Wall Street rebondit après sa chute de la veille

La Bourse de New York poursuit sa hausse mardi, à la faveur d’un rebond technique et au lendemain d’une forte chute, alors que les incertitudes commerciales et économiques subsistent.Vers 15H20 GMT, le Dow Jones gagnait 2,19%, l’indice Nasdaq prenait 2,52% et l’indice élargi S&P 500 avançait de 2,21%.Les investisseurs s’adonnent “à des achats à bon compte après les fortes pertes enregistrées lundi”, commentent les analystes de Briefing.com dans une note.La place new-yorkaise se remet en effet de sa chute de la veille, provoquée par “les commentaires de Donald Trump envers (Jerome Powell) le président de la banque centrale américaine (Fed)”, explique Steve Sosnick, d’Interactive Brokers. Donald Trump a menacé de se débarrasser du dirigeant de l’institution – dont le mandat s’achève normalement en mai 2026 -, ce qui remettrait en cause l’indépendance séculaire de l’institution.”Il pourrait y avoir un ralentissement de l’économie à moins que (…) cet immense +loser+, ne baisse les taux d’intérêt, maintenant”, a écrit lundi M. Trump sur son réseau social Truth, dans une référence transparente à M. Powell.Sur le plan commercial, “il n’y a pas vraiment de percées en termes de négociations avec les différents pays” visés par les droits de douane imposée par le président américain, commente M. Sosnick.Ces surtaxes douanières et les mesures de représailles prises par les autres pays devraient d’ailleurs fortement peser sur l’économie mondiale cette année, a estimé mardi le Fonds monétaire international (FMI), qui a démarré ses réunions de printemps à Washington.En outre, l’institution prévoit que l’économie des Etats-Unis progresse de 1,8% cette année, ce qui représente une baisse de 0,9 point par rapport à sa précédente estimation de janvier.Sur le marché obligataire, après s’être fortement tendu la veille, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’établissait à 4,39% contre 4,41% lundi en clôture.Côté entreprises, les investisseurs digèrent une nouvelle salve de résultats.Le groupe de défense américain Lockheed Martin reculait de 0,77% malgré de meilleurs résultats qu’anticipé au premier trimestre, profitant d’une hausse des volumes dans les équipements militaires et armements dans un environnement “très dynamique”.Le groupe parapétrolier américain Halliburton reculait franchement (-5,31%) après avoir vu son activité ralentir encore davantage au premier trimestre en Amérique du Nord, un fléchissement partiellement compensé par l’international.Le chiffre d’affaires ressort en baisse de 12% sur un an pour l’Amérique du Nord, mais n’a reculé que de 2% dans le reste du monde, selon un communiqué.L’entreprise américaine d’aéronautique et de défense RTX plongeait (-9,03%). Le groupe a dépassé les attentes au premier trimestre malgré un contexte “difficile”, enregistrant une hausse de 5% de son chiffre d’affaires sur un an à 20,3 milliards de dollars, mais le bénéfice net a reculé de 10% à 1,53 milliard.Le groupe GE Aerospace, né de la scission l’an dernier du conglomérat General Electric, était recherché (+3,69%) après avoir publié des résultats en hausse au premier trimestre et table toujours sur la croissance en 2025 en dépit de la guerre commerciale.Les résultats du géant des voitures électriques Tesla sont attendus plus tard dans la journée, après la fermeture de Wall Street.Les entreprises tentent “d’évaluer l’impact des tarifs douaniers (…) mais il existe une réelle incertitude et (…) le marché a désespérément besoin de clarté”, fait valoir Steve Sosnick.

Ils ont rencontré le pape et racontent “un homme qui écoutait”

Politiques, artistes, responsables religieux… ils ont été reçus par le pape François et racontent leur rencontre avec “un homme qui écoutait.”- Manu Payet, reçu en juin 2024 avec d’autres humoristes (à l’AFP): “Ça a duré une bonne heure. C’était joyeux, pas du tout coincé, avec juste ce qu’il fallait d’irrévérence respectueuse, assez jolie et très émouvante.” “J’ai crû à une blague d’abord (en recevant l’invitation, NDLR). Ce que j’ai trouvé formidable de la part de ce pape, c’est sa modernité.”François a prononcé un discours, “un très joli texte sur le pouvoir de l’humour dans le monde d’aujourd’hui. Il est même allé jusqu’à saluer l’importance de l’ironie, de la dérision.”- Gad Elmaleh (acteur), qui a raconté sa rencontre avec le pape François en décembre 2023 dans son spectacle “Lui-même” :”C’était une expérience folle… On a pu échanger sur mon questionnement sur la foi, sur l’identité juive, l’identité chrétienne, la fraternité et le football aussi ! Il m’a bouleversé par sa bonté” (au Parisien).”Nous avons commencé par une conversation sur la lumière, car j’avais expliqué dans ma lettre que je sollicitais ce rendez-vous dans la double lumière d’Hanoukka et de Noël. D’où une belle conversation sur la fraternité judéo-chrétienne…” (au Figaro).- Eric-Emmanuel Schmitt (écrivain), reçu le 14 novembre 2022 (à l’AFP):”Cet homme-là écoutait les gens avec profondeur. (…) Moi qui suis un homme vraiment imparfait, un chrétien encore plus imparfait, il me regardait comme frère…””Pendant cette rencontre, j’étais impressionné parce que j’étais devant l’accomplissement spirituel, un homme entièrement consacré à sa mission. En le quittant, il m’a demandé de prier pour lui : +ma tache est lourde, j’espère que je serai à la hauteur+.”- Nicolas Sarkozy, après une rencontre “en début de pontificat” (sur Instagram): “Je conserve le souvenir d’un entretien joyeux et profond, mais surtout d’un homme qui, bien qu’assis sur le siège de Pierre, successeur de tant de pape et garant de la continuité de l’Église autant que de la perpétuation de son message, disait au moment où vous le quittiez : +Aidez-moi+ +Priez pour moi+. “”Aujourd’hui, alors que l’état du monde suscite une perpétuelle inquiétude, nous pouvons tous souhaiter que le Pape François repose en paix.”- François Hollande, après l’une de ses rencontres en août 2016 (à Paris-Match):”Nous n’étions que tous les deux, dans le petit bureau où il travaillait. Un échange assez long et personnel qui n’avait rien de cérémoniel ou de convenu, sans protocole aucun. Un moment familier et singulier.” “Il m’a exprimé le souci de comprendre ce qui se passait en France (après l’assassinat du père Hamel en juillet 2016, NDLR). Nous avons parlé de la situation du monde, (…) de l’Afrique qui l’intéressait au plus haut point et de la conférence sur le climat.””Il avait un humour délicat (…) À la fin de l’entretien, alors qu’il n’ignorait rien de mon rapport à la religion, il m’a donné un chapelet avec un sourire complice.”- Mireille Mathieu (chanteuse), reçue en décembre 2019 (à l’AFP):”Le Saint-Père nous a reçus avec des cardinaux, avec une grande simplicité. Je lui ai dit que j’étais très fière de chanter pour lui. Il m’a remerciée. C’était très touchant. J’étais surtout très émue… On l’est toujours quand on a l’honneur de rencontrer le Saint-Père.”- Christian Krieger (président de la Fédération protestante de France), reçu en janvier 2020 (à l’AFP):”C’était beaucoup plus un homme d’écoute que de parole. Il voulait savoir. Je l’ai senti un peu affligé que les choses n’avancent pas autant qu’il le souhaitait, notamment sur la question de la justice climatique”. “On a aussi parlé d’immigration. Il avait les larmes aux yeux, parce qu’il voyait d’abord le sort d’êtres humains, pas juste un sujet politique”- Chems-eddine Hafiz (recteur de la Grande mosquée de Paris), reçu le 10 février 2025 (à l’AFP):”Cela a duré 20-30 minutes, mais intenses. Sa mémoire était intacte et il était très vif dans ses échanges.” “Je lui ai ramené un Coran traduit. Il l’a pris et embrassé à plusieurs reprises. C’est pour ça que je dis que je suis amoureux du pape. Pendant des siècles, l’islam était considéré comme l’ennemi du christianisme…”- Gilles Peuzé, victime d’agressions sexuelles par un prêtre, reçu le pape le 28 novembre 2023 (à l’AFP)”On était une vingtaine, il n’y avait que nous, pas de garde du corps, pas de protocole… Je garde le souvenir d’un père, d’un ami, une personne très proche des hommes. On le sentait malgré son état de santé défaillant. Il était fatigué, mais heureux de nous recevoir.””Ses mots ont été très simples,  +je vous demande pardon au nom de l’Eglise+. C’était un moment de plénitude personnelle, de soulagement. Je ne crois plus en l’Eglise mais ce jour-là on a été touchés par la grâce. Ca a permis de trouver une paix intérieure.”

Nutri-Score, publicité alimentaire: le Cese préconise une approche plus contraignante

Le Conseil économique social et environnemental (Cese) propose, dans un avis voté mardi, des mesures contraignantes contre les problèmes de santé liés à l’alimentation, comme la généralisation du Nutri-Score, la taxation des produits nocifs et l’encadrement de la publicité destinée aux enfants.Le Cese, composé de représentants de la société civile et dont le rôle est consultatif, s’est autosaisi de cette question, en parallèle de la construction de la Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat 2025/2030 (Snanc).Mise en consultation le 4 avril, pour un mois, la Snanc a été saluée car longtemps attendue mais aussi critiquée par plus de 50 ONG, qui regrettent que “la majorité des mesures mentionnées soient de nature incitative” et non contraignantes.”On voit bien qu’avec des mesures qui ne reposent que sur des intentions, malheureusement ce n’est pas suivi d’effet”, a affirmé à l’AFP Dominique Marmier, co-rapporteur de l’avis du Cese et agriculteur.Il insiste sur la nécessité de mesures plus strictes, “avec des évaluations puis des sanctions”.Rendre obligatoire le Nutri-ScoreLe Conseil préconise de “reprendre les négociations au niveau européen pour rendre rapidement obligatoire” l’apposition du Nutri-Score sur “tous les produits transformés et vendus pré-emballés”.Dans la Snanc, le gouvernement propose, à l’horizon 2030, “d’inciter les annonceurs à apposer le Nutri-Score” et “d’expérimenter les modalités d’une extension de l’usage volontaire du Nutri-Score aux denrées non pré-emballées”. Après avoir refusé de rendre obligatoire le Nutri-Score sous la pression d’agro-industriels, italiens notamment, la Commission européenne a répété récemment “continuer à travailler” sur une solution consensuelle d’étiquetage nutritionnel.Taxer les produits trop nocifsLe Cese et la Snanc préconisent tous deux la mise en place d’un plan de réduction de la teneur en gras, sel et sucre des produits transformés “à des niveaux correspondant aux recommandations nutritionnelles médicales” (Cese).Ce plan serait co-construit avec “l’industrie agroalimentaire et la communauté scientifique”, a précisé Dominique Marmier, co-rapporteur.Dans la stratégie nationale, “en cas de non atteinte, (ce plan) sera suivi d’objectifs réglementaires”.La préconisation du Cese est plus précise : “mettre en place un dispositif de taxation sur les produits ne respectant pas les objectifs fixés après l’échéance collectivement définie”, dont les “recettes pourraient abonder le financement des actions en faveur de la lutte contre la précarité alimentaire”.”Avec les maladies (obésité, diabète…) en nette évolution, on pense que ça coûte à la Sécurité sociale une vingtaine de milliards chaque année, parce qu’on apporte des soins qui ne devraient pas être là si on mangeait correctement”, a expliqué Dominique Marmier. Selon lui, cette “petite taxe” aurait pour objectif de “pénaliser les mauvais élèves” car les simples leviers incitatifs ne suffisent pas.”Je sais que les interdictions et les taxations évoquées dans notre avis irritent” mais n’interviendraient que dans un deuxième temps, a précisé Henri Biès-Péré, président de la commission Territoires, agriculture et alimentation lors de la séance plénière.Mieux encadrer la publicitéLe Cese préconise d’encadrer plus strictement la publicité sur les produits alimentaires destinée aux enfants. Les mesures en vigueur permettent de réguler les publicités avant et après les programmes destinés aux enfants sur les chaînes du service public mais pas sur les chaînes privées, qui représentent pourtant “deux tiers des audiences des programmes” jeunesse, explique le conseil. Et ces programmes représentent moins de 20% de ce que regardent les enfants, qui se tournent notamment vers la téléréalité.Or 88% des publicités destinées aux enfants promeuvent des produits au Nutri-Score D ou E (contre 43% pour les publicités “tous publics”), et 0% pour des produits A ou B (contre 30% pour les “tous publics”), selon une étude de l’UFC-Que Choisir. L’association suggère même “d’interdire les publicités pour les aliments de Nutri-Score D et E lors des programmes les plus regardés par les enfants”. Les ONG reprochent au gouvernement d’avoir substitué un simple “levier incitatif” au “cadre réglementaire” initialement prévu pour “réduire efficacement l’exposition des enfants” à ces publicités dans la Snanc.Ce choix “contraste avec la décision du gouvernement britannique d’interdire la publicité pour la malbouffe sur internet et à la télévision en journée à compter du 1er octobre”, relèvent les ONG.

Nutri-Score, publicité alimentaire: le Cese préconise une approche plus contraignante

Le Conseil économique social et environnemental (Cese) propose, dans un avis voté mardi, des mesures contraignantes contre les problèmes de santé liés à l’alimentation, comme la généralisation du Nutri-Score, la taxation des produits nocifs et l’encadrement de la publicité destinée aux enfants.Le Cese, composé de représentants de la société civile et dont le rôle est consultatif, s’est autosaisi de cette question, en parallèle de la construction de la Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat 2025/2030 (Snanc).Mise en consultation le 4 avril, pour un mois, la Snanc a été saluée car longtemps attendue mais aussi critiquée par plus de 50 ONG, qui regrettent que “la majorité des mesures mentionnées soient de nature incitative” et non contraignantes.”On voit bien qu’avec des mesures qui ne reposent que sur des intentions, malheureusement ce n’est pas suivi d’effet”, a affirmé à l’AFP Dominique Marmier, co-rapporteur de l’avis du Cese et agriculteur.Il insiste sur la nécessité de mesures plus strictes, “avec des évaluations puis des sanctions”.Rendre obligatoire le Nutri-ScoreLe Conseil préconise de “reprendre les négociations au niveau européen pour rendre rapidement obligatoire” l’apposition du Nutri-Score sur “tous les produits transformés et vendus pré-emballés”.Dans la Snanc, le gouvernement propose, à l’horizon 2030, “d’inciter les annonceurs à apposer le Nutri-Score” et “d’expérimenter les modalités d’une extension de l’usage volontaire du Nutri-Score aux denrées non pré-emballées”. Après avoir refusé de rendre obligatoire le Nutri-Score sous la pression d’agro-industriels, italiens notamment, la Commission européenne a répété récemment “continuer à travailler” sur une solution consensuelle d’étiquetage nutritionnel.Taxer les produits trop nocifsLe Cese et la Snanc préconisent tous deux la mise en place d’un plan de réduction de la teneur en gras, sel et sucre des produits transformés “à des niveaux correspondant aux recommandations nutritionnelles médicales” (Cese).Ce plan serait co-construit avec “l’industrie agroalimentaire et la communauté scientifique”, a précisé Dominique Marmier, co-rapporteur.Dans la stratégie nationale, “en cas de non atteinte, (ce plan) sera suivi d’objectifs réglementaires”.La préconisation du Cese est plus précise : “mettre en place un dispositif de taxation sur les produits ne respectant pas les objectifs fixés après l’échéance collectivement définie”, dont les “recettes pourraient abonder le financement des actions en faveur de la lutte contre la précarité alimentaire”.”Avec les maladies (obésité, diabète…) en nette évolution, on pense que ça coûte à la Sécurité sociale une vingtaine de milliards chaque année, parce qu’on apporte des soins qui ne devraient pas être là si on mangeait correctement”, a expliqué Dominique Marmier. Selon lui, cette “petite taxe” aurait pour objectif de “pénaliser les mauvais élèves” car les simples leviers incitatifs ne suffisent pas.”Je sais que les interdictions et les taxations évoquées dans notre avis irritent” mais n’interviendraient que dans un deuxième temps, a précisé Henri Biès-Péré, président de la commission Territoires, agriculture et alimentation lors de la séance plénière.Mieux encadrer la publicitéLe Cese préconise d’encadrer plus strictement la publicité sur les produits alimentaires destinée aux enfants. Les mesures en vigueur permettent de réguler les publicités avant et après les programmes destinés aux enfants sur les chaînes du service public mais pas sur les chaînes privées, qui représentent pourtant “deux tiers des audiences des programmes” jeunesse, explique le conseil. Et ces programmes représentent moins de 20% de ce que regardent les enfants, qui se tournent notamment vers la téléréalité.Or 88% des publicités destinées aux enfants promeuvent des produits au Nutri-Score D ou E (contre 43% pour les publicités “tous publics”), et 0% pour des produits A ou B (contre 30% pour les “tous publics”), selon une étude de l’UFC-Que Choisir. L’association suggère même “d’interdire les publicités pour les aliments de Nutri-Score D et E lors des programmes les plus regardés par les enfants”. Les ONG reprochent au gouvernement d’avoir substitué un simple “levier incitatif” au “cadre réglementaire” initialement prévu pour “réduire efficacement l’exposition des enfants” à ces publicités dans la Snanc.Ce choix “contraste avec la décision du gouvernement britannique d’interdire la publicité pour la malbouffe sur internet et à la télévision en journée à compter du 1er octobre”, relèvent les ONG.

Nutri-Score, publicité alimentaire: le Cese préconise une approche plus contraignante

Le Conseil économique social et environnemental (Cese) propose, dans un avis voté mardi, des mesures contraignantes contre les problèmes de santé liés à l’alimentation, comme la généralisation du Nutri-Score, la taxation des produits nocifs et l’encadrement de la publicité destinée aux enfants.Le Cese, composé de représentants de la société civile et dont le rôle est consultatif, s’est autosaisi de cette question, en parallèle de la construction de la Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat 2025/2030 (Snanc).Mise en consultation le 4 avril, pour un mois, la Snanc a été saluée car longtemps attendue mais aussi critiquée par plus de 50 ONG, qui regrettent que “la majorité des mesures mentionnées soient de nature incitative” et non contraignantes.”On voit bien qu’avec des mesures qui ne reposent que sur des intentions, malheureusement ce n’est pas suivi d’effet”, a affirmé à l’AFP Dominique Marmier, co-rapporteur de l’avis du Cese et agriculteur.Il insiste sur la nécessité de mesures plus strictes, “avec des évaluations puis des sanctions”.Rendre obligatoire le Nutri-ScoreLe Conseil préconise de “reprendre les négociations au niveau européen pour rendre rapidement obligatoire” l’apposition du Nutri-Score sur “tous les produits transformés et vendus pré-emballés”.Dans la Snanc, le gouvernement propose, à l’horizon 2030, “d’inciter les annonceurs à apposer le Nutri-Score” et “d’expérimenter les modalités d’une extension de l’usage volontaire du Nutri-Score aux denrées non pré-emballées”. Après avoir refusé de rendre obligatoire le Nutri-Score sous la pression d’agro-industriels, italiens notamment, la Commission européenne a répété récemment “continuer à travailler” sur une solution consensuelle d’étiquetage nutritionnel.Taxer les produits trop nocifsLe Cese et la Snanc préconisent tous deux la mise en place d’un plan de réduction de la teneur en gras, sel et sucre des produits transformés “à des niveaux correspondant aux recommandations nutritionnelles médicales” (Cese).Ce plan serait co-construit avec “l’industrie agroalimentaire et la communauté scientifique”, a précisé Dominique Marmier, co-rapporteur.Dans la stratégie nationale, “en cas de non atteinte, (ce plan) sera suivi d’objectifs réglementaires”.La préconisation du Cese est plus précise : “mettre en place un dispositif de taxation sur les produits ne respectant pas les objectifs fixés après l’échéance collectivement définie”, dont les “recettes pourraient abonder le financement des actions en faveur de la lutte contre la précarité alimentaire”.”Avec les maladies (obésité, diabète…) en nette évolution, on pense que ça coûte à la Sécurité sociale une vingtaine de milliards chaque année, parce qu’on apporte des soins qui ne devraient pas être là si on mangeait correctement”, a expliqué Dominique Marmier. Selon lui, cette “petite taxe” aurait pour objectif de “pénaliser les mauvais élèves” car les simples leviers incitatifs ne suffisent pas.”Je sais que les interdictions et les taxations évoquées dans notre avis irritent” mais n’interviendraient que dans un deuxième temps, a précisé Henri Biès-Péré, président de la commission Territoires, agriculture et alimentation lors de la séance plénière.Mieux encadrer la publicitéLe Cese préconise d’encadrer plus strictement la publicité sur les produits alimentaires destinée aux enfants. Les mesures en vigueur permettent de réguler les publicités avant et après les programmes destinés aux enfants sur les chaînes du service public mais pas sur les chaînes privées, qui représentent pourtant “deux tiers des audiences des programmes” jeunesse, explique le conseil. Et ces programmes représentent moins de 20% de ce que regardent les enfants, qui se tournent notamment vers la téléréalité.Or 88% des publicités destinées aux enfants promeuvent des produits au Nutri-Score D ou E (contre 43% pour les publicités “tous publics”), et 0% pour des produits A ou B (contre 30% pour les “tous publics”), selon une étude de l’UFC-Que Choisir. L’association suggère même “d’interdire les publicités pour les aliments de Nutri-Score D et E lors des programmes les plus regardés par les enfants”. Les ONG reprochent au gouvernement d’avoir substitué un simple “levier incitatif” au “cadre réglementaire” initialement prévu pour “réduire efficacement l’exposition des enfants” à ces publicités dans la Snanc.Ce choix “contraste avec la décision du gouvernement britannique d’interdire la publicité pour la malbouffe sur internet et à la télévision en journée à compter du 1er octobre”, relèvent les ONG.

L’émissaire de Trump prévoit une nouvelle visite en Russie, selon le Kremlin

L’émissaire américain Steve Witkoff prévoit un voyage cette semaine à Moscou, a annoncé mardi le Kremlin, en mettant en garde contre toute précipitation dans les discussions pour le règlement du conflit en Ukraine, qui se prolongent depuis plus de deux mois.Cette annonce intervient à la veille d’une nouvelle rencontre entre Américains, Ukrainiens et Européens à Londres, visant à obtenir un cessez-le-feu, après plus de trois ans de combats dévastateurs depuis l’offensive russe de 2022.Avant ce nouveau ballet diplomatique, Iouri Ouchakov, le conseiller de Vladimir Poutine pour les Affaires internationales, a indiqué à l’agence de presse TASS que Steve Witkoff, le négociateur du président américain Donald Trump, prévoyait une visite dans la capitale russe cette semaine.Si elle se confirme, il s’agirait de la quatrième de M. Witkoff en Russie depuis la relance des relations russo-américaines initiée, mi-février, par Donald Trump.Le président américain, qui veut mettre un terme au plus vite au conflit, avait dit dimanche espérer un accord “dans la semaine” entre Moscou et Kiev, sans dévoiler les contours de cet engagement hypothétique.M. Trump semble s’impatienter et son secrétaire d’État, Marco Rubio, a mis la pression sur les deux belligérants la semaine dernière, assurant que Washington pourrait “passer à autre chose” et se retirer des négociations faute de résultat.- Le Kremlin temporise -En attendant, Vladimir Poutine considère avoir de bonnes cartes entre les mains: malgré de lourdes pertes, son armée avance lentement dans l’Est et contrôle près de 20% du territoire ukrainien, les forces de Kiev ont été quasiment entièrement repoussées de la région russe de Koursk, et Donald Trump a impulsé un rapprochement inattendu avec lui.Ses demandes restent donc maximalistes: le président russe appelle à la reddition de l’Ukraine, à son renoncement à rejoindre l’Otan et demande à ce que Moscou garde les cinq régions ukrainiennes que la Russie a annexées. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés.Plus largement, Vladimir Poutine aimerait parvenir à un accord sur une refonte de l’architecture sécuritaire en Europe, lui qui dénonce l’expansion de l’Otan aux frontières russes depuis la dislocation de l’URSS en 1991.En l’état, donc, le dirigeant russe ne veut pas se précipiter, comme l’a fait savoir son porte-parole Dmitri Peskov mardi: le règlement du conflit est “un sujet tellement complexe” qu'”il ne vaut probablement mieux pas fixer de délai serré”.Comprendre: Moscou ne veut pas “essayer de faire rentrer un règlement viable (du conflit) dans un court laps de temps”.- “Opération marketing” -C’est dans ce contexte incertain qu’Américains, Ukrainiens, Britanniques et Français se retrouveront mercredi à Londres pour une deuxième série de réunions, selon un haut responsable ukrainien à l’AFP sous couvert d’anonymat, après de premières discussions dans ce format inédit jeudi dernier à Paris.Cette réunion dans la capitale française n’avait pas permis d’avancée majeure, mais le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit lundi vouloir promouvoir mercredi “un cessez-le-feu sans conditions” — une proposition que Vladimir Poutine a pourtant ignorée une première fois en mars.Lundi, il avait aussi dit attendre “une réponse claire” de Moscou à sa proposition sur une nouvelle trêve concernant les attaques contre les infrastructures civiles, après que Vladimir Poutine eut indiqué simplement vouloir “analyser” cette offre.Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé mardi que Moscou voulait “clairement différencier les situations dans lesquelles ces infrastructures (civiles) peuvent être utilisées à des fins militaires et celles dans lesquelles elles ne peuvent pas l’être” avant d’accepter une telle trêve.Pendant le week-end, Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement d’avoir violé un cessez-le-feu de Pâques annoncé par Vladimir Poutine, et que les alliés de l’Ukraine, comme la France, ont dénoncé comme une “opération marketing”, de “séduction”, vis-à-vis de l’imprévisible Donald Trump.Depuis, l’armée russe a repris ses frappes et revendiqué mardi la prise d’une petite localité, Soukhaïa Balka, dans la région de Donetsk (est), où des bombardements russes ont tué mardi trois personnes dans la ville de Mirnograd, selon le parquet ukrainien. Une attaque aérienne russe a également tué une personne et blessé 26 autres dans un quartier résidentiel de la ville de Zaporijjia (sud), selon les secours ukrainiens. Six autres ont par ailleurs été blessées à Kherson (sud), neuf à Kharkiv et quatre à Koupiansk (nord-est), d’après les autorités ukrainiennes.

L’émissaire de Trump prévoit une nouvelle visite en Russie, selon le Kremlin

L’émissaire américain Steve Witkoff prévoit un voyage cette semaine à Moscou, a annoncé mardi le Kremlin, en mettant en garde contre toute précipitation dans les discussions pour le règlement du conflit en Ukraine, qui se prolongent depuis plus de deux mois.Cette annonce intervient à la veille d’une nouvelle rencontre entre Américains, Ukrainiens et Européens à Londres, visant à obtenir un cessez-le-feu, après plus de trois ans de combats dévastateurs depuis l’offensive russe de 2022.Avant ce nouveau ballet diplomatique, Iouri Ouchakov, le conseiller de Vladimir Poutine pour les Affaires internationales, a indiqué à l’agence de presse TASS que Steve Witkoff, le négociateur du président américain Donald Trump, prévoyait une visite dans la capitale russe cette semaine.Si elle se confirme, il s’agirait de la quatrième de M. Witkoff en Russie depuis la relance des relations russo-américaines initiée, mi-février, par Donald Trump.Le président américain, qui veut mettre un terme au plus vite au conflit, avait dit dimanche espérer un accord “dans la semaine” entre Moscou et Kiev, sans dévoiler les contours de cet engagement hypothétique.M. Trump semble s’impatienter et son secrétaire d’État, Marco Rubio, a mis la pression sur les deux belligérants la semaine dernière, assurant que Washington pourrait “passer à autre chose” et se retirer des négociations faute de résultat.- Le Kremlin temporise -En attendant, Vladimir Poutine considère avoir de bonnes cartes entre les mains: malgré de lourdes pertes, son armée avance lentement dans l’Est et contrôle près de 20% du territoire ukrainien, les forces de Kiev ont été quasiment entièrement repoussées de la région russe de Koursk, et Donald Trump a impulsé un rapprochement inattendu avec lui.Ses demandes restent donc maximalistes: le président russe appelle à la reddition de l’Ukraine, à son renoncement à rejoindre l’Otan et demande à ce que Moscou garde les cinq régions ukrainiennes que la Russie a annexées. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés.Plus largement, Vladimir Poutine aimerait parvenir à un accord sur une refonte de l’architecture sécuritaire en Europe, lui qui dénonce l’expansion de l’Otan aux frontières russes depuis la dislocation de l’URSS en 1991.En l’état, donc, le dirigeant russe ne veut pas se précipiter, comme l’a fait savoir son porte-parole Dmitri Peskov mardi: le règlement du conflit est “un sujet tellement complexe” qu'”il ne vaut probablement mieux pas fixer de délai serré”.Comprendre: Moscou ne veut pas “essayer de faire rentrer un règlement viable (du conflit) dans un court laps de temps”.- “Opération marketing” -C’est dans ce contexte incertain qu’Américains, Ukrainiens, Britanniques et Français se retrouveront mercredi à Londres pour une deuxième série de réunions, selon un haut responsable ukrainien à l’AFP sous couvert d’anonymat, après de premières discussions dans ce format inédit jeudi dernier à Paris.Cette réunion dans la capitale française n’avait pas permis d’avancée majeure, mais le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit lundi vouloir promouvoir mercredi “un cessez-le-feu sans conditions” — une proposition que Vladimir Poutine a pourtant ignorée une première fois en mars.Lundi, il avait aussi dit attendre “une réponse claire” de Moscou à sa proposition sur une nouvelle trêve concernant les attaques contre les infrastructures civiles, après que Vladimir Poutine eut indiqué simplement vouloir “analyser” cette offre.Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé mardi que Moscou voulait “clairement différencier les situations dans lesquelles ces infrastructures (civiles) peuvent être utilisées à des fins militaires et celles dans lesquelles elles ne peuvent pas l’être” avant d’accepter une telle trêve.Pendant le week-end, Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement d’avoir violé un cessez-le-feu de Pâques annoncé par Vladimir Poutine, et que les alliés de l’Ukraine, comme la France, ont dénoncé comme une “opération marketing”, de “séduction”, vis-à-vis de l’imprévisible Donald Trump.Depuis, l’armée russe a repris ses frappes et revendiqué mardi la prise d’une petite localité, Soukhaïa Balka, dans la région de Donetsk (est), où des bombardements russes ont tué mardi trois personnes dans la ville de Mirnograd, selon le parquet ukrainien. Une attaque aérienne russe a également tué une personne et blessé 26 autres dans un quartier résidentiel de la ville de Zaporijjia (sud), selon les secours ukrainiens. Six autres ont par ailleurs été blessées à Kherson (sud), neuf à Kharkiv et quatre à Koupiansk (nord-est), d’après les autorités ukrainiennes.

Hamas team heads to Cairo for Gaza talks as Israel strikes kill 26

A Hamas delegation left for Cairo to discuss “new ideas” aimed at securing a ceasefire in Gaza, an official from the group said, as rescuers reported 26 dead in Israeli air strikes on Tuesday.The renewed diplomatic effort follows Hamas’s rejection last week of Israel’s latest proposal to secure the release of hostages held in the Gaza Strip.Talks have so far failed to produce any breakthrough since Israel resumed its air and ground assault from March 18, ending a two-month ceasefire.The Hamas delegation, led by the group’s chief negotiator Khalil Al-Hayya, “will meet with Egyptian officials to discuss new ideas aimed at reaching a ceasefire”, said the official.The discussions come a day after new US ambassador to Israel Mike Huckabee urged Hamas to accept a deal that would secure the release of hostages in exchange for humanitarian aid entering Gaza.”When that happens, and hostages are released which is an urgent matter for all of us, then we hope that the humanitarian aid will flow and flow freely knowing it will be done without Hamas being able to confiscate and abuse their own people”, Huckabee said in a video statement.Israel has accused Hamas of diverting aid, which Palestinian militant group denies.Israel blocked all aid to Gaza on March 2, days before its renewed offensive began.”Gaza has become a land of desperation,” Philippe Lazzarini, head of the UN agency for Palestinian refugees UNRWA, said on X on Tuesday.”Hunger is spreading and deepening, deliberate and manmade…. Humanitarian aid is being used as a bargaining chip and a weapon of war.”Qatar, with the United States and Egypt, brokered a truce in Gaza between Israel and Hamas which began on January 19 and enabled a surge in aid, alongside exchanges of hostages and Palestinian prisoners in Israeli custody.But the truce collapsed after disagreements over the terms of the next stage.- Israeli strikes continue -Hamas had insisted that negotiations be held on a second phase of the truce, leading to a permanent end to the war, as outlined in the January framework announced by former US president Joe Biden.Israel, however, sought to extend the first phase. Following the impasse, Israel blocked aid and resumed its military campaign.On Tuesday, Gaza’s civil defence agency said Israeli air strikes killed at least 26 people across the Hamas-run territory.Nine people died when a house was struck in Khan Yunis, in southern Gaza, civil defence official Mohammad Mughayyir told AFP, adding that others were trapped.”We found people torn apart,” said Ahmad Shourab who witnessed the strike. “They were all women and children. What do they want from us?”Civil defence spokesman Mahmud Bassal said air strikes also destroyed bulldozers and other equipment belonging to the Jabalia municipality in northern Gaza.”We relied on them for rescue operations to clear debris and recover the bodies of martyrs from beneath the rubble”, as well as to “save lives, pull people from the rubble”, Bassal said.The Israeli military said it struck some “40 engineering vehicles used for terror purposes, including during the October 7 massacre”, referring to Hamas’s 2023 attack that sparked the war.”Hamas has used these vehicles for planting explosives, digging underground routes, breaching fences and clearing rubble to locate weapons and military equipment hidden by the terrorist organisation beneath the rubble”.At least 1,890 people have been killed in Gaza since Israel resumed its offensive, bringing the total death toll since the war erupted to at least 51,266, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.Hamas’s 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Militants also abducted 251 people, 58 of whom are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.

US envoy to visit Moscow as US pushes for ceasefire

US envoy Steve Witkoff is expected to visit Russia this week, a Kremlin aide said Tuesday, as US President Donald Trump seeks a speedy deal to end the three-year Ukraine conflict.Trump, who promised on the campaign trail to strike a deal between Moscow and Kyiv in 24 hours, has failed since his return to office three months ago to wrangle concessions from Russian President Vladimir Putin to halt his troops in Ukraine.Trump said over the weekend he hoped a peace deal could be struck “this week” despite no signs the two sides were anywhere close to agreeing even a ceasefire, let alone a wider long-term settlement.Putin’s spokesman Dmitry Peskov warned Tuesday against rushing into a speedy ceasefire, telling a state TV reporter that the issue was too “complex” for a quick fix.”It is not worth setting any rigid time frames and trying to get a settlement, a viable settlement, in a short timeframe,” he said.Kremlin aide Yuri Ushakov meanwhile told state media that Witkoff was expected this week in Moscow, his fourth visit to Russia since Trump took office.Moscow’s forces hold around a fifth of Ukrainian territory and tens of thousands of people have been killed since the military offensive started in February 2022.After rejecting a US-Ukrainian offer for a full and unconditional ceasefire last month, Putin announced a surprise Easter truce over the weekend.Fighting dipped during the 30-hour period but Russia launched fresh attacks on residential areas on Monday and Tuesday, Ukrainian officials said.Kyiv and its allies dismissed the truce as a public relations exercise from Putin.”The Easter truce that he announced somewhat unexpectedly was a marketing operation, a charm operation aimed at preventing President Trump from becoming impatient and angry,” French Foreign Minister Jean-Noel Barrot told FranceInfo radio.- London meeting -Ukraine’s allies will meet in London on Wednesday, a senior Kyiv official told AFP, when they are expected to continue discussions on the contours of a possible deal they could all get behind.European leaders are scrambling to work out how to support Ukraine should Trump pull Washington’s vital military and financial backing.Ukrainian President Volodymyr Zelensky said his team’s “first priority” at the London talks would be “an unconditional ceasefire”.Zelensky proposed to Russia on Sunday a half of missile and drones strikes against civilian facilities for at least 30 days.While saying he would “analyse” the idea, Putin threw doubt on it 24 hours later by accusing Kyiv of using civilian facilities for military purposes.He held open the prospect of bilateral talks on the topic, though the Kremlin said there were no fixed plans to engage with Kyiv.”There are no concrete plans (to talk), there is readiness from Putin to discuss this question,” Peskov said Tuesday.”If we are talking about civilian infrastructure, then we need to understand, when is it civilian infrastructure and when is it a military target,” he added.- Russian attacks -Russia hit a residential area in the eastern Ukrainian city of Myrnograd with drones Tuesday, killing three people and wounding two, local authorities said. One person was reported dead and 23 wounded after two guided aerial bombs pounded the southern city of Zaporizhzhia, the region’s governor said.Photos from Ukraine’s emergency services showed the outer walls of an apartment block blown open and a bloodied man tended by medics on a stretcher, with bandages around his head and arms.”One guided aerial bomb hit an infrastructure facility, another one hit a densely populated neighbourhood, a residential building directly,” Zaporizhzhia Governor Ivan Fedorov said on Telegram.Russian strikes wounded another six in the southern city of Kherson and seven in Kharkiv in the northeast, officials said.The Russian army meanwhile claimed to have captured a village in the eastern Donetsk region, where its troops are advancing.In Paris last week, US Secretary of State Marco Rubio presented Washington’s plan for ending the conflict, though both he and Trump warned that Washington’s patience was running thin and could lead it to withdraw.Many in Ukraine fear any US-brokered settlement would benefit Russia.