Qualifications Mondial-2026 – France: nouvelles rassurantes pour Dembélé et Konaté
Ni Ousmane Dembélé ni Ibrahima Konaté n’ont allongé la liste des forfaits de l’équipe de France qui s’est retrouvée lundi à Clairefontaine pour lancer le sprint des qualifications au Mondial-2026.Didier Deschamps est rassuré. “J’espère ne pas être amené à faire d’autres changements”, a lancé le sélectionneur avant leur consultation auprès du médecin des Bleus, au centre d’entraînement où il prépare les matches contre l’Ukraine à Wroclaw (Pologne) vendredi, et contre l’Islande le 9 septembre au Parc des Princes.Finalement Dembouz ressent “une gêne à l’ischio gauche et suit un programme adapté”, a expliqué le médecin de l’équipe de France Franck Le Gall.Ibou ne souffre que de crampes et est bon pour le service, a précisé Deschamps.Le technicien avait déjà dû rappeler Benjamin Pavard et intégrer Hugo Ekitike – pour sa première en sélection – afin de pallier les forfaits de William Saliba et Rayan Cherki, blessés.Adrien Rabiot, lui, doit bien débarquer dans les Yvelines, au sud-ouest de Paris, mais avec un peu de retard. Le joueur fâché avec l’Olympique de Marseille passait dans l’après-midi une visite médicale à l’AC Milan, a révélé Deschamps, et devait rejoindre le groupe lundi soir.- “Pas d’excès de confiance” -“Adrien va trouver une porte de sortie, a complété le technicien, c’est l’essentiel”, après avoir été écarté de l’OM pour une bagarre avec un coéquipier.Comme Rabiot, Pavard a manqué le décrassage des Bleus lundi après-midi, il négociait son transfert à l’Olympique de Marseille.Malgré ces incertitudes, l’équipe de France, qui a joué les deux dernières finales de Coupe du monde, reste largement favorite du groupe D de la zone Europe.”Il n’y a pas d’excès de confiance, assure Deschamps. Ça n’a jamais été une formalité de se qualifier, il faut en avoir conscience. Je l’ai déjà dit aux joueurs en juin, et je leur rappellerai. La qualification, il va falloir aller la chercher sur ces six matches en deux mois.”La course au Mondial organisé aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique (11 juin-19 juillet) est lancée, avec trois doubles confrontations en 70 jours d’ici au 16 novembre contre l’Ukraine, l’Islande et l’Azerbaïdjan.Les Bleus ne doivent pas rater leur départ, comme ils l’avaient fait en septembre 2024 en perdant leur premier match de Ligue des nations contre l’Italie (3-1) au Parc des Princes.Seule la première place est directement qualificative, la deuxième donne accès aux barrages. En cas de catastrophe les Bleus disposent même d’un joker par le biais de leur participation au Final Four de la Ligue des nations.- “Ukraine, adversaire le plus costaud” -Deschamps “espère fermement” ne pas avoir à se “poser la question, mais ça laisse une bouée de sauvetage supplémentaire. C’est notre devoir de faire en sorte d’obtenir cette première place dans le groupe et d’être qualifiés directement.””Il faudra, en tenant compte des absents, des blessures, qu’on soit à notre meilleur niveau parce qu’il n’y a pas de marge et il n’y a que six matches. Avec tout le respect que j’ai pour l’Islande et l’Azerbaïdjan, l’Ukraine, c’est l’adversaire le plus solide, le plus costaud et on le joue d’entrée.”Pour se qualifier, le technicien mise sur un jeu plus offensif que d’habitude lors de ses 13 années à la tête des Bleus, comme il a pu le faire aussi pour l’Euro-2021.Il compte insister sur le système en 4-2-3-1 développé la saison dernière, qu’il appelle “une idée claire”. Le coach s’appuie aussi sur le riche vivier des “joueurs offensifs de qualité” français.Dans le rôle de meneur, Michael Olise s’est imposé au cours de la saison écoulée, celle de la “réoxygénation” du groupe, après des débuts difficiles.”Il est capable d’avoir une influence importante sur le jeu de l’équipe et surtout d’être décisif”, souligne DD au sujet du joueur du Bayern.Prolixe sur ses joueurs, Deschamps a balayé le thème de sa dernière saison à la tête des Bleus, lui qui quittera son poste après le Mondial.”Cela n’a aucune importance pour moi, je suis fixé sur notre objectif: six matches en l’espace de deux mois pour se qualifier. L’essentiel c’est que je me sente toujours dans un bien-être et avec la même envie, la même énergie, la même détermination”, a-t-il conclu.
Japon, Corée du Sud et Royaume-Uni ont connu leur été le plus chaud jamais enregistré
Le Japon, la Corée du Sud et le Royaume-Uni ont connu cet été des chaleurs record, symptômes d’un réchauffement climatique particulièrement rapide sur les continents européen et asiatique.La température moyenne au Japon entre juin et août “a été supérieure de 2,36°C à la valeur moyenne, ce qui en fait l’été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898”, a annoncé lundi l’Agence météorologique japonaise (JMA), et le “troisième été consécutif avec des températures record”.Au cours de la même période, en Corée du Sud, la température moyenne était de 25,7°C, “la plus élevée depuis le début de la collecte des données en 1973”, selon l’Administration météorologique coréenne. Le précédent record pour la même période y était de 25,6°C, établi l’année dernière.A des milliers de kilomètres, le Royaume-Uni a également connu son été le plus chaud jamais enregistré depuis le début des relevés en 1884, battant le record de 2018, selon l’agence météorologique Met Office.La température moyenne relevée entre le 1er juin et le 31 août a été de 16,10°C, soit 1,51°C au-dessus de la moyenne à long terme, avec quatre vagues de chaleur et une pénurie d’eau. Les cinq étés les plus chauds jamais enregistrés au Royaume-Uni ont désormais tous eu lieu après 2000.Dans ce pays au climat océanique, où les logements n’ont pas été conçus pour supporter de telles températures, un tiers des Britanniques ont affirmé avoir eu du mal à maintenir leur logement au frais cet été, et près de 47% avoir eu des problèmes de sommeil, selon un sondage de l’association Citizens Advice.Au Japon, la chaleur torride a conduit à l’hospitalisation de quelque 84.521 personnes dans tout le pays entre le 1er mai et le 24 août, soit une légère augmentation par rapport aux 83.414 personnes hospitalisées pendant la même période en 2024, selon l’Agence de gestion des incendies et des catastrophes. D’après les scientifiques, les vagues de chaleur sont de plus en plus intenses et fréquentes dans le monde en raison du changement climatique causé par l’homme. La vitesse de l’augmentation des températures n’est toutefois pas uniforme à travers le monde, et selon les données mondiales de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), l’Europe est le continent qui a connu le réchauffement le plus rapide par décennie depuis 1990, suivi de l’Asie.- Catastrophe nationale -A Tokyo, Masao Nakano, un adepte du jogging de 80 ans, a déclaré à l’AFP qu’il regrettait le bon vieux temps où il pouvait simplement “sortir, arroser la rue et sentir l’air frais”.”C’est fou ! Tout cela est dû à l’homme, n’est-ce pas ? Toutes ces climatisations et cette production d’électricité”, s’est-il interrogé. Les cerisiers japonais, emblématiques de l’archipel, fleurissent désormais plus tôt au printemps en raison de températures plus chaudes, voire ne fleurissent pas complètement, les automnes et les hivers n’étant pas assez froids.De son côté, la Corée du Sud fait face à une sécheresse prolongée qui a frappé la ville côtière de Gangneung, dans le nord-ouest du pays. Un état de catastrophe nationale a été déclaré dans cette ville de 200.000 habitants après des semaines sans précipitations tandis que les autorités ont imposé des restrictions drastiques à l’utilisation de l’eau par les particuliers.En Ecosse, où les niveaux des rivières sont critiques, des limitations en vigueur depuis la semaine dernière ont été étendues lundi à de nouvelles zones, affectant les agriculteurs ainsi que certaines distilleries, qui puisent dans les cours d’eau pour produire leur célèbre whisky.Dans le nord de l’Angleterre, près de Manchester, le niveau d’un réservoir bâti dans les années 1930 pour alimenter la ville est tombé si bas que le village noyé lors de sa construction a commencé à réapparaître, selon des photos publiées dans la presse locale.L’état de sécheresse a été déclaré dans cinq régions d’Angleterre, et l’Agence de l’environnement avait jugé mi-août que la pénurie d’eau était “d’importance nationale”, après le printemps le plus sec depuis plus de cent ans sur ce territoire.L’Angleterre et le Pays de Galles ont également connu plus de 850 feux depuis le début de l’année, un record.bur-aph-mac-cla/alm/cls
Aude: rave party au milieu des cendres de l’incendie, la population “ulcéréé”
Des habitants de villages des Corbières touchés par le grand incendie d’août dans l’Aude étaient lundi “à bout de nerfs”, “exaspérés” par la poursuite de la Rave party entamée il y a trois jours au milieu des terres calcinés.”La rave continue. La tension est en train de monter. Après les incendies qu’on a connus, les habitants sont à bout de nerfs, on a des gens qui ont tout perdu, et ceux-là qui font la fête au milieu, ça va mal finir”, déplore Christophe Tena, le maire de Fontjoncouse, village viticole de 140 habitantsAprès avoir atteint un pic de 2.500 participants, selon la préfecture de l’Aude, 1.500 fêtards restaient présents lundi sur le campement improvisé, formé par des dizaines de camions immatriculés en France, en Espagne, en Italie.La rave party se déroule depuis vendredi soir dans une plaine agricole située entre Fontjoncouse et Coustouge, des villages au cœur d’une zone sinistrée par le gigantesque incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude du 5 au 10 août , et a notamment détruit 36 habitations et tué une personne.”Ils sont sur des propriétés privées, sans autorisation, ils détruisent tout et la préfecture me dit qu’on ne peut rien faire pour les faire partir. On marche sur la tête. Les gens sont en colère, ça risque de dégénérer”, poursuit le maire.Des voitures de fêtards, garées le long des routes, ont été endommagées et des altercations ont opposé des jeunes venus de toute la France à des paysans ou villageois excédés.Dans un paysage dévasté par l’incendie, des jeunes gens équipés de sacs à dos et sacs de couchage cherchant encore à se rendre à la rave party en croisent d’autres, qui marchent des kilomètres puis font du stop afin de quitter la zone vallonnée ou domine le roux et le noir. L’incendie a tout ravagé à plusieurs kilomètres à la ronde.Faute de pouvoir les déloger, les forces de l’ordre tentent d’empêcher l’accès au site.Les amendes à 135 euros pleuvent sur ceux qui ont participé à la fête illégale. Dans un communiqué diffusé lundi à la mi-journée, la préfecture de l’Aude a appelé les fêtards à quitter les lieux et avertit que “l’ensemble des personnes contrôlées seront verbalisées pour le non-respect de l’arrêté préfectoral interdisant l’accès à zone de feu”.Sur le chemin du retour, Célia, débardeur noir et piercing au nez, assure que les organisateurs ont baissé le volume du sound system. “Quand on est arrivé, c’était un peu Zombieland”, dit-elle. Pourquoi un tel rassemblement à cet endroit? “Je ne sais pas, répond-elle, peut-être que l’organisation s’est dit que comme c’était brûlé on n’allait pas gêner”.Des gendarmes mobiles et des CRS ont été dépêchés sur les lieux. Un hélicoptère survole le rassemblement. Une équipe de la protection civile est également présente. “Et ça pourrait durer jusqu’à mardi. Tant qu’ils ont à boire, à manger, à fumer, ils ne s’en vont pas. Je ne sais plus quoi faire”, confie, dépité, le maire et viticulteur de Fontjoncouse, actuellement occupé par les vendanges. Trois participants à la rave party ont été placés en garde à vue pour des délits routiers et des infractions à la législation sur les stupéfiants, selon la gendarmerie.
UK, Japan, South Korea endure hottest summer on record
The UK, Japan and South Korea sweltered this year through the hottest summers since each country began keeping records, their weather agencies said Monday.Temperatures the world over have soared in recent years as human-induced climate change creates ever more erratic weather patterns.The UK’s provisional mean June-August temperature was 16.1C, which was 1.51C above the long-term average and surpassed all years since 1884, including the previous record, set in 2018, the Met Office said.The British summer saw four heatwaves, below-average rainfall and sustained sunshine, and followed the nation’s warmest spring in more than a century.Japan’s average temperature spike was even starker over the same three summer months, at 2.36C above “the standard value”, making it the hottest since records began in 1898, the Japan Meteorological Agency (JMA) said.It was the third consecutive summer of record high temperatures, the agency noted.This year’s scorching heat left some 84,521 people hospitalised nationwide from May 1 to August 24, according to Japan’s Fire and Disaster Management Agency.In South Korea, the average June-August temperature was 25.7C, “the highest since data collection began in 1973”, the Korea Meteorological Administration said in a press release.The previous record over the same period was 25.6C, set just last year.- ‘Very hot’ -Britain — known for its damp and grey climate — struggled through the record hot summer, which poses a host of challenges for a country ill-equipped for such conditions.Homes in the UK are designed to keep the heat in during the winter, and air conditioners are rare in homes and public places, such as much of London’s sprawling underground “Tube” metro system.”It’s hard to spend a hot day (here),” Ruidi Luan, a 26-year-old student from China, told AFP in London during the August heatwave.”There’s no air conditioner in our dorm. It is sometimes very hot, and especially in public transport.”Drought was declared in five out of 14 regions in England, while the Environment Agency classed the water shortfall as “nationally significant”, as farmers struggle with stunted harvests.In Tokyo, Miyu Fujita, a 22-year-old businesswoman, said she had mostly socialised indoors this summer to escape the oppressive temperatures.”When I was a child, summer was the time to go outside and play,” she told AFP. “Can kids play outside now? I think it’s impossible.”Japan’s beloved cherry trees are blooming earlier due to the warmer climate, or sometimes not fully blossoming because autumns and winters are not cold enough to trigger flowering, experts say.The famous snow cap of Mount Fuji was absent for the longest recorded period last year, not appearing until early November, compared with the average of early October.- National disaster -South Korea is meanwhile grappling with a prolonged drought that has hit the eastern coastal city of Gangneung.A state of national disaster has been declared in the city of 200,000 people, with water levels at the Obong reservoir, the city’s main source of piped water, falling below 15 percent.The dry spell has forced authorities to implement water restrictions, including shutting off 75 percent of household meters.Kim Hae-dong, professor of meteorological studies at Keimyung University, told AFP the hot weather streak was linked to “the weakening of Arctic cold air due to global warming”.”Because it is expected to continue weakening with global warming in place, we forecast similar weather patterns to repeat next year,” he said.Heatwaves are becoming more intense and frequent worldwide because of human-caused climate change, scientists say.The UK’s provisional record this year means all of its five warmest summers have taken place this century.The Met Office noted “a summer as hot or hotter than 2025 is now 70 times more likely than it would be in a ‘natural’ climate with no human caused greenhouse gas emissions”.But the speed of temperature increases across the world is not uniform.Of the continents, Europe has seen the fastest warming per decade since 1990, followed closely by Asia, according to global data from the US National Oceanic and Atmospheric Administration.The United Nations warned last month that rising global temperatures are having an ever-worsening impact on the health of workers, and also hitting productivity, which they say dropped by two to three percent for every degree above 20C.burs-jj/jkb/jhb



