Foot: Liverpool prêt à vendre Darwin Nunez à Al-Hilal (médias)

Liverpool est prêt à céder son avant-centre uruguayen Darwin Nunez au club saoudien d’Al-Hilal pour augmenter son offre sur l’attaquant suédois de Newcastle Alexander Isak, indiquent des média britanniques mercredi.Les Magpies valorisent Isak à 150 millions de livres (plus de 170 millions d’euros) et ont déjà refusé la semaine dernière une offre de Liverpool dépassant les 125 millions d’euros pour l’acquérir.Selon le spécialiste des transferts Fabrizio Romano, Al-Hilal serait prêt à débourser 53 millions d’euros pour acquérir Nunez, recruté en 2022 par Liverpool en provenance du Benfica Lisbonne pour 75 millions d’euros et qui a marqué depuis 40 buts en 143 matches toutes compétitions confondues avec les “Reds”, champions d’Angleterre la saison dernière.L’Uruguayen, après une saison 2023-24 réussie sous les ordres de Jürgen Klopp, n’a plus les faveurs de l’entraîneur néerlandais Arne Slot, en poste depuis un an. Les arrivées cet été sur les bords de la Mersey d’Hugo Ekitike et de Florian Wirtz vont aussi encore venir renforcer l’attaque de Liverpool.D’après Sky Sports, Newcastle, engagé dans une sorte de bras de fer, a demandé à Isak de s’entraîner séparément du reste de l’équipe, l’écartant de la préparation d’avant-saison.

La présidente suisse à Washington pour des discussions d’urgence sur les droits de douane

La présidente de la Suisse Karin Keller-Sutter a été reçue mercredi par le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, lors d’une visite d’urgence à Washington, à quelques heures de l’entrée en vigueur d’une importante hausse des droits de douane par les Etats-Unis.Les deux responsables ont discuté “de l’importance d’une relation commerciale équitable et équilibrée qui profite au peuple américain”, selon un communiqué du département d’Etat publié à l’issue de la rencontre.De son côté, la présidente suisse a assuré sur le réseau social X avoir abordé “la situation douanière”, sans autre précision.La présidente de la Confédération, qui est également ministre des Finances, est arrivée tôt mercredi au siège du département d’Etat à Washington pour cette rencontre à huis clos avec le chef de la diplomatie américaine malgré le fait que les tarifs douaniers ne soient pas du ressort de ce dernier.”L’objectif est de présenter aux Etats-Unis une offre plus attrayante, qui permette de diminuer le montant des droits de douane additionnels appliqués aux exportations suisses, tout en tenant compte des préoccupations des Etats-Unis”, avait indiqué un communiqué mardi annonçant le déplacement. La présidente est accompagnée du ministre suisse de l’Economie, Guy Parmelin.La Suisse a été sonnée par les annonces de la Maison Blanche la semaine passée qui a relevé les droits de douane applicables aux produits helvétiques à 39%, contre 31% initialement prévus début avril. Ils doivent être instaurés à minuit heure de Washington, dans la nuit de mercredi à jeudi.Dans un communiqué publié lundi après une réunion de crise, le Conseil fédéral a fait valoir que près de 60% des exportations de biens suisses aux Etats-Unis risquaient d’être frappées par ces droits de douane supplémentaires de 39%. Cependant, aucune rencontre avec le président Donald Trump à la Maison Blanche n’a été annoncée à ce stade, ni d’ailleurs avec le Trésor américain.Dans une interview mardi à la chaîne CNBC, le président américain n’a pas eu de mots tendres pour la présidente.”J’ai eu affaire à la Suisse l’autre jour. J’ai parlé à leur Première ministre, cette femme était sympathique, mais elle ne voulait pas m’écouter”, a-t-il dit, en référence à Karin Keller-Sutter.Donald Trump a aussi menacé d’imposer des surtaxes massives, jusqu’à 250% à long terme, sur les produits pharmaceutiques entrant aux Etats-Unis, un pilier de l’économie helvétique.La présidente suisse a également dit avoir rencontré à Washington “des représentants économiques suisses de haut rang pour discuter des taxes douanières”, selon un message mercredi sur X.

Swiss president hopes Washington talks avert surprise tariff

Switzerland’s president held last-gasp talks Wednesday with the US secretary of state after rushing to Washington to avert a surprise steep hike in tariffs — but her chances of meeting Donald Trump were unclear.The Alpine country faces a 39-percent duty on many of its exports to the United States come Thursday, one of the highest levels among dozens of economies due to be hit by President Trump’s upcoming tranche of tariffs.President Karin Keller-Sutter said she and US Secretary of State Marco Rubio — who does not oversee tariff policy — had “discussed bilateral cooperation between Switzerland and the US, and the tariff situation, and international issues.”A US State Department spokeswoman said the talks included “the importance of a fair and balanced trade relationship that benefits the American people.”Keller-Sutter and Economy Minister Guy Parmelin hurried to Washington after an emergency meeting of the Swiss government on Monday.The White House told AFP that there was, for now, no meeting planned with Trump, who threatened in April to slap a 31-percent tariff on Swiss goods.Trump blindsided the country last week when Washington released an updated list of tariff levels for dozens of US trading partners, due to take effect Thursday, showing the Swiss duty would be raised to 39 percent.This is significantly higher than the 15-percent level faced by economies like the European Union, Japan and South Korea.On Tuesday, Trump told CNBC in an interview that he “did something with Switzerland the other day” and spoke to Keller-Sutter, although he referred to her mistakenly as “their prime minister.””The woman was nice, but she didn’t want to listen,” he added.It remains unclear if the Swiss delegation, which includes business leaders, will meet with US economic officials during the trip.The Swiss embassy said no press conference was planned, adding the president’s visit “demonstrates Switzerland’s clear commitment to reaching a positive, forward-looking agreement.”Keller-Sutter told German television that her talks with Rubio were friendly and open.The wave of US tariffs taking effect Thursday does not cover sectors that are being separately targeted by US investigations such as pharmaceuticals, a key sector for Switzerland.But Trump signaled that fresh duties on pharmaceutical imports could be announced within the week, starting at a low level before potentially surging as high as 250 percent.

La Bourse de Paris prudente avant l’entrée en vigueur des surtaxes américaines

La Bourse de Paris a terminé en légère hausse de 0,18% mercredi, à l’issue d’une séance sans catalyseur majeur, dans un marché prudent à la veille de l’entrée en application des droits de douane imposés par Donald Trump.L’indice vedette CAC 40 a gagné 13,99 points et s’est établi à 7.635,03 points à la clôture. Mardi, il avait perdu 10,97 points (-0,14%) à 7.621,04 points.”L’actualité qui domine les marchés est la mise en application des droits de douane attendue demain. Nous ne sommes pas à l’abri d’un nouveau changement sur ce sujet”, commente Frédéric Ruf, expert en investissements financiers chez Milleis Banque, soulignant la prudence des investisseurs à la veille de cette échéance.Ces nouvelles taxes sur les importations prendront effet, pour la majorité des pays concernés, le 7 août, et non vendredi 1er août comme attendu initialement, afin de permettre aux douanes de s’organiser pour leur collecte, assure la Maison Blanche.Mais ce report offre une fenêtre pour d’ultimes pourparlers, veulent croire plusieurs pays, dont la Suisse, qui a été surprise par une surtaxe de 39% sur ses produits importés aux États-Unis, un chiffre bien supérieur aux 15% qui frappent l’Union européenne.”Il faut également garder en tête que l’échéance des négociations pour la Chine arrive la semaine prochaine”, commente Frédéric Ruf.Après s’être affrontées à coups de surtaxes, les deux premières puissances économiques du monde ont accepté une trêve commerciale jusqu’au 12 août, ramenant leurs droits de douane respectifs à 10% sur les produits américains et 30% sur les produits chinois.La séance a aussi été animée par la publication de plusieurs résultats d’entreprises ailleurs en Europe.”Il y a une certaine asymétrie dans la réaction des marchés: lorsque les résultats sont bons, les titres progressent peu; en revanche, les déceptions entraînent des baisses sensibles”, retient Frédéric Ruf. Les pharmaceutiques en baisseLes valeurs françaises du secteur pharmaceutique ont été entraînées à la baisse par la publication des résultats du danois Novo Nordisk, maison-mère de l’antidiabétique Ozempic, sanctionnés par le marché à la Bourse de Copenhague (-5,36% à 288,15 couronnes danoises, soit 38,61 euros).A la cote parisienne, Sanofi a abandonné 2,88% à 79,67 euros, Eurofins a cédé 3,00% à 64,60 euros, Sartorius Stedim Biotech a lâché 2,56% à 165,55 euros, bioMérieux 1,84% à 122,40 euros.Par ailleurs, le secteur était toujours frappé par l’inquiétude quant aux ambitions de Donald Trump de faire baisser les prix des médicaments aux Etats-Unis.Début juillet, Donald Trump avait affirmé qu’il imposerait une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques importés aux Etats-Unis si la production n’était pas rapidement rapatriée sur le sol américain.

McDonald’s sees US rebound but says low-income diners remain stressed

McDonald’s profits rose in the second quarter behind a rebound in US sales but executives said Wednesday that low-income consumers remained under economic stress.The fast-food chain notched a 2.5-percent rise in US comparable sales after the same benchmark shrunk by 3.6 percent in the first quarter. McDonald’s Chief Executive Christopher Kempczinski described the US consumer base as “bifurcated,” with weakness in low-income consumers a reason for lingering caution on the outlook, he said at the outset of an earnings conference call.Later, in response to an analyst question, Kempczinski said “real incomes are down” for this population despite higher wages.”There’s a lot of anxiety and unease with that low-income consumer,” Kempczinski said. “I think we could all speculate the reasons for that, probably tariffs and the impact that might have, be questions around the employment situation.”People are either skipping meals like breakfast, “or they’re trading down, either within our menu or they’re trading down to eating at home,” he said.In terms of the results, McDonald’s reported an 11-percent rise in profits to $2.3 billion, while revenues increased five percent to $6.7 billion.Global comparable sales increased 3.8 percent.Executives pointed to strength in Japan, while promotions in Germany for the Chicken Big Mac and France for the Big Arch burger also boosting demand.McDonald’s has also unveiled meal promotions in the United States such as the $5 Meal Deal and the Snack Wrap for $2.99.However, executives said they were still working to implement the offering throughout its network. US franchisees have sometimes resisted such promotions because of profit concerns.”Too often” consumers may drive up to a McDonald’s “and you’re seeing combo meals that could be priced over $10 and that absolutely is shaping value perceptions…in a negative way,” Kempczinski said.”We’ve got to get that fixed,” he said, adding that the company is holding “active and productive” conversations with franchisees.Shares of McDonald’s jumped 3.0 percent near midday.

Après le Brésil, l’Inde également cible de 50% de droits de douane par Donald Trump

Alors que les droits de douane de 50% sur les produits brésiliens sont entrés en vigueur mercredi, avant le reste du monde jeudi, Donald Trump a ajouté 25% supplémentaire sur les produits indiens, reprochant à New Delhi ses achats de pétrole russe.Cette nouvelle surtaxe vient s’ajouter à celle de 25% qui doit entrer en vigueur jeudi, en même temps que les droits de douane que Donald Trump présente comme “réciproques”, et ne sera effective que dans 21 jours, selon un décret du président américain. Elle ne s’appliquera pas sur un certain nombre de produits, ce qui vient en réduire sensiblement la portée.Cette mesure vise à réduire la capacité de Moscou à financer le conflit en Ukraine, présenté dans le décret comme “une menace inhabituelle et extraordinaire à la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis”.Dans un communiqué, le ministère indien des Affaires étrangères a jugé cette surtaxe “extrêmement regrettable”, soulignant que “plusieurs autres pays” achètent du pétrole russe “dans leur propre intérêt national”.Après la Chine, l’Inde est le principal client russe pour son pétrole, qui représentait en 2024 près de 36% des importations indiennes en la matière, contre environ 2% avant le début de la guerre, en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.”Cela marque un point bas dans les relations indo-américaines”, a estimé dans une note la directrice de la South Asia Initiative, Farwa Aamer. “L’Inde ne veut pas remettre en cause ses relations avec la Russie”, mais sera sous pression pour trouver une solution avec Washington.Ce décret intervient moins de 24 heures avant l’entrée en vigueur des droits de douane visant la majeure partie des partenaires commerciaux des Etats-Unis et que Donald Trump justifie par la nécessité selon lui de rééquilibrer les échanges.Plusieurs dizaines d’entre eux doivent en effet voir les surtaxes appliquées à leurs produits augmenter significativement jeudi à 00H01 locale (04H01 GMT) lors de leur entrée sur le territoire américain, avec une fourchette allant de 10% à 41%, la Syrie étant le pays visé par le taux le plus élevé.Pour l’Inde, le taux appliqué sur ses produits entrant aux Etats-Unis sera dans un premier temps de 25%.- Brasilia relativise l’impact -Les 25% supplémentaires prévus par le nouveau décret le porteraient au niveau du taux en vigueur depuis mercredi sur les produits brésiliens, soit 50%.Alors que le Brésil ne devait initialement pas être concerné par des droits de douane au-delà du plancher de 10% s’appliquant désormais à une large part des produits importés aux Etats-Unis, Donald Trump a annoncé son intention d’imposer une surtaxe de 50%, soit la plus élevée appliquée à un pays particulier.Le président américain reproche à la justice brésilienne de poursuivre l’ex-président Jair Bolsonaro, accusé d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection présidentielle de 2022.Ces poursuites, qualifiées par Donald Trump de “chasse aux sorcières”, ont également entraîné des sanctions américaines contre un des juges de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes.Si les droits de douane ont suscité une vive réaction de la part de Brasilia, le président Luiz Inacio Lula da Silva dénonçant une atteinte à la “souveraineté” de son pays, la capitale brésilienne a relativisé l’impact de la surtaxe.Du fait des nombreuses exemptions prévues par le décret, seules 36% des exportations du pays vers les Etats-Unis sont réellement concernées, selon le gouvernement brésilien.Celui-ci a néanmoins annoncé avoir saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur le sujet.Les Etats-Unis sont un partenaire important pour les entreprises brésiliennes, mais pas essentiel: certes, il s’agit du deuxième marché du Brésil, avec 12% des exportations, mais cela reste très en retrait de ce que représente aujourd’hui la Chine, où partent plus du quart des exportations brésiliennes.Certains secteurs importants, comme le café, sont cependant plus exposés au marché américain et se voient appliquer la surtaxe de 50%.Au total, les nouvelles surtaxes douanières devraient porter à partir de jeudi le taux effectif moyen à près de 20% aux Etats-Unis, selon les analystes de Pantheon Macroeconomics. Ce qui constituerait le taux le plus élevé appliqué aux produits importés depuis le début des années 30, selon le Budget Lab de l’Université de Yale.

Après le Brésil, l’Inde également cible de 50% de droits de douane par Donald Trump

Alors que les droits de douane de 50% sur les produits brésiliens sont entrés en vigueur mercredi, avant le reste du monde jeudi, Donald Trump a ajouté 25% supplémentaire sur les produits indiens, reprochant à New Delhi ses achats de pétrole russe.Cette nouvelle surtaxe vient s’ajouter à celle de 25% qui doit entrer en vigueur jeudi, en même temps que les droits de douane que Donald Trump présente comme “réciproques”, et ne sera effective que dans 21 jours, selon un décret du président américain. Elle ne s’appliquera pas sur un certain nombre de produits, ce qui vient en réduire sensiblement la portée.Cette mesure vise à réduire la capacité de Moscou à financer le conflit en Ukraine, présenté dans le décret comme “une menace inhabituelle et extraordinaire à la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis”.Dans un communiqué, le ministère indien des Affaires étrangères a jugé cette surtaxe “extrêmement regrettable”, soulignant que “plusieurs autres pays” achètent du pétrole russe “dans leur propre intérêt national”.Après la Chine, l’Inde est le principal client russe pour son pétrole, qui représentait en 2024 près de 36% des importations indiennes en la matière, contre environ 2% avant le début de la guerre, en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.”Cela marque un point bas dans les relations indo-américaines”, a estimé dans une note la directrice de la South Asia Initiative, Farwa Aamer. “L’Inde ne veut pas remettre en cause ses relations avec la Russie”, mais sera sous pression pour trouver une solution avec Washington.Ce décret intervient moins de 24 heures avant l’entrée en vigueur des droits de douane visant la majeure partie des partenaires commerciaux des Etats-Unis et que Donald Trump justifie par la nécessité selon lui de rééquilibrer les échanges.Plusieurs dizaines d’entre eux doivent en effet voir les surtaxes appliquées à leurs produits augmenter significativement jeudi à 00H01 locale (04H01 GMT) lors de leur entrée sur le territoire américain, avec une fourchette allant de 10% à 41%, la Syrie étant le pays visé par le taux le plus élevé.Pour l’Inde, le taux appliqué sur ses produits entrant aux Etats-Unis sera dans un premier temps de 25%.- Brasilia relativise l’impact -Les 25% supplémentaires prévus par le nouveau décret le porteraient au niveau du taux en vigueur depuis mercredi sur les produits brésiliens, soit 50%.Alors que le Brésil ne devait initialement pas être concerné par des droits de douane au-delà du plancher de 10% s’appliquant désormais à une large part des produits importés aux Etats-Unis, Donald Trump a annoncé son intention d’imposer une surtaxe de 50%, soit la plus élevée appliquée à un pays particulier.Le président américain reproche à la justice brésilienne de poursuivre l’ex-président Jair Bolsonaro, accusé d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection présidentielle de 2022.Ces poursuites, qualifiées par Donald Trump de “chasse aux sorcières”, ont également entraîné des sanctions américaines contre un des juges de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes.Si les droits de douane ont suscité une vive réaction de la part de Brasilia, le président Luiz Inacio Lula da Silva dénonçant une atteinte à la “souveraineté” de son pays, la capitale brésilienne a relativisé l’impact de la surtaxe.Du fait des nombreuses exemptions prévues par le décret, seules 36% des exportations du pays vers les Etats-Unis sont réellement concernées, selon le gouvernement brésilien.Celui-ci a néanmoins annoncé avoir saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur le sujet.Les Etats-Unis sont un partenaire important pour les entreprises brésiliennes, mais pas essentiel: certes, il s’agit du deuxième marché du Brésil, avec 12% des exportations, mais cela reste très en retrait de ce que représente aujourd’hui la Chine, où partent plus du quart des exportations brésiliennes.Certains secteurs importants, comme le café, sont cependant plus exposés au marché américain et se voient appliquer la surtaxe de 50%.Au total, les nouvelles surtaxes douanières devraient porter à partir de jeudi le taux effectif moyen à près de 20% aux Etats-Unis, selon les analystes de Pantheon Macroeconomics. Ce qui constituerait le taux le plus élevé appliqué aux produits importés depuis le début des années 30, selon le Budget Lab de l’Université de Yale.

Après le Brésil, l’Inde également cible de 50% de droits de douane par Donald Trump

Alors que les droits de douane de 50% sur les produits brésiliens sont entrés en vigueur mercredi, avant le reste du monde jeudi, Donald Trump a ajouté 25% supplémentaire sur les produits indiens, reprochant à New Delhi ses achats de pétrole russe.Cette nouvelle surtaxe vient s’ajouter à celle de 25% qui doit entrer en vigueur jeudi, en même temps que les droits de douane que Donald Trump présente comme “réciproques”, et ne sera effective que dans 21 jours, selon un décret du président américain. Elle ne s’appliquera pas sur un certain nombre de produits, ce qui vient en réduire sensiblement la portée.Cette mesure vise à réduire la capacité de Moscou à financer le conflit en Ukraine, présenté dans le décret comme “une menace inhabituelle et extraordinaire à la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis”.Dans un communiqué, le ministère indien des Affaires étrangères a jugé cette surtaxe “extrêmement regrettable”, soulignant que “plusieurs autres pays” achètent du pétrole russe “dans leur propre intérêt national”.Après la Chine, l’Inde est le principal client russe pour son pétrole, qui représentait en 2024 près de 36% des importations indiennes en la matière, contre environ 2% avant le début de la guerre, en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.”Cela marque un point bas dans les relations indo-américaines”, a estimé dans une note la directrice de la South Asia Initiative, Farwa Aamer. “L’Inde ne veut pas remettre en cause ses relations avec la Russie”, mais sera sous pression pour trouver une solution avec Washington.Ce décret intervient moins de 24 heures avant l’entrée en vigueur des droits de douane visant la majeure partie des partenaires commerciaux des Etats-Unis et que Donald Trump justifie par la nécessité selon lui de rééquilibrer les échanges.Plusieurs dizaines d’entre eux doivent en effet voir les surtaxes appliquées à leurs produits augmenter significativement jeudi à 00H01 locale (04H01 GMT) lors de leur entrée sur le territoire américain, avec une fourchette allant de 10% à 41%, la Syrie étant le pays visé par le taux le plus élevé.Pour l’Inde, le taux appliqué sur ses produits entrant aux Etats-Unis sera dans un premier temps de 25%.- Brasilia relativise l’impact -Les 25% supplémentaires prévus par le nouveau décret le porteraient au niveau du taux en vigueur depuis mercredi sur les produits brésiliens, soit 50%.Alors que le Brésil ne devait initialement pas être concerné par des droits de douane au-delà du plancher de 10% s’appliquant désormais à une large part des produits importés aux Etats-Unis, Donald Trump a annoncé son intention d’imposer une surtaxe de 50%, soit la plus élevée appliquée à un pays particulier.Le président américain reproche à la justice brésilienne de poursuivre l’ex-président Jair Bolsonaro, accusé d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection présidentielle de 2022.Ces poursuites, qualifiées par Donald Trump de “chasse aux sorcières”, ont également entraîné des sanctions américaines contre un des juges de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes.Si les droits de douane ont suscité une vive réaction de la part de Brasilia, le président Luiz Inacio Lula da Silva dénonçant une atteinte à la “souveraineté” de son pays, la capitale brésilienne a relativisé l’impact de la surtaxe.Du fait des nombreuses exemptions prévues par le décret, seules 36% des exportations du pays vers les Etats-Unis sont réellement concernées, selon le gouvernement brésilien.Celui-ci a néanmoins annoncé avoir saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur le sujet.Les Etats-Unis sont un partenaire important pour les entreprises brésiliennes, mais pas essentiel: certes, il s’agit du deuxième marché du Brésil, avec 12% des exportations, mais cela reste très en retrait de ce que représente aujourd’hui la Chine, où partent plus du quart des exportations brésiliennes.Certains secteurs importants, comme le café, sont cependant plus exposés au marché américain et se voient appliquer la surtaxe de 50%.Au total, les nouvelles surtaxes douanières devraient porter à partir de jeudi le taux effectif moyen à près de 20% aux Etats-Unis, selon les analystes de Pantheon Macroeconomics. Ce qui constituerait le taux le plus élevé appliqué aux produits importés depuis le début des années 30, selon le Budget Lab de l’Université de Yale.