Wall Street avance prudemment, entre résultats et négociations commerciales

La Bourse de New York évolue en hausse vendredi, en recherche d’un catalyseur en l’absence de nouvelles économiques d’importance, scrutant toujours les négociations commerciales et les résultats d’entreprises.Vers 14H00 GMT, le Dow Jones avançait de 0,50%, l’indice Nasdaq de 0,63% et l’indice élargi S&P 500 prenait 0,61%.Ces derniers jours, “le marché progresse lentement, principalement parce qu’il met de côté” les nouveaux droits de douane imposés par Washington depuis jeudi, juge auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain Donald Trump a mis en place, en plusieurs vagues, de nouvelles surtaxes sur les produits entrant aux Etats-Unis. Celles-ci vont de 10 à 50% selon les situations et les pays, sans compter les droits de douane frappant des secteurs en particulier (automobile, acier, aluminium, cuivre). Le chef de l’Etat menace d’en imposer d’autres au nom de la protection de l’industrie nationale (sur les produits pharmaceutiques et les semiconducteurs, notamment) ou pour réprimander des pays pour des motifs politiques.Mais les investisseurs continuent de croire qu’une partie des surtaxes seront finalement moins importantes qu’anticipé grâce aux négociations commerciales.A l’instar de la Suisse et de l’Afrique du Sud, plusieurs pays tentent de convaincre Washington de leur accorder une ristourne sur les droits de douane visant leurs produits.La trêve durement négociée par les responsables américains avec Pékin court jusque mardi.Dans ce contexte, selon Sam Stovall, “les investisseurs font abstraction des incertitudes et se rallient à l’idée que l’économie se porte mieux que ce que l’on pourrait craindre”.Plusieurs indicateurs économiques clés publiés la semaine prochaine pourront confirmer ou infirmer cette hypothèse, dont l’inflation côté consommateurs (CPI) mardi et côté producteurs (PPI) jeudi, et les ventes au détail vendredi.En parallèle, Wall Street “est encouragée par les résultats d’entreprises meilleurs que prévus”, assure Sam Stovall. Parmi les secteurs en grande forme selon l’analyste, “les services de communication, les services financiers et les technologies”.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait à 4,28% contre 4,25% à la clôture jeudi.Côté entreprises, l’équipementier sportif Under Armour (-17,34% à 5,49 dollars) vivait mal la publication de résultats inférieurs aux attentes, notamment un bénéfice net par action, donnée de référence pour les marchés, de 2 cents là où les analystes tablaient sur 3 cents.La plateforme de réservation de voyages Expedia (+5,13% à 197,23 dollars) était recherchée après avoir revu à la hausse ses prévisions pour l’année fiscale complète. Au deuxième trimestre, elle a aussi dépassé les attentes avec un bénéfice net par action de 4,24 dollars.Le réseau social Pinterest (-10,37% à 35,11 dollars) dévissait en raison d’un bénéfice net par action inférieur aux attentes au deuxième trimestre. D’avril à juin, l’entreprise a toutefois battu les anticipations de chiffre d’affaires.L’éditeur américain de jeux vidéo Take-Two Interactive, maison mère du développeur de Grand Theft Auto, lâchait 1,03% à 224,16 dollars malgré un chiffre d’affaires de 1,42 milliard de dollars, supérieur aux attentes pour le premier trimestre de son exercice décalé.

Ligue 1: A Paris, un Chevalier sur la route du seigneur Donnarumma

Jusqu’alors très discret sur le front des transferts, le Paris Saint-Germain est en train de réaliser un des gros coups de l’été en attirant le gardien lillois Lucas Chevalier, poussant de facto vers la sortie Gianluigi Donnarumma, l’un des artisans de sa dernière saison historique.Annoncé comme un futur cador, le portier de 23 ans s’apprête selon une source proche des négociations à rejoindre le champion d’Europe pour cinq saisons moyennant 40 millions d’euros. Il doit passer sa visite médicale dans la journée avant de parapher son contrat.Il aura fallu trois offres successives du PSG pour convaincre Lille dans ce dossier, selon le journal L’Equipe qui a révélé l’information jeudi.Interrogé en conférence de presse, vendredi, sur le départ de son portier, le président du Losc Olivier Létang s’est dit “triste mais, d’un autre côté, content pour lui parce que ça permet qu’il évolue”. “On a passé quatre ans et demi à construire, à bâtir une carrière”, a encore avancé Olivier Létang qui s’est d’ores et déjà mis en quête d’un successeur à Chevalier, “quelqu’un qui ait un niveau qui soit très élevé.”Le PSG, toujours selon la presse, souhaitait disposer de Lucas Chevalier, régulièrement appelé en équipe de France sans toutefois jouer avec les A, dès mercredi prochain pour affronter Tottenham en Supercoupe d’Europe à Udine (Italie).Garçon posé, dosant bien modestie du jeune premier et ambition légitime de l’acteur en devenir, Chevalier a tapé dans l’œil des recruteurs parisiens lors des dix rencontres qu’il a disputées en Ligue des champions la saison dernière.Il a notamment brillé lors des grandes affiches contre le Real (1-0) et l’Atlético Madrid (3-1), où il a largement contribué à la victoire des siens.- cinq gardiens à Paris -L’arrivée de Chevalier pose de nombreuses questions, d’autant que Donnarumma sort d’une saison historique dans les cages des champions de France et d’Europe, finalistes de la Coupe du monde des clubs cet été. Paris a repris l’entraînement le 6 août, une petite semaine avant son premier match officiel cette saison, et comptera avec Chevalier, cinq gardiens, Matvey Safonov, Arnau Tenas et le nouveau venu Renato Marin, complétant l’effectif pléthorique à ce poste stratégique. Luis Enrique, l’entraîneur parisien, ne fait pas exception des gardiens dans la concurrence qu’il instaure dans son groupe. Pourtant, Chevalier aurait reçu des garanties du directeur sportif Luis Campos sur son futur statut à Paris.Le Nordiste, dont les qualités techniques sont compatibles avec les principes de jeu de Luis Enrique, serait numéro 1 et Donnarumma, 26 ans, sa doublure.Une position inacceptable pour l’international italien auréolé du label de meilleur gardien du monde décerné en avril par l’Observatoire du football du Centre international d’étude du sport, le CIES, qui base son analyse uniquement sur les statistiques.  Après un début de saison dernière inquiétant, l’ancien Milanais a de nombreuses fois endossé le costume du héros en Ligue des champions, notamment face aux Anglais de Liverpool en 8e de finale, d’Aston Villa en quarts ou d’Arsenal en demies.- quel avenir pour Gigio ? -Longtemps critiqué pour ses sorties aériennes hasardeuses, pas forcément très à l’aise dans le jeu au pied, Donnarumma paie surtout l’échec de sa prolongation de contrat.A un an de son échéance en juin 2026, des négociations pour une prolongation ont traîné tout au long de la saison sans aboutir, achoppant notamment sur la politique salariale que le PSG souhaite changer : plus de primes aux résultats et moins de fixe.Des conditions que l’Italien et son entourage n’auraient pas acceptées qui se sont ajoutées à la frilosité des dirigeants parisiens à repartir pour un nouveau cycle de trois ou cinq ans avec +Gigio+.Si une cohabitation entre les deux gardiens, au moins pour le début de la saison à venir, un scénario qui n’a jamais réussi au PSG, n’est pas à exclure, l’avenir de Donnarumma s’inscrit plutôt loin de Paris.La Premier League anglaise est l’option la plus plausible pour l’Italien, où les deux Manchester, en quête de gardien, et Chelsea, récent vainqueur de la Coupe du monde des clubs se sont montrés intéressés.A une semaine de la reprise de la Ligue 1 et malgré les services rendus, Gianluigi Donnarumma doit se décider. Le PSG lui mise désormais sur Lucas Chevalier. 

Trump préside à la signature d’un accord “historique” entre Arménie et Azerbaïdjan

L’Arménie et l’Azerbaïdjan vont signer vendredi à Washington un accord de paix qualifié d'”historique” par Donald Trump, censé mettre fin au conflit territorial qui les oppose depuis des décennies, et permettre aux Etats-Unis d’avancer leurs pions dans une région hautement stratégique.”Beaucoup de dirigeants ont tenté de mettre fin à la guerre, sans succès, jusqu’à maintenant, grâce à +TRUMP+”, a claironné le président américain jeudi soir sur son réseau Truth Social.Donald Trump, qui estime mériter le prix Nobel de la paix pour ses efforts de médiation dans divers conflits, a précisé qu’une “cérémonie de signature de la paix” serait organisée lors de ce “sommet historique” avec la participation du président azerbaïdjanais Ilham Aliev et du Premier ministre arménien Nikol Pachinian.Le dirigeant arménien sera reçu en premier pour une entrevue avec le président américain à 14h35 à la Maison Blanche (18h35 GMT), et le leader azerbaïdjanais suivra à 15h15 (19h15 GMT). A 16h15 (20h15 GMT), les trois dirigeants doivent procéder ensemble à la signature.Les deux anciennes républiques soviétiques du Caucase vont “signer une déclaration commune” prévoyant en particulier la création d’une “zone de transit” passant par l’Arménie et reliant l’Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan plus à l’ouest, a indiqué Anna Kelly, une porte-parole de la Maison Blanche, vendredi dans un échange avec la presse.- TRIPP -Cette zone de transit, qui répond à une revendication de longue date de Bakou, sera nommée “Voie Trump pour la paix et la prospérité internationale” (TRIPP, son acronyme en anglais), a-t-elle précisé. Les Etats-Unis y disposeront de droits de développement. Par ailleurs, selon Anna Kelly, l’Azerbaïdjan et l’Arménie “vont signer une lettre commune demandant officiellement à l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) de dissoudre le groupe de Minsk”, créé en 1992 à des fins de médiation entre les deux pays.Interrogé sur ce que l’Arménie tirait de cet accord, un haut responsable américain a jugé qu’Erevan gagnait “le partenaire le plus énorme et le plus crucial du monde, les Etats-Unis”, mais il ne s’est pas étendu sur la question toujours très sensible du Karabakh.”Les perdants ici sont la Chine, la Russie et l’Iran”, a-t-il affirmé, sous le couvert de l’anonymat.La région contestée du Karabakh est reconnue internationalement comme faisant partie de l’Azerbaïdjan mais a été contrôlée pendant trois décennies par des séparatistes arméniens après une guerre qu’ils avaient remportée à la dislocation de l’URSS, et qui avait provoqué l’exode de la quasi-totalité des Azéris qui l’habitait.Bakou a repris partiellement cette enclave lors d’une nouvelle guerre à l’automne 2020, puis entièrement lors d’une offensive éclair en septembre 2023, provoquant à son tour la fuite de plus de 100.000 Arméniens du Karabakh.- Traumatisme -Soucieux de dépasser le conflit, Bakou et Erevan se sont mis d’accord en mars sur le texte d’un traité de paix. Mais l’Azerbaïdjan, victorieux, exige que l’Arménie modifie d’abord sa Constitution pour renoncer officiellement à toute revendication territoriale sur le Karabakh, rompant ainsi ses liens avec cette région considérée par des Arméniens comme leur patrie ancestrale.Nikol Pachinian s’est déclaré prêt à s’y conformer, annonçant son intention d’organiser un référendum constitutionnel en 2027. Mais le traumatisme de la perte du Karabakh, appelé Artsakh en arménien, continue de diviser son pays.L’annonce de vendredi a relancé, parmi les partisans de Donald Trump, les appels à lui décerner le prix Nobel de la paix.”Oubliez le prix Nobel. Il devrait y avoir un prix Trump”, a commenté sur X le télévangéliste Johnnie Moore, un allié du président républicain.”Il est plus que temps que Donald Trump reçoive le prix Nobel de la paix”, avait lancé la semaine dernière sa porte-parole Karoline Leavitt, donnant pour exemples ses médiations entre l’Inde et le Pakistan, le Cambodge et la Thaïlande ou le Rwanda et la République démocratique du Congo… Mais en passant sous silence ses promesses, jusqu’ici vaines, de mettre fin aux guerres en Ukraine et à Gaza.

Trump préside à la signature d’un accord “historique” entre Arménie et Azerbaïdjan

L’Arménie et l’Azerbaïdjan vont signer vendredi à Washington un accord de paix qualifié d'”historique” par Donald Trump, censé mettre fin au conflit territorial qui les oppose depuis des décennies, et permettre aux Etats-Unis d’avancer leurs pions dans une région hautement stratégique.”Beaucoup de dirigeants ont tenté de mettre fin à la guerre, sans succès, jusqu’à maintenant, grâce à +TRUMP+”, a claironné le président américain jeudi soir sur son réseau Truth Social.Donald Trump, qui estime mériter le prix Nobel de la paix pour ses efforts de médiation dans divers conflits, a précisé qu’une “cérémonie de signature de la paix” serait organisée lors de ce “sommet historique” avec la participation du président azerbaïdjanais Ilham Aliev et du Premier ministre arménien Nikol Pachinian.Le dirigeant arménien sera reçu en premier pour une entrevue avec le président américain à 14h35 à la Maison Blanche (18h35 GMT), et le leader azerbaïdjanais suivra à 15h15 (19h15 GMT). A 16h15 (20h15 GMT), les trois dirigeants doivent procéder ensemble à la signature.Les deux anciennes républiques soviétiques du Caucase vont “signer une déclaration commune” prévoyant en particulier la création d’une “zone de transit” passant par l’Arménie et reliant l’Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan plus à l’ouest, a indiqué Anna Kelly, une porte-parole de la Maison Blanche, vendredi dans un échange avec la presse.- TRIPP -Cette zone de transit, qui répond à une revendication de longue date de Bakou, sera nommée “Voie Trump pour la paix et la prospérité internationale” (TRIPP, son acronyme en anglais), a-t-elle précisé. Les Etats-Unis y disposeront de droits de développement. Par ailleurs, selon Anna Kelly, l’Azerbaïdjan et l’Arménie “vont signer une lettre commune demandant officiellement à l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) de dissoudre le groupe de Minsk”, créé en 1992 à des fins de médiation entre les deux pays.Interrogé sur ce que l’Arménie tirait de cet accord, un haut responsable américain a jugé qu’Erevan gagnait “le partenaire le plus énorme et le plus crucial du monde, les Etats-Unis”, mais il ne s’est pas étendu sur la question toujours très sensible du Karabakh.”Les perdants ici sont la Chine, la Russie et l’Iran”, a-t-il affirmé, sous le couvert de l’anonymat.La région contestée du Karabakh est reconnue internationalement comme faisant partie de l’Azerbaïdjan mais a été contrôlée pendant trois décennies par des séparatistes arméniens après une guerre qu’ils avaient remportée à la dislocation de l’URSS, et qui avait provoqué l’exode de la quasi-totalité des Azéris qui l’habitait.Bakou a repris partiellement cette enclave lors d’une nouvelle guerre à l’automne 2020, puis entièrement lors d’une offensive éclair en septembre 2023, provoquant à son tour la fuite de plus de 100.000 Arméniens du Karabakh.- Traumatisme -Soucieux de dépasser le conflit, Bakou et Erevan se sont mis d’accord en mars sur le texte d’un traité de paix. Mais l’Azerbaïdjan, victorieux, exige que l’Arménie modifie d’abord sa Constitution pour renoncer officiellement à toute revendication territoriale sur le Karabakh, rompant ainsi ses liens avec cette région considérée par des Arméniens comme leur patrie ancestrale.Nikol Pachinian s’est déclaré prêt à s’y conformer, annonçant son intention d’organiser un référendum constitutionnel en 2027. Mais le traumatisme de la perte du Karabakh, appelé Artsakh en arménien, continue de diviser son pays.L’annonce de vendredi a relancé, parmi les partisans de Donald Trump, les appels à lui décerner le prix Nobel de la paix.”Oubliez le prix Nobel. Il devrait y avoir un prix Trump”, a commenté sur X le télévangéliste Johnnie Moore, un allié du président républicain.”Il est plus que temps que Donald Trump reçoive le prix Nobel de la paix”, avait lancé la semaine dernière sa porte-parole Karoline Leavitt, donnant pour exemples ses médiations entre l’Inde et le Pakistan, le Cambodge et la Thaïlande ou le Rwanda et la République démocratique du Congo… Mais en passant sous silence ses promesses, jusqu’ici vaines, de mettre fin aux guerres en Ukraine et à Gaza.