Washington secoue le sommet sur l’énergie en fustigeant les politiques “dangereuses” contre les fossiles

Les Etats-Unis ont fustigé jeudi les politiques hostiles aux énergies fossiles, les qualifiant de “néfastes et dangereuses”, au premier jour du sommet de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur la sécurité énergétique, à Londres, s’opposant fermement aux pays favorables aux renouvelables.”Certains veulent réglementer toutes les formes d’énergie, sauf les soi-disant renouvelables, jusqu’à leur disparition complète, au nom de la neutralité carbone. Nous nous opposons à ces politiques néfastes et dangereuses”, a déclaré Tommy Joyce, secrétaire adjoint par intérim à l’Energie pour les affaires internationales.Une critique à peine voilée de l’administration Trump sur la politique de l’AIE, devenue boussole de la transition énergétique: en 2021, cette agence née en 1974 en réponse au premier choc pétrolier avait surpris le monde et ulcéré les pétroliers en affirmant qu’il fallait renoncer immédiatement à tout nouveau projet hydrocarbure face au réchauffement climatique.Les représentants d’une soixantaine de pays et d’une cinquantaine d’entreprises planchent depuis jeudi sur l’avenir de la sécurité énergétique, au moment où le monde est secoué par les conflits en Ukraine et au Proche-Orient, les droits de douane américains, ainsi que le climato-scepticisme du président américain Donald Trump.La Chine, l’Arabie saoudite ou la Russie ne sont cependant pas représentées, tandis que les Etats-Unis n’ont envoyé que des secrétaires d’Etat adjoints par intérim à ce sommet, co-présidé par le Royaume-Uni.Le Premier ministre britannique Keir Starmer doit prononcer un discours dans l’après-midi, suivi de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.- “Une arme contre nous” -Sans surprise, de profondes divergences sont rapidement apparues sur le rôle des énergies renouvelables dans la sécurité énergétique.La matinée a été marquée par le discours plus modéré qu’à l’accoutumée du directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, qui a reconnu le pétrole et le gaz comme “des éléments clés (du) mix énergétique”.”Ils le resteront dans les années à venir”, a-t-il ajouté, allant à rebours des prévisions de son agence, qui annonçait en 2023 un pic de la consommation d’énergies fossiles avant 2030.Il a aussi souligné que l’essor exponentiel des énergies bas carbone faisait naître “un nouveau défi”: l’approvisionnement en métaux critiques indispensable à la transition énergétique, mais qui se trouvent principalement en Chine.Près de 40 ans après le premier choc pétrolier, “ces dernières années nous ont montré que la sécurité énergétique ne doit pas être considérée comme acquise”, a-t-il poursuivi dans son discours d’ouverture. “Tant que l’énergie peut être utilisée comme une arme contre nous, nos pays et nos citoyens sont vulnérables et exposés”, a appuyé le ministre britannique de l’Energie Ed Miliband.- “Trois règles d’or” -Face aux menaces, trois “règles d’or” doivent être garanties, selon Fatih Birol: la “diversification” des sources d’énergie, la “prévisibilité” des politiques et une “coopération” entre les Etats.Les investissements dans l’énergie sont le plus souvent gigantesques et pensés à long terme. Or, “si les politiques ne sont pas prévisibles, si elles changent d’un jour à l’autre, cela crée de l’incertitude” et donc “un problème majeur pour les investisseurs”, a-t-il déclaré, au moment où la politique de Donald Trump plonge marchés et pays dans la fébrilité.Dans un monde fragmenté, Fatih Birol et Ed Miliband ont aussi appelé à plus de “coopération” et au “multilatéralisme”.De manière inattendue, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait salué mercredi la tenue de ce sommet, jugeant “positif de voir l’AIE se recentrer sur la sécurité énergétique”, son “objectif fondamental”.Le cartel, qui avait qualifié la sortie des énergies fossiles de “fantasme”, reproche à cette agence de l’OCDE, qui réunit les pays développés, de promouvoir des scénarios de neutralité carbone “irréalistes, sans tenir compte de la sécurité énergétique, de l’accessibilité financière ou de la faisabilité” de ces objectifs.La raison d’être de l’AIE reste “de promouvoir la transition énergétique comme un outil de souveraineté”, répond le cabinet du ministère français de l’Energie, assurant qu’il n’y a “pas d’inquiétude européenne sur une déviation de l’agenda” de l’Agence. 

Washington secoue le sommet sur l’énergie en fustigeant les politiques “dangereuses” contre les fossiles

Les Etats-Unis ont fustigé jeudi les politiques hostiles aux énergies fossiles, les qualifiant de “néfastes et dangereuses”, au premier jour du sommet de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur la sécurité énergétique, à Londres, s’opposant fermement aux pays favorables aux renouvelables.”Certains veulent réglementer toutes les formes d’énergie, sauf les soi-disant renouvelables, jusqu’à leur disparition complète, au nom de la neutralité carbone. Nous nous opposons à ces politiques néfastes et dangereuses”, a déclaré Tommy Joyce, secrétaire adjoint par intérim à l’Energie pour les affaires internationales.Une critique à peine voilée de l’administration Trump sur la politique de l’AIE, devenue boussole de la transition énergétique: en 2021, cette agence née en 1974 en réponse au premier choc pétrolier avait surpris le monde et ulcéré les pétroliers en affirmant qu’il fallait renoncer immédiatement à tout nouveau projet hydrocarbure face au réchauffement climatique.Les représentants d’une soixantaine de pays et d’une cinquantaine d’entreprises planchent depuis jeudi sur l’avenir de la sécurité énergétique, au moment où le monde est secoué par les conflits en Ukraine et au Proche-Orient, les droits de douane américains, ainsi que le climato-scepticisme du président américain Donald Trump.La Chine, l’Arabie saoudite ou la Russie ne sont cependant pas représentées, tandis que les Etats-Unis n’ont envoyé que des secrétaires d’Etat adjoints par intérim à ce sommet, co-présidé par le Royaume-Uni.Le Premier ministre britannique Keir Starmer doit prononcer un discours dans l’après-midi, suivi de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.- “Une arme contre nous” -Sans surprise, de profondes divergences sont rapidement apparues sur le rôle des énergies renouvelables dans la sécurité énergétique.La matinée a été marquée par le discours plus modéré qu’à l’accoutumée du directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, qui a reconnu le pétrole et le gaz comme “des éléments clés (du) mix énergétique”.”Ils le resteront dans les années à venir”, a-t-il ajouté, allant à rebours des prévisions de son agence, qui annonçait en 2023 un pic de la consommation d’énergies fossiles avant 2030.Il a aussi souligné que l’essor exponentiel des énergies bas carbone faisait naître “un nouveau défi”: l’approvisionnement en métaux critiques indispensable à la transition énergétique, mais qui se trouvent principalement en Chine.Près de 40 ans après le premier choc pétrolier, “ces dernières années nous ont montré que la sécurité énergétique ne doit pas être considérée comme acquise”, a-t-il poursuivi dans son discours d’ouverture. “Tant que l’énergie peut être utilisée comme une arme contre nous, nos pays et nos citoyens sont vulnérables et exposés”, a appuyé le ministre britannique de l’Energie Ed Miliband.- “Trois règles d’or” -Face aux menaces, trois “règles d’or” doivent être garanties, selon Fatih Birol: la “diversification” des sources d’énergie, la “prévisibilité” des politiques et une “coopération” entre les Etats.Les investissements dans l’énergie sont le plus souvent gigantesques et pensés à long terme. Or, “si les politiques ne sont pas prévisibles, si elles changent d’un jour à l’autre, cela crée de l’incertitude” et donc “un problème majeur pour les investisseurs”, a-t-il déclaré, au moment où la politique de Donald Trump plonge marchés et pays dans la fébrilité.Dans un monde fragmenté, Fatih Birol et Ed Miliband ont aussi appelé à plus de “coopération” et au “multilatéralisme”.De manière inattendue, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait salué mercredi la tenue de ce sommet, jugeant “positif de voir l’AIE se recentrer sur la sécurité énergétique”, son “objectif fondamental”.Le cartel, qui avait qualifié la sortie des énergies fossiles de “fantasme”, reproche à cette agence de l’OCDE, qui réunit les pays développés, de promouvoir des scénarios de neutralité carbone “irréalistes, sans tenir compte de la sécurité énergétique, de l’accessibilité financière ou de la faisabilité” de ces objectifs.La raison d’être de l’AIE reste “de promouvoir la transition énergétique comme un outil de souveraineté”, répond le cabinet du ministère français de l’Energie, assurant qu’il n’y a “pas d’inquiétude européenne sur une déviation de l’agenda” de l’Agence. 

Washington secoue le sommet sur l’énergie en fustigeant les politiques “dangereuses” contre les fossiles

Les Etats-Unis ont fustigé jeudi les politiques hostiles aux énergies fossiles, les qualifiant de “néfastes et dangereuses”, au premier jour du sommet de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur la sécurité énergétique, à Londres, s’opposant fermement aux pays favorables aux renouvelables.”Certains veulent réglementer toutes les formes d’énergie, sauf les soi-disant renouvelables, jusqu’à leur disparition complète, au nom de la neutralité carbone. Nous nous opposons à ces politiques néfastes et dangereuses”, a déclaré Tommy Joyce, secrétaire adjoint par intérim à l’Energie pour les affaires internationales.Une critique à peine voilée de l’administration Trump sur la politique de l’AIE, devenue boussole de la transition énergétique: en 2021, cette agence née en 1974 en réponse au premier choc pétrolier avait surpris le monde et ulcéré les pétroliers en affirmant qu’il fallait renoncer immédiatement à tout nouveau projet hydrocarbure face au réchauffement climatique.Les représentants d’une soixantaine de pays et d’une cinquantaine d’entreprises planchent depuis jeudi sur l’avenir de la sécurité énergétique, au moment où le monde est secoué par les conflits en Ukraine et au Proche-Orient, les droits de douane américains, ainsi que le climato-scepticisme du président américain Donald Trump.La Chine, l’Arabie saoudite ou la Russie ne sont cependant pas représentées, tandis que les Etats-Unis n’ont envoyé que des secrétaires d’Etat adjoints par intérim à ce sommet, co-présidé par le Royaume-Uni.Le Premier ministre britannique Keir Starmer doit prononcer un discours dans l’après-midi, suivi de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.- “Une arme contre nous” -Sans surprise, de profondes divergences sont rapidement apparues sur le rôle des énergies renouvelables dans la sécurité énergétique.La matinée a été marquée par le discours plus modéré qu’à l’accoutumée du directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, qui a reconnu le pétrole et le gaz comme “des éléments clés (du) mix énergétique”.”Ils le resteront dans les années à venir”, a-t-il ajouté, allant à rebours des prévisions de son agence, qui annonçait en 2023 un pic de la consommation d’énergies fossiles avant 2030.Il a aussi souligné que l’essor exponentiel des énergies bas carbone faisait naître “un nouveau défi”: l’approvisionnement en métaux critiques indispensable à la transition énergétique, mais qui se trouvent principalement en Chine.Près de 40 ans après le premier choc pétrolier, “ces dernières années nous ont montré que la sécurité énergétique ne doit pas être considérée comme acquise”, a-t-il poursuivi dans son discours d’ouverture. “Tant que l’énergie peut être utilisée comme une arme contre nous, nos pays et nos citoyens sont vulnérables et exposés”, a appuyé le ministre britannique de l’Energie Ed Miliband.- “Trois règles d’or” -Face aux menaces, trois “règles d’or” doivent être garanties, selon Fatih Birol: la “diversification” des sources d’énergie, la “prévisibilité” des politiques et une “coopération” entre les Etats.Les investissements dans l’énergie sont le plus souvent gigantesques et pensés à long terme. Or, “si les politiques ne sont pas prévisibles, si elles changent d’un jour à l’autre, cela crée de l’incertitude” et donc “un problème majeur pour les investisseurs”, a-t-il déclaré, au moment où la politique de Donald Trump plonge marchés et pays dans la fébrilité.Dans un monde fragmenté, Fatih Birol et Ed Miliband ont aussi appelé à plus de “coopération” et au “multilatéralisme”.De manière inattendue, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait salué mercredi la tenue de ce sommet, jugeant “positif de voir l’AIE se recentrer sur la sécurité énergétique”, son “objectif fondamental”.Le cartel, qui avait qualifié la sortie des énergies fossiles de “fantasme”, reproche à cette agence de l’OCDE, qui réunit les pays développés, de promouvoir des scénarios de neutralité carbone “irréalistes, sans tenir compte de la sécurité énergétique, de l’accessibilité financière ou de la faisabilité” de ces objectifs.La raison d’être de l’AIE reste “de promouvoir la transition énergétique comme un outil de souveraineté”, répond le cabinet du ministère français de l’Energie, assurant qu’il n’y a “pas d’inquiétude européenne sur une déviation de l’agenda” de l’Agence. 

Climat: des pays accusés de “jouer” avec les forêts pour réduire leur ambition

De grandes puissances surestiment la capacité d’absorption de CO2 de leurs forêts et s’en servent pour ralentir leur sortie des énergies fossiles tout en prétendant tenir leurs objectifs climatiques, dénonce l’évaluation d’un observatoire international publiée jeudi.L’analyse de l’institut Climate Analytics, qui épingle le Brésil et l’Australie, critique la faiblesse des règles sur le calcul de l’efficacité des puits de carbone terrestres, qui ouvre une faille permettant aux pays de “jouer avec le système” de comptabilisation de leurs émissions de gaz à effet de serre.La quantité de CO2 absorbée par les sols, les forêts et les zones humides est difficile à calculer. Et les scientifiques craignent même que ces puits de carbones en absorbent moins sous l’effet du changement climatique, synonyme par exemple d’incendies plus intenses. Ces incertitudes n’ont pas empêché les pays de faire leurs propres hypothèses, parfois généreuses, qui viennent ainsi bonifier leur bilan carbone national, constitué par la somme des pollutions carbones émises par l’activité humaine sur leur territoire moins la quantité absorbée par leurs puits naturels.Ces bilans carbone sont des instruments clés pour vérifier le respect des engagements des pays à l’heure où chacun doit présenter avant la COP30, en novembre au Brésil, quel sera son nouvel objectif de réduction de ses émissions pour 2035.Ces hypothèses trop optimistes “masquent l’ampleur et le rythme de la réduction des émissions d’énergies fossiles nécessaires” pour que chaque pays fasse sa part de l’accord de Paris, dénonce Climate Analytics.Depuis 2018, l’Australie a plusieurs fois réhaussé ses estimations du CO2 absorbé par ses forêts. A tel point qu’elle assure avoir réduit son bilan carbone de 28% entre 2005 et 2024, alors que ses émissions brutes de gaz à effet de serre n’ont baissé que de 2%, selon le Climate Action Tracker (CAT).Le Brésil a annoncé qu’il réduirait sa pollution carbone dans une fourchette de 59% à 67% d’ici 2035 par rapport à 2005. Mais sans définir la contribution des forêts dans la hausse de l’effort.”Si vous ne comptez pas les forêts, alors toute la réduction doit être faite par le secteur énergétique”, explique à l’AFP Claudio Forner, co-auteur de l’étude. “Mais si vous comptez toutes les forêts, alors les émissions peuvent en fait continuer à augmenter”.L’accord de Paris de 2015 permet aux pays de formuler leurs propres hypothèses de performances des puits de carbone, regrette-t-il, et “sans règles, les pays ne font que jouer avec le système”.Selon Climate Analytics, l’incertitude sur les performances des puits de carbone pourrait représenter jusqu’à trois milliards de tonnes de CO2, soit environ les émissions annuelles de l’Union européenne.

Climat: des pays accusés de “jouer” avec les forêts pour réduire leur ambition

De grandes puissances surestiment la capacité d’absorption de CO2 de leurs forêts et s’en servent pour ralentir leur sortie des énergies fossiles tout en prétendant tenir leurs objectifs climatiques, dénonce l’évaluation d’un observatoire international publiée jeudi.L’analyse de l’institut Climate Analytics, qui épingle le Brésil et l’Australie, critique la faiblesse des règles sur le calcul de l’efficacité des puits de carbone terrestres, qui ouvre une faille permettant aux pays de “jouer avec le système” de comptabilisation de leurs émissions de gaz à effet de serre.La quantité de CO2 absorbée par les sols, les forêts et les zones humides est difficile à calculer. Et les scientifiques craignent même que ces puits de carbones en absorbent moins sous l’effet du changement climatique, synonyme par exemple d’incendies plus intenses. Ces incertitudes n’ont pas empêché les pays de faire leurs propres hypothèses, parfois généreuses, qui viennent ainsi bonifier leur bilan carbone national, constitué par la somme des pollutions carbones émises par l’activité humaine sur leur territoire moins la quantité absorbée par leurs puits naturels.Ces bilans carbone sont des instruments clés pour vérifier le respect des engagements des pays à l’heure où chacun doit présenter avant la COP30, en novembre au Brésil, quel sera son nouvel objectif de réduction de ses émissions pour 2035.Ces hypothèses trop optimistes “masquent l’ampleur et le rythme de la réduction des émissions d’énergies fossiles nécessaires” pour que chaque pays fasse sa part de l’accord de Paris, dénonce Climate Analytics.Depuis 2018, l’Australie a plusieurs fois réhaussé ses estimations du CO2 absorbé par ses forêts. A tel point qu’elle assure avoir réduit son bilan carbone de 28% entre 2005 et 2024, alors que ses émissions brutes de gaz à effet de serre n’ont baissé que de 2%, selon le Climate Action Tracker (CAT).Le Brésil a annoncé qu’il réduirait sa pollution carbone dans une fourchette de 59% à 67% d’ici 2035 par rapport à 2005. Mais sans définir la contribution des forêts dans la hausse de l’effort.”Si vous ne comptez pas les forêts, alors toute la réduction doit être faite par le secteur énergétique”, explique à l’AFP Claudio Forner, co-auteur de l’étude. “Mais si vous comptez toutes les forêts, alors les émissions peuvent en fait continuer à augmenter”.L’accord de Paris de 2015 permet aux pays de formuler leurs propres hypothèses de performances des puits de carbone, regrette-t-il, et “sans règles, les pays ne font que jouer avec le système”.Selon Climate Analytics, l’incertitude sur les performances des puits de carbone pourrait représenter jusqu’à trois milliards de tonnes de CO2, soit environ les émissions annuelles de l’Union européenne.

Pope’s death sparks betting frenzy for successorThu, 24 Apr 2025 12:09:28 GMT

The date when Catholic cardinals will gather to select Pope Francis’s successor is not yet known. But bookmakers and crypto investors are already scrambling to guess who will be the next pontiff.Just days after Francis died on Monday, speculation on who would succeed him is already “one of the most popular betting markets in 2025”, …

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Thousands gather for second day to view popeThu, 24 Apr 2025 11:52:57 GMT

Thousands of people queued for hours Thursday to catch a glimpse of Pope Francis’s body on the second day of public tributes, after St Peter’s Basilica stayed open all night to accomodate the crowds.More than 50,000 people filed past the Catholic leader’s red-lined wooden coffin during the first 24 hours of his lying in state, …

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Nissan forecasts huge annual net loss of up to $5.3 bn

Struggling Japanese auto giant Nissan issued a stark profit warning on Thursday, forecasting a huge loss of up to $5.3 billion in the 2024-25 financial year.One of the top 10 automakers by unit sales, Nissan is heavily in debt, having trouble selling vehicles in the Chinese market, and like its peers faces a potential body blow from US President Donald Trump’s vehicle tariffs.”We are taking the prudent step to revise our full-year outlook, reflecting a thorough review of our performance and the carrying value of production assets,” chief executive Ivan Espinosa said in a statement.”We now anticipate a significant net loss for the year, due primarily to a major asset impairment and restructuring costs as we continue to stabilise the company,” he said.”Despite these challenges, we have significant financial resources, a strong product pipeline and the determination to turnaround Nissan in the coming period.”Nissan — which will announce its earnings in mid-May for the 2024-25 financial year that ended on March 31 — said it expects to report a full-year net loss of 700-750 billion yen ($4.9 billion-$5.3 billion).In February, the company had projected a much smaller annual net loss of 80 billion yen ($560 million).Nissan has lurched from crisis to crisis in recent years as it was hit by the arrest of former boss Carlos Ghosn, the Covid pandemic and the Ukraine war.Last year, it announced 9,000 job cuts worldwide as it reported a 93 percent plunge in first-half net profit.Then merger talks with its rival Honda — seen as a bid to catch up with Tesla and Chinese electric vehicle firms — collapsed in February.Those discussions unravelled after Honda proposed to make its struggling competitor a subsidiary instead of a previously announced plan to integrate under a new holding company.- Junk rating -Nissan’s shares have shed more than 40 percent of their value over the past year, and in March, the company’s then-CEO Makoto Uchida said he was stepping down.Meanwhile ratings agencies have cut Nissan’s credit rating to junk, with Moody’s citing “weak profitability driven by slowing demand for its ageing model portfolio”.This financial year has not proved any easier so far — since April, the United States has imposed a 25-percent surcharge on all imported vehicles.Bloomberg Intelligence analyst Tatsuo Yoshida told AFP ahead of Thursday’s profit warning that Nissan would be the most severely impacted by the US tariffs of all major Japanese automakers, calling the impact “huge”.Last year, Nissan generated 30 percent of its revenues in the United States, selling 924,000 vehicles there, 45 percent of them imported from Japan and Mexico.The company could try to sell more cars in other regions, such as Southeast Asia, but Yoshida warned that “if this situation goes on forever, it can be a death blow for Nissan, in a sense that it will run out of cash and default”.But if this happens, he expects a financial partner to come to the rescue, either Honda or a technology firm like Apple.In February, Nissan shares briefly surged on a reported push to bring Elon Musk’s Tesla on as an investor.Reports in December said Taiwan’s Foxconn, which assembles iPhones and wants to move into cars, had approached Nissan to buy a majority stake.It then reportedly asked Renault to sell its 35 percent stake in Nissan, the legacy of a bumpy alliance with the French group dating back to 1999.

Les Bourses prudentes, entre guerre commerciale et résultats d’entreprises

Les marchés boursiers évoluent prudemment jeudi, les yeux rivés sur la guerre commerciale entre Washington et Pékin, tout en digérant une série de résultats trimestriels d’entreprises, notamment à Paris.Vers 11H10 GMT, Paris perdait 0,19% et Francfort 0,18%. Londres était à l’équilibre (-0,03%). Seule Milan grimpait franchement (+0,94%).A Wall Street, les contrats à terme portant sur les principaux indices laissaient présager d’une ouverture en hausse.Les marchés ont “de nombreuses interrogations concernant l’avenir des droits de douane” américains, commente John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud.Les investisseurs ont salué mercredi le ton plus conciliant des Etats-Unis dans leur conflit commercial avec Pékin, alors que le président américain Donald Trump avait évoqué la possibilité d’un accord commercial “équitable” avec la Chine.Mais “pour éviter l’assombrissement des perspectives de croissance mondiale, un accord doit être trouvé rapidement”, note Kathleen Brooks, du cabinet XTB. Or, des propos du secrétaire américain au Trésor Scott Bessent rapportés par la presse, selon lesquels un rééquilibrage sino-américain “pourrait prendre deux à trois ans”, contribuent “quelque peu à freiner l’optimisme des marchés”, avertit Lloyd Chan, de la banque MUFG.Et jeudi, la Chine a fermement réfuté l’existence de négociations avec Washington, après des propos de Donald Trump la veille ayant suggéré l’éventualité “d’un accord équitable” entre les deux puissances.”La volatilité va rester élevée, sous l’effet de l’incertitude tant qu’aucun accord définitif n’est conclu”, soulignent les analystes de Natixis.Le dollar poursuit son reculLa monnaie américaine avait repris des couleurs mercredi, rassurés par les propos conciliants de Donald Trump sur la Chine.Mais ce jeudi, le billet vert repart dans l’autre sens, chutant de 0,55%, par rapport à l’euro, à 1,1384 dollar pour un euro.Depuis début avril, le dollar, fragilisé par la politique erratique du président américain et les craintes sur la croissance américaine, perd 5,09%.Côté obligataire, le taux d’emprunt à dix ans américain atteignait 4,35%, contre 4,38% la veille en clôture.Pluie de résultats à ParisLa saison des résultats trimestriels d’entreprises s’intensifie, notamment à Paris. La plupart sont mal reçus par les investisseurs.Le groupe Dassault Systèmes plongeait de 6,11%, après avoir enregistré une chute de son bénéfice net de 8,8% au premier trimestre et revu à la baisse son objectif de marge opérationnelle pour 2025 en raison de la dégradation du contexte macroéconomique.Thales reculait lui de 3,55%, après avoir perdu plus de 5% dans les premiers échanges, à la suite de la publication de résultats trimestriels, où il a fait état de prises de commandes décevantes, par rapport aux prévisions des analystes.Le groupe de luxe Kering plongeait de 4,39%. Il a annoncé mercredi des ventes en baisse de 14% à 3,88 milliards d’euros sur le premier trimestre 2025 et “redouble(r) de vigilance pour surmonter les turbulences macro-économiques”.Bic (-6,49%) dévissait aussi, après avoir abaissé mercredi sa prévision de chiffre d’affaires pour 2025.Exceptions à la morosité ambiante: le constructeur automobile Renault (+2,63%), après avoir fait état d’un chiffre d’affaires stable au premier trimestre, à 11,7 milliards d’euros (-0,3%), et STMicroelectronics (+4,23%), après des prévisions meilleures qu’attendues pour le deuxième trimestre.Adidas en formeL’équipementier sportif prenait 2,95% à la Bourse de Francfort. Il a annoncé mercredi une performance en forte hausse au premier trimestre 2025, dépassant les prévisions malgré les incertitudes croissantes sur les droits de douane.Nokia plongeLe groupe finlandais Nokia chutait de 7,24% à Stockholm. L’entreprise a connu au premier trimestre une perte nette de 60 millions d’euros, au-dessus de ce qu’avaient prédit les analystes interrogés par Bloomberg, contre un bénéfice net de 438 millions sur la même période un an plus tôt. Le pétrole en hausseLes cours du pétrole évoluent en hausse. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord prenait 0,86% à 66,69 euros. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate gagnait lui 1,02% à 62,91 dollars.