Putin meets US envoy Witkoff ahead of sanctions deadline

Russian President Vladimir Putin met US envoy Steve Witkoff in Moscow on Wednesday, the Kremlin said, two days ahead of a deadline imposed by US President Donald Trump on Moscow to halt its Ukraine offensive or face fresh sanctions.Trump, who had boasted he could end the conflict within 24 hours of taking office, has given Russia until Friday to make progress towards peace or face new penalties.But three rounds of Russia-Ukraine peace talks in Istanbul have failed to make headway on a ceasefire, with the two sides far apart.Russia has escalated drone and missile attacks against its pro-Western neighbour to a record high and accelerated its advance on the ground.The Kremlin published video of Putin shaking hands with Witkoff in the Kremlin before the talks. But it provided no further details.Ahead of the meeting, Ukrainian President Volodymyr Zelensky urged Washington to up its pressure on Moscow to agree to a ceasefire.- Sanctions threat -The White House has not outlined specific actions it would take against Russia, but Trump has previously threatened to impose “secondary tariffs” targeting Russia’s key trade partners, such as China and India.The move would aim to stifle Russian exports, but would risk significant international disruption.Trump said Tuesday that he would await the outcome of the Moscow talks before moving ordering any economic retaliation. “We’re going to see what happens,” he told reporters. “We’ll make that determination at that time.”Without explicitly naming Trump, the Kremlin on Tuesday slammed “threats” to hike tariffs on Russia’s trading parters as “illegitimate”.Russia’s more than three-year campaign on Ukraine has killed tens of thousands of people, destroyed swathes of the country and forced millions to flee their homes.Moscow has demanded that Ukraine cede more territory and renounce Western support if it wants the fighting to stop.Kyiv is calling for an immediate ceasefire, and Zelensky last week urged his allies to push for “regime change” in Moscow.”It is very important to strengthen all the levers in the arsenal of the United States, Europe, and the G7 so that a ceasefire truly comes into effect immediately. Ukraine sees the political will, appreciates the efforts of our partners, of America, and of everyone who is helping,” Zelensky wrote on social media on Wednesday after Witkoff landed in the Russian capital.- Nuclear rhetoric -Trump has increasingly voiced frustration with Putin in recent weeks over Russia’s unrelenting offensive.Russia fired a record number of long-range drones at Ukraine in July, AFP analysis of data from Kyiv’s air force showed.Its troops have also accelerated their advance on the ground and pushed into parts of Ukraine that Russia has not claimed to have annexed.Ukrainian officials reported Wednesday at least two people were killed and 10 others wounded in Russian night shelling of a holiday camp in the southern Zaporizhzhia region.When reporters asked Trump on Monday what Witkoff’s message would be to Moscow, and if there was anything Russia could do to avoid sanctions, Trump replied: “Yeah, get a deal where people stop getting killed.”Kremlin spokesman Dmitry Peskov said Monday it considered the talks with Witkoff to be “important, substantial and helpful” and valued US efforts to end the conflict.The visit comes with tensions running high between Moscow and Washington.Trump said he had deployed two nuclear submarines following an online row with former Russian president Dmitry Medvedev were now “in the region.”Trump has not said whether he meant nuclear-powered or nuclear-armed submarines. He also did not elaborate on the exact deployment locations, which are kept secret by the US military.Russia, in its first comments on the deployment, urged “caution” Monday.Moscow then said it was ending a self-imposed moratorium on nuclear-capable intermediate-range missiles, suggesting it could deploy such weapons in response to what it alleged were similar US deployments within striking distance of Russia.

L’historien conservateur Karol Nawrocki investi président de la Pologne

L’historien conservateur Karol Nawrocki, 42 ans, a été investi mercredi nouveau président de la Pologne, ses premières déclarations présageant une cohabitation difficile avec le gouvernement pro-européen de Donald Tusk. Dans la matinée, le nouveau chef de l’Etat a prêté serment devant les deux chambres du Parlement réunies en session extraordinaire.Dans son discours d’inauguration, il a promis d’être “la voix du peuple polonais”, de “ceux qui veulent une Pologne souveraine”.Il a critiqué le gouvernement de Donald Tusk estimant que les élections qu’il a remportées ont envoyé “un message fort” à toute la classe politique et “indiqué qu’il n’est plus possible de gouverner de cette manière”.M. Nawrocki s’est prononcé pour “la Pologne qui est dans l’Union européenne, mais qui n’est pas l’Union européenne et qui est et restera la Pologne”.”Nous devons combattre ceux qui poussent la Nation vers le déclin et la dégradation”, a-t-il déclaré, citant Ignacy Paderewski, un Premier ministre polonais du début du XXe siècle.Il a également souligné l’importance de l’alliance de la Pologne avec les Etats-Unis et a promis que son pays jouerait un rôle actif dans l’Otan.Le nouveau président a annoncé une série d’initiatives législatives, notamment dans le domaine économique permettant de “réveiller les aspirations du peuple polonais”. Lors de l’inauguration, quelques milliers de personnes venues de tout le pays se sont rassemblées devant le Parlement pour exprimer leur soutien au nouveau président. “Il ne rampe pas devant Bruxelles”, a déclaré à l’AFP Jan Smolinski, 75 ans, un mineur retraité, ajoutant: “C’est un vrai Polonais, de chair et de sang”. Marietta Borcz, une assistante dentaire de 57 ans, a déclaré que c’était “important” pour elle que Nawrocki “soit catholique et qu’il défende les valeurs chrétiennes”.M. Nawrocki, un historien de formation soutenu par le principal parti d’opposition, Droit et Justice (PiS, nationaliste), a remporté à une courte majorité le scrutin présidentiel du 1er juin.Il a battu le pro-européen Rafal Trzaskowski, un revers grave pour la coalition pro-UE en place depuis bientôt deux ans, et qui confirme la forte polarisation politique dans ce pays membre de l’Otan et de l’UE, voisin et grand soutien de l’Ukraine face à l’agression russe.- Entre compétition et confrontation -Elu pour un mandat de cinq ans, le chef de l’Etat exerce en Pologne principalement une influence sur la politique étrangère et de défense – il est le chef des forces armées -, mais dispose aussi du droit à des initiatives législatives et au véto sur les textes adoptés au Parlement.M. Nawrocki remplace à la présidence le conservateur Andrzej Duda, arrivé au terme de son deuxième mandat, avec qui le gouvernement pro-UE était déjà en désaccord sur nombre de sujets aussi importants que le respect de l’Etat de droit ou la libéralisation de l’avortement.La nouvelle cohabitation évoluera entre compétition et confrontation, estiment les analystes, et les principaux acteurs en sont parfaitement conscients, à deux ans des prochaines élections législatives.”Je ne doute pas que M. Nawrocki (…) fera tout pour nous taquiner”, a déclaré récemment le Premier ministre Donald Tusk.Et de prévenir qu’il ne le laisserait pas “démolir politiquement” son gouvernement de coalition quadripartite, parfois turbulente.Mercredi, il a rappelé dans un message sur X qu’il avait déjà travaillé en tant que Premier ministre avec trois présidents et indiqué que “nous allons nous en sortir” avec M. Nawrocki.De son côté, Karol Nawrocki a à plusieurs reprises dit considérer le gouvernement en place comme “le pire de l’histoire” de la Pologne démocratique.- “La Pologne et les Polonais d’abord” -Novice en politique et en relations internationales, M. Nawrocki est un admirateur de Donald Trump, qu’il a rencontré brièvement à la Maison Blanche peu avant le premier tour du scrutin. Pendant sa campagne, il s’est notamment opposé à l’idée d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan, et a reproché à Kiev de ne pas avoir “fait preuve de gratitude pour ce que les Polonais ont fait”.Avec son slogan “La Pologne d’abord, les Polonais d’abord”, il a ciblé le million de réfugiés ukrainiens vivant dans le pays.Jeudi dernier, M. Nawrocki s’est pourtant entretenu au téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui s’est déclaré “reconnaissant” d’avoir entendu “l’assurance d’un soutien continu à l’Ukraine”.

L’émissaire de Trump reçu par Poutine pour des discussions de la dernière chance sur l’Ukraine

L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a été reçu mercredi à Moscou par le président russe Vladimir Poutine, quelques jours avant l’expiration de l’ultimatum posé par le président américain pour que la Russie arrête son offensive en Ukraine.Le dirigeant russe et l’émissaire américain se sont serré chaleureusement la main, d’un air souriant, au début de leur rencontre dans une somptueuse salle du Kremlin, selon les images diffusées par le service de presse de la présidence russe.A son arrivée à Moscou, M. Witkoff a déjà été accueilli par le représentant spécial du président Kirill Dmitriev, selon l’agence officielle russe Tass.M. Witkoff, qui est l’homme de main de Donald Trump pour les “missions de paix”, a déjà rencontré Vladimir Poutine à plusieurs reprises, mais aucun de ces entretiens n’a amené le président russe à changer de cap.Les relations entre Moscou et Washington connaissent depuis la semaine dernière un soudain pic de tensions avec le déploiement par Donald Trump de deux sous-marins nucléaires, à la suite d’une dispute en ligne avec l’ancien président russe Dmitri Medvedev.Le dirigeant américain a donné la semaine dernière dix jours, soit jusqu’à vendredi, à la Russie pour qu’elle mette fin à son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions.Donald Trump a notamment menacé d’infliger des “droits de douane secondaires” aux pays qui continuent de faire commerce avec la Russie, comme la Chine et l’Inde.Interrogé mardi à la Maison Blanche pour savoir s’il allait imposer des surtaxes de 100%, il a dit n’avoir “jamais parlé de pourcentage mais nous allons faire beaucoup de choses dans ce sens”.”Nous avons une réunion avec la Russie demain. Nous verrons ce qui se passera. Nous prendrons cette décision à ce moment-là”, a-t-il déclaré.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, lui, exhorté mercredi à “renforcer tous les leviers dont disposent les États-Unis, l’Europe et le G7” contre la Russie, peu après l’arrivée de M. Witkoff à Moscou.Il avait déjà annoncé mardi avoir évoqué les sanctions contre Moscou et la coopération militaire au téléphone avec Donald Trump, mentionnant un “projet d’accord sur les drones”.Donald Trump exprime de plus en plus ouvertement sa frustration à l’égard de Vladimir Poutine.Aux journalistes qui lui demandaient lundi quel serait le message de M. Witkoff à Moscou et s’il y avait un moyen pour la Russie d’éviter les sanctions, il a répondu: “Oui, conclure un accord pour que les gens cessent d’être tués”.Le Kremlin a dénoncé pour sa part des menaces jugées “illégitimes”.- Achat d’armes pour l’Ukraine -Malgré la pression exercée par Washington, l’offensive russe contre son voisin se poursuit.En Ukraine, des frappes de drones russes ont fait trois blessés mercredi à l’aube dans la région de Zaporijjia et deux dans celle de Kherson, selon les autorités militaires régionales.De l’autre côté de la ligne de front, le ministère russe de la Défense a annoncé l’interception de 51 drones ukrainiens dans la nuit de mardi à mercredi.Pour renforcer les défenses de l’Ukraine, la Suède, le Danemark et la Norvège ont annoncé mardi leur intention d’acheter des armes provenant de réserves américaines.Stockholm, Copenhague et Oslo vont faire don d’une aide militaire d’une valeur totale de 500 millions de dollars, comprenant des systèmes de défense aérienne, des armes antichars, des munitions et des pièces détachées.”L’Ukraine ne se bat pas seulement pour sa propre sécurité, mais elle se bat aussi pour la nôtre”, a souligné le ministre de la Défense suédois Pal Jonson, lors d’une conférence de presse.Le président américain avait annoncé le mois dernier un projet en collaboration avec le chef de l’Otan Mark Rutte pour que les Alliés européens et le Canada achètent des armes américaines, notamment des systèmes avancés Patriot, afin de les envoyer en Ukraine.Lundi soir, les Pays-Bas ont annoncé faire un don de 500 millions d’euros dans le cadre de cette initiative, baptisée “PURL” (“liste des besoins priorisés de l’Ukraine”).Vladimir Poutine, qui a toujours rejeté les appels à un cessez-le-feu temporaire, a affirmé vendredi qu’il souhaitait la paix, mais que ses exigences pour mettre fin au conflit restaient inchangées.La Russie exige que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan. Des conditions jugées inacceptables par Kiev.

L’émissaire de Trump reçu par Poutine pour des discussions de la dernière chance sur l’Ukraine

L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a été reçu mercredi à Moscou par le président russe Vladimir Poutine, quelques jours avant l’expiration de l’ultimatum posé par le président américain pour que la Russie arrête son offensive en Ukraine.Le dirigeant russe et l’émissaire américain se sont serré chaleureusement la main, d’un air souriant, au début de leur rencontre dans une somptueuse salle du Kremlin, selon les images diffusées par le service de presse de la présidence russe.A son arrivée à Moscou, M. Witkoff a déjà été accueilli par le représentant spécial du président Kirill Dmitriev, selon l’agence officielle russe Tass.M. Witkoff, qui est l’homme de main de Donald Trump pour les “missions de paix”, a déjà rencontré Vladimir Poutine à plusieurs reprises, mais aucun de ces entretiens n’a amené le président russe à changer de cap.Les relations entre Moscou et Washington connaissent depuis la semaine dernière un soudain pic de tensions avec le déploiement par Donald Trump de deux sous-marins nucléaires, à la suite d’une dispute en ligne avec l’ancien président russe Dmitri Medvedev.Le dirigeant américain a donné la semaine dernière dix jours, soit jusqu’à vendredi, à la Russie pour qu’elle mette fin à son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions.Donald Trump a notamment menacé d’infliger des “droits de douane secondaires” aux pays qui continuent de faire commerce avec la Russie, comme la Chine et l’Inde.Interrogé mardi à la Maison Blanche pour savoir s’il allait imposer des surtaxes de 100%, il a dit n’avoir “jamais parlé de pourcentage mais nous allons faire beaucoup de choses dans ce sens”.”Nous avons une réunion avec la Russie demain. Nous verrons ce qui se passera. Nous prendrons cette décision à ce moment-là”, a-t-il déclaré.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, lui, exhorté mercredi à “renforcer tous les leviers dont disposent les États-Unis, l’Europe et le G7” contre la Russie, peu après l’arrivée de M. Witkoff à Moscou.Il avait déjà annoncé mardi avoir évoqué les sanctions contre Moscou et la coopération militaire au téléphone avec Donald Trump, mentionnant un “projet d’accord sur les drones”.Donald Trump exprime de plus en plus ouvertement sa frustration à l’égard de Vladimir Poutine.Aux journalistes qui lui demandaient lundi quel serait le message de M. Witkoff à Moscou et s’il y avait un moyen pour la Russie d’éviter les sanctions, il a répondu: “Oui, conclure un accord pour que les gens cessent d’être tués”.Le Kremlin a dénoncé pour sa part des menaces jugées “illégitimes”.- Achat d’armes pour l’Ukraine -Malgré la pression exercée par Washington, l’offensive russe contre son voisin se poursuit.En Ukraine, des frappes de drones russes ont fait trois blessés mercredi à l’aube dans la région de Zaporijjia et deux dans celle de Kherson, selon les autorités militaires régionales.De l’autre côté de la ligne de front, le ministère russe de la Défense a annoncé l’interception de 51 drones ukrainiens dans la nuit de mardi à mercredi.Pour renforcer les défenses de l’Ukraine, la Suède, le Danemark et la Norvège ont annoncé mardi leur intention d’acheter des armes provenant de réserves américaines.Stockholm, Copenhague et Oslo vont faire don d’une aide militaire d’une valeur totale de 500 millions de dollars, comprenant des systèmes de défense aérienne, des armes antichars, des munitions et des pièces détachées.”L’Ukraine ne se bat pas seulement pour sa propre sécurité, mais elle se bat aussi pour la nôtre”, a souligné le ministre de la Défense suédois Pal Jonson, lors d’une conférence de presse.Le président américain avait annoncé le mois dernier un projet en collaboration avec le chef de l’Otan Mark Rutte pour que les Alliés européens et le Canada achètent des armes américaines, notamment des systèmes avancés Patriot, afin de les envoyer en Ukraine.Lundi soir, les Pays-Bas ont annoncé faire un don de 500 millions d’euros dans le cadre de cette initiative, baptisée “PURL” (“liste des besoins priorisés de l’Ukraine”).Vladimir Poutine, qui a toujours rejeté les appels à un cessez-le-feu temporaire, a affirmé vendredi qu’il souhaitait la paix, mais que ses exigences pour mettre fin au conflit restaient inchangées.La Russie exige que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan. Des conditions jugées inacceptables par Kiev.

Mannequins trop maigres: Zara épinglé au Royaume-Uni

Le régulateur britannique de la publicité a demandé au groupe de vêtements espagnol Zara de retirer deux images de son site internet, jugées “irresponsables” car mettant en scène des mannequins à la “maigreur malsaine”, selon une décision publiée mercredi.Ces photos, publiées dans des carrousels liés à des fiches produit, “ne doivent plus apparaître sous la forme qui a fait l’objet de la plainte”, écrit l’Advertising standard authority (ASA) dans sa décision, demandant à Zara de ne plus utiliser d’images de mannequins à la “maigreur malsaine”.L’ASA estime que, dans l’une des photos, qui montre un mannequin en chemise oversize, un “point focal” est créé autour de la clavicule, qui ressort “visiblement”.La position du modèle, “combinée au port d’un haut ample” donne en outre “l’impression” que ses bras, ses épaules et sa poitrine sont “très minces”.La seconde image montre un mannequin en robe courte, au visage “légèrement émacié”, a la clavicule “visiblement saillante” et aux jambes “particulièrement minces”.Zara a indiqué lors de l’enquête avoir suivi les recommandations britanniques, en demandant aux deux modèles concernées “un certificat médical attestant de leur bonne santé” avant de les embaucher.”Nous nous engageons à proposer un contenu responsable et suivons des directives et des contrôles stricts dans la sélection et la photographie des mannequins”, a assuré mercredi un porte-parole de Zara au Royaume-Uni, confirmant que les images avaient été retirées.Dans des cas similaires, l’ASA a déjà banni des images de Next ou de Marks & Spencer cette année.

Catastrophes naturelles: les incendies de Los Angeles font gonfler pertes économiques au 1S

Les incendies de Los Angeles ont fait flamber les pertes économiques provoquées par les catastrophes naturelles dans le monde, qui ont atteint 135 milliards de dollars (116 milliards d’euros) sur les six premiers mois de 2025.Sur la même période de l’année dernière, ces pertes s’établissaient à 123 milliards de dollars, a rappelé mercredi Swiss Re l’un des géants de la réassurance dans le monde dans un communiqué où il fait état de ses premières estimations.Les dégâts couverts par les compagnie d’assurance se sont eux montés à 80 milliards de dollars, contre 62 milliards de dollars au premier semestre 2024, les incendies de Los Angeles représentant à eux seuls à 40 milliards de dollars de pertes assurées. Le groupe suisse, qui fait office d’assureur pour les assureurs, évoque des pertes d’une “sévérité exceptionnelle”, ces incendies étant survenus dans une partie densément peuplée des Etats-Unis avec de surcroît une concentration d’actifs de grande valeur qui y étaient assurés. Swiss Re, qui fournit une estimation des coûts des catastrophes naturelles et montants couverts par le secteur de l’assurance dans son ensemble, souligne au passage que les frais engendrés par les incendies ont fortement augmenté au cours des 10 dernières années, face “à la hausse des températures, les périodes de sécheresse plus fréquentes et les changements dans les régimes pluviométriques”.Le premier semestre a aussi été marqué par des orages sévères aux Etats-Unis, avec 31 milliards de dollars de dégâts couverts par les assurances. Le montant n’est pas aussi élevé qu’en 2023 et 2024, et inférieur à la tendance longue avec des frais plutôt aux environs de 35 milliards de dollars pour les assureurs, précise Swiss Re. Mais, ces orages sévères, qui s’accompagnent de grêles et tornades, n’en reste pas moins une source grandissante de pertes pour les assureurs. Parmi les grandes catastrophes durant le semestre figure aussi le tremblement de terre en mars en Birmanie, ressenti jusqu’en Thaïlande, Inde et Chine. Rien qu’en Thaïlande, les pertes assurées ont atteint 1,5 milliard de dollars.Le second semestre est habituellement plus coûteux pour les assureurs en raison des dégâts durant la saison des ouragans dans l’Atlantique Nord. Mais si les frais continuent de grimper au même rythme qu’au premier semestre, le montant des dommages pris en charge par les assureurs pourrait dépasser ses projections, de 150 milliards de dollars, pour 2025.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Catastrophes naturelles: les incendies de Los Angeles font gonfler pertes économiques au 1S

Les incendies de Los Angeles ont fait flamber les pertes économiques provoquées par les catastrophes naturelles dans le monde, qui ont atteint 135 milliards de dollars (116 milliards d’euros) sur les six premiers mois de 2025.Sur la même période de l’année dernière, ces pertes s’établissaient à 123 milliards de dollars, a rappelé mercredi Swiss Re l’un des géants de la réassurance dans le monde dans un communiqué où il fait état de ses premières estimations.Les dégâts couverts par les compagnie d’assurance se sont eux montés à 80 milliards de dollars, contre 62 milliards de dollars au premier semestre 2024, les incendies de Los Angeles représentant à eux seuls à 40 milliards de dollars de pertes assurées. Le groupe suisse, qui fait office d’assureur pour les assureurs, évoque des pertes d’une “sévérité exceptionnelle”, ces incendies étant survenus dans une partie densément peuplée des Etats-Unis avec de surcroît une concentration d’actifs de grande valeur qui y étaient assurés. Swiss Re, qui fournit une estimation des coûts des catastrophes naturelles et montants couverts par le secteur de l’assurance dans son ensemble, souligne au passage que les frais engendrés par les incendies ont fortement augmenté au cours des 10 dernières années, face “à la hausse des températures, les périodes de sécheresse plus fréquentes et les changements dans les régimes pluviométriques”.Le premier semestre a aussi été marqué par des orages sévères aux Etats-Unis, avec 31 milliards de dollars de dégâts couverts par les assurances. Le montant n’est pas aussi élevé qu’en 2023 et 2024, et inférieur à la tendance longue avec des frais plutôt aux environs de 35 milliards de dollars pour les assureurs, précise Swiss Re. Mais, ces orages sévères, qui s’accompagnent de grêles et tornades, n’en reste pas moins une source grandissante de pertes pour les assureurs. Parmi les grandes catastrophes durant le semestre figure aussi le tremblement de terre en mars en Birmanie, ressenti jusqu’en Thaïlande, Inde et Chine. Rien qu’en Thaïlande, les pertes assurées ont atteint 1,5 milliard de dollars.Le second semestre est habituellement plus coûteux pour les assureurs en raison des dégâts durant la saison des ouragans dans l’Atlantique Nord. Mais si les frais continuent de grimper au même rythme qu’au premier semestre, le montant des dommages pris en charge par les assureurs pourrait dépasser ses projections, de 150 milliards de dollars, pour 2025.

Pologne: Karol Nawrocki, un historien nationaliste investi président

Karol Nawrocki, investi président polonais mercredi, est un historien nationaliste spécialiste du monde criminel, un novice en politique et relations internationales ainsi qu’un admirateur de Donald Trump.Soutenu par le principal parti d’opposition, Droit et Justice (PiS, nationaliste), M. Nawrocki, âgé de 42 ans, a remporté à une courte majorité le scrutin présidentiel du 1er juin.Il a battu le pro-européen Rafal Trzaskowski, un revers grave pour la coalition pro-UE en place depuis bientôt deux ans, et qui confirme la forte polarisation politique en Pologne, un voisin et grand soutien de l’Ukraine face à l’agression russe.Avec son slogan “La Pologne d’abord, les Polonais d’abord”, il a ciblé le million de réfugiés ukrainiens vivant dans le pays, membre de l’Otan mais également de l’Union européenne, envers laquelle il se montre aussi critique.S’il s’est engagé à maintenir le soutien à l’Ukraine, qui se bat contre l’armée russe depuis février 2022, Karol Nawrocki s’oppose à son l’adhésion à l’Otan et dénonce les aides accordées aux réfugiés ukrainiens en Pologne.Il a de plus reproché à Kiev de ne pas avoir “fait preuve de gratitude pour ce que les Polonais ont fait”, et accusé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, d'”insolence” à l’égard de la Pologne.- Admirateur de Trump -Jeudi dernier, M. Nawrocki s’est pourtant entretenu au téléphone avec M. Zelensky, qui s’est déclaré “reconnaissant” d’avoir entendu “l’assurance d’un soutien continu à l’Ukraine”. Admirateur de Donald Trump, Karol Nawrocki a rencontré ce dernier à la Maison Blanche peu avant le premier tour. Pendant sa campagne, il a expliqué vouloir refuser “tout transfert de compétences” des autorités polonaises aux organes de l’Union européenne et de signer de nouveaux traités européens “affaiblissant le rôle de la Pologne”.Sa campagne a été éclaboussée par des attaques sur son passé. Des médias ont affirmé qu’il avait acquis un appartement auprès d’un homme âgé à l’issue d’une transaction jugée opaque par des observateurs et ses opposants politiques.Le site d’informations Onet.pl a pour sa part publié une enquête explosive, affirmant qu’il était impliqué dans l’introduction de travailleuses du sexe dans un hôtel à Sopot (nord) à l’époque où il y travaillait comme garde, il y a une vingtaine d’années.Karol Nawrocki a nié ces allégations et qualifié l’enquête de “tas de mensonges”.- Jeunesse à Gdansk -Karol Nawrocki est né dans la cité portuaire de Gdansk, où il a joué au football et pratiqué la boxe dans sa jeunesse, avant d’obtenir un doctorat en histoire et un MBA.Il a été directeur du musée de la Deuxième Guerre mondiale de cette ville de 2017 à 2021.Depuis 2021, il dirige l’Institut de la mémoire nationale (IPN) chargé d’enquêter sur les crimes nazis et communistes.Ses recherches portent sur l’opposition anticommuniste polonaise, le crime organisé à l’époque communiste ou encore l’histoire du sport.L’année dernière, Moscou a ajouté ce nationaliste sur sa liste de personnes recherchées en raison de ses démarches destinées à déboulonner des monuments de l’ère soviétique en Pologne.- Auteur sous pseudonyme -Karol Nawrocki est l’auteur de plusieurs livres, dont un sous un nom de plume, ce qui lui a valu des critiques. En 2018, signant Tadeusz Batyr, il a publié un ouvrage consacré à un gangster de l’ère communiste, Nikodem Skotarczak.La même année, l’auteur présenté comme Tadeusz Batyr est apparu à la télévision d’Etat, le visage flouté et la voix modifiée, déclarant que M. Nawrocki l’avait inspiré dans son travail.Les médias ont découvert finalement que MM. Batyr et Nawrocki n’étaient qu’une seule et même personne.Accusé également d’entretenir des liens avec des gangsters et des néonazis, il a qualifié ces allégations de “manipulation”, évoquant des contacts rares et limités à des fins professionnelles.”Personne n’a jamais entendu un mot positif de ma part sur le nazisme”, a-t-il lancé. Karol Nawrocki parle l’anglais et fait de la boxe à ses heures perdues. Il a deux enfants avec son épouse Marta et a également élevé un fils issu du premier mariage de sa femme.