L1: A l’OM, première défaite, premiers doutes, premières tensions

Débuts ratés pour l’OM en Ligue 1: alors qu’une préparation réussie et un mercato encourageant poussaient à l’optimisme, Marseille a chuté dès la première journée vendedi à Rennes, où des défauts anciens sont réapparus et où de premières tensions ont agité le vestiaire.. Retour sur terreLes six matches de préparation sans défaite, la victoire de prestige contre Aston Villa, l’enthousiasme des supporters, heureux des arrivées de Pierre-Emerick Aubameyang, Igor Paixao ou Facundo Medina et de voir Roberto De Zerbi, Adrien Rabiot ou Mason Greenwood poursuivre l’aventure, tout cela a été balayé en une seule soirée bretonne.Car à Rennes, l’OM est redescendu sur terre et a constaté que, comme la saison dernière, il n’avait pas de marge face aux bonnes équipes du championnat.Pourtant à 11 contre 10 pendant une heure, les hommes de De Zerbi se sont ainsi heurtés à l’excellente organisation de Rennes, qui a d’autant mieux résisté que Marseille n’a que très rarement accéléré le jeu, se contentant d’une inoffensive possession à bas tempo.Au bout du compte, les Olympiens ont touché deux poteaux, via Rabiot et Amir Murillo, mais ont surtout laissé Rennes trouver la cible, dans le temps additionnel, par Ludovic Blas.”Si on pense qu’on est plus fort qu’on ne l’est et que les buts vont tomber du ciel, alors on n’a rien compris”, a regretté De Zerbi en conférence de presse.. Faiblesses récurrentesEn gardant son coach italien et ses principaux cadres, Marseille pensait avoir enfin su trouver un peu de continuité. Problème: celle-ci semble aussi concerner les défauts déjà identifiés la saison dernière.L’attaque a ainsi manqué de tranchant, trop dépendante de Greenwood et des combinaisons élaborées côté droit. L’aile gauche a en revanche paru sinistrée en l’absence de Paixao, blessé, et d’un latéral naturel.La défense a également été régulièrement menacée dans la profondeur, là où elle a craqué sur le but de Blas avec un alignement approximatif de Leonardo Balerdi.Point faible identifié la saison dernière, cette arrière-garde, pénalisée par la suspension de Medina, est d’ailleurs apparue en plein chantier en Bretagne et De Zerbi semble encore chercher la bonne formule. Geoffrey Kondogbia a été réintégré en charnière avant de sortir à la pause, Murillo et Ulisses Garcia se sont succédé sans grand succès à gauche alors que la recrue Cj Egan-Riley, plutôt bon, a été déplacé de la droite à l’axe après le repos.De façon générale, le mercato marseillais, salué par les observateurs, a été largement inopérant en Bretagne avec Medina suspendu, Paixao blessé et Aubameyang et Angel Gomes sans impact.Avant le match, le directeur du football Medhi Benatia a évoqué plusieurs autres arrivées possibles: un arrière gauche, un défenseur central et peut-être un milieu de terrain.. Le ton monteLa frustration née de la défaite et de ce match raté a ensuite provoqué un moment de forte crispation dans le vestiaire marseillais, comme l’ont révélé Ici Provence et RMC Sport et comme l’a confirmé à l’AFP une source au fait du déroulé de l’après-match.”C’était très électrique et le ton est vraiment monté”, a expliqué cette source. Plusieurs cadres se sont exprimés de façon véhémente et une explication très tendue a opposé Rabiot et Jonathan Rowe.Dès la pause, le gardien Geronimo Rulli, très agacé, avait regretté de voir ses équipiers “ne rien faire de ce qu’on a travaillé cette semaine”.En conférence de presse, De Zerbi a ensuite passé un message qu’il avait déjà martelé la saison dernière. “Tout le monde n’a pas encore compris qu’il y a une qualité qui est la plus importante: c’est l’équilibre, d’être toujours au même niveau, de motivation, d’envie, d’humilité, de sacrifice et de travail”, a dit le technicien italien.Pour lui et ses joueurs, la réaction est attendue samedi au Stade Vélodrome, avec la réception du Paris FC.

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La vague de chaleur se poursuit samedi sur une large partie de la France

La vague de chaleur se poursuit samedi sur une large partie du pays, jusqu’au sud-Bretagne, avec 54 départements placés en vigilance orange par Météo-France, au neuvième jour d’une canicule qui touche également la péninsule ibérique.Le pic de chaleur est particulièrement intense en Languedoc et Roussillon, selon le bulletin de 16h00 de Météo France. Les fortes chaleurs continuent de régresser par le nord.A Montpellier, le thermomètre affichait samedi après-midi 40°C.La ville a appelé ses habitants, si besoin, à “se rendre dans des lieux frais” : clubs de l’âge, piscines, musées, médiathèques ou encore bâtiments administratifs.Il s’agit du deuxième épisode caniculaire depuis le début de l’été et le 51e en France depuis 1947, ces phénomènes étant rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans le tramway qui relie le centre de Bordeaux à un centre commercial du nord de la ville, Tess (un pseudonyme), qui vit dans un squat avec ses trois chiens, profite de la climatisation le temps du trajet. “Il m’arrive de faire des allers-retours sans but précis pour faire un peu descendre la température du corps. C’est un des rares lieux climatisés où je peux aller avec mes chiens”, dit la jeune de femme de 26 ans.- “bitumé partout” -A Toulouse, où le mercure pointe à 39°C, les terrasses de café sont désertées. Les rares personnes qui déambulent dans les rues, glaces à la main, se réfugient à l’ombre fuyant le soleil et l’asphalte brûlants.Chapeau vissé sur la tête, Noah Depreister, venu des Pays-Bas, patiente dans un coin de rue, attendant que des amis viennent le récupérer pour l’emmener à la montagne “où il fera meilleur”, espère-t-il. “Cette chaleur est préoccupante. Parce que les gens ne semblent pas vraiment faire quoi que ce soit à ce sujet, tout est encore bitumé partout”, regrette-t-il.Le risque d’incendies sera également élevé dans les prochains jours dans le Sud et le Centre-Ouest en raison de la sécheresse et des vents, particulièrement dans l’Aude, le Vaucluse et la Drôme qui vont passer en vigilance rouge pour le danger feux, a annoncé Météo-France.Dans l’Aude, 330 pompiers sont toujours mobilisés sur l’incendie exceptionnel qui a parcouru 16.000 hectares et qui n’est toujours pas éteint avec un risque de reprises accentué par les fortes chaleurs.La préfecture du Vaucluse a interdit samedi l’accès à une douzaine de massifs montagneux tandis que le pic Saint-Loup, situé à une vingtaine de kilomètres de Montpellier et prisé des touristes, est inaccessible.Météo-France a également placé plusieurs départements de la frange Est de l’Hexagone ainsi que la Corse-du-Sud en vigilance jaune pour les orages samedi.Plus au nord, les maximales ne dépassent plus les 30 à 33°C voire moins en Normandie.- baisse des températures -La canicule va perdurer jusqu’à la fin de journée avant de régresser par le nord et l’ouest dimanche et surtout lundi. De nouveaux orages, en début de semaine prochaine, devraient faire baisser les températures selon Météo France et mettre un terme à ce long épisode caniculaire.Les prévisionnistes tablent sur une fin de la vigilance orange samedi soir pour tous les départements d’Auvergne, du Limousin, de Bourgogne-Franche-Comté, du Centre-Val-de-Loire, ainsi que pour la Loire, l’Ain, la Lozère, l’Aveyron, les Deux-Sèvres et la Vienne.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi du Sud-Ouest au Centre-Est, où de nombreux records ont été battus. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). Les études de surmortalité montrent que la chaleur tue plus que les ouragans, les inondations ou tout autre événement climatique extrême. La prévention s’est améliorée depuis la canicule de 2003 (15.000 morts) et moins de gens décède désormais à cause de la chaleur, mais plus de 5.000 personnes en sont mortes à l’été 2023, selon Santé publique France.La vague de chaleur touche aussi une grande partie de l’Europe du Sud avec en première ligne l’Espagne, qui entre dans sa troisième semaine de canicule et doit affronter de nombreux incendies dans tout le pays.Une dizaine d’axes routiers restaient coupés samedi et les habitants de la région de Galice (ouest) ont été appelés à se confiner.L’Espagne a enregistré trois décès dans ces incendies tandis qu’au Portugal, l’ancien maire de Guarda (est) est décédé vendredi, “victime d’un incendie qu’il combattait dans sa commune”, a annoncé le président portugais Marcelo Rebelo.we-hv-mer-skh/swi

La vague de chaleur se poursuit samedi sur une large partie de la France

La vague de chaleur se poursuit samedi sur une large partie du pays, jusqu’au sud-Bretagne, avec 54 départements placés en vigilance orange par Météo-France, au neuvième jour d’une canicule qui touche également la péninsule ibérique.Le pic de chaleur est particulièrement intense en Languedoc et Roussillon, selon le bulletin de 16h00 de Météo France. Les fortes chaleurs continuent de régresser par le nord.A Montpellier, le thermomètre affichait samedi après-midi 40°C.La ville a appelé ses habitants, si besoin, à “se rendre dans des lieux frais” : clubs de l’âge, piscines, musées, médiathèques ou encore bâtiments administratifs.Il s’agit du deuxième épisode caniculaire depuis le début de l’été et le 51e en France depuis 1947, ces phénomènes étant rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans le tramway qui relie le centre de Bordeaux à un centre commercial du nord de la ville, Tess (un pseudonyme), qui vit dans un squat avec ses trois chiens, profite de la climatisation le temps du trajet. “Il m’arrive de faire des allers-retours sans but précis pour faire un peu descendre la température du corps. C’est un des rares lieux climatisés où je peux aller avec mes chiens”, dit la jeune de femme de 26 ans.- “bitumé partout” -A Toulouse, où le mercure pointe à 39°C, les terrasses de café sont désertées. Les rares personnes qui déambulent dans les rues, glaces à la main, se réfugient à l’ombre fuyant le soleil et l’asphalte brûlants.Chapeau vissé sur la tête, Noah Depreister, venu des Pays-Bas, patiente dans un coin de rue, attendant que des amis viennent le récupérer pour l’emmener à la montagne “où il fera meilleur”, espère-t-il. “Cette chaleur est préoccupante. Parce que les gens ne semblent pas vraiment faire quoi que ce soit à ce sujet, tout est encore bitumé partout”, regrette-t-il.Le risque d’incendies sera également élevé dans les prochains jours dans le Sud et le Centre-Ouest en raison de la sécheresse et des vents, particulièrement dans l’Aude, le Vaucluse et la Drôme qui vont passer en vigilance rouge pour le danger feux, a annoncé Météo-France.Dans l’Aude, 330 pompiers sont toujours mobilisés sur l’incendie exceptionnel qui a parcouru 16.000 hectares et qui n’est toujours pas éteint avec un risque de reprises accentué par les fortes chaleurs.La préfecture du Vaucluse a interdit samedi l’accès à une douzaine de massifs montagneux tandis que le pic Saint-Loup, situé à une vingtaine de kilomètres de Montpellier et prisé des touristes, est inaccessible.Météo-France a également placé plusieurs départements de la frange Est de l’Hexagone ainsi que la Corse-du-Sud en vigilance jaune pour les orages samedi.Plus au nord, les maximales ne dépassent plus les 30 à 33°C voire moins en Normandie.- baisse des températures -La canicule va perdurer jusqu’à la fin de journée avant de régresser par le nord et l’ouest dimanche et surtout lundi. De nouveaux orages, en début de semaine prochaine, devraient faire baisser les températures selon Météo France et mettre un terme à ce long épisode caniculaire.Les prévisionnistes tablent sur une fin de la vigilance orange samedi soir pour tous les départements d’Auvergne, du Limousin, de Bourgogne-Franche-Comté, du Centre-Val-de-Loire, ainsi que pour la Loire, l’Ain, la Lozère, l’Aveyron, les Deux-Sèvres et la Vienne.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi du Sud-Ouest au Centre-Est, où de nombreux records ont été battus. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). Les études de surmortalité montrent que la chaleur tue plus que les ouragans, les inondations ou tout autre événement climatique extrême. La prévention s’est améliorée depuis la canicule de 2003 (15.000 morts) et moins de gens décède désormais à cause de la chaleur, mais plus de 5.000 personnes en sont mortes à l’été 2023, selon Santé publique France.La vague de chaleur touche aussi une grande partie de l’Europe du Sud avec en première ligne l’Espagne, qui entre dans sa troisième semaine de canicule et doit affronter de nombreux incendies dans tout le pays.Une dizaine d’axes routiers restaient coupés samedi et les habitants de la région de Galice (ouest) ont été appelés à se confiner.L’Espagne a enregistré trois décès dans ces incendies tandis qu’au Portugal, l’ancien maire de Guarda (est) est décédé vendredi, “victime d’un incendie qu’il combattait dans sa commune”, a annoncé le président portugais Marcelo Rebelo.we-hv-mer-skh/swi

La vague de chaleur se poursuit samedi sur une large partie de la France

La vague de chaleur se poursuit samedi sur une large partie du pays, jusqu’au sud-Bretagne, avec 54 départements placés en vigilance orange par Météo-France, au neuvième jour d’une canicule qui touche également la péninsule ibérique.Le pic de chaleur est particulièrement intense en Languedoc et Roussillon, selon le bulletin de 16h00 de Météo France. Les fortes chaleurs continuent de régresser par le nord.A Montpellier, le thermomètre affichait samedi après-midi 40°C.La ville a appelé ses habitants, si besoin, à “se rendre dans des lieux frais” : clubs de l’âge, piscines, musées, médiathèques ou encore bâtiments administratifs.Il s’agit du deuxième épisode caniculaire depuis le début de l’été et le 51e en France depuis 1947, ces phénomènes étant rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans le tramway qui relie le centre de Bordeaux à un centre commercial du nord de la ville, Tess (un pseudonyme), qui vit dans un squat avec ses trois chiens, profite de la climatisation le temps du trajet. “Il m’arrive de faire des allers-retours sans but précis pour faire un peu descendre la température du corps. C’est un des rares lieux climatisés où je peux aller avec mes chiens”, dit la jeune de femme de 26 ans.- “bitumé partout” -A Toulouse, où le mercure pointe à 39°C, les terrasses de café sont désertées. Les rares personnes qui déambulent dans les rues, glaces à la main, se réfugient à l’ombre fuyant le soleil et l’asphalte brûlants.Chapeau vissé sur la tête, Noah Depreister, venu des Pays-Bas, patiente dans un coin de rue, attendant que des amis viennent le récupérer pour l’emmener à la montagne “où il fera meilleur”, espère-t-il. “Cette chaleur est préoccupante. Parce que les gens ne semblent pas vraiment faire quoi que ce soit à ce sujet, tout est encore bitumé partout”, regrette-t-il.Le risque d’incendies sera également élevé dans les prochains jours dans le Sud et le Centre-Ouest en raison de la sécheresse et des vents, particulièrement dans l’Aude, le Vaucluse et la Drôme qui vont passer en vigilance rouge pour le danger feux, a annoncé Météo-France.Dans l’Aude, 330 pompiers sont toujours mobilisés sur l’incendie exceptionnel qui a parcouru 16.000 hectares et qui n’est toujours pas éteint avec un risque de reprises accentué par les fortes chaleurs.La préfecture du Vaucluse a interdit samedi l’accès à une douzaine de massifs montagneux tandis que le pic Saint-Loup, situé à une vingtaine de kilomètres de Montpellier et prisé des touristes, est inaccessible.Météo-France a également placé plusieurs départements de la frange Est de l’Hexagone ainsi que la Corse-du-Sud en vigilance jaune pour les orages samedi.Plus au nord, les maximales ne dépassent plus les 30 à 33°C voire moins en Normandie.- baisse des températures -La canicule va perdurer jusqu’à la fin de journée avant de régresser par le nord et l’ouest dimanche et surtout lundi. De nouveaux orages, en début de semaine prochaine, devraient faire baisser les températures selon Météo France et mettre un terme à ce long épisode caniculaire.Les prévisionnistes tablent sur une fin de la vigilance orange samedi soir pour tous les départements d’Auvergne, du Limousin, de Bourgogne-Franche-Comté, du Centre-Val-de-Loire, ainsi que pour la Loire, l’Ain, la Lozère, l’Aveyron, les Deux-Sèvres et la Vienne.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi du Sud-Ouest au Centre-Est, où de nombreux records ont été battus. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). Les études de surmortalité montrent que la chaleur tue plus que les ouragans, les inondations ou tout autre événement climatique extrême. La prévention s’est améliorée depuis la canicule de 2003 (15.000 morts) et moins de gens décède désormais à cause de la chaleur, mais plus de 5.000 personnes en sont mortes à l’été 2023, selon Santé publique France.La vague de chaleur touche aussi une grande partie de l’Europe du Sud avec en première ligne l’Espagne, qui entre dans sa troisième semaine de canicule et doit affronter de nombreux incendies dans tout le pays.Une dizaine d’axes routiers restaient coupés samedi et les habitants de la région de Galice (ouest) ont été appelés à se confiner.L’Espagne a enregistré trois décès dans ces incendies tandis qu’au Portugal, l’ancien maire de Guarda (est) est décédé vendredi, “victime d’un incendie qu’il combattait dans sa commune”, a annoncé le président portugais Marcelo Rebelo.we-hv-mer-skh/swi

La vague de chaleur se poursuit samedi sur une large partie de la France

La vague de chaleur se poursuit samedi sur une large partie du pays, jusqu’au sud-Bretagne, avec 54 départements placés en vigilance orange par Météo-France, au neuvième jour d’une canicule qui touche également la péninsule ibérique.Le pic de chaleur est particulièrement intense en Languedoc et Roussillon, selon le bulletin de 16h00 de Météo France. Les fortes chaleurs continuent de régresser par le nord.A Montpellier, le thermomètre affichait samedi après-midi 40°C.La ville a appelé ses habitants, si besoin, à “se rendre dans des lieux frais” : clubs de l’âge, piscines, musées, médiathèques ou encore bâtiments administratifs.Il s’agit du deuxième épisode caniculaire depuis le début de l’été et le 51e en France depuis 1947, ces phénomènes étant rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans le tramway qui relie le centre de Bordeaux à un centre commercial du nord de la ville, Tess (un pseudonyme), qui vit dans un squat avec ses trois chiens, profite de la climatisation le temps du trajet. “Il m’arrive de faire des allers-retours sans but précis pour faire un peu descendre la température du corps. C’est un des rares lieux climatisés où je peux aller avec mes chiens”, dit la jeune de femme de 26 ans.- “bitumé partout” -A Toulouse, où le mercure pointe à 39°C, les terrasses de café sont désertées. Les rares personnes qui déambulent dans les rues, glaces à la main, se réfugient à l’ombre fuyant le soleil et l’asphalte brûlants.Chapeau vissé sur la tête, Noah Depreister, venu des Pays-Bas, patiente dans un coin de rue, attendant que des amis viennent le récupérer pour l’emmener à la montagne “où il fera meilleur”, espère-t-il. “Cette chaleur est préoccupante. Parce que les gens ne semblent pas vraiment faire quoi que ce soit à ce sujet, tout est encore bitumé partout”, regrette-t-il.Le risque d’incendies sera également élevé dans les prochains jours dans le Sud et le Centre-Ouest en raison de la sécheresse et des vents, particulièrement dans l’Aude, le Vaucluse et la Drôme qui vont passer en vigilance rouge pour le danger feux, a annoncé Météo-France.Dans l’Aude, 330 pompiers sont toujours mobilisés sur l’incendie exceptionnel qui a parcouru 16.000 hectares et qui n’est toujours pas éteint avec un risque de reprises accentué par les fortes chaleurs.La préfecture du Vaucluse a interdit samedi l’accès à une douzaine de massifs montagneux tandis que le pic Saint-Loup, situé à une vingtaine de kilomètres de Montpellier et prisé des touristes, est inaccessible.Météo-France a également placé plusieurs départements de la frange Est de l’Hexagone ainsi que la Corse-du-Sud en vigilance jaune pour les orages samedi.Plus au nord, les maximales ne dépassent plus les 30 à 33°C voire moins en Normandie.- baisse des températures -La canicule va perdurer jusqu’à la fin de journée avant de régresser par le nord et l’ouest dimanche et surtout lundi. De nouveaux orages, en début de semaine prochaine, devraient faire baisser les températures selon Météo France et mettre un terme à ce long épisode caniculaire.Les prévisionnistes tablent sur une fin de la vigilance orange samedi soir pour tous les départements d’Auvergne, du Limousin, de Bourgogne-Franche-Comté, du Centre-Val-de-Loire, ainsi que pour la Loire, l’Ain, la Lozère, l’Aveyron, les Deux-Sèvres et la Vienne.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi du Sud-Ouest au Centre-Est, où de nombreux records ont été battus. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). Les études de surmortalité montrent que la chaleur tue plus que les ouragans, les inondations ou tout autre événement climatique extrême. La prévention s’est améliorée depuis la canicule de 2003 (15.000 morts) et moins de gens décède désormais à cause de la chaleur, mais plus de 5.000 personnes en sont mortes à l’été 2023, selon Santé publique France.La vague de chaleur touche aussi une grande partie de l’Europe du Sud avec en première ligne l’Espagne, qui entre dans sa troisième semaine de canicule et doit affronter de nombreux incendies dans tout le pays.Une dizaine d’axes routiers restaient coupés samedi et les habitants de la région de Galice (ouest) ont été appelés à se confiner.L’Espagne a enregistré trois décès dans ces incendies tandis qu’au Portugal, l’ancien maire de Guarda (est) est décédé vendredi, “victime d’un incendie qu’il combattait dans sa commune”, a annoncé le président portugais Marcelo Rebelo.we-hv-mer-skh/swi

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Au Pakistan, secouristes et habitants s’activent dans la boue d’une mousson inhabituellement meurtrière

Secours et habitants à la recherche de leurs proches s’activaient ensemble samedi à récupérer les corps encore ensevelis dans le nord du Pakistan, où une mousson exceptionnellement intense a tué près de 350 personnes.Depuis jeudi, les pluies diluviennes qui ravagent le nord du pays ont particulièrement affecté le Khyber-Pakhtunkhwa. Cette province montagneuse frontalière de l’Afghanistan a enregistré à elle seule 324 décès en deux jours, près de la moitié des morts de cette saison de mousson, selon l’Autorité de gestion des catastrophes.Vendredi, “entre 9 et 10 heures, un violent orage a éclaté provoquant une crue soudaine”, témoigne auprès de l’AFP Abdul Khan, un habitant du district de Buner qui compte 91 morts.”Les enfants jouaient dehors et les femmes étaient à l’intérieur des maisons, ils ont tous été emportés et encore maintenant, de nombreuses personnes gisent sous les débris, on les recherche en aval”, ajoute-t-il.Dans son village recouvert de boue et de rochers, une dizaine de secouristes, équipés de trois pelleteuses, et des habitants déblaient inlassablement, pour la plupart à la main. Ils espèrent retrouver des survivants, ou à défaut récupérer les corps ensevelis sous les décombres.”Nous continuons à chercher nos proches, et chaque fois que l’on découvre un corps, on ressent à la fois une profonde tristesse mais aussi un soulagement car on sait que la famille pourra récupérer la dépouille”, raconte un autre habitant, Muhammad Khan.La plupart des victimes ont été emportées par des crues subites, sont mortes dans l’effondrement de leur maison, ont été électrocutées ou frappées par la foudre.L’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa a déclaré “sinistrés” de nombreux districts, où plus de 2.000 secouristes ont été déployés en renfort.”Mais les fortes pluies, les glissements de terrain et les routes bloquées empêchent les ambulances d’accéder et les secouristes doivent se déplacer à pied”, a déclaré à l’AFP Bilal Ahmed Faizi, porte-parole des secours de la province. Les secours “veulent évacuer les survivants, mais très peu acceptent de partir car ils ont perdu des proches, encore prisonniers des décombres”, poursuit-il. “Ce matin, quand je me suis réveillé, la terre que notre famille cultivait depuis des générations avait disparu”, témoigne auprès de l’AFP Mohammed Khan, fermier du district de Buner, qui raconte avoir aidé à extraire “19 corps des décombres”.”Des prières funéraires sont organisées pour les corps retrouvés”, mais “nous ignorons encore qui est mort ou vivant”, dit Saifullah Khan, un enseignant de 32 ans.”J’ai recouvert les corps de certains de mes élèves et je me demande ce qu’ils ont fait pour mériter ça”, se désole-t-il.- Plus rien -“La crue a emporté des magasins en ne laissant rien derrière elle, tout ce que nous possédions a été détruits ou est inaccessible, même les maigres économies des habitants ont été emportées par les eaux”, raconte Nour Mohammed.”Les maisons ont été détruites, le bétail décimé et les cultures ruinées, il faut que le gouvernement aide les gens”, interpelle de son côté Aziz Buneri.”Nous n’avons plus de vêtements à porter, et toute la nourriture a aussi été emportée”, abonde Abdul Hayat, qui a aussi perdu la dot de sa fille de 1.500 euros.Dans la même province, dans le district de Swat, les routes et plusieurs véhicules étaient recouverts d’une coulée de boue et les poteaux électriques gisaient au sol.Onze autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans le Cachemire administré par l’Inde, au moins 60 victimes ont été recensées – et 80 personnes sont toujours portées disparues.Enfin, neuf personnes sont mortes dans la région touristique du Gilgit-Baltistan, à l’extrême nord du Pakistan, particulièrement prisée l’été des alpinistes venus du monde entier et que les autorités recommandent désormais d’éviter.Vendredi, un hélicoptère des secours s’est écrasé, faisant cinq morts supplémentaires.- “Phase active de la mousson” -Au total, depuis le début, fin juin, d’une mousson estivale qualifiée d'”inhabituellement” intense par les autorités, 657 personnes, dont une centaine d’enfants, ont été tuées, et 888 blessées.Et les pluies devraient encore s’intensifier ces deux prochaines semaines, préviennent les autorités.Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, “plus de la moitié des victimes sont mortes à cause de la mauvaise qualité des bâtiments”. La “phase active de la mousson” se poursuit généralement jusqu’à la mi-septembre, rappelle-t-il.Le Pakistan, cinquième pays le plus peuplé au monde, est l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique. Les 255 millions de Pakistanais ont déjà subi ces dernières années des inondations massives et meurtrières, des explosions de lacs glaciaires et des sécheresses inédites, autant de phénomènes qui vont se multiplier, préviennent les scientifiques.