Prosecutors charge man with attempted arson murder of top US Democrat

US prosecutors charged a man on Monday with the attempted murder of Democratic heavyweight and Pennsylvania Governor Josh Shapiro after a weekend arson attack at his residence, court filings showed. Cody Balmer, 38, was charged with attempted criminal homicide along with seven other offenses — including terrorism affecting the government and prowling at nighttime.He told police he harbored “hatred towards Shapiro,” according to the criminal docket.Asked what he would have done had he encountered Shapiro in the residence, Balmer told investigators he would “have beaten him with his hammer.”Shapiro, widely viewed as a potential 2028 presidential contender, was inside with his family when the fire broke out in a different part of the Georgian-style mansion in Harrisburg, Pennsylvania Sunday, state police said earlier.”While the fire was successfully extinguished, it caused a significant amount of damage to a portion of the residence,” the force said in a statement. No casualties were reported.Shapiro said that he and his sleeping family were woken up by a police trooper who “banged on our door” at around 2:00 am local time (0600 GMT) and that they were evacuated from the building.”Thank God no one was injured and the fire was extinguished,” he said. Speaking to reporters outside the residence, a broken window blackened by the fire visible behind him, Shapiro made a forceful appeal for an end to political violence.”This kind of violence is becoming far too common in our society, and I don’t give a damn if it’s coming from one particular side or the other… it is not OK, and it has to stop,” he said.Police said in charging documents released Monday that Balmer was captured on surveillance cameras climbing a perimeter fence, breaking a window and throwing a gasoline-filled Heineken beer bottle, before breaking another window, entering the residence and igniting another bottle.He then fled the property.- ‘Disgusting violence’ -Shapiro, who is Jewish, held a ceremony with family and friends earlier in the night to mark the first night of the Passover holiday.Shapiro has said he would not be intimidated in observing his faith.An ex-lover of Balmer called police and reported that the alleged arsonist wanted to hand himself in, the criminal complaint alleges.Balmer then subsequently walked up to state police headquarters and told an officer he was responsible for the blaze.Top Republican officials reacted to the attack Sunday, with US Attorney General Pam Bondi saying on X she was “deeply relieved that Governor Shapiro and his family are safe.”Vice President JD Vance called the attack “really disgusting violence” and said he hopes “whoever did it is brought swiftly to justice.”President Donald Trump, when asked about the attack Sunday night while returning to Washington aboard Air Force One, said he had just heard about it.The 51-year-old Shapiro was in the race to be Democrat Kamala Harris’s running mate in her ultimately unsuccessful US presidential bid — a position that instead went to Minnesota Governor Tim Walz.Shapiro, an assertive political centrist, was elected governor of Pennsylvania in 2022 when he faced off against a far-right candidate backed by Trump.

En Hongrie, le 15e amendement constitutionnel d’Orban

Le Parlement hongrois s’apprête à voter lundi le 15e amendement constitutionnel depuis le retour au poste de Premier ministre du nationaliste Viktor Orban, au gré de sa révolution “illibérale”.A partir de la refonte initiale en 2011 introduisant des références à Dieu, au christianisme et à la famille traditionnelle, il a ancré dans la loi fondamentale une vision ultra-conservatrice de la société.Des LGBT+ aux binationaux, voici le détail des mesures de cette nouvelle révision :- Cimenter l’interdiction de la Marche des fiertés -Les députés ont adopté mi-mars une loi pour empêcher tout rassemblement qui violerait la législation de 2021 interdisant d’évoquer auprès des mineurs “l’homosexualité et le changement de sexe”.”Aujourd’hui, nous avons voté” pour “la protection des enfants”, avait alors écrit Viktor Orban. “Nous ne laisserons pas l’idéologie woke les mettre en danger”.Il dit avoir toujours été “perturbé” par l’organisation à Budapest de la Marche des fiertés, qui attire chaque année des milliers de personnes, comme dans les autres pays de l’Union européenne (UE).”Les gens normaux comme nous sont constamment provoqués car les personnes qui ont des comportements sexuels non traditionnels se lâchent dans la rue”, a-t-il lancé, refusant “la propagande”, qu’elle soit dans les livres, les films, les cours à l’école ou les manifestations.Mais il avait admis que la situation légale actuelle pouvait poser un problème. “Quel droit est prioritaire : la liberté de se rassembler ou le droit des parents à élever leurs enfants” ?, avait-il relevé en mars.D’où l’amendement proposé lundi, qui affirme “la primauté du droit des enfants à un développement physique, mental et moral correct sur tout autre droit”. A l’exception du droit à la vie.Du point de vue des organisateurs de la parade, prévue cette année pour le 28 juin, c’est “une étape supplémentaire dans la fascisation de la société”, une “tentative du pouvoir de les déshumaniser” dans un dangereux amalgame avec la pornographie et la pédophilie.- “Un homme ou une femme” -“Le sexe d’une personne à la naissance est une caractéristique biologique et peut être soit masculin, soit féminin”, est-il écrit dans le texte.Viktor Orban conforte avec ce nouvel amendement les restrictions des droits des personnes transgenres, qui ne peuvent plus changer leur nom ou leur genre sur les documents officiels depuis 2020.Dans le même sens, son allié Donald Trump a promis de mettre fin au “délire transgenre” et multiplié depuis son retour à la Maison blanche le 20 janvier les actions à l’encontre de cette communauté.En 2019, la Constitution hongroise avait déjà été modifiée pour disposer que le mariage n’est possible qu’entre un homme et une femme.Un an plus tard, un nouvel amendement décrétant que la mère est une femme, le père est un homme était voté, empêchant les couples de même sexe d’adopter des enfants.- Déchéance de nationalité -“La citoyenneté d’un Hongrois détenteur d’un autre passeport” pourra désormais être suspendue s’il menace la sécurité nationale. Sont exemptés les ressortissants de l’UE et de quelques autres pays européens. Une durée maximale de dix ans est prévue avec une expulsion à la clé pour ceux résidant en Hongrie.Cette mesure s’inscrit dans le cadre du combat des autorités pour défendre la souveraineté face aux supposées ingérences étrangères. Elle pourrait viser à la fois les patrons d’ONG et de médias, qualifiés de “punaises” et d'”armée de l’ombre” dans un récent discours de Viktor Orban. Comme le milliardaire philanthrope de 94 ans George Soros, né à Budapest et naturalisé américain, devenu la bête noire du pouvoir pour son soutien financier à de nombreuses organisations.Parmi les autres amendements adoptés ces dernières années à une cadence unique dans l’UE, la Hongrie a restreint les droits des réfugiés à demander l’asile et a rebaptisé les provinces en “comitats” et les préfets en “châtelains”, pour faire revivre des expressions historiques.

Turkey seeks growing influence in AfricaMon, 14 Apr 2025 12:43:41 GMT

Turkey has long sought to extend its influence in Africa by mediating in conflicts and building military partnerships with countries on the continent.Those efforts have picked up speed in recent months with diplomatic successes in resolving local conflicts, and as traditional powers such as France and the United States pull back from the continent, according …

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Foot: à Valence, les résultats s’améliorent, la grogne persiste

Club historique du championnat espagnol, Valence, au bord de la relégation en janvier, est désormais plus proche d’une qualification européenne que de la deuxième division. Mais cette folle remontée ne parvient pas à calmer la grogne populaire à l’encontre du propriétaire singapourien du club, Peter Lim.C’est devenu une habitude, presque une tradition. A chaque match à Mestalla, le stade mythique de Valence, un chant de rébellion résonne: “Directiva, dimision!” (direction, démission!). Et les pancartes explicites contre l’entrepreneur singapourien bourgeonnent: “Lim, go home!” (Lim, rentre chez toi!).Après être tombés à la 20e place en janvier, les récents bons résultats, dont deux victoires de prestige face au grand Real Madrid (2-1) au stade Santiago Bernabéu et au Séville FC (1-0), n’ont pas calmé la gronde des supporters valenciens, meurtris de voir leur équipe, habituée à jouer l’Europe, lutter pour le maintien.Même dans ce qui devrait être un soir de fête, vendredi face à Séville, les désormais célèbres pancartes jaunes réclamant le départ de Lim sont brandies aussi fièrement en tribune que les écharpes aux couleurs du club.Dans les travées de la mythique enceinte espagnole: tous, des suiveurs du club aux fans “blanquinegros”, sont vent debout contre le propriétaire du club, qui a fait fortune dans le commerce, notamment d’huile de palme. L’investisseur est critiqué pour sa gestion sportive et financière ainsi que son maigre bilan depuis son arrivée, en 2014.- “Affaiblis chaque année” -“Honnêtement, même si on finit en Ligue des champions, ce qui est mathématiquement presque impossible, les gens continueront à réclamer son départ. Il a déjà récupéré son investissement, il faut qu’il parte”, résume Javier, un fidèle abonné de 44 ans, venu assister au succès de son équipe avec ses deux fils.Pour Juan Carlos Corell, président de la peña (club de supporters) “18 de Marzo”, Valence, contraint de vendre ses meilleurs éléments chaque été sous la direction de Peter Lim, “est de plus en plus faible sportivement chaque année parce qu’il n’y a pas de recrutement suffisant”.Résultat, les sextuples champions d’Espagne, qui ont joué pendant des années la Ligue des champions ou la Ligue Europa, font l’ascenseur entre le ventre mou de la Liga et la zone de relégation, et la Coupe du Roi remportée en 2019 n’est perçue que comme un cache-misère.”Nous allons peut-être nous sauver cette année de justesse, mais si l’actionnaire principal et sa gestion ne changent pas, nous vivrons ce qui s’est passé ces dernières années”, reprend Corell.- Opposition à la vente du stade -Déjà en colère contre la gestion sportive de l’homme d’affaires, les supporters valenciens l’accusent également de vouloir vendre et détruire leur enceinte vieillissante au promoteur immobilier le plus offrant. Dans une mise en scène assez théâtrale, le club, soutenu par la Fédération espagnole en vue du Mondial-2030, a relancé la construction du “Nou Mestalla”, un projet de stade d’une capacité de 70.000 places au point mort depuis plus d’une décennie faute d’investisseurs.Après avoir nommé son fils comme président, Lim, lui, aurait, selon plusieurs médias espagnols, commencé à sonder le marché en vue d’une éventuelle cession du club. Le prix de vente serait fixé à 400 millions d’euros, comprenant l’immense dette que le milliardaire n’est pas parvenu à éponger.Un montant sûrement trop élevé à l’heure actuelle pour trouver (re)preneur, et offrir un renouveau à un géant en péril, et à une ville qui panse encore les plaies des inondations meurtrières d’octobre dernier.En attendant, les tribunes vertigineuses de Mestalla font quasiment le plein à chaque match. Car Valence respire le foot. Et elle ne demande qu’à trouver un nouveau souffle.

China, Vietnam sign agreements after Xi warns protectionism ‘leads nowhere’

China and Vietnam signed dozens of cooperation agreements Monday, strengthening ties between the communist-run countries after Chinese leader Xi Jinping warned that protectionism “leads nowhere” and that a trade war would have “no winners”.Xi is in Vietnam for the first leg of a Southeast Asia tour, as Beijing tries to present itself as a stable alternative to an erratic US President Donald Trump, who announced — and then mostly reversed — sweeping tariffs this month.The Chinese president was welcomed to Hanoi Monday with a 21-canon salute, a guard of honour and rows of flag-waving children at the presidential palace, before holding talks with Vietnam’s top leaders including General Secretary To Lam.The two neighbours signed around 40 cooperation agreements. Details were not immediately available but prior to the visit it was expected that deals would be reached in areas including trade and aviation.Xi’s visit comes almost two weeks after the United States — manufacturing powerhouse Vietnam’s biggest export market in the first three months of the year — slapped a 46 percent levy on Vietnamese goods as part of a global trade blitz.Although the reciprocal tariffs on Vietnam and most other countries have been paused, China still faces enormous levies and is seeking to tighten regional trade ties and offset their impact during Xi’s first overseas trip of the year.Xi is in Vietnam Monday and Tuesday, before visiting Malaysia and Cambodia on a tour that “bears major importance” for the broader region, Beijing has said.Speaking during a meeting with Lam Monday, Xi said Vietnam and China were “standing at the turning point of history… and should move forward with joint hands.”Xi earlier urged the two countries to “resolutely safeguard the multilateral trading system, stable global industrial and supply chains, and open and cooperative international environment”. He also reiterated Beijing’s line that a “trade war and tariff war will produce no winner, and protectionism will lead nowhere” in an article published on Monday in Vietnam’s major state-run Nhan Dan newspaper.Vietnam’s top leader To Lam said in an article posted on the government’s news portal on Monday that his country “is always ready to join hands with China to make cooperation between the two countries more substantive, profound, balanced and sustainable”.- ‘Bamboo diplomacy’ -Vietnam was Southeast Asia’s biggest buyer of Chinese goods in 2024, with a bill of $161.9 billion, followed by Malaysia with Chinese imports worth $101.5 billion.Firming up ties with Southeast Asian neighbours could also help offset the impact from a closed United States, the largest single recipient of Chinese goods last year.Xi is visiting Vietnam for the first time since December 2023.China and Vietnam, both ruled by communist parties, already share a “comprehensive strategic partnership”, Hanoi’s highest diplomatic status.Vietnam has long pursued a “bamboo diplomacy” approach — striving to stay on good terms with both China and the United States.The two countries have close economic ties, but Hanoi shares US concerns about Beijing’s increasing assertiveness in the contested South China Sea.China claims almost all of the South China Sea as its own but its claims are disputed by the Philippines, Malaysia, Vietnam, Indonesia and Brunei.The Chinese leader insisted in his article on Monday that Beijing and Hanoi could resolve those disputes through dialogue.”We should properly manage differences and safeguard peace and stability in our region,” Xi wrote.”With vision, we are fully capable of properly settling maritime issues through consultation and negotiation,” he said.Vietnam’s Lam said in his article on the government news portal that “joint efforts to control and satisfactorily resolve disagreements… is an important stabilizing factor in the current complex and unpredictable international and regional situation”.After Vietnam, Xi will visit Malaysia from Tuesday to Thursday.Malaysian Communications Minister Fahmi Fadzil said Xi’s visit was “part of the government’s efforts… to see better trade relations with various countries including China”.Xi will then travel on Thursday to Cambodia, one of China’s staunchest allies in Southeast Asia and where Beijing has extended its influence in recent years.burs-aph/tc

British Steel : la Chine met en garde Londres contre toute “politisation” du dossier

Pékin a exhorté lundi le Royaume-Uni à ne pas “politiser” le dossier British Steel, après les déclarations du ministre du Commerce britannique estimant que le Royaume-Uni avait été “naïf” de laisser une firme chinoise prendre le contrôle des derniers hauts fourneaux du pays, sur le point d’être fermés.”Nous espérons que le gouvernement britannique traitera les entreprises chinoises investissant et opérant au Royaume-Uni de manière juste et impartiale, et protégera leurs droits et intérêts légitimes”, a déclaré lundi devant la presse Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.Il a exhorté Londres à “éviter de politiser la coopération économique et commerciale ou de la lier de façon excessive à des questions de sécurité, afin de ne pas entamer la confiance des entreprises chinoises qui investissent normalement au Royaume-Uni”.Le ministre du Commerce, Jonathan Reynolds, avait estimé dimanche que son pays avait péché par “naïveté” en autorisant le rachat en 2020, sous le gouvernement conservateur de Boris Johnson, de British Steel par l’entreprise chinoise Jingye.”En tant que pays, nous nous sommes trompés dans le passé”, a-t-il assuré. “Personnellement, je ne ferai pas entrer une entreprise chinoise dans notre secteur de l’acier. (…) C’est un secteur très sensible”.- “Sécurité nationale” -Jingye a indiqué fin mars son intention de fermer ses deux hauts fourneaux de Scunthorpe (nord de l’Angleterre), les derniers du Royaume-Uni, faute de rentabilité, un dossier dans lequel 2.700 emplois sont en jeu.Après des négociations infructueuses avec l’entreprise, le gouvernement britannique a voté samedi une législation d’urgence qui force British Steel à poursuivre son activité, sous peine de sanctions, car les hauts fourneaux ne pourraient plus être rallumés s’ils étaient mis à l’arrêt ou que leur température tombait trop bas.L’objectif du gouvernement est désormais de trouver un “partenaire privé pour co-investir” dans le site, même si “l’option la plus probable, dans un avenir immédiat, est une nationalisation avec une prise de contrôle plus complète du site”, a déclaré le secrétaire d’Etat au Trésor, James Murray, sur Sky news.”Nous avons besoin de capacité de production sidérurgique au Royaume-Uni (…) pour notre sécurité nationale”, a-t-il insisté.Les entreprises et fonds chinois possèdent des participations, le plus souvent minoritaires, dans plusieurs entreprises britanniques, comme le plus grand distributeur d’eau du pays, Thames Water, l’aéroport londonien d’Heathrow, mais aussi dans l’énergie.”Nous devons être clairs sur le type de secteur où nous pouvons coopérer et ceux, franchement, où nous ne pouvons pas”, selon M. Reynolds.- “Plus d’un milliard de livres” -Le gouvernement britannique tentait lundi d’approvisionner les hauts fourneaux en urgence, Londres s’étant mis en quête du charbon à coke nécessaire, dont le propriétaire du site avait commencé à se débarrasser.Celui-ci “se trouve désormais sur le sol britannique”, a assuré lundi le secrétaire d’Etat au Trésor, sans plus de précisions.British Steel a par ailleurs annoncé lundi la nomination d’un directeur général et d’une directrice commerciale, dont le rôle sera de “garantir un avenir sûr et durable pour la production de British Steel”.Plusieurs entreprises, dont le géant indien de l’acier Tata Steel, se sont mobilisées en proposant notamment des matières premières.Selon M. Murray, le site “perdait 233 millions de livres (269 millions d’euros) par an”, mais en cas de fermeture, “le gouvernement britannique aurait été obligé d’intervenir et les coûts auraient pu dépasser largement le milliard de livres”.La production d’acier britannique est très faible –5,6 millions de tonnes en 2023– mais 37.000 emplois sont dépendants du secteur.Celui-ci souffre comme le reste du monde d’une surcapacité qui a fait chuter les prix, la Chine, par ailleurs engagée dans une guerre commerciale avec les Etats-Unis, étant largement pointée du doigt. Il subit également les récentes taxes douanières de 25% décidés par Donald Trump sur les importations américaines d’acier.