F1: Max Verstappen retrouve la pole en Italie, devant les McLaren
Max Verstappen, quadruple champion du monde en titre de Formule 1, a décroché samedi la pole position du Grand Prix d’Italie, sa première depuis le GP de Grande-Bretagne début juillet, après avoir battu les deux McLaren d’habitude dominatrices.Dans le chaudron italien de Monza forcément acquis à la cause Ferrari, le pilote Red Bull a devancé le Britannique Lando Norris, deuxième du général, de 77/1000 de seconde.”Nous avons apporté quelques modifications finales qui m’ont permis d’avoir un peu plus de performances”, a expliqué le Néerlandais, qui bat au passage le record de la piste et celui de la vitesse moyenne la plus élevée jamais enregistrée sur un tour en F1 (264,681 km/h).Sur le légendaire circuit italien, où la première course de F1 remonte à 1950, Verstappen a signé sa cinquième pole de l’année – mais ne compte pour l’instant que deux victoires en GP (au Japon et en Emilie-Romagne). “Cette saison, les GP ont été un peu plus compliqués pour nous, mais nous allons tout donner”, a-t-il assuré samedi, avant la course programmée dimanche à 15h00.”Mad Max” aura fort à faire pour contenir les puissantes McLaren dont celle du leader au championnat Oscar Piastri, qui s’élancera de la deuxième ligne à côté de la Ferrari de Charles Leclerc, quatrième.Sous les acclamations des tifosi chauffés à blanc, le Monégasque a signé l’espace de quelques instants le meilleur chrono synonyme de pole sous le soleil étincelant italien, – avant de se faire dépasser par la concurrence.Mais qu'”Il Predestinato” se rassure: Monza est très propice aux dépassements avec ses lignes droites. Ce n’est pas pour rien que l’on surnomme l’autodrome situé au nord-est de Milan le “Temple de la vitesse”: les pilotes passent 80% du temps à plein régime.L’an dernier, le pilote Ferrari avait d’ailleurs remporté l’épreuve depuis la quatrième place sur la grille.- Qualifications manquées pour Hadjar -Pour son premier GP d’Italie en rouge, le septuple champion du monde Lewis Hamilton a pris le cinquième meilleur temps des qualifications. Le Britannique ne partira pourtant que 10e dimanche, après avoir écopé d’une pénalité de cinq places pour avoir dépassé la vitesse tolérée sous drapeaux jaunes lors du GP des Pays-Bas le week-end dernier.”Partir de cette position ne sera pas facile et la stratégie sera déterminante, mais nous avons montré un bon rythme sur les longs relais et c’est un circuit où les dépassements sont possibles”, tente de se rassuré “Sir Lewis”.Avec cette pénalité, les deux Mercedes, de l’Anglais George Russell et de l’Italien Andrea Kimi Antonelli, remontent d’une place et partiront de la troisième ligne.Isack Hadjar (Racing Bulls), qui a signé son premier podium en F1 la semaine dernière, a fini 16e, visiblement gêné par la Williams de Carlos Sainz, a-t-il expliqué. Il s’agit de son pire résultat en qualifications depuis qu’il a rejoint la catégorie reine en début d’année. Le Français s’élancera même de la voie des stands, en dernière position, après avoir été pénalisé pour un changement de pièces sur son moteur.”Je déteste aller en +qualifs+ en sachant déjà que je vais commencer dernier quoi qu’il arrive, c’est ce qui nous coûte notre élimination” précoce, a-t-il encore dit après sa contre-performance.Ses compatriotes Esteban Ocon (Haas) et Pierre Gasly, qui a prolongé samedi son contrat chez Alpine jusqu’en 2028, se sont qualifiés respectivement 15e et 19e mais Gasly progresse d’une position en raison de la pénalité contre Hadjar.Chez elle, Ferrari tentera dimanche de tourner la page d’un Grand Prix des Pays-Bas cauchemardesque, marqué par l’abandon de ses deux pilotes. Ce double abandon est un coup dur pour l’écurie italienne, deuxième au championnat constructeurs, qui a perdu du terrain au général face à Mercedes, troisième. Seuls 12 points séparent maintenant les deux équipes. Au championnat pilotes, Piastri compte 34 points d’avance sur Norris. Le meilleur des autres, Max Verstappen, est déjà à 104 points.
Filmés avec des élus du PS, Thomas Legrand et Patrick Cohen se défendent de tout “complot”
Critiqués par de nombreux responsables politiques pour des propos litigieux tenus à des dirigeants du Parti socialiste sur des images filmées à leur insu, les journalistes Patrick Cohen et Thomas Legrand ont défendu samedi leur impartialité et annoncé porter plainte.Dans une vidéo diffusée vendredi par le média conservateur L’Incorrect et filmée en juillet dans un restaurant parisien, ces deux journalistes échangent avec Pierre Jouvet et Luc Broussy, respectivement secrétaire général et président du conseil national du PS.Au cours de cette discussion, où est aussi évoquée la stratégie de la gauche en vue de la présidentielle de 2027, M. Legrand, qui travaille pour France Inter et Libération, déclare notamment “Nous, on fait ce qu’il faut pour (Rachida) Dati, Patrick (Cohen) et moi”, ce qui a pu être interprété comme un parti pris à l’encontre de la ministre de la Culture.- Critiques -Dans un message publié sur X vendredi soir, Mme Dati, investie comme candidate des Républicains à la mairie de Paris, a demandé que des mesures soient prises envers les deux chroniqueurs, dénonçant des “propos graves et contraires à la déontologie”.”Complot”, “infiltration”, “mafia”: très rapidement, les critiques ont fusé, aussi bien du coté des Républicains, que du Rassemblement national et de La France insoumise”Vidéo consternante” dans laquelle “deux journalistes essentiels de l’officialité PS complotent pour valoriser un axe +de Ruffin à Canfin+ et Glucksmann”, a écrit le leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon, sur X, tandis que la cheffe de file des députés du RN, Marine Le Pen, a affirmé que “le service public ne peut pas être la succursale du Parti socialiste, pas plus qu’il ne pourrait l’être de n’importe quel autre parti politique”, et appelé à “réfléchir à sa privatisation”.”Je comprends que la diffusion de cette vidéo, enregistrée à l’insu des protagonistes et qui plus est tronquée, puisse susciter de la suspicion”, a réagi Thomas Legrand dans un texte transmis à l’AFP puis diffusé sur ses réseaux sociaux samedi.”Je tiens des propos maladroits. (…) Si la tournure, extraite d’un échange tronqué et privé, est malheureuse, j’assume de +m’occuper+ journalistiquement des mensonges de Madame Dati”, a-t-il ajouté, quelques heures après avoir été suspendu de l’antenne “à titre conservatoire”.”On a pris des bouts de phrase. Il n’y a pas 20 secondes de conversation suivie. C’est complètement manipulatoire”, a de son côté réagi auprès de l’AFP Patrick Cohen, présent sur France Inter et dans l’émission “C à Vous” (France 5).”L’ironie de l’histoire, c’est que ce rendez-vous avait été sollicité par la direction du PS, parce qu’ils ne sont pas contents du traitement du PS et d’Olivier Faure (premier secrétaire du parti, NDLR) sur l’antenne de France Inter. Donc c’était tout sauf une réunion conspirative”, a-t-il ajouté. Les deux journalistes ont annoncé leur intention de porter plainte.Le PS s’est lui défendu en assurant qu'”aucune collusion n’existe entre le Parti socialiste et les journalistes quels qu’ils soient”, et accusé L’Incorrect, média conservateur créé par des proches de Marion Maréchal en 2017, d’avoir pour “seul but d’entretenir une lecture complotiste du monde”.- L’Arcom saisie -Dans un message sur X, la Société des journalistes (SdJ) de Radio France a dénoncé “l’instrumentalisation” de “propos volés et complètement sortis de leur contexte”, et affirmé être “solidaire” de Patrick Cohen et Thomas Legrand.En juin, Rachida Dati avait eu un échange tendu avec Patrick Cohen sur le plateau de “C à Vous”, alors qu’elle était interviewée sur ses démêlés avec la justice. L’élue LR avait répliqué en menaçant le journaliste de déclencher une enquête contre lui pour des accusations de harcèlement rapportées dans la presse.Interrogée par l’AFP, l’Arcom, régulateur de l’audiovisuel, a quant à elle annoncé samedi avoir été saisie. “Elle recueillera dans les meilleurs délais tous les éléments d’explication auprès de Radio France et France Télévisions afin de s’assurer du respect, par le service public de l’audiovisuel, de ses obligations d’impartialité et d’indépendance, dont l’Arcom se voit confier par la loi la mission d’être la garante”, a-t-elle indiqué.
Filmés avec des élus du PS, Thomas Legrand et Patrick Cohen se défendent de tout “complot”
Critiqués par de nombreux responsables politiques pour des propos litigieux tenus à des dirigeants du Parti socialiste sur des images filmées à leur insu, les journalistes Patrick Cohen et Thomas Legrand ont défendu samedi leur impartialité et annoncé porter plainte.Dans une vidéo diffusée vendredi par le média conservateur L’Incorrect et filmée en juillet dans un restaurant parisien, ces deux journalistes échangent avec Pierre Jouvet et Luc Broussy, respectivement secrétaire général et président du conseil national du PS.Au cours de cette discussion, où est aussi évoquée la stratégie de la gauche en vue de la présidentielle de 2027, M. Legrand, qui travaille pour France Inter et Libération, déclare notamment “Nous, on fait ce qu’il faut pour (Rachida) Dati, Patrick (Cohen) et moi”, ce qui a pu être interprété comme un parti pris à l’encontre de la ministre de la Culture.- Critiques -Dans un message publié sur X vendredi soir, Mme Dati, investie comme candidate des Républicains à la mairie de Paris, a demandé que des mesures soient prises envers les deux chroniqueurs, dénonçant des “propos graves et contraires à la déontologie”.”Complot”, “infiltration”, “mafia”: très rapidement, les critiques ont fusé, aussi bien du coté des Républicains, que du Rassemblement national et de La France insoumise”Vidéo consternante” dans laquelle “deux journalistes essentiels de l’officialité PS complotent pour valoriser un axe +de Ruffin à Canfin+ et Glucksmann”, a écrit le leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon, sur X, tandis que la cheffe de file des députés du RN, Marine Le Pen, a affirmé que “le service public ne peut pas être la succursale du Parti socialiste, pas plus qu’il ne pourrait l’être de n’importe quel autre parti politique”, et appelé à “réfléchir à sa privatisation”.”Je comprends que la diffusion de cette vidéo, enregistrée à l’insu des protagonistes et qui plus est tronquée, puisse susciter de la suspicion”, a réagi Thomas Legrand dans un texte transmis à l’AFP puis diffusé sur ses réseaux sociaux samedi.”Je tiens des propos maladroits. (…) Si la tournure, extraite d’un échange tronqué et privé, est malheureuse, j’assume de +m’occuper+ journalistiquement des mensonges de Madame Dati”, a-t-il ajouté, quelques heures après avoir été suspendu de l’antenne “à titre conservatoire”.”On a pris des bouts de phrase. Il n’y a pas 20 secondes de conversation suivie. C’est complètement manipulatoire”, a de son côté réagi auprès de l’AFP Patrick Cohen, présent sur France Inter et dans l’émission “C à Vous” (France 5).”L’ironie de l’histoire, c’est que ce rendez-vous avait été sollicité par la direction du PS, parce qu’ils ne sont pas contents du traitement du PS et d’Olivier Faure (premier secrétaire du parti, NDLR) sur l’antenne de France Inter. Donc c’était tout sauf une réunion conspirative”, a-t-il ajouté. Les deux journalistes ont annoncé leur intention de porter plainte.Le PS s’est lui défendu en assurant qu'”aucune collusion n’existe entre le Parti socialiste et les journalistes quels qu’ils soient”, et accusé L’Incorrect, média conservateur créé par des proches de Marion Maréchal en 2017, d’avoir pour “seul but d’entretenir une lecture complotiste du monde”.- L’Arcom saisie -Dans un message sur X, la Société des journalistes (SdJ) de Radio France a dénoncé “l’instrumentalisation” de “propos volés et complètement sortis de leur contexte”, et affirmé être “solidaire” de Patrick Cohen et Thomas Legrand.En juin, Rachida Dati avait eu un échange tendu avec Patrick Cohen sur le plateau de “C à Vous”, alors qu’elle était interviewée sur ses démêlés avec la justice. L’élue LR avait répliqué en menaçant le journaliste de déclencher une enquête contre lui pour des accusations de harcèlement rapportées dans la presse.Interrogée par l’AFP, l’Arcom, régulateur de l’audiovisuel, a quant à elle annoncé samedi avoir été saisie. “Elle recueillera dans les meilleurs délais tous les éléments d’explication auprès de Radio France et France Télévisions afin de s’assurer du respect, par le service public de l’audiovisuel, de ses obligations d’impartialité et d’indépendance, dont l’Arcom se voit confier par la loi la mission d’être la garante”, a-t-elle indiqué.
Filmés avec des élus du PS, Thomas Legrand et Patrick Cohen se défendent de tout “complot”
Critiqués par de nombreux responsables politiques pour des propos litigieux tenus à des dirigeants du Parti socialiste sur des images filmées à leur insu, les journalistes Patrick Cohen et Thomas Legrand ont défendu samedi leur impartialité et annoncé porter plainte.Dans une vidéo diffusée vendredi par le média conservateur L’Incorrect et filmée en juillet dans un restaurant parisien, ces deux journalistes échangent avec Pierre Jouvet et Luc Broussy, respectivement secrétaire général et président du conseil national du PS.Au cours de cette discussion, où est aussi évoquée la stratégie de la gauche en vue de la présidentielle de 2027, M. Legrand, qui travaille pour France Inter et Libération, déclare notamment “Nous, on fait ce qu’il faut pour (Rachida) Dati, Patrick (Cohen) et moi”, ce qui a pu être interprété comme un parti pris à l’encontre de la ministre de la Culture.- Critiques -Dans un message publié sur X vendredi soir, Mme Dati, investie comme candidate des Républicains à la mairie de Paris, a demandé que des mesures soient prises envers les deux chroniqueurs, dénonçant des “propos graves et contraires à la déontologie”.”Complot”, “infiltration”, “mafia”: très rapidement, les critiques ont fusé, aussi bien du coté des Républicains, que du Rassemblement national et de La France insoumise”Vidéo consternante” dans laquelle “deux journalistes essentiels de l’officialité PS complotent pour valoriser un axe +de Ruffin à Canfin+ et Glucksmann”, a écrit le leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon, sur X, tandis que la cheffe de file des députés du RN, Marine Le Pen, a affirmé que “le service public ne peut pas être la succursale du Parti socialiste, pas plus qu’il ne pourrait l’être de n’importe quel autre parti politique”, et appelé à “réfléchir à sa privatisation”.”Je comprends que la diffusion de cette vidéo, enregistrée à l’insu des protagonistes et qui plus est tronquée, puisse susciter de la suspicion”, a réagi Thomas Legrand dans un texte transmis à l’AFP puis diffusé sur ses réseaux sociaux samedi.”Je tiens des propos maladroits. (…) Si la tournure, extraite d’un échange tronqué et privé, est malheureuse, j’assume de +m’occuper+ journalistiquement des mensonges de Madame Dati”, a-t-il ajouté, quelques heures après avoir été suspendu de l’antenne “à titre conservatoire”.”On a pris des bouts de phrase. Il n’y a pas 20 secondes de conversation suivie. C’est complètement manipulatoire”, a de son côté réagi auprès de l’AFP Patrick Cohen, présent sur France Inter et dans l’émission “C à Vous” (France 5).”L’ironie de l’histoire, c’est que ce rendez-vous avait été sollicité par la direction du PS, parce qu’ils ne sont pas contents du traitement du PS et d’Olivier Faure (premier secrétaire du parti, NDLR) sur l’antenne de France Inter. Donc c’était tout sauf une réunion conspirative”, a-t-il ajouté. Les deux journalistes ont annoncé leur intention de porter plainte.Le PS s’est lui défendu en assurant qu'”aucune collusion n’existe entre le Parti socialiste et les journalistes quels qu’ils soient”, et accusé L’Incorrect, média conservateur créé par des proches de Marion Maréchal en 2017, d’avoir pour “seul but d’entretenir une lecture complotiste du monde”.- L’Arcom saisie -Dans un message sur X, la Société des journalistes (SdJ) de Radio France a dénoncé “l’instrumentalisation” de “propos volés et complètement sortis de leur contexte”, et affirmé être “solidaire” de Patrick Cohen et Thomas Legrand.En juin, Rachida Dati avait eu un échange tendu avec Patrick Cohen sur le plateau de “C à Vous”, alors qu’elle était interviewée sur ses démêlés avec la justice. L’élue LR avait répliqué en menaçant le journaliste de déclencher une enquête contre lui pour des accusations de harcèlement rapportées dans la presse.Interrogée par l’AFP, l’Arcom, régulateur de l’audiovisuel, a quant à elle annoncé samedi avoir été saisie. “Elle recueillera dans les meilleurs délais tous les éléments d’explication auprès de Radio France et France Télévisions afin de s’assurer du respect, par le service public de l’audiovisuel, de ses obligations d’impartialité et d’indépendance, dont l’Arcom se voit confier par la loi la mission d’être la garante”, a-t-elle indiqué.
Filmés avec des élus du PS, Thomas Legrand et Patrick Cohen se défendent de tout “complot”
Critiqués par de nombreux responsables politiques pour des propos litigieux tenus à des dirigeants du Parti socialiste sur des images filmées à leur insu, les journalistes Patrick Cohen et Thomas Legrand ont défendu samedi leur impartialité et annoncé porter plainte.Dans une vidéo diffusée vendredi par le média conservateur L’Incorrect et filmée en juillet dans un restaurant parisien, ces deux journalistes échangent avec Pierre Jouvet et Luc Broussy, respectivement secrétaire général et président du conseil national du PS.Au cours de cette discussion, où est aussi évoquée la stratégie de la gauche en vue de la présidentielle de 2027, M. Legrand, qui travaille pour France Inter et Libération, déclare notamment “Nous, on fait ce qu’il faut pour (Rachida) Dati, Patrick (Cohen) et moi”, ce qui a pu être interprété comme un parti pris à l’encontre de la ministre de la Culture.- Critiques -Dans un message publié sur X vendredi soir, Mme Dati, investie comme candidate des Républicains à la mairie de Paris, a demandé que des mesures soient prises envers les deux chroniqueurs, dénonçant des “propos graves et contraires à la déontologie”.”Complot”, “infiltration”, “mafia”: très rapidement, les critiques ont fusé, aussi bien du coté des Républicains, que du Rassemblement national et de La France insoumise”Vidéo consternante” dans laquelle “deux journalistes essentiels de l’officialité PS complotent pour valoriser un axe +de Ruffin à Canfin+ et Glucksmann”, a écrit le leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon, sur X, tandis que la cheffe de file des députés du RN, Marine Le Pen, a affirmé que “le service public ne peut pas être la succursale du Parti socialiste, pas plus qu’il ne pourrait l’être de n’importe quel autre parti politique”, et appelé à “réfléchir à sa privatisation”.”Je comprends que la diffusion de cette vidéo, enregistrée à l’insu des protagonistes et qui plus est tronquée, puisse susciter de la suspicion”, a réagi Thomas Legrand dans un texte transmis à l’AFP puis diffusé sur ses réseaux sociaux samedi.”Je tiens des propos maladroits. (…) Si la tournure, extraite d’un échange tronqué et privé, est malheureuse, j’assume de +m’occuper+ journalistiquement des mensonges de Madame Dati”, a-t-il ajouté, quelques heures après avoir été suspendu de l’antenne “à titre conservatoire”.”On a pris des bouts de phrase. Il n’y a pas 20 secondes de conversation suivie. C’est complètement manipulatoire”, a de son côté réagi auprès de l’AFP Patrick Cohen, présent sur France Inter et dans l’émission “C à Vous” (France 5).”L’ironie de l’histoire, c’est que ce rendez-vous avait été sollicité par la direction du PS, parce qu’ils ne sont pas contents du traitement du PS et d’Olivier Faure (premier secrétaire du parti, NDLR) sur l’antenne de France Inter. Donc c’était tout sauf une réunion conspirative”, a-t-il ajouté. Les deux journalistes ont annoncé leur intention de porter plainte.Le PS s’est lui défendu en assurant qu'”aucune collusion n’existe entre le Parti socialiste et les journalistes quels qu’ils soient”, et accusé L’Incorrect, média conservateur créé par des proches de Marion Maréchal en 2017, d’avoir pour “seul but d’entretenir une lecture complotiste du monde”.- L’Arcom saisie -Dans un message sur X, la Société des journalistes (SdJ) de Radio France a dénoncé “l’instrumentalisation” de “propos volés et complètement sortis de leur contexte”, et affirmé être “solidaire” de Patrick Cohen et Thomas Legrand.En juin, Rachida Dati avait eu un échange tendu avec Patrick Cohen sur le plateau de “C à Vous”, alors qu’elle était interviewée sur ses démêlés avec la justice. L’élue LR avait répliqué en menaçant le journaliste de déclencher une enquête contre lui pour des accusations de harcèlement rapportées dans la presse.Interrogée par l’AFP, l’Arcom, régulateur de l’audiovisuel, a quant à elle annoncé samedi avoir été saisie. “Elle recueillera dans les meilleurs délais tous les éléments d’explication auprès de Radio France et France Télévisions afin de s’assurer du respect, par le service public de l’audiovisuel, de ses obligations d’impartialité et d’indépendance, dont l’Arcom se voit confier par la loi la mission d’être la garante”, a-t-elle indiqué.
Un transport de combustible nucléaire MOX a quitté Cherbourg en direction du Japon
Deux navires transportant du combustible nucléaire MOX, mélange d’uranium neuf et de plutonium recyclé, ont quitté Cherbourg samedi à destination du Japon, a annoncé Orano.”Les navires spécialisés Pacific Heron et Pacific Egret de la compagnie britannique PNTL sont partis du port de Cherbourg le 6 septembre 2025″ et “assurent le transport de combustible nucléaire recyclé MOX vers le Japon”, indique dans un communiqué le spécialiste français de l’uranium et du traitement de déchets nucléaires.Selon Orano, le transport de ces “quatre emballages pouvant contenir chacun huit assemblages de combustible MOX” devrait arriver dans les eaux territoriales japonaises “au mois de novembre”.Il s’agit du 9e transport de ce type entre la France et le Japon depuis 1999, sans “aucun incident de sûreté ni aucune avarie”, selon l’industriel.Produits dans l’usine Melox (Gard) jusqu’en 2024, ces emballages de combustible sont transportés dans des conteneurs qui “garantissent le confinement de la matière en toute circonstance”, affirme Orano.Le combustible MOX (pour Mélange d’OXydes) est en moyenne constitué de 92% d’oxyde d’uranium neuf, jamais utilisé dans un réacteur, et de 8% d’oxyde de plutonium usagé, utilisé dans le cas présent dans des centrales japonaises, puis recyclé.Pour Yannick Rousselet, consultant en sûreté nucléaire pour Greenpeace France, “on ne peut pas accepter ce risque de transport à travers tous les océans simplement pour le business”.”Le MOX n’a pas de justification, il coûte beaucoup plus cher que du combustible classique et n’existe que pour perpétuer le business du retraitement”, a estimé le consultant, interrogé par l’AFP.Ce transport présente selon lui un risque “sur la partie terrestre parce que c’est un produit dangereux par lui-même”, mais il pose également un problème supplémentaire car “il va traverser la planète sur les océans où le risque maritime est évidemment extrêmement important”.Selon M. Rousselet, “2.793 tonnes de combustible usé” au total ont été envoyées en France par le Japon, dont 95% reste stocké en France.”Sur les 1.764 conteneurs de déchets de moyenne activité stockés dans un bunker à La Hague, on n’en renverra que 20 au Japon: le retraitement nucléaire en France pour les Japonais, c’est avant tout une solution pour se débarrasser de leurs déchets”, a-t-il affirmé.
Un transport de combustible nucléaire MOX a quitté Cherbourg en direction du Japon
Deux navires transportant du combustible nucléaire MOX, mélange d’uranium neuf et de plutonium recyclé, ont quitté Cherbourg samedi à destination du Japon, a annoncé Orano.”Les navires spécialisés Pacific Heron et Pacific Egret de la compagnie britannique PNTL sont partis du port de Cherbourg le 6 septembre 2025″ et “assurent le transport de combustible nucléaire recyclé MOX vers le Japon”, indique dans un communiqué le spécialiste français de l’uranium et du traitement de déchets nucléaires.Selon Orano, le transport de ces “quatre emballages pouvant contenir chacun huit assemblages de combustible MOX” devrait arriver dans les eaux territoriales japonaises “au mois de novembre”.Il s’agit du 9e transport de ce type entre la France et le Japon depuis 1999, sans “aucun incident de sûreté ni aucune avarie”, selon l’industriel.Produits dans l’usine Melox (Gard) jusqu’en 2024, ces emballages de combustible sont transportés dans des conteneurs qui “garantissent le confinement de la matière en toute circonstance”, affirme Orano.Le combustible MOX (pour Mélange d’OXydes) est en moyenne constitué de 92% d’oxyde d’uranium neuf, jamais utilisé dans un réacteur, et de 8% d’oxyde de plutonium usagé, utilisé dans le cas présent dans des centrales japonaises, puis recyclé.Pour Yannick Rousselet, consultant en sûreté nucléaire pour Greenpeace France, “on ne peut pas accepter ce risque de transport à travers tous les océans simplement pour le business”.”Le MOX n’a pas de justification, il coûte beaucoup plus cher que du combustible classique et n’existe que pour perpétuer le business du retraitement”, a estimé le consultant, interrogé par l’AFP.Ce transport présente selon lui un risque “sur la partie terrestre parce que c’est un produit dangereux par lui-même”, mais il pose également un problème supplémentaire car “il va traverser la planète sur les océans où le risque maritime est évidemment extrêmement important”.Selon M. Rousselet, “2.793 tonnes de combustible usé” au total ont été envoyées en France par le Japon, dont 95% reste stocké en France.”Sur les 1.764 conteneurs de déchets de moyenne activité stockés dans un bunker à La Hague, on n’en renverra que 20 au Japon: le retraitement nucléaire en France pour les Japonais, c’est avant tout une solution pour se débarrasser de leurs déchets”, a-t-il affirmé.







