Israel poised to order new Gaza war plan

Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu prepared Tuesday to unveil an updated Gaza war plan designed to destroy Hamas and secure the release of dozens of hostages, with Israeli media reporting he would order the total occupation of the Palestinian territory.Netanyahu was expected to meet security chiefs in Jerusalem on Tuesday to discuss new orders, local media reported, even as Israel’s diplomats convened a UN Security Council meeting in New York to highlight the plight of Israelis held in Gaza.The timing of the security meeting has not been officially confirmed. Israeli broadcaster Channel 12 said Netanyahu would meet the army chief of staff and the defence and army ministers. Unnamed senior officials told Israeli media he intends to order the re-occupation of Gaza.”Netanyahu wants the Israeli army to conquer the entire Gaza Strip,” said a report on public broadcaster Kan.Netanyahu also said Monday he would convene the cabinet later in the week to approve the new instructions.”Several cabinet members who spoke with the prime minister confirmed that he has decided to extend the fight to areas where hostages might be held,” Kan reported.The private daily Maariv declared: “The die is cast. We’re en route for the total conquest of Gaza.”However, some major media outlets such as Channel 12 have questioned whether the rumoured expansion of military operations is merely a negotiating tactic, and whether Chief of Staff Eyal Zamir would oppose such a decision.”The Chief of Staff is required to express his professional opinion clearly and unequivocally to the political leadership. I am convinced that he will do so,” Foreign Minister Gideon Saar wrote on X.While the reconquest plan has not been officially confirmed, it has already drawn an angry response from the Palestinian Authority and Gaza’s Hamas-run government, which insisted it will not shift its position on ceasefire talks.”The ball is in the hands of… (Israel) and the Americans,” senior Hamas official Husam Badran told AFP, adding that the militant group wanted to “end the war and the famine”.- Desperate families -After 22 months of combat sparked by the October 7, 2023 cross-border attacks by Hamas that killed 1,219 people and saw hundreds kidnapped, the Israeli army has devastated large parts of the Palestinian territory.More than 60,933 Palestinians have been killed, according to figures from Hams-run Gaza’s health ministry, and humanitarian agencies have warned that the territory’s 2.4 million people are slipping into a catastrophic famine.But Netanyahu is under pressure on several fronts. Domestically, the desperate and vocal families of the 49 remaining hostages are demanding a ceasefire to bring their loved ones home. Around the world, humanitarians are pushing for a truce to allow in food to the starving, and several European capitals have announced plans to recognise Palestinian statehood, despite fierce US and Israeli opposition. Meanwhile, Netanyahu’s far-right allies in his ruling coalition want to seize the opportunity of the war to reoccupy Gaza and tighten control of the occupied West Bank.Foreign Minister Saar was in New York, where Israel’s US ally was helping organise a Security Council meeting to focus world attention on the fate of the hostages.The defence ministry civil affairs agency for the Palestinian territories, COGAT, said Tuesday that Israel will partially reopen private sector trade with Gaza to reduce its reliance on UN and aid agency convoys and international military airdrops.”As part of formulating the mechanism, a limited number of local merchants were approved by the defence establishment, subject to several criteria and strict security screening,” COGAT said.Israel has been fighting Hamas in Gaza for 22 months and imposed a total blockade on March 2, partially lifted in May to allow a US-backed private agency to open food distribution centres. Aid convoys and airdrops by Arab and European militaries resumed last month, as UN-mandated expert reports warned famine was unfolding in the war-torn territory.The COGAT statement said private sector deliveries would be paid for by monitored bank transfers and be subject to inspections by the Israeli military before entering Gaza, “to prevent the involvement of the Hamas terrorist organisation.”- Staple foods -Permitted goods under the new mechanism will include food staples, fruit, vegetables, baby formula and hygiene products, COGAT said.On Monday. Netanyahu insisted Israel’s war goals remained “the defeat of the enemy, the release of our hostages and the promise that Gaza will no longer pose a threat to Israel”.His statement came after hundreds of retired Israeli security chiefs wrote to US President Donald Trump to urge him to convince Netanyahu to end the war, arguing that Israel has already scored a military victory and should seek to negotiate the hostages’ release. The families of the hostages are also horrified by talk of escalation, accusing the government of putting their relatives in renewed danger, even as Palestinian groups Hamas and Islamic Jihad release propaganda videos showing emaciated captives.

Israël se prépare à une nouvelle étape de la guerre à Gaza

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, doit réunir mardi son cabinet de sécurité en vue d’enclencher une nouvelle étape de la guerre dans la bande de Gaza, où Israël a réautorisé mardi l’entrée partielle des marchandises privées. Cette réunion, annoncée par les médias mais dont la tenue n’a pas été confirmée officiellement dans l’immédiat, doit intervenir alors que le Conseil de sécurité de l’ONU tient mardi une session consacrée à la question des otages israéliens à Gaza, initiée par Israël, qui veut porter le dossier “au centre de l’agenda mondial”.”Aujourd’hui (mardi), une réunion de sécurité restreinte se tiendra au cabinet du Premier ministre”, réunissant notamment les ministres de la Défense et des Affaires stratégiques, et le chef d’état-major de l’armée, a annoncé dans la matinée la chaîne de télévision N12.La presse israélienne, citant des officiels s’exprimant sous couvert d’anonymat, est unanime à prédire la décision à venir: “Netanyahu veut que l’armée israélienne conquière toute la bande de Gaza”, résume la radio publique Kan.Plusieurs membres du cabinet ayant parlé avec le Premier ministre “ont confirmé qu’il a décidé d’étendre le combat aux zones où des otages pourraient être détenus”, toujours selon Kan. “Le sort en est jeté. Nous allons pour la conquête totale de la bande de Gaza”, assure également le quotidien Ma’ariv.Des médias comme N12 évoquent toutefois une “tactique de négociation”, et spéculent sur une possible opposition du chef d’état-major de l’armée, le lieutenant-général Eyal Zamir, à ce projet. “Le chef d’état-major doit exprimer sans détour sa position professionnelle devant les responsables politiques. Je suis convaincu qu’il le fera”, a commenté sur X le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar.- “La balle dans le camp de l’occupant” -En guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur son sol le 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. En Israël sur le sort des 49 otages du 7-Octobre – dont 27 déclarés morts par l’armée -, et dans le monde pour alléger les souffrances de plus de deux millions de Palestiniens entassés sur un territoire dévasté et menacé de “famine généralisé” selon l’ONU.”La balle est dans le camp de l’occupant (ndrl: Israël) et des Américains”, a réagi pour l’AFP un dirigeant politique du Hamas, Hossam Badran, affirmant la volonté du mouvement “d’arrêter la guerre et mettre fin à la famine”.”Les médiateurs sont toujours en contact avec nous, mais jusqu’à présent, il n’y a pas de nouvelles propositions ou idées, et aucun développement concernant la reprise des négociations”, a-t-il ajouté, assurant que son mouvement était “prêt à reprendre les pourparlers là où ils se sont arrêtés”, sur un constat d’échec en juillet.- Fruits et légumes -Mardi matin, le Cogat, un organisme du ministère de la Défense en charge de l’administration civile à Gaza, y a réautorisé l’entrée partielle des marchandises privées de manière “contrôlée et progressive” pour “augmenter le volume de l’aide (…) tout en réduisant la dépendance à l’égard de (…) l’ONU et des organisations internationales”. Un nombre limité de commerçants seront autorisés à envoyer dans Gaza “des produits alimentaires de base, aliments pour bébés, fruits et légumes et articles d’hygiène” sous réserve “d’un contrôle de sécurité rigoureux”, visant à “empêcher l’implication” du Hamas, a détaillé le Cogat.  Israël a levé fin mai le blocus humanitaire total qu’il avait imposé début mars au territoire palestinien, totalement dépendant de l’aide internationale, mais n’autorise l’entrée, par voie terrestre ou largages aériens, que de quantités très limitées, jugées insuffisantes par l’ONU.Au moins 1.373 Palestiniens ont été tués depuis la mise en place le 27 mai d’un nouveau système de distribution d’aide via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF) soutenue par Israël et les Etats-Unis, la plupart par des tirs israéliens, “alors qu’ils cherchaient de la nourriture”, a accusé l’ONU la semaine dernière. L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.933 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Israël se prépare à une nouvelle étape de la guerre à Gaza

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, doit réunir mardi son cabinet de sécurité en vue d’enclencher une nouvelle étape de la guerre dans la bande de Gaza, où Israël a réautorisé mardi l’entrée partielle des marchandises privées. Cette réunion, annoncée par les médias mais dont la tenue n’a pas été confirmée officiellement dans l’immédiat, doit intervenir alors que le Conseil de sécurité de l’ONU tient mardi une session consacrée à la question des otages israéliens à Gaza, initiée par Israël, qui veut porter le dossier “au centre de l’agenda mondial”.”Aujourd’hui (mardi), une réunion de sécurité restreinte se tiendra au cabinet du Premier ministre”, réunissant notamment les ministres de la Défense et des Affaires stratégiques, et le chef d’état-major de l’armée, a annoncé dans la matinée la chaîne de télévision N12.La presse israélienne, citant des officiels s’exprimant sous couvert d’anonymat, est unanime à prédire la décision à venir: “Netanyahu veut que l’armée israélienne conquière toute la bande de Gaza”, résume la radio publique Kan.Plusieurs membres du cabinet ayant parlé avec le Premier ministre “ont confirmé qu’il a décidé d’étendre le combat aux zones où des otages pourraient être détenus”, toujours selon Kan. “Le sort en est jeté. Nous allons pour la conquête totale de la bande de Gaza”, assure également le quotidien Ma’ariv.Des médias comme N12 évoquent toutefois une “tactique de négociation”, et spéculent sur une possible opposition du chef d’état-major de l’armée, le lieutenant-général Eyal Zamir, à ce projet. “Le chef d’état-major doit exprimer sans détour sa position professionnelle devant les responsables politiques. Je suis convaincu qu’il le fera”, a commenté sur X le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar.- “La balle dans le camp de l’occupant” -En guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur son sol le 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. En Israël sur le sort des 49 otages du 7-Octobre – dont 27 déclarés morts par l’armée -, et dans le monde pour alléger les souffrances de plus de deux millions de Palestiniens entassés sur un territoire dévasté et menacé de “famine généralisé” selon l’ONU.”La balle est dans le camp de l’occupant (ndrl: Israël) et des Américains”, a réagi pour l’AFP un dirigeant politique du Hamas, Hossam Badran, affirmant la volonté du mouvement “d’arrêter la guerre et mettre fin à la famine”.”Les médiateurs sont toujours en contact avec nous, mais jusqu’à présent, il n’y a pas de nouvelles propositions ou idées, et aucun développement concernant la reprise des négociations”, a-t-il ajouté, assurant que son mouvement était “prêt à reprendre les pourparlers là où ils se sont arrêtés”, sur un constat d’échec en juillet.- Fruits et légumes -Mardi matin, le Cogat, un organisme du ministère de la Défense en charge de l’administration civile à Gaza, y a réautorisé l’entrée partielle des marchandises privées de manière “contrôlée et progressive” pour “augmenter le volume de l’aide (…) tout en réduisant la dépendance à l’égard de (…) l’ONU et des organisations internationales”. Un nombre limité de commerçants seront autorisés à envoyer dans Gaza “des produits alimentaires de base, aliments pour bébés, fruits et légumes et articles d’hygiène” sous réserve “d’un contrôle de sécurité rigoureux”, visant à “empêcher l’implication” du Hamas, a détaillé le Cogat.  Israël a levé fin mai le blocus humanitaire total qu’il avait imposé début mars au territoire palestinien, totalement dépendant de l’aide internationale, mais n’autorise l’entrée, par voie terrestre ou largages aériens, que de quantités très limitées, jugées insuffisantes par l’ONU.Au moins 1.373 Palestiniens ont été tués depuis la mise en place le 27 mai d’un nouveau système de distribution d’aide via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF) soutenue par Israël et les Etats-Unis, la plupart par des tirs israéliens, “alors qu’ils cherchaient de la nourriture”, a accusé l’ONU la semaine dernière. L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.933 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Former Arsenal player Partey granted bail on rape chargesTue, 05 Aug 2025 10:00:35 GMT

Former Arsenal footballer Thomas Partey was granted conditional bail on Tuesday after appearing in a London court on rape and sexual assault charges.The 32-year-old Ghana international has been charged with five counts of rape against two women, as well as a charge of sexual assault against a third woman.The alleged offences took place between 2021 and …

Former Arsenal player Partey granted bail on rape chargesTue, 05 Aug 2025 10:00:35 GMT Read More »

A Genève, les Etats au chevet de la “crise mondiale” de la pollution plastique

Les représentants de près de 180 pays ont commencé de se réunir mardi à Genève sous l’égide de l’ONU: ils ont dix jours pour tenter d’écrire ensemble le premier traité mondial s’attaquant au fléau de la pollution plastique qui menace d’asphyxier la planète.En ouvrant officiellement les discussions en Suisse, le diplomate Equatorien Luis Vayas Valdivieso, qui préside les débats, a mis les Etats devant leur responsabilité pour juguler une “crise mondiale”.”La pollution plastique endommage les écosystèmes, pollue nos océans et nos rivières, menace la biodiversité, affecte la santé humaine et pèse de façon injuste sur les plus vulnérables. L’urgence est réelle, la preuve est claire et la responsabilité repose sur nous”, a-t-il lancé.En discussion depuis trois ans, ce texte “juridiquement contraignant” pour les Etats “n’arrivera pas automatiquement”, avait-il prévenu lundi en recevant les représentants de plus de 600 ONG qui suivent les débats.Dans un contexte de tensions géopolitiques et commerciales exacerbées, cette session supplémentaire de négociations intergouvernementales – baptisée CIN5-2 – a été ajoutée après l’échec des discussions menées à Busan, en Corée du Sud, fin 2024. Un groupe de pays producteurs de pétrole y a bloqué toute avancée.”Il y a eu beaucoup de diplomatie depuis Busan”, a indiqué à l’AFP la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen, qui organise les débats. “La plupart des pays à qui j’ai parlé ont dit qu’ils venaient à Genève pour trouver un accord”, a-t-elle ajouté.”Est-ce que les choses vont être faciles? Non. Est ce qu’elles seront simples? Non. Y a-t-il de la complexité? Oui. Est-ce qu’il y a un chemin pour arriver à un traité? Absolument”, a affirmé la diplomate danoise chevronnée, rompue aux négociations environnementales compliquées. Elle a fait part de sa “détermination” à parvenir à un accord.”Des leçons ont été apprises” depuis Busan, a précisé M. Valdivieso, assurant que les ONG et la société civile auraient droit d’accès aux groupes de contact où sont négociés les points les plus épineux du texte: substances chimiques à interdire, plafonds de production, etc.Lundi, scientifiques et ONG avaient fait monter la pression sur les délégués.- “Danger grave, croissant et sous-estimé” -La pollution plastique est un “danger grave, croissant et sous-estimé” pour la santé qui coûte au monde au moins 1.500 milliards de dollars par an, ont averti des experts dans un rapport paru lundi dans la revue médicale The Lancet.Selon Philip Landrigan, médecin et chercheur au Boston College aux Etats-Unis, les personnes vulnérables, en particulier les enfants, sont les plus touchées par la pollution plastique.En République Démocratique du Congo (RDC), “les eaux, les lacs, les fleuves sont pollués et les particules de plastique qui restent dans ces eaux polluées sont à l’origine de plusieurs maladies, notamment chez les enfants”, a notamment expliqué à l’AFP Robert Kitumaini Chikwanine, directeur exécutif de l’ONG Solidarité Protection droits de l’enfant, devant le siège de l’ONU.Pour matérialiser le sujet, une installation artistique éphémère et évolutive, baptisée “Le fardeau du Penseur” a été installée à Genève: une reproduction de la célèbre statue du sculpteur Auguste Rodin se retrouve engluée dans une mer de déchets plastique.Son auteur, l’artiste et activiste canadien Benjamin Von Wong souhaite que les délégués réfléchissent à “l’impact de la pollution plastique sur la santé humaine” lorsqu’ils négocieront.- “Vital pour la santé publique” -Mais le porte-parole du Conseil américain de l’industrie chimique Matthew Kastner, présent à Genève, a lui défendu le plastique et les services qu’il rend aux sociétés modernes.Il est “vital pour la santé publique”, a-t-il affirmé, notamment grâce à tous les équipements médicaux stériles, masques chirurgicaux, tuyaux, tubes, emballages, qui permettent d’améliorer l’hygiène et la sécurité alimentaire notamment.Un argument peu prisé par l’ONG Greenpeace dont le chef de la délégation Graham Forbes a appelé lundi à “arrêter de fabriquer autant de plastique afin d’arrêter la crise de la pollution plastique” lors d’une manifestation à Genève.

A Genève, les Etats au chevet de la “crise mondiale” de la pollution plastique

Les représentants de près de 180 pays ont commencé de se réunir mardi à Genève sous l’égide de l’ONU: ils ont dix jours pour tenter d’écrire ensemble le premier traité mondial s’attaquant au fléau de la pollution plastique qui menace d’asphyxier la planète.En ouvrant officiellement les discussions en Suisse, le diplomate Equatorien Luis Vayas Valdivieso, qui préside les débats, a mis les Etats devant leur responsabilité pour juguler une “crise mondiale”.”La pollution plastique endommage les écosystèmes, pollue nos océans et nos rivières, menace la biodiversité, affecte la santé humaine et pèse de façon injuste sur les plus vulnérables. L’urgence est réelle, la preuve est claire et la responsabilité repose sur nous”, a-t-il lancé.En discussion depuis trois ans, ce texte “juridiquement contraignant” pour les Etats “n’arrivera pas automatiquement”, avait-il prévenu lundi en recevant les représentants de plus de 600 ONG qui suivent les débats.Dans un contexte de tensions géopolitiques et commerciales exacerbées, cette session supplémentaire de négociations intergouvernementales – baptisée CIN5-2 – a été ajoutée après l’échec des discussions menées à Busan, en Corée du Sud, fin 2024. Un groupe de pays producteurs de pétrole y a bloqué toute avancée.”Il y a eu beaucoup de diplomatie depuis Busan”, a indiqué à l’AFP la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen, qui organise les débats. “La plupart des pays à qui j’ai parlé ont dit qu’ils venaient à Genève pour trouver un accord”, a-t-elle ajouté.”Est-ce que les choses vont être faciles? Non. Est ce qu’elles seront simples? Non. Y a-t-il de la complexité? Oui. Est-ce qu’il y a un chemin pour arriver à un traité? Absolument”, a affirmé la diplomate danoise chevronnée, rompue aux négociations environnementales compliquées. Elle a fait part de sa “détermination” à parvenir à un accord.”Des leçons ont été apprises” depuis Busan, a précisé M. Valdivieso, assurant que les ONG et la société civile auraient droit d’accès aux groupes de contact où sont négociés les points les plus épineux du texte: substances chimiques à interdire, plafonds de production, etc.Lundi, scientifiques et ONG avaient fait monter la pression sur les délégués.- “Danger grave, croissant et sous-estimé” -La pollution plastique est un “danger grave, croissant et sous-estimé” pour la santé qui coûte au monde au moins 1.500 milliards de dollars par an, ont averti des experts dans un rapport paru lundi dans la revue médicale The Lancet.Selon Philip Landrigan, médecin et chercheur au Boston College aux Etats-Unis, les personnes vulnérables, en particulier les enfants, sont les plus touchées par la pollution plastique.En République Démocratique du Congo (RDC), “les eaux, les lacs, les fleuves sont pollués et les particules de plastique qui restent dans ces eaux polluées sont à l’origine de plusieurs maladies, notamment chez les enfants”, a notamment expliqué à l’AFP Robert Kitumaini Chikwanine, directeur exécutif de l’ONG Solidarité Protection droits de l’enfant, devant le siège de l’ONU.Pour matérialiser le sujet, une installation artistique éphémère et évolutive, baptisée “Le fardeau du Penseur” a été installée à Genève: une reproduction de la célèbre statue du sculpteur Auguste Rodin se retrouve engluée dans une mer de déchets plastique.Son auteur, l’artiste et activiste canadien Benjamin Von Wong souhaite que les délégués réfléchissent à “l’impact de la pollution plastique sur la santé humaine” lorsqu’ils négocieront.- “Vital pour la santé publique” -Mais le porte-parole du Conseil américain de l’industrie chimique Matthew Kastner, présent à Genève, a lui défendu le plastique et les services qu’il rend aux sociétés modernes.Il est “vital pour la santé publique”, a-t-il affirmé, notamment grâce à tous les équipements médicaux stériles, masques chirurgicaux, tuyaux, tubes, emballages, qui permettent d’améliorer l’hygiène et la sécurité alimentaire notamment.Un argument peu prisé par l’ONG Greenpeace dont le chef de la délégation Graham Forbes a appelé lundi à “arrêter de fabriquer autant de plastique afin d’arrêter la crise de la pollution plastique” lors d’une manifestation à Genève.

A Genève, les Etats au chevet de la “crise mondiale” de la pollution plastique

Les représentants de près de 180 pays ont commencé de se réunir mardi à Genève sous l’égide de l’ONU: ils ont dix jours pour tenter d’écrire ensemble le premier traité mondial s’attaquant au fléau de la pollution plastique qui menace d’asphyxier la planète.En ouvrant officiellement les discussions en Suisse, le diplomate Equatorien Luis Vayas Valdivieso, qui préside les débats, a mis les Etats devant leur responsabilité pour juguler une “crise mondiale”.”La pollution plastique endommage les écosystèmes, pollue nos océans et nos rivières, menace la biodiversité, affecte la santé humaine et pèse de façon injuste sur les plus vulnérables. L’urgence est réelle, la preuve est claire et la responsabilité repose sur nous”, a-t-il lancé.En discussion depuis trois ans, ce texte “juridiquement contraignant” pour les Etats “n’arrivera pas automatiquement”, avait-il prévenu lundi en recevant les représentants de plus de 600 ONG qui suivent les débats.Dans un contexte de tensions géopolitiques et commerciales exacerbées, cette session supplémentaire de négociations intergouvernementales – baptisée CIN5-2 – a été ajoutée après l’échec des discussions menées à Busan, en Corée du Sud, fin 2024. Un groupe de pays producteurs de pétrole y a bloqué toute avancée.”Il y a eu beaucoup de diplomatie depuis Busan”, a indiqué à l’AFP la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen, qui organise les débats. “La plupart des pays à qui j’ai parlé ont dit qu’ils venaient à Genève pour trouver un accord”, a-t-elle ajouté.”Est-ce que les choses vont être faciles? Non. Est ce qu’elles seront simples? Non. Y a-t-il de la complexité? Oui. Est-ce qu’il y a un chemin pour arriver à un traité? Absolument”, a affirmé la diplomate danoise chevronnée, rompue aux négociations environnementales compliquées. Elle a fait part de sa “détermination” à parvenir à un accord.”Des leçons ont été apprises” depuis Busan, a précisé M. Valdivieso, assurant que les ONG et la société civile auraient droit d’accès aux groupes de contact où sont négociés les points les plus épineux du texte: substances chimiques à interdire, plafonds de production, etc.Lundi, scientifiques et ONG avaient fait monter la pression sur les délégués.- “Danger grave, croissant et sous-estimé” -La pollution plastique est un “danger grave, croissant et sous-estimé” pour la santé qui coûte au monde au moins 1.500 milliards de dollars par an, ont averti des experts dans un rapport paru lundi dans la revue médicale The Lancet.Selon Philip Landrigan, médecin et chercheur au Boston College aux Etats-Unis, les personnes vulnérables, en particulier les enfants, sont les plus touchées par la pollution plastique.En République Démocratique du Congo (RDC), “les eaux, les lacs, les fleuves sont pollués et les particules de plastique qui restent dans ces eaux polluées sont à l’origine de plusieurs maladies, notamment chez les enfants”, a notamment expliqué à l’AFP Robert Kitumaini Chikwanine, directeur exécutif de l’ONG Solidarité Protection droits de l’enfant, devant le siège de l’ONU.Pour matérialiser le sujet, une installation artistique éphémère et évolutive, baptisée “Le fardeau du Penseur” a été installée à Genève: une reproduction de la célèbre statue du sculpteur Auguste Rodin se retrouve engluée dans une mer de déchets plastique.Son auteur, l’artiste et activiste canadien Benjamin Von Wong souhaite que les délégués réfléchissent à “l’impact de la pollution plastique sur la santé humaine” lorsqu’ils négocieront.- “Vital pour la santé publique” -Mais le porte-parole du Conseil américain de l’industrie chimique Matthew Kastner, présent à Genève, a lui défendu le plastique et les services qu’il rend aux sociétés modernes.Il est “vital pour la santé publique”, a-t-il affirmé, notamment grâce à tous les équipements médicaux stériles, masques chirurgicaux, tuyaux, tubes, emballages, qui permettent d’améliorer l’hygiène et la sécurité alimentaire notamment.Un argument peu prisé par l’ONG Greenpeace dont le chef de la délégation Graham Forbes a appelé lundi à “arrêter de fabriquer autant de plastique afin d’arrêter la crise de la pollution plastique” lors d’une manifestation à Genève.

India’s top court to hear Kashmir statehood plea

India’s top court will hear a plea for the restoration of Kashmir’s federal statehood later this week, court officials said Tuesday, as the region marked six years under direct rule from New Delhi.The hearing, scheduled for August 8 in the Supreme Court, follows an application filed by two residents of the Muslim-majority territory, where a separatist insurgency has raged for years.Prime Minister Narendra Modi’s Hindu nationalist government in August 2019 revoked Kashmir’s limited autonomy and brought it directly under federal control.The move was accompanied by mass arrests and a communications blackout that ran for months as India bolstered its armed forces in the region to contain protests.The removal of Article 370 of the constitution, which enshrined the Indian-administered region’s special status, was challenged by Kashmir’s pro-India political parties, the local Bar Association and individual litigants.The Supreme Court in December 2023 upheld removing the region’s autonomy but called for Jammu and Kashmir, as the Delhi-administered area is known, to be restored to statehood and put on a par with any other Indian federal state “at the earliest and as soon as possible”.”We have moved an application seeking a definitive timeline for the restoration of statehood,” said the petitioners’ lawyer, Soayib Qureshi.”It has been quite some time since the court asked for it and elections have also been successfully held.”Last November, Kashmir elected its first government since it was brought under New Delhi’s direct control, as voters backed opposition parties to lead its regional assembly.But the local government has limited powers and the territory continues to be for all practical purposes governed by a New Delhi-appointed administrator.Kashmir has been divided between India and Pakistan since the neighbours were granted independence from British rule and partitioned in 1947. Indian security forces were deployed in force in the Himalayan territory on Tuesday, eyeing protests demanding the restoration of its special status.Â