“L’Amérique d’abord”: les Amérindiens de plus en plus séduits par Trump

Excédée par la hausse de l’essence, Nita Mexican a voté pour Donald Trump en novembre dernier. Un choix que cette Amérindienne Navajo revendique et qui se banalise de plus en plus chez les autochtones américains, longtemps acquis à la gauche.”Beaucoup de jeunes sont pour lui maintenant, y compris les amis de nos petits-enfants”, confie la retraitée à l’AFP.A 77 ans, cette républicaine de toujours a l’habitude d’être en minorité à Tuba City, petite ville isolée de l’Ouest américain, sur les plateaux désertiques de la Nation Navajo.Mais ces dernières années, elle a vu les attitudes changer. Comme elle, certains voisins ont commencé à blâmer l’immigration latino-américaine pour le chômage et le trafic de drogues qui minent ce coin pauvre.”Trump nettoie l’Amérique, c’est une bonne chose”, applaudit cette ex-employée d’une centrale électrique, ravie de la politique d’expulsions massives du président. “L’Amérique doit passer d’abord”, insiste-t-elle. “Nous les natifs, nous sommes Américains et nous devrions avoir les emplois en premier.”Dans cette région reculée, où la voiture est indispensable, l’inflation des dernières années fait encore grincer. Avec son mari Joe, Mme Mexican dépense 40 dollars d’essence par jour pour abreuver matin et soir leurs moutons, parqués dans un enclos à une quarantaine de kilomètres. Le couple aide aussi financièrement certains petits-enfants au chômage. “Parfois, nous n’avons plus assez pour faire les courses pour nous deux”, peste Mme Mexican, qui aimerait que le président “ralentisse” sur les droits de douane visant de nombreux produits importés. – “On se dispute” -A cheval sur l’Arizona, le Nouveau-Mexique et l’Utah, la Nation Navajo est la plus grande réserve amérindienne des Etats-Unis. Dans ce bastion démocrate depuis les années 1980, M. Trump a réalisé des percées surprenantes lors de la dernière présidentielle. Le milliardaire républicain a perdu avec 18,9 points de retard dans le comté d’Apache, contre 33,6 en 2020. Et il a gagné avec 17,1 points d’avance dans le comté de Navajo, doublant ainsi sa marge par rapport à l’élection précédente.De la Caroline du Nord au Montana, cette dynamique s’est confirmée dans tout le pays: l’électorat amérindien a globalement voté pour la gauche et sa candidate Kamala Harris, mais avec beaucoup moins d’enthousiasme que par le passé.Comme chez les Latino-Américains, le bulletin Trump a été plus choisi par les hommes que les femmes, selon les sondages.Dans sa maison sans électricité, Gilberta Cortes en sait quelque chose: son fils de 21 ans a voté pour le républicain.”On se dispute tout le temps à ce sujet”, raconte-t-elle. “Il parle de l’inflation, il dit que les cartels ruinent tout pour les Amérindiens.”A 42 ans, cette mère au foyer se sent méprisée par le président. Elle exècre ses moqueries envers les origines amérindiennes de la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, qu’il surnomme régulièrement “Pocahontas”.- “Beaucoup de racisme” -Les lois promulguées par le républicain lors de son premier mandat pour lutter contre la disparition de milliers de femmes amérindiennes chaque année l’ont laissée de marbre.”C’était juste du clientélisme pour obtenir nos voix”, balaie cette électrice de gauche.Et l’offensive anti-immigration du président l’inquiète. Plusieurs Navajos ont été interpellés ces derniers mois par la police de l’immigration à cause de leur couleur de peau, selon certains responsables de la réserve.”On voit beaucoup de racisme, je pense que c’est plus flagrant maintenant”, soupire-t-elle. “Lorsque je sors, j’ai l’impression de marcher sur des œufs.”Le climatoscepticisme de M. Trump la préoccupe également, elle qui interdit à ses enfants de jouer dehors l’été à cause des vagues de chaleur, de plus en plus intenses dans l’Ouest américain. “S’il fore du pétrole à tout va et coupe dans les agences environnementales, ça va empirer les choses sur le long terme”, craint-elle.Dans sa caravane, Elbert Yazzie croit que certains de ses amis regretteront bientôt leur choix. Car la “grande et belle loi” que le président vient de faire adopter prévoit une réduction drastique des aides sociales.  “Ils ont voté pour lui parce qu’ils pensaient qu’il y aurait plus d’emplois pour nous les Américains. Mais au lieu de ça, il coupe les aides alimentaires”, résume ce quinquagénaire au chômage. “Ca va toucher beaucoup de gens ici.”

Quand la recette de l’illibérale Hongrie inspire Donald Trump

A l’ambassade américaine de Budapest, l’ambiance a changé du tout au tout. “Plus de réprimandes publiques, plus de discours moralisateurs” contre l’illibéral dirigeant Viktor Orban, se félicite le nouvel émissaire nommé par Donald Trump.A couteaux tirés avec Joe Biden, la Hongrie, qui se veut le laboratoire mondial de l’extrême droite, est désormais devenue une source d’inspiration pour la Maison Blanche.Lors de la réception du 4 juillet, jour de fête nationale aux Etats-Unis, le chargé d’affaires Robert Palladino a vanté devant plusieurs ministres “l’alignement de deux nations attachées à la tradition et à l’identité”, imaginant une visite du président américain “dans un futur pas si lointain”.Pour le pays d’Europe centrale de seulement 9,5 millions d’habitants, ce serait un honneur rare. Et la reconnaissance de l’influence du Premier ministre hongrois dans la sphère MAGA (“Make America Great Again”).Autoproclamé “Trump avant Trump”, Viktor Orban a transformé la Hongrie en 15 ans au pouvoir, faisant taire les voix critiques et attaquant les plus faibles, selon ses détracteurs. Six mois tout juste après l’investiture de Donald Trump le 20 janvier 2025, des experts observent une approche similaire aux Etats-Unis.- Guerre culturelle – “La Hongrie est comme un musée à ciel ouvert, dont le dirigeant semble avoir prouvé qu’il était possible de ressusciter +le bon vieux temps+” en “institutionnalisant les idées illibérales”, explique à l’AFP Zsolt Enyedi, chercheur de la Central European University (CEU) basée à Vienne. Pour mener à bien cette révolution contre les valeurs de la démocratie libérale et ce qu’il qualifie de “virus du wokisme”, il s’en est pris aux “groupes vulnérables tels que les minorités sexuelles” ou les migrants.De la même manière, souligne l’expert, Donald Trump, qui a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue, “expulse des personnes sans respecter les procédures légales”, et a lancé une offensive contre les programmes de diversité.Une bataille culturelle cruciale pour ses électeurs: “la plupart des Américains ne veulent pas que leurs jeunes enfants aient des cours à l’école sur les personnes transgenres”, avance l’intellectuel américain chrétien Rod Dreher, qui s’est installé à Budapest et promeut “le modèle hongrois” aux Etats-Unis. “Ou que des élèves blancs et asiatiques brillants ne puissent entrer à l’université car on favorise des minorités raciales”.Officiant au sein du Danube Institute, un groupe de réflexion proche du gouvernement, l’écrivain de 58 ans salue ce combat commun des deux dirigeants contre “la gauche idéologique”.Il cite en exemple l’affaire de l’université de Pennsylvanie, qui s’est engagée début juillet à ne plus accepter de sportives transgenres dans ses équipes féminines sous pression du milliardaire new-yorkais. “Dans le plus pur style Orban”, dit-il.- Contre-pouvoirs ciblés -“Nous n’aurions jamais obtenu cela d’un président républicain classique”, estimait-il récemment lors d’une table ronde. “Lorsque des institutions censées être neutres ont dérivé très à gauche de l’échiquier politique, il faut un homme fort comme Trump pour tenter de les ramener au centre”.Autre point commun, les attaques en règle contre les juges, médias, universités, ONG, et le droit international en général.Quand le responsable hongrois qualifie ces contre-pouvoirs de “punaises”, n’hésitant à les dénigrer, les mettre sous coupe ou même les chasser du sol hongrois, l’administration Trump menace de couper les subventions des prestigieuses universités de Harvard et Columbia, fustige les juges fédéraux osant suspendre ses décisions et mène une guerre ouverte aux grands médias.En bloquant l’accès à certains journalistes pour les remplacer par des organes confidentiels acquis à sa cause, “Trump ressemble beaucoup à Orban”, estime Zsolt Enyedi, “tous deux disant clairement être mus par un esprit de vengeance”.Dans ce contexte tendu, la chaîne CBS a annoncé jeudi l’annulation de l’emblématique émission “Late Show” après des critiques de son humoriste visant le président américain.Mais les voix dissidentes restent beaucoup plus fortes aux Etats-Unis, comme le montrent les divisions dans le camp républicain concernant le dossier Epstein, du nom de ce financier américain mort avant d’être jugé pour exploitation sexuelle de mineures.Et il ne faut pas surestimer le rôle idéologique du Premier ministre hongrois, qui s’est avant tout “inspiré” du président russe Vladimir Poutine dans sa croisade illibérale, rappelle l’analyste alors que Viktor Orban n’a toujours pas été reçu cette année à la Maison Blanche.

Quand la recette de l’illibérale Hongrie inspire Donald Trump

A l’ambassade américaine de Budapest, l’ambiance a changé du tout au tout. “Plus de réprimandes publiques, plus de discours moralisateurs” contre l’illibéral dirigeant Viktor Orban, se félicite le nouvel émissaire nommé par Donald Trump.A couteaux tirés avec Joe Biden, la Hongrie, qui se veut le laboratoire mondial de l’extrême droite, est désormais devenue une source d’inspiration pour la Maison Blanche.Lors de la réception du 4 juillet, jour de fête nationale aux Etats-Unis, le chargé d’affaires Robert Palladino a vanté devant plusieurs ministres “l’alignement de deux nations attachées à la tradition et à l’identité”, imaginant une visite du président américain “dans un futur pas si lointain”.Pour le pays d’Europe centrale de seulement 9,5 millions d’habitants, ce serait un honneur rare. Et la reconnaissance de l’influence du Premier ministre hongrois dans la sphère MAGA (“Make America Great Again”).Autoproclamé “Trump avant Trump”, Viktor Orban a transformé la Hongrie en 15 ans au pouvoir, faisant taire les voix critiques et attaquant les plus faibles, selon ses détracteurs. Six mois tout juste après l’investiture de Donald Trump le 20 janvier 2025, des experts observent une approche similaire aux Etats-Unis.- Guerre culturelle – “La Hongrie est comme un musée à ciel ouvert, dont le dirigeant semble avoir prouvé qu’il était possible de ressusciter +le bon vieux temps+” en “institutionnalisant les idées illibérales”, explique à l’AFP Zsolt Enyedi, chercheur de la Central European University (CEU) basée à Vienne. Pour mener à bien cette révolution contre les valeurs de la démocratie libérale et ce qu’il qualifie de “virus du wokisme”, il s’en est pris aux “groupes vulnérables tels que les minorités sexuelles” ou les migrants.De la même manière, souligne l’expert, Donald Trump, qui a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue, “expulse des personnes sans respecter les procédures légales”, et a lancé une offensive contre les programmes de diversité.Une bataille culturelle cruciale pour ses électeurs: “la plupart des Américains ne veulent pas que leurs jeunes enfants aient des cours à l’école sur les personnes transgenres”, avance l’intellectuel américain chrétien Rod Dreher, qui s’est installé à Budapest et promeut “le modèle hongrois” aux Etats-Unis. “Ou que des élèves blancs et asiatiques brillants ne puissent entrer à l’université car on favorise des minorités raciales”.Officiant au sein du Danube Institute, un groupe de réflexion proche du gouvernement, l’écrivain de 58 ans salue ce combat commun des deux dirigeants contre “la gauche idéologique”.Il cite en exemple l’affaire de l’université de Pennsylvanie, qui s’est engagée début juillet à ne plus accepter de sportives transgenres dans ses équipes féminines sous pression du milliardaire new-yorkais. “Dans le plus pur style Orban”, dit-il.- Contre-pouvoirs ciblés -“Nous n’aurions jamais obtenu cela d’un président républicain classique”, estimait-il récemment lors d’une table ronde. “Lorsque des institutions censées être neutres ont dérivé très à gauche de l’échiquier politique, il faut un homme fort comme Trump pour tenter de les ramener au centre”.Autre point commun, les attaques en règle contre les juges, médias, universités, ONG, et le droit international en général.Quand le responsable hongrois qualifie ces contre-pouvoirs de “punaises”, n’hésitant à les dénigrer, les mettre sous coupe ou même les chasser du sol hongrois, l’administration Trump menace de couper les subventions des prestigieuses universités de Harvard et Columbia, fustige les juges fédéraux osant suspendre ses décisions et mène une guerre ouverte aux grands médias.En bloquant l’accès à certains journalistes pour les remplacer par des organes confidentiels acquis à sa cause, “Trump ressemble beaucoup à Orban”, estime Zsolt Enyedi, “tous deux disant clairement être mus par un esprit de vengeance”.Dans ce contexte tendu, la chaîne CBS a annoncé jeudi l’annulation de l’emblématique émission “Late Show” après des critiques de son humoriste visant le président américain.Mais les voix dissidentes restent beaucoup plus fortes aux Etats-Unis, comme le montrent les divisions dans le camp républicain concernant le dossier Epstein, du nom de ce financier américain mort avant d’être jugé pour exploitation sexuelle de mineures.Et il ne faut pas surestimer le rôle idéologique du Premier ministre hongrois, qui s’est avant tout “inspiré” du président russe Vladimir Poutine dans sa croisade illibérale, rappelle l’analyste alors que Viktor Orban n’a toujours pas été reçu cette année à la Maison Blanche.

Naufrage dans la baie d’Halong: au moins 35 morts et quatre disparus

Les secouristes vietnamiens recherchent dimanche quatre disparus au lendemain du naufrage d’un bateau touristique qui a fait au moins 35 morts dans la baie d’Halong, l’une des destinations les plus prisées du pays.Le Wonder Sea, avec à son bord 46 passagers et trois membres d’équipage, a chaviré en raison de soudaines et fortes pluies samedi après-midi, alors qu’il visitait ce site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, selon un rapport de police consulté par l’AFP.Les médias d’Etat avaient fait état auparavant de 53 personnes à bord et 37 morts, des chiffres ensuite revus à la baisse dans ce rapport de la police.Selon cette source, 35 dépouilles ont été repéchées et 10 personnes secourues, tandis que quatre personnes restent portées disparues.- Grêlons “gros comme des orteils” -“Le ciel s’est assombri versg Hung, un habitant de la baie d’Halong. “Il y a eu des grêlons gros comme des orteils, accompagnés de pluies torrentielles, d’orages et d’éclair”. 14 heures”, a déclaré à l’AFP Tran TronSelon le média VNExpress, le bateau transportait essentiellement des familles en visite depuis la capitale Hanoï, avec de nombreux enfants.”J’ai pris une grande respiration, nagé à travers un passage, plongé puis suis remonté. J’ai même crié à l’aide et j’ai été tiré vers un bateau par des soldats à bord”, a raconté un enfant rescapé, âgé de 10 ans, au média d’État VietnamNet.Au principal funérarium de la ville de Ha Long, des journalistes de l’AFP ont vu des corps enveloppés dans du tissu rouge transportées sur des brancards, tandis que des proches pleuraient devant une douzaine de cercueils.Un homme de 68 ans, qui a demandé à ne pas être nommé, a raconté s’être précipité sur les lieux à 3 heures du matin pour découvrir que ses proches, une famille de quatre personnes, dont deux garçons, étaient morts dans le naufrage.”Nous avons tous été choqués”, a-t-il confié à l’AFP en pleurant. “C’était un accident très soudain. Ils emmenaient juste les enfants dans la baie pour les vacances d’été et cela s’est horriblement terminé”.Les autorités “enquêteront et clarifieront la cause de l’incident et traiteront avec rigueur” cet accident, a indiqué un communiqué publié sur le site web du gouvernement.La Baie d’Halong, visitée par des millions de personnes chaque année, est l’une des destinations touristiques les plus populaires du Vietnam, réputée pour ses eaux bleu-vert et ses îles calcaires ornées de forêts tropicales.En 2024, 30 navires ont coulé dans la province côtière de Quang Ninh, le long de la Baie d’Halong, après avoir été atteints par le typhon Yagi. 

Naufrage dans la baie d’Halong: au moins 35 morts et quatre disparus

Les secouristes vietnamiens recherchent dimanche quatre disparus au lendemain du naufrage d’un bateau touristique qui a fait au moins 35 morts dans la baie d’Halong, l’une des destinations les plus prisées du pays.Le Wonder Sea, avec à son bord 46 passagers et trois membres d’équipage, a chaviré en raison de soudaines et fortes pluies samedi après-midi, alors qu’il visitait ce site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, selon un rapport de police consulté par l’AFP.Les médias d’Etat avaient fait état auparavant de 53 personnes à bord et 37 morts, des chiffres ensuite revus à la baisse dans ce rapport de la police.Selon cette source, 35 dépouilles ont été repéchées et 10 personnes secourues, tandis que quatre personnes restent portées disparues.- Grêlons “gros comme des orteils” -“Le ciel s’est assombri versg Hung, un habitant de la baie d’Halong. “Il y a eu des grêlons gros comme des orteils, accompagnés de pluies torrentielles, d’orages et d’éclair”. 14 heures”, a déclaré à l’AFP Tran TronSelon le média VNExpress, le bateau transportait essentiellement des familles en visite depuis la capitale Hanoï, avec de nombreux enfants.”J’ai pris une grande respiration, nagé à travers un passage, plongé puis suis remonté. J’ai même crié à l’aide et j’ai été tiré vers un bateau par des soldats à bord”, a raconté un enfant rescapé, âgé de 10 ans, au média d’État VietnamNet.Au principal funérarium de la ville de Ha Long, des journalistes de l’AFP ont vu des corps enveloppés dans du tissu rouge transportées sur des brancards, tandis que des proches pleuraient devant une douzaine de cercueils.Un homme de 68 ans, qui a demandé à ne pas être nommé, a raconté s’être précipité sur les lieux à 3 heures du matin pour découvrir que ses proches, une famille de quatre personnes, dont deux garçons, étaient morts dans le naufrage.”Nous avons tous été choqués”, a-t-il confié à l’AFP en pleurant. “C’était un accident très soudain. Ils emmenaient juste les enfants dans la baie pour les vacances d’été et cela s’est horriblement terminé”.Les autorités “enquêteront et clarifieront la cause de l’incident et traiteront avec rigueur” cet accident, a indiqué un communiqué publié sur le site web du gouvernement.La Baie d’Halong, visitée par des millions de personnes chaque année, est l’une des destinations touristiques les plus populaires du Vietnam, réputée pour ses eaux bleu-vert et ses îles calcaires ornées de forêts tropicales.En 2024, 30 navires ont coulé dans la province côtière de Quang Ninh, le long de la Baie d’Halong, après avoir été atteints par le typhon Yagi. 

Tearful relatives await news from Vietnam wreck rescue

Relatives anxiously sat beside ambulances on the wharf of one of Vietnam’s most popular tourist sites on Sunday, waiting for news of loved ones who were on a tourist boat that capsized killing dozens.Fruits and flowers were laid on the coast for the at least 35 killed in the wreckage on Saturday in what some called Ha Long Bay’s worst disaster.As rescuers worked into Sunday morning to salvage the sunken boat, a handful of people were still missing.The tourist vessel called “Wonder Sea” had been carrying 49 people, including several children, around the UNESCO World Heritage Site, according to provincial police.Hoang Quang rushed from Hanoi to Quang Ninh province at 2:00 am on Sunday for news of his cousin and her family who were on the boat when it capsized.The couple — a housewife and fruit seller married to a bus driver — had “tried their best” to afford the trip around the world-famous bay.”They found the body of (the husband), not my cousin yet,” Hoang told AFP.He was “so shocked” when he heard news of the incident and immediately went to the wharf with other worried family members.”Suddenly the victims were my relatives — anyone would be scared. We didn’t know what to do, except to keep waiting,” he said.”We think that as we are all here, she knew and she would show up. We are all so anxious… We just wish and pray for her to come back here to us.”- ‘No hope’ -At Ha Long city’s main funeral home, AFP journalists saw bodies wrapped in red cloth being carried in on stretchers, as friends and relatives cried in front of more than a dozen coffins.A 68-year-old man, who asked not to be named, rushed to the scene at 3:00 am, only to discover that his relatives -– a young family of four, including two boys — had died in the capsizing.”We were all so shocked,” the uncle of the family told AFP tearfully. “This was a very sudden accident. They were just taking the kids out to the bay for summer holidays and it ended up terrible.”The bodies of the mother and children had been recovered, but he was awaiting news of the father to be able to cremate them together.”We know there is no hope,” he said.The friend of another victim, a firefighter who had taken the trip with colleagues, said they had known each other since university.”He was still single. We brought his body back to (his hometown) for burial early this morning,” the friend said.He praised the rescue efforts and said provincial authorities had given families 25 million dong ($955) for each victim.- ‘Worst accident ever’ -The wreckage had been towed into the wharf by Sunday and 10 people were being treated at a nearby hospital.Security guard Nguyen Tuan Anh spent the night on the wharf where ambulances were waiting to carry the bodies away — a scene he described as “painful”.”I don’t think I have experienced this scene before. This maybe the worst accident ever in Ha Long Bay,” he told AFP, adding it had been “unpredictable and also I think unpreparable.””The whirlwind came so sudden and so big. The wind blew off the framework of a big stage for a grand music show nearby,” he said.Ha Long Bay is one of Vietnam’s most popular tourist destinations, with millions of people visiting its blue-green waters and rainforest-topped limestone islands each year.Several hundred rescuers including professional divers, soldiers, and firefighters joined the search for survivors through the night and heavy rain, state media said.”The whirlwind came just so sudden,” a rescue worker, who asked not to be named, told AFP on Saturday.”As the boat turned upside down, several people were stuck inside the cabin. Me and other rescuers pulled up two bodies and rescued one,” he said.”The accident was so devastating.”

Dozens dead in Vietnam after Ha Long Bay tourist ferry sinks

Rescuers searched desperately Sunday for four people still missing after at least 35 were killed when a boat capsized at one of Vietnam’s most popular tourist destinations.The tourist boat ferrying families around Vietnam’s famed Ha Long Bay was lashed by a sudden storm Saturday in one of the deadliest disasters at the UNESCO World Heritage site.The vessel “Wonder Sea” was carrying 46 passengers and three crew when it capsized because of sudden heavy rain, according to a provincial police report seen by AFP.Previous state media reports had said that 53 people were on board and 37 people had died, but the figures were later revised by police.Tran Trong Hung, a resident in the Ha Long Bay area, told AFP: “The sky turned dark.”There were “hailstones as big as toes with torrential rain, thunderstorms and lightning”, he said.Most of those on board were families visiting from the capital, Hanoi, with more than 20 children among the passengers, state media outlet VNExpress said35 bodies had been recovered and 10 people rescued by Sunday, police said, with four people still missing.One of the rescued, a 10-year-old boy, told state media outlet VietnamNet: “I took a deep breath, swam through a gap, dived then swam up, I even shouted for help, then I was pulled up by a boat with soldiers on”.Prime Minister Pham Minh Chinh sent his condolences on Saturday to relatives of those killed and called on the defence and public security ministries to conduct urgent search and rescue.Authorities would “investigate and clarify the cause of the incident and strictly handle violations”, a government statement said.Torrential rain also lashed northern Hanoi, Thai Nguyen and Bac Ninh provinces on Saturday.Several trees were knocked down in the capital by strong winds. The storm followed three days of intense heat, with the mercury hitting 37 degrees Celsius (99 degrees Fahrenheit) in some areas.Mai Van Khiem, director of the National Center for Hydrometeorological Forecasting, was quoted in VNExpress as saying that the thunderstorms in northern Vietnam were not caused by the influence of Tropical Storm Wipha in the South China Sea.Wipha entered the South China Sea on Sunday gaining strength, and is on course to make landfall in Vietnam early next week.Ha Long Bay is one of Vietnam’s most popular tourist destinations, with millions of people visiting its blue-green waters and rainforest-topped limestone islands each year.Last year, 30 vessels sank at boat lock areas in coastal Quang Ninh province along Ha Long Bay after Typhoon Yagi brought strong wind and waves.And this month, a ferry sank off the popular Indonesian resort island of Bali, killing at least 18 people.