Pas de “miracle” à Matignon: Le Pen et Bardella demandent une dissolution “ultra-rapide”
Marine Le Pen et Jordan Bardella ont demandé mardi une “dissolution ultra-rapide” de l’Assemblée nationale après la chute probable du gouvernement de François Bayrou la semaine prochaine, considérant que “le miracle n’a pas eu lieu” à l’issue de leur entretien avec le Premier ministre.M. Bayrou a entamé lundi une série de consultations des forces politiques, à une semaine du vote de confiance qu’il sollicite de l’Assemblée nationale le 8 septembre autour de la question budgétaire et qui pourrait sceller le sort de son gouvernement.”Nous appelons, Jordan et moi-même, à une dissolution ultra-rapide. Parce que la réalité, c’est qu’il faut que la nouvelle majorité issue de ces nouvelles élections puisse construire un budget”, a affirmé la cheffe de file des députés du Rassemblement national, à l’issue d’un entretien d’environ une heure avec M. Bayrou.”Plus tôt on retournera aux urnes, plus tôt la France aura un budget”, a renchéri le président du parti Jordan Bardella, pour qui “le miracle n’a pas eu lieu” lors de cet entretien, qui “ne fera pas changer le Rassemblement national d’avis”, à savoir voter contre la confiance au gouvernement lundi.”Les portes n’étaient pas très ouvertes. Le Premier ministre a indiqué (…) qu’il était prêt peut-être un jour à regarder ce qu’il pouvait y avoir du côté de l’immigration. Mais je pense que le temps n’est plus à la discussion”, a-t-il ajouté, fustigeant les “milliards (d’euros) qui partent en fumée dans une immigration qui est devenue une immigration de guichet social qui pèse sur les comptes de l’Etat”.”Je n’ai pas eu le sentiment que François Bayrou entrait dans une phase de négociation”, a appuyé Mme Le Pen.”La réponse est simple: nous n’avons pas confiance” et “le seul moyen pour un Premier ministre de pouvoir avoir une durée de vie un peu plus longue serait de rompre avec le macronisme”, a-t-elle développé.
Pas de “miracle” à Matignon: Le Pen et Bardella demandent une dissolution “ultra-rapide”
Marine Le Pen et Jordan Bardella ont demandé mardi une “dissolution ultra-rapide” de l’Assemblée nationale après la chute probable du gouvernement de François Bayrou la semaine prochaine, considérant que “le miracle n’a pas eu lieu” à l’issue de leur entretien avec le Premier ministre.M. Bayrou a entamé lundi une série de consultations des forces politiques, à une semaine du vote de confiance qu’il sollicite de l’Assemblée nationale le 8 septembre autour de la question budgétaire et qui pourrait sceller le sort de son gouvernement.”Nous appelons, Jordan et moi-même, à une dissolution ultra-rapide. Parce que la réalité, c’est qu’il faut que la nouvelle majorité issue de ces nouvelles élections puisse construire un budget”, a affirmé la cheffe de file des députés du Rassemblement national, à l’issue d’un entretien d’environ une heure avec M. Bayrou.”Plus tôt on retournera aux urnes, plus tôt la France aura un budget”, a renchéri le président du parti Jordan Bardella, pour qui “le miracle n’a pas eu lieu” lors de cet entretien, qui “ne fera pas changer le Rassemblement national d’avis”, à savoir voter contre la confiance au gouvernement lundi.”Les portes n’étaient pas très ouvertes. Le Premier ministre a indiqué (…) qu’il était prêt peut-être un jour à regarder ce qu’il pouvait y avoir du côté de l’immigration. Mais je pense que le temps n’est plus à la discussion”, a-t-il ajouté, fustigeant les “milliards (d’euros) qui partent en fumée dans une immigration qui est devenue une immigration de guichet social qui pèse sur les comptes de l’Etat”.”Je n’ai pas eu le sentiment que François Bayrou entrait dans une phase de négociation”, a appuyé Mme Le Pen.”La réponse est simple: nous n’avons pas confiance” et “le seul moyen pour un Premier ministre de pouvoir avoir une durée de vie un peu plus longue serait de rompre avec le macronisme”, a-t-elle développé.
Le bilan s’alourdit après le séisme en Afghanistan, plus de 900 morts
Plus de 900 personnes ont péri dans le séisme ayant frappé l’est de l’Afghanistan, où les opérations de secours se poursuivent tandis que les soignants tentent d’aider et de réconforter ceux qui ont tout perdu.D’une magnitude 6 et suivi d’au moins cinq fortes répliques, le tremblement de terre a touché au coeur de la nuit de dimanche à lundi des zones reculées dans les provinces montagneuses de Nangarhar, Kounar et Laghman.La quasi-totalité des victimes ont été recensées dans la province de Kounar, a précisé à l’AFP Mohammed Hamad, porte-parole de l’Autorité de gestion des catastrophes. Une dizaine de morts sont recensés dans la province voisine de Nangarhar.D’après lui, le bilan, qui fait état également de plus de 3.000 blessés, pourrait encore s’alourdir. Des recherches se poursuivent dans les villages réduits à des tas de décombres.”Il faut nous aider”, a plaidé Akhlaq, 14 ans, depuis son lit d’hôpital à Jalalabad, chef-lieu de Nangarhar. Au moment du séisme, ils étaient dix dans la maison familiale.”Deux de mes frères, mon oncle et deux de mes neveux sont morts, les quatre autres membres de ma famille sont maintenant sans-abri et n’ont ni nourriture, ni eau”, a-t-il dit à l’AFP.A Genève, Indrika Ratwatte, coordinateur de l’action humanitaire de l’ONU en Afghanistan, a prévenu que “potentiellement, le nombre de personnes touchées pourrait atteindre presque des centaines de milliers”.- “Devoir d’aider” -D’après le chef de l’Autorité de gestion des catastrophes de Kounar, Ehsanullah Ehsan, “les recherches n’ont pas cessé” et ce “grâce à la mobilisation de nos employés et d’habitants venus des districts alentours”.”La priorité est d’aider les blessés, puis nous distribuerons des tentes et des repas chauds aux sans-abris”, a-t-il affirmé à l’AFP, alors que les secours peinent encore à atteindre certains villages coupés du monde par des glissements de terrain.De fait, depuis plus de 36 heures, des dizaines d’habitants des villages de Wadir et de Mazar Dara, sur les coteaux verdoyants de Kounar, déblayent à la pelle ou à la main ce qu’il reste des maisons écroulées.Oubadullah Stouman a accouru à Wadir de son village à la lisière du Pakistan, plus à l’est, pour obtenir des nouvelles de ses proches.”Ici, les gens sont pauvres, c’est notre devoir de les aider”, dit à l’AFP cet Afghan de 26 ans, lui-même sorti brutalement de son sommeil par le séisme, mais dont le village n’a pas été touché.A Wadir en revanche, “il n’y a plus que des pierres, je ne sais même pas comment décrire cela, c’est très, très dur à voir”, lâche-t-il, la gorge nouée.Partout alentours, après des prières funéraires, des rangées de corps, parfois d’enfants, enveloppés dans un linceul blanc selon le rite musulman, sont mis en terre.- Aide internationale -Des hélicoptères militaires poursuivent leur ballet vers les zones sinistrées, acheminant de l’aide et évacuant morts et blessés.L’épicentre du tremblement de terre a été localisé à 27 km de Jalalabad, à seulement huit kilomètres de profondeur, ce qui explique le lourd bilan et l’étendue des dégâts.L’Afghanistan, dont les autorités talibanes ne sont reconnues que par Moscou, est l’un des pays les plus pauvres du globe.Les agences onusiennes ont toutes lancé des campagnes d’appel au don et un montant initial de cinq millions de dollars a été débloqué du fonds mondial d’intervention d’urgence de l’ONU.Londres, de son côté, a annoncé débloquer un million de livres pour aider au soutien des familles touchées.L’Afghanistan est fréquemment frappé par des tremblements de terre, en particulier dans la chaîne montagneuse de l’Hindou Kouch, près de la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne.Depuis 1900, le nord-est de ce pays a connu 12 séismes d’une magnitude supérieure à 7, selon Brian Baptie, sismologue au British Geological Survey.Après leur retour au pouvoir en 2021, les talibans ont été confrontés au séisme le plus meurtrier en 25 ans : en 2023, dans la région d’Hérat, à l’autre extrémité de l’Afghanistan, à la frontière avec l’Iran, plus de 1.500 personnes avaient été tuées et plus de 63.000 habitations détruites.
Le bilan s’alourdit après le séisme en Afghanistan, plus de 900 morts
Plus de 900 personnes ont péri dans le séisme ayant frappé l’est de l’Afghanistan, où les opérations de secours se poursuivent tandis que les soignants tentent d’aider et de réconforter ceux qui ont tout perdu.D’une magnitude 6 et suivi d’au moins cinq fortes répliques, le tremblement de terre a touché au coeur de la nuit de dimanche à lundi des zones reculées dans les provinces montagneuses de Nangarhar, Kounar et Laghman.La quasi-totalité des victimes ont été recensées dans la province de Kounar, a précisé à l’AFP Mohammed Hamad, porte-parole de l’Autorité de gestion des catastrophes. Une dizaine de morts sont recensés dans la province voisine de Nangarhar.D’après lui, le bilan, qui fait état également de plus de 3.000 blessés, pourrait encore s’alourdir. Des recherches se poursuivent dans les villages réduits à des tas de décombres.”Il faut nous aider”, a plaidé Akhlaq, 14 ans, depuis son lit d’hôpital à Jalalabad, chef-lieu de Nangarhar. Au moment du séisme, ils étaient dix dans la maison familiale.”Deux de mes frères, mon oncle et deux de mes neveux sont morts, les quatre autres membres de ma famille sont maintenant sans-abri et n’ont ni nourriture, ni eau”, a-t-il dit à l’AFP.A Genève, Indrika Ratwatte, coordinateur de l’action humanitaire de l’ONU en Afghanistan, a prévenu que “potentiellement, le nombre de personnes touchées pourrait atteindre presque des centaines de milliers”.- “Devoir d’aider” -D’après le chef de l’Autorité de gestion des catastrophes de Kounar, Ehsanullah Ehsan, “les recherches n’ont pas cessé” et ce “grâce à la mobilisation de nos employés et d’habitants venus des districts alentours”.”La priorité est d’aider les blessés, puis nous distribuerons des tentes et des repas chauds aux sans-abris”, a-t-il affirmé à l’AFP, alors que les secours peinent encore à atteindre certains villages coupés du monde par des glissements de terrain.De fait, depuis plus de 36 heures, des dizaines d’habitants des villages de Wadir et de Mazar Dara, sur les coteaux verdoyants de Kounar, déblayent à la pelle ou à la main ce qu’il reste des maisons écroulées.Oubadullah Stouman a accouru à Wadir de son village à la lisière du Pakistan, plus à l’est, pour obtenir des nouvelles de ses proches.”Ici, les gens sont pauvres, c’est notre devoir de les aider”, dit à l’AFP cet Afghan de 26 ans, lui-même sorti brutalement de son sommeil par le séisme, mais dont le village n’a pas été touché.A Wadir en revanche, “il n’y a plus que des pierres, je ne sais même pas comment décrire cela, c’est très, très dur à voir”, lâche-t-il, la gorge nouée.Partout alentours, après des prières funéraires, des rangées de corps, parfois d’enfants, enveloppés dans un linceul blanc selon le rite musulman, sont mis en terre.- Aide internationale -Des hélicoptères militaires poursuivent leur ballet vers les zones sinistrées, acheminant de l’aide et évacuant morts et blessés.L’épicentre du tremblement de terre a été localisé à 27 km de Jalalabad, à seulement huit kilomètres de profondeur, ce qui explique le lourd bilan et l’étendue des dégâts.L’Afghanistan, dont les autorités talibanes ne sont reconnues que par Moscou, est l’un des pays les plus pauvres du globe.Les agences onusiennes ont toutes lancé des campagnes d’appel au don et un montant initial de cinq millions de dollars a été débloqué du fonds mondial d’intervention d’urgence de l’ONU.Londres, de son côté, a annoncé débloquer un million de livres pour aider au soutien des familles touchées.L’Afghanistan est fréquemment frappé par des tremblements de terre, en particulier dans la chaîne montagneuse de l’Hindou Kouch, près de la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne.Depuis 1900, le nord-est de ce pays a connu 12 séismes d’une magnitude supérieure à 7, selon Brian Baptie, sismologue au British Geological Survey.Après leur retour au pouvoir en 2021, les talibans ont été confrontés au séisme le plus meurtrier en 25 ans : en 2023, dans la région d’Hérat, à l’autre extrémité de l’Afghanistan, à la frontière avec l’Iran, plus de 1.500 personnes avaient été tuées et plus de 63.000 habitations détruites.
France: l’été 2025 a été le troisième plus chaud enregistré
L’été 2025, marqué par deux épisodes de canicule, a été le troisième plus chaud enregistré en France depuis le début des mesures par Météo-France en 1900, a annoncé mardi la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.”Le premier des périls n’est pas forcément celui auquel pensent les uns et les autres. C’est celui de notre urgence climatique et écologique”, a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse pour présenter le bilan météorologique de l’été (juin-août).L’été 2025, avec une température moyenne de 22,2°C et une anomalie de +1,9°C, se classe derrière les étés 2003 (+2,7°C) et 2022 (+2,3°C), selon les données de Météo-France.Avec deux épisodes caniculaires, en juin et août, le pays a connu 27 jours en conditions de vague de chaleur. L’été 2025 se classe ainsi au deuxième rang pour le nombre de jours de vague de chaleur, après l’été 2022.”Nous savons tous que l’été que nous venons vivre constitue à bien des égards un basculement”, a souligné Agnès Pannier-Runacher.”C’est un avant-goût de l’après, un avant-goût malheureusement, car les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus importantes dans les années à venir”, a-t-elle ajouté.
France: l’été 2025 a été le troisième plus chaud enregistré
L’été 2025, marqué par deux épisodes de canicule, a été le troisième plus chaud enregistré en France depuis le début des mesures par Météo-France en 1900, a annoncé mardi la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.”Le premier des périls n’est pas forcément celui auquel pensent les uns et les autres. C’est celui de notre urgence climatique et écologique”, a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse pour présenter le bilan météorologique de l’été (juin-août).L’été 2025, avec une température moyenne de 22,2°C et une anomalie de +1,9°C, se classe derrière les étés 2003 (+2,7°C) et 2022 (+2,3°C), selon les données de Météo-France.Avec deux épisodes caniculaires, en juin et août, le pays a connu 27 jours en conditions de vague de chaleur. L’été 2025 se classe ainsi au deuxième rang pour le nombre de jours de vague de chaleur, après l’été 2022.”Nous savons tous que l’été que nous venons vivre constitue à bien des égards un basculement”, a souligné Agnès Pannier-Runacher.”C’est un avant-goût de l’après, un avant-goût malheureusement, car les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus importantes dans les années à venir”, a-t-elle ajouté.
Suntory CEO quits over Japan drugs probe
One of Japan’s best-known business people has resigned as CEO of beverage giant Suntory after police raided his house in an illegal drugs probe, the company and media reports said Tuesday.Takeshi Niinami, 66, was put under police investigation regarding “supplements he purchased under the belief that they were legal,” Suntory president Nobuhiro Torii told a news conference.Police searched Niinami’s house in August, but he has denied involvement, and no illegal drugs have been found, according to Jiji Press and other media.The company on Monday accepted Niinami’s “request to resign for personal reasons” following discussions after he returned to Japan, Torii said.Authorities will determine whether the supplements are illegal, Torii said, without giving further details of the case.However, he said Suntory concluded that Niinami’s actions “inevitably fall short of the qualities required” of CEO.Citing unnamed investigators, broadcaster Nippon TV said Niinami was suspected of importing products containing THC, an active ingredient in cannabis, from the United States.During the search Niinami reportedly told police that “a female acquaintance sent it to him unsolicited”.Niinami, who also serves as the head of the country’s business lobby, joined Suntory Holdings in 2014, after serving as CEO of convenience store chain Lawson.Suntory is known for its world-famous whisky and the company’s brands include Jim Beam bourbon, Laphroaig whisky and Courvoisier cognac.It acquired the US maker of Jim Beam for $16 billion, a few months before Niinami joined, to become one of the world’s biggest spirits makers.Niinami is known as a vocal business leader. He openly criticised Japan’s former biggest boyband agency following revelations about decades of sex abuse by its late founder in 2023.Japan has strict drug laws and possession can result in jail time. In 2024, the German-born former CEO of optical equipment firm Olympus was found guilty of a drug charge.In 2017, a German executive working at Volkswagen’s Tokyo office was arrested on suspicion of drug use.






