Katy Perry roars into space on all-woman flight

Pop star Katy Perry completed a brief foray into space Monday, roaring to the edge of the cosmos with an all-women crew on one of billionaire Jeff Bezos’s rockets.The “Firework” and “California Gurls” singer was lofted more than 60 miles (100 kilometers) above the Earth’s surface in a vessel from Blue Origin, the space company owned by the Amazon founder.Five other women — including Bezos’s fiancee Lauren Sanchez — were on the flight, which took off from western Texas shortly after 8:30 am (1330 GMT) before safely landing again some 10 minutes later.The flight brought the passengers beyond the Karman line — the internationally recognized boundary of space.One of the other passengers, TV presenter Gayle King, said Perry sang “What a wonderful world” in space.”It’s a 10 out of 10. That’s my review. Definitely go for it,” the singer said after she was safely back on Earth.Their fully automated craft rose vertically before the crew capsule detached mid-flight, later falling back to the ground slowed by parachutes and a retro rocket.The jubilant women then emerged, with Perry kissing the ground after exiting the capsule.”I think this experience has shown me you never know how much love is inside of you, like how much love you have to give and how loved you are until the day you launch,” she said. Monday’s mission was the first all-woman space crew since Valentina Tereshkova’s historic solo flight in 1963.It is also the 11th sub-orbital crewed operation by Blue Origin, which has offered space tourism experiences for several years.The company does not publicly communicate the price of trips made possible by its New Shepard rocket.They were expected to have a brief period when the women could unbuckle from their seats and float in zero gravity.- ‘Inspiration’ -Perry, launched onto the international stage with her 2008 hit “I Kissed a Girl,” was also travelling alongside Sanchez, King, film producer Kerianne Flynn, former NASA scientist Aisha Bowe and Amanda Nguyen, founder of a campaign group against sexual violence.They follow 52 previous Blue Origin passengers, including longtime “Star Trek” leading man William Shatner.King’s close friend — talk show legend Oprah Winfrey — was among those watching the launch in Texas.”It’s oddly quiet when you get up there… you look down at the planet and think, ‘That’s where we came from?’ And to me it’s such a reminder about how we need to do better and be better,” King said.Perry recently told Elle magazine that she was taking part “for my daughter Daisy,” whom she shares with actor Orlando Bloom, “to inspire her to never have limits on her dreams.” Such high-profile guests are intended to keep public interest in Blue Origin’s work, as it battles multiple rival firms in the space tourism field.Bezos’ top challenger in passenger flights is Virgin Galactic, which offers a similar sub-orbital experience.But Blue Origin aims in the future to bring space tourists into orbit, competing directly with Elon Musk’s SpaceX.In January, Blue Origin’s much more powerful New Glenn rocket successfully completed its first unmanned orbital mission.

Mort de Mario Vargas Llosa, dernier géant de la littérature latino-américaine

Le prix Nobel de littérature hispano-péruvien Mario Vargas Llosa est décédé dimanche à Lima à l’âge de 89 ans, marquant la fin d’une ère: celle de la génération dorée de la littérature latino-américaine, dont il était le dernier grand représentant.Né dans une famille de la classe moyenne péruvienne, Mario Vargas Llosa a été l’un des grands protagonistes du “boom” littéraire latino-américain des années 1960 et 1970, avec le Colombien Gabriel Garcia Marquez et l’Argentin Julio Cortazar.”C’est avec une profonde tristesse, que nous annonçons que notre père, Mario Vargas Llosa, est décédé aujourd’hui à Lima, entouré de sa famille et en paix”, a annoncé son fils Alvaro dans un message sur X, signé aussi par son frère Gonzalo et sa sÅ“ur Morgana.Le gouvernement péruvien a décrété un jour de “deuil national le 14 avril” et annoncé la mise en berne des drapeaux sur les bâtiments publics.La famille n’a pas précisé les causes de sa mort, mais la santé de l’écrivain était fragile depuis son retour à Lima en 2024, après son départ de Madrid. Depuis quelques mois, le lauréat du prix Nobel en 2010 vivait en retrait de la vie publique.”Son départ attristera ses proches, ses amis et ses lecteurs dans le monde entier mais nous espérons qu’ils trouveront une consolation, comme nous, dans le fait qu’il a joui d’une vie longue, multiple et fructueuse”, ont ajouté ses enfants.A l’extérieur de la maison de l’écrivain, face à l’océan Pacifique, dans le quartier bohème de Barranco, un petit groupe de personnes s’est rassemblé en silence à l’annonce de sa mort, tenant des exemplaires de ses Å“uvres à la main.- “Maître des Maîtres” -“Il a été pour moi une référence très importante, il disait que la littérature lui avait sauvé la vie”, a témoigné, visiblement ému, Gustavo Ruiz, un philosophe venu lui rendre un dernier hommage devant sa maison.”Aucune cérémonie publique n’aura lieu”, a annoncé la famille de l’écrivain, qui a indiqué que sa dépouille serait incinérée.Dans un message sur X, la présidente du Pérou Dina Boluarte a estimé que “son génie intellectuel et sa vaste Å“uvre resteront un héritage durable pour les générations futures”.Le président du Guatemala, Bernardo Arévalo, a qualifié sur X l’écrivain de “grand chroniqueur de l’Amérique hispanique et interprète perspicace de ses chemins et de ses destins”.L’ancien président colombien Alvaro Uribe l’a qualifié de “Maître des Maîtres, tandis que le secrétaire d’Etat adjoint des Etats-Unis, Christopher Landau, a estimé que “ses thèmes et centres d’intérêt étaient intemporels et universels”.”La littérature hispanophone fait ses adieux à Mario Vargas Llosa, maître universel du mot”, a réagi sur X le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, soulignant son “immense Å“uvre et tant d’ouvrages essentiels à la compréhension de notre époque”.Pour l’écrivain péruvien Alfredo Bryce Echenique, auteur d'”Un monde pour Julius” et ami de Mario Vargas Llosa, sa mort constitue “un deuil pour le Pérou car personne ne nous a autant représentés dans le monde que lui, avec son Å“uvre en général, sa ténacité, sa pureté et son immensité”.- “Génie des lettres” -Traduit en une trentaine de langues, Mario Vargas Llosa, auteur francophile qui a vécu plusieurs années à Paris, a été le premier écrivain étranger à entrer de son vivant dans la prestigieuse collection de la Pléiade en 2016. Il a été élu à l’Académie française en 2021.Le président français Emmanuel Macron a rendu hommage sur X au “génie des lettres” qui avait en France “une patrie” et qui avec son Å“uvre “opposa la liberté au fanatisme, l’ironie aux dogmes, un idéal farouche face aux orages du siècle”.”Avec des engagements paradoxaux qui ont pu désarçonner, il a été l’écrivain des révoltes et un témoin de son époque”, a de son côté réagi la ministre française de la Culture Rachida Dati sur le même réseau social. Admiré pour sa description des réalités sociales, l’auteur de chefs-d’Å“uvre comme “La ville et les chiens” ou “Conversation dans la cathédrale” était aussi critiqué par les milieux intellectuels sud-américains pour ses positions conservatrices.Né à Arequipa, au Pérou, le 28 mars 1936, Mario Vargas Llosa a passé ses derniers mois entouré de sa famille, loin des événements publics.Depuis octobre, l’écrivain était apparu sur quelques photos partagées par son fils Alvaro sur les réseaux sociaux, le montrant dans des lieux emblématiques de Lima qui l’avaient inspiré pour écrire certaines de ses Å“uvres les plus marquantes.La santé de Vargas Llosa s’était considérablement détériorée à partir de 2023, après avoir été hospitalisé pour une infection au Covid-19, alors qu’il vivait en Espagne, pays dont il avait obtenu la nationalité en 1993.

Procès Le Scouarnec: même sans souvenirs, on peut souffrir de troubles post-traumatiques

Des victimes de violences sexuelles peuvent n’avoir conservé aucun souvenir et malgré tout souffrir d’importants traumatismes, ont expliqué lundi des experts au procès de l’ex-chirurgien Joël Le Scouarnec, jugé à Vannes depuis le 24 février pour des viols et agressions sur 299 patients. La plupart des victimes étaient mineures au moment des faits et pour certaines inconscientes ou en phase de réveil.Mais pour les trois experts cités comme témoins par un collectif d’avocats des parties civiles, “il n’est pas nécessaire de se souvenir pour souffrir de troubles post-traumatiques” durables, comme c’est le cas, à des degrés très variables, pour de nombreux plaignants.”Il est possible de savoir sans savoir, d’avoir des souvenirs et de les oublier”, a résumé Thierry Baubet, psychiatre et expert en psychopathologie de l’enfant.Avant l’âge de trois ans, les enfants ne peuvent tout simplement pas enregistrer des souvenirs mais “des traumatismes sont possibles, avec des conséquences très graves”, insiste le Pr Baubet, qui co-dirige la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Civiise).Et même plus vieux, “l’enfant n’a aucune connaissance ou compréhension de la sexualité d’un adulte”: lors d’une agression sexuelle, “il ressent une grande confusion, une angoisse sans aucun sens”.Ce n’est qu’après, à partir de la puberté et parfois bien plus tard, jusqu’à la révélation des faits par les enquêteurs, que la victime pourra comprendre que ce qu’elle a subi “n’aurait pas dû arriver” et que cet événement prendra son sens traumatique.Même dans le cas des patients inconscients agressés au bloc opératoire ou en salle de réveil par l’ex-chirurgien de 74 ans, “la mémoire du corps” peut jouer, ajoute Jean-Marc Ben Kemoun, pédopsychiatre et médecin légiste.”Le corps parle” et “moins nous sommes dans la conscience d’un événement douloureux ou stressant, plus son impact sur le corps sera fort”, relève-t-il. Les symptômes physiques peuvent durer des années, voire des décennies, avant que cette “mémoire piégée, enkystée, n’explose” lorsqu’une situation viendra rappeler l’événement traumatique.Dans le cas de nombreuses victimes de Joël Le Scouarnec venues s’exprimer devant la cour criminelle du Morbihan, cette révélation aura été une convocation par les gendarmes pour s’entendre lire les carnets où le pédocriminel consignait minutieusement les sévices infligés.Plusieurs parties civiles ont critiqué la manière dont les enquêteurs ont annoncé les faits aux victimes, parfois par téléphone ou en présence de leur enfant.Mais “le traumatisme c’est bien l’agression initiale, pas l’annonce par un policier”, estime le Pr Baubet, qui parle de “”bombe à retardement”.

Wall Street ouvre en hausse lundi après l’exemption sur les produits high-tech

La Bourse de New York a ouvert en hausse lundi, accueillant avec optimisme la nouvelle d’une exemption provisoire de surtaxes douanières accordée par Washington sur les smartphones, ordinateurs et autres produits électroniques.Vers 14H05 GMT, le Dow Jones avançait de 1,00%, l’indice Nasdaq prenait 1,57% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 1,36%.En pleine guerre commerciale entre Washington et Pékin, “nous avons entamé la journée avec un certain enthousiasme quant à la possibilité d’entamer des négociations”, explique auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Cet optimisme découle, selon l’analyste, de la décision des Etats-Unis d’exempter la high-tech importés dans le pays, notamment depuis la Chine, où la plupart des produits électroniques sont fabriqués.”Mais la situation s’est quelque peu brouillée au cours du week-end, (…) lorsque le ministre du Commerce, Howard Lutnick, a semblé (…) remettre en question ces mesures”, commente M. Hogan.Des droits de douane seront appliqués dans “un mois ou deux” sur les semi-conducteurs, a déclaré M. Lutnick dimanche sur la chaîne ABC. Un peu plus tard dans la journée, Donald Trump a quant à lui assuré qu’il annoncerait “dans la semaine” de nouveaux droits de douane sur les semi-conducteurs entrant aux Etats-Unis.Quoi qu’il en soit, “dans un marché qui a autant baissé en très peu de temps (…) la moindre bonne nouvelle sur le front commercial” peut faire monter les cours, estime M. Hogan.Côté indicateurs, la place américaine attend notamment mercredi les chiffres des ventes au détail pour le mois de mars.Ce chiffre “reflétera en partie (…) l’anticipation de la demande, dans la mesure où les (consommateurs américains) ont pu prendre des décisions économiques avant l’entrée en vigueur des droits de douane”, décrypte M. Hogan. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se détendait franchement, à 4,40% contre 4,49% vendredi en clôture.Ailleurs, au tableau des valeurs, le secteur des semiconducteurs profitait de l’exemption décidée ce week-end: Nvidia prenait 1,39%, Qualcomm avançait de 1,43% et AMD gagnait 1,96%. Apple, qui fabrique en Chine ses iPhones destinés au marché américain, suivait la tendance générale et prenait 4,66%.Autre géant des puces, Intel était recherché (+3,04%) après avoir annoncé qu’il vendait plus de 50% de ses parts du groupe américain Altera, spécialisé dans les composants électroniques. Intel avait bouclé l’achat d’Altera fin 2015 pour 16,7 milliards de dollars.La banque d’affaires américaine Goldman Sachs évoluait dans le vert (+1,22%) après avoir dépassé les attentes au premier trimestre, faisant état lundi d’un record dans les activités de marchés et de financement ainsi que de “performances solides” dans le courtage de matières premières, devises et obligations (Fixed Income).Pour le deuxième trimestre, “nous entrons (…) avec un environnement opérationnel radicalement différent par rapport au début de l’année”, a toutefois prévenu David Solomon, patron de la banque, cité dans un communiqué.”Le calendrier des résultats s’accélère un peu” avec plusieurs grands noms attendus dans les prochains jours, rappelle M. Hogan.

Stocks rise on new tariff twist

Stock markets rose, gold hit another record high and the dollar regained some ground Monday as investors grappled with the latest twists and turns in US President Donald Trump’s trade war.Wall Street opened higher, following sharp rises in Asia and Europe, after Trump appeared to dial down his trade war as smartphones, laptops, semiconductors and other electronics — all key Chinese-made products  — were given a reprieve from US tariffs on Friday.”Washington’s partial retreat from its hard-line tariff regime — specifically the temporary exemption of a raft of tech goods from punitive import levies — has momentarily eased fears of an all-out trade war,” said Fawad Razaqzada, analyst at City Index and Forex.com.But suggestions by Trump over the weekend that the exemptions would be temporary added to market uncertainty, following volatility on trading floors last week over the US leader’s erratic trade agenda.Trump said Sunday that the exemptions had been misconstrued and that no country would get “off the hook” in his trade war — especially China.As his team pursued fresh tariffs against many items on the list, including on semiconductors “over the next week”, Trump said electronics were only moved to a different tariff “bucket”.”The comment has only added to confusion and reinforced the idea that the exemptions are not permanent, keeping uncertainty elevated as the new week begins,” said David Morrison, analyst at financial services platform Trade Nation.”The US dollar remained under pressure, with ongoing trade tensions denting its appeal,” Morrison said.The dollar, however, pared back some losses against the euro and other major currencies. US Treasuries also recovered somewhat following a selloff last week that called into question the reliability of US government bonds as a haven investment.There has been speculation that China contributed to the turmoil in the US bond market by selling Treasury holdings.Gold, a go-to asset of safety in times of turmoil, hit a new peak of $3,245.75 an ounce Monday before paring back gains.”Unless a broader (US-China) trade accord is struck soon, the stalemate could continue to hold back risk appetite,” Razaqzada said.”While this softening of tone (on tariffs) may appear constructive on the surface, it doesn’t meaningfully shift the dial unless accompanied by substantive progress in US-China trade relations,” he said.- Key figures around 1340 GMT -New York – Dow: UP 1.0 percent at 40,627.10 pointsNew York – S&P 500: UP 1.4 percent at 5,438.56New York – Nasdaq: UP 1.7 percent at 17,015.38 London – FTSE 100: UP 1.8 percent at 8,110.28Paris – CAC 40: UP 2.4 percent at 7,273.35Frankfurt – DAX: UP 2.7 percent at 20,921.58Tokyo – Nikkei 225: UP 1.2 percent at 33,982.36 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.4 percent at 21,417.40 (close)Shanghai – Composite: UP 0.8 percent at 3,262.81 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1324 from $1.1359 on FridayDollar/yen: UP at 143.70 yen from 143.49 yen Pound/dollar: UP at $1.3157 from $1.3088Euro/pound: DOWN at 86.14 pence from 86.80 penceBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $65.20 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $61.87 per barrel

Katy Perry est allée dans l’espace à bord d’un vol 100% féminin

La célèbre chanteuse américaine Katy Perry a effectué lundi un bref voyage entièrement féminin dans l’espace, une aventure proposée par le multimilliardaire Jeff Bezos et réservée à quelques privilégiés.Artiste incontournable de la pop américaine, Katy Perry s’est s’envolée à bord d’une fusée de Blue Origin, l’entreprise spatiale du fondateur d’Amazon, qui l’a emmenée à plus de 100 kilomètres d’altitude, avant de regagner la Terre. Elle a embarqué aux côtés de cinq autres femmes, dont Lauren Sanchez, la fiancée de M. Bezos. Le décollage a eu lieu dans l’ouest du Texas peu après 08H30 locales (13H30 GMT).La fusée entièrement automatisée a décollé à la verticale et la capsule s’est détachée en vol, avant de retomber sur Terre freinée par des parachutes et un rétropropulseur.Il s’agit du premier vol dans l’espace 100% féminin depuis celui, en solitaire, de la Soviétique Valentina Terechkova en 1963.Il s’agit également du onzième vol habité suborbital mené par Blue Origin, qui propose depuis plusieurs années déjà ces expériences de tourisme spatial – dont le prix n’est pas public – grâce à sa fusée New Shepard.Lors de cette expérience d’une dizaine de minutes au total, les six passagères ont dépassé la ligne de Karman, qui marque à 100 kilomètres la frontière de l’espace selon une convention internationale.Dans une récente interview accordée au magazine Elle, Katy Perry expliquait prendre part à cette aventure “pour (s)a fille Daisy”, qu’elle a eue avec le célèbre acteur britannique Orlando Bloom, “afin de l’inciter à ne jamais fixer de limites à ses rêves”.”Je suis tellement impatiente de voir l’inspiration et la lumière dans ses yeux lorsqu’elle verra la fusée partir et qu’elle retournera à l’école le lendemain en disant: +Maman est allée dans l’espace+”, déclarait la chanteuse de “California gurls”, propulsée sur la scène internationale par son hit “I kissed a girl” sorti en 2008.- Des “signes” -Dans une vidéo publiée au cours du week-end sur son compte Instagram, l’artiste de 40 ans dit voir des “signes” dans le nom de la capsule spatiale, “Tortoise” (“Tortue”), et de sa forme de “plume”, deux surnoms que lui donne affectueusement sa mère.”Il n’y a pas de coïncidences”, affirme-t-elle. “Je suis tellement reconnaissante pour ces signes et pour sentir que quelque chose de plus grand que moi guide le navire”.Lors de ce bref voyage en apesanteur, Katy Perry sera entourée de Kerianne Flynn, productrice de films, d’Amanda Nguyen, fondatrice d’une ONG engagée dans le combat contre les violences sexuelles, d’Aisha Bowe, une ancienne scientifique de la Nasa, et de l’animatrice de télévision Gayle King.L’entreprise Blue Origin a déjà emmené 52 personnes, dont d’autres célébrités comme William Shatner, qui incarnait le mythique capitaine Kirk dans la série Star Trek. Des invités de marque destinés à maintenir l’intérêt du public autour de ces vols, sur fond de concurrence entre plusieurs entreprises privées.Le grand concurrent de Jeff Bezos dans ce domaine est Virgin Galactic, qui propose une expérience similaire de vol suborbital. Mais Blue Origin a également l’ambition d’aller plus loin et souhaite se positionner sur le marché des vols en orbite et concurrencer SpaceX d’Elon Musk. En janvier, elle a ainsi réussi son premier vol orbital non-habité, grâce à un lanceur bien plus puissant nommé New Glenn.

Droits de douane: les marchés soulagés par des exemptions, Trump maintient la pression

Soutenus par l’annonce par Washington d’exemptions sur les produits high-tech, les marchés financiers évoluaient dans le vert lundi, même si Donald Trump a maintenu la pression sur les partenaires commerciaux des Etats-Unis, au premier plan desquels figure la Chine.Le président américain a ainsi averti dimanche qu’aucun pays n’était “tiré d’affaire” face à son offensive douanière, “surtout pas la Chine qui, de loin, nous traite le plus mal”, a-t-il tonné sur son réseau social Truth.La veille, Washington avait annoncé une exemption de surtaxes – jusqu’à 145% pour la Chine – accordée par les autorités américaines pour les produits high-tech, smartphones et ordinateurs en tête, ainsi que sur les semi-conducteurs.Cette annonce a réconforté les marchés mondiaux qui ont démarré la semaine sur le bon pied. En Asie, Hong Kong a gagné 2,40% et Shanghai 0,76% lundi, Tokyo terminant en hausse de près de 1,2%.Les places européennes évoluaient elles aussi largement dans le vert lundi depuis leur ouverture. A Wall Street, les principaux indices ont démarré dans le vert, le Dow Jones gagnant environ 1%, l’indice Nasdaq +2,2%, et le S&P 500 +1,5%.Donald Trump a toutefois déclaré dimanche qu’il annoncerait “dans la semaine” de nouvelles surtaxes sur les semi-conducteurs entrant aux Etats-Unis, qui “seront en place dans un avenir pas trop lointain”.Concernant les smartphones et autres appareils électroniques, “ce sera annoncé très bientôt, nous allons en discuter, mais nous allons aussi parler aux entreprises”, a ajouté le dirigeant sans donner de précisions, à bord de l’avion Air Force One. “Vous savez, il faut montrer une certaine flexibilité” pour “certains produits”, a-t-il ajouté.Plus tôt dans la journée, son ministre du Commerce Howard Lutnick avait évoqué des droits de douane sectoriels spécifiques à venir sur les semi-conducteurs, “probablement dans un mois ou deux”, ainsi que sur les produits pharmaceutiques.”Nous ne pouvons pas nous reposer sur la Chine pour des choses fondamentales dont on a besoin. Nos médicaments et nos semi-conducteurs doivent être produits en Amérique”, a avancé M. Lutnick lors d’un entretien à la chaîne ABC.- “Petit pas” -Si le ministère du Commerce chinois a reconnu le “petit pas” fait par Washington sur les produits high-tech, il a exhorté les Etats-Unis “à faire un grand pas pour corriger leurs erreurs, annuler complètement la mauvaise pratique des droits de douane réciproques et revenir sur le droit chemin du respect mutuel”, a déclaré un porte-parole dimanche dans un communiqué.Le protectionnisme “ne mène nulle part”, a répété le président chinois Xi Jinping, dans des propos rapportés lundi par l’agence officielle Chine Nouvelle.”Nos deux pays doivent fermement préserver le système commercial multilatéral, la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales ainsi qu’un environnement international d’ouverture et de coopération”, a souligné le dirigeant, qui a entamé lundi une visite au Vietnam, avant de se rendre en Malaisie et au Cambodge, pour renforcer les relations commerciales de son pays.Dans ce contexte tendu, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a revu légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2025, citant notamment les droits de douanes américains, selon son rapport mensuel publié lundi.Tout en continuant à assommer la Chine, Donald Trump a semblé donner un peu de répit aux autres partenaires commerciaux des Etats-Unis, en les délestant mercredi pour 90 jours des taxes douanières annoncées auparavant, et en ne leur ajoutant plus que 10% de droits de douane.Aux 145% de surtaxes cumulées imposées par Donald Trump aux produits chinois depuis son retour à la Maison Blanche, hors dispenses, Pékin a riposté en faisant bondir ses droits de douane à 125% depuis samedi.- Bond des exportations -Dans une première critique de l’offensive douanière de Donald Trump la veille, Pékin s’était posé en défenseur des pays pauvres en rendant public un appel avec la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala, au cours duquel la Chine avait mis en garde contre “les graves préjudices” qu’allaient infliger ces surtaxes aux pays en développement, “en particulier aux moins développés d’entre eux”. Elles “pourraient même déclencher une crise humanitaire”, avait estimé le ministre chinois du Commerce Wang Wentao.Malgré ces vives tensions commerciales entre les deux premières puissances économiques mondiales, Donald Trump se disait vendredi “optimiste” sur un accord commercial avec Pékin.Les Etats-Unis absorbent 16,4% du total des exportations chinoises, pour un total d’échanges de 500 milliards de dollars, selon les données de Pékin, largement déficitaires pour les Etats-Unis.Les exportations chinoises vers l’ensemble du monde ont d’ailleurs bondi de plus de 12% en mars, selon des données publiées lundi, traduisant une augmentation des expéditions peu avant l’entrée en vigueur des droits de douane astronomiques de Washington.

La Chine et le Vietnam signent 45 accords de coopération à l’arrivée de Xi Jinping à Hanoï

La Chine et le Vietnam ont signé lundi 45 accords de coopération au début d’une tournée du président chinois Xi Jinping en Asie du Sud-Est destinée à renforcer les relations commerciales de Pékin, en pleine guerre douanière avec Washington.Le président chinois a dénoncé le protectionnisme “qui ne mène nulle part”. “Aucun gagnant” ne peut émerger d’un tel conflit commercial, a souligné le chef de l’Etat, selon l’agence de presse Chine nouvelle.Le Vietnam est la première étape de sa tournée, avant la Malaisie puis le Cambodge. Elle vise notamment à compenser l’impact des droits de douane prohibitifs décrétés par le président américain Donald Trump contre les produits chinois.Xi Jinping a été accueilli lundi à Hanoï par une salve de 21 coups de canon, une garde d’honneur et des rangées d’enfants agitant des drapeaux au palais présidentiel avant des entretiens avec les dirigeants vitnamien dont le secrétaire général du parti communiste vietnamien To Lam.Les deux pays ont signé 45 accords de coopération, notamment sur les chaînes d’approvisionnement, l’IA, les patrouilles maritimes conjointes et les chemins de fer.S’exprimant lors d’une rencontre avec To Lam, M. Xi a déclaré que le Vietnam et la Chine se trouvaient à “un tournant” de leur histoire et devaient “avancer la main dans la main”.La visite de M. Xi intervient presque deux semaines après que les Etats-Unis, plus grand marché d’exportation de l’industrie manufacturière vietnamienne au cours des trois premiers mois de l’année, ont imposé une taxe de 46 % sur les produits vietnamiens.Bien que les taxes douanières décrétées contre le Vietnam et de nombreux autres pays aient été suspendues, la visite du président chinois vise à faire apparaître la Chine comme un partenaire de confiance, stable, contrairement aux Etats-Unis qui ont lancé une offensive commerciale tous azimuts au moyen de nouveaux droits de douane – y compris contre leurs partenaires économiques.”Nos deux pays doivent fermement préserver le système commercial multilatéral, la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales ainsi qu’un environnement international d’ouverture et de coopération”, a écrit le président chinois dans un article publié par le journal vietnamien Nhan Dan, cité par Chine nouvelle.”Une guerre commerciale et une guerre tarifaire ne produisent aucun gagnant, et le protectionnisme ne mène nulle part”, a noté Xi Jinping.Dans un article publié sur le site d’information du gouvernement, M. Lam a assuré que son pays était “toujours prêt à s’associer à la Chine” pour rendre la coopération entre les deux pays “substantielle, équilibrée et durable”.- Diplomatie du bambou -Les droits de douane américains ont été fixés pour les produits chinois à 145%, hors exemptions. Cette mesure a ébranlé les marchés mondiaux et conduit Pékin à riposter.La place de l’Asie du Sud-Est est centrale pour les exportations chinoises. L’an dernier, les pays du bloc régional, l’Asean, ont été leurs premiers destinataires avec 586,5 milliards de dollars de biens au total, selon les données des douanes chinoises.Parmi eux, le Vietnam se distingue avec 161,9 milliards de dollars d’importations chinoises, suivi de la Malaisie (101,5 milliards).Raffermir les liens avec ses voisins du sud-est asiatique pourrait aider Pékin à contrebalancer les effets de l’offensive commerciale des Etats-Unis, premier pays importateur de produits chinois en 2024.Xi Jinping sera au Vietnam jusqu’à mardi. Le pays d’Asie du Sud-Est, dirigé comme la Chine par un parti communiste, mène de longue date une “diplomatie du bambou”, qui consiste à maintenir de bonnes relations à la fois avec le géant asiatique et avec Washington.- “Sauvegarder la paix” -Pékin et Hanoï entretiennent des relations économiques étroites. Elles sont toutefois parasitées par les différends territoriaux qu’ils entretiennent en mer de Chine méridionale, dans l’archipel des Paracels.La Chine revendique la quasi-totalité des îlots de la mer de Chine méridionale, face à d’autres pays riverains (Philippines, Vietnam, Brunei, Malaisie) aux prétentions rivales.Xi Jinping a assuré lundi, dans le journal vietnamien Nhan Dan, que Pékin et Hanoï étaient capables de résoudre ces litiges par le dialogue.”Nous devrions gérer les différends de manière appropriée et sauvegarder la paix et la stabilité dans notre région”, y a-t-il écrit, selon Chine nouvelle. “Grâce à notre vision, nous sommes tout à fait capables de régler correctement les questions maritimes par la consultation et la négociation”, a-t-il assuré.Après le Vietnam, Xi Jinping se rendra en Malaisie de mardi à jeudi. Le ministre malaisien des Communications, Fahmi Fadzil, a déclaré que la visite du président chinois “s’inscrivait dans le cadre des initiatives du gouvernement (…) pour améliorer les relations commerciales avec divers pays, dont la Chine”.Xi Jinping se rendra ensuite jeudi au Cambodge, fidèle partenaire de la Chine en Asie du Sud-Est.

La Chine et le Vietnam signent 45 accords de coopération à l’arrivée de Xi Jinping à Hanoï

La Chine et le Vietnam ont signé lundi 45 accords de coopération au début d’une tournée du président chinois Xi Jinping en Asie du Sud-Est destinée à renforcer les relations commerciales de Pékin, en pleine guerre douanière avec Washington.Le président chinois a dénoncé le protectionnisme “qui ne mène nulle part”. “Aucun gagnant” ne peut émerger d’un tel conflit commercial, a souligné le chef de l’Etat, selon l’agence de presse Chine nouvelle.Le Vietnam est la première étape de sa tournée, avant la Malaisie puis le Cambodge. Elle vise notamment à compenser l’impact des droits de douane prohibitifs décrétés par le président américain Donald Trump contre les produits chinois.Xi Jinping a été accueilli lundi à Hanoï par une salve de 21 coups de canon, une garde d’honneur et des rangées d’enfants agitant des drapeaux au palais présidentiel avant des entretiens avec les dirigeants vitnamien dont le secrétaire général du parti communiste vietnamien To Lam.Les deux pays ont signé 45 accords de coopération, notamment sur les chaînes d’approvisionnement, l’IA, les patrouilles maritimes conjointes et les chemins de fer.S’exprimant lors d’une rencontre avec To Lam, M. Xi a déclaré que le Vietnam et la Chine se trouvaient à “un tournant” de leur histoire et devaient “avancer la main dans la main”.La visite de M. Xi intervient presque deux semaines après que les Etats-Unis, plus grand marché d’exportation de l’industrie manufacturière vietnamienne au cours des trois premiers mois de l’année, ont imposé une taxe de 46 % sur les produits vietnamiens.Bien que les taxes douanières décrétées contre le Vietnam et de nombreux autres pays aient été suspendues, la visite du président chinois vise à faire apparaître la Chine comme un partenaire de confiance, stable, contrairement aux Etats-Unis qui ont lancé une offensive commerciale tous azimuts au moyen de nouveaux droits de douane – y compris contre leurs partenaires économiques.”Nos deux pays doivent fermement préserver le système commercial multilatéral, la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales ainsi qu’un environnement international d’ouverture et de coopération”, a écrit le président chinois dans un article publié par le journal vietnamien Nhan Dan, cité par Chine nouvelle.”Une guerre commerciale et une guerre tarifaire ne produisent aucun gagnant, et le protectionnisme ne mène nulle part”, a noté Xi Jinping.Dans un article publié sur le site d’information du gouvernement, M. Lam a assuré que son pays était “toujours prêt à s’associer à la Chine” pour rendre la coopération entre les deux pays “substantielle, équilibrée et durable”.- Diplomatie du bambou -Les droits de douane américains ont été fixés pour les produits chinois à 145%, hors exemptions. Cette mesure a ébranlé les marchés mondiaux et conduit Pékin à riposter.La place de l’Asie du Sud-Est est centrale pour les exportations chinoises. L’an dernier, les pays du bloc régional, l’Asean, ont été leurs premiers destinataires avec 586,5 milliards de dollars de biens au total, selon les données des douanes chinoises.Parmi eux, le Vietnam se distingue avec 161,9 milliards de dollars d’importations chinoises, suivi de la Malaisie (101,5 milliards).Raffermir les liens avec ses voisins du sud-est asiatique pourrait aider Pékin à contrebalancer les effets de l’offensive commerciale des Etats-Unis, premier pays importateur de produits chinois en 2024.Xi Jinping sera au Vietnam jusqu’à mardi. Le pays d’Asie du Sud-Est, dirigé comme la Chine par un parti communiste, mène de longue date une “diplomatie du bambou”, qui consiste à maintenir de bonnes relations à la fois avec le géant asiatique et avec Washington.- “Sauvegarder la paix” -Pékin et Hanoï entretiennent des relations économiques étroites. Elles sont toutefois parasitées par les différends territoriaux qu’ils entretiennent en mer de Chine méridionale, dans l’archipel des Paracels.La Chine revendique la quasi-totalité des îlots de la mer de Chine méridionale, face à d’autres pays riverains (Philippines, Vietnam, Brunei, Malaisie) aux prétentions rivales.Xi Jinping a assuré lundi, dans le journal vietnamien Nhan Dan, que Pékin et Hanoï étaient capables de résoudre ces litiges par le dialogue.”Nous devrions gérer les différends de manière appropriée et sauvegarder la paix et la stabilité dans notre région”, y a-t-il écrit, selon Chine nouvelle. “Grâce à notre vision, nous sommes tout à fait capables de régler correctement les questions maritimes par la consultation et la négociation”, a-t-il assuré.Après le Vietnam, Xi Jinping se rendra en Malaisie de mardi à jeudi. Le ministre malaisien des Communications, Fahmi Fadzil, a déclaré que la visite du président chinois “s’inscrivait dans le cadre des initiatives du gouvernement (…) pour améliorer les relations commerciales avec divers pays, dont la Chine”.Xi Jinping se rendra ensuite jeudi au Cambodge, fidèle partenaire de la Chine en Asie du Sud-Est.