Le Japon va encourager la production de riz après les hausses de prix

Le gouvernement japonais veut que les agriculteurs cultivent davantage de riz, a annoncé mardi le Premier ministre Shigeru Ishiba, s’écartant ainsi de décennies d’efforts pour diversifier les cultures après que les prix du grain ont doublé cette année. “En révisant la politique des rizières pour l’année fiscale 2027, plutôt que de dire +ne cultivez pas de riz+, nous passerons à un soutien aux agriculteurs… pour adopter une approche positive en faveur de l’augmentation de la production”, a déclaré M. Ishiba lors d’une réunion ministérielle. Le gouvernement soutiendra davantage l’agriculture de riz à grande échelle et aidera les agriculteurs à accéder à de nouvelles technologies, a indiqué la chaîne publique NHK.Les pénuries de grains causées par une perturbation de la chaîne d’approvisionnement ont fait presque doubler les prix en un an. Pour aider à soulager les consommateurs et les restaurateurs, le gouvernement a commencé à puiser dans les réserves d’urgence en mars, une mesure auparavant réservée uniquement aux catastrophes.La cote de popularité de M. Ishiba a chuté en partie à cause de la colère suscitée par la flambée des prix du riz, et son Parti libéral-démocrate a perdu la majorité dans les chambres haute et basse lors des dernières élections. Le gouvernement a adopté des politiques visant à réduire la culture du riz en faveur d’autres cultures en 1971, après que des changements dans le régime alimentaire japonais ont entraîné une baisse de la demande.Dans le cadre de cette initiative, la superficie des terres utilisées pour les rizières -sans inclure celles destinées à l’alimentation du bétail- est passée en dessous de 1,4 million d’hectares en 2024, contre un sommet de 3,3 millions d’hectares en 1960. Bien que cette politique ait été officiellement abandonnée en 2018, les incitations ont continué à orienter les agriculteurs vers d’autres produits, comme le soja.

L’UE suspend ses mesures de riposte après l’accord commercial noué avec Trump

Bruxelles a annoncé mardi suspendre ses représailles aux droits de douane de Donald Trump, en raison de l’accord commercial noué entre les Etats-Unis et l’UE.Au cours des derniers mois, la Commission avait préparé une liste de produits américains qui seraient taxés si les Etats-Unis et l’UE ne parvenaient pas à un accord.Cette liste comprenait 93 milliards d’euros de marchandises: soja, avions, voitures, etc.Après des mois de négociations très âpres, Bruxelles et Washington ont scellé fin juillet un accord commercial basé sur des droits de douane de 15% sur les produits européens qui arrivent aux Etats-Unis.”La Commission a adopté aujourd’hui la procédure juridique nécessaire pour suspendre la mise en Å“uvre de nos contremesures européennes”, a déclaré mardi un porte-parole de l’exécutif européen, Olof Gill.L’Union européenne n’a toutefois pas exclu de réactiver ces mesures de riposte si jamais le bras de fer commercial avec l’administration Trump venait à connaître de nouveaux rebondissements.”Nous remettons (ces mesures) au congélateur mais nous pouvons toujours les ressortir”, a expliqué un responsable européen sous couvert d’anonymat.

Israel poised to order new Gaza war plan

Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu prepared Tuesday to unveil an updated Gaza war plan designed to destroy Hamas and secure the release of dozens of hostages, with Israeli media reporting he would order the total occupation of the Palestinian territory.Netanyahu was expected to meet security chiefs in Jerusalem on Tuesday to discuss new orders, local media reported, even as Israel’s diplomats convened a UN Security Council meeting in New York to highlight the plight of Israelis held in Gaza.The timing of the security meeting has not been officially confirmed. Israeli broadcaster Channel 12 said Netanyahu would meet the army chief of staff and the defence and army ministers. Unnamed senior officials told Israeli media he intends to order the re-occupation of Gaza.”Netanyahu wants the Israeli army to conquer the entire Gaza Strip,” said a report on public broadcaster Kan.Netanyahu also said Monday he would convene the cabinet later in the week to approve the new instructions.”Several cabinet members who spoke with the prime minister confirmed that he has decided to extend the fight to areas where hostages might be held,” Kan reported.The private daily Maariv declared: “The die is cast. We’re en route for the total conquest of Gaza.”However, some major media outlets such as Channel 12 have questioned whether the rumoured expansion of military operations is merely a negotiating tactic, and whether Chief of Staff Eyal Zamir would oppose such a decision.”The Chief of Staff is required to express his professional opinion clearly and unequivocally to the political leadership. I am convinced that he will do so,” Foreign Minister Gideon Saar wrote on X.While the reconquest plan has not been officially confirmed, it has already drawn an angry response from the Palestinian Authority and Gaza’s Hamas-run government, which insisted it will not shift its position on ceasefire talks.”The ball is in the hands of… (Israel) and the Americans,” senior Hamas official Husam Badran told AFP, adding that the militant group wanted to “end the war and the famine”.- Desperate families -After 22 months of combat sparked by the October 7, 2023 cross-border attacks by Hamas that killed 1,219 people and saw hundreds kidnapped, the Israeli army has devastated large parts of the Palestinian territory.More than 60,933 Palestinians have been killed, according to figures from Hams-run Gaza’s health ministry, and humanitarian agencies have warned that the territory’s 2.4 million people are slipping into a catastrophic famine.But Netanyahu is under pressure on several fronts. Domestically, the desperate and vocal families of the 49 remaining hostages are demanding a ceasefire to bring their loved ones home. Around the world, humanitarians are pushing for a truce to allow in food to the starving, and several European capitals have announced plans to recognise Palestinian statehood, despite fierce US and Israeli opposition. Meanwhile, Netanyahu’s far-right allies in his ruling coalition want to seize the opportunity of the war to reoccupy Gaza and tighten control of the occupied West Bank.Foreign Minister Saar was in New York, where Israel’s US ally was helping organise a Security Council meeting to focus world attention on the fate of the hostages.The defence ministry civil affairs agency for the Palestinian territories, COGAT, said Tuesday that Israel will partially reopen private sector trade with Gaza to reduce its reliance on UN and aid agency convoys and international military airdrops.”As part of formulating the mechanism, a limited number of local merchants were approved by the defence establishment, subject to several criteria and strict security screening,” COGAT said.Israel has been fighting Hamas in Gaza for 22 months and imposed a total blockade on March 2, partially lifted in May to allow a US-backed private agency to open food distribution centres. Aid convoys and airdrops by Arab and European militaries resumed last month, as UN-mandated expert reports warned famine was unfolding in the war-torn territory.The COGAT statement said private sector deliveries would be paid for by monitored bank transfers and be subject to inspections by the Israeli military before entering Gaza, “to prevent the involvement of the Hamas terrorist organisation.”- Staple foods -Permitted goods under the new mechanism will include food staples, fruit, vegetables, baby formula and hygiene products, COGAT said.On Monday. Netanyahu insisted Israel’s war goals remained “the defeat of the enemy, the release of our hostages and the promise that Gaza will no longer pose a threat to Israel”.His statement came after hundreds of retired Israeli security chiefs wrote to US President Donald Trump to urge him to convince Netanyahu to end the war, arguing that Israel has already scored a military victory and should seek to negotiate the hostages’ release. The families of the hostages are also horrified by talk of escalation, accusing the government of putting their relatives in renewed danger, even as Palestinian groups Hamas and Islamic Jihad release propaganda videos showing emaciated captives.

Israël se prépare à une nouvelle étape de la guerre à Gaza

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, doit réunir mardi son cabinet de sécurité en vue d’enclencher une nouvelle étape de la guerre dans la bande de Gaza, où Israël a réautorisé mardi l’entrée partielle des marchandises privées. Cette réunion, annoncée par les médias mais dont la tenue n’a pas été confirmée officiellement dans l’immédiat, doit intervenir alors que le Conseil de sécurité de l’ONU tient mardi une session consacrée à la question des otages israéliens à Gaza, initiée par Israël, qui veut porter le dossier “au centre de l’agenda mondial”.”Aujourd’hui (mardi), une réunion de sécurité restreinte se tiendra au cabinet du Premier ministre”, réunissant notamment les ministres de la Défense et des Affaires stratégiques, et le chef d’état-major de l’armée, a annoncé dans la matinée la chaîne de télévision N12.La presse israélienne, citant des officiels s’exprimant sous couvert d’anonymat, est unanime à prédire la décision à venir: “Netanyahu veut que l’armée israélienne conquière toute la bande de Gaza”, résume la radio publique Kan.Plusieurs membres du cabinet ayant parlé avec le Premier ministre “ont confirmé qu’il a décidé d’étendre le combat aux zones où des otages pourraient être détenus”, toujours selon Kan. “Le sort en est jeté. Nous allons pour la conquête totale de la bande de Gaza”, assure également le quotidien Ma’ariv.Des médias comme N12 évoquent toutefois une “tactique de négociation”, et spéculent sur une possible opposition du chef d’état-major de l’armée, le lieutenant-général Eyal Zamir, à ce projet. “Le chef d’état-major doit exprimer sans détour sa position professionnelle devant les responsables politiques. Je suis convaincu qu’il le fera”, a commenté sur X le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar.- “La balle dans le camp de l’occupant” -En guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur son sol le 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. En Israël sur le sort des 49 otages du 7-Octobre – dont 27 déclarés morts par l’armée -, et dans le monde pour alléger les souffrances de plus de deux millions de Palestiniens entassés sur un territoire dévasté et menacé de “famine généralisé” selon l’ONU.”La balle est dans le camp de l’occupant (ndrl: Israël) et des Américains”, a réagi pour l’AFP un dirigeant politique du Hamas, Hossam Badran, affirmant la volonté du mouvement “d’arrêter la guerre et mettre fin à la famine”.”Les médiateurs sont toujours en contact avec nous, mais jusqu’à présent, il n’y a pas de nouvelles propositions ou idées, et aucun développement concernant la reprise des négociations”, a-t-il ajouté, assurant que son mouvement était “prêt à reprendre les pourparlers là où ils se sont arrêtés”, sur un constat d’échec en juillet.- Fruits et légumes -Mardi matin, le Cogat, un organisme du ministère de la Défense en charge de l’administration civile à Gaza, y a réautorisé l’entrée partielle des marchandises privées de manière “contrôlée et progressive” pour “augmenter le volume de l’aide (…) tout en réduisant la dépendance à l’égard de (…) l’ONU et des organisations internationales”. Un nombre limité de commerçants seront autorisés à envoyer dans Gaza “des produits alimentaires de base, aliments pour bébés, fruits et légumes et articles d’hygiène” sous réserve “d’un contrôle de sécurité rigoureux”, visant à “empêcher l’implication” du Hamas, a détaillé le Cogat.  Israël a levé fin mai le blocus humanitaire total qu’il avait imposé début mars au territoire palestinien, totalement dépendant de l’aide internationale, mais n’autorise l’entrée, par voie terrestre ou largages aériens, que de quantités très limitées, jugées insuffisantes par l’ONU.Au moins 1.373 Palestiniens ont été tués depuis la mise en place le 27 mai d’un nouveau système de distribution d’aide via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF) soutenue par Israël et les Etats-Unis, la plupart par des tirs israéliens, “alors qu’ils cherchaient de la nourriture”, a accusé l’ONU la semaine dernière. L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.933 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Israël se prépare à une nouvelle étape de la guerre à Gaza

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, doit réunir mardi son cabinet de sécurité en vue d’enclencher une nouvelle étape de la guerre dans la bande de Gaza, où Israël a réautorisé mardi l’entrée partielle des marchandises privées. Cette réunion, annoncée par les médias mais dont la tenue n’a pas été confirmée officiellement dans l’immédiat, doit intervenir alors que le Conseil de sécurité de l’ONU tient mardi une session consacrée à la question des otages israéliens à Gaza, initiée par Israël, qui veut porter le dossier “au centre de l’agenda mondial”.”Aujourd’hui (mardi), une réunion de sécurité restreinte se tiendra au cabinet du Premier ministre”, réunissant notamment les ministres de la Défense et des Affaires stratégiques, et le chef d’état-major de l’armée, a annoncé dans la matinée la chaîne de télévision N12.La presse israélienne, citant des officiels s’exprimant sous couvert d’anonymat, est unanime à prédire la décision à venir: “Netanyahu veut que l’armée israélienne conquière toute la bande de Gaza”, résume la radio publique Kan.Plusieurs membres du cabinet ayant parlé avec le Premier ministre “ont confirmé qu’il a décidé d’étendre le combat aux zones où des otages pourraient être détenus”, toujours selon Kan. “Le sort en est jeté. Nous allons pour la conquête totale de la bande de Gaza”, assure également le quotidien Ma’ariv.Des médias comme N12 évoquent toutefois une “tactique de négociation”, et spéculent sur une possible opposition du chef d’état-major de l’armée, le lieutenant-général Eyal Zamir, à ce projet. “Le chef d’état-major doit exprimer sans détour sa position professionnelle devant les responsables politiques. Je suis convaincu qu’il le fera”, a commenté sur X le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar.- “La balle dans le camp de l’occupant” -En guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur son sol le 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. En Israël sur le sort des 49 otages du 7-Octobre – dont 27 déclarés morts par l’armée -, et dans le monde pour alléger les souffrances de plus de deux millions de Palestiniens entassés sur un territoire dévasté et menacé de “famine généralisé” selon l’ONU.”La balle est dans le camp de l’occupant (ndrl: Israël) et des Américains”, a réagi pour l’AFP un dirigeant politique du Hamas, Hossam Badran, affirmant la volonté du mouvement “d’arrêter la guerre et mettre fin à la famine”.”Les médiateurs sont toujours en contact avec nous, mais jusqu’à présent, il n’y a pas de nouvelles propositions ou idées, et aucun développement concernant la reprise des négociations”, a-t-il ajouté, assurant que son mouvement était “prêt à reprendre les pourparlers là où ils se sont arrêtés”, sur un constat d’échec en juillet.- Fruits et légumes -Mardi matin, le Cogat, un organisme du ministère de la Défense en charge de l’administration civile à Gaza, y a réautorisé l’entrée partielle des marchandises privées de manière “contrôlée et progressive” pour “augmenter le volume de l’aide (…) tout en réduisant la dépendance à l’égard de (…) l’ONU et des organisations internationales”. Un nombre limité de commerçants seront autorisés à envoyer dans Gaza “des produits alimentaires de base, aliments pour bébés, fruits et légumes et articles d’hygiène” sous réserve “d’un contrôle de sécurité rigoureux”, visant à “empêcher l’implication” du Hamas, a détaillé le Cogat.  Israël a levé fin mai le blocus humanitaire total qu’il avait imposé début mars au territoire palestinien, totalement dépendant de l’aide internationale, mais n’autorise l’entrée, par voie terrestre ou largages aériens, que de quantités très limitées, jugées insuffisantes par l’ONU.Au moins 1.373 Palestiniens ont été tués depuis la mise en place le 27 mai d’un nouveau système de distribution d’aide via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF) soutenue par Israël et les Etats-Unis, la plupart par des tirs israéliens, “alors qu’ils cherchaient de la nourriture”, a accusé l’ONU la semaine dernière. L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.933 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Former Arsenal player Partey granted bail on rape chargesTue, 05 Aug 2025 10:00:35 GMT

Former Arsenal footballer Thomas Partey was granted conditional bail on Tuesday after appearing in a London court on rape and sexual assault charges.The 32-year-old Ghana international has been charged with five counts of rape against two women, as well as a charge of sexual assault against a third woman.The alleged offences took place between 2021 and …

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