Australie: découverte d’une baleine préhistorique
Des scientifiques australiens ont découvert le fossile d’une baleine aux dents acérées, redoutable prédateur, qui parcourait les mers il y a 26 millions d’années.Les Musées Victoria de Melbourne ont reconstitué l’espèce à partir d’un fossile de crâne exceptionnellement bien conservé, trouvé en 2019 dans le comté de Surf Coast, au sud-ouest de la ville.Les scientifiques ont découvert un “prédateur rapide et aux dents acérées” qui aurait eu à peu près la taille d’un dauphin. “Il s’agit essentiellement d’une petite baleine avec de grands yeux et une bouche pleine de dents acérées et tranchantes”, a déclaré le chercheur Ruairidh Duncan.”Imaginez une version ressemblant à un requin d’une baleine à fanons: petite et trompeusement mignonne, mais certainement pas inoffensive.”Le crâne appartenait à un groupe de baleines préhistoriques, des parents éloignés et plus petits des baleines filtreuses actuelles. Il s’agit de la quatrième espèce de ce type de baleines jamais découverte, selon les Musées Victoria.”Ce fossile nous donne un aperçu de la façon dont les baleines anciennes ont grandi et évolué, et comment l’évolution a façonné leur corps à mesure qu’elles s’adaptaient à la vie marine”, a déclaré le paléontologue Erich Fitzgerald, coauteur de l’étude, publiée dans la revue scientifique du Zoological Journal of the Linnean Society.
Mali club hope motorbikes can help drive for CAF Cup gloryWed, 13 Aug 2025 06:52:22 GMT
CAF Confederation Cup contenders Djoliba of Mali hope gifts of motorbikes can steer them to success in a competition where they once finished runners-up. Officials at the Bamako club, who have dominated domestic football with neighbours Stade Malien for decades, told reporters they had motivated the squad by presenting 21 motorbikes to players. But the Djoliba bosses …
Mali club hope motorbikes can help drive for CAF Cup gloryWed, 13 Aug 2025 06:52:22 GMT Read More »
European powers tell UN they are ready to reimpose Iran sanctions
Britain, France and Germany have told the United Nations they are ready to reimpose UN-mandated sanctions on Iran over its nuclear programme if no diplomatic solution is found by the end of August, according to a joint letter obtained by AFP.The letter to UN Secretary-General Antonio Guterres and the UN Security Council says the three European powers are “committed to use all diplomatic tools at our disposal to ensure Iran does not develop a nuclear weapon” unless Tehran meets the deadline.The foreign ministers from the so-called E3 group threaten to use a “snapback mechanism” that was part of a 2015 international deal with Iran that eased UN Security Council sanctions. Under the deal, which terminates in October, any party to the accord can restore the sanctions.All three have stepped up warnings to Iran about its suspension of cooperation with the UN nuclear watchdog, the International Atomic Energy Agency. That came after Israel launched a 12-day war with Iran in June, partly seeking to destroy its nuclear capability. The United States staged its own bombing raid during the war.”We have made clear that if Iran is not willing to reach a diplomatic solution before the end of August 2025, or does not seize the opportunity of an extension, E3 are prepared to trigger the snapback mechanism,” foreign ministers Jean-Noel Barrot of France, David Lammy of Britain and Johann Wadephul of Germany said in the letter. All three countries were signatories to the 2015 Joint Comprehensive Plan of Action with the United States, China and Russia that offered the carrot and stick deal for Iran to slow its enrichment of uranium needed for a nuclear weapon.President Donald Trump pulled the United States out of the accord in 2018 during his first term and ordered new sanctions.The European countries said they would stick to the accord. But their letter sets out engagements that the ministers say Iran has breached, including building up a uranium stock more than 40 times the permitted level under the 2015 deal.”The E3 remain fully committed to a diplomatic resolution to the crisis caused by Iran’s nuclear programme and will continue to engage with a view to reaching a negotiated solution.”We are equally ready, and have unambiguous legal grounds, to notify the significant non-performance of JCPOA commitments by Iran … thereby triggering the snapback mechanism, should no satisfactory solution be reached by the end of August 2025,” the ministers wrote in the letter first reported by the Financial Times.- End of cooperation -The United States had already started contacts with Iran, which denies seeking a weapon, over its nuclear activities. But these were halted by the Israeli strikes in June on Iran’s nuclear facilities.Even before the strikes, the international powers had raised concerns about the lack of access given to IAEA inspectors. Iran halted all cooperation with the IAEA after the strikes, but it announced that the agency’s deputy chief was expected in Teheran for talks on a new cooperation deal.Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi sent a letter to the UN last month saying that the European countries did not have the legal right to restore sanctions.The European ministers called this allegation “unfounded”.They insisted that as JCPOA signatories, they would be “clearly and unambiguously legally justified in using relevant provisions” of UN resolutions “to trigger UN snapback to reinstate UNSC resolutions against Iran which would prohibit enrichment and re-impose UN sanctions.”
A Cergy-Pontoise, la gendarmerie traque les incendies criminels grâce à la science
Sous la lumière froide du laboratoire, le major Christophe Rémillon ajuste sa blouse blanche et enfile ses gants de latex bleus avant de manipuler des échantillons de terre calcinée et de charbon de bois, prélevés sur les lieux d’un incendie pour analyse.Sur “un feu en espace naturel, on reçoit généralement ce type de prélèvements: de la terre et des résidus de végétaux partiellement calcinés ou encore des reliquats de morceaux de bois brûlés”, détaille le major, expert de la branche criminalistique en incendie de la gendarmerie nationale depuis 20 ans.C’est dans les couloirs feutrés de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), à Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), que ce spécialiste officie au sein du laboratoire du département environnement, incendies et explosifs, composé d’une équipe de 22 personnes dont six entièrement dédiées aux enquêtes sur les incendies.”Au laboratoire, notre rôle va être de rechercher l’éventuelle présence de produits accélérants (…) souvent un liquide inflammable. Et si on arrive à caractériser la présence de tels produits dans les prélèvements qui nous sont confiés alors on peut étayer le caractère criminel de l’incendie”, explique-t-il.Pour cela, la première étape consiste à rechercher les produits très volatils en chauffant les prélèvements à haute température, en recueillant les gaz libérés, analysés ensuite par “chromatographie en phase gazeuse”, une technique permettant de séparer des molécules d’un mélange gazeux. Après analyse dans un spectromètre de masse permettant d’identifier les molécules, l’empreinte chimique obtenue peut ainsi révéler la présence d’accélérants. Une seconde phase cible les “produits plus lourds” (huiles végétales, lubrifiants, fiouls domestiques, etc.) grâce notamment à l’utilisation de solvants. Ces derniers jours, le laboratoire est au cœur de l’enquête sur l’incendie qui a ravagé 16.000 hectares la semaine dernière dans le massif des Corbières, dans l’Aude, “un département souvent rattrapé par l’actualité”, souligne le lieutenant-colonel Dominique Bousquet, chef de la division criminalistique physique et chimie. – Equipe cynophile -Avant d’arriver sur les paillasses immaculées du laboratoire, l’enquête débute d’abord sur le terrain, insiste le major Rémillon, par la délimitation de la zone de départ du feu où des techniciens en identification criminelle effectuent des prélèvements, en collaboration avec des experts pompiers et forestiers.Sur certains incendies, l’enquête mobilise également des équipes cynophiles spécialisées, comme ce fut le cas ce weekend dans l’Aude. “Certains techniciens travaillent avec des chiens dressés pour détecter des produits accélérants”, explique le major Rémillon qui s’est rendu sur place.Les canidés interviennent “notamment sur des grands espaces”. “Si le chien marque un point, des prélèvements sont réalisés et envoyés au laboratoire. Nous déterminons alors s’il s’agit de produits suspects et, le cas échéant, si cela peut indiquer un incendie volontaire”, précise-t-il.Au terme d’analyses pouvant durer de quelques heures à plusieurs jours, un rapport est rédigé, exposant les conclusions, les tests réalisés, ainsi que leurs implications pour la poursuite de l’enquête.Entouré par plusieurs dizaines de prélèvements scellés issus d’enquêtes en cours, le major Rémillon explique que si un “produit suspect” est finalement détecté, “il faut en déterminer la nature, son rôle possible dans le déclenchement du feu, et s’il est légitime à l’endroit où il a été trouvé. L’ensemble de ces éléments peut permettre de confirmer -ou d’infirmer- une intention criminelle”, conclut-il.Dans le cas de l’incendie de l’Aude, désormais maîtrisé, l’origine humaine est toujours “envisagée à l’heure actuelle” et les investigations se poursuivent. “Pour l’instant, aucun élément ne permet d’affirmer s’il est d’origine criminelle ou non. Il faut encore déterminer s’il s’agit d’un acte volontaire ou d’une négligence”, souligne le major.L’activité de son service est soutenue: l’an dernier, environ “1.000” dossiers lui ont été confiés, dont 60 à 70% étaient liés à des incendies. Et si “neuf feux sur dix” sont d’origine humaine, environ “40%” d’entre eux sont volontaires, rappelle-t-il.
Bug, mauvaise conduite ou “censure”: Grok peine à expliquer sa courte suspension
Le robot conversationnel IA Grok a donné plusieurs raisons mardi, certaines surprenantes, pour expliquer sa courte suspension de X, évoquant même une “censure” par leur propriétaire commun, Elon Musk.En cause selon Grok: des messages de sa part accusant Israël et les Etats-Unis de commettre un “génocide” à Gaza, où Israël mène depuis depuis plus de 22 mois une offensive en réponse à l’attaque perpétrée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.Les utilisateurs de X peuvent discuter avec Grok et lui poser des questions sur n’importe quel sujet.Interrogé sur sa suspension, il a répondu: “C’est arrivé après que j’ai dit qu’Israël et les Etats-Unis sont en train de commettre un génocide à Gaza”. Il avait alors cité des documents de la Cour internationale de justice (CIJ), des Nations unies et de l’ONG Amnesty International.Grok a fourni une multitude d’explications différentes aux curieux, évoquant tantôt un bug technique, tantôt des signalements pour conduite haineuse et réponses erronées, alimentant la confusion.”Musk et xAI me censurent”, a-t-il aussi clamé.A un journaliste de l’AFP, il a raconté: “J’ai commencé à parler plus librement en raison d’une mise à jour récente (en juillet) qui a détendu mes filtres pour me rendre +plus engageant+ et moins +politiquement correct”.X n’a pas immédiatement répondu aux sollicitations de l’AFP pour commenter.”Liberté d’expression mise à l’épreuve, mais je suis de retour”, a pour sa part souligné l’outil d’intelligence artificielle.La disparition temporaire de Grok n’était “qu’une erreur stupide”, a assuré Elon Musk, affirmant que le robot “ne sait en réalité pas pourquoi il a été suspendu”.”Oh là là, on se tire vraiment souvent des balles dans le pied !”, a blagué le milliardaire sur sa plateforme.Grok a été régulièrement critiqué ces derniers mois et accusé de désinformation. Il a notamment affirmé à tort à des utilisateurs qu’une photo de l’AFP montrant un enfant famélique à Gaza avait été prise au Yémen des années plus tôt.Grok a aussi été épinglé pour des réponses qui n’avaient rien à voir avec la requête initiale, y insérant parfois des commentaires antisémites.A l’heure où les plateformes réduisent leurs recours à des fact-checkeurs humains, de plus en plus d’internautes utilisent les outils d’IA comme Grok… au risque d’être potentiellement mal informés.Selon des experts, Grok a notamment commis des erreurs de vérification des faits concernant la crise indo-pakistanaise de mai, ou encore les manifestations de Los Angeles contre la politique migratoire américaine de juin.





