LGBT+ et binationaux: nouveau tour de vis constitutionnel en Hongrie

Graver dans la Constitution l’existence de seulement deux genres, masculin ou féminin, et la primauté du droit des enfants sur tous les autres: le Parlement hongrois poursuit lundi son offensive pour restreindre les libertés des personnes LGBT+.Le Premier ministre nationaliste Viktor Orban, qui avait promis en mars “un grand nettoyage de Pâques” contre ses rivaux taxés de “punaises”, a aussi prévu de faire adopter un amendement s’attaquant aux binationaux jugés traîtres à la nation. En possible ligne de mire, le financier et philanthrope George Soros.Le vote, prévu peu après 17H00 (15H00 GMT) à Budapest, devrait être émaillé de protestations à l’appel de l’opposition, dans une capitale en émoi depuis l’approbation mi-mars d’une loi visant à interdire la Marche des fiertés.Chaque semaine, des milliers de personnes défilent et bloquent des ponts pendant des heures, pour manifester contre un gouvernement jusqu’au-boutiste, selon Akos, un ingénieur de 28 ans préférant garder l’anonymat, que l’AFP a rencontré à un récent rassemblement.- “Poutinisme” -Revenu au pouvoir en 2010, Viktor Orban a progressivement mis au pas les contre-pouvoirs et accélère sa course, enhardi par la victoire de son allié Donald Trump, vers le “poutinisme”, analyse Szabolcs Pek, du groupe de réflexion Iranytu Intezet.”Personne n’y laisse la vie ici, mais le gouvernement réduit de plus en plus l’espace de l’opposition, des journalistes et de la société civile”, dit-il.En écho à un décret signé par le président américain Donald Trump, la Constitution va désormais préciser qu’une personne est “soit un homme, soit une femme”.Depuis 2019 déjà, elle stipule que le mariage est seulement possible entre un homme et une femme.La loi empêche aussi les couples de même sexe d’adopter des enfants, les personnes transgenres ne pouvant quant à elles plus changer leur nom ou leur genre sur les documents officiels. Et depuis 2021, il est interdit d’évoquer auprès des mineurs “l’homosexualité et le changement de sexe”.Autre amendement constitutionnel soumis au vote lundi, celui affirmant “la primauté du droit des enfants à un développement physique, mental et moral correct sur tout autre droit”.Ce texte entend renforcer les bases légales de l’interdiction de la Marche des fiertés, décidée au nom de “la protection des enfants”.- Soros ciblé -Dans le viseur également, les binationaux qui menaceraient la sécurité en s’immisçant dans les affaires intérieures “sous le couvert d’ONG et de médias se disant indépendants”. Selon le texte, “la citoyenneté d’un Hongrois détenteur d’un autre passeport pourrait être suspendue”, à l’exception des ressortissants de l’UE et de quelques autres pays européens. Une durée maximale de dix ans est prévue avec une expulsion à la clé pour ceux résidant en Hongrie.Bête noire du pouvoir, le milliardaire de 94 ans George Soros, né à Budapest et naturalisé américain, pourrait en faire les frais.Une trentaine de juristes ont dénoncé une mesure “sans précédent en droit international”, qui peut “constituer une forme de bannissement et de traitement inhumain”.Sur le plan politique, Viktor Orban cherche à mobiliser son électorat et à courtiser l’extrême droite à l’approche des législatives du printemps 2026, selon l’expert Szabolcs Pek.Une “frénésie” législative, dit-il, qui lui a permis de reprendre le contrôle de l’agenda, éclipsant “le débat sur les services publics défaillants ou les difficultés économiques”.Dans le même temps, le dirigeant tend “un piège” à son grand rival, Peter Magyar, dont le parti Tisza fait la course en tête selon plusieurs sondages.Cet ex-haut fonctionnaire, longtemps marié à une ancienne ministre de Viktor Orban, Judit Varga, s’est mué en critique virulent de la corruption et pose un défi sans précédent au pouvoir.Mais il joue un délicat exercice d’équilibriste: soucieux de ménager certains électeurs, il n’a pas pris position sur les droits LGBT+, un silence qui pourrait, d’après M. Pek, détourner les plus progressistes vers d’autres partis d’opposition.

Au Cambodge, un “cercueil” de Pol Pot soulève les complexités de la mémoire

Une structure en forme de “cercueil” au-dessus du site où a été incinéré Pol Pot à Anlong Veng, dans le nord-ouest du Cambodge, se dresse comme le témoignage des deux millions de morts sous son règne génocidaire.Le site offre une fenêtre unique sur les complexités de la mémoire et de la réconciliation, à l’approche du cinquantième anniversaire de la prise de Phnom Penh par les Khmers Rouges jeudi.Les Khmers rouges ont remis le calendrier à “l’année zéro” et ont entamé un brutal règne de terreur, vidant la capitale et envoyant sa population dans des camps de travail à la campagne, à la recherche d’une société paysanne idéale, libérée de l’argent, des classes et de la religion.Déposé par des luttes intestines et jugé lors d’un simulacre de procès par ses anciens camarades, Pol Pot est mort en 1998.L’un des plus grands meurtriers du 20e siècle a été incinéré sur un tas de pneus, dans un village reculé des monts Dangrek, à 400 mètres de la frontière thaïlandaise, où il a vécu dans la clandestinité les dernières années de sa vie.La nouvelle structure d’acier et de plastique, installée en mai 2024, doit permettre de protéger le site du soleil et des intempéries tropicales, selon le Centre de documentation du Cambodge (DC-CAM) qui a piloté le projet.Pour Youk Chhang, directeur de l’ONG, le Cambodge est l’un des seuls pays au monde qui “conserve la tombe d’un meurtrier comme Pol Pot”.Il faut protéger le site “non pas parce qu’on aime Pol Pot, mais parce que c’est une preuve. S’il disparaît, les jeunes n’auront plus rien pour croire à son existence”, assure-t-il.DC-CAM a fait appel à deux étudiants en architecture de Phnom Penh.Le toit en forme de cercueil repose sur des poutres en acier rouillé qui évoque la nocivité des Khmers rouges, explique Chhoeun Vannet, l’un des concepteurs.- “Pas un si mauvais gars” -Au Cambodge, les sujets mémoriels les plus sensibles ont tendance à prendre la poussière, au nom de la politique de réconciliation à tout prix initiée par l’ex-Premier ministre Hun Sen, un ancien Khmer rouge repenti, qui tend à dissuader toute revue profonde du passé, selon les chercheurs.Les Khmers rouges ont capturé Phnom Penh le 17 avril 1975.Sous le joug de Pol Pot entre 1975 et 1979, deux millions de Cambodgiens, soit un quart de la population de l’époque, sont morts d’épuisement, de faim, de maladie, sous la torture ou au gré des exécutions.L’architecte en chef de la terreur, mort sans avoir été jugé par une cour internationale ou cambodgienne, conserve du soutien auprès de ses ex-soldats, qui se comptent par milliers dans le district d’Anlong Veng où il repose. Des survivants qui affirment, eux, ne plus y penser.”Il n’était pas un si mauvais gars que ça. Je ne pense pas qu’il ait tué des gens, mais chacun peut avoir son opinion”, déclare Peanh Poeun, 65 ans.”Je n’ai pas de regrets. J’ai suivi les ordres”, assure lui Phong Heang, 72 ans, qui a perdu ses deux jambes à cause d’une mine en 1984.”Je veux enterrer le passé”, dit celui qui se présente comme un ancien soldat de Pol Pot.- Un travail mémoriel sans fin -Dans la maison de l’ancien commandant Ta Mok, Sout Vichet, 26 ans, explique à un groupe de lycéens les crimes commis par les Khmers rouges, dans le cadre d’une visite organisée par un programme de DC-CAM dédié à Anlong Veng.Lui-même est un fils et petit-fils de soldat khmer rouge.”Le travail de réconciliation et d’enseignement de l’histoire est sans fin. Nous allons continuer pour toujours parce qu’on évite les guerres et les génocides en apprenant du passé”, affirme-t-il.”Le passé, c’est derrière nous. Je pense plutôt au présent et au futur”, insiste Prom Srey Den, 15 ans, qui a aussi deux grands-parents khmers rouges, et rêve d’émigrer aux Etats-Unis. D’autres ont le courage d’affronter leur passé.Devant le lieu, deux cages pour chiens rappellent au visiteur la brutalité de l’ancien lieutenant de “Frère numéro Un”, qui avait l’habitude d’y emprisonner ses ennemis.Sur les réseaux sociaux, certains accusent le site de glorifier Pol Pot qui avait banni la religion, et donc privé ses victimes de rites funéraires bouddhiques, primordiaux dans la culture locale. Des accusations que les concepteurs de l’endroit rejettent.Le recours à du plastique transparent, qui permet de voir le ciel depuis la tombe, est destiné “à dire à Pol Pot que ce monde est si vaste que lorsque nous levons les yeux, nous voyons un monde grand et beau”, se défend Chhoeun Vannet.Aujourd’hui, les visiteurs du village viennent surtout pour traverser la frontière, ou pour le casino à plusieurs étages qui a ouvert à 100 mètres de la tombe, faisant de l’ombre à celui qui promouvait une société sans argent.

Trump warns no country ‘off the hook’ on tariffs

US President Donald Trump warned Sunday that no country would be “getting off the hook” on tariffs, as his administration suggested exemptions seen as favoring China would be short-lived.The world’s two largest economies have been locked in a fast-moving, high-stakes game of brinkmanship since Trump launched a global tariff assault that particularly targeted Chinese imports.Tit-for-tat exchanges have seen US levies imposed on China rise to 145 percent, and Beijing setting a retaliatory 125 percent band on US imports.The US side had appeared to dial down the pressure slightly on Friday, listing tariff exemptions for smartphones, laptops, semiconductors and other electronic products for which China is a major source.Trump and some of his top aides said Sunday that the exemptions had been misconstrued and would only be temporary as his team pursued fresh tariffs against many items on the list. “NOBODY is getting ‘off the hook’… especially not China which, by far, treats us the worst!” he posted on his Truth Social platform.Earlier, Beijing’s Commerce Ministry had said Friday’s move only “represents a small step” and insisted that the Trump administration should “completely cancel” the whole tariff strategy.Chinese President Xi Jinping warned Monday — as he kicked off a tour of Southeast Asia with a visit to manufacturing powerhouse Vietnam — that protectionism “will lead nowhere”.Writing in an article published in a Vietnamese newspaper, Xi urged the two countries to “resolutely safeguard the multilateral trading system, stable global industrial and supply chains, and open and cooperative international environment.”He also reiterated Beijing’s line that a “trade war and tariff war will produce no winner.”Asian stock markets rose Monday after Trump’s announcement of the tariff exemptions.- Short-lived relief? -Washington’s new exemptions will benefit US tech companies such as Nvidia and Dell as well as Apple, which makes iPhones and other premium products in China.The relief could, however, be short-lived with some of the exempted consumer electronics targeted for upcoming sector-specific tariffs on goods deemed key to US national defense networks.On Air Force One Sunday, Trump said tariffs on the semiconductors — which powers any major technology from e-vehicles and iPhones to missile systems — “will be in place in the not distant future.””Like we did with steel, like we did with automobiles, like we did with aluminum… we’ll be doing that with semiconductors, with chips and numerous other things,” he said. “We want to make our chips and semiconductors and other things in our country,” Trump reiterated, adding that he would do the same with “drugs and pharmaceuticals.”The US president said he would announce tariffs rates for semiconductors “over the next week,” while his commerce secretary, Howard Lutnick, said they would likely be in place “in a month or two.”The US president sent financial markets into a tailspin earlier this month by announcing sweeping import taxes on dozens of trade partners, only to abruptly announce a 90-day pause for most of them.China was excluded from the reprieve.The White House says Trump remains optimistic about securing a deal with China, although administration officials have made it clear they expect Beijing to reach out first.Trump’s trade representative Jamieson Greer told CBS “Face the Nation” on Sunday that “we don’t have any plans” for talks between the US president and his Chinese counterpart Xi.- China looks elsewhere -China has sought to present itself as a stable alternative to an erratic Washington, courting countries spooked by the global economic storm.Besides Vietnam, Xi will also visit Malaysia and Cambodia, seeking to tighten regional trade ties and with plans to meet his three Southeast Asian counterparts.The fallout from Trump’s tariffs — and subsequent whiplash policy reversals — has sent particular shockwaves through the US economy, with investors dumping government bonds, the dollar tumbling and consumer confidence plunging.Adding to the pressure on Trump, Wall Street billionaires — including a number of his own supporters — have openly criticized the tariff strategy as damaging and counterproductive.The White House insists the aggressive policy is bearing fruit, saying dozens of countries have already opened trade negotiations to secure a deal before the 90-day pause ends.”We’re working around the clock, day and night, sharing paper, receiving offers and giving feedback to these countries,” Greer told CBS.

Trump warns no country ‘off the hook’ on tariffs

US President Donald Trump warned Sunday that no country would be “getting off the hook” on tariffs, as his administration suggested exemptions seen as favoring China would be short-lived.The world’s two largest economies have been locked in a fast-moving, high-stakes game of brinkmanship since Trump launched a global tariff assault that particularly targeted Chinese imports.Tit-for-tat exchanges have seen US levies imposed on China rise to 145 percent, and Beijing setting a retaliatory 125 percent band on US imports.The US side had appeared to dial down the pressure slightly on Friday, listing tariff exemptions for smartphones, laptops, semiconductors and other electronic products for which China is a major source.Trump and some of his top aides said Sunday that the exemptions had been misconstrued and would only be temporary as his team pursued fresh tariffs against many items on the list. “NOBODY is getting ‘off the hook’… especially not China which, by far, treats us the worst!” he posted on his Truth Social platform.Earlier, Beijing’s Commerce Ministry had said Friday’s move only “represents a small step” and insisted that the Trump administration should “completely cancel” the whole tariff strategy.Chinese President Xi Jinping warned Monday — as he kicked off a tour of Southeast Asia with a visit to manufacturing powerhouse Vietnam — that protectionism “will lead nowhere”.Writing in an article published in a Vietnamese newspaper, Xi urged the two countries to “resolutely safeguard the multilateral trading system, stable global industrial and supply chains, and open and cooperative international environment.”He also reiterated Beijing’s line that a “trade war and tariff war will produce no winner.”Asian stock markets rose Monday after Trump’s announcement of the tariff exemptions.- Short-lived relief? -Washington’s new exemptions will benefit US tech companies such as Nvidia and Dell as well as Apple, which makes iPhones and other premium products in China.The relief could, however, be short-lived with some of the exempted consumer electronics targeted for upcoming sector-specific tariffs on goods deemed key to US national defense networks.On Air Force One Sunday, Trump said tariffs on the semiconductors — which powers any major technology from e-vehicles and iPhones to missile systems — “will be in place in the not distant future.””Like we did with steel, like we did with automobiles, like we did with aluminum… we’ll be doing that with semiconductors, with chips and numerous other things,” he said. “We want to make our chips and semiconductors and other things in our country,” Trump reiterated, adding that he would do the same with “drugs and pharmaceuticals.”The US president said he would announce tariffs rates for semiconductors “over the next week,” while his commerce secretary, Howard Lutnick, said they would likely be in place “in a month or two.”The US president sent financial markets into a tailspin earlier this month by announcing sweeping import taxes on dozens of trade partners, only to abruptly announce a 90-day pause for most of them.China was excluded from the reprieve.The White House says Trump remains optimistic about securing a deal with China, although administration officials have made it clear they expect Beijing to reach out first.Trump’s trade representative Jamieson Greer told CBS “Face the Nation” on Sunday that “we don’t have any plans” for talks between the US president and his Chinese counterpart Xi.- China looks elsewhere -China has sought to present itself as a stable alternative to an erratic Washington, courting countries spooked by the global economic storm.Besides Vietnam, Xi will also visit Malaysia and Cambodia, seeking to tighten regional trade ties and with plans to meet his three Southeast Asian counterparts.The fallout from Trump’s tariffs — and subsequent whiplash policy reversals — has sent particular shockwaves through the US economy, with investors dumping government bonds, the dollar tumbling and consumer confidence plunging.Adding to the pressure on Trump, Wall Street billionaires — including a number of his own supporters — have openly criticized the tariff strategy as damaging and counterproductive.The White House insists the aggressive policy is bearing fruit, saying dozens of countries have already opened trade negotiations to secure a deal before the 90-day pause ends.”We’re working around the clock, day and night, sharing paper, receiving offers and giving feedback to these countries,” Greer told CBS.

WHO says child dies after Israel strike hits Gaza hospital

An Israeli air strike Sunday hit one of Gaza’s few functioning hospitals, resulting in the death of a child according to the World Health Organization, as Israel warned it would expand its offensive if Hamas does not release hostages.Since the outbreak of war, tens of thousands of Gazans have sought refuge in hospitals, many of which have suffered severe damage in the ongoing hostilities.”A child died due to disruption of care” at the Al-Ahli Hospital in northern Gaza after a strike, WHO chief Tedros Adhanom Ghebreyesus said on X.”The emergency room, laboratory, emergency room X-ray machines and the pharmacy were destroyed,” he added. “The hospital was forced to move 50 patients to other hospitals. 40 critical patients couldn’t be moved.”The Israeli military said it targeted a Hamas “command and control centre” at the hospital, a claim the Palestinian group denied.Gaza’s civil defence agency said the strike came “minutes after the (Israeli) army’s warning to evacuate”.Israel’s foreign ministry said there was “no medical activity taking place” in the hospital building hit by a “precise strike”.”There were no civilian casualties as a result of the strike,” it added on X.AFP photographs showed massive slabs of concrete and twisted metal scattered across the site after the strike.The blast left a gaping hole in one of the hospital’s buildings, with iron doors torn from their hinges.Another air strike Sunday on a vehicle in the city of Deir el-Balah killed seven people including six brothers, the civil defence agency said.- Patients on streets -Israeli Defence Minister Israel Katz reiterated Sunday that the military would expand its offensive if Hamas “persists in its refusal” to free the remaining hostages. “Gaza will become smaller and more isolated, and more of its residents will be forced to evacuate from the combat zones,” he said, adding that hundreds of thousands had already evacuated.Patients, relatives and medical personnel found themselves stranded in the streets after the strike on Al-Ahli hospital.Naela Imad, 42, had been sheltering at the hospital but had to rush out of the complex. “Just as we reached the hospital gate, they bombed it. It was a massive explosion,” she told AFP. “Now, me and my children are out on the street… The hospital was our last refuge.”Hamas condemned what it described as a “savage crime” committed by Israel.Qatar, which helped mediate a fragile ceasefire between the warring parties that fell apart last month, denounced it as “a heinous crime”, as did Saudi Arabia.Also on Sunday, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu criticised French President Emmanuel Macron for advocating a Palestinian state.”President Macron is gravely mistaken in continuing to promote the idea of a Palestinian state in the heart of our land — a state whose sole aspiration is the destruction of Israel,” Netanyahu said in a statement.Macron, in an interview to France 5 this week, stated that France could take the step at a UN conference in New York in June, saying he hoped this would trigger a reciprocal recognition of Israel by Arab countries.- Hospitals targeted -Hospitals, protected under international humanitarian law, have repeatedly been hit by Israeli strikes in the Gaza Strip since the start of the war after Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel.Al-Ahli was heavily damaged by an explosion in its car park on October 17, 2023 that caused multiple fatalities.British Foreign Secretary David Lammy urged Israel on Sunday to halt the “deplorable attacks” on hospitals.Last month, Israeli forces opened fire on ambulances in Gaza, killing 15 medics and rescuers in an attack that sparked international condemnation.The Palestine Red Crescent Society said Sunday that a medic who had been missing since the attack, Asaad al-Nsasrah, was “being held by Israeli authorities”.The Gaza war broke out after Hamas’s October 2023 attack on Israel which resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Gaza’s health ministry said Sunday that at least 1,574 Palestinians had been killed since March 18 when the ceasefire collapsed, taking the overall death toll since the war began to 50,944.The ceasefire had largely put a halt to the fighting in Gaza for two months, but Israel restarted intense strikes in mid-March, with Palestinian militants resuming rocket fire from the territory days later.The Israeli military said Sunday that it intercepted a projectile launched from Gaza. Later on Sunday, it said it had also intercepted a missile launched from Yemen.Yemen’s Iran-backed Huthi rebels, who say they are acting in solidarity with Palestinians in Gaza, said they had fired two ballistic missiles on Israel, including one that targeted Ben Gurion airport.

Ukraine: Européens et Américains condamnent une frappe russe ayant fait au moins 34 morts

Les Etats-Unis, les Européens et les Nations Unies ont fermement condamné dimanche le bombardement russe qui a fait au moins 34 morts dans la ville de Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, en pleines tractations diplomatiques pour une trêve.”Je pense que c’est terrible. Et l’on m’a dit qu’ils ont fait une erreur. Mais je pense que c’est une chose horrible”, a déclaré le président américain Donald Trump dans la soirée à des journalistes, à bord de l’avion présidentiel Air Force One.Cette attaque, intervenue deux jours après la visite d’un haut-responsable américain en Russie, est la plus meurtrière sur une zone civile depuis des mois en Ukraine, et notamment depuis la reprise de contact entre Washington et Moscou mi-février.L’attaque sur Soumy constitue “un rappel brutal” de l’impératif de négocier pour mettre fin à “cette terrible guerre”, a estimé la Maison Blanche, par la voix du porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Brian Hughes.A Soumy, les secours ukrainiens ont affirmé que Moscou avait frappé dimanche matin le centre-ville avec des missiles “au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue”.Selon cette source, le dernier bilan, à 18H00 (15H00 GMT), était d’au moins 34 morts, dont deux enfants, et de 117 blessés, dont 15 enfants.Les autorités ont publié des images de corps étendus dans la rue et de blessés à terre, et décrété trois jours de deuil.”Il y a beaucoup de cadavres (…) C’est juste la folie”, a déclaré à l’AFP une femme témoin du bombardement, sans donner son nom.Depuis qu’elle a largement repoussé une percée ukrainienne sur son territoire, dans la région de Koursk, la Russie exerce une pression croissante sur les régions ukrainiennes voisines de Soumy et de Kharkiv.Selon Kiev, ces offensives de Moscou visent à créer des zones-tampon pour empêcher de nouvelles incursions ukrainiennes en Russie.- “Limites de la décence” -L’attaque à Soumy a eu lieu le dimanche des Rameaux, une date importante dans le calendrier chrétien qui précède celui de Pâques et marque l’entrée dans la Semaine sainte.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé une frappe “un jour où les gens vont à l’église (…) Seuls des salauds peuvent faire cela”.Ce bombardement a suscité la condamnation de l’émissaire américain pour l’Ukraine, Keith Kellogg, qui a dénoncé sur X une frappe “inacceptable” qui “dépasse les limites de la décence”. Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a lui qualifié l’attaque d'”horrible”.”C’est un crime de guerre grave, délibéré et voulu”, a dénoncé le futur chancelier allemand, Friedrich Merz. “C’est ce que Poutine fait à ceux qui discutent avec lui d’un cessez-le-feu”, a-t-il ajouté.Le chancelier allemand sortant Olaf Scholz a lui condamné une “attaque barbare”, tandis que la Première ministre italienne Giorgia Meloni a déploré une frappe “horrible et lâche” qui “contredit tout engagement réel en faveur de la paix”.”Cette guerre, chacun sait que c’est la Russie, seule, qui l’a voulue. Aujourd’hui, il est clair que c’est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre”, a fustigé le président français Emmanuel Macron, appelant à “des mesures fortes” pour imposer une trêve à Moscou.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est déclaré “consterné”. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dit être “sous le choc”.- Négociations prolongées -La Russie a attaqué l’Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré le mécontentement exprimé par Donald Trump qui a appelé les Russes à cesser de “bombarder comme des fous”, et qui fait pression pour arrêter la guerre.Début avril, une attaque russe contre Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.Washington a organisé des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens, qui se prolongent et n’ont pas abouti à une cessation globale des hostilités. Dans ce cadre, l’émissaire américain Steve Witkoff a rencontré vendredi Vladimir Poutine en Russie, pour la troisième fois depuis février.Dans une interview enregistrée avant la frappe sur Soumy et diffusée dimanche par la chaîne de télévision américaine CBS, M. Zelensky a appelé M. Trump à se rendre en Ukraine pour constater les dégâts.”Nous voulons que vous veniez voir. Vous pensez que vous comprenez ce qui se passe ici. Très bien, nous respectons votre décision”, a déclaré le chef d’Etat ukrainien.”Mais s’il vous plaît, avant de prendre toute décision, avant toute forme de négociation, venez voir les gens, les civils, les combattants, les hôpitaux, les églises, les enfants, détruits ou morts. Venez, voyez et ensuite avançons avec un plan pour mettre fin à la guerre”, a-t-il dit.”Vous comprendrez ce que Poutine a fait”, a-t-il ajouté, soulignant qu'”on ne peut pas faire confiance à Poutine”.Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie de faire traîner à dessein les discussions.”Poutine n’a jamais voulu arrêter la guerre. Il n’a jamais voulu que nous soyons indépendants. Poutine veut nous détruire complètement”, a répété M. Zelensky sur CBS.En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n’avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s’est pas concrétisée.Moscou exige que Kiev renonce à rejoindre l’Otan et lui cède des territoires, notamment les quatre régions ukrainiennes dont elle revendique l’annexion (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, Kherson) et la Crimée annexée en 2014. Des conditions inacceptables pour Kiev qui demande des “garanties de sécurité” pour dissuader la Russie de l’attaquer à nouveau.bur-oc-am-rco/def/phs/roc 

Ukraine: Européens et Américains condamnent une frappe russe ayant fait au moins 34 morts

Les Etats-Unis, les Européens et les Nations Unies ont fermement condamné dimanche le bombardement russe qui a fait au moins 34 morts dans la ville de Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, en pleines tractations diplomatiques pour une trêve.”Je pense que c’est terrible. Et l’on m’a dit qu’ils ont fait une erreur. Mais je pense que c’est une chose horrible”, a déclaré le président américain Donald Trump dans la soirée à des journalistes, à bord de l’avion présidentiel Air Force One.Cette attaque, intervenue deux jours après la visite d’un haut-responsable américain en Russie, est la plus meurtrière sur une zone civile depuis des mois en Ukraine, et notamment depuis la reprise de contact entre Washington et Moscou mi-février.L’attaque sur Soumy constitue “un rappel brutal” de l’impératif de négocier pour mettre fin à “cette terrible guerre”, a estimé la Maison Blanche, par la voix du porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Brian Hughes.A Soumy, les secours ukrainiens ont affirmé que Moscou avait frappé dimanche matin le centre-ville avec des missiles “au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue”.Selon cette source, le dernier bilan, à 18H00 (15H00 GMT), était d’au moins 34 morts, dont deux enfants, et de 117 blessés, dont 15 enfants.Les autorités ont publié des images de corps étendus dans la rue et de blessés à terre, et décrété trois jours de deuil.”Il y a beaucoup de cadavres (…) C’est juste la folie”, a déclaré à l’AFP une femme témoin du bombardement, sans donner son nom.Depuis qu’elle a largement repoussé une percée ukrainienne sur son territoire, dans la région de Koursk, la Russie exerce une pression croissante sur les régions ukrainiennes voisines de Soumy et de Kharkiv.Selon Kiev, ces offensives de Moscou visent à créer des zones-tampon pour empêcher de nouvelles incursions ukrainiennes en Russie.- “Limites de la décence” -L’attaque à Soumy a eu lieu le dimanche des Rameaux, une date importante dans le calendrier chrétien qui précède celui de Pâques et marque l’entrée dans la Semaine sainte.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé une frappe “un jour où les gens vont à l’église (…) Seuls des salauds peuvent faire cela”.Ce bombardement a suscité la condamnation de l’émissaire américain pour l’Ukraine, Keith Kellogg, qui a dénoncé sur X une frappe “inacceptable” qui “dépasse les limites de la décence”. Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a lui qualifié l’attaque d'”horrible”.”C’est un crime de guerre grave, délibéré et voulu”, a dénoncé le futur chancelier allemand, Friedrich Merz. “C’est ce que Poutine fait à ceux qui discutent avec lui d’un cessez-le-feu”, a-t-il ajouté.Le chancelier allemand sortant Olaf Scholz a lui condamné une “attaque barbare”, tandis que la Première ministre italienne Giorgia Meloni a déploré une frappe “horrible et lâche” qui “contredit tout engagement réel en faveur de la paix”.”Cette guerre, chacun sait que c’est la Russie, seule, qui l’a voulue. Aujourd’hui, il est clair que c’est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre”, a fustigé le président français Emmanuel Macron, appelant à “des mesures fortes” pour imposer une trêve à Moscou.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est déclaré “consterné”. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dit être “sous le choc”.- Négociations prolongées -La Russie a attaqué l’Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré le mécontentement exprimé par Donald Trump qui a appelé les Russes à cesser de “bombarder comme des fous”, et qui fait pression pour arrêter la guerre.Début avril, une attaque russe contre Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.Washington a organisé des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens, qui se prolongent et n’ont pas abouti à une cessation globale des hostilités. Dans ce cadre, l’émissaire américain Steve Witkoff a rencontré vendredi Vladimir Poutine en Russie, pour la troisième fois depuis février.Dans une interview enregistrée avant la frappe sur Soumy et diffusée dimanche par la chaîne de télévision américaine CBS, M. Zelensky a appelé M. Trump à se rendre en Ukraine pour constater les dégâts.”Nous voulons que vous veniez voir. Vous pensez que vous comprenez ce qui se passe ici. Très bien, nous respectons votre décision”, a déclaré le chef d’Etat ukrainien.”Mais s’il vous plaît, avant de prendre toute décision, avant toute forme de négociation, venez voir les gens, les civils, les combattants, les hôpitaux, les églises, les enfants, détruits ou morts. Venez, voyez et ensuite avançons avec un plan pour mettre fin à la guerre”, a-t-il dit.”Vous comprendrez ce que Poutine a fait”, a-t-il ajouté, soulignant qu'”on ne peut pas faire confiance à Poutine”.Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie de faire traîner à dessein les discussions.”Poutine n’a jamais voulu arrêter la guerre. Il n’a jamais voulu que nous soyons indépendants. Poutine veut nous détruire complètement”, a répété M. Zelensky sur CBS.En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n’avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s’est pas concrétisée.Moscou exige que Kiev renonce à rejoindre l’Otan et lui cède des territoires, notamment les quatre régions ukrainiennes dont elle revendique l’annexion (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, Kherson) et la Crimée annexée en 2014. Des conditions inacceptables pour Kiev qui demande des “garanties de sécurité” pour dissuader la Russie de l’attaquer à nouveau.bur-oc-am-rco/def/phs/roc 

Brésil: Bolsonaro opéré “avec succès” à l’abdomen

L’ex-président brésilien Jair Bolsonaro a été opéré “avec succès” à l’abdomen, dimanche à Brasilia, une intervention chirurgicale de douze heures pour une occlusion intestinale liée aux séquelles d’un attentat à l’arme blanche en 2018.Cette opération marathon a eu lieu deux semaines après le renvoi de l’ancien dirigeant d’extrême droite (2019-2022) en procès pour tentative présumée de coup d’Etat.C’est son épouse, Michelle Bolsonaro, qui a annoncé la première la fin de l’intervention chirurgicale, après avoir tenu en haleine ses abonnés sur Instagram, donnant régulièrement des nouvelles de son mari.”Opération terminée avec succès! (…) Mon cÅ“ur est plein de gratitude pour chacun de vous qui a prié, envoyé des messages et intercédé pour mon amour”, a-t-elle déclaré dans une de ses stories sur le réseau social.”Cette intervention de grande envergure a duré douze heures et s’est déroulée sans problème, sans qu’il soit nécessaire de procéder à une transfusion sanguine”, a détaillé quelques minutes plus tard le bulletin médical de l’hôpital DF Star. Son état de santé est “stable, il ne ressent “pas de douleur” et a débuté sa convalescence “dans une unité de soins intensifs”.M. Bolsonaro, 70 ans, a été soumis à une “laparotomie (intervention chirurgicale qui consiste en l’ouverture de l’abdomen du patient) pour défaire les adhérences intestinales et reconstituer la paroi abdominale”, avait expliqué cette clinique privée huppée au début de l’opération, dans la matinée.- “Il va s’en sortir” -Quelques dizaines de partisans de l’ancien dirigeant d’extrême droite ont attendu des nouvelles devant l’entrée d’hôpital. Parmi eux, Maurilio Borges Bernardes, 84 ans, un crucifix pendu au cou, venu lui apporter son “soutien moral et spirituel”.”Il va s’en sortir, j’en suis sûr”, a dit cet entrepreneur vêtu d’un t-shirt aux rayures jaunes et vertes, les couleurs du Brésil, et coiffé d’un chapeau de cow-boy avec un autocollant à l’effigie de Jair Bolsonaro.”J’espère qu’il va vite se remettre, qu’il reprendra ses activités à 100%, qu’il se présentera à l’élection (de 2026) et qu’il sera élu à nouveau”, a affirmé pour sa part Benhur Luis Maieron, militaire de la réserve. M. Bolsonaro est inéligible jusqu’en 2030, mais il garde l’espoir de faire annuler ou réduire cette condamnation pour briguer un nouveau mandat l’an prochain.Dans la matinée, Michelle Bolsonaro avait prévenu sur Instagram que l’opération serait “longue, car il y a beaucoup d’adhérences” intestinales.Les adhérences sont des bandes de tissu cicatriciel qui collent l’intestin à la paroi abdominale, pouvant ainsi causer ainsi une obstruction qui bloque le transit intestinal.”Ces opérations sont délicates car il faut avoir la patience nécessaire pour défaire chaque adhérence”, a expliqué à l’AFP Camila Beltrao, chirurgienne spécialiste en opérations de l’appareil digestif.”A chaque fois qu’un patient est réopéré, la probabilité de formation de nouvelles adhérences augmente”, a-t-elle ajouté.- “Douleurs insupportables” -L’ex-président a déjà subi ces dernières années plusieurs opérations liées aux séquelles de l’attaque au couteau survenue lors de la campagne présidentielle de 2018.Jair Bolsonaro avait été agressé par un déséquilibré en plein bain de foule. Il a finalement été élu président quelques semaines plus tard.Il a déclaré samedi sur le réseau social X que son médecin lui avait dit qu’il s’agissait “de la situation la plus grave depuis l’attentat qui a failli (lui) coûter la vie”.”Sa famille a toujours su qu’il n’aurait plus jamais une vie normale depuis qu’on a tenté de le tuer”, a déclaré aux journalistes la sénatrice Damares Alves, ancienne ministre de Jair Bolsonaro, après l’opération à Brasilia.L’ex-président avait rejoint la capitale brésilienne samedi soir à bord d’un avion sanitaire en provenance de Natal (nord-est), où il avait été hospitalisé la veille après avoir ressenti de fortes douleurs à l’abdomen.Des “douleurs insupportables”, selon Rogerio Marinho, un sénateur de son parti, qui l’accompagnait au début de sa tournée dans plusieurs villes de l’Etat du Rio Grande do Norte, dont Natal est la capitale.Cette tournée, destinée à mobiliser ses sympathisants dans cette région pauvre et fief historique de la gauche, était organisée deux semaines après la décision de la Cour suprême d’ouvrir un procès contre lui pour une tentative présumée de coup d’Etat.Le parquet l’accuse d’avoir ourdi un complot de longue date avec des proches collaborateurs, notamment des ministres et des militaires haut gradés, pour se maintenir au pouvoir après l’élection de 2022, perdue au second tour face à son grand rival Luiz Inacio Lula da Silva, actuel président de gauche.