Climat: Jane Fonda accuse Trump d’avoir passé “un pacte avec le diable”

“Nous savons de quel côté il est”: l’actrice et militante Jane Fonda a accusé mercredi le président américain Donald Trump d’avoir “passé un pacte avec le diable”, en référence à son soutien aux énergies fossiles.”Il est clair, pour tous ceux qui ont des yeux pour regarder, que le président Trump a passé un pacte avec le diable, le diable étant l’industrie des énergies fossiles”, a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse aux côtés de responsables de Greenpeace.Connu pour ses positions climatosceptiques, Donald Trump a dès son retour au pouvoir le 20 janvier dénoncé l’Accord de Paris sur le climat. Il a depuis promis de “doper” l’extraction du charbon aux Etats-Unis et a plus largement entrepris de soutenir les énergies fossiles à coups de dérégulation.”Ces réglementations permettent à la population américaine et aux gens sur toute la planète de respirer un air propre, de boire de l’eau propre, et il est prêt à sacrifier tout ça”, a dénoncé Jane Fonda.”Alors nous savons de quel côté il est. Il est du côté de la mort, il est en train de nous tuer et de tuer la nature dont nous dépendons pour vivre”.Mais “malgré les tentatives de Donald Trump de démolir le multilatéralisme, de saper les processus internationaux pour protéger la nature”, “l’espoir pour l’avenir de la planète est toujours possible”, en agissant pour limiter la crise climatique, a plaidé la militante américaine de 87 ans.”Je ne sais pas si les gens réalisent ce qui vient vers nous, mais ce n’est pas la répétition d’une pièce de théâtre. C’est la réalité, et nous devons résister de toutes nos forces”, a-t-elle plaidé.”Généralement, lors de la Journée de la Terre (22 avril, ndlr), on dit +Réduire, réutiliser, recycler+. Mais cette année, nous disons +Réduire, réutiliser, résister”. 

I.Coast opposition calls marches against leader’s eviction from electoral raceWed, 23 Apr 2025 16:04:44 GMT

Ivory Coast’s main opposition party has called for “marches” outside courts on Thursday, six months ahead of a presidential election, in protest against the removal of its candidate from the race.An Abidjan court on Tuesday struck Tidjane Thiam off the electoral list — a decision that cannot be appealed and rules him out of standing …

I.Coast opposition calls marches against leader’s eviction from electoral raceWed, 23 Apr 2025 16:04:44 GMT Read More »

Jordan bans Muslim Brotherhood group

Jordan announced on Wednesday it was banning the activities of the Muslim Brotherhood, a transnational Islamist movement, accusing it of manufacturing and stockpiling weapons and planning to destabilise the kingdom.The move comes after authorities said they arrested 16 people, including members of the Brotherhood, over an alleged sabotage plot.”It has been decided to ban all activities of the so-called Muslim Brotherhood and to consider any activity (carried out by it) a violation of the provisions of the law,” Interior Minister Mazen al-Faraya told reporters.”It has also been decided to close any offices or headquarters used by the group, even if it is in partnership with any other parties,” he added.The Muslim Brotherhood has continued to operate in Jordan despite the country’s top court in 2020 ruling to dissolve it, with authorities turning a blind eye to its activities.The Brotherhood’s political wing, the Islamic Action Front, is Jordan’s main opposition party and the largest in parliament, having won 31 out of 138 seats in September elections.Faraya said Jordan would also be “confiscating the group’s assets in accordance with relevant judicial rulings, prohibit the promotion of the group’s ideas under penalty of legal accountability, and consider membership in it a prohibited act”.The capital Amman is home to several Muslim Brotherhood offices. The group often issues statements and organises rallies in solidarity with the Palestinians, especially since the start of the Gaza war in October 2023.Faraya said any collaboration with the Muslim Brotherhood was banned, as was publishing any content produced by the movement “and all its fronts and arms”.It was not immediately clear whether the ban applied to the Islamic Action Front.In a parliamentary session earlier this week, some legislators called to outlaw the activities of the Brotherhood and suspend MPs from the Islamic Action Front.- ‘Operating in the shadows’ -Jordan’s intelligence service on April 15 announced the arrests of 16 people on “terrorism” charges, accusing them, among other things, of manufacturing and possessing weapons such as rockets.The Muslim Brotherhood has denied being aware of any plot, dismissing it as the acts of individuals in support of the Palestinian “resistance”.The group said it has always supported “Jordan’s security and stability”.Faraya charged that the group’s members “are operating in the shadows and engage in activities that could undermine stability and security”.He added that authorities had found “explosives and weapons transported between Jordanian cities and stored in residential areas”, as well as covert missile manufacturing facilities and “training and recruitment operations” linked to the group.”No country can accept” such activities, the minister said.Amman had tolerated the group for decades, but since 2014 authorities have considered it illegal, arguing its licence was not renewed under a 2014 law.The Brotherhood argues that it had already obtained licences under previous laws in the 1940s and 1950s.It continued to operate, but its relations with the state deteriorated after the government in 2015 authorised a splinter group, the Muslim Brotherhood Association.The Brotherhood, banned in several other Arab countries, has had grassroots support in Jordan for decades.Ahmad Safadi, speaker of the Jordanian parliament’s lower house, said in response to Faraya’s announcement that Jordan respected the rule of law, and “no entity is outside the authority and power of the state”.He said the legislature would support “all steps announced by the interior minister to safeguard the kingdom’s security and stability in the face of suspicious attempts directed from abroad”.

Le Livret A à la peine en mars

Le Livret A continue son début d’année poussif, plombé par la baisse de son taux annoncée mi-janvier, signant le pire mois de mars depuis neuf ans, selon les données publiées mercredi par la Caisse des dépôts (CDC).Les dépôts n’ont dépassé les retraits que de 400 millions d’euros sur le produit d’épargne réglementée préféré des Français le mois dernier, un niveau bas plus vu depuis 2016.Comme au mois de janvier, cette “collecte nette” est inférieure à celle du Livret de développement durable et solidaire (LDDS), au plafond pourtant plus faible, comptabilisée à 610 millions d’euros en mars. Le total des deux produits collecté par les banques le mois dernier, 1,02 milliard d’euros, est aussi au plus bas depuis neuf ans, de même que le total de la collecte des deux livrets sur le trimestre (3,53 milliards d’euros, aussi près de trois fois moins que les 9,08 milliards d’euros du premier trimestre 2024).Les Livrets A et les LDDS sont plombés par la baisse du taux de rémunération annoncé mi-janvier et effectif depuis le 1er février, de 3% à 2,4%, et souffrent de la concurrence d’un autre produit d’épargne également à capital garanti: les fonds euros de l’assurance vie.Une nouvelle diminution du taux du Livret A, autour de 1,7%, est “probable le 1er août prochain”, a prévenu dans une note le président du Cercle de l’épargne Philippe Crevel.Les deux composantes du calcul de la formule de ce taux aussi valable pour le LDDS, l’inflation et un taux d’intérêt interbancaire dépendant de la Banque centrale européenne (BCE), sont tous deux en recul ces derniers mois.Les encours des Livrets A et des LDDS atteignent néanmoins des records au 31 mars: 444,2 milliards d’euros pour les premiers et 162,4 milliards d’euros pour les seconds, soit 606,6 milliards d’euros au total.Le livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux épargnants modestes, a également passé un mois de mars difficile.Il affiche en janvier une collecte nette faible, à 140 millions d’euros, pour un encours total de 82,8 milliards d’euros.Le groupe BPCE, rassemblant notamment les Banques populaires et les Caisses d’épargne, a par ailleurs débuté ce mois-ci la commercialisation d’un produit d’épargne concurrent, le plan d’épargne avenir climat (Peac).Il s’agit d’une première en France pour ce plan destiné à orienter l’épargne des moins de 21 ans vers le financement de la transition écologique.

Le Livret A à la peine en mars

Le Livret A continue son début d’année poussif, plombé par la baisse de son taux annoncée mi-janvier, signant le pire mois de mars depuis neuf ans, selon les données publiées mercredi par la Caisse des dépôts (CDC).Les dépôts n’ont dépassé les retraits que de 400 millions d’euros sur le produit d’épargne réglementée préféré des Français le mois dernier, un niveau bas plus vu depuis 2016.Comme au mois de janvier, cette “collecte nette” est inférieure à celle du Livret de développement durable et solidaire (LDDS), au plafond pourtant plus faible, comptabilisée à 610 millions d’euros en mars. Le total des deux produits collecté par les banques le mois dernier, 1,02 milliard d’euros, est aussi au plus bas depuis neuf ans, de même que le total de la collecte des deux livrets sur le trimestre (3,53 milliards d’euros, aussi près de trois fois moins que les 9,08 milliards d’euros du premier trimestre 2024).Les Livrets A et les LDDS sont plombés par la baisse du taux de rémunération annoncé mi-janvier et effectif depuis le 1er février, de 3% à 2,4%, et souffrent de la concurrence d’un autre produit d’épargne également à capital garanti: les fonds euros de l’assurance vie.Une nouvelle diminution du taux du Livret A, autour de 1,7%, est “probable le 1er août prochain”, a prévenu dans une note le président du Cercle de l’épargne Philippe Crevel.Les deux composantes du calcul de la formule de ce taux aussi valable pour le LDDS, l’inflation et un taux d’intérêt interbancaire dépendant de la Banque centrale européenne (BCE), sont tous deux en recul ces derniers mois.Les encours des Livrets A et des LDDS atteignent néanmoins des records au 31 mars: 444,2 milliards d’euros pour les premiers et 162,4 milliards d’euros pour les seconds, soit 606,6 milliards d’euros au total.Le livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux épargnants modestes, a également passé un mois de mars difficile.Il affiche en janvier une collecte nette faible, à 140 millions d’euros, pour un encours total de 82,8 milliards d’euros.Le groupe BPCE, rassemblant notamment les Banques populaires et les Caisses d’épargne, a par ailleurs débuté ce mois-ci la commercialisation d’un produit d’épargne concurrent, le plan d’épargne avenir climat (Peac).Il s’agit d’une première en France pour ce plan destiné à orienter l’épargne des moins de 21 ans vers le financement de la transition écologique.

ArcelorMittal envisage “environ 600” suppressions de postes dans sept sites du nord de la France

Le deuxième sidérurgiste mondial ArcelorMittal envisage de supprimer “environ 600 postes” dans sept sites industriels du nord de la France en raison de “la crise qui frappe l’industrie de l’acier en Europe”.”Le projet concerne les 7 sites d’ArcelorMittal France Nord: Dunkerque, Florange, Basse-Indre, Mardyck, Mouzon, Desvres et Montataire” a indiqué la direction du groupe dans un bref communiqué envoyé mercredi à l’AFP à l’issue d’un Comité social et économique (CSE) au siège à Saint-Denis.Ces sept usines emploient au total quelque 7.100 salariés.”Cette décision difficile à prendre s’explique par un contexte global difficile depuis plusieurs années pour l’industrie de l’acier en Europe” a déclaré le nouveau directeur général d’ArcelorMittal France Bruno Ribo au cours d’un bref entretien téléphonique.Selon lui, deux tiers des sureffectifs touchent plutôt des postes de production, et un tiers des fonctions support.Ce qui donnerait quelque 400 suppressions de postes côté production, et 230 pour les fonctions support du nord de la France, a indiqué à l’AFP Jean-Marc Vecrin, représentant national de la CFDT.M. Ribo n’a pas indiqué s’il s’agirait de départs contraints ou non. “Il est trop tôt pour chiffrer le nombre de personnes concernées” par le plan d’économie, “il découlera d’un processus d’orientation-consultation qui commencera la semaine prochaine avec les organisations syndicales, il y aura notamment des opportunités de reclassement à l’intérieur du groupe” a-t-il dit.Aux prises avec une crise historique de l’acier en Europe, ArcelorMittal avait déjà annoncé en février qu’il envisageait la délocalisation de certaines de ses activités support (marketing, commercial, etc.) d’Europe vers l’Inde.Un deuxième CSE avait d’ailleurs lieu à ce sujet au siège européen du groupe à Luxembourg, mercredi également.Selon M. Ribo, ces annonces ne devraient pas remettre en cause les projets d’investissement massif du groupe dans la décarbonation du site de Dunkerque, dont l’annonce a pour le moment été suspendue en raison de la crise.”C’est la restauration de notre compétitivité qui doit nous aider à finaliser la décision d’investissement sur le projet” a-t-il dit à l’AFP, “mais nous attendons aussi des mesures concrètes de la Commission européenne suite à la présentation de son plan acier”. Pour la France, “c’est l’hécatombe”, a réagi auprès de l’AFP Gaétan Lecocq, secrétaire général de la CGT ArcelorMittal à Dunkerque, qui a confirmé que “tous les sites” du nord du pays étaient concernés.”On ne va pas se laisser crever comme ça. On est dans le Nord, on est des métallos, on ne va pas se laisser faire”, a-t-il prévenu, indiquant être “en réunion de crise depuis le début de l’après-midi”.

ArcelorMittal envisage “environ 600” suppressions de postes dans sept sites du nord de la France

Le deuxième sidérurgiste mondial ArcelorMittal envisage de supprimer “environ 600 postes” dans sept sites industriels du nord de la France en raison de “la crise qui frappe l’industrie de l’acier en Europe”.”Le projet concerne les 7 sites d’ArcelorMittal France Nord: Dunkerque, Florange, Basse-Indre, Mardyck, Mouzon, Desvres et Montataire” a indiqué la direction du groupe dans un bref communiqué envoyé mercredi à l’AFP à l’issue d’un Comité social et économique (CSE) au siège à Saint-Denis.Ces sept usines emploient au total quelque 7.100 salariés.”Cette décision difficile à prendre s’explique par un contexte global difficile depuis plusieurs années pour l’industrie de l’acier en Europe” a déclaré le nouveau directeur général d’ArcelorMittal France Bruno Ribo au cours d’un bref entretien téléphonique.Selon lui, deux tiers des sureffectifs touchent plutôt des postes de production, et un tiers des fonctions support.Ce qui donnerait quelque 400 suppressions de postes côté production, et 230 pour les fonctions support du nord de la France, a indiqué à l’AFP Jean-Marc Vecrin, représentant national de la CFDT.M. Ribo n’a pas indiqué s’il s’agirait de départs contraints ou non. “Il est trop tôt pour chiffrer le nombre de personnes concernées” par le plan d’économie, “il découlera d’un processus d’orientation-consultation qui commencera la semaine prochaine avec les organisations syndicales, il y aura notamment des opportunités de reclassement à l’intérieur du groupe” a-t-il dit.Aux prises avec une crise historique de l’acier en Europe, ArcelorMittal avait déjà annoncé en février qu’il envisageait la délocalisation de certaines de ses activités support (marketing, commercial, etc.) d’Europe vers l’Inde.Un deuxième CSE avait d’ailleurs lieu à ce sujet au siège européen du groupe à Luxembourg, mercredi également.Selon M. Ribo, ces annonces ne devraient pas remettre en cause les projets d’investissement massif du groupe dans la décarbonation du site de Dunkerque, dont l’annonce a pour le moment été suspendue en raison de la crise.”C’est la restauration de notre compétitivité qui doit nous aider à finaliser la décision d’investissement sur le projet” a-t-il dit à l’AFP, “mais nous attendons aussi des mesures concrètes de la Commission européenne suite à la présentation de son plan acier”. Pour la France, “c’est l’hécatombe”, a réagi auprès de l’AFP Gaétan Lecocq, secrétaire général de la CGT ArcelorMittal à Dunkerque, qui a confirmé que “tous les sites” du nord du pays étaient concernés.”On ne va pas se laisser crever comme ça. On est dans le Nord, on est des métallos, on ne va pas se laisser faire”, a-t-il prévenu, indiquant être “en réunion de crise depuis le début de l’après-midi”.