcĂ©e vendredi plombe dimanche la moitiĂ© sud du pays, avec 42 dĂ©partements placĂ©s en vigilance orange canicule par MĂ©tĂ©o-France, des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques au Jura et de la Charente-Maritime aux Alpes-Maritimes.Le thermomètre, qui avait atteint 42,2°C samedi Ă  Tiranges (Haute-Loire), doit encore grimper “frĂ©quemment” jusqu’Ă  40°C, voire les “dĂ©passer” dans l’HĂ©rault, le Var ou le sud de l’Ardèche et de la DrĂ´me, selon l’institut national de prĂ©visions.Au plus chaud de la journĂ©e, 42°C sont Ă©galement attendus Ă  Alès (Gard) et 41°C Ă  Montpellier, avec des pointes Ă  39°C Ă  Bordeaux et Toulouse.”Impossible de garder les enfants en appartement avec cette chaleur, je file sur la cĂ´te… Ils annoncent sept degrĂ©s de moins qu’ici Ă  la pointe du MĂ©doc”, expliquait Amandine, sans prĂ©ciser son nom, en chargeant poussette, trottinette et affaires de plage dimanche matin dans l’ascenseur de son immeuble bordelais.En dĂ©but d’après-midi sur les rives de Bordeaux-Lac, dans le nord de la ville, des dizaines d’habitants des quartiers HLM voisins, venus pique-niquer Ă  l’ombre des arbres, se rafraĂ®chissaient dans une eau Ă  27 degrĂ©s.”Ça chauffe vite dans l’appartement, mĂŞme si j’ai descendu les stores pour que ce soit supportable”, confiait ValĂ©rie, auxiliaire de vie de 59 ans, qui n’a pas souhaitĂ© donner son nom. “C’est super d’avoir un coin comme ça parce que l’ocĂ©an c’est Ă  une heure de route, plus les bouchons… et la journĂ©e est très longue au soleil à la plage.”C’est la deuxième vague de chaleur dans le pays après l’Ă©pisode du 19 juin au 4 juillet, et la 51e enregistrĂ©e depuis 1947. Elle nĂ©cessite “une vigilance particulière notamment pour les personnes sensibles ou exposĂ©es”, a soulignĂ© MĂ©tĂ©o-France.- Pic “entre lundi et mardi” -Ă€ Marseille, Monique Beluy, 81 ans, regrette “pour la première fois” d’habiter seule. “Je n’ai jamais connu de canicule aussi dure Ă  supporter que cette annĂ©e, et je suis de moins en moins sereine car entre mon âge et ma santĂ©, je sais que je suis plus vulnĂ©rable”, souligne la vieille dame croisĂ©e dans la rue dimanche matin, parapluie en main pour se protĂ©ger du soleil.Sur le sentier du littoral Ă  Saint-RaphaĂ«l (Var), un couple de retraitĂ©s originaire de Saint-Étienne apprĂ©ciait l’air frais du matin en bord de mer. “C’est bien plus supportable que chez nous (…) Mais dans la journĂ©e on Ă©vite d’aller Ă  la plage en plein soleil, on ferme les volets et surtout on boit beaucoup”, soulignaient Philippe et Chantal Colliou.Lundi, Deux-Sèvres, Vienne, Creuse et Haute-Corse porteront Ă  46 le nombre de dĂ©partements en vigilance orange canicule, seule la Corse-du-Sud restant en jaune dans la moitiĂ© sud du pays.”Le pic est attendu entre lundi et mardi” pour cet Ă©pisode qui “devrait durer jusqu’en fin de semaine prochaine”, prĂ©voit MĂ©tĂ©o-France.”Avec la chaleur, d’ici quelques jours, 50% de mes framboises auront des grains dĂ©pigmentĂ©s. Ça ne change rien au goĂ»t mais c’est plus difficile Ă  vendre”, s’inquiĂ©tait Marc Bardin, producteur de fruits Ă  Charavines (Isère).- Risque d’incendies -“J’ai mis des serres avec de l’ombrage mais c’est un investissement qui coĂ»te cher. Les annĂ©es mĂ©diocres ou mauvaises se succèdent, les paysans vont vivre encore moins bien de leur mĂ©tier et, Ă  long terme, l’alimentation va inĂ©vitablement coĂ»ter plus cher”, prĂ©disait l’agriculteur depuis son Ă©tal d’un marchĂ© de Grenoble.Selon MĂ©tĂ©o-France qui observe “une accĂ©lĂ©ration de la survenue des vagues de chaleur” liĂ©e au changement climatique, le pays n’a connu que deux Ă©tĂ©s sans ce type d’Ă©pisode au cours des 16 dernières annĂ©es.L’institut a parallèlement classĂ© le Vaucluse en risque “très Ă©levĂ©” pour les incendies dimanche. Dix dĂ©partements du pourtour mĂ©diterranĂ©en et de son arrière-pays, et cinq autres du Centre-Ouest, sont en danger “Ă©levĂ©”.Dans l’Aude, le feu qui a parcouru 16.000 hectares cette semaine ne devrait pas ĂŞtre “maĂ®trisĂ©” avant dimanche soir, ont prĂ©venu les pompiers, alors qu’un vent sec et chaud souffle de nouveau sur les Corbières.De son cĂ´tĂ©, la SNCF a supprimĂ© plusieurs allers-retours sur les lignes IntercitĂ©s Bordeaux-Marseille, Paris-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont, craignant des “pannes potentielles de climatisation” sur ses wagons les plus anciens.

La moitié sud du pays suffoque sous la canicule

La vague de chaleur amorcĂ©e vendredi plombe dimanche la moitiĂ© sud du pays, avec 42 dĂ©partements placĂ©s en vigilance orange canicule par MĂ©tĂ©o-France, des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques au Jura et de la Charente-Maritime aux Alpes-Maritimes.Le thermomètre, qui avait atteint 42,2°C samedi Ă  Tiranges (Haute-Loire), doit encore grimper “frĂ©quemment” jusqu’Ă  40°C, voire les “dĂ©passer” dans l’HĂ©rault, le Var ou le sud de l’Ardèche et de la DrĂ´me, selon l’institut national de prĂ©visions.Au plus chaud de la journĂ©e, 42°C sont Ă©galement attendus Ă  Alès (Gard) et 41°C Ă  Montpellier, avec des pointes Ă  39°C Ă  Bordeaux et Toulouse.”Impossible de garder les enfants en appartement avec cette chaleur, je file sur la cĂ´te… Ils annoncent sept degrĂ©s de moins qu’ici Ă  la pointe du MĂ©doc”, expliquait Amandine, sans prĂ©ciser son nom, en chargeant poussette, trottinette et affaires de plage dimanche matin dans l’ascenseur de son immeuble bordelais.En dĂ©but d’après-midi sur les rives de Bordeaux-Lac, dans le nord de la ville, des dizaines d’habitants des quartiers HLM voisins, venus pique-niquer Ă  l’ombre des arbres, se rafraĂ®chissaient dans une eau Ă  27 degrĂ©s.”Ça chauffe vite dans l’appartement, mĂŞme si j’ai descendu les stores pour que ce soit supportable”, confiait ValĂ©rie, auxiliaire de vie de 59 ans, qui n’a pas souhaitĂ© donner son nom. “C’est super d’avoir un coin comme ça parce que l’ocĂ©an c’est Ă  une heure de route, plus les bouchons… et la journĂ©e est très longue au soleil à la plage.”C’est la deuxième vague de chaleur dans le pays après l’Ă©pisode du 19 juin au 4 juillet, et la 51e enregistrĂ©e depuis 1947. Elle nĂ©cessite “une vigilance particulière notamment pour les personnes sensibles ou exposĂ©es”, a soulignĂ© MĂ©tĂ©o-France.- Pic “entre lundi et mardi” -Ă€ Marseille, Monique Beluy, 81 ans, regrette “pour la première fois” d’habiter seule. “Je n’ai jamais connu de canicule aussi dure Ă  supporter que cette annĂ©e, et je suis de moins en moins sereine car entre mon âge et ma santĂ©, je sais que je suis plus vulnĂ©rable”, souligne la vieille dame croisĂ©e dans la rue dimanche matin, parapluie en main pour se protĂ©ger du soleil.Sur le sentier du littoral Ă  Saint-RaphaĂ«l (Var), un couple de retraitĂ©s originaire de Saint-Étienne apprĂ©ciait l’air frais du matin en bord de mer. “C’est bien plus supportable que chez nous (…) Mais dans la journĂ©e on Ă©vite d’aller Ă  la plage en plein soleil, on ferme les volets et surtout on boit beaucoup”, soulignaient Philippe et Chantal Colliou.Lundi, Deux-Sèvres, Vienne, Creuse et Haute-Corse porteront Ă  46 le nombre de dĂ©partements en vigilance orange canicule, seule la Corse-du-Sud restant en jaune dans la moitiĂ© sud du pays.”Le pic est attendu entre lundi et mardi” pour cet Ă©pisode qui “devrait durer jusqu’en fin de semaine prochaine”, prĂ©voit MĂ©tĂ©o-France.”Avec la chaleur, d’ici quelques jours, 50% de mes framboises auront des grains dĂ©pigmentĂ©s. Ça ne change rien au goĂ»t mais c’est plus difficile Ă  vendre”, s’inquiĂ©tait Marc Bardin, producteur de fruits Ă  Charavines (Isère).- Risque d’incendies -“J’ai mis des serres avec de l’ombrage mais c’est un investissement qui coĂ»te cher. Les annĂ©es mĂ©diocres ou mauvaises se succèdent, les paysans vont vivre encore moins bien de leur mĂ©tier et, Ă  long terme, l’alimentation va inĂ©vitablement coĂ»ter plus cher”, prĂ©disait l’agriculteur depuis son Ă©tal d’un marchĂ© de Grenoble.Selon MĂ©tĂ©o-France qui observe “une accĂ©lĂ©ration de la survenue des vagues de chaleur” liĂ©e au changement climatique, le pays n’a connu que deux Ă©tĂ©s sans ce type d’Ă©pisode au cours des 16 dernières annĂ©es.L’institut a parallèlement classĂ© le Vaucluse en risque “très Ă©levĂ©” pour les incendies dimanche. Dix dĂ©partements du pourtour mĂ©diterranĂ©en et de son arrière-pays, et cinq autres du Centre-Ouest, sont en danger “Ă©levĂ©”.Dans l’Aude, le feu qui a parcouru 16.000 hectares cette semaine ne devrait pas ĂŞtre “maĂ®trisĂ©” avant dimanche soir, ont prĂ©venu les pompiers, alors qu’un vent sec et chaud souffle de nouveau sur les Corbières.De son cĂ´tĂ©, la SNCF a supprimĂ© plusieurs allers-retours sur les lignes IntercitĂ©s Bordeaux-Marseille, Paris-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont, craignant des “pannes potentielles de climatisation” sur ses wagons les plus anciens.

La moitié sud du pays suffoque sous la canicule

La vague de chaleur amorcĂ©e vendredi plombe dimanche la moitiĂ© sud du pays, avec 42 dĂ©partements placĂ©s en vigilance orange canicule par MĂ©tĂ©o-France, des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques au Jura et de la Charente-Maritime aux Alpes-Maritimes.Le thermomètre, qui avait atteint 42,2°C samedi Ă  Tiranges (Haute-Loire), doit encore grimper “frĂ©quemment” jusqu’Ă  40°C, voire les “dĂ©passer” dans l’HĂ©rault, le Var ou le sud de l’Ardèche et de la DrĂ´me, selon l’institut national de prĂ©visions.Au plus chaud de la journĂ©e, 42°C sont Ă©galement attendus Ă  Alès (Gard) et 41°C Ă  Montpellier, avec des pointes Ă  39°C Ă  Bordeaux et Toulouse.”Impossible de garder les enfants en appartement avec cette chaleur, je file sur la cĂ´te… Ils annoncent sept degrĂ©s de moins qu’ici Ă  la pointe du MĂ©doc”, expliquait Amandine, sans prĂ©ciser son nom, en chargeant poussette, trottinette et affaires de plage dimanche matin dans l’ascenseur de son immeuble bordelais.En dĂ©but d’après-midi sur les rives de Bordeaux-Lac, dans le nord de la ville, des dizaines d’habitants des quartiers HLM voisins, venus pique-niquer Ă  l’ombre des arbres, se rafraĂ®chissaient dans une eau Ă  27 degrĂ©s.”Ça chauffe vite dans l’appartement, mĂŞme si j’ai descendu les stores pour que ce soit supportable”, confiait ValĂ©rie, auxiliaire de vie de 59 ans, qui n’a pas souhaitĂ© donner son nom. “C’est super d’avoir un coin comme ça parce que l’ocĂ©an c’est Ă  une heure de route, plus les bouchons… et la journĂ©e est très longue au soleil à la plage.”C’est la deuxième vague de chaleur dans le pays après l’Ă©pisode du 19 juin au 4 juillet, et la 51e enregistrĂ©e depuis 1947. Elle nĂ©cessite “une vigilance particulière notamment pour les personnes sensibles ou exposĂ©es”, a soulignĂ© MĂ©tĂ©o-France.- Pic “entre lundi et mardi” -Ă€ Marseille, Monique Beluy, 81 ans, regrette “pour la première fois” d’habiter seule. “Je n’ai jamais connu de canicule aussi dure Ă  supporter que cette annĂ©e, et je suis de moins en moins sereine car entre mon âge et ma santĂ©, je sais que je suis plus vulnĂ©rable”, souligne la vieille dame croisĂ©e dans la rue dimanche matin, parapluie en main pour se protĂ©ger du soleil.Sur le sentier du littoral Ă  Saint-RaphaĂ«l (Var), un couple de retraitĂ©s originaire de Saint-Étienne apprĂ©ciait l’air frais du matin en bord de mer. “C’est bien plus supportable que chez nous (…) Mais dans la journĂ©e on Ă©vite d’aller Ă  la plage en plein soleil, on ferme les volets et surtout on boit beaucoup”, soulignaient Philippe et Chantal Colliou.Lundi, Deux-Sèvres, Vienne, Creuse et Haute-Corse porteront Ă  46 le nombre de dĂ©partements en vigilance orange canicule, seule la Corse-du-Sud restant en jaune dans la moitiĂ© sud du pays.”Le pic est attendu entre lundi et mardi” pour cet Ă©pisode qui “devrait durer jusqu’en fin de semaine prochaine”, prĂ©voit MĂ©tĂ©o-France.”Avec la chaleur, d’ici quelques jours, 50% de mes framboises auront des grains dĂ©pigmentĂ©s. Ça ne change rien au goĂ»t mais c’est plus difficile Ă  vendre”, s’inquiĂ©tait Marc Bardin, producteur de fruits Ă  Charavines (Isère).- Risque d’incendies -“J’ai mis des serres avec de l’ombrage mais c’est un investissement qui coĂ»te cher. Les annĂ©es mĂ©diocres ou mauvaises se succèdent, les paysans vont vivre encore moins bien de leur mĂ©tier et, Ă  long terme, l’alimentation va inĂ©vitablement coĂ»ter plus cher”, prĂ©disait l’agriculteur depuis son Ă©tal d’un marchĂ© de Grenoble.Selon MĂ©tĂ©o-France qui observe “une accĂ©lĂ©ration de la survenue des vagues de chaleur” liĂ©e au changement climatique, le pays n’a connu que deux Ă©tĂ©s sans ce type d’Ă©pisode au cours des 16 dernières annĂ©es.L’institut a parallèlement classĂ© le Vaucluse en risque “très Ă©levĂ©” pour les incendies dimanche. Dix dĂ©partements du pourtour mĂ©diterranĂ©en et de son arrière-pays, et cinq autres du Centre-Ouest, sont en danger “Ă©levĂ©”.Dans l’Aude, le feu qui a parcouru 16.000 hectares cette semaine ne devrait pas ĂŞtre “maĂ®trisĂ©” avant dimanche soir, ont prĂ©venu les pompiers, alors qu’un vent sec et chaud souffle de nouveau sur les Corbières.De son cĂ´tĂ©, la SNCF a supprimĂ© plusieurs allers-retours sur les lignes IntercitĂ©s Bordeaux-Marseille, Paris-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont, craignant des “pannes potentielles de climatisation” sur ses wagons les plus anciens.

La moitié sud du pays suffoque sous la canicule

La vague de chaleur amorcĂ©e vendredi plombe dimanche la moitiĂ© sud du pays, avec 42 dĂ©partements placĂ©s en vigilance orange canicule par MĂ©tĂ©o-France, des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques au Jura et de la Charente-Maritime aux Alpes-Maritimes.Le thermomètre, qui avait atteint 42,2°C samedi Ă  Tiranges (Haute-Loire), doit encore grimper “frĂ©quemment” jusqu’Ă  40°C, voire les “dĂ©passer” dans l’HĂ©rault, le Var ou le sud de l’Ardèche et de la DrĂ´me, selon l’institut national de prĂ©visions.Au plus chaud de la journĂ©e, 42°C sont Ă©galement attendus Ă  Alès (Gard) et 41°C Ă  Montpellier, avec des pointes Ă  39°C Ă  Bordeaux et Toulouse.”Impossible de garder les enfants en appartement avec cette chaleur, je file sur la cĂ´te… Ils annoncent sept degrĂ©s de moins qu’ici Ă  la pointe du MĂ©doc”, expliquait Amandine, sans prĂ©ciser son nom, en chargeant poussette, trottinette et affaires de plage dimanche matin dans l’ascenseur de son immeuble bordelais.En dĂ©but d’après-midi sur les rives de Bordeaux-Lac, dans le nord de la ville, des dizaines d’habitants des quartiers HLM voisins, venus pique-niquer Ă  l’ombre des arbres, se rafraĂ®chissaient dans une eau Ă  27 degrĂ©s.”Ça chauffe vite dans l’appartement, mĂŞme si j’ai descendu les stores pour que ce soit supportable”, confiait ValĂ©rie, auxiliaire de vie de 59 ans, qui n’a pas souhaitĂ© donner son nom. “C’est super d’avoir un coin comme ça parce que l’ocĂ©an c’est Ă  une heure de route, plus les bouchons… et la journĂ©e est très longue au soleil à la plage.”C’est la deuxième vague de chaleur dans le pays après l’Ă©pisode du 19 juin au 4 juillet, et la 51e enregistrĂ©e depuis 1947. Elle nĂ©cessite “une vigilance particulière notamment pour les personnes sensibles ou exposĂ©es”, a soulignĂ© MĂ©tĂ©o-France.- Pic “entre lundi et mardi” -Ă€ Marseille, Monique Beluy, 81 ans, regrette “pour la première fois” d’habiter seule. “Je n’ai jamais connu de canicule aussi dure Ă  supporter que cette annĂ©e, et je suis de moins en moins sereine car entre mon âge et ma santĂ©, je sais que je suis plus vulnĂ©rable”, souligne la vieille dame croisĂ©e dans la rue dimanche matin, parapluie en main pour se protĂ©ger du soleil.Sur le sentier du littoral Ă  Saint-RaphaĂ«l (Var), un couple de retraitĂ©s originaire de Saint-Étienne apprĂ©ciait l’air frais du matin en bord de mer. “C’est bien plus supportable que chez nous (…) Mais dans la journĂ©e on Ă©vite d’aller Ă  la plage en plein soleil, on ferme les volets et surtout on boit beaucoup”, soulignaient Philippe et Chantal Colliou.Lundi, Deux-Sèvres, Vienne, Creuse et Haute-Corse porteront Ă  46 le nombre de dĂ©partements en vigilance orange canicule, seule la Corse-du-Sud restant en jaune dans la moitiĂ© sud du pays.”Le pic est attendu entre lundi et mardi” pour cet Ă©pisode qui “devrait durer jusqu’en fin de semaine prochaine”, prĂ©voit MĂ©tĂ©o-France.”Avec la chaleur, d’ici quelques jours, 50% de mes framboises auront des grains dĂ©pigmentĂ©s. Ça ne change rien au goĂ»t mais c’est plus difficile Ă  vendre”, s’inquiĂ©tait Marc Bardin, producteur de fruits Ă  Charavines (Isère).- Risque d’incendies -“J’ai mis des serres avec de l’ombrage mais c’est un investissement qui coĂ»te cher. Les annĂ©es mĂ©diocres ou mauvaises se succèdent, les paysans vont vivre encore moins bien de leur mĂ©tier et, Ă  long terme, l’alimentation va inĂ©vitablement coĂ»ter plus cher”, prĂ©disait l’agriculteur depuis son Ă©tal d’un marchĂ© de Grenoble.Selon MĂ©tĂ©o-France qui observe “une accĂ©lĂ©ration de la survenue des vagues de chaleur” liĂ©e au changement climatique, le pays n’a connu que deux Ă©tĂ©s sans ce type d’Ă©pisode au cours des 16 dernières annĂ©es.L’institut a parallèlement classĂ© le Vaucluse en risque “très Ă©levĂ©” pour les incendies dimanche. Dix dĂ©partements du pourtour mĂ©diterranĂ©en et de son arrière-pays, et cinq autres du Centre-Ouest, sont en danger “Ă©levĂ©”.Dans l’Aude, le feu qui a parcouru 16.000 hectares cette semaine ne devrait pas ĂŞtre “maĂ®trisĂ©” avant dimanche soir, ont prĂ©venu les pompiers, alors qu’un vent sec et chaud souffle de nouveau sur les Corbières.De son cĂ´tĂ©, la SNCF a supprimĂ© plusieurs allers-retours sur les lignes IntercitĂ©s Bordeaux-Marseille, Paris-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont, craignant des “pannes potentielles de climatisation” sur ses wagons les plus anciens.

Gaza: Netanyahu doit s’exprimer sur son plan, contestĂ© par l’extrĂŞme-droite

Le Premier ministre israĂ©lien, Benjamin Netanyahu, doit s’exprimer dimanche sur son plan de conquĂŞte de la ville de Gaza, contestĂ© Ă  la fois par ses alliĂ©s d’extrĂŞme-droite et les familles des otages, avant une rĂ©union d’urgence du Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU sur la situation dans le territoire palestinien. Après 22 mois de guerre, M. Netanyahu est confrontĂ© Ă  une très forte pression, en IsraĂ«l sur le sort des 49 otages encore aux mains du Hamas, et Ă  l’Ă©tranger pour faire taire les armes dans la bande de Gaza dĂ©vastĂ©e, oĂą plus de deux millions de Palestiniens sont menacĂ©s d’une “famine gĂ©nĂ©ralisĂ©e” selon l’ONU.Il donnera Ă  16H30 locales (13H30 GMT) une confĂ©rence de presse Ă  JĂ©rusalem, ont indiquĂ© ses services. Sur le terrain, la DĂ©fense civile de Gaza a fait Ă©tat de 27 personnes tuĂ©es par l’armĂ©e israĂ©lienne depuis le dĂ©but de la journĂ©e, dont 11 par des tirs alors qu’elles attendaient des distributions de vivres près de centres de la Fondation humanitaire Ă  Gaza (GHF, soutenue par les Etats-Unis et IsraĂ«l), dans le nord et le centre du territoire.Selon le plan validĂ© par le cabinet de sĂ©curitĂ© israĂ©lien vendredi, au terme de presque une nuit de discussions, l’armĂ©e “se prĂ©pare Ă  prendre le contrĂ´le de la ville de Gaza”, en grande partie dĂ©truite dans le nord du territoire, “tout en distribuant une aide humanitaire” hors des zones de combat.L’annonce a suscitĂ© l’effroi des familles d’otages enlevĂ©s lors de l’attaque sanglante du Hamas en IsraĂ«l du 7 octobre 2023, qui y voient une condamnation Ă  mort de leurs proches. Le Hamas a prĂ©venu que la nouvelle offensive aboutirait Ă  leur “sacrifice”.Samedi soir, des dizaines de milliers de personnes sont de nouveau descendues dans les rues de Tel Aviv, pour exiger un accord assurant le retour de  tous les otages – dont 27 dĂ©clarĂ©s morts par l’armĂ©e – en Ă©change de la fin des hostilitĂ©s dans le territoire palestinien.- “Je veux tout Gaza”-Dans le mĂŞme temps, l’extrĂŞme-droite, partie-prenante de la coalition gouvernementale a clamĂ© son dĂ©saccord.”Le Premier ministre et le cabinet se sont rendus aux faibles”, a fustigĂ© le ministre des Finances, Bezalel Smotrich.”Ils ont dĂ©cidĂ© encore une fois de rĂ©pĂ©ter la mĂŞme approche, se lançant dans une opĂ©ration militaire qui ne vise pas une rĂ©solution dĂ©cisive mais simplement Ă  faire pression sur le Hamas pour parvenir Ă  un accord partiel sur les otages”, a-t-il accusĂ©.  “Je veux tout Gaza, le transfert (de sa population, NDLR) et la colonisation”, a renchĂ©ri le ministre de la SĂ©curitĂ© nationale, Itamar Ben-Gvir, autre figure d’extrĂŞme-droite au sein de la coalition.IsraĂ«l n’a pas l’intention Ă  terme de “garder” la bande de Gaza, mais de “passer le relais Ă  des forces arabes qui y gouverneront”, avait indiquĂ© jeudi M. Netanyahu sur Fox News. Le chef de l’opposition, Yair Lapid martèle lui que son plan est une “catastrophe”. “Ils vont mobiliser Ă  la dernière minute 430.000 rĂ©servistes (…) Ils dĂ©mantèlent le pays de l’intĂ©rieur”, a-t-il rĂ©pĂ©tĂ© dimanche. “Le cabinet a dĂ©cidĂ© du sort des otages: les vivants seront assassinĂ©s et les morts disparaĂ®tront Ă  jamais”, a accusĂ© Einav Zangauker, mère de l’un d’entre eux, et figure de la mobilisation des familles.Des parents d’otages ont appelĂ© Ă  une grève gĂ©nĂ©rale pour dimanche prochain.  – “Pas avant octobre” -Les mĂ©dias s’interrogent dans l’attente sur les implications d’une offensive dans la ville de Gaza, l’une des zones les plus densĂ©ment peuplĂ©es du territoire palestinien, toujours bastion militaire du Hamas selon eux. Sur la radio de l’armĂ©e, le spĂ©cialiste des affaires militaires Doron Kadosh estime que “l’entrĂ©e des forces dans le centre-ville” aura lieu en octobre, après la nĂ©cessaire Ă©vacuation des habitants. “Il faudra encore deux Ă  trois mois pour achever la prise de contrĂ´le de la ville”, avance-t-il.  “Le plan pourrait ne pas commencer avant octobre”, fait Ă©cho Yedioth Ahronoth, pour qui Benjamin Netanyahu s’est “laissĂ© plusieurs points de sortie (…) si un accord sur les otages est conclu”. D’ici lĂ , “la balle est dans le camp des mĂ©diateurs”, dont une nouvelle tentative de règlement a tournĂ© Ă  l’Ă©chec en juillet, souligne le journal Ma’ariv.A la suite de l’annonce du plan, qui a suscitĂ© la rĂ©probation Ă  l’international, Ă  l’exception notable des Etats-Unis, le Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU tiendra dimanche Ă  10H00 (14H00 GMT) une rĂ©union d’urgence sur Gaza, selon plusieurs sources diplomatiques.L’attaque du 7-Octobre, qui a dĂ©clenchĂ© la guerre Ă  Gaza, a entraĂ®nĂ© cĂ´tĂ© israĂ©lien la mort de 1.219 personnes, en majoritĂ© des civils, selon un dĂ©compte de l’AFP rĂ©alisĂ© Ă  partir de donnĂ©es officielles.L’opĂ©ration israĂ©liennes Ă  Gaza y dĂ©jĂ  fait 61.430, majoritairement des civils, selon les donnĂ©es du ministère de la SantĂ© du Hamas, jugĂ©es fiables par l’ONU.

Gaza: Netanyahu doit s’exprimer sur son plan, contestĂ© par l’extrĂŞme-droite

Le Premier ministre israĂ©lien, Benjamin Netanyahu, doit s’exprimer dimanche sur son plan de conquĂŞte de la ville de Gaza, contestĂ© Ă  la fois par ses alliĂ©s d’extrĂŞme-droite et les familles des otages, avant une rĂ©union d’urgence du Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU sur la situation dans le territoire palestinien. Après 22 mois de guerre, M. Netanyahu est confrontĂ© Ă  une très forte pression, en IsraĂ«l sur le sort des 49 otages encore aux mains du Hamas, et Ă  l’Ă©tranger pour faire taire les armes dans la bande de Gaza dĂ©vastĂ©e, oĂą plus de deux millions de Palestiniens sont menacĂ©s d’une “famine gĂ©nĂ©ralisĂ©e” selon l’ONU.Il donnera Ă  16H30 locales (13H30 GMT) une confĂ©rence de presse Ă  JĂ©rusalem, ont indiquĂ© ses services. Sur le terrain, la DĂ©fense civile de Gaza a fait Ă©tat de 27 personnes tuĂ©es par l’armĂ©e israĂ©lienne depuis le dĂ©but de la journĂ©e, dont 11 par des tirs alors qu’elles attendaient des distributions de vivres près de centres de la Fondation humanitaire Ă  Gaza (GHF, soutenue par les Etats-Unis et IsraĂ«l), dans le nord et le centre du territoire.Selon le plan validĂ© par le cabinet de sĂ©curitĂ© israĂ©lien vendredi, au terme de presque une nuit de discussions, l’armĂ©e “se prĂ©pare Ă  prendre le contrĂ´le de la ville de Gaza”, en grande partie dĂ©truite dans le nord du territoire, “tout en distribuant une aide humanitaire” hors des zones de combat.L’annonce a suscitĂ© l’effroi des familles d’otages enlevĂ©s lors de l’attaque sanglante du Hamas en IsraĂ«l du 7 octobre 2023, qui y voient une condamnation Ă  mort de leurs proches. Le Hamas a prĂ©venu que la nouvelle offensive aboutirait Ă  leur “sacrifice”.Samedi soir, des dizaines de milliers de personnes sont de nouveau descendues dans les rues de Tel Aviv, pour exiger un accord assurant le retour de  tous les otages – dont 27 dĂ©clarĂ©s morts par l’armĂ©e – en Ă©change de la fin des hostilitĂ©s dans le territoire palestinien.- “Je veux tout Gaza”-Dans le mĂŞme temps, l’extrĂŞme-droite, partie-prenante de la coalition gouvernementale a clamĂ© son dĂ©saccord.”Le Premier ministre et le cabinet se sont rendus aux faibles”, a fustigĂ© le ministre des Finances, Bezalel Smotrich.”Ils ont dĂ©cidĂ© encore une fois de rĂ©pĂ©ter la mĂŞme approche, se lançant dans une opĂ©ration militaire qui ne vise pas une rĂ©solution dĂ©cisive mais simplement Ă  faire pression sur le Hamas pour parvenir Ă  un accord partiel sur les otages”, a-t-il accusĂ©.  “Je veux tout Gaza, le transfert (de sa population, NDLR) et la colonisation”, a renchĂ©ri le ministre de la SĂ©curitĂ© nationale, Itamar Ben-Gvir, autre figure d’extrĂŞme-droite au sein de la coalition.IsraĂ«l n’a pas l’intention Ă  terme de “garder” la bande de Gaza, mais de “passer le relais Ă  des forces arabes qui y gouverneront”, avait indiquĂ© jeudi M. Netanyahu sur Fox News. Le chef de l’opposition, Yair Lapid martèle lui que son plan est une “catastrophe”. “Ils vont mobiliser Ă  la dernière minute 430.000 rĂ©servistes (…) Ils dĂ©mantèlent le pays de l’intĂ©rieur”, a-t-il rĂ©pĂ©tĂ© dimanche. “Le cabinet a dĂ©cidĂ© du sort des otages: les vivants seront assassinĂ©s et les morts disparaĂ®tront Ă  jamais”, a accusĂ© Einav Zangauker, mère de l’un d’entre eux, et figure de la mobilisation des familles.Des parents d’otages ont appelĂ© Ă  une grève gĂ©nĂ©rale pour dimanche prochain.  – “Pas avant octobre” -Les mĂ©dias s’interrogent dans l’attente sur les implications d’une offensive dans la ville de Gaza, l’une des zones les plus densĂ©ment peuplĂ©es du territoire palestinien, toujours bastion militaire du Hamas selon eux. Sur la radio de l’armĂ©e, le spĂ©cialiste des affaires militaires Doron Kadosh estime que “l’entrĂ©e des forces dans le centre-ville” aura lieu en octobre, après la nĂ©cessaire Ă©vacuation des habitants. “Il faudra encore deux Ă  trois mois pour achever la prise de contrĂ´le de la ville”, avance-t-il.  “Le plan pourrait ne pas commencer avant octobre”, fait Ă©cho Yedioth Ahronoth, pour qui Benjamin Netanyahu s’est “laissĂ© plusieurs points de sortie (…) si un accord sur les otages est conclu”. D’ici lĂ , “la balle est dans le camp des mĂ©diateurs”, dont une nouvelle tentative de règlement a tournĂ© Ă  l’Ă©chec en juillet, souligne le journal Ma’ariv.A la suite de l’annonce du plan, qui a suscitĂ© la rĂ©probation Ă  l’international, Ă  l’exception notable des Etats-Unis, le Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU tiendra dimanche Ă  10H00 (14H00 GMT) une rĂ©union d’urgence sur Gaza, selon plusieurs sources diplomatiques.L’attaque du 7-Octobre, qui a dĂ©clenchĂ© la guerre Ă  Gaza, a entraĂ®nĂ© cĂ´tĂ© israĂ©lien la mort de 1.219 personnes, en majoritĂ© des civils, selon un dĂ©compte de l’AFP rĂ©alisĂ© Ă  partir de donnĂ©es officielles.L’opĂ©ration israĂ©liennes Ă  Gaza y dĂ©jĂ  fait 61.430, majoritairement des civils, selon les donnĂ©es du ministère de la SantĂ© du Hamas, jugĂ©es fiables par l’ONU.