Trump admin asks Supreme Court for ‘expedited’ ruling on tariffs

President Donald Trump’s administration asked the US Supreme Court on Wednesday for an expedited ruling preserving the tariffs that have roiled global markets, saying a lower court ruling against it has already damaged trade negotiations.Solicitor General John Sauer urged the court in a filing to “expedite resolution of this case to the maximum extent feasible, given the enormous importance of quickly confirming the full legal standing of the President’s tariffs.”The petition comes after a 7-4 ruling by the US Court of Appeals for the Federal Circuit, which found that Trump exceeded his authority in tapping emergency economic powers to impose wide-ranging duties.The judges, however, allowed the levies to stay in place through mid-October, giving Trump time to take the fight to the Supreme Court.Since returning to the presidency, Trump has invoked the International Emergency Economic Powers Act to impose “reciprocal” tariffs on almost all US trading partners, with a 10-percent baseline level and higher rates for dozens of economies including the European Union and Japan.The US president tapped similar powers to slap separate tariffs on Mexico, Canada and China over what he said was the flow of deadly drugs into the United States.The appeals court ruling also cast doubt over deals Trump has struck with key trading partners like the EU, raising the question of what would happen to the billions of dollars collected by the United States since the tariffs were put in place — if the conservative-majority Supreme Court does not side with him.- ‘Walking away’ from talks -Several legal challenges have been filed against the tariffs. If they are ultimately ruled illegal, companies could potentially seek reimbursements.On Tuesday, Trump told reporters that “if you took away tariffs, we could end up being a third-world country.”In a declaration filed with the petition, Treasury Secretary Scott Bessent warned that the appellate court’s decision “gravely undermines the President’s ability to conduct real-world diplomacy and his ability to protect the national security and economy of the United States.” Bessent said that “world leaders are questioning the President’s authority to impose tariffs, walking away from or delaying negotiations,” adding that the ruling had stripped the administration of “substantial negotiating leverage.”He also warned that delaying a final ruling until June 2026 could result in a scenario where “$750 billion-$1 trillion in tariffs have already been collected, and unwinding them could cause significant disruption.”The solicitor general requested oral arguments by early November.

Digital loan sharks prey on inflation-hit NigeriansThu, 04 Sep 2025 05:54:07 GMT

Cash-strapped and in dire need of 30,000 naira (about $20), Mariam Ogundairo turned to a loan app, downloading it and registering her phone number. The money was quickly sent over but came with a 21.6 percent interest rate, due in two weeks. Like many in Nigeria, battered by inflation, Ogundairo was too broke to pay back …

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Ukraine: “prêts” sur les garanties de sécurité, les Européens vont tester les engagements de Trump

Les soutiens européens de l’Ukraine se réunissent jeudi pour tester l’engagement des Etats-Unis pour la sécurité future de l’Ukraine, alors que les efforts de paix de Donald Trump patinent et que Vladimir Poutine, fort de ses soutiens internationaux, paraît plus inflexible que jamaisLe président français Emmanuel Macron copréside à 10H30 (08H30 GMT) à l’Elysée une réunion de la “Coalition des volontaires”, qui rassemble les principaux soutiens militaires de Kiev – une trentaine de pays, essentiellement européens – en présence de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.Les dirigeants s’entretiendront ensuite par téléphone à 14H00 (12H00 GMT) avec Donald Trump. Avec deux sujets à l’ordre du jour: un appel à plus de sanctions américaines contre la Russie et les contributions de chacun aux garanties de sécurité futures à apporter à l’Ukraine.Outre M. Zelensky, le président finlandais Alexander Stubb sera présent à l’Elysée, de même que les Premiers ministres polonais Donald Tusk, espagnol Pedro Sanchez, danoise Mette Frederiksen ou encore les présidents des institutions de l’Union européenne Ursula von der Leyen et Antonio Costa.Le Premier ministre britannique Keir Starmer, coprésident de la réunion, interviendra en visioconférence de même que les autres dirigeants européens, de l’Allemand Friedrich Merz à l’Italienne Georgia Meloni.- Réserves -Les Européens vont acter qu’ils sont “prêts” sur l’octroi de garanties de sécurité à l’Ukraine, pour mieux signifier qu’ils attendent désormais des gestes concrets des Américains dans le même sens.”Nous sommes prêts pour ces garanties de sécurité. L’Europe est au rendez-vous, pour la première fois avec ce niveau d’engagement et d’intensité”, a déclaré le président français en accueillant son homologue ukrainien dès mercredi soir à l’Elysée pour un tête-à-tête.Les alliés de l’Ukraine attendent maintenant “de voir ce que les Américains souhaitent apporter concernant leur participation”, a renchéri le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, à Bruxelles.La Coalition des volontaires est disposée à contribuer au renforcement de l’armée ukrainienne, voire pour certains pays – dont la France, le Royaume-Uni et la Belgique – à déployer des soldats en Ukraine, une fois un cessez-le-feu conclu, pour dissuader la Russie de toute nouvelle agression.Mais certains alliés se sont montrés hésitants dans l’attente de la contribution américaine, que plusieurs pays européens jugent indispensable avant tout engagement de leur part.Jusqu’à un cessez-le-feu, “il n’y aura certainement pas de déploiement de troupes en Ukraine et même après, j’ai des réserves considérables à ce sujet concernant l’Allemagne”, a lancé le chancelier Merz sur la chaîne Sat1.La Russie a répété jeudi qu’elle n’accepterait aucune “intervention étrangère quelle qu’en soit la forme”, la porte-parole de sa diplomatie Maria Zakharova qualifiant les protections demandées par Kiev de “garanties de danger pour le continent européen”.- “A l’offensive” -Donald Trump a promis lors d’une réunion avec six dirigeants européens le 18 août à Washington que les Etats-Unis apporteraient des garanties de sécurité, sans préciser lesquelles.Ce “filet de sécurité” américain, ou “backstop” en anglais, pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications -, le président américain ayant exclu l’envoi de troupes américaines au sol.Il a affirmé mercredi qu’il “se passerait quelque chose” si Vladimir Poutine ne répondait pas à ses attentes, deux semaines après leur rencontre en Alaska qui n’a abouti à aucun progrès substantiel sur une issue à la guerre en Ukraine.En attendant, Vladimir Poutine, qui affiche un retour en force sur la scène internationale avec une présence très remarquée mercredi au côté du président chinois Xi Jinping et du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un à Pékin, après le sommet d’Anchorage le 15 août avec Donald Trump, multiplie les déclarations offensives.Moscou atteindra ses objectifs en Ukraine par la voie militaire si les négociations avec Kiev échouent, a-t-il averti depuis la Chine, assurant que ses troupes demeuraient “à l’offensive” sur l’ensemble du front.Au même moment, la Russie lançait une vaste attaque avec plus de 500 drones et missiles sur l’Ukraine, tuant au moins neuf personnes et privant des milliers de foyers d’électricité.”Malheureusement, nous n’avons pas encore vu de signes de la part de la Russie indiquant qu’ils veulent mettre fin à la guerre”, a déploré Volodymyr Zelensky à Paris, se disant toutefois convaincu que l’Europe et les Etats-Unis aideraient Kiev à “accroître la pression sur la Russie pour avancer vers une solution diplomatique”.

Ukraine: “prêts” sur les garanties de sécurité, les Européens vont tester les engagements de Trump

Les soutiens européens de l’Ukraine se réunissent jeudi pour tester l’engagement des Etats-Unis pour la sécurité future de l’Ukraine, alors que les efforts de paix de Donald Trump patinent et que Vladimir Poutine, fort de ses soutiens internationaux, paraît plus inflexible que jamaisLe président français Emmanuel Macron copréside à 10H30 (08H30 GMT) à l’Elysée une réunion de la “Coalition des volontaires”, qui rassemble les principaux soutiens militaires de Kiev – une trentaine de pays, essentiellement européens – en présence de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.Les dirigeants s’entretiendront ensuite par téléphone à 14H00 (12H00 GMT) avec Donald Trump. Avec deux sujets à l’ordre du jour: un appel à plus de sanctions américaines contre la Russie et les contributions de chacun aux garanties de sécurité futures à apporter à l’Ukraine.Outre M. Zelensky, le président finlandais Alexander Stubb sera présent à l’Elysée, de même que les Premiers ministres polonais Donald Tusk, espagnol Pedro Sanchez, danoise Mette Frederiksen ou encore les présidents des institutions de l’Union européenne Ursula von der Leyen et Antonio Costa.Le Premier ministre britannique Keir Starmer, coprésident de la réunion, interviendra en visioconférence de même que les autres dirigeants européens, de l’Allemand Friedrich Merz à l’Italienne Georgia Meloni.- Réserves -Les Européens vont acter qu’ils sont “prêts” sur l’octroi de garanties de sécurité à l’Ukraine, pour mieux signifier qu’ils attendent désormais des gestes concrets des Américains dans le même sens.”Nous sommes prêts pour ces garanties de sécurité. L’Europe est au rendez-vous, pour la première fois avec ce niveau d’engagement et d’intensité”, a déclaré le président français en accueillant son homologue ukrainien dès mercredi soir à l’Elysée pour un tête-à-tête.Les alliés de l’Ukraine attendent maintenant “de voir ce que les Américains souhaitent apporter concernant leur participation”, a renchéri le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, à Bruxelles.La Coalition des volontaires est disposée à contribuer au renforcement de l’armée ukrainienne, voire pour certains pays – dont la France, le Royaume-Uni et la Belgique – à déployer des soldats en Ukraine, une fois un cessez-le-feu conclu, pour dissuader la Russie de toute nouvelle agression.Mais certains alliés se sont montrés hésitants dans l’attente de la contribution américaine, que plusieurs pays européens jugent indispensable avant tout engagement de leur part.Jusqu’à un cessez-le-feu, “il n’y aura certainement pas de déploiement de troupes en Ukraine et même après, j’ai des réserves considérables à ce sujet concernant l’Allemagne”, a lancé le chancelier Merz sur la chaîne Sat1.La Russie a répété jeudi qu’elle n’accepterait aucune “intervention étrangère quelle qu’en soit la forme”, la porte-parole de sa diplomatie Maria Zakharova qualifiant les protections demandées par Kiev de “garanties de danger pour le continent européen”.- “A l’offensive” -Donald Trump a promis lors d’une réunion avec six dirigeants européens le 18 août à Washington que les Etats-Unis apporteraient des garanties de sécurité, sans préciser lesquelles.Ce “filet de sécurité” américain, ou “backstop” en anglais, pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications -, le président américain ayant exclu l’envoi de troupes américaines au sol.Il a affirmé mercredi qu’il “se passerait quelque chose” si Vladimir Poutine ne répondait pas à ses attentes, deux semaines après leur rencontre en Alaska qui n’a abouti à aucun progrès substantiel sur une issue à la guerre en Ukraine.En attendant, Vladimir Poutine, qui affiche un retour en force sur la scène internationale avec une présence très remarquée mercredi au côté du président chinois Xi Jinping et du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un à Pékin, après le sommet d’Anchorage le 15 août avec Donald Trump, multiplie les déclarations offensives.Moscou atteindra ses objectifs en Ukraine par la voie militaire si les négociations avec Kiev échouent, a-t-il averti depuis la Chine, assurant que ses troupes demeuraient “à l’offensive” sur l’ensemble du front.Au même moment, la Russie lançait une vaste attaque avec plus de 500 drones et missiles sur l’Ukraine, tuant au moins neuf personnes et privant des milliers de foyers d’électricité.”Malheureusement, nous n’avons pas encore vu de signes de la part de la Russie indiquant qu’ils veulent mettre fin à la guerre”, a déploré Volodymyr Zelensky à Paris, se disant toutefois convaincu que l’Europe et les Etats-Unis aideraient Kiev à “accroître la pression sur la Russie pour avancer vers une solution diplomatique”.

Ukraine: “prêts” sur les garanties de sécurité, les Européens vont tester les engagements de Trump

Les soutiens européens de l’Ukraine se réunissent jeudi pour tester l’engagement des Etats-Unis pour la sécurité future de l’Ukraine, alors que les efforts de paix de Donald Trump patinent et que Vladimir Poutine, fort de ses soutiens internationaux, paraît plus inflexible que jamaisLe président français Emmanuel Macron copréside à 10H30 (08H30 GMT) à l’Elysée une réunion de la “Coalition des volontaires”, qui rassemble les principaux soutiens militaires de Kiev – une trentaine de pays, essentiellement européens – en présence de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.Les dirigeants s’entretiendront ensuite par téléphone à 14H00 (12H00 GMT) avec Donald Trump. Avec deux sujets à l’ordre du jour: un appel à plus de sanctions américaines contre la Russie et les contributions de chacun aux garanties de sécurité futures à apporter à l’Ukraine.Outre M. Zelensky, le président finlandais Alexander Stubb sera présent à l’Elysée, de même que les Premiers ministres polonais Donald Tusk, espagnol Pedro Sanchez, danoise Mette Frederiksen ou encore les présidents des institutions de l’Union européenne Ursula von der Leyen et Antonio Costa.Le Premier ministre britannique Keir Starmer, coprésident de la réunion, interviendra en visioconférence de même que les autres dirigeants européens, de l’Allemand Friedrich Merz à l’Italienne Georgia Meloni.- Réserves -Les Européens vont acter qu’ils sont “prêts” sur l’octroi de garanties de sécurité à l’Ukraine, pour mieux signifier qu’ils attendent désormais des gestes concrets des Américains dans le même sens.”Nous sommes prêts pour ces garanties de sécurité. L’Europe est au rendez-vous, pour la première fois avec ce niveau d’engagement et d’intensité”, a déclaré le président français en accueillant son homologue ukrainien dès mercredi soir à l’Elysée pour un tête-à-tête.Les alliés de l’Ukraine attendent maintenant “de voir ce que les Américains souhaitent apporter concernant leur participation”, a renchéri le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, à Bruxelles.La Coalition des volontaires est disposée à contribuer au renforcement de l’armée ukrainienne, voire pour certains pays – dont la France, le Royaume-Uni et la Belgique – à déployer des soldats en Ukraine, une fois un cessez-le-feu conclu, pour dissuader la Russie de toute nouvelle agression.Mais certains alliés se sont montrés hésitants dans l’attente de la contribution américaine, que plusieurs pays européens jugent indispensable avant tout engagement de leur part.Jusqu’à un cessez-le-feu, “il n’y aura certainement pas de déploiement de troupes en Ukraine et même après, j’ai des réserves considérables à ce sujet concernant l’Allemagne”, a lancé le chancelier Merz sur la chaîne Sat1.La Russie a répété jeudi qu’elle n’accepterait aucune “intervention étrangère quelle qu’en soit la forme”, la porte-parole de sa diplomatie Maria Zakharova qualifiant les protections demandées par Kiev de “garanties de danger pour le continent européen”.- “A l’offensive” -Donald Trump a promis lors d’une réunion avec six dirigeants européens le 18 août à Washington que les Etats-Unis apporteraient des garanties de sécurité, sans préciser lesquelles.Ce “filet de sécurité” américain, ou “backstop” en anglais, pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications -, le président américain ayant exclu l’envoi de troupes américaines au sol.Il a affirmé mercredi qu’il “se passerait quelque chose” si Vladimir Poutine ne répondait pas à ses attentes, deux semaines après leur rencontre en Alaska qui n’a abouti à aucun progrès substantiel sur une issue à la guerre en Ukraine.En attendant, Vladimir Poutine, qui affiche un retour en force sur la scène internationale avec une présence très remarquée mercredi au côté du président chinois Xi Jinping et du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un à Pékin, après le sommet d’Anchorage le 15 août avec Donald Trump, multiplie les déclarations offensives.Moscou atteindra ses objectifs en Ukraine par la voie militaire si les négociations avec Kiev échouent, a-t-il averti depuis la Chine, assurant que ses troupes demeuraient “à l’offensive” sur l’ensemble du front.Au même moment, la Russie lançait une vaste attaque avec plus de 500 drones et missiles sur l’Ukraine, tuant au moins neuf personnes et privant des milliers de foyers d’électricité.”Malheureusement, nous n’avons pas encore vu de signes de la part de la Russie indiquant qu’ils veulent mettre fin à la guerre”, a déploré Volodymyr Zelensky à Paris, se disant toutefois convaincu que l’Europe et les Etats-Unis aideraient Kiev à “accroître la pression sur la Russie pour avancer vers une solution diplomatique”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Séisme en Afghanistan: l’aide tarde malgré des besoins considérables

Parvenir aux derniers survivants du puissant séisme ayant frappé l’est de l’Afghanistan demeure un défi pour les secouristes et les autorités qui disent jeudi s’attendre à une hausse du bilan.Eboulements et glissements de terrain compliquent l’accès aux zones les plus reculées des provinces orientales, touchées par un séisme de magnitude 6 aux alentours de minuit dimanche.Ce tremblement de terre, l’un des plus meurtriers de l’histoire récente du pays, a fait 1.469 morts, blessé plus de 3.500 personnes et détruit près de 7.000 maisons dans les provinces de Kounar, de Laghman et de Nangarhar, frontalières du Pakistan.Le bilan devrait encore croître car des corps ont été retrouvés alors que “les opérations de secours se sont poursuivies tard dans la nuit”, a déclaré Hamdullah Fitrat, porte-parole adjoint du gouvernement, jeudi matin.”De nombreux survivants sont considérés comme encore piégés dans les décombres dans des villages reculés et les chances de les retrouver vivants s’amenuisent rapidement”, prévient toutefois l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), notant que “des pluies ont encore aggravé” la situation.Dans l’Est, le ministère afghan de la Défense assure avoir organisé des dizaines de vols pour évacuer des blessés et leurs proches vers des hôpitaux de la région.Mais les autorités talibanes, déjà confrontées à des séismes dévastateurs en 2022 et 2023, préviennent qu’elles ne pourront pas faire face seules.- Jour et nuit dans les champs -En face, l’ONU et les ONG répondent que le séisme, suivi de six fortes répliques, arrive “au pire moment”. Elles ont été forcées depuis le début de l’année de réduire leur assistance aux Afghans en raison des coupes dans l’aide internationale.L’OMS, qui a alerté sur le risque d’épidémies, a lancé un nouvel appel de fonds de quatre millions de dollars pour répondre aux besoins “immenses” après le séisme, tandis que l’ONU a déjà débloqué cinq millions de dollars.Dans l’immédiat, dans la province la plus dévastée, celle de Kounar, “certains villages n’ont toujours pas reçu d’aide”, rapporte à l’AFP Ijaz Ulhaq Yaad, un haut fonctionnaire du district de Nourgal.Sur place, les familles n’ont désormais plus rien pour survivre à flanc de montagne.”On a peur, il y a eu beaucoup de répliques”, témoigne Awrangzeeb Nouri, 35 ans, dans son village de Dara-i-Nur, dans la province de Nangarhar. “On passe le jour et la nuit dans des champs, on a quitté nos maisons” — qui, pour celles encore debout, menacent de s’écrouler à tout moment.- “Une crise après l’autre” -“Le tremblement de terre devrait être un rappel brutal que l’Afghanistan, confronté à une crise après l’autre, ne peut être laissé seul”, a estimé le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), appelant les donateurs à se mobiliser.Et pourtant, au moment même où la terre tremblait en Afghanistan, le Pakistan voisin lançait l’accélération de sa campagne d’expulsions de migrants afghans.Depuis lundi, le pays a poussé au départ des milliers d’Afghans porteurs de cartes de réfugiés de l’ONU censées les protéger, ont rapporté à l’AFP des responsables des deux côtés de la frontière.Déjà, selon l’OMS, 270.000 Afghans récemment rentrés dans leur pays –du Pakistan ou d’Iran, également décidé à expulser les Afghans sur son sol– ont été affectés par le séisme.”Compte tenu des circonstances, je lance un appel au gouvernement du Pakistan pour qu’il suspende la mise en oeuvre du Plan de rapatriement des étrangers illégaux”, a plaidé sur X le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi.Depuis 1900, le nord-est de l’Afghanistan, à la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne, a connu 12 séismes d’une magnitude supérieure à 7, selon Brian Baptie, sismologue au British Geological Survey.

Séisme en Afghanistan: l’aide tarde malgré des besoins considérables

Parvenir aux derniers survivants du puissant séisme ayant frappé l’est de l’Afghanistan demeure un défi pour les secouristes et les autorités qui disent jeudi s’attendre à une hausse du bilan.Eboulements et glissements de terrain compliquent l’accès aux zones les plus reculées des provinces orientales, touchées par un séisme de magnitude 6 aux alentours de minuit dimanche.Ce tremblement de terre, l’un des plus meurtriers de l’histoire récente du pays, a fait 1.469 morts, blessé plus de 3.500 personnes et détruit près de 7.000 maisons dans les provinces de Kounar, de Laghman et de Nangarhar, frontalières du Pakistan.Le bilan devrait encore croître car des corps ont été retrouvés alors que “les opérations de secours se sont poursuivies tard dans la nuit”, a déclaré Hamdullah Fitrat, porte-parole adjoint du gouvernement, jeudi matin.”De nombreux survivants sont considérés comme encore piégés dans les décombres dans des villages reculés et les chances de les retrouver vivants s’amenuisent rapidement”, prévient toutefois l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), notant que “des pluies ont encore aggravé” la situation.Dans l’Est, le ministère afghan de la Défense assure avoir organisé des dizaines de vols pour évacuer des blessés et leurs proches vers des hôpitaux de la région.Mais les autorités talibanes, déjà confrontées à des séismes dévastateurs en 2022 et 2023, préviennent qu’elles ne pourront pas faire face seules.- Jour et nuit dans les champs -En face, l’ONU et les ONG répondent que le séisme, suivi de six fortes répliques, arrive “au pire moment”. Elles ont été forcées depuis le début de l’année de réduire leur assistance aux Afghans en raison des coupes dans l’aide internationale.L’OMS, qui a alerté sur le risque d’épidémies, a lancé un nouvel appel de fonds de quatre millions de dollars pour répondre aux besoins “immenses” après le séisme, tandis que l’ONU a déjà débloqué cinq millions de dollars.Dans l’immédiat, dans la province la plus dévastée, celle de Kounar, “certains villages n’ont toujours pas reçu d’aide”, rapporte à l’AFP Ijaz Ulhaq Yaad, un haut fonctionnaire du district de Nourgal.Sur place, les familles n’ont désormais plus rien pour survivre à flanc de montagne.”On a peur, il y a eu beaucoup de répliques”, témoigne Awrangzeeb Nouri, 35 ans, dans son village de Dara-i-Nur, dans la province de Nangarhar. “On passe le jour et la nuit dans des champs, on a quitté nos maisons” — qui, pour celles encore debout, menacent de s’écrouler à tout moment.- “Une crise après l’autre” -“Le tremblement de terre devrait être un rappel brutal que l’Afghanistan, confronté à une crise après l’autre, ne peut être laissé seul”, a estimé le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), appelant les donateurs à se mobiliser.Et pourtant, au moment même où la terre tremblait en Afghanistan, le Pakistan voisin lançait l’accélération de sa campagne d’expulsions de migrants afghans.Depuis lundi, le pays a poussé au départ des milliers d’Afghans porteurs de cartes de réfugiés de l’ONU censées les protéger, ont rapporté à l’AFP des responsables des deux côtés de la frontière.Déjà, selon l’OMS, 270.000 Afghans récemment rentrés dans leur pays –du Pakistan ou d’Iran, également décidé à expulser les Afghans sur son sol– ont été affectés par le séisme.”Compte tenu des circonstances, je lance un appel au gouvernement du Pakistan pour qu’il suspende la mise en oeuvre du Plan de rapatriement des étrangers illégaux”, a plaidé sur X le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi.Depuis 1900, le nord-est de l’Afghanistan, à la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne, a connu 12 séismes d’une magnitude supérieure à 7, selon Brian Baptie, sismologue au British Geological Survey.

Séisme en Afghanistan: l’aide tarde malgré des besoins considérables

Parvenir aux derniers survivants du puissant séisme ayant frappé l’est de l’Afghanistan demeure un défi pour les secouristes et les autorités qui disent jeudi s’attendre à une hausse du bilan.Eboulements et glissements de terrain compliquent l’accès aux zones les plus reculées des provinces orientales, touchées par un séisme de magnitude 6 aux alentours de minuit dimanche.Ce tremblement de terre, l’un des plus meurtriers de l’histoire récente du pays, a fait 1.469 morts, blessé plus de 3.500 personnes et détruit près de 7.000 maisons dans les provinces de Kounar, de Laghman et de Nangarhar, frontalières du Pakistan.Le bilan devrait encore croître car des corps ont été retrouvés alors que “les opérations de secours se sont poursuivies tard dans la nuit”, a déclaré Hamdullah Fitrat, porte-parole adjoint du gouvernement, jeudi matin.”De nombreux survivants sont considérés comme encore piégés dans les décombres dans des villages reculés et les chances de les retrouver vivants s’amenuisent rapidement”, prévient toutefois l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), notant que “des pluies ont encore aggravé” la situation.Dans l’Est, le ministère afghan de la Défense assure avoir organisé des dizaines de vols pour évacuer des blessés et leurs proches vers des hôpitaux de la région.Mais les autorités talibanes, déjà confrontées à des séismes dévastateurs en 2022 et 2023, préviennent qu’elles ne pourront pas faire face seules.- Jour et nuit dans les champs -En face, l’ONU et les ONG répondent que le séisme, suivi de six fortes répliques, arrive “au pire moment”. Elles ont été forcées depuis le début de l’année de réduire leur assistance aux Afghans en raison des coupes dans l’aide internationale.L’OMS, qui a alerté sur le risque d’épidémies, a lancé un nouvel appel de fonds de quatre millions de dollars pour répondre aux besoins “immenses” après le séisme, tandis que l’ONU a déjà débloqué cinq millions de dollars.Dans l’immédiat, dans la province la plus dévastée, celle de Kounar, “certains villages n’ont toujours pas reçu d’aide”, rapporte à l’AFP Ijaz Ulhaq Yaad, un haut fonctionnaire du district de Nourgal.Sur place, les familles n’ont désormais plus rien pour survivre à flanc de montagne.”On a peur, il y a eu beaucoup de répliques”, témoigne Awrangzeeb Nouri, 35 ans, dans son village de Dara-i-Nur, dans la province de Nangarhar. “On passe le jour et la nuit dans des champs, on a quitté nos maisons” — qui, pour celles encore debout, menacent de s’écrouler à tout moment.- “Une crise après l’autre” -“Le tremblement de terre devrait être un rappel brutal que l’Afghanistan, confronté à une crise après l’autre, ne peut être laissé seul”, a estimé le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), appelant les donateurs à se mobiliser.Et pourtant, au moment même où la terre tremblait en Afghanistan, le Pakistan voisin lançait l’accélération de sa campagne d’expulsions de migrants afghans.Depuis lundi, le pays a poussé au départ des milliers d’Afghans porteurs de cartes de réfugiés de l’ONU censées les protéger, ont rapporté à l’AFP des responsables des deux côtés de la frontière.Déjà, selon l’OMS, 270.000 Afghans récemment rentrés dans leur pays –du Pakistan ou d’Iran, également décidé à expulser les Afghans sur son sol– ont été affectés par le séisme.”Compte tenu des circonstances, je lance un appel au gouvernement du Pakistan pour qu’il suspende la mise en oeuvre du Plan de rapatriement des étrangers illégaux”, a plaidé sur X le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi.Depuis 1900, le nord-est de l’Afghanistan, à la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne, a connu 12 séismes d’une magnitude supérieure à 7, selon Brian Baptie, sismologue au British Geological Survey.

Portugal: deuil national après le déraillement meurtrier d’un funiculaire à Lisbonne

Le Portugal observe jeudi une journée de deuil national au lendemain du déraillement d’un funiculaire emblématique de Lisbonne qui a fait au moins 15 morts et 18 blessés dans un des quartiers ultra touristiques de Lisbonne.La justice a annoncé l’ouverture d’une enquête après que le wagon du célèbre funiculaire de la Gloria, reliant la place du Rossio aux quartiers du Bairro Alto et du Principe Real, se soit renversé. Les causes ne sont pas encore connues.Des images sur les réseaux sociaux montrent le funiculaire totalement disloqué apparaître, contre un mur et dans un nuage de fumée, après n’avoir apparemment pas pris le virage en bas de la rue qu’il empruntait.Quelques mètres plus bas, un autre funiculaire est à l’arrêt. Des badauds regardent sidérés l’accident qui vient d’avoir lieu.Toutes les victimes ont été dégagées des gravats du déraillement survenu peu après 18H00 locales (17H00 GMT), a indiqué à la presse en début de soirée Tiago Augusto, responsable du service d’urgences médicales, précisant que des étrangers figuraient parmi les victimes, sans être en mesure de préciser leur nationalité.L’ascenseur, d’une capacité d’une quarantaine de passagers (dont la moitié debout), est un moyen de transport très apprécié des nombreux touristes qui visitent la capitale portugaise.C’est “une tragédie qui ne s’était jamais produite dans notre ville”, a réagi le maire de Lisbonne, Carlos Moedas.- Sous-traitance de l’entretien -Un important rassemblement de pompiers, police et services d’urgences médicales a été déployé toute la soirée au milieu de la rue très pentue où se trouvait le wagon, tombé sur le flanc et très endommagé, ont constaté des journalistes de l’AFP.”Nous sommes un peu soulagés”, a témoigné à l’AFP Antonio Javier, un touriste espagnol de 44 ans qui avait finalement renoncé à prendre l’ascenseur avec sa femme et ses deux enfants, car la file d’attente était trop longue.D’après le site des Monuments nationaux, ce funiculaire a été construit par l’ingénieur franco-portugais Raoul Mesnier du Ponsard, et inauguré en 1885. Il a été électrifié à partir de 1915.Un témoin de l’accident a déclaré à la chaîne SIC avoir vu le funiculaire descendre “à toute vitesse” sur la pente abrupte où il circule quotidiennement, avant de heurter un immeuble: “Il a percuté un bâtiment avec une force brutale et s’est effondré comme une boîte en carton, il n’avait aucun frein”, a raconté cette femme.Comme le détermine la loi “dans ce type de situations”, “le ministère public va ouvrir une enquête” autour des circonstances de l’accident, a indiqué le parquet général à l’agence Lusa.La société qui gère les transports de la capitale portugaise, la Carris, a immédiatement réagi en assurant que “tous les protocoles d’entretien” avaient été effectués, “notamment la maintenance générale, réalisée tous les quatre ans et effectuée en 2022, la maintenance intermédiaire, réalisée tous les deux ans, la dernière ayant été réalisée en 2024″.Sur les lieux du drame, le président du conseil d’administration de Carris, Pedro Bogas, a reconnu que l’entretien de ces véhicules était assuré par un prestataire externe depuis 14 ans sans fournir davantage d’explications.”Des programmes de maintenance mensuelle, hebdomadaire et d’inspection quotidienne ont été scrupuleusement respectés”, a aussi assuré la société, précisant avoir ouvert une enquête conjointement avec les autorités pour déterminer les causes du drame.Sur le site de la société, l’annonce d’une opération d’entretien reste toujours visible, prévue du 4 au 7 mai 2025, période durant laquelle le funiculaire a dû être immobilisé.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a elle aussi présenté ses condoléances aux familles des victimes, en portugais, sur le réseau social X, assurant avoir appris “avec tristesse” l’accident.

Portugal: deuil national après le déraillement meurtrier d’un funiculaire à Lisbonne

Le Portugal observe jeudi une journée de deuil national au lendemain du déraillement d’un funiculaire emblématique de Lisbonne qui a fait au moins 15 morts et 18 blessés dans un des quartiers ultra touristiques de Lisbonne.La justice a annoncé l’ouverture d’une enquête après que le wagon du célèbre funiculaire de la Gloria, reliant la place du Rossio aux quartiers du Bairro Alto et du Principe Real, se soit renversé. Les causes ne sont pas encore connues.Des images sur les réseaux sociaux montrent le funiculaire totalement disloqué apparaître, contre un mur et dans un nuage de fumée, après n’avoir apparemment pas pris le virage en bas de la rue qu’il empruntait.Quelques mètres plus bas, un autre funiculaire est à l’arrêt. Des badauds regardent sidérés l’accident qui vient d’avoir lieu.Toutes les victimes ont été dégagées des gravats du déraillement survenu peu après 18H00 locales (17H00 GMT), a indiqué à la presse en début de soirée Tiago Augusto, responsable du service d’urgences médicales, précisant que des étrangers figuraient parmi les victimes, sans être en mesure de préciser leur nationalité.L’ascenseur, d’une capacité d’une quarantaine de passagers (dont la moitié debout), est un moyen de transport très apprécié des nombreux touristes qui visitent la capitale portugaise.C’est “une tragédie qui ne s’était jamais produite dans notre ville”, a réagi le maire de Lisbonne, Carlos Moedas.- Sous-traitance de l’entretien -Un important rassemblement de pompiers, police et services d’urgences médicales a été déployé toute la soirée au milieu de la rue très pentue où se trouvait le wagon, tombé sur le flanc et très endommagé, ont constaté des journalistes de l’AFP.”Nous sommes un peu soulagés”, a témoigné à l’AFP Antonio Javier, un touriste espagnol de 44 ans qui avait finalement renoncé à prendre l’ascenseur avec sa femme et ses deux enfants, car la file d’attente était trop longue.D’après le site des Monuments nationaux, ce funiculaire a été construit par l’ingénieur franco-portugais Raoul Mesnier du Ponsard, et inauguré en 1885. Il a été électrifié à partir de 1915.Un témoin de l’accident a déclaré à la chaîne SIC avoir vu le funiculaire descendre “à toute vitesse” sur la pente abrupte où il circule quotidiennement, avant de heurter un immeuble: “Il a percuté un bâtiment avec une force brutale et s’est effondré comme une boîte en carton, il n’avait aucun frein”, a raconté cette femme.Comme le détermine la loi “dans ce type de situations”, “le ministère public va ouvrir une enquête” autour des circonstances de l’accident, a indiqué le parquet général à l’agence Lusa.La société qui gère les transports de la capitale portugaise, la Carris, a immédiatement réagi en assurant que “tous les protocoles d’entretien” avaient été effectués, “notamment la maintenance générale, réalisée tous les quatre ans et effectuée en 2022, la maintenance intermédiaire, réalisée tous les deux ans, la dernière ayant été réalisée en 2024″.Sur les lieux du drame, le président du conseil d’administration de Carris, Pedro Bogas, a reconnu que l’entretien de ces véhicules était assuré par un prestataire externe depuis 14 ans sans fournir davantage d’explications.”Des programmes de maintenance mensuelle, hebdomadaire et d’inspection quotidienne ont été scrupuleusement respectés”, a aussi assuré la société, précisant avoir ouvert une enquête conjointement avec les autorités pour déterminer les causes du drame.Sur le site de la société, l’annonce d’une opération d’entretien reste toujours visible, prévue du 4 au 7 mai 2025, période durant laquelle le funiculaire a dû être immobilisé.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a elle aussi présenté ses condoléances aux familles des victimes, en portugais, sur le réseau social X, assurant avoir appris “avec tristesse” l’accident.