‘Ridiculous’: How Washington residents view the new troops in town

Outside the busiest train station in Washington, newly deployed National Guard troops wearing camouflage lean on a huge military Humvee.Wary residents and curious tourists stop to take photos, while inside the elegant Union Station a string trio plays “What a Wonderful World.”Christian Calhoun, a 26-year-old consultant who was born and raised in the US capital, told AFP that seeing the troops made him “more than disappointed — I’m furious.””It’s a lot of standing around,” he added.Declaring that Washington is overrun by crime and plagued by homeless people, President Donald Trump has deployed 800 National Guard troops, as well as ordering a federal takeover of the city’s police department.Over more than an hour on Thursday afternoon, the most that the handful of troops at Union Station interacted with the public was to let a French tourist take a selfie with them.Larry Janezich, an 81-year-old resident, said he had not seen the troops taking part in “any kind of meaningful action that is dedicated to the prevention of crime.”Patricia Darby, a 65-year-old retiree, said that the troops “don’t want to be here,” pointing to how some had their faces covered.Calhoun said he does “feel bad” for them as they wore heavy combat gear as temperatures soared above 90 degrees Fahrenheit (33 Celsius).- ‘Fake news’ -On his Truth Social platform, Trump this week described Washington as “under siege from thugs and killers,” with higher crime rates than “many of the most violent Third World Countries.”Residents outside Union Station rejected the apocalyptic image.”It’s ridiculous, and it really just shows how (Trump) sees the people that live here,” Calhoun said.”It’s totally false, and obviously promulgated on his media to justify an unwarranted exercise of federal power,” Janezich said.Gerry Cosgrove, a 62-year-old tourist from the Scottish city of Edinburgh only in Washington for two days, had a simple response when asked about Trump’s portrayal of the city: “To quote a phrase: fake news.”Trump has also ordered homeless people to “move out” of Washington.”Where are they going to go?” Darby asked, after fetching a bottle of water for a homeless person in the heat.Randy Kindle, who volunteers with a protest group in a tent outside Union Station, told AFP he was afraid that homeless people could now end up in confinement or jail “when all they need is help.”Guadalupe, a homeless man in his late 70s originally from Mexico, told AFP that the troops had asked him to move on Wednesday night.”They have no manners,” he said in Spanish.”I almost felt sick” during the interaction, he added.Calhoun said he had mostly seen the troops outside train stations, adding that he noticed they had “a lot of focus on cannabis use.”Washington legalized cannabis use on private property in 2015, however it is still prohibited under federal law. Several residents also raised the cost of deploying the troops in their city.”It’s a waste of money — I think DC was safe,” Darby said.

Naufrage de migrants à Lampedusa: les recherches continuent, nombreux disparus

Les recherches se sont poursuivies jeudi pour tenter de retrouver des migrants ou les corps de nombreuses personnes encore portées disparues après un naufrage qui a fait au moins 27 morts au large de Lampedusa.Sur la petite île italienne, dans le cimetière où sont conservés les corps de certaines victimes, deux femmes sont venues déposer des fleurs. “Le moins qu’on puisse faire, c’est venir dire une prière pour ces gens qui cherchaient une vie meilleure, ils n’ont rien fait et ont trouvé la mort”, dit l’une d’elles, Donata, interrogée par l’AFP, et qui a refusé de donner son nom de famille.Parmi les corps de 23 des victimes inspectés pour être identifiés, les autorités ont dénombré 13 hommes, 7 femmes et trois mineurs, y compris une nouveau-née.Les garde-côte ont étendu le périmètre de leurs recherches, qui dureront jusqu’à dimanche. Le porte-parole de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Flavio di Giacomo, avait fait état mercredi sur X d'”environ 95 personnes parties de Libye sur deux bateaux” mais l’agence de presse italienne Ansa mentionne entre 100 et 110 personnes. Il pourrait donc y avoir jusqu’à 23 disparus.Ces migrants seraient partis des alentours de Tripoli à l’aube mercredi, mais après que l’un des deux bateaux “a pris l’eau”, les passagers “ont grimpé sur l’autre, qui a chaviré sous la charge”, a expliqué M. di Giacomo.Pendant la soirée, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées pour une veillée aux flambeaux au sanctuaire de la Madonna di porto Salvo, en hommage aux migrants qui ont perdu la vie mercredi. “Les arrivées de migrants continuent (…) nos bras sont toujours ouverts mais quand ces morts surviennent, cela nous fait trop mal”, dit à l’AFP Angela, une habitante de Lampedusa qui a participé à la veillée. Sur une vidéo diffusée jeudi soir par les garde-côte italiens, on voit un bateau des secouristes lancer une bouée à de jeunes migrants dans les vagues et qui s’y agrippent désespérément.Les survivants, eux, sont au nombre de 60, dont 21 mineurs, ont indiqué des responsables de la Croix Rouge et du centre d’accueil des migrants sur Lampedusa.- Route mortelle -Le directeur du centre, Imad Dalil, a précisé que 58 des rescapés sont “en bonne santé” tandis que deux autres ont été évacués par hélicoptère en Sicile pour y être soignés. La majorité d’entre eux sont Somaliens, et quelques-uns Egyptiens.Parmi eux, une Somalienne a perdu son fils et son mari, selon un témoignage recueilli par le journal Il Corriere della Sera. “J’avais mon fils dans les bras et mon mari à mes côtés. Je ne sais pas comment, nous nous sommes retrouvés à l’eau. Les vagues les ont tous deux emportés”, a-t-elle raconté.Les personnes qui tentent de rejoindre l’Italie par Lampedusa, située à seulement 145 km des côtes nord-africaines, font souvent la traversée à bord de bateaux surchargés ou en mauvais état.La route maritime du centre de la Méditerranée est la plus dangereuse du monde pour les migrants, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).”Plus de 700 réfugiés et migrants sont morts en 2025 en Méditerranée centrale”, a déploré sur X le chef du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi.Malgré les naufrages meurtriers, les embarcations continuent d’arriver jour après jour: quatre autres ainsi été interceptées au large de Lampedusa dans la nuit de mercredi à jeudi, et jeudi soir quarante personnes débarquaient au port de Lampedusa. D’après la Croix Rouge, elles étaient parties de Libye et originaires d’Egypte, Pakistan et Bangladesh.Le centre d’accueil abrite actuellement 240 migrants, selon son directeur Imad Dalil.Le gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni, arrivé au pouvoir en octobre 2022 en promettant d’enrayer les arrivées de migrants, a passé des accords avec des pays d’Afrique du Nord, leur apportant des financements et des formations contre une aide pour lutter contre le départ d’embarcations vers l’Italie.D’après le ministère italien de l’Intérieur, plus de 38.500 personnes sont arrivées en Italie cette année par voie maritime.

Naufrage de migrants à Lampedusa: les recherches continuent, nombreux disparus

Les recherches se sont poursuivies jeudi pour tenter de retrouver des migrants ou les corps de nombreuses personnes encore portées disparues après un naufrage qui a fait au moins 27 morts au large de Lampedusa.Sur la petite île italienne, dans le cimetière où sont conservés les corps de certaines victimes, deux femmes sont venues déposer des fleurs. “Le moins qu’on puisse faire, c’est venir dire une prière pour ces gens qui cherchaient une vie meilleure, ils n’ont rien fait et ont trouvé la mort”, dit l’une d’elles, Donata, interrogée par l’AFP, et qui a refusé de donner son nom de famille.Parmi les corps de 23 des victimes inspectés pour être identifiés, les autorités ont dénombré 13 hommes, 7 femmes et trois mineurs, y compris une nouveau-née.Les garde-côte ont étendu le périmètre de leurs recherches, qui dureront jusqu’à dimanche. Le porte-parole de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Flavio di Giacomo, avait fait état mercredi sur X d'”environ 95 personnes parties de Libye sur deux bateaux” mais l’agence de presse italienne Ansa mentionne entre 100 et 110 personnes. Il pourrait donc y avoir jusqu’à 23 disparus.Ces migrants seraient partis des alentours de Tripoli à l’aube mercredi, mais après que l’un des deux bateaux “a pris l’eau”, les passagers “ont grimpé sur l’autre, qui a chaviré sous la charge”, a expliqué M. di Giacomo.Pendant la soirée, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées pour une veillée aux flambeaux au sanctuaire de la Madonna di porto Salvo, en hommage aux migrants qui ont perdu la vie mercredi. “Les arrivées de migrants continuent (…) nos bras sont toujours ouverts mais quand ces morts surviennent, cela nous fait trop mal”, dit à l’AFP Angela, une habitante de Lampedusa qui a participé à la veillée. Sur une vidéo diffusée jeudi soir par les garde-côte italiens, on voit un bateau des secouristes lancer une bouée à de jeunes migrants dans les vagues et qui s’y agrippent désespérément.Les survivants, eux, sont au nombre de 60, dont 21 mineurs, ont indiqué des responsables de la Croix Rouge et du centre d’accueil des migrants sur Lampedusa.- Route mortelle -Le directeur du centre, Imad Dalil, a précisé que 58 des rescapés sont “en bonne santé” tandis que deux autres ont été évacués par hélicoptère en Sicile pour y être soignés. La majorité d’entre eux sont Somaliens, et quelques-uns Egyptiens.Parmi eux, une Somalienne a perdu son fils et son mari, selon un témoignage recueilli par le journal Il Corriere della Sera. “J’avais mon fils dans les bras et mon mari à mes côtés. Je ne sais pas comment, nous nous sommes retrouvés à l’eau. Les vagues les ont tous deux emportés”, a-t-elle raconté.Les personnes qui tentent de rejoindre l’Italie par Lampedusa, située à seulement 145 km des côtes nord-africaines, font souvent la traversée à bord de bateaux surchargés ou en mauvais état.La route maritime du centre de la Méditerranée est la plus dangereuse du monde pour les migrants, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).”Plus de 700 réfugiés et migrants sont morts en 2025 en Méditerranée centrale”, a déploré sur X le chef du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi.Malgré les naufrages meurtriers, les embarcations continuent d’arriver jour après jour: quatre autres ainsi été interceptées au large de Lampedusa dans la nuit de mercredi à jeudi, et jeudi soir quarante personnes débarquaient au port de Lampedusa. D’après la Croix Rouge, elles étaient parties de Libye et originaires d’Egypte, Pakistan et Bangladesh.Le centre d’accueil abrite actuellement 240 migrants, selon son directeur Imad Dalil.Le gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni, arrivé au pouvoir en octobre 2022 en promettant d’enrayer les arrivées de migrants, a passé des accords avec des pays d’Afrique du Nord, leur apportant des financements et des formations contre une aide pour lutter contre le départ d’embarcations vers l’Italie.D’après le ministère italien de l’Intérieur, plus de 38.500 personnes sont arrivées en Italie cette année par voie maritime.

Trump veut tenir Poutine en respect et impliquer l’Ukraine dans de futures discussions

Donald Trump a assuré jeudi que Vladimir Poutine “ne ferait pas le malin” face à lui vendredi en Alaska, et répété que son objectif était d’impliquer Volodymyr Zelensky, si possible “très rapidement”, dans de futurs pourparlers de paix.A l’approche de ce sommet, l’Ukraine fait face à une pression militaire toujours plus forte, et a ordonné jeudi de nouvelles évacuations de familles dans une zone de la région de Donetsk (est), l’armée russe ayant avancé rapidement ces derniers jours.”Si je n’étais pas président, (le dirigeant russe) voudrait prendre toute l’Ukraine. Mais je suis président et il ne fera pas le malin avec moi”, a déclaré le président américain dans un échange avec la presse jeudi à la Maison Blanche, à la veille de son tête-à-tête avec Vladimir Poutine.Pour Daniel Fried, ancien ambassadeur américain en Pologne, aujourd’hui expert au Atlantic Council, le grand danger vendredi est celui d’une “occasion manquée, si Poutine engrange la victoire que représente la simple tenue de ce sommet, joue la montre et fait perdre du temps à tout le monde.””Je saurai dès les deux, trois, quatre ou cinq premières minutes si ce sera une bonne réunion ou une mauvaise réunion”, a assuré Donald Trump, qui se rêve en futur lauréat du prix Nobel de la paix.”Cette rencontre va ouvrir la voie à une autre”, incluant le président ukrainien, avait-il dit quelques heures auparavant à la radio Fox News. Kiev et les Européens redoutent que Donald Trump et Vladimir Poutine, en l’absence de Volodymyr Zelensky, n’entreprennent vendredi de redessiner la carte de l’Ukraine.- “Donnant-donnant” -“Je ne veux pas utiliser le terme +se partager les choses+, mais d’une certaine manière, ce n’est pas un mauvais terme. Il y aura du donnant-donnant en ce qui concerne les frontières, les territoires”, a aussi dit Donald Trump.Il a déjà avancé la possibilité de tenir un futur sommet tripartite en “restant en Alaska”.Vladimir Poutine a lui salué jeudi les “efforts assez énergiques et sincères” des Etats-Unis “pour mettre fin aux hostilités, sortir de la crise et parvenir à des accords qui satisfassent toutes les parties impliquées”.Le président ukrainien n’a pas été invité à cette entrevue entre deux dirigeants à la relation très particulière, alternant poussées de tension et rapprochements spectaculaires.Volodymyr Zelensky a en revanche été reçu chaleureusement jeudi à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer.Les dirigeants européens font bloc autour de lui et tentent de peser sur Donald Trump.Sa conversation avec Vladimir Poutine sur la base d’Elmendorf-Richardson, en tête-à-tête avec seulement des interprètes, portera aussi sur la “coopération bilatérale”, a indiqué le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.Donald Trump, ancien promoteur immobilier, vante souvent le potentiel économique d’une relation normalisée avec la Russie. – Conférence de presse -La réunion doit débuter vendredi vers 19H30 GMT, a précisé le Kremlin.Les présidents russe et américain donneront ensuite une conférence de presse, la première depuis leur apparition commune devant les caméras en 2018 à Helsinki, restée dans les mémoires comme un moment de connivence.Sur le terrain, les troupes ukrainiennes, moins nombreuses, font face à une avancée rapide de l’armée russe dans la région orientale de Donetsk, où Moscou a revendiqué jeudi la prise de deux nouveaux villages.L’Ukraine a elle tiré des dizaines de drones dans la nuit de mercredi à jeudi.Les positions officielles des deux belligérants sont toujours irréconciliables. La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Pour Kiev, ces exigences sont inacceptables.Lors des trois sessions de pourparlers depuis le printemps, dont la dernière s’est tenue à Istanbul en juillet, Russes et Ukrainiens avaient seulement réussi à s’entendre sur l’échange de prisonniers de guerre.Dans ce cadre, Kiev et Moscou ont annoncé jeudi avoir échangé 84 prisonniers de chaque camp.

Trump veut tenir Poutine en respect et impliquer l’Ukraine dans de futures discussions

Donald Trump a assuré jeudi que Vladimir Poutine “ne ferait pas le malin” face à lui vendredi en Alaska, et répété que son objectif était d’impliquer Volodymyr Zelensky, si possible “très rapidement”, dans de futurs pourparlers de paix.A l’approche de ce sommet, l’Ukraine fait face à une pression militaire toujours plus forte, et a ordonné jeudi de nouvelles évacuations de familles dans une zone de la région de Donetsk (est), l’armée russe ayant avancé rapidement ces derniers jours.”Si je n’étais pas président, (le dirigeant russe) voudrait prendre toute l’Ukraine. Mais je suis président et il ne fera pas le malin avec moi”, a déclaré le président américain dans un échange avec la presse jeudi à la Maison Blanche, à la veille de son tête-à-tête avec Vladimir Poutine.Pour Daniel Fried, ancien ambassadeur américain en Pologne, aujourd’hui expert au Atlantic Council, le grand danger vendredi est celui d’une “occasion manquée, si Poutine engrange la victoire que représente la simple tenue de ce sommet, joue la montre et fait perdre du temps à tout le monde.””Je saurai dès les deux, trois, quatre ou cinq premières minutes si ce sera une bonne réunion ou une mauvaise réunion”, a assuré Donald Trump, qui se rêve en futur lauréat du prix Nobel de la paix.”Cette rencontre va ouvrir la voie à une autre”, incluant le président ukrainien, avait-il dit quelques heures auparavant à la radio Fox News. Kiev et les Européens redoutent que Donald Trump et Vladimir Poutine, en l’absence de Volodymyr Zelensky, n’entreprennent vendredi de redessiner la carte de l’Ukraine.- “Donnant-donnant” -“Je ne veux pas utiliser le terme +se partager les choses+, mais d’une certaine manière, ce n’est pas un mauvais terme. Il y aura du donnant-donnant en ce qui concerne les frontières, les territoires”, a aussi dit Donald Trump.Il a déjà avancé la possibilité de tenir un futur sommet tripartite en “restant en Alaska”.Vladimir Poutine a lui salué jeudi les “efforts assez énergiques et sincères” des Etats-Unis “pour mettre fin aux hostilités, sortir de la crise et parvenir à des accords qui satisfassent toutes les parties impliquées”.Le président ukrainien n’a pas été invité à cette entrevue entre deux dirigeants à la relation très particulière, alternant poussées de tension et rapprochements spectaculaires.Volodymyr Zelensky a en revanche été reçu chaleureusement jeudi à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer.Les dirigeants européens font bloc autour de lui et tentent de peser sur Donald Trump.Sa conversation avec Vladimir Poutine sur la base d’Elmendorf-Richardson, en tête-à-tête avec seulement des interprètes, portera aussi sur la “coopération bilatérale”, a indiqué le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.Donald Trump, ancien promoteur immobilier, vante souvent le potentiel économique d’une relation normalisée avec la Russie. – Conférence de presse -La réunion doit débuter vendredi vers 19H30 GMT, a précisé le Kremlin.Les présidents russe et américain donneront ensuite une conférence de presse, la première depuis leur apparition commune devant les caméras en 2018 à Helsinki, restée dans les mémoires comme un moment de connivence.Sur le terrain, les troupes ukrainiennes, moins nombreuses, font face à une avancée rapide de l’armée russe dans la région orientale de Donetsk, où Moscou a revendiqué jeudi la prise de deux nouveaux villages.L’Ukraine a elle tiré des dizaines de drones dans la nuit de mercredi à jeudi.Les positions officielles des deux belligérants sont toujours irréconciliables. La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Pour Kiev, ces exigences sont inacceptables.Lors des trois sessions de pourparlers depuis le printemps, dont la dernière s’est tenue à Istanbul en juillet, Russes et Ukrainiens avaient seulement réussi à s’entendre sur l’échange de prisonniers de guerre.Dans ce cadre, Kiev et Moscou ont annoncé jeudi avoir échangé 84 prisonniers de chaque camp.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Pollution plastique: les négociations prolongées mais restent dans le flou

La négociation internationale pour élaborer un traité sur la pollution plastique a été prolongée in extremis jusqu’à vendredi par le diplomate qui préside les débats à Genève, ouvrant un frêle espoir de compromis, mais sans vision claire de la fin du processus.”Comme les consultations sur mon projet de texte révisé sont toujours en cours, cette plénière est donc ajournée et se réunira le 15 août 2025, à une heure à déterminer”, a déclaré Luis Vayas Valdivieso, le diplomate équatorien qui préside aux négociations à Genève. Théoriquement, la séquence de négociations CNI5-2, qui a débuté à Genève le 5 août, devait s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août.Durant de longues heures d’attente, de négociations de couloir, de rencontres informelles jeudi, un chef de délégation a dit à l’AFP qu’il était convaincu qu’il y aura un texte” de compromis, tandis qu’un autre, venu d’un autre continent, se désespérait de ne voir “ni texte, ni mode d’emploi”, craignant un échec complet de la longue négociation entamée il y a plus de deux ans à Nairobi.”C’est un tel bazar. Je n’ai jamais vu ça!” a commenté pour l’AFP, Aleksandar Rankovic, un observateur du groupe de réflexion The Common Initiative.De fait, M. Vayas subi une sévère rebuffade mercredi lorsque son texte de synthèse a été rejeté par la quasi-totalité de l’assemblée plénière des Nations unies réunissant quelque 185 pays.Depuis il a travaillé, directement avec les chefs de délégations régionales pour tenter de retrouver un accord résolvant la quadrature du cercle entre les pays dits à forte ambition et ceux qui s’opposent à toute régulation forte de l’industrie du plastique, essentiellement des pays pétroliers ou producteurs de plastique.Au cours de l’après-midi, la séance plénière annoncée le matin a été repoussée à 18H00, 19H00, 21H00 pour finalement se tenir juste avant minuit heure locale. Elle n’a duré que quelques minutes.Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine.En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.”Le manque d’ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable”, a jugé le président français Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux jeudi.Sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays représentés avaient ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.

Pollution plastique: les négociations prolongées mais restent dans le flou

La négociation internationale pour élaborer un traité sur la pollution plastique a été prolongée in extremis jusqu’à vendredi par le diplomate qui préside les débats à Genève, ouvrant un frêle espoir de compromis, mais sans vision claire de la fin du processus.”Comme les consultations sur mon projet de texte révisé sont toujours en cours, cette plénière est donc ajournée et se réunira le 15 août 2025, à une heure à déterminer”, a déclaré Luis Vayas Valdivieso, le diplomate équatorien qui préside aux négociations à Genève. Théoriquement, la séquence de négociations CNI5-2, qui a débuté à Genève le 5 août, devait s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août.Durant de longues heures d’attente, de négociations de couloir, de rencontres informelles jeudi, un chef de délégation a dit à l’AFP qu’il était convaincu qu’il y aura un texte” de compromis, tandis qu’un autre, venu d’un autre continent, se désespérait de ne voir “ni texte, ni mode d’emploi”, craignant un échec complet de la longue négociation entamée il y a plus de deux ans à Nairobi.”C’est un tel bazar. Je n’ai jamais vu ça!” a commenté pour l’AFP, Aleksandar Rankovic, un observateur du groupe de réflexion The Common Initiative.De fait, M. Vayas subi une sévère rebuffade mercredi lorsque son texte de synthèse a été rejeté par la quasi-totalité de l’assemblée plénière des Nations unies réunissant quelque 185 pays.Depuis il a travaillé, directement avec les chefs de délégations régionales pour tenter de retrouver un accord résolvant la quadrature du cercle entre les pays dits à forte ambition et ceux qui s’opposent à toute régulation forte de l’industrie du plastique, essentiellement des pays pétroliers ou producteurs de plastique.Au cours de l’après-midi, la séance plénière annoncée le matin a été repoussée à 18H00, 19H00, 21H00 pour finalement se tenir juste avant minuit heure locale. Elle n’a duré que quelques minutes.Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine.En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.”Le manque d’ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable”, a jugé le président français Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux jeudi.Sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays représentés avaient ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.

Pollution plastique: les négociations prolongées mais restent dans le flou

La négociation internationale pour élaborer un traité sur la pollution plastique a été prolongée in extremis jusqu’à vendredi par le diplomate qui préside les débats à Genève, ouvrant un frêle espoir de compromis, mais sans vision claire de la fin du processus.”Comme les consultations sur mon projet de texte révisé sont toujours en cours, cette plénière est donc ajournée et se réunira le 15 août 2025, à une heure à déterminer”, a déclaré Luis Vayas Valdivieso, le diplomate équatorien qui préside aux négociations à Genève. Théoriquement, la séquence de négociations CNI5-2, qui a débuté à Genève le 5 août, devait s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août.Durant de longues heures d’attente, de négociations de couloir, de rencontres informelles jeudi, un chef de délégation a dit à l’AFP qu’il était convaincu qu’il y aura un texte” de compromis, tandis qu’un autre, venu d’un autre continent, se désespérait de ne voir “ni texte, ni mode d’emploi”, craignant un échec complet de la longue négociation entamée il y a plus de deux ans à Nairobi.”C’est un tel bazar. Je n’ai jamais vu ça!” a commenté pour l’AFP, Aleksandar Rankovic, un observateur du groupe de réflexion The Common Initiative.De fait, M. Vayas subi une sévère rebuffade mercredi lorsque son texte de synthèse a été rejeté par la quasi-totalité de l’assemblée plénière des Nations unies réunissant quelque 185 pays.Depuis il a travaillé, directement avec les chefs de délégations régionales pour tenter de retrouver un accord résolvant la quadrature du cercle entre les pays dits à forte ambition et ceux qui s’opposent à toute régulation forte de l’industrie du plastique, essentiellement des pays pétroliers ou producteurs de plastique.Au cours de l’après-midi, la séance plénière annoncée le matin a été repoussée à 18H00, 19H00, 21H00 pour finalement se tenir juste avant minuit heure locale. Elle n’a duré que quelques minutes.Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine.En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.”Le manque d’ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable”, a jugé le président français Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux jeudi.Sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays représentés avaient ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.

Trump’s tariffs have not reduced Panama Canal traffic — yet

Tariffs imposed by US President Donald Trump on dozens of countries have so far not affected container ship traffic through the Panama Canal, its administrator said Thursday.Allies and adversaries alike are facing higher levies on exports to the United States as Trump’s long-threatened “reciprocal” tariffs go into effect over trade practices he considers unfair.Analysts have predicted that the aggressive policy will slow down traffic through the Panama Canal, through which five percent of all global shipping passes.”The results of this fiscal year will be in line with what we projected” in terms of revenue and cargo, canal administrator Ricaurte Vasquez told AFP.The Panama Canal Authority had projected record revenues of $5.6 billion in the fiscal year ending September 30, an increase of 12.7 percent over last year’s figure. It forecast 13,900 ships would pass through the canal during the same period, carrying 520 million tons of cargo. But Vasquez called it “probable” that as time goes on, the volume of cargo could decrease as a result of the tariffs.The 80-kilometer (50-mile) canal linking the Atlantic and Pacific Oceans serves more than 1,900 ports in 170 countries, notably providing China, Japan and South Korea greater access to the US East Coast. Earlier this week, China and the United States delayed higher tariffs on each other’s exports for 90 days.