Rubio salue une rencontre “positive” avec son homologue chinois Wang Yi en Malaisie

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a déclaré vendredi en Malaisie avoir eu une rencontre “positive” avec son homologue chinois Wang Yi, se montrant optimiste quant à une potentielle rencontre entre les présidents des deux pays.Il s’agissait du premier entretien entre les deux hauts diplomates depuis le retour à la Maison Blanche en janvier de Donald Trump, malgré des tensions persistantes sur le commerce, Taïwan ou les technologies de pointe.La rencontre se déroulait en marge des réunions des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur, où les droits de douane américains étaient au coeur des discussions.”Il y a certains problèmes que nous devrons régler, ce qui est normal entre des pays de notre taille, de notre envergure et qui ont cette influence dans le monde”, a indiqué Marco Rubio à la presse après environ une heure d’entretien avec Wang Yi.”Mais j’ai trouvé cette rencontre très constructive et positive”, a-t-il affirmé, visiblement soucieux d’aplanir les différends entre les deux puissances mondiales.A l’issue d’une visite éclair d’une journée et demie à Kuala Lumpur, Rubio s’est par ailleurs dit confiant qu’une rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping aurait lieu. “Il y a une forte volonté des deux côtés d’y parvenir”, a-t-il déclaré, tout en précisant qu’aucune date n’avait été fixée.- “Inquiétude” -Marco Rubio effectuait sa première visite en Asie depuis sa prise de fonctions en janvier. Malgré ce délai, le chef de la diplomatie américaine avait assuré jeudi que les Etats-Unis n’ont “aucunement l’intention d’abandonner” l’Asie-Pacifique.Les droits de douane américains inquiètent toutefois les pays de la région.Donald Trump a averti cette semaine qu’il imposera des surtaxes punitives de 20% à 50% à plus de 20 pays, notamment asiatiques, s’ils ne concluaient pas d’accords avec Washington d’ici au 1er août.Les ministres des Affaires étrangères de l’Asean, qui comprend 10 pays dont la Thaïlande, la Malaisie et le Vietnam, ont exprimé leurs “inquiétude” face aux droits de douane, qualifiés de “contreproductifs” et de menace pour la croissance régionale, selon un communiqué conjoint publié vendredi.Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim avait déploré cette semaine que les droits de douane étaient “devenus des outils tranchants au service des rivalités géopolitiques”.Les Etats-Unis “sapent le système de libre-échange et perturbent la stabilité de la chaîne d’approvisionnement mondiale”, a dénoncé Wang Yi jeudi, selon un communiqué publié par son ministère. Il a également accusé Washington de “priver” l’Asie du Sud-Est de son “droit légitime au développement”.Les tensions sino-américaines se sont accrues depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.Au nom notamment de la lutte contre le déficit commercial américain vis-à-vis de la Chine, M. Trump a engagé un bras de fer économique avec Pékin, à coup de droits de douane.En mai, Chinois et Américains sont toutefois convenus d’un cessez-le-feu et ont accepté de réduire temporairement les prohibitives surtaxes douanières qu’ils s’imposaient mutuellement.- Taïwan -La question des actions de Pékin en mer de Chine méridionale envenime également les relations bilatérales. Tout comme celle de Taïwan, sous pression militaire et économique de Pékin.La Chine dit vouloir “unifier” cette île d’environ 23 millions d’habitants avec le reste de son territoire, par la force si nécessaire.Comme l’immense majorité des pays du monde, les Etats-Unis n’ont pas de relations diplomatiques avec le territoire insulaire. Mais ils en sont le principal fournisseur d’armes et affichent ces dernières années un soutien croissant à Taipei face aux autorités chinoises – ce qui indispose Pékin.Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, avait accusé fin mai la Chine de se préparer “à potentiellement utiliser la force militaire pour modifier l’équilibre des forces” en Asie-Pacifique. Il avait également assuré que Pékin “s’entraîne tous les jours” à envahir Taïwan.En réaction, la diplomatie chinoise avait reproché aux Etats-Unis de vouloir “contenir la Chine” et appelé Washington à ne pas “jouer avec le feu” sur cette question.Les Etats-Unis décrivent régulièrement la Chine comme une menace. Dans l’autre sens, Pékin appelle Washington à avoir des relations apaisées, basées sur le partenariat.

Rubio salue une rencontre “positive” avec son homologue chinois Wang Yi en Malaisie

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a déclaré vendredi en Malaisie avoir eu une rencontre “positive” avec son homologue chinois Wang Yi, se montrant optimiste quant à une potentielle rencontre entre les présidents des deux pays.Il s’agissait du premier entretien entre les deux hauts diplomates depuis le retour à la Maison Blanche en janvier de Donald Trump, malgré des tensions persistantes sur le commerce, Taïwan ou les technologies de pointe.La rencontre se déroulait en marge des réunions des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur, où les droits de douane américains étaient au coeur des discussions.”Il y a certains problèmes que nous devrons régler, ce qui est normal entre des pays de notre taille, de notre envergure et qui ont cette influence dans le monde”, a indiqué Marco Rubio à la presse après environ une heure d’entretien avec Wang Yi.”Mais j’ai trouvé cette rencontre très constructive et positive”, a-t-il affirmé, visiblement soucieux d’aplanir les différends entre les deux puissances mondiales.A l’issue d’une visite éclair d’une journée et demie à Kuala Lumpur, Rubio s’est par ailleurs dit confiant qu’une rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping aurait lieu. “Il y a une forte volonté des deux côtés d’y parvenir”, a-t-il déclaré, tout en précisant qu’aucune date n’avait été fixée.- “Inquiétude” -Marco Rubio effectuait sa première visite en Asie depuis sa prise de fonctions en janvier. Malgré ce délai, le chef de la diplomatie américaine avait assuré jeudi que les Etats-Unis n’ont “aucunement l’intention d’abandonner” l’Asie-Pacifique.Les droits de douane américains inquiètent toutefois les pays de la région.Donald Trump a averti cette semaine qu’il imposera des surtaxes punitives de 20% à 50% à plus de 20 pays, notamment asiatiques, s’ils ne concluaient pas d’accords avec Washington d’ici au 1er août.Les ministres des Affaires étrangères de l’Asean, qui comprend 10 pays dont la Thaïlande, la Malaisie et le Vietnam, ont exprimé leurs “inquiétude” face aux droits de douane, qualifiés de “contreproductifs” et de menace pour la croissance régionale, selon un communiqué conjoint publié vendredi.Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim avait déploré cette semaine que les droits de douane étaient “devenus des outils tranchants au service des rivalités géopolitiques”.Les Etats-Unis “sapent le système de libre-échange et perturbent la stabilité de la chaîne d’approvisionnement mondiale”, a dénoncé Wang Yi jeudi, selon un communiqué publié par son ministère. Il a également accusé Washington de “priver” l’Asie du Sud-Est de son “droit légitime au développement”.Les tensions sino-américaines se sont accrues depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.Au nom notamment de la lutte contre le déficit commercial américain vis-à-vis de la Chine, M. Trump a engagé un bras de fer économique avec Pékin, à coup de droits de douane.En mai, Chinois et Américains sont toutefois convenus d’un cessez-le-feu et ont accepté de réduire temporairement les prohibitives surtaxes douanières qu’ils s’imposaient mutuellement.- Taïwan -La question des actions de Pékin en mer de Chine méridionale envenime également les relations bilatérales. Tout comme celle de Taïwan, sous pression militaire et économique de Pékin.La Chine dit vouloir “unifier” cette île d’environ 23 millions d’habitants avec le reste de son territoire, par la force si nécessaire.Comme l’immense majorité des pays du monde, les Etats-Unis n’ont pas de relations diplomatiques avec le territoire insulaire. Mais ils en sont le principal fournisseur d’armes et affichent ces dernières années un soutien croissant à Taipei face aux autorités chinoises – ce qui indispose Pékin.Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, avait accusé fin mai la Chine de se préparer “à potentiellement utiliser la force militaire pour modifier l’équilibre des forces” en Asie-Pacifique. Il avait également assuré que Pékin “s’entraîne tous les jours” à envahir Taïwan.En réaction, la diplomatie chinoise avait reproché aux Etats-Unis de vouloir “contenir la Chine” et appelé Washington à ne pas “jouer avec le feu” sur cette question.Les Etats-Unis décrivent régulièrement la Chine comme une menace. Dans l’autre sens, Pékin appelle Washington à avoir des relations apaisées, basées sur le partenariat.

Rubio salue une rencontre “positive” avec son homologue chinois Wang Yi en Malaisie

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a déclaré vendredi en Malaisie avoir eu une rencontre “positive” avec son homologue chinois Wang Yi, se montrant optimiste quant à une potentielle rencontre entre les présidents des deux pays.Il s’agissait du premier entretien entre les deux hauts diplomates depuis le retour à la Maison Blanche en janvier de Donald Trump, malgré des tensions persistantes sur le commerce, Taïwan ou les technologies de pointe.La rencontre se déroulait en marge des réunions des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur, où les droits de douane américains étaient au coeur des discussions.”Il y a certains problèmes que nous devrons régler, ce qui est normal entre des pays de notre taille, de notre envergure et qui ont cette influence dans le monde”, a indiqué Marco Rubio à la presse après environ une heure d’entretien avec Wang Yi.”Mais j’ai trouvé cette rencontre très constructive et positive”, a-t-il affirmé, visiblement soucieux d’aplanir les différends entre les deux puissances mondiales.A l’issue d’une visite éclair d’une journée et demie à Kuala Lumpur, Rubio s’est par ailleurs dit confiant qu’une rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping aurait lieu. “Il y a une forte volonté des deux côtés d’y parvenir”, a-t-il déclaré, tout en précisant qu’aucune date n’avait été fixée.- “Inquiétude” -Marco Rubio effectuait sa première visite en Asie depuis sa prise de fonctions en janvier. Malgré ce délai, le chef de la diplomatie américaine avait assuré jeudi que les Etats-Unis n’ont “aucunement l’intention d’abandonner” l’Asie-Pacifique.Les droits de douane américains inquiètent toutefois les pays de la région.Donald Trump a averti cette semaine qu’il imposera des surtaxes punitives de 20% à 50% à plus de 20 pays, notamment asiatiques, s’ils ne concluaient pas d’accords avec Washington d’ici au 1er août.Les ministres des Affaires étrangères de l’Asean, qui comprend 10 pays dont la Thaïlande, la Malaisie et le Vietnam, ont exprimé leurs “inquiétude” face aux droits de douane, qualifiés de “contreproductifs” et de menace pour la croissance régionale, selon un communiqué conjoint publié vendredi.Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim avait déploré cette semaine que les droits de douane étaient “devenus des outils tranchants au service des rivalités géopolitiques”.Les Etats-Unis “sapent le système de libre-échange et perturbent la stabilité de la chaîne d’approvisionnement mondiale”, a dénoncé Wang Yi jeudi, selon un communiqué publié par son ministère. Il a également accusé Washington de “priver” l’Asie du Sud-Est de son “droit légitime au développement”.Les tensions sino-américaines se sont accrues depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.Au nom notamment de la lutte contre le déficit commercial américain vis-à-vis de la Chine, M. Trump a engagé un bras de fer économique avec Pékin, à coup de droits de douane.En mai, Chinois et Américains sont toutefois convenus d’un cessez-le-feu et ont accepté de réduire temporairement les prohibitives surtaxes douanières qu’ils s’imposaient mutuellement.- Taïwan -La question des actions de Pékin en mer de Chine méridionale envenime également les relations bilatérales. Tout comme celle de Taïwan, sous pression militaire et économique de Pékin.La Chine dit vouloir “unifier” cette île d’environ 23 millions d’habitants avec le reste de son territoire, par la force si nécessaire.Comme l’immense majorité des pays du monde, les Etats-Unis n’ont pas de relations diplomatiques avec le territoire insulaire. Mais ils en sont le principal fournisseur d’armes et affichent ces dernières années un soutien croissant à Taipei face aux autorités chinoises – ce qui indispose Pékin.Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, avait accusé fin mai la Chine de se préparer “à potentiellement utiliser la force militaire pour modifier l’équilibre des forces” en Asie-Pacifique. Il avait également assuré que Pékin “s’entraîne tous les jours” à envahir Taïwan.En réaction, la diplomatie chinoise avait reproché aux Etats-Unis de vouloir “contenir la Chine” et appelé Washington à ne pas “jouer avec le feu” sur cette question.Les Etats-Unis décrivent régulièrement la Chine comme une menace. Dans l’autre sens, Pékin appelle Washington à avoir des relations apaisées, basées sur le partenariat.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Art rupestre: des Aborigènes à l’Unesco pour défendre un site majeur

Venus de la péninsule de Burrup, dans le nord-ouest australien, jusqu’au siège de l’Unesco à Paris, des Aborigènes australiens militent pour la protection d’un site d’art rupestre majeur, nouvelle étape d’un feuilleton qui les oppose à des géants miniers mais aussi à leur gouvernement.Trois membres du peuple Mardudhunera ont parcouru des milliers de kilomètres pour s’entretenir cette semaine avec des délégués du monde entier à Paris, réunis pour la 47e session du Comité du patrimoine mondial, qui doit déterminer quels sites seront ajoutés à la liste protégée.Parmi ceux examinés cette semaine figure celui de Murujuga, zone reculée qui abrite, selon les estimations, environ un million de pétroglyphes, des gravures qui pourraient dater de 50.000 ans, en faisant l’un des plus importants sites d’art rupestre au monde. Raelene Cooper, l’une des gardiennes traditionnelles de Murujuga, lutte depuis des années pour protéger ce haut lieu de la culture aborigène, menacé directement par l’exploitation minière. “Regardez”, s’inquiète-t-elle en montrant des vidéos de sa région, où émergent des installations industrielles massives au milieu de la terre rouge. “Vous voyez l’ampleur de ce chantier ?””Nos ancêtres nous ont laissé ces gravures pour que nous maintenions notre culture à travers ces sites sacrés. Là, à cet endroit, j’emmenais les anciens régulièrement”, détaille son fils, Mark Clifton, en pointant du doigt sur une photo une zone désormais recouverte de constructions industrielles. La région du Pilbara, riche en ressources naturelles, attise l’appétit des géants miniers depuis des décennies. Du minerai de fer notamment est exporté via le port de Dampier, à l’entrée de la péninsule. La ville de Karratha, non loin de là, héberge une usine de gaz naturel liquéfié.L’entreprise australienne Woodside Energy y exploite en particulier North West Shelf, un complexe industriel comprenant plateformes offshore, pipelines sous-marins et installations de transformation des hydrocarbures.La présence de groupes miniers a déjà fait des dégâts, font valoir des organisations environnementales et autochtones. Benjamin Smith, professeur d’archéologie à l’université d’Australie-occidentale et spécialiste d’art rupestre, a constaté des dommages. “Des oxydes d’azote et des oxydes de soufre sont émis par l’industrie, attaquent le manganèse et créent des centaines de trous à la surface. Cela provoque la dégradation des surfaces d’art rupestre”, explique-t-il à l’AFP. Woodside Energy indique, lui, à l’AFP avoir “pris des mesures proactives depuis de nombreuses années – y compris des réductions d’émissions, le partage de données et un soutien continu au programme de monitoring d’art rupestre de Murujuga – pour s’assurer que nous gérons nos impacts de manière responsable.”- “Bulldozers” -Or, fin mai, le gouvernement australien a donné son feu vert – sous conditions – à la prolongation jusqu’en 2070 de l’exploitation de ce site, dont la fermeture était prévue pour 2030.Estimant ne pas être entendue par Canberra, la petite délégation menée par Raelene Cooper est donc venue demander que l’Unesco réclame un moratoire sur tout nouveau dommage comme condition à l’inscription au patrimoine mondial de l’humanité du site de Murujuga.”Nous ne nous opposons pas au classement au patrimoine mondial de l’humanité”, précise Raelene Cooper, qui a par ailleurs entamé une action en justice contre le ministre australien de l’environnement. “Cependant, il doit y avoir, au plus haut niveau, des garanties et des mesures de préservation.”Face à eux, le gouvernement australien a aussi envoyé une délégation, avec également des membres de la communauté aborigène de la région, signe de la complexité du dossier. “L’inscription au patrimoine mondial renforcerait les protections déjà importantes mises en place pour préserver ce site d’une importance capitale”, dit-il dans une déclaration transmise à l’AFP.”Cette nomination a été préparée en partenariat avec les propriétaires et gardiens traditionnels de la Corporation aborigène de Murujuga ainsi qu’avec le gouvernement d’Australie-Occidentale”, fait-il valoir.L’Icomos, une ONG spécialisée partenaire de l’Unesco, estime “urgent” pour l’État australien de “veiller à l’élimination totale des émissions acides néfastes qui affectent actuellement les pétroglyphes (…) afin de préserver durablement l’intégrité du bien”, dans un rapport consulté par l’AFP.”Si le gouvernement national ne peut pas s’occuper de ce site lorsqu’il n’est pas inscrit au patrimoine mondial de l’humanité, je ne vois pas en quoi son inscription fera une différence”, soupire de son côté Benjamin Smith.

Gaza civil defence says Israeli strikes kill seven

Gaza’s civil defence agency said Israeli strikes on Friday killed at least seven people, including five at a school-turned-shelter in the Palestinian territory’s north.”Five martyrs and others injured in an Israeli strike on Halima al-Saadia School, which was sheltering displaced persons in Jabalia al-Nazla, northern Gaza,” the agency said in a brief statement.Nearly all of Gaza’s population has been displaced at least once during the more than 21-month war, which has created dire humanitarian conditions for the more than two million people living there.Many have sought shelter in school buildings, but these have repeatedly come under Israeli attacks that the military often says target Hamas militants hiding among civilians.The civil defence agency also reported two people killed in separate strikes in Gaza City and the southern city of Khan Yunis.There was no immediate comment from the Israeli military, which has recently expanded its military operations across Gaza.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency and other parties.A Palestinian speaking to AFP from southern Gaza on condition of anonymity said there were ongoing attacks and widespread devastation, with Israeli tanks seen near Khan Yunis.”The situation remains extremely difficult in the area — intense gunfire, intermittent air strikes, artillery shelling and ongoing bulldozing and destruction of displacement camps and agricultural land to the south, west and north of Al-Maslakh,” an area to Khan Yunis’s south, said the witness.Israel’s military said in a statement that its soldiers were operating in the area, dismantling “terrorist infrastructure sites, both above and below ground” and seizing “weapons and military equipment”.It also said that troops had killed earlier this week two members of Islamic Jihad, a Palestinian armed group which has fought alongside Hamas in Gaza.The military statement said the two dead include an Islamic Jihad commander in Gaza City whom it accused of being part Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel that sparked the war.bur-mib-phz-acc/ami

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Une mission scientifique cartographie plus de 3.000 fûts de déchets radioactifs dans l’Atlantique

Une équipe de scientifiques a cartographié pendant un mois 3.350 fûts de déchets radioactifs, immergés au fond de l’Atlantique Nord-Est, sans constater pour le moment de radioactivité anormale, ont-ils indiqué vendredi à leur retour à Brest.Menée à bord du navire L’Atalante, de la flotte océanographique française, cette expédition baptisée NODSSUM visait à cartographier la zone d’immersion principale de milliers de fûts de déchets radioactifs, immergés par des pays européens entre 1946 et 1993. Ces immersions étaient à l’époque considérées comme une solution normale de gestion des déchets issus de l’industrie nucléaire. La mission a exploré une zone précise située dans les eaux internationales, à 1.000 km au sud-ouest de Brest et à 650 km au nord-ouest de La Corogne (Espagne).Les chercheurs ont notamment pu scruter la zone grâce au sonar à très haute résolution du submersible autonome Ulyx de l’Ifremer, qui a réalisé à cette occasion sa première mission scientifique. En réalisant 16 plongées, Ulyx a ainsi pu cartographié 3.350 fût sur 163 km2. Une cinquantaine de fûts ont été photographiés dans un état de conservation variable, avec une surface corrodée et colonisée par des anémones. Des fuites de matière inconnue, probablement du bitume, ont également été constatées sur certains fûts.Les outils de mesure de radioprotection ont fait état de valeurs du même niveau que le bruit de fond environnemental. Mais des mesures plus fines en laboratoire sur des sédiments, de l’eau et des poissons doivent être réalisées dans les mois qui viennent.Durant la mission, les scientifiques ont en effet réalisé des prélèvements de sédiments à l’aide de carottiers mais également d’eau grâce à des rosettes. Ils ont enfin installé des pièges à poissons et crustacés pour évaluer l’effet de ces déchets radioactifs sur les organismes marins. L’équipe de scientifiques comptait notamment des chercheurs du CNRS et de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et d’autres venus de l’Université de Bergen (Norvège), du Thunen Institute (Allemagne) ou de l’Université Mémorial de Terre-Neuve (Canada).Jusqu’en 1993, plus de 200.000 fûts remplis de déchets radioactifs ont été jetés par plusieurs Etats européens dans la plaine abyssale de l’océan Atlantique Nord-Est, dans les eaux internationales, à plus de 4.000 mètres de profondeur.En juin 1984, le CEA et l’Ifremer avaient déjà effectué une campagne photographique sur la même zone d’immersion en Atlantique Nord, à 4.500 mètres de profondeur: six conteneurs avaient été photographiés et semblaient intacts mais avec des marques de corrosion.