A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Vietnam: le typhon Kajiki a touché terre, des dizaines de milliers d’évacuations

Le typhon Kajiki a atteint lundi, avec des vents de 130 km par heure, les terres du centre-nord du Vietnam, faisant un mort et huit blessés, et entraînant l’évacuation de dizaines de milliers d’habitants des régions côtières.Kajiki, cinquième typhon à frapper le pays du sud-est asiatique cette année, a touché les terres vers 15H00 (08H00 GMT) après avoir soulevé des vagues atteignant jusqu’à 9,5 mètres dans le golfe du Tonkin.Le typhon a touché terre avec des vents allant de 118 à 133 km/heure, a indiqué le Centre national de prévisions hydro-météorologiques du Vietnam.”Les pluies vont se poursuivre aujourd’hui (lundi) et demain (mardi), et en raison de ces précipitations importantes, les risques d’inondations et de crues violentes sont très élevés”, a déclaré le directeur du centre, Mai Van Khiem.”Le risque d’inondations soudaines pendant la nuit est très élevé, donc nous devons rester à un état d’alerte important”, a-t-il ajouté. Le ministère de l’Agriculture a fait état d’un mort et d’au moins huit blessés.Près de 44.000 personnes ont été évacuées de la région centre, et 16.000 militaires mobilisés.Quelque 325.500 personnes de cinq provinces côtières doivent encore être évacuées vers des écoles et des bâtiments publics, ont indiqué les autorités.Le centre de Vinh, ville côtière du centre-nord du pays, a été inondé pendant la nuit.Le matin, les rues étaient largement désertées et la plupart des magasins et des restaurants fermés. Les commerçants et les habitants avaient également protégé les entrées avec des sacs de sable.Par ailleurs, deux aéroports domestiques ont été fermés et 35 vols annulés, tandis que tous les bateaux de pêche situés sur le chemin du typhon ont été rappelés au port.- “Jamais aussi forts” -Pour les scientifiques, le changement climatique causé par l’homme entraîne des conditions météorologiques plus intenses et imprévisibles, ce qui accentue les risques d’inondations et de tempêtes, en particulier dans les tropiques.”Je n’ai jamais entendu parler d’un typhon d’une si grande ampleur dans notre ville”, a déclaré Le Manh Tung, 66 ans, rencontré au stade couvert de Vinh, où des familles évacuées ont pris un petit-déjeuner composé de riz gluant.”J’ai un peu peur, mais nous devons l’accepter car c’est la nature — nous ne pouvons rien y faire”, a-t-il déclaré à l’AFP, parmi les quelque dizaines de personnes campant sur le site d’évacuation lundi matin.”Normalement, nous avons des tempêtes et des inondations, mais jamais aussi forts”, a déclaré Nguyen Thi Nhan, une femme de 52 ans.La tempête devrait néanmoins perdre en intensité après avoir touché terre.Le centre conjoint d’alerte aux typhons a déclaré que les conditions suggéraient “une tendance à l’affaiblissement à mesure que le système s’approche du plateau continental du golfe du Tonkin, où la chaleur océanique est moins importante”. Plus d’une dizaine de vols intérieurs au Vietnam ont été annulés dimanche. En Chine, 20.000 habitants ont été évacués de l’île de Hainan lorsque le typhon est passé sur la côte sud.Plus de 100 personnes ont été tuées ou sont portées disparues au Vietnam en raison de catastrophes naturelles au cours des sept premiers mois de 2025, selon le ministère de l’Agriculture. Les pertes économiques ont été estimées à 21 millions de dollars.Le Vietnam a subi une perte de 3,3 milliards de dollars en septembre dernier en raison du typhon Yagi, qui a balayé le nord du pays et causé des centaines de morts.Les scientifiques estiment que le changement climatique causé par l’activité humaine provoque des phénomènes météorologiques plus intenses et imprévisibles, augmentant le risque d’inondations et de tempêtes destructrices, en particulier dans les tropiques.

Vietnam: le typhon Kajiki a touché terre, des dizaines de milliers d’évacuations

Le typhon Kajiki a atteint lundi, avec des vents de 130 km par heure, les terres du centre-nord du Vietnam, faisant un mort et huit blessés, et entraînant l’évacuation de dizaines de milliers d’habitants des régions côtières.Kajiki, cinquième typhon à frapper le pays du sud-est asiatique cette année, a touché les terres vers 15H00 (08H00 GMT) après avoir soulevé des vagues atteignant jusqu’à 9,5 mètres dans le golfe du Tonkin.Le typhon a touché terre avec des vents allant de 118 à 133 km/heure, a indiqué le Centre national de prévisions hydro-météorologiques du Vietnam.”Les pluies vont se poursuivre aujourd’hui (lundi) et demain (mardi), et en raison de ces précipitations importantes, les risques d’inondations et de crues violentes sont très élevés”, a déclaré le directeur du centre, Mai Van Khiem.”Le risque d’inondations soudaines pendant la nuit est très élevé, donc nous devons rester à un état d’alerte important”, a-t-il ajouté. Le ministère de l’Agriculture a fait état d’un mort et d’au moins huit blessés.Près de 44.000 personnes ont été évacuées de la région centre, et 16.000 militaires mobilisés.Quelque 325.500 personnes de cinq provinces côtières doivent encore être évacuées vers des écoles et des bâtiments publics, ont indiqué les autorités.Le centre de Vinh, ville côtière du centre-nord du pays, a été inondé pendant la nuit.Le matin, les rues étaient largement désertées et la plupart des magasins et des restaurants fermés. Les commerçants et les habitants avaient également protégé les entrées avec des sacs de sable.Par ailleurs, deux aéroports domestiques ont été fermés et 35 vols annulés, tandis que tous les bateaux de pêche situés sur le chemin du typhon ont été rappelés au port.- “Jamais aussi forts” -Pour les scientifiques, le changement climatique causé par l’homme entraîne des conditions météorologiques plus intenses et imprévisibles, ce qui accentue les risques d’inondations et de tempêtes, en particulier dans les tropiques.”Je n’ai jamais entendu parler d’un typhon d’une si grande ampleur dans notre ville”, a déclaré Le Manh Tung, 66 ans, rencontré au stade couvert de Vinh, où des familles évacuées ont pris un petit-déjeuner composé de riz gluant.”J’ai un peu peur, mais nous devons l’accepter car c’est la nature — nous ne pouvons rien y faire”, a-t-il déclaré à l’AFP, parmi les quelque dizaines de personnes campant sur le site d’évacuation lundi matin.”Normalement, nous avons des tempêtes et des inondations, mais jamais aussi forts”, a déclaré Nguyen Thi Nhan, une femme de 52 ans.La tempête devrait néanmoins perdre en intensité après avoir touché terre.Le centre conjoint d’alerte aux typhons a déclaré que les conditions suggéraient “une tendance à l’affaiblissement à mesure que le système s’approche du plateau continental du golfe du Tonkin, où la chaleur océanique est moins importante”. Plus d’une dizaine de vols intérieurs au Vietnam ont été annulés dimanche. En Chine, 20.000 habitants ont été évacués de l’île de Hainan lorsque le typhon est passé sur la côte sud.Plus de 100 personnes ont été tuées ou sont portées disparues au Vietnam en raison de catastrophes naturelles au cours des sept premiers mois de 2025, selon le ministère de l’Agriculture. Les pertes économiques ont été estimées à 21 millions de dollars.Le Vietnam a subi une perte de 3,3 milliards de dollars en septembre dernier en raison du typhon Yagi, qui a balayé le nord du pays et causé des centaines de morts.Les scientifiques estiment que le changement climatique causé par l’activité humaine provoque des phénomènes météorologiques plus intenses et imprévisibles, augmentant le risque d’inondations et de tempêtes destructrices, en particulier dans les tropiques.

Vietnam: le typhon Kajiki a touché terre, des dizaines de milliers d’évacuations

Le typhon Kajiki a atteint lundi, avec des vents de 130 km par heure, les terres du centre-nord du Vietnam, faisant un mort et huit blessés, et entraînant l’évacuation de dizaines de milliers d’habitants des régions côtières.Kajiki, cinquième typhon à frapper le pays du sud-est asiatique cette année, a touché les terres vers 15H00 (08H00 GMT) après avoir soulevé des vagues atteignant jusqu’à 9,5 mètres dans le golfe du Tonkin.Le typhon a touché terre avec des vents allant de 118 à 133 km/heure, a indiqué le Centre national de prévisions hydro-météorologiques du Vietnam.”Les pluies vont se poursuivre aujourd’hui (lundi) et demain (mardi), et en raison de ces précipitations importantes, les risques d’inondations et de crues violentes sont très élevés”, a déclaré le directeur du centre, Mai Van Khiem.”Le risque d’inondations soudaines pendant la nuit est très élevé, donc nous devons rester à un état d’alerte important”, a-t-il ajouté. Le ministère de l’Agriculture a fait état d’un mort et d’au moins huit blessés.Près de 44.000 personnes ont été évacuées de la région centre, et 16.000 militaires mobilisés.Quelque 325.500 personnes de cinq provinces côtières doivent encore être évacuées vers des écoles et des bâtiments publics, ont indiqué les autorités.Le centre de Vinh, ville côtière du centre-nord du pays, a été inondé pendant la nuit.Le matin, les rues étaient largement désertées et la plupart des magasins et des restaurants fermés. Les commerçants et les habitants avaient également protégé les entrées avec des sacs de sable.Par ailleurs, deux aéroports domestiques ont été fermés et 35 vols annulés, tandis que tous les bateaux de pêche situés sur le chemin du typhon ont été rappelés au port.- “Jamais aussi forts” -Pour les scientifiques, le changement climatique causé par l’homme entraîne des conditions météorologiques plus intenses et imprévisibles, ce qui accentue les risques d’inondations et de tempêtes, en particulier dans les tropiques.”Je n’ai jamais entendu parler d’un typhon d’une si grande ampleur dans notre ville”, a déclaré Le Manh Tung, 66 ans, rencontré au stade couvert de Vinh, où des familles évacuées ont pris un petit-déjeuner composé de riz gluant.”J’ai un peu peur, mais nous devons l’accepter car c’est la nature — nous ne pouvons rien y faire”, a-t-il déclaré à l’AFP, parmi les quelque dizaines de personnes campant sur le site d’évacuation lundi matin.”Normalement, nous avons des tempêtes et des inondations, mais jamais aussi forts”, a déclaré Nguyen Thi Nhan, une femme de 52 ans.La tempête devrait néanmoins perdre en intensité après avoir touché terre.Le centre conjoint d’alerte aux typhons a déclaré que les conditions suggéraient “une tendance à l’affaiblissement à mesure que le système s’approche du plateau continental du golfe du Tonkin, où la chaleur océanique est moins importante”. Plus d’une dizaine de vols intérieurs au Vietnam ont été annulés dimanche. En Chine, 20.000 habitants ont été évacués de l’île de Hainan lorsque le typhon est passé sur la côte sud.Plus de 100 personnes ont été tuées ou sont portées disparues au Vietnam en raison de catastrophes naturelles au cours des sept premiers mois de 2025, selon le ministère de l’Agriculture. Les pertes économiques ont été estimées à 21 millions de dollars.Le Vietnam a subi une perte de 3,3 milliards de dollars en septembre dernier en raison du typhon Yagi, qui a balayé le nord du pays et causé des centaines de morts.Les scientifiques estiment que le changement climatique causé par l’activité humaine provoque des phénomènes météorologiques plus intenses et imprévisibles, augmentant le risque d’inondations et de tempêtes destructrices, en particulier dans les tropiques.

Gaza: cinq journalistes tués dans des frappes israéliennes sur un hôpital

Cinq journalistes, dont certains collaboraient avec Al Jazeera, Reuters et AP, ont été tués lundi dans des frappes israéliennes sur un hôpital de la bande de Gaza ayant fait au total 20 morts, a annoncé la Défense civile dans le territoire palestinien ravagé par la guerre. La chaîne qatarie Al Jazeera, les agences de presse canado-britannique Reuters et américaine Associated Press ont chacune déploré la mort d’un collaborateur dans les frappes sur l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud), exprimant choc et tristesse.L’armée israélienne a reconnu avoir mené “une frappe dans la zone de l’hôpital Nasser” et annoncé une “enquête”. Elle a dit regretter “tout dommage causé à des personnes non impliquées” et affirmé qu’elle “ne ciblait pas les journalistes en tant que tels”.Des images de l’AFP prises immédiatement après les raids montrent de la fumée couvrant l’air et des débris à l’extérieur de l’hôpital. Des Palestiniens se précipitent pour aider les victimes, transportant des corps ensanglantés dans le complexe médical.Un corps est montré suspendu au dernier étage du bâtiment, tandis qu’un homme hurle en contrebas. Une femme en blouse blanche blessée est transportée à l’intérieur de l’hôpital sur une civière, la jambe bandée et les vêtements couverts de sang.Reuters a indiqué qu’au moment de la première frappe, son collaborateur était en train de diffuser de l’hôpital un flux vidéo en direct, qui a été coupé brusquement.Plus tard dans la journée, une foule a porté les corps de certains des journalistes tués. Ils étaient enveloppés dans des linceuls blancs avec leurs gilets pare-balles placés au-dessus.Selon le Comité pour la protection des journalistes et Reporters sans frontières, environ 200 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.- “Pratique abjecte” -L’Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a exigé des “explications immédiates” des autorités israéliennes, se disant “scandalisée”.La FPA, qui représente les journalistes couvrant Israël et les Territoires palestiniens pour les médias étrangers, a appelé Israël “à abandonner une fois pour toutes sa pratique abjecte consistant à prendre des journalistes pour cible”.D’après le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, 20 personnes dont “cinq journalistes et un membre de la Défense civile” ont été tués dans les frappes sur l’hôpital Nasser.L’établissement a été visé à deux reprises, d’abord par un drone explosif, puis par un bombardement aérien alors que les blessés étaient évacués, a ajouté M. Bassal.Selon la Défense civile, 13 autres personnes ont péri ailleurs dans le territoire palestinien, où Israël mène quotidiennement des bombardements meurtriers dans le cadre de son offensive dévastatrice menée en représailles à l’attaque du 7-Octobre.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël qui assiège Gaza depuis près de 23 mois et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.”Nous sommes dévastés d’apprendre le décès de Hossam al-Masri, collaborateur de Reuters, et les blessures infligées à un autre collaborateur, Hatem Khaled, lors des frappes israéliennes contre l’hôpital Nasser”, a déclaré Reuters. Associated Press s’est dite “choquée et attristée” par le décès de Mariam Dagga, 33 ans, journaliste photo indépendante qui collaborait avec l’agence.- “Choquantes” –  Al Jazeera a condamné la mort du photojournaliste Mohammad Salama et accusé l’armée israélienne de vouloir “faire taire la vérité”.Il y a deux semaines, la chaîne a perdu quatre journalistes et deux pigistes dans une frappe ciblée de l’armée israélienne qui accusait l’un d’eux d’être un membre du Hamas, une accusation démentie par Al Jazeera.Le syndicat des journalistes palestiniens a identifié les deux autres journalistes tués lundi comme Moaz Abou Taha et Ahmad Abou Aziz.Les frappes à Khan Younès visent à “faire taire les dernières voix qui dénoncent la mort silencieuse d’enfants victimes de la famine” à Gaza, a dénoncé Philippe Lazzarini, chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). “L’indifférence et l’inaction du monde sont choquantes.” “Les journalistes ne sont pas une cible. Les hôpitaux ne sont pas une cible”, a réagi Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme. “L’assassinat de journalistes à Gaza devrait choquer le monde, non pas en le plongeant dans un silence stupéfait mais en le faisant agir”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.744 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire. 

Gaza: cinq journalistes tués dans des frappes israéliennes sur un hôpital

Cinq journalistes, dont certains collaboraient avec Al Jazeera, Reuters et AP, ont été tués lundi dans des frappes israéliennes sur un hôpital de la bande de Gaza ayant fait au total 20 morts, a annoncé la Défense civile dans le territoire palestinien ravagé par la guerre. La chaîne qatarie Al Jazeera, les agences de presse canado-britannique Reuters et américaine Associated Press ont chacune déploré la mort d’un collaborateur dans les frappes sur l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud), exprimant choc et tristesse.L’armée israélienne a reconnu avoir mené “une frappe dans la zone de l’hôpital Nasser” et annoncé une “enquête”. Elle a dit regretter “tout dommage causé à des personnes non impliquées” et affirmé qu’elle “ne ciblait pas les journalistes en tant que tels”.Des images de l’AFP prises immédiatement après les raids montrent de la fumée couvrant l’air et des débris à l’extérieur de l’hôpital. Des Palestiniens se précipitent pour aider les victimes, transportant des corps ensanglantés dans le complexe médical.Un corps est montré suspendu au dernier étage du bâtiment, tandis qu’un homme hurle en contrebas. Une femme en blouse blanche blessée est transportée à l’intérieur de l’hôpital sur une civière, la jambe bandée et les vêtements couverts de sang.Reuters a indiqué qu’au moment de la première frappe, son collaborateur était en train de diffuser de l’hôpital un flux vidéo en direct, qui a été coupé brusquement.Plus tard dans la journée, une foule a porté les corps de certains des journalistes tués. Ils étaient enveloppés dans des linceuls blancs avec leurs gilets pare-balles placés au-dessus.Selon le Comité pour la protection des journalistes et Reporters sans frontières, environ 200 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.- “Pratique abjecte” -L’Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a exigé des “explications immédiates” des autorités israéliennes, se disant “scandalisée”.La FPA, qui représente les journalistes couvrant Israël et les Territoires palestiniens pour les médias étrangers, a appelé Israël “à abandonner une fois pour toutes sa pratique abjecte consistant à prendre des journalistes pour cible”.D’après le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, 20 personnes dont “cinq journalistes et un membre de la Défense civile” ont été tués dans les frappes sur l’hôpital Nasser.L’établissement a été visé à deux reprises, d’abord par un drone explosif, puis par un bombardement aérien alors que les blessés étaient évacués, a ajouté M. Bassal.Selon la Défense civile, 13 autres personnes ont péri ailleurs dans le territoire palestinien, où Israël mène quotidiennement des bombardements meurtriers dans le cadre de son offensive dévastatrice menée en représailles à l’attaque du 7-Octobre.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël qui assiège Gaza depuis près de 23 mois et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.”Nous sommes dévastés d’apprendre le décès de Hossam al-Masri, collaborateur de Reuters, et les blessures infligées à un autre collaborateur, Hatem Khaled, lors des frappes israéliennes contre l’hôpital Nasser”, a déclaré Reuters. Associated Press s’est dite “choquée et attristée” par le décès de Mariam Dagga, 33 ans, journaliste photo indépendante qui collaborait avec l’agence.- “Choquantes” –  Al Jazeera a condamné la mort du photojournaliste Mohammad Salama et accusé l’armée israélienne de vouloir “faire taire la vérité”.Il y a deux semaines, la chaîne a perdu quatre journalistes et deux pigistes dans une frappe ciblée de l’armée israélienne qui accusait l’un d’eux d’être un membre du Hamas, une accusation démentie par Al Jazeera.Le syndicat des journalistes palestiniens a identifié les deux autres journalistes tués lundi comme Moaz Abou Taha et Ahmad Abou Aziz.Les frappes à Khan Younès visent à “faire taire les dernières voix qui dénoncent la mort silencieuse d’enfants victimes de la famine” à Gaza, a dénoncé Philippe Lazzarini, chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). “L’indifférence et l’inaction du monde sont choquantes.” “Les journalistes ne sont pas une cible. Les hôpitaux ne sont pas une cible”, a réagi Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme. “L’assassinat de journalistes à Gaza devrait choquer le monde, non pas en le plongeant dans un silence stupéfait mais en le faisant agir”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.744 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire. 

Gaza: cinq journalistes tués dans des frappes israéliennes sur un hôpital

Cinq journalistes, dont certains collaboraient avec Al Jazeera, Reuters et AP, ont été tués lundi dans des frappes israéliennes sur un hôpital de la bande de Gaza ayant fait au total 20 morts, a annoncé la Défense civile dans le territoire palestinien ravagé par la guerre. La chaîne qatarie Al Jazeera, les agences de presse canado-britannique Reuters et américaine Associated Press ont chacune déploré la mort d’un collaborateur dans les frappes sur l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud), exprimant choc et tristesse.L’armée israélienne a reconnu avoir mené “une frappe dans la zone de l’hôpital Nasser” et annoncé une “enquête”. Elle a dit regretter “tout dommage causé à des personnes non impliquées” et affirmé qu’elle “ne ciblait pas les journalistes en tant que tels”.Des images de l’AFP prises immédiatement après les raids montrent de la fumée couvrant l’air et des débris à l’extérieur de l’hôpital. Des Palestiniens se précipitent pour aider les victimes, transportant des corps ensanglantés dans le complexe médical.Un corps est montré suspendu au dernier étage du bâtiment, tandis qu’un homme hurle en contrebas. Une femme en blouse blanche blessée est transportée à l’intérieur de l’hôpital sur une civière, la jambe bandée et les vêtements couverts de sang.Reuters a indiqué qu’au moment de la première frappe, son collaborateur était en train de diffuser de l’hôpital un flux vidéo en direct, qui a été coupé brusquement.Plus tard dans la journée, une foule a porté les corps de certains des journalistes tués. Ils étaient enveloppés dans des linceuls blancs avec leurs gilets pare-balles placés au-dessus.Selon le Comité pour la protection des journalistes et Reporters sans frontières, environ 200 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.- “Pratique abjecte” -L’Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a exigé des “explications immédiates” des autorités israéliennes, se disant “scandalisée”.La FPA, qui représente les journalistes couvrant Israël et les Territoires palestiniens pour les médias étrangers, a appelé Israël “à abandonner une fois pour toutes sa pratique abjecte consistant à prendre des journalistes pour cible”.D’après le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, 20 personnes dont “cinq journalistes et un membre de la Défense civile” ont été tués dans les frappes sur l’hôpital Nasser.L’établissement a été visé à deux reprises, d’abord par un drone explosif, puis par un bombardement aérien alors que les blessés étaient évacués, a ajouté M. Bassal.Selon la Défense civile, 13 autres personnes ont péri ailleurs dans le territoire palestinien, où Israël mène quotidiennement des bombardements meurtriers dans le cadre de son offensive dévastatrice menée en représailles à l’attaque du 7-Octobre.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël qui assiège Gaza depuis près de 23 mois et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.”Nous sommes dévastés d’apprendre le décès de Hossam al-Masri, collaborateur de Reuters, et les blessures infligées à un autre collaborateur, Hatem Khaled, lors des frappes israéliennes contre l’hôpital Nasser”, a déclaré Reuters. Associated Press s’est dite “choquée et attristée” par le décès de Mariam Dagga, 33 ans, journaliste photo indépendante qui collaborait avec l’agence.- “Choquantes” –  Al Jazeera a condamné la mort du photojournaliste Mohammad Salama et accusé l’armée israélienne de vouloir “faire taire la vérité”.Il y a deux semaines, la chaîne a perdu quatre journalistes et deux pigistes dans une frappe ciblée de l’armée israélienne qui accusait l’un d’eux d’être un membre du Hamas, une accusation démentie par Al Jazeera.Le syndicat des journalistes palestiniens a identifié les deux autres journalistes tués lundi comme Moaz Abou Taha et Ahmad Abou Aziz.Les frappes à Khan Younès visent à “faire taire les dernières voix qui dénoncent la mort silencieuse d’enfants victimes de la famine” à Gaza, a dénoncé Philippe Lazzarini, chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). “L’indifférence et l’inaction du monde sont choquantes.” “Les journalistes ne sont pas une cible. Les hôpitaux ne sont pas une cible”, a réagi Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme. “L’assassinat de journalistes à Gaza devrait choquer le monde, non pas en le plongeant dans un silence stupéfait mais en le faisant agir”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.744 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire. 

SOS Méditerranée dénonce une “attaque sans précédent” des garde-côtes libyens contre son navire

L’Ocean Viking, navire ambulance affrété par SOS Méditerranée, a été la cible dimanche d’une “attaque sans précédent” menée par des garde-côtes libyens alors que le bateau réalisait une opération de sauvetage en eaux internationales, a dénoncé l’ONG basée à Marseille.Au moment de l’attaque, le navire qui effectue des missions de sauvetage de migrants avait à son bord 87 personnes secourues la nuit précédente et se trouvait “au nord des côtes libyennes”. Il était “activement engagé dans la recherche d’une autre embarcation en détresse”, a détaillé lundi dans un communiqué l’ONG.Approchée par un bateau des garde-côtes libyens, l’embarcation humanitaire a reçu de ceux-ci l’ordre, “illégal”, de “quitter la zone”. L’équipage a alors “informé les garde-côtes que l’Ocean Viking quittait la zone”, indique l’ONG.”Cependant, sans aucun avertissement ni ultimatum, deux hommes à bord du patrouilleur ont ouvert le feu” sur l’Ocean Viking, soumettant l’embarcation et son équipage “à des tirs incessants pendant au moins vingt minutes”, poursuit SOS Méditerranée.Aucun des passagers ni aucun membre d’équipage n’a été blessé mais l’attaque a causé “des impacts de balles à hauteur de tête, la destruction de plusieurs antennes”, des fenêtres ont été brisées et “plusieurs balles ont touché et endommagé” du matériel de sauvetage, détaille l’ONG.Après avoir émis un appel de détresse et alerté l’Otan, l’Ocean Viking a été renvoyé vers un navire de la Marine italienne qui “n’a jamais répondu au téléphone”, selon l’ONG, qui dénonce une “attaque délibérée et ciblée contre notre équipage mais aussi contre nos capacités de sauvetage”.”Ce n’est pas un acte isolé”, insiste l’ONG, qui pointe “un long passé de comportements irresponsables” et de “mépris total pour le droit maritime international” des garde-côtes libyens.Elle déplore également un soutien des “États européens” au service libyen des garde-côtes, avec “l’Italie en première ligne”, soulignant que le patrouilleur à l’origine de l’attaque a “été offert par l’Italie en 2023” dans le cadre d’un programme de soutien à la Libye.Citée dans la communiqué, la directrice générale de SOS Méditerranée Sophie Beau “exige une enquête complète” sur l’incident ainsi que la “fin immédiate de toute collaboration européenne avec la Libye”.L’Ocean Viking a mis le cap sur Syracuse, sur l’île italienne de Sicile, afin de débarquer ses passagers rescapés et d’effectuer des réparations sur son navire.Sur les 87 personnes secourues par l’Ocean Viking, 80 sont originaires du Soudan. 21 sont des mineurs non accompagnés.

Salvadoran man in Trump immigration row to be deported to Uganda: officials

A Salvadoran man at the center of a row over President Donald Trump’s immigration crackdown was rearrested on Monday and is set to be deported to Uganda, officials said.Kilmar Abrego Garcia, who was wrongly deported to El Salvador in March and then sent back to the United States, was arrested by Immigration and Customs Enforcement (ICE), Homeland Security Secretary Kristi Noem said on X.The Department of Homeland Security said the 30-year-old Abrego Garcia “will be processed for removal to Uganda.”Abrego Garcia was released last week from a jail in Tennessee, where he is facing human smuggling charges, and allowed to go home to Maryland pending trial.He was required to check in with ICE in Baltimore on Monday as one of the conditions of his release.Simon Sandoval-Moshenberg, one of Abrego Garcia’s attorneys, told a crowd of supporters outside the ICE field office that his client was taken into custody when he turned up for the appointment.”Shame, shame,” the protestors, some of whom were holding signs saying “Free Kilmar,” chanted.”The notice stated that the reason was an interview,” Sandoval-Moshenberg said. “Clearly that was false. There was no need for them to take him into ICE detention.”He was already on electronic monitoring from the US Marshal Service and basically on house arrest,” he said. “The only reason that they’ve chosen to take him into detention is to punish him.”The attempt to deport Garcia to Uganda in East Africa adds a new twist to a saga that became a test case for Trump’s harsh crackdown on illegal immigration — and, critics say, his trampling of the law.- ‘Administrative error’ -Abrego Garcia had been living in the United States under protected legal status since 2019, when a judge ruled he should not be deported because he could be harmed in his home country.Then he became one of more than 200 people sent to El Salvador’s CECOT mega-prison as part of Trump’s crackdown on undocumented migrants.But Justice Department lawyers admitted that the Salvadoran had been wrongly deported due to an “administrative error.”He was returned to US soil only to be detained again in Tennessee on human smuggling charges.Abrego Garcia denies any wrongdoing, while the administration alleges he is a violent MS-13 gang member who smuggled other undocumented migrants into the country.On Thursday, when it became clear Abrego Garcia would be released the following day, government officials made him a plea offer: remain in custody, plead guilty to human smuggling and be deported to Costa Rica.He declined the offer.The case has become emblematic of Trump’s crackdown on illegal migration.Right-wing supporters praise the Republican president’s toughness, but legal scholars and human rights advocates have blasted what they say is a haphazard rush to deport people without even a court hearing, in violation of basic US law.