Euro-2025: Lauren James, le retour de la dynamiteuse
Revenue de blessure juste à temps pour l’Euro, Lauren James a déjà éclaboussé le tournoi de sa classe et jeudi à Zurich, en quart de finale, l’Anglaise de 23 ans sera l’une des meilleures armes des tenantes du titre pour percer la défense de la Suède.”On sait qu’il suffit de donner la balle à +LJ+ dans des positions dangereuses, et un but peut surgir de n’importe où. C’est probablement la meilleure (…) quand il s’agit de créer quelque chose de spécial”, loue l’arrière droite Lucy Bronze, sa coéquipière et amie à Chelsea comme en sélection.Replacer James du milieu à l’aile droite, où ses dribbles, sa vision du jeu et sa qualité de frappe en font une menace constante, a été la décision la plus forte de la sélectionneuse Sarina Wiegman après le revers inaugural contre la France (2-1).Et dans un match déjà décisif face aux Pays-Bas, surclassés 4-0 par les “Lionesses”, la droitière à l’aise des deux pieds a ouvert la marque d’un splendide tir du gauche à l’entrée de la surface, avant de récidiver d’une reprise pleine d’opportunisme.”On la voit faire ça tout le temps à l’entraînement”, a raconté l’avant-centre Alessia Russo, redoutable joueuse en pivot bien décidée à “trouver LJ dans ces zones autant que possible”.Quatre jours plus tard, le très large succès contre le Pays de Galles (6-1) a montré une autre facette de James, à l’origine des décalages qui ont conduit aux troisième et quatrième buts: sa capacité à jouer simple, calmement, sans s’enferrer dans des prouesses stériles.- “Être meilleure” que les grands frères -“Parfois ça semble très détendu, et je pense que ce relâchement rend (son jeu) très fluide”, admirait dimanche Sarina Wiegman. Et si son aisance balle au pied semble parfois frôler la nonchalance, “lorsque c’est nécessaire elle travaille vraiment dur, par exemple en défendant les transitions pour récupérer le ballon ensemble”.Malgré sa jeunesse, l’attaquante aux 31 sélections (pour 9 buts) est depuis longtemps guettée par l’Angleterre du football, surclassée dès ses 14 ans avec l’équipe senior d’Arsenal, puis qualifiée de “génie” par son ex-entraîneuse à Chelsea Emma Hayes.Troisième enfant d’un ex-footballeur devenu entraîneur et d’une infirmière, la jeune fan d’Eden Hazard a commencé à jouer avec ses frères Josh et Reece, devenu lui aussi international, et capitaine du Chelsea fraîchement vainqueur du Mondial des clubs.”Ils n’y sont jamais allés doucement avec moi, parce qu’ils ne voulaient pas que je les batte. C’était toujours dur contre eux”, confiait-elle fin juin au Guardian. Face à ses frères et leurs copains, “plus forts et plus rapides”, la seule option était “d’être meilleure avec le ballon”.Sa famille — ainsi que son chien Waffle qui dispose de son propre compte Instagram — demeure le roc de cette introvertie, qui était néanmoins sortie de sa réserve à seulement 19 ans pour dénoncer le racisme en ligne qu’elle subissait dans une tribune au Daily Telegraph.Récemment, auprès du média She’s a baller, elle racontait aussi les critiques sur ses rondeurs d’adolescente quand elle était à Manchester United (2018-2021), au point de perdre tellement de poids pendant la pandémie qu’elle avait aggravé une fracture de stress au pied, avant de se blesser à l’autre parce que ses os étaient “affaiblis par la dénutrition”.Encore empoisonnée cette saison par les blessures — elle n’a joué que neuf rencontres en championnat –, l’ailière n’a pas encore montré son plein potentiel, une promesse pour ses fans autant qu’un avertissement pour ses adversaires.”Elle est encore jeune, elle n’est pas encore à 100%. Donc j’espère qu’on pourra avancer dans le tournoi et qu’elle continuera à devenir encore meilleure”, veut croire Lucy Bronze.
Euro-2025: Sembrant, derniers tours de piste du “cerveau” de la Suède
Modèle d’intelligence de jeu, Linda Sembrant aimerait enfin, à 38 ans, remporter un trophée avec la Suède avant de dire adieu à sa sélection, mais il faudra déjà battre l’Angleterre en quarts de finale de l’Euro-2025 jeudi (21h00) à Zurich.”Linda c’est un cerveau, la libéro à l’ancienne, chez elle tout est dans son très bon sens du placement, dans sa culture tactique”, explique à l’AFP Jean-Louis Saez, qui l’a entraînée lors des cinq saisons que la Suédoise a passé à Montpellier (2014-2019).”A la relance, poursuit-il, elle était capable d’allonger comme de sortir court, et elle avait une grosse culture tactique.”Il faut profiter de ses derniers feux, car cet Euro suisse est son dernier grand tournoi, elle a annoncé sa retraite internationale. C’est aussi sa dernière chance de couronne, car “Sempa”, internationale depuis 2008, n’est jamais montée sur la plus haute marche avec les Blagult (Bleus et Jaunes).Buteuse malheureuse contre son camp en finale des Jeux olympique de 2016, perdue contre l’Allemagne (2-1), elle a terminé à la troisième place des Coupes du monde 2019 et 2023 et s’est arrêtée en demi-finale du dernier Euro, en 2022, sur une lourde défaite (4-0) contre ces Anglaises qu’elle va de nouveau croiser.- “Musculation” -En concurrence avec Magdalena Ericsson et Nathalie Björn en charnière, la défenseuse aux 158 sélections (19 buts) a joué trois mi-temps sur six depuis le début de la compétition en Suisse, où elle apporte notamment son expérience.”Avec son vécu, reprend Saez, Linda a accompagné les jeunes joueuses qu’on lançait à cette époque-là.” Certaines sont aujourd’hui en équipe de France comme Sakina Karchaoui et Sandie Toletti.”C’était bien pour elles d’avoir pour modèle des filles avec de bonnes bases, aussi saines et collectives”, continue-t-il en incluant Sofia Jakobson, autre légende suédoise passée les mêmes années à Montpellier (2014-2019). La milieu aux 166 sélections (23 buts) est aussi en Suisse, mais elle n’a joué que quelques minutes du premier match de poule, remporté 1-0 contre le Danemark.”Les Suédoises passaient beaucoup de temps en salle de sport”, se souvient celui qui est devenu directeur sportif de Montpellier. “Le travail invisible était important pour elles, elles travaillaient leur corps, et c’étaient des exemples pour nos jeunes joueuses. Elles ont levé tous les tabous sur la musculation, avec ce qu’elles étaient capables de pousser en salle.”- “Cool!” -Cette culture permet à Linda Sembrant de toujours briguer une place dans une des meilleures sélections du monde à 38 ans, au bout d’une riche histoire de 17 ans. Elle avait d’ailleurs commencé contre l’Angleterre, pour sa toute première sélection, une victoire 2-0 le 12 février 2008.La dernière fois qu’elle s’est présentée en quarts de finale de l’Euro, elle a été l’héroïne du match, avec son but dans le temps additionnel pour battre la Belgique (1-0) en 2022. “Un moment dingue, une sensation indescriptible de voir la balle dans le but”, se souvient-elle.Retrouver ce niveau emballe Sempa. “Ça va vraiment être énorme contre l’Angleterre, avec un stade plein et nos supporters suédois qui sont vraiment fantastiques. Ça va être cool!”, se réjouit-elle.Son “mental d’acier” est une autre des qualités de Sembrant citées par Saez, “et surtout cette force d’analyser le jeu. Elle avait le jeu face à elle et elle était capable de commander l’équipe et d’être mon relais sur le terrain. Je me suis toujours dit qu’elle ferait une bonne directrice sportive ou une bonne coach”.L’actuel sélectionneur adjoint de la Suède, Magnus Wikman, abonde: “Coach, ça lui irait à merveille. J’espère vraiment qu’elle va rester dans le foot” après l’Euro. Car Linda Sembrant a aussi évoqué la possibilité de prendre se retraite tout court et de profiter de la vie avec sa compagne Lisa Boattin, rencontrée à la Juventus Turin, où elle a évolué de l’été 2019 à janvier 2024, avant de partir au Bayern Munich.Elle pourrait déjà la croiser en demi-finale, si les Azzurre battent la Norvège mercredi soir et si la Suède poursuit sa route vers la finale, pour que Sembrant parte sur un titre.
‘Proud’ Litton lauds Bangladesh’s T20 triumph in Sri Lanka
Bangladesh skipper Litton Das says his team’s first ever T20 series win in Sri Lanka has been “huge” for his leadership and made the cricket-crazy fans back home happy.Bangladesh hammered Sri Lanka by eight wickets on Wednesday in Colombo to clinch the three-match series 2-1 and cap off their tour of the island nation on a high.Chasing a modest 133 for victory, Bangladesh rode on opener Tanzid Hasan’s unbeaten 73 to achieve their target with 21 balls to spare at the R. Premadasa Stadium.Spinner Mahedi Hasan set up victory with figures of 4-11 to restrict Sri Lanka to 132-7 after the hosts elected to bat first.”It is a proud moment for me as a captain,” Litton said.”I am happy that the fans are also happy seeing us win a T20 series in Sri Lanka.”Litton, who was named Bangladesh T20 skipper until next year’s World Cup in India, led the T20 team in the absence of Najmul Hossain Shanto last year in a 3-0 series sweep in the West Indies.”Both series wins are huge for me,” said Litton, who was named player of the series for his 114 runs in the three matches.”Beating the West Indies in their back yard is massive. They are a strong team in their conditions. It is the same in Sri Lanka. They are a balanced team too.”Sri Lanka, led by Charith Asalanka, won the ODI series 2-1 followed by victory in the opening T20 before they lost two straight matches by big margins.”We are bitterly disappointed,” said Asalanka.”We probably made a blunder at the toss. When I came on to bowl, I realised that the wicket had improved.”We need to take responsibility for the way we batted. It can happen in one game but this happening in back-to-back games is a huge concern.””The World Cup is just seven months away and we can’t let these things happen. Credit to Bangladesh. “They outperformed us. They fielded better than us and their bowlers were more effective than ours. Their batsmen also had clear plans.”
Syria says local factions to secure violence-hit Sweida
The Syrian government announced Thursday that local leaders would assume control over security in the city of Sweida in an attempt to end violence that has claimed hundreds of lives and prompted Israel’s military intervention in support of the Druze minority.Syrian forces had deployed to Sweida with the stated aim of overseeing a truce, following days of deadly clashes between Druze fighters and local Bedouin tribes that a war monitor said left more than 350 people dead. But witnesses said government forces had joined the Bedouin in attacking Druze fighters and civilians.Israel responded by carrying out strikes on Syrian forces, including its army headquarters in Damascus, and said it would intensify its attacks if they did not withdraw from the south.Syria said Wednesday its army was withdrawing from Sweida and the United States — a close ally of Israel that has been trying to reboot its relationship with Syria — said an agreement had been reached to restore calm in the area, urging “all parties to deliver on the commitments they have made”.Syrian interim President Ahmed al-Sharaa said in a televised address Thursday that “responsibility” for security in Sweida would be handed to religious elders and some local factions “based on the supreme national interest”.”We are keen on holding accountable those who transgressed and abused our Druze people, as they are under the protection and responsibility of the state,” he said. – ‘Unknown fate’ -Before the government intervention, Druze areas were mainly controlled by fighters from the minority.Addressing the Druze, Sharaa said the community was “a fundamental part of the fabric of this nation… protecting your rights and freedom is one of our priorities”.Syria’s Islamist authorities, who toppled longtime ruler Bashar al-Assad in December, have had strained relations with Syria’s religious and ethnic minorities, and have been accused of not doing enough to protect them.March saw massacres of more than 1,700 mostly Alawite civilians in their coastal heartland, with government affiliated groups blamed for most of the killings. Government forces also battled Druze fighters in Sweida province and near Damascus in April and May, leaving more than 100 people dead.Sharaa said “outlaw groups”, whose leaders “rejected dialogue for many months” had committed “crimes against civilians” in recent days.He said the deployment of defence and interior ministry forces had “succeeded in returning stability” despite the intervention of Israel, which has bombed the country’s south and the capital Damascus. Israel, which has its own Druze community, has presented itself as a defender of the Syrian minority, although some analysts say that is a pretext for pursuing its own military goal of keeping Syrian government forces as far from their shared frontier as possible.US Secretary of State Marco Rubio had expressed concern on Wednesday about the Israeli bombings, adding “we want it to stop”.Rubio later announced on X that all sides had “agreed on specific steps that will bring this troubling and horrifying situation to an end”.”This will require all parties to deliver on the commitments they have made and this is what we fully expect them to do,” he wrote, without elaborating on the nature of the agreement.Sharaa hailed US, Arab and Turkish mediation efforts for preventing the conflict from spiralling. “The Israeli entity resorted to a wide-scale targeting of civilian and government facilities”, he said, adding it would have sparked “large-scale escalation, except for the effective intervention of American, Arab, and Turkish mediation, which saved the region from an unknown fate”.He did not specify which Arab countries had mediated.Turkey is a key backer of Syria’s new authorities, while Arab states including Qatar and Saudi Arabia have also shown support for the new government.
L’armée française s’apprête à mettre fin à sa présence permanente au Sénégal
Les dernières installations militaires françaises au Sénégal doivent être officiellement restituées jeudi matin à ce pays, lors d’une cérémonie historique à Dakar qui marquera la fin de la présence permanente de l’armée française au Sénégal, mais aussi en Afrique centrale et de l’Ouest. La présence permanente française au Sénégal date de 1960, année de l’indépendance du pays. Depuis 2022, l’armée française a mis fin à sa présence permanente au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad et au Gabon, où la base française s’est muée en “camp partagé” gabono-français axé sur la formation. Le “camp Geille”, plus grande installation militaire française au Sénégal située dans la capitale sénégalaise, et l’escale aéronautique militaire située à l’aéroport, doivent été restituées à l’Etat sénégalais jeudi lors d’une cérémonie à Dakar en présence du chef d’état-major des armées du Sénégal, le général Mbaye Cissé, et du général Pascal Ianni, à la tête du commandement de l’armée française pour l’Afrique.Ce jour marque la fin officielle des Eléments Français au Sénégal (EFS), qui comprenaient environ 350 militaires français ayant pour mission principale de conduire des activités de partenariat militaire opérationnel avec les forces armées sénégalaises.Le retrait français avait été entamé en mars dernier et plusieurs installations avaient déjà été restituées depuis début mars par l’armée française.Le camp Geille, situé dans le quartier de Ouakam à Dakar, abrite le poste de commandement de l’état-major interarmées et l’unité de coopération régionale. Le Sénégal est resté après son indépendance l’un des alliés africains les plus sûrs de la France, ancienne puissance coloniale dominante en Afrique de l’Ouest. – Concertation -Mais les nouveaux dirigeants en fonction depuis avril 2024 ont promis de traiter désormais la France à l’égal des autres partenaires étrangers, au nom d’une souveraineté recouvrée.Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, arrivé au pouvoir avec un agenda de rupture, avait annoncé en novembre 2024 la fin en 2025 de toute présence militaire française et étrangère sur le sol national.”Le Sénégal est un pays indépendant, c’est un pays souverain et la souveraineté ne s’accommode pas de la présence de bases militaires dans un pays souverain”, avait alors déclaré M. Faye. Il avait assuré qu’il ne s’agissait pas d’un acte de “rupture” et avait défendu un “partenariat rénové” avec l’ancienne puissance coloniale et alliée historique française.La présence militaire française au Sénégal a reposé depuis 1960 sur des accords de défense et de coopération bilatéraux, avec un “appui à construction” de l’armée sénégalaise entre 1960 et 1974. Ce retrait avait de fait été acté côté français à partir de 2011/2012. En 2011, les Forces Françaises du Cap-Vert (FFCV), crées en 1974, avaient laissé la place aux EFS, ne disposant pas d’unités combattantes mais d’un réservoir d’instructeurs spécialisés. En 2012, un changement de la forme du partenariat militaire est entériné par la signature du traité instituant un partenariat en matière de coopération militaire entre les deux pays. La défense de l’intégrité du territoire est alors assurée par les seules forces armées sénégalaises (plus d’unités combattantes françaises).Le retrait français du Sénégal s’est fait dans la concertation, dans un paysage sur le continent africain largement défiant sinon hostile envers la présence française.Face à la prise de pouvoir, par des putschs, de juntes devenues hostiles au Sahel, l’armée française déployée dans la lutte antijihadiste a dû plier bagage, de gré ou de force. Elle dispose toujours d’une base, à Djibouti, qui accueille 1.500 personnes. Paris souhaite en faire un “point de projection” pour les “missions” en Afrique, après le retrait de ses forces du Sahel.
L’armée française s’apprête à mettre fin à sa présence permanente au Sénégal
Les dernières installations militaires françaises au Sénégal doivent être officiellement restituées jeudi matin à ce pays, lors d’une cérémonie historique à Dakar qui marquera la fin de la présence permanente de l’armée française au Sénégal, mais aussi en Afrique centrale et de l’Ouest. La présence permanente française au Sénégal date de 1960, année de l’indépendance du pays. Depuis 2022, l’armée française a mis fin à sa présence permanente au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad et au Gabon, où la base française s’est muée en “camp partagé” gabono-français axé sur la formation. Le “camp Geille”, plus grande installation militaire française au Sénégal située dans la capitale sénégalaise, et l’escale aéronautique militaire située à l’aéroport, doivent été restituées à l’Etat sénégalais jeudi lors d’une cérémonie à Dakar en présence du chef d’état-major des armées du Sénégal, le général Mbaye Cissé, et du général Pascal Ianni, à la tête du commandement de l’armée française pour l’Afrique.Ce jour marque la fin officielle des Eléments Français au Sénégal (EFS), qui comprenaient environ 350 militaires français ayant pour mission principale de conduire des activités de partenariat militaire opérationnel avec les forces armées sénégalaises.Le retrait français avait été entamé en mars dernier et plusieurs installations avaient déjà été restituées depuis début mars par l’armée française.Le camp Geille, situé dans le quartier de Ouakam à Dakar, abrite le poste de commandement de l’état-major interarmées et l’unité de coopération régionale. Le Sénégal est resté après son indépendance l’un des alliés africains les plus sûrs de la France, ancienne puissance coloniale dominante en Afrique de l’Ouest. – Concertation -Mais les nouveaux dirigeants en fonction depuis avril 2024 ont promis de traiter désormais la France à l’égal des autres partenaires étrangers, au nom d’une souveraineté recouvrée.Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, arrivé au pouvoir avec un agenda de rupture, avait annoncé en novembre 2024 la fin en 2025 de toute présence militaire française et étrangère sur le sol national.”Le Sénégal est un pays indépendant, c’est un pays souverain et la souveraineté ne s’accommode pas de la présence de bases militaires dans un pays souverain”, avait alors déclaré M. Faye. Il avait assuré qu’il ne s’agissait pas d’un acte de “rupture” et avait défendu un “partenariat rénové” avec l’ancienne puissance coloniale et alliée historique française.La présence militaire française au Sénégal a reposé depuis 1960 sur des accords de défense et de coopération bilatéraux, avec un “appui à construction” de l’armée sénégalaise entre 1960 et 1974. Ce retrait avait de fait été acté côté français à partir de 2011/2012. En 2011, les Forces Françaises du Cap-Vert (FFCV), crées en 1974, avaient laissé la place aux EFS, ne disposant pas d’unités combattantes mais d’un réservoir d’instructeurs spécialisés. En 2012, un changement de la forme du partenariat militaire est entériné par la signature du traité instituant un partenariat en matière de coopération militaire entre les deux pays. La défense de l’intégrité du territoire est alors assurée par les seules forces armées sénégalaises (plus d’unités combattantes françaises).Le retrait français du Sénégal s’est fait dans la concertation, dans un paysage sur le continent africain largement défiant sinon hostile envers la présence française.Face à la prise de pouvoir, par des putschs, de juntes devenues hostiles au Sahel, l’armée française déployée dans la lutte antijihadiste a dû plier bagage, de gré ou de force. Elle dispose toujours d’une base, à Djibouti, qui accueille 1.500 personnes. Paris souhaite en faire un “point de projection” pour les “missions” en Afrique, après le retrait de ses forces du Sahel.
Dairy giant New Zealand endures butter price shock
Butter prices have soared in dairy export giant New Zealand, latest figures showed Thursday, with local supplies cut short as the industry chases fatter profits overseas.The dairy price shock spreads as far as cheese and milk, leading one economist to suggest locals face the grim prospect of cereal without milk if they want to save money.Butter prices leapt 46.5 percent in the year to June to an average of NZ$8.60 (US$5.09) for a 500-gram (1.1-pound) block, according to official data from Stats New Zealand.Milk prices surged 14.3 percent over the same period, while cheese shot up 30 percent.High dairy prices have hit the headlines in New Zealand, with media outlet Stuff reporting that “exorbitant” prices are unlikely to “melt away” any time soon.Wholesale and retail store Costco restricted butter sales to a maximum of 30 blocks per customer in June, but still sold out, according to the New Zealand Herald.The prices are hurting consumers, said independent economist Brad Olsen, chief executive of Infometrics.”At the moment, I’m going with any other alternative I can find,” Olsen said of butter prices.”I’d also say, the cheap option for breakfast at the moment seems to be to try cereal without the milk.”The phenomenon was driven by international prices and demand, Olsen said.- Creaming off profits -Butter supplies had failed to keep up with rising demand over the past two years, he said.”New Zealand exports the vast majority of our dairy products. So if you’re a company that’s exporting butter, you’ve got to make a decision. Do you sell it at the international price overseas, or do you sell it cheaper in New Zealand?” the economist said.”No business is going to sell it cheaper… if they can get a better price overseas.”But while New Zealand consumers were feeling the price pinch, the overall economy was benefiting as exporters creamed off larger profits from sales overseas.”The sort of returns that our farmers and the primary sector more broadly are getting, and the economic benefit that brings, is actually far more substantial,” Olsen said. “It’s an extra NZ$4.6 billion (US$2.7 billion) that has been flowing into the economy from the higher dairy payout. That’s a significant boost.”New Zealand butter lovers are actually faring better than some, he said, adding they still pay 46 percent less than Americans.
Hollande demande “une révision profonde” du budget pour ne pas censurer
François Hollande demande au gouvernement “une révision profonde” de son projet de budget pour 2026 s’il veut éviter une censure du Parti socialiste à l’automne. “Si le gouvernement veut écarter le risque de la censure, il doit réviser profondément ce budget. Il doit bouger et chercher des compromis”, a estimé l’ancien chef de l’Etat dans un entretien jeudi au Monde, deux jours après les annonces choc de François Bayrou sur un plan d’économies de 43,8 milliards d’euros.Le député de Corrèze liste quatre conditions: “une augmentation de la fiscalité sur les hauts patrimoines, qu’il s’agisse du principe de la taxe Zucman ou du rétablissement d’un impôt modernisé sur la fortune”. Il demande ensuite de “revenir sur certaines aides aux entreprises et notamment sur les exonérations de cotisations sociales qui représentent plus de 70 milliards d’euros contre 35 milliards à la fin de mon quinquennat”. Le socialiste appelle aussi à “protéger les revenus des plus faibles, c’est-à-dire les petites retraites et les prestations familiales” ainsi qu’à “préserver les aides aux collectivités locales pour soutenir l’équipement du pays”.Déjà défavorable – mais minoritaire au sein de son groupe – à la dernière censure déposée par les socialistes sur les retraites, l’ancien président préférerait qu’on n’en arrive pas à la censure du gouvernement.Sans budget, la France “entrera dans une double instabilité, financière car les marchés seront cruels, et politique avec le spectre d’une nouvelle dissolution. Qui a vraiment intérêt à ce désordre ?”, prévient-il.Mais “l’esprit de responsabilité ne revient pas exclusivement à l’opposition. C’est d’abord à l’exécutif d’en faire la démonstration”, juge-t-il.








