Ukraine: les dirigeants européens avec Zelensky lundi à Washington

Tous à Washington: après le sommet Trump-Poutine en Alaska (États-Unis) qui n’a débouché sur aucune annonce concrète, les dirigeants européens font bloc autour du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qu’ils accompagneront lundi à la Maison Blanche.Dimanche, la “coalition des volontaires” – qui rassemble les soutiens de Kiev, la plupart des grands pays européens, l’UE, l’Otan et des pays non-européens comme le Canada – a examiné ce que pourraient être les contours d’un éventuel accord de paix Ukraine-Russie.Résultat d’intenses tractations diplomatiques, la rencontre de Washington autour du président américain Donald Trump sera une première depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb et le chef de l’Otan Mark Rutte ont confirmé leur présence.Le dirigeant ukrainien a salué cette “unité” européenne lors d’un point de presse à Bruxelles, ajoutant ne pas savoir “exactement” de quoi les présidents russe et américain avaient parlé en Alaska.L’émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, a assuré qu’en Alaska, la Russie avait fait “des concessions” territoriales concernant cinq régions ukrainiennes.”De grands progrès sur la Russie. A suivre!”, a posté Donald Trump dans un message lapidaire sur son réseau Truth Social. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a néanmoins menacé Moscou de nouvelles sanctions si un accord sur l’Ukraine n’était pas conclu.Après la réunion dimanche de la “coalition des volontaires”, Emmanuel Macron a critiqué son homologue russe Vladimir Poutine, qui “ne veut pas la paix” mais une “capitulation” de l’Ukraine selon lui.Une déclaration qualifiée de “mensonge abject” par la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dimanche sur Telegram.Quant à la réunion lundi à Washington, “notre volonté est de présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens” et demander aux Américains “jusqu’à quel point” ils sont prêts à contribuer aux garanties de sécurité offertes à l’Ukraine dans un éventuel accord de paix, a expliqué le président français.En rentrant d’Alaska, M. Trump a évoqué une solution inspirée de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance considérée par Moscou comme une menace existentielle à ses frontières.M. Zelensky a salué dimanche la décision “historique” des Etats-Unis sur les garanties de sécurité.D’après la Première ministre italienne, il s’agirait de définir une clause de sécurité collective qui permettrait à l’Ukraine d’obtenir le soutien “de tous ses partenaires, y compris des États-Unis”, en cas de nouvelle attaque.- Pas de cessez-le-feu -Ces initiatives diplomatiques interviennent après un sommet vendredi à Anchorage, en Alaska, n’ayant débouché sur aucun accord de cessez-le-feu.Sans engagements de Vladimir Poutine sur ce point, Donald Trump a dit préférer un accord global, tout en restant évasif sur son contenu.Il soutient aussi une proposition de la Russie renforçant sa présence dans l’est de l’Ukraine, a indiqué à l’AFP un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre Donald Trump et des dirigeants européens.Selon cette source anonyme, le président russe “demande dans les faits que l’Ukraine quitte le Donbass” et cède ce territoire rassemblant les régions de Donetsk et Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. Il propose aussi un gel du front dans les régions ukrainiennes de Kherson et Zaporijjia (sud).Quelques mois après avoir lancé son invasion de l’Ukraine, la Russie avait proclamé en septembre 2022 l’annexion de ces quatre régions ukrainiennes, mais ses troupes n’en contrôlent toujours aucune en totalité.M. Zelensky a jusqu’ici rejeté toute concession territoriale.- Sommet tripartite? -Donald Trump a aussi évoqué un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky si “tout marche bien” lorsqu’il recevra le président ukrainien, six mois après l’avoir humilié dans le Bureau ovale, lors d’une scène télévisée qui avait stupéfié le monde.Une telle rencontre doit avoir lieu “aussi rapidement que possible”, a martelé Ursula von der Leyen dimanche. Mais le président ukrainien a fait part de son pessimisme, ne voyant “aucune indication de la part de la Russie que le sommet tripartite aura lieu”.Après trois ans et demi du conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale, l’armée russe occupe environ 20% du territoire ukrainien, notamment la quasi-totalité de la région de Lougansk et une grande partie de celle de Donetsk, où sa progression s’est accélérée récemment. Ce n’est pas le cas des régions de Zaporijjia et Kherson, dont les principales villes sont sous contrôle ukrainien.Sur le terrain, les hostilités continuent. Kiev et Moscou se sont mutuellement attaqués avec des drones dans la nuit de samedi à dimanche, faisant plusieurs morts.Et dans celle de dimanche à lundi, les autorités ukrainiennes ont fait état de 13 blessés dans des frappes russes à Kharkiv (est) et dans la région de Soumy (nord-est). 

Ukraine: les dirigeants européens avec Zelensky lundi à Washington

Tous à Washington: après le sommet Trump-Poutine en Alaska (États-Unis) qui n’a débouché sur aucune annonce concrète, les dirigeants européens font bloc autour du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qu’ils accompagneront lundi à la Maison Blanche.Dimanche, la “coalition des volontaires” – qui rassemble les soutiens de Kiev, la plupart des grands pays européens, l’UE, l’Otan et des pays non-européens comme le Canada – a examiné ce que pourraient être les contours d’un éventuel accord de paix Ukraine-Russie.Résultat d’intenses tractations diplomatiques, la rencontre de Washington autour du président américain Donald Trump sera une première depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb et le chef de l’Otan Mark Rutte ont confirmé leur présence.Le dirigeant ukrainien a salué cette “unité” européenne lors d’un point de presse à Bruxelles, ajoutant ne pas savoir “exactement” de quoi les présidents russe et américain avaient parlé en Alaska.L’émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, a assuré qu’en Alaska, la Russie avait fait “des concessions” territoriales concernant cinq régions ukrainiennes.”De grands progrès sur la Russie. A suivre!”, a posté Donald Trump dans un message lapidaire sur son réseau Truth Social. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a néanmoins menacé Moscou de nouvelles sanctions si un accord sur l’Ukraine n’était pas conclu.Après la réunion dimanche de la “coalition des volontaires”, Emmanuel Macron a critiqué son homologue russe Vladimir Poutine, qui “ne veut pas la paix” mais une “capitulation” de l’Ukraine selon lui.Une déclaration qualifiée de “mensonge abject” par la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dimanche sur Telegram.Quant à la réunion lundi à Washington, “notre volonté est de présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens” et demander aux Américains “jusqu’à quel point” ils sont prêts à contribuer aux garanties de sécurité offertes à l’Ukraine dans un éventuel accord de paix, a expliqué le président français.En rentrant d’Alaska, M. Trump a évoqué une solution inspirée de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance considérée par Moscou comme une menace existentielle à ses frontières.M. Zelensky a salué dimanche la décision “historique” des Etats-Unis sur les garanties de sécurité.D’après la Première ministre italienne, il s’agirait de définir une clause de sécurité collective qui permettrait à l’Ukraine d’obtenir le soutien “de tous ses partenaires, y compris des États-Unis”, en cas de nouvelle attaque.- Pas de cessez-le-feu -Ces initiatives diplomatiques interviennent après un sommet vendredi à Anchorage, en Alaska, n’ayant débouché sur aucun accord de cessez-le-feu.Sans engagements de Vladimir Poutine sur ce point, Donald Trump a dit préférer un accord global, tout en restant évasif sur son contenu.Il soutient aussi une proposition de la Russie renforçant sa présence dans l’est de l’Ukraine, a indiqué à l’AFP un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre Donald Trump et des dirigeants européens.Selon cette source anonyme, le président russe “demande dans les faits que l’Ukraine quitte le Donbass” et cède ce territoire rassemblant les régions de Donetsk et Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. Il propose aussi un gel du front dans les régions ukrainiennes de Kherson et Zaporijjia (sud).Quelques mois après avoir lancé son invasion de l’Ukraine, la Russie avait proclamé en septembre 2022 l’annexion de ces quatre régions ukrainiennes, mais ses troupes n’en contrôlent toujours aucune en totalité.M. Zelensky a jusqu’ici rejeté toute concession territoriale.- Sommet tripartite? -Donald Trump a aussi évoqué un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky si “tout marche bien” lorsqu’il recevra le président ukrainien, six mois après l’avoir humilié dans le Bureau ovale, lors d’une scène télévisée qui avait stupéfié le monde.Une telle rencontre doit avoir lieu “aussi rapidement que possible”, a martelé Ursula von der Leyen dimanche. Mais le président ukrainien a fait part de son pessimisme, ne voyant “aucune indication de la part de la Russie que le sommet tripartite aura lieu”.Après trois ans et demi du conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale, l’armée russe occupe environ 20% du territoire ukrainien, notamment la quasi-totalité de la région de Lougansk et une grande partie de celle de Donetsk, où sa progression s’est accélérée récemment. Ce n’est pas le cas des régions de Zaporijjia et Kherson, dont les principales villes sont sous contrôle ukrainien.Sur le terrain, les hostilités continuent. Kiev et Moscou se sont mutuellement attaqués avec des drones dans la nuit de samedi à dimanche, faisant plusieurs morts.Et dans celle de dimanche à lundi, les autorités ukrainiennes ont fait état de 13 blessés dans des frappes russes à Kharkiv (est) et dans la région de Soumy (nord-est). 

Ukraine: les dirigeants européens avec Zelensky lundi à Washington

Tous à Washington: après le sommet Trump-Poutine en Alaska (États-Unis) qui n’a débouché sur aucune annonce concrète, les dirigeants européens font bloc autour du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qu’ils accompagneront lundi à la Maison Blanche.Dimanche, la “coalition des volontaires” – qui rassemble les soutiens de Kiev, la plupart des grands pays européens, l’UE, l’Otan et des pays non-européens comme le Canada – a examiné ce que pourraient être les contours d’un éventuel accord de paix Ukraine-Russie.Résultat d’intenses tractations diplomatiques, la rencontre de Washington autour du président américain Donald Trump sera une première depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb et le chef de l’Otan Mark Rutte ont confirmé leur présence.Le dirigeant ukrainien a salué cette “unité” européenne lors d’un point de presse à Bruxelles, ajoutant ne pas savoir “exactement” de quoi les présidents russe et américain avaient parlé en Alaska.L’émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, a assuré qu’en Alaska, la Russie avait fait “des concessions” territoriales concernant cinq régions ukrainiennes.”De grands progrès sur la Russie. A suivre!”, a posté Donald Trump dans un message lapidaire sur son réseau Truth Social. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a néanmoins menacé Moscou de nouvelles sanctions si un accord sur l’Ukraine n’était pas conclu.Après la réunion dimanche de la “coalition des volontaires”, Emmanuel Macron a critiqué son homologue russe Vladimir Poutine, qui “ne veut pas la paix” mais une “capitulation” de l’Ukraine selon lui.Une déclaration qualifiée de “mensonge abject” par la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dimanche sur Telegram.Quant à la réunion lundi à Washington, “notre volonté est de présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens” et demander aux Américains “jusqu’à quel point” ils sont prêts à contribuer aux garanties de sécurité offertes à l’Ukraine dans un éventuel accord de paix, a expliqué le président français.En rentrant d’Alaska, M. Trump a évoqué une solution inspirée de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance considérée par Moscou comme une menace existentielle à ses frontières.M. Zelensky a salué dimanche la décision “historique” des Etats-Unis sur les garanties de sécurité.D’après la Première ministre italienne, il s’agirait de définir une clause de sécurité collective qui permettrait à l’Ukraine d’obtenir le soutien “de tous ses partenaires, y compris des États-Unis”, en cas de nouvelle attaque.- Pas de cessez-le-feu -Ces initiatives diplomatiques interviennent après un sommet vendredi à Anchorage, en Alaska, n’ayant débouché sur aucun accord de cessez-le-feu.Sans engagements de Vladimir Poutine sur ce point, Donald Trump a dit préférer un accord global, tout en restant évasif sur son contenu.Il soutient aussi une proposition de la Russie renforçant sa présence dans l’est de l’Ukraine, a indiqué à l’AFP un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre Donald Trump et des dirigeants européens.Selon cette source anonyme, le président russe “demande dans les faits que l’Ukraine quitte le Donbass” et cède ce territoire rassemblant les régions de Donetsk et Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. Il propose aussi un gel du front dans les régions ukrainiennes de Kherson et Zaporijjia (sud).Quelques mois après avoir lancé son invasion de l’Ukraine, la Russie avait proclamé en septembre 2022 l’annexion de ces quatre régions ukrainiennes, mais ses troupes n’en contrôlent toujours aucune en totalité.M. Zelensky a jusqu’ici rejeté toute concession territoriale.- Sommet tripartite? -Donald Trump a aussi évoqué un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky si “tout marche bien” lorsqu’il recevra le président ukrainien, six mois après l’avoir humilié dans le Bureau ovale, lors d’une scène télévisée qui avait stupéfié le monde.Une telle rencontre doit avoir lieu “aussi rapidement que possible”, a martelé Ursula von der Leyen dimanche. Mais le président ukrainien a fait part de son pessimisme, ne voyant “aucune indication de la part de la Russie que le sommet tripartite aura lieu”.Après trois ans et demi du conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale, l’armée russe occupe environ 20% du territoire ukrainien, notamment la quasi-totalité de la région de Lougansk et une grande partie de celle de Donetsk, où sa progression s’est accélérée récemment. Ce n’est pas le cas des régions de Zaporijjia et Kherson, dont les principales villes sont sous contrôle ukrainien.Sur le terrain, les hostilités continuent. Kiev et Moscou se sont mutuellement attaqués avec des drones dans la nuit de samedi à dimanche, faisant plusieurs morts.Et dans celle de dimanche à lundi, les autorités ukrainiennes ont fait état de 13 blessés dans des frappes russes à Kharkiv (est) et dans la région de Soumy (nord-est). 

Ukraine: les dirigeants européens avec Zelensky lundi à Washington

Tous à Washington: après le sommet Trump-Poutine en Alaska (États-Unis) qui n’a débouché sur aucune annonce concrète, les dirigeants européens font bloc autour du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qu’ils accompagneront lundi à la Maison Blanche.Dimanche, la “coalition des volontaires” – qui rassemble les soutiens de Kiev, la plupart des grands pays européens, l’UE, l’Otan et des pays non-européens comme le Canada – a examiné ce que pourraient être les contours d’un éventuel accord de paix Ukraine-Russie.Résultat d’intenses tractations diplomatiques, la rencontre de Washington autour du président américain Donald Trump sera une première depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb et le chef de l’Otan Mark Rutte ont confirmé leur présence.Le dirigeant ukrainien a salué cette “unité” européenne lors d’un point de presse à Bruxelles, ajoutant ne pas savoir “exactement” de quoi les présidents russe et américain avaient parlé en Alaska.L’émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, a assuré qu’en Alaska, la Russie avait fait “des concessions” territoriales concernant cinq régions ukrainiennes.”De grands progrès sur la Russie. A suivre!”, a posté Donald Trump dans un message lapidaire sur son réseau Truth Social. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a néanmoins menacé Moscou de nouvelles sanctions si un accord sur l’Ukraine n’était pas conclu.Après la réunion dimanche de la “coalition des volontaires”, Emmanuel Macron a critiqué son homologue russe Vladimir Poutine, qui “ne veut pas la paix” mais une “capitulation” de l’Ukraine selon lui.Une déclaration qualifiée de “mensonge abject” par la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dimanche sur Telegram.Quant à la réunion lundi à Washington, “notre volonté est de présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens” et demander aux Américains “jusqu’à quel point” ils sont prêts à contribuer aux garanties de sécurité offertes à l’Ukraine dans un éventuel accord de paix, a expliqué le président français.En rentrant d’Alaska, M. Trump a évoqué une solution inspirée de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance considérée par Moscou comme une menace existentielle à ses frontières.M. Zelensky a salué dimanche la décision “historique” des Etats-Unis sur les garanties de sécurité.D’après la Première ministre italienne, il s’agirait de définir une clause de sécurité collective qui permettrait à l’Ukraine d’obtenir le soutien “de tous ses partenaires, y compris des États-Unis”, en cas de nouvelle attaque.- Pas de cessez-le-feu -Ces initiatives diplomatiques interviennent après un sommet vendredi à Anchorage, en Alaska, n’ayant débouché sur aucun accord de cessez-le-feu.Sans engagements de Vladimir Poutine sur ce point, Donald Trump a dit préférer un accord global, tout en restant évasif sur son contenu.Il soutient aussi une proposition de la Russie renforçant sa présence dans l’est de l’Ukraine, a indiqué à l’AFP un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre Donald Trump et des dirigeants européens.Selon cette source anonyme, le président russe “demande dans les faits que l’Ukraine quitte le Donbass” et cède ce territoire rassemblant les régions de Donetsk et Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. Il propose aussi un gel du front dans les régions ukrainiennes de Kherson et Zaporijjia (sud).Quelques mois après avoir lancé son invasion de l’Ukraine, la Russie avait proclamé en septembre 2022 l’annexion de ces quatre régions ukrainiennes, mais ses troupes n’en contrôlent toujours aucune en totalité.M. Zelensky a jusqu’ici rejeté toute concession territoriale.- Sommet tripartite? -Donald Trump a aussi évoqué un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky si “tout marche bien” lorsqu’il recevra le président ukrainien, six mois après l’avoir humilié dans le Bureau ovale, lors d’une scène télévisée qui avait stupéfié le monde.Une telle rencontre doit avoir lieu “aussi rapidement que possible”, a martelé Ursula von der Leyen dimanche. Mais le président ukrainien a fait part de son pessimisme, ne voyant “aucune indication de la part de la Russie que le sommet tripartite aura lieu”.Après trois ans et demi du conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale, l’armée russe occupe environ 20% du territoire ukrainien, notamment la quasi-totalité de la région de Lougansk et une grande partie de celle de Donetsk, où sa progression s’est accélérée récemment. Ce n’est pas le cas des régions de Zaporijjia et Kherson, dont les principales villes sont sous contrôle ukrainien.Sur le terrain, les hostilités continuent. Kiev et Moscou se sont mutuellement attaqués avec des drones dans la nuit de samedi à dimanche, faisant plusieurs morts.Et dans celle de dimanche à lundi, les autorités ukrainiennes ont fait état de 13 blessés dans des frappes russes à Kharkiv (est) et dans la région de Soumy (nord-est). 

Downgraded Hurricane Erin lashes Caribbean with rain

Hurricane Erin was downgraded to a Category 3 storm Sunday, but forecasters warn it is expected to intensify and grow in size in coming days, as it lashes Caribbean islands with heavy rains that could cause flash floods and landslides.The first hurricane of what is expected to be a particularly intense Atlantic season, Erin briefly strengthened into a “catastrophic” Category 5 storm before its wind speeds weakened.Forecasters do not currently expect it to make landfall along its expected course, but tropical storm warnings are in effect for the southeast Bahamas and Turks and Caicos Islands.Hurricane Erin was located about 275 miles (445 kilometers) north of San Juan, Puerto Rico, at 5:00 pm Atlantic Standard Time (2100 GMT), with maximum sustained winds of 125 miles (205 kilometers) per hour, according to the Miami-based National Hurricane Center (NHC).”The core of Erin is expected to pass to the east and northeast of the Turks and Caicos Islands and the southeastern Bahamas tonight and Monday,” the NHC said in their latest report.The North Carolina Outer Banks, Bermuda and the central Bahamas were advised to monitor Erin’s progress.Hurricane Erin had reached the highest level on the Saffir-Simpson scale just over 24 hours after becoming a Category 1 storm, a rapid intensification that scientists say has become more common due to global warming.It could drench isolated areas with as much as eight inches (20 centimeters) of rain, the NHC said.”Some increase in size and strength is forecast during the next 48 hours. Erin is likely to remain a dangerous major hurricane through the middle of this week,” the agency said.It also warned of “locally considerable flash and urban flooding, along with landslides or mudslides.”- Climate hazard -In Luquillo, a coastal town of Puerto Rico, surfers rode the swells while beachgoers milled about the shore on an overcast Saturday before the storm approached, AFP images show.Areas of the US territory — home to more than three million people — saw flooded roads and homes. Swells generated by Erin will spread to the Bahamas, Bermuda and the US East Coast early next week, creating “life-threatening surf and rip currents,” the NHC said.While meteorologists have expressed confidence that Erin will remain well off the United States coast, they said the storm could still cause dangerous waves and erosion in places such as North Carolina.The Atlantic hurricane season, which runs from June until late November, is expected to be more intense than normal, US meteorologists predict.Several powerful storms wreaked havoc in the region last year, including Hurricane Helene, which killed more than 200 people in the southeastern United States.The National Oceanic and Atmospheric Administration — which operates the NHC — has been subject to budget cuts and layoffs as part of US President Donald Trump’s plans to greatly reduce the size of the federal bureaucracy, leading to fears of lapses in storm forecasting.Human-driven climate change — namely, rising sea temperatures caused by the burning of fossil fuels — has increased both the possibility of the development of more intense storms and their more rapid intensification, scientists say.

Espagne: l’Atlético Madrid surpris par l’Espanyol Barcelone pour son entame en Liga

Très actif cet été sur le marché des transferts pour tenter de rivaliser avec le FC Barcelone et le Real, l’Atlético Madrid a raté ses débuts en Liga dimanche, surpris (2-1) sur la pelouse de l’Espanyol Barcelone.Trop dans la gestion du résultat, les Colchoneros, qui avaient ouvert le score en fin de première période sur un superbe coup franc de l’attaquant argentin Julian Alvarez (37e), se sont fait renverser en deuxième mi-temps en encaissant deux buts évitables des deux entrants catalans Miguel Rubio (73e) et Pere Milla (85e).L’entraîneur rojiblanco Diego Simeone avait pourtant choisi d’aligner cinq de ses six recrues estivales dans le onze de départ, dont le milieu offensif espagnol Alex Baena, titulaire aux côtés d’Alvarez à la place d’Antoine Griezmann, l’ex-Lyonnais Tiago Almada et le défenseur slovaque David Hancko.Mais ses hommes, trop frileux pour tenter de conserver leur avantage, n’ont pas livré une prestation à la hauteur des ambitions réhaussées du club madrilène.Julian Alvarez a cependant eu la balle du doublé au bout du pied droit à l’heure de jeu, mais le superbe mouvement collectif des Colchoneros, l’un des seuls de la partie, a terminé sur le poteau (57e).Remplaçant au coup d’envoi avant d’entrer en jeu à la 68e minute, Antoine Griezmann, qui a décidé en fin de saison dernière de prolonger jusqu’en 2027 avec son club de coeur, a certainement eu un premier aperçu de son nouveau rôle de joker de luxe, à 34 ans.Plus tôt dans la journée, Getafe, en difficulté financière, est allé s’imposer sur la pelouse du Celta Vigo (2-0) grâce au Nigérian Christantus Uche, buteur et passeur décisif. Malgré un avantage de deux buts à la mi-temps, l’Athletic Bilbao, parvenu à retenir sa star Nico Williams qui a prolongé avec son club formateur jusqu’en 2035, a dû s’arracher pour prendre le dessus sur le Séville FC (3-2) à San Mamés. Le Real Madrid de Kylian Mbappé et de son nouvel entraîneur Xabi Alonso débutera sa saison mardi (21H00) au stade Santiago Bernabéu contre Osasuna.

Ligue 1: le PSG se lance doucement, Lille accroché malgré Giroud

Le Paris SG, champion de France et d’Europe en titre, a débuté sa saison de Ligue 1 par un succès sans forcer 1-0 à Nantes, dimanche.Plus tôt, Lille a concédé le nul 3-3 à Brest malgré un but de sa recrue star Olivier Giroud, alors que les trois promus, le Paris FC, Lorient et Metz, ont tous perdu.A La Beaujoire, le PSG, avec un onze très remanié, a poursuivi son été marathon après le Mondial des clubs et la Supercoupe d’Europe, remportée mercredi face à Tottenham.De quoi expliquer une première période fermée, lors de laquelle l’une de rares occasions est venue de Gonçalo Ramos (42e). Sa frappe très excentrée a été repoussée par le gardien nantais Anthony Lopes sur la transversale lors d’une action rappelant un but de Pauleta face à l’OM en 2004.C’est finalement le capitaine Vitinha qui a délivré avec un peu de réussite les Parisiens d’une frappe déviée par un Nantais (67e). Au classement, les hommes de Luis Enrique rejoignent notamment Monaco et Lyon, autres équipes à avoir pris trois points ce week-end.En début d’après-midi, tous les yeux étaient tournés vers le stade Francis-Le-Blé de Brest pour le retour en Ligue 1 d’Olivier Giroud, renfort de luxe du Losc à 38 ans. Le champion du monde 2018 et meilleur buteur de l’histoire des Bleus (57 buts) n’a eu besoin que de 11 minutes pour marquer d’un tir croisé rasant. Hakon Haraldsson l’a imité (26e) mais un doublé de Kamory Doumbia (34e, 51e) a permis aux Bretons de recoller.Les Nordistes ont repris l’avantage par Ngal’ayel Mukau (67e). Un but contesté par les Brestois, après une possible sortie de balle sur le corner, mais finalement validé. Mais ce sont les Bretons qui ont arraché le nul par Julien Le Cardinal (75e).Les trois autres rencontres de l’après-midi ont été beaucoup moins prolifiques et se sont toutes soldées par un 1-0.A domicile, Angers s’est imposé face au Paris FC, racheté par la famille Arnault et de retour dans l’élite après 46 ans d’absence. Esteban Lepaul, auteur de neuf buts la saison dernière, a ouvert son nouveau compteur dès la 9e minute. Le PFC, en supériorité numérique pendant la dernière demi-heure après l’exclusion de Louis Mouton, n’est pas parvenu à égaliser.Le derby entre un autre promu, Metz, et Strasbourg s’est joué à la 85e minute quand la recrue argentine du RCSA Joaquin Panichelli a marqué d’une tête rageuse.Grâce à un excellent Donovan Léon dans la cage et un but de Lassine Sinayoko (53e), Auxerre a réussi ses débuts à l’Abbé-Deschamps face à Lorient, champion de Ligue 2 2025.