Washington accuse à son tour Paris de ne pas faire assez contre l’antisémitisme

L’ambassadeur américain en France Charles Kushner a dénoncé dimanche “l’absence d’action suffisante” du président Emmanuel Macron contre l’antisémitisme, rejoignant les critiques du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, des accusations qualifiées d'”inacceptables” par Paris.Dans une lettre adressée au chef de l’Etat obtenue dimanche par l’AFP, l’ambassadeur exprime “sa profonde inquiétude face à la flambée de l’antisémitisme en France et à l’absence d’action suffisante de (son) gouvernement pour le combattre”.Des accusations “inacceptables”, selon le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. “Elles vont à l’encontre du droit international, en particulier du devoir de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures des Etats (…). Elles ne sont par ailleurs pas à la hauteur de la qualité du lien transatlantique entre la France et les Etats-Unis et de la confiance qui doit en résulter entre alliés”, a-t-il affirmé dans une déclaration.”La France réfute fermement ces dernières allégations. La montée des actes antisémites en France depuis le 7 octobre 2023 est une réalité que nous déplorons et sur laquelle les autorités françaises font preuve d’une mobilisation totale, tant ces actes sont intolérables”, affirme encore le porte-parole du ministère.Les critiques du diplomate américain interviennent quelques jours après une violente charge de Benjamin Netanyahu contre le président français qu’il accuse “d’alimenter le feu antisémite” en appelant à la reconnaissance internationale de l’État de Palestine”.Un analyse “erronée, abjecte et (qui) ne demeurera pas sans réponse”, avait déjà répliqué la présidence française.Dans sa lettre, datée du lundi 25 août, l’ambassadeur américain reprend l’argumentaire de M. Netanyahu.- “Plus possible de tergiverser” -“Des déclarations qui vilipendent Israël et des gestes en reconnaissance d’un État palestinien encouragent les extrémistes, fomentent la violence et mettent en péril la judéité en France”, estime M. Kushner, père du gendre de Donald Trump, Jared Kushner.”Aujourd’hui, ce n’est plus possible de tergiverser : l’antisionisme, c’est l’antisémitisme, point”, estime-t-il.Selon l’ambassadeur, qui a récemment pris ses fonctions à Paris, “il ne se passe pas un jour en France sans que des Juifs soient agressés dans les rues, des synagogues et des écoles dégradées, et des entreprises appartenant à des Juifs vandalisées. Le ministère de l’Intérieur de votre propre gouvernement constate que des écoles maternelles ont été ciblées par des dégradations antisémites”.Le représentant des États-Unis en France s’indigne également que “presque la moitié de jeunes Français disent ne jamais avoir entendu parler de la Shoah”.”La persistance d’une telle ignorance nous pousse donc à nous interroger sur le programme scolaire dans les écoles de l’Hexagone”, ajoute-t-il.Vantant les actions du président Trump en la matière et la capacité à “combattre l’antisémitisme, tant que nos dirigeants ont la volonté d’agir”, l’ambassadeur américain en France exhorte le président français “à agir avec résolution”.Fin juillet, M. Macron a annoncé que la France allait reconnaître l’Etat de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Dans la foulée plus d’une dizaine de pays occidentaux parmi lesquels le Canada, ainsi que l’Australie, ont appelé d’autre pays du monde à faire de même.L’Assemblée générale de l’ONU prévue en septembre prend fin précisément le 23, jour de la nouvelle année juive et date avant laquelle Benjamin Netanyahu appelle Emmanuel Macron “à remplacer la faiblesse par l’action, l’apaisement par la volonté” dans la lutte contre l’antisémitisme.Les actes antisémites sont en nette progression en France depuis le 7 octobre 2023, date des attaques sans précédent du Hamas contre Israël et du déclenchement de la guerre à Gaza.Le contexte est  particulièrement délicat puisque vit en France la plus grande communauté juive d’Europe occidentale, avec environ 500.000 personnes, en même temps qu’une très importante communauté arabo-musulmane, très sensible au sort des Palestiniens de Gaza.

Italie: la Juventus et Côme rejoignent Naples en tête

La Juventus Turin et l’inattendu mais ambitieux Côme ont rejoint dimanche Naples en tête du Championnat d’Italie avec leur victoire 2 à 0, respectivement face à Parme et la Lazio Rome.La Juve a dominé Parme, mais a dû attendre l’heure de jeu pour prendre le dessus, d’abord grâce à l’une de ses recrues estivales, l’ancien Lillois Jonathan David, opportuniste dans la surface de réparation (59).L’équipe d’Igor Tudor, décevante 4e de la Serie A la saison dernière, a doublé la mise alors qu’Andrea Cambiaso venait d’être exclu pour un coup de coude à un adversaire. Rélégué sur le banc des remplaçants, Dusan Vlahovic a peut-être marqué au terme d’un contre de Kenan Yildiz son dernier but en bianconero (84).”Marquer dès mon premier match était un rêve pour moi”, a souligné David. “Mais mon but est avant tout d’aider l’équipe à faire de son mieux”.En attendant les débuts de l’Inter Milan sous la conduite de Cristian Chivu lundi face au Torino, trois équipes sont aux commandes de la Serie A, le champion en titre Naples, vainqueur à Sassuolo (2-0) samedi, la Juventus et Côme.Le club lombard a dominé la Lazio grâce à Anastasios Douvikas (47) et Nico Paz, auteur d’un superbe coup franc direct (73).Le Côme de Cesc Fabregas, très convoité à l’intersaison, a tout pour être la retentissante surprise de la saison, notamment après avoir dépensé cet été plus de 100 millions d’euros.”Ce n’est pas parce qu’on dépense beaucoup qu’on gagne, il y a beaucoup de travail derrière”, a relevé Fabregas.Durant cette rencontre, a eu lieu une première dans l’histoire de la Serie A qui a adopté la sonorisation des arbitres: Gianluca Manganiello a expliqué aux spectateurs et téléspectateurs sa décision d’annuler l’égalisation de la Lazio, à l’heure de jeu, pour hors-jeu après recours à la VAR.L’Atalanta a de son côté tourné la page Gianpero Gasperini, parti à l’AS Rome, avec un nul frustrant (1-1) à domicile face au promu Pise.Petite consolation pour les tifosi bergamasques qui ont perdu Mateo Retegui, meilleur buteur du championnat la saison dernière parti fin juillet en Arabie saoudite, ils ont retrouvé Gianluca Scamacca. Après une saison blanche sur blessure, l’international italien a égalisé à la 50e minute, avec son premier but depuis mai 2024, et trouvé la transversale peu après.

Rock en Seine: concert sous surveillance pour Kneecap, qui évoque sur scène la situation à Gaza

Le trio nord-irlandais Kneecap, dont l’un des membres est poursuivi par la justice britannique pour soutien au Hezbollah, a donné dimanche un concert sous haute surveillance au festival Rock en Seine, où il a de nouveau critiqué la politique israélienne à Gaza.Ce concert d’une heure s’est tenu devant plusieurs milliers de personnes à Saint-Cloud (ouest de Paris), précédé d’une controverse sur sa tenue car ce groupe de Belfast a pris l’habitude de faire de ses shows une tribune pour la cause palestinienne sur fond de guerre dans la bande de Gaza.”Free, free Palestine !” a ainsi crié au début et à la fin de son spectacle le groupe, dont la musique oscille entre rap et punk, en haranguant une foule enthousiaste où étaient visibles des keffiehs et des maillots irlandais. “Nous ne sommes pas contre Israël”, a-t-il également affirmé, ajoutant: “Je sais que nous sommes en colère mais nous sommes seulement ici pour nous amuser”.Durant son spectacle, Kneecap a tout de même évoqué à plusieurs reprises la situation au Proche-Orient: “Netanyahu est un criminel de guerre” et “Si vous n’appelez pas cela un génocide, comment appelez-vous cela ?”, a-t-il notamment lancé.Les autorités avaient prévenu qu’elles allaient avoir ce concert à l’oeil. L’un des trois membres du groupe, Liam O’Hanna dit Mo Chara, est en effet poursuivi pour “infraction terroriste” après s’être couvert, lors d’un concert à Londres en 2024, d’un drapeau du Hezbollah. Ce mouvement islamiste libanais pro-iranien, ennemi juré d’Israël, est classé terroriste au Royaume-Uni. Soutenu par des centaines de partisans, Mo Chara a comparu mercredi dans la capitale britannique puis est reparti libre, la décision étant ajournée au 26 septembre.Ces péripéties judiciaires n’empêchent pas Kneecap de poursuivre sa tournée à guichets fermés, comme à Glastonbury fin juin, où il avait accusé Israël d’être un Etat “criminel de guerre”. Il a en revanche été privé du festival Sziget de Budapest, après une interdiction d’entrée sur le territoire rendue par le gouvernement hongrois, proche allié d’Israël.- “Gagné beaucoup en notoriété” -“On a l’assurance que le groupe va se tenir tout à fait correctement”, avait expliqué à l’AFP Matthieu Ducos, directeur de Rock en Seine, quelques jours avant l’ouverture du festival.”C’est un groupe qui reste relativement confidentiel en France mais qui a gagné beaucoup en notoriété ces derniers temps, pour des très bonnes raisons artistiques, mais aussi toute cette polémique qui a fait qu’il a gagné énormément en visibilité et en fans”, avait-il ajouté.Dans ce contexte, la ville de Saint-Cloud a retiré sa subvention de 40.000 euros à Rock en Seine, une première.La région Ile-de-France a également annulé ses aides pour l’édition 2025. La subvention s’élevait à 295.000 euros en 2024, à laquelle s’ajoutent 150.000 euros d’aides indirectes à travers l’achat de billets.Le désengagement de ces collectivités ne met toutefois pas en jeu la viabilité du festival, dont le budget est compris entre 16 et 17 millions d’euros cette année.- Sans incident en France -En France, Kneecap – “rotule” en anglais, référence à la pratique des milices paramilitaires qui tiraient dans les genoux de leurs victimes pendant le conflit nord-irlandais – s’est déjà produit à deux reprises cet été.Leurs concerts aux Eurockéennes de Belfort début juillet et au Cabaret vert de Charleville-Mézières mi-août ont eu lieu sans incident mais des voix se sont élevées pour demander leur déprogrammation à Saint-Cloud. “Ils profanent la mémoire des 50 Français victimes du Hamas le 7-Octobre comme de toutes les victimes françaises du Hezbollah”, avait dénoncé sur X Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, avait pour sa part affirmé que la vigilance serait de mise envers “tout propos à caractère antisémite, d’apologie du terrorisme ou appelant à la haine”.Rock en Seine est détenu par le géant américain des tournées AEG et Combat, groupe de l’homme d’affaires français Matthieu Pigasse, qui voit dans la présence de Kneecap un enjeu de “liberté de création et d’expression”.”Il ne faut pas accepter le principe de censure parce que, sinon, c’est une vague qui va déferler sur les festivals et sur les médias”, a-t-il dit au média musical Billboard France.

Rock en Seine: concert sous surveillance pour Kneecap, qui évoque sur scène la situation à Gaza

Le trio nord-irlandais Kneecap, dont l’un des membres est poursuivi par la justice britannique pour soutien au Hezbollah, a donné dimanche un concert sous haute surveillance au festival Rock en Seine, où il a de nouveau critiqué la politique israélienne à Gaza.Ce concert d’une heure s’est tenu devant plusieurs milliers de personnes à Saint-Cloud (ouest de Paris), précédé d’une controverse sur sa tenue car ce groupe de Belfast a pris l’habitude de faire de ses shows une tribune pour la cause palestinienne sur fond de guerre dans la bande de Gaza.”Free, free Palestine !” a ainsi crié au début et à la fin de son spectacle le groupe, dont la musique oscille entre rap et punk, en haranguant une foule enthousiaste où étaient visibles des keffiehs et des maillots irlandais. “Nous ne sommes pas contre Israël”, a-t-il également affirmé, ajoutant: “Je sais que nous sommes en colère mais nous sommes seulement ici pour nous amuser”.Durant son spectacle, Kneecap a tout de même évoqué à plusieurs reprises la situation au Proche-Orient: “Netanyahu est un criminel de guerre” et “Si vous n’appelez pas cela un génocide, comment appelez-vous cela ?”, a-t-il notamment lancé.Les autorités avaient prévenu qu’elles allaient avoir ce concert à l’oeil. L’un des trois membres du groupe, Liam O’Hanna dit Mo Chara, est en effet poursuivi pour “infraction terroriste” après s’être couvert, lors d’un concert à Londres en 2024, d’un drapeau du Hezbollah. Ce mouvement islamiste libanais pro-iranien, ennemi juré d’Israël, est classé terroriste au Royaume-Uni. Soutenu par des centaines de partisans, Mo Chara a comparu mercredi dans la capitale britannique puis est reparti libre, la décision étant ajournée au 26 septembre.Ces péripéties judiciaires n’empêchent pas Kneecap de poursuivre sa tournée à guichets fermés, comme à Glastonbury fin juin, où il avait accusé Israël d’être un Etat “criminel de guerre”. Il a en revanche été privé du festival Sziget de Budapest, après une interdiction d’entrée sur le territoire rendue par le gouvernement hongrois, proche allié d’Israël.- “Gagné beaucoup en notoriété” -“On a l’assurance que le groupe va se tenir tout à fait correctement”, avait expliqué à l’AFP Matthieu Ducos, directeur de Rock en Seine, quelques jours avant l’ouverture du festival.”C’est un groupe qui reste relativement confidentiel en France mais qui a gagné beaucoup en notoriété ces derniers temps, pour des très bonnes raisons artistiques, mais aussi toute cette polémique qui a fait qu’il a gagné énormément en visibilité et en fans”, avait-il ajouté.Dans ce contexte, la ville de Saint-Cloud a retiré sa subvention de 40.000 euros à Rock en Seine, une première.La région Ile-de-France a également annulé ses aides pour l’édition 2025. La subvention s’élevait à 295.000 euros en 2024, à laquelle s’ajoutent 150.000 euros d’aides indirectes à travers l’achat de billets.Le désengagement de ces collectivités ne met toutefois pas en jeu la viabilité du festival, dont le budget est compris entre 16 et 17 millions d’euros cette année.- Sans incident en France -En France, Kneecap – “rotule” en anglais, référence à la pratique des milices paramilitaires qui tiraient dans les genoux de leurs victimes pendant le conflit nord-irlandais – s’est déjà produit à deux reprises cet été.Leurs concerts aux Eurockéennes de Belfort début juillet et au Cabaret vert de Charleville-Mézières mi-août ont eu lieu sans incident mais des voix se sont élevées pour demander leur déprogrammation à Saint-Cloud. “Ils profanent la mémoire des 50 Français victimes du Hamas le 7-Octobre comme de toutes les victimes françaises du Hezbollah”, avait dénoncé sur X Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, avait pour sa part affirmé que la vigilance serait de mise envers “tout propos à caractère antisémite, d’apologie du terrorisme ou appelant à la haine”.Rock en Seine est détenu par le géant américain des tournées AEG et Combat, groupe de l’homme d’affaires français Matthieu Pigasse, qui voit dans la présence de Kneecap un enjeu de “liberté de création et d’expression”.”Il ne faut pas accepter le principe de censure parce que, sinon, c’est une vague qui va déferler sur les festivals et sur les médias”, a-t-il dit au média musical Billboard France.

Rock en Seine: concert sous surveillance pour Kneecap, qui évoque sur scène la situation à Gaza

Le trio nord-irlandais Kneecap, dont l’un des membres est poursuivi par la justice britannique pour soutien au Hezbollah, a donné dimanche un concert sous haute surveillance au festival Rock en Seine, où il a de nouveau critiqué la politique israélienne à Gaza.Ce concert d’une heure s’est tenu devant plusieurs milliers de personnes à Saint-Cloud (ouest de Paris), précédé d’une controverse sur sa tenue car ce groupe de Belfast a pris l’habitude de faire de ses shows une tribune pour la cause palestinienne sur fond de guerre dans la bande de Gaza.”Free, free Palestine !” a ainsi crié au début et à la fin de son spectacle le groupe, dont la musique oscille entre rap et punk, en haranguant une foule enthousiaste où étaient visibles des keffiehs et des maillots irlandais. “Nous ne sommes pas contre Israël”, a-t-il également affirmé, ajoutant: “Je sais que nous sommes en colère mais nous sommes seulement ici pour nous amuser”.Durant son spectacle, Kneecap a tout de même évoqué à plusieurs reprises la situation au Proche-Orient: “Netanyahu est un criminel de guerre” et “Si vous n’appelez pas cela un génocide, comment appelez-vous cela ?”, a-t-il notamment lancé.Les autorités avaient prévenu qu’elles allaient avoir ce concert à l’oeil. L’un des trois membres du groupe, Liam O’Hanna dit Mo Chara, est en effet poursuivi pour “infraction terroriste” après s’être couvert, lors d’un concert à Londres en 2024, d’un drapeau du Hezbollah. Ce mouvement islamiste libanais pro-iranien, ennemi juré d’Israël, est classé terroriste au Royaume-Uni. Soutenu par des centaines de partisans, Mo Chara a comparu mercredi dans la capitale britannique puis est reparti libre, la décision étant ajournée au 26 septembre.Ces péripéties judiciaires n’empêchent pas Kneecap de poursuivre sa tournée à guichets fermés, comme à Glastonbury fin juin, où il avait accusé Israël d’être un Etat “criminel de guerre”. Il a en revanche été privé du festival Sziget de Budapest, après une interdiction d’entrée sur le territoire rendue par le gouvernement hongrois, proche allié d’Israël.- “Gagné beaucoup en notoriété” -“On a l’assurance que le groupe va se tenir tout à fait correctement”, avait expliqué à l’AFP Matthieu Ducos, directeur de Rock en Seine, quelques jours avant l’ouverture du festival.”C’est un groupe qui reste relativement confidentiel en France mais qui a gagné beaucoup en notoriété ces derniers temps, pour des très bonnes raisons artistiques, mais aussi toute cette polémique qui a fait qu’il a gagné énormément en visibilité et en fans”, avait-il ajouté.Dans ce contexte, la ville de Saint-Cloud a retiré sa subvention de 40.000 euros à Rock en Seine, une première.La région Ile-de-France a également annulé ses aides pour l’édition 2025. La subvention s’élevait à 295.000 euros en 2024, à laquelle s’ajoutent 150.000 euros d’aides indirectes à travers l’achat de billets.Le désengagement de ces collectivités ne met toutefois pas en jeu la viabilité du festival, dont le budget est compris entre 16 et 17 millions d’euros cette année.- Sans incident en France -En France, Kneecap – “rotule” en anglais, référence à la pratique des milices paramilitaires qui tiraient dans les genoux de leurs victimes pendant le conflit nord-irlandais – s’est déjà produit à deux reprises cet été.Leurs concerts aux Eurockéennes de Belfort début juillet et au Cabaret vert de Charleville-Mézières mi-août ont eu lieu sans incident mais des voix se sont élevées pour demander leur déprogrammation à Saint-Cloud. “Ils profanent la mémoire des 50 Français victimes du Hamas le 7-Octobre comme de toutes les victimes françaises du Hezbollah”, avait dénoncé sur X Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, avait pour sa part affirmé que la vigilance serait de mise envers “tout propos à caractère antisémite, d’apologie du terrorisme ou appelant à la haine”.Rock en Seine est détenu par le géant américain des tournées AEG et Combat, groupe de l’homme d’affaires français Matthieu Pigasse, qui voit dans la présence de Kneecap un enjeu de “liberté de création et d’expression”.”Il ne faut pas accepter le principe de censure parce que, sinon, c’est une vague qui va déferler sur les festivals et sur les médias”, a-t-il dit au média musical Billboard France.

Israeli bulldozers uproot hundreds of trees in West Bank village

Israeli bulldozers uprooted hundreds of trees in the West Bank village of al-Mughayyir on Sunday in the presence of the Israeli military, according to AFP journalists who witnessed the scene.Most of the felled vegetation appeared to be olive trees, essential to the economy and culture of the West Bank, while olive groves have also long been a flashpoint for violent clashes between farmers and encroaching Israeli settlers.Abdelatif Mohammed Abu Aliya, a local farmer from the village near Ramallah, said he lost olive trees that were over 70 years old on about one hectare of land.”They completely uprooted and levelled them under false pretences,” he said, explaining he and other residents had already begun replanting the pulled-up trees. AFP photographers on the ground saw overturned soil, olive trees lying on the ground, and several bulldozers operating on the hills surrounding the village. One bulldozer had an Israeli flag, and Israeli military vehicles were parked nearby.”The goal is control and forcing people to leave. This is just the beginning — it will expand across the entire West Bank,” said Ghassan Abu Aliya, who leads a local agricultural association.Residents said the bulldozing began on Thursday. A Palestinian NGO reported 14 people had been arrested in the village over the past three days.When asked about the incident, the Israeli army told AFP late on Sunday it had “launched intensive operational activity in the area” following a “serious shooting attack near the village”.- ‘Heavy price’ -In a statement issued Friday, the army said it had arrested a man from al-Mughayyir, accusing him of being “responsible for a terrorist attack” nearby.On August 16, the Palestinian Authority reported that an 18-year-old man had been shot and killed by the Israeli army in the same village. The army said its forces responded to stones thrown by “terrorists” but did not directly link the incident to the young man’s death.In a video widely circulated in Israeli media on Friday, a senior military commander refers to the attack in al-Mughayyir and vows to make “every village and every enemy… pay a heavy price” for attacks against Israelis.Avi Bluth, the military’s top commander in the West Bank, says in the video that the villages of Palestinian attackers could face curfews, sieges and terrain “shaping actions” with the aim of deterrence.Violence in the West Bank has escalated since the war in Gaza began following the October 7, 2023 Hamas attack on Israel.Since then, at least 971 Palestinians  — including both militants and civilians — have been killed by Israeli soldiers or settlers in the West Bank, according to AFP figures based on Palestinian Authority data. In the same period, at least 36 Israelis, both civilians and soldiers, have been killed in attacks or military operations in the West Bank, according to official Israeli sources.The West Bank, occupied by Israel since 1967, is home to about three million Palestinians and 500,000 Israelis living in settlements that are considered illegal under international law.bur-crb-ds-glp/sbk/jj

Ligue 1: Giroud croque Monaco sur le gong, Rennes implose

Olivier Giroud a offert une victoire sur le fil à Lille contre Monaco et Rennes a été plombé par deux exclusions en début de match avant de couler 4-0 dans le derby breton à Lorient, dimanche lors de la deuxième journée de Ligue 1.On joue le début des arrêts de jeu lorsque le stade Pierre-Mauroy peut enfin exploser: Olivier Giroud vient de marquer son deuxième but en deux matches. Le champion du monde français a marqué d’une frappe puissante en pivot, à l’issue d’un match animé et équilibré.Giroud a ensuite raté un pénalty, ce qui n’aurait pas été anecdotique si le Monégasque Mika Biereth avait ensuite su convertir un bon centre à bout portant.Lille, seule équipe à quatre points, passe cinquième de Ligue 1, et laisse Monaco huitième avec trois points.Pour sa part, Strasbourg a poursuivi sur sa lancée de la saison dernière, terminée en trombe. Emanuel Emegha a permis au RCSA de s’imposer 1-0 contre Nantes à la Meinau, d’une tête croisée sur un service impeccable de Dilane Bakwa, en fin de match. L’attaquant néerlandais venait pourtant de rater une reprise à bout portant devant le but vide. Strasbourg rejoint en tête du classement le PSG, Lyon, mais aussi Toulouse.Les hommes de Carles Martinez Novell ont en effet à nouveau gagné dimanche, contre Brest cette fois (2-0) sur un doublé au retour des vestiaires de Frank Magri. Les Brestois se préparent peut-être à une saison difficile après les deux derniers exercices glorieux (troisième place puis participation réussie à la Ligue des champions). Comme un symbole, l’entraîneur Eric Roy a remplacé au cours du match le capitaine défenseur Brendan Chardonnet.De son côté, Rennes a manqué l’occasion de surfer sur sa victoire en infériorité numérique face à Marseille la semaine dernière. L’équipe entraînée par Habib Beye a été affaiblie par les deux exclusions successives, lors des 11 premières minutes, de la recrue Mahdi Camara puis de Christopher Wooh.Après avoir buté sur une défense regroupée, Lorient a déroulé et inscrit quatre buts. Les deux équipes comptent trois points.Lens s’est pour sa part bien repris de sa défaite cruelle contre Lyon le weekend dernier en allant s’imposer au stade Océane du Havre (2-1) grâce notamment au premier but en L1 du jeune Rayan Fofana, 19 ans.

Ligue 1: Giroud croque Monaco sur le gong, Rennes implose

Olivier Giroud a offert une victoire sur le fil à Lille contre Monaco et Rennes a été plombé par deux exclusions en début de match avant de couler 4-0 dans le derby breton à Lorient, dimanche lors de la deuxième journée de Ligue 1.On joue le début des arrêts de jeu lorsque le stade Pierre-Mauroy peut enfin exploser: Olivier Giroud vient de marquer son deuxième but en deux matches. Le champion du monde français a marqué d’une frappe puissante en pivot, à l’issue d’un match animé et équilibré.Giroud a ensuite raté un pénalty, ce qui n’aurait pas été anecdotique si le Monégasque Mika Biereth avait ensuite su convertir un bon centre à bout portant.Lille, seule équipe à quatre points, passe cinquième de Ligue 1, et laisse Monaco huitième avec trois points.Pour sa part, Strasbourg a poursuivi sur sa lancée de la saison dernière, terminée en trombe. Emanuel Emegha a permis au RCSA de s’imposer 1-0 contre Nantes à la Meinau, d’une tête croisée sur un service impeccable de Dilane Bakwa, en fin de match. L’attaquant néerlandais venait pourtant de rater une reprise à bout portant devant le but vide. Strasbourg rejoint en tête du classement le PSG, Lyon, mais aussi Toulouse.Les hommes de Carles Martinez Novell ont en effet à nouveau gagné dimanche, contre Brest cette fois (2-0) sur un doublé au retour des vestiaires de Frank Magri. Les Brestois se préparent peut-être à une saison difficile après les deux derniers exercices glorieux (troisième place puis participation réussie à la Ligue des champions). Comme un symbole, l’entraîneur Eric Roy a remplacé au cours du match le capitaine défenseur Brendan Chardonnet.De son côté, Rennes a manqué l’occasion de surfer sur sa victoire en infériorité numérique face à Marseille la semaine dernière. L’équipe entraînée par Habib Beye a été affaiblie par les deux exclusions successives, lors des 11 premières minutes, de la recrue Mahdi Camara puis de Christopher Wooh.Après avoir buté sur une défense regroupée, Lorient a déroulé et inscrit quatre buts. Les deux équipes comptent trois points.Lens s’est pour sa part bien repris de sa défaite cruelle contre Lyon le weekend dernier en allant s’imposer au stade Océane du Havre (2-1) grâce notamment au premier but en L1 du jeune Rayan Fofana, 19 ans.