Argentine: l’agro-négoce soutient toujours Milei mais s’impatiente

L’agro-négoce argentin, pourvoyeur de plus de la moitié des exportations du pays, maintient son soutien à Javier Milei mais commence à s’impatienter, le président ultra-libéral n’ayant toujours pas tenu sa promesse d’adopter davantage de réformes.”Un an et demi après (son élection), on attend toujours la suppression des taxes à l’exportation. Les coûts restent très élevés pour exporter”, regrette Ruben Artigues, troisième génération de producteurs de fruits et légumes à San Pedro, à 170 km au nord-ouest de Buenos Aires.”On continue tout de même à (le) soutenir”,  clarifie-t-il aussitôt à l’AFP. La patience des producteurs agricoles se mesure à l’aune de leur endurance économique, eux qui espéraient moins de taxation à l’export et des taux d’intérêt en baisse pour financer leur développement.Leur colère encore contenue a été entendue par l’exécutif mais la réduction marginale des taxes sur l’exportation de viandes et de céréales la semaine dernière, à quelques semaines des législatives d’octobre, ne les satisfait pas. La taxe sur le soja, principal produit d’exportation, est passée de 33% à 26% et celle sur la viande bovine et de volaille de 6,7% à 5%.Surtout qu’ils se souviennent de la campagne présidentielle de 2023 quand Javier Milei qualifiait les impôts sur l’exportation de “vol” et avait promis leur suppression.”C’est insuffisant, mais ça aide”, reconnaît toutefois M. Artigues. “Nous sommes conscients que les impôts ne peuvent pas être supprimés d’un coup, mais on demande au moins un plan”, plaide-t-il.”Nous étions en enfer et nous sommes désormais montés au purgatoire”, renchérit pour l’AFP Raul Vitores, président de la Société Rurale de San Pedro.Si dans les champs la récolte des oranges destinées à l’exportation avance à toute vitesse et le soja est prêt à être embarqué, l’impatience se fait ressentir.Certains, comme Ruben Artigues, ont perdu, cette année, 30% de leur récolte d’oranges et de pêches à cause du gel. D’autres gardent du soja en silos en espérant une hausse des cours sur le marché international, actuellement déprimé.”On sait que la situation est difficile”, remarque M. Artigues en supervisant la classification des oranges de la variété Washington Navel emballées pour être expédiées en Europe. “Mais envoyer une caisse d’oranges d’un port argentin nous coûte 40% de plus que nos concurrents du Chili, d’Uruguay ou d’Afrique du Sud”, explique-t-il, se plaignant du “coût du carton qui a augmenté en dollars” et des orangeraies “pillées la nuit”.”Entre la criminalité et le manque d’incitations, les producteurs se fatiguent, beaucoup abandonnent et louent les champs pour le soja. C’est dommage car les fruits créent beaucoup d’emplois, le soja non”, explique le chef d’entreprise aux 120 salariés.- De la tronçonneuse au scalpel -L’agro-négoce soutient les politiques d’austérité de Javier Milei, qui a supprimé des dizaines de milliers d’emplois dans le secteur public, mais demande de la retenue sur des domaines pour eux plus sensibles tels les infrastructures et la recherche.Federico Avila, ingénieur agronome qui gère plus de 2.500 hectares de cultures et de bétail à San Pedro, plaide pour que de la “tronçonneuse”, emblème des coupes budgétaires du président Milei “on passe au scalpel”, évoquant notamment l’Institut national de technologie agricole (INTA).Depuis son arrivée, le président argentin a paralysé les travaux publics, y compris l’entretien de plus de 40.000 kilomètres de routes nationales dans un pays où 90% du transport de marchandises se fait par camion.Le président de la Société Rurale Argentine, qui rassemble les grands propriétaires fonciers, avait averti qu”‘il n’est pas viable d’augmenter la production sans routes, trains ou voies navigables pour l’acheminer”.”Avant Milei, il y a eu beaucoup de gaspillage, de populisme, mais il est vrai que l'(état ) des routes est désastreux”, reconnaît l’ingénieur agronome.Si les critiques se font plus entendre, le soutien de l’agro-industrie (qui représentait 58% du total des exportations en 2024) est toujours présent.”Ce n’est peut-être pas la vitesse (des réformes) que nous souhaiterions, mais il faut voir d’où l’on vient avec 200% d’inflation”, résume Federico Avila.

Argentine: l’agro-négoce soutient toujours Milei mais s’impatiente

L’agro-négoce argentin, pourvoyeur de plus de la moitié des exportations du pays, maintient son soutien à Javier Milei mais commence à s’impatienter, le président ultra-libéral n’ayant toujours pas tenu sa promesse d’adopter davantage de réformes.”Un an et demi après (son élection), on attend toujours la suppression des taxes à l’exportation. Les coûts restent très élevés pour exporter”, regrette Ruben Artigues, troisième génération de producteurs de fruits et légumes à San Pedro, à 170 km au nord-ouest de Buenos Aires.”On continue tout de même à (le) soutenir”,  clarifie-t-il aussitôt à l’AFP. La patience des producteurs agricoles se mesure à l’aune de leur endurance économique, eux qui espéraient moins de taxation à l’export et des taux d’intérêt en baisse pour financer leur développement.Leur colère encore contenue a été entendue par l’exécutif mais la réduction marginale des taxes sur l’exportation de viandes et de céréales la semaine dernière, à quelques semaines des législatives d’octobre, ne les satisfait pas. La taxe sur le soja, principal produit d’exportation, est passée de 33% à 26% et celle sur la viande bovine et de volaille de 6,7% à 5%.Surtout qu’ils se souviennent de la campagne présidentielle de 2023 quand Javier Milei qualifiait les impôts sur l’exportation de “vol” et avait promis leur suppression.”C’est insuffisant, mais ça aide”, reconnaît toutefois M. Artigues. “Nous sommes conscients que les impôts ne peuvent pas être supprimés d’un coup, mais on demande au moins un plan”, plaide-t-il.”Nous étions en enfer et nous sommes désormais montés au purgatoire”, renchérit pour l’AFP Raul Vitores, président de la Société Rurale de San Pedro.Si dans les champs la récolte des oranges destinées à l’exportation avance à toute vitesse et le soja est prêt à être embarqué, l’impatience se fait ressentir.Certains, comme Ruben Artigues, ont perdu, cette année, 30% de leur récolte d’oranges et de pêches à cause du gel. D’autres gardent du soja en silos en espérant une hausse des cours sur le marché international, actuellement déprimé.”On sait que la situation est difficile”, remarque M. Artigues en supervisant la classification des oranges de la variété Washington Navel emballées pour être expédiées en Europe. “Mais envoyer une caisse d’oranges d’un port argentin nous coûte 40% de plus que nos concurrents du Chili, d’Uruguay ou d’Afrique du Sud”, explique-t-il, se plaignant du “coût du carton qui a augmenté en dollars” et des orangeraies “pillées la nuit”.”Entre la criminalité et le manque d’incitations, les producteurs se fatiguent, beaucoup abandonnent et louent les champs pour le soja. C’est dommage car les fruits créent beaucoup d’emplois, le soja non”, explique le chef d’entreprise aux 120 salariés.- De la tronçonneuse au scalpel -L’agro-négoce soutient les politiques d’austérité de Javier Milei, qui a supprimé des dizaines de milliers d’emplois dans le secteur public, mais demande de la retenue sur des domaines pour eux plus sensibles tels les infrastructures et la recherche.Federico Avila, ingénieur agronome qui gère plus de 2.500 hectares de cultures et de bétail à San Pedro, plaide pour que de la “tronçonneuse”, emblème des coupes budgétaires du président Milei “on passe au scalpel”, évoquant notamment l’Institut national de technologie agricole (INTA).Depuis son arrivée, le président argentin a paralysé les travaux publics, y compris l’entretien de plus de 40.000 kilomètres de routes nationales dans un pays où 90% du transport de marchandises se fait par camion.Le président de la Société Rurale Argentine, qui rassemble les grands propriétaires fonciers, avait averti qu”‘il n’est pas viable d’augmenter la production sans routes, trains ou voies navigables pour l’acheminer”.”Avant Milei, il y a eu beaucoup de gaspillage, de populisme, mais il est vrai que l'(état ) des routes est désastreux”, reconnaît l’ingénieur agronome.Si les critiques se font plus entendre, le soutien de l’agro-industrie (qui représentait 58% du total des exportations en 2024) est toujours présent.”Ce n’est peut-être pas la vitesse (des réformes) que nous souhaiterions, mais il faut voir d’où l’on vient avec 200% d’inflation”, résume Federico Avila.

Royaume-Uni: brève comparution en justice de l’ex-joueur d’Arsenal Thomas Partey, accusé de viols

L’ancien milieu de terrain du club londonien Arsenal, Thomas Partey, poursuivi pour des viols et une agression sexuelle, a brièvement comparu mardi devant un tribunal britannique, qui l’a laissé en liberté sous caution. Âgé de 32 ans, l’international ghanéen fait face à cinq chefs d’accusation de viols contre deux femmes, ainsi qu’à un chef d’agression sexuelle contre une troisième femme. Les faits reprochés se seraient déroulés entre 2021 et 2022, alors que le joueur évoluait au sein du club londonien. Lors de son audience devant le tribunal de Westminster à Londres, il s’est présenté les mains dans le dos, vêtu d’un pull noir. Le footballeur n’a montré aucune réaction lorsque les charges ont été lues.Son avocate Jenny Wiltshire avait auparavant indiqué que son client niait toutes les charges retenues contre lui et se réjouissait de “pouvoir enfin laver son nom”.Thomas Partey a l’interdiction d’entrer en contact avec les trois femmes qui l’accusent et devra communiquer son adresse au tribunal ainsi que tout projet de voyage.Ces derniers jours, des rumeurs dans la presse spécialisée ont évoqué un possible transfert de Thomas Partey vers le club espagnol de Villarreal. Lors de l’audience, le juge Paul Goldspring a déclaré “comprendre qu’il (Thomas Partey, ndlr) n’est plus employé dans ce pays et qu’il joue maintenant en Espagne”.Le joueur devra comparaître devant la cour criminelle de l’Old Bailey à Londres le 2 septembre.La police britannique avait reçu la première plainte pour viol en février 2022. A l’époque, Thomas Partey n’avait pas été nommé publiquement, le temps de l’investigation. Son identité a finalement été révélée le 4 juillet dernier, quelques jours seulement après la fin de son contrat avec Arsenal.Il avait été recruté en octobre 2020 par ce club pour 45 millions de livres (plus de 51 millions d’euros). Thomas Partey a disputé 52 matches avec les “Gunners” la saison dernière, inscrivant quatre buts, portant son total à 167 rencontres et neuf buts sous les couleurs du club. Il compte également 51 sélections avec l’équipe nationale du Ghana.Le club d’Arsenal s’est refusé à tout commentaire en raison de la procédure judiciaire en cours.

Droits de douane: la présidente de la Suisse et son ministre partent à Washington pour négocier

La présidente de la Suisse Karin Keller-Sutter et le ministre de l’Economie Guy Parmelin se rendent à Washington mardi pour tenter des négociations sur les droits de douane massifs (39%) que les Etats-Unis veulent imposer sur les produits helvétiques. “L’objectif est de présenter aux États-Unis une offre plus attrayante, qui permette de diminuer le montant des droits de douane additionnels appliqués aux exportations suisses, tout en tenant compte des préoccupations des États-Unis”, indique mardi un communiqué du gouvernement suisse.Le pays alpin a été sonné par les annonces de la Maison Blanche la semaine passée qui a dit vouloir imposer des droits de douane de 39% aux produits suisses à compter du 7 août, contre 31% initialement prévu début avril.  Lundi, le Conseil fédéral (gouvernement) s’était réuni à distance pour une séance extraordinaire, ces droits de douane beaucoup plus élevés que les 15% appliqués à l’Union européenne suscitant de vives inquiétudes dans ce pays fortement tourné vers l’exportation. Dans le communiqué publié mardi, le gouvernement précise que la présidente de la Confédération et le ministre de l’Economie se rendent à Washington “afin d’obtenir des entrevues avec les autorités américaines” et “mener des discussions en vue d’améliorer la situation”. Dans un entretien publié lundi soir par le quotidien suisse Le Temps, le patron du groupe Swatch, Nick Hayek, avait appelé la présidente de la Confédération à se rendre en personne à Washington. “Je suis convaincu que Donald Trump veut faire un deal et le montrer à ses électeurs aux Etats-Unis”, a déclaré M. Hayek au quotidien suisse. Mais “il faut que notre présidente Karin Keller-Sutter réagisse et trouve une solution en personne et sur place”, a ajouté le patron du groupe horloger, connu pour ses montres en plastique multicolores qui possède aussi d’autres marques, comme Tissot, Longines et Omega.Certains secteurs risquent d’être plus touchés que d’autres, l’horlogerie apparaissant en première ligne dans la mesure où les montres doivent être produites en Suisse pour pouvoir y apposer le label Made in Switzerland (Fabriqué en Suisse), qui est considéré comme le gage de la qualité de l’horlogerie suisse. 

Stocks climb tracking tariffs, US Fed

European and Asian stock markets rose Tuesday as tariff threats eased and as investors grow increasingly confident that the US Federal Reserve will cut interest rates next month.The gains, helped also by some strong earnings, tracked Monday’s rally on Wall Street.The dollar jumped against the euro and yen.Oil prices retreated after US President Donald Trump’s threat to raise tariffs on India over its purchases of Russian crude.”European markets continue to wave off any concerns around the direction of travel for the US economy and Thursday’s looming tariff day,” noted Joshua Mahony, chief market analyst at Rostro trading group.Trump’s fresh tariffs on dozens of US trade partners are set to kick in on August 7, almost one week later than planned.The European Union on Tuesday announced the suspension of its retaliatory tariffs on US goods worth 93 billion euros ($107 billion) after Brussels struck a deal with Washington last month.”The commission has today adopted the necessary legal procedures to suspend the implementation of our EU countermeasures, which were due to kick in on August 7,” EU trade spokesman Olof Gill said.Ahead of the new deadline, Mahony said traders were focused “on the continued strength seen in second-quarter earnings season and the new dovish outlook for the Federal Reserve”.Weakness in the US jobs market has raised concerns that the world’s biggest economy is in worse shape than expected, fanning bets that the Fed will cut interest rates in September.Some analysts remained sceptical, however.”I continue to believe the Fed will not reduce rates at all this year given rising inflation caused by tariffs and a relatively stable unemployment rate,” said Lazard chief market strategist Ronald Temple.On the corporate front, shares in BP climbed 2.4 percent in London midday deal after the British energy giant surprised with better-than-expected earnings in the second quarter.- Key figures at around 1045 GMT -London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 9,160.14 pointsParis – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,646.95 Frankfurt – DAX: UP 0.8 percent at 23,938.65Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 40,549.54 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 24,902.53 (close)Shanghai – Composite: UP 1.0 percent at 3,617.60 (close)New York – Dow: UP 1.3 percent at 44,173.64 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1543 from $1.1573 on MondayPound/dollar: UP at $1.3290 from $1.3285Dollar/yen: UP at 147.59 yen from 147.08 yenEuro/pound: DOWN at 86.87 pence from 87.11 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.1 percent at $65.54 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.0 percent at $68.08 per barrel

Hobbled at home, Nigerian sportswomen dominate abroadTue, 05 Aug 2025 11:25:08 GMT

As Nigerian women dominate sports on the continent, they’re facing off not just against top talent abroad but a domestic atmosphere of mismanagement and pay disparities — and even the risk of repression for speaking out.Nigeria is fresh off a win at the finals of Women’s AfroBasket, their fifth-consecutive championship at the continent’s top hardwood …

Hobbled at home, Nigerian sportswomen dominate abroadTue, 05 Aug 2025 11:25:08 GMT Read More »

A six mois des Jeux, l’Italie et les organisateurs optimistes

A six mois du coup d’envoi des prochains JO d’hiver (6-22 février 2026) et après six ans de montagnes russes, leurs organisateurs entrevoient le sommet: “Organiser des Jeux, c’est complexe, mais nous avançons en toute confiance”, assure à l’AFP le patron du comité d’organisation Milano Cortina 2026.Depuis peu, les Jeux olympiques et paralympiques 2026 ont leurs médailles. Ils auront bientôt leurs Villages olympiques à Milan et Cortina d’Ampezzo, en attendant l’ensemble des sites sportifs en configuration olympique début 2026 au plus tard.”Les préparatifs avancent conformément au calendrier que nous avons établi. Nous sommes actuellement dans la phase centrale de la mise en Å“uvre opérationnelle”, résume pour l’AFP Andrea Varnier.”Organiser un événement comme des Jeux, c’est complexe, les défis font partie du processus, mais nous avançons en toute confiance”, insiste le patron des troisièmes JO italiens de l’histoire, après Rome en 1960 (été) et Turin en 2006 (hiver).Même optimisme du côté de la Simico, la société publique de livraison des ouvrages olympiques: “Tous les chantiers sportifs prévus seront achevés avant le début des JO”, a-t-elle martelé la semaine dernière.Le défi olympique n’est peut-être pas encore tout à fait gagné, mais il revient de loin, notamment après la période Covid qui a tout gelé.- 5,2 milliards d’euros -Pour éviter les constructions nouvelles, pour réduire leur impact environnemental et pour une facture finale évaluée à 5,2 milliards d’euros (3,5 Mds pour les infrastructures et depuis mars 1,7 Md, contre 1,5 initialement, pour les Jeux eux-mêmes), loin des éditions pharaoniques de Sotchi (2014), Pyeongchang (2018) ou Pékin (2022), les organisateurs italiens, préférés en 2019 à une candidature suédoise, ont utilisé très majoritairement des sites de compétition déjà existants (11 sur 13).Conséquence, ces JO présentent une carte de sites éclatée en sept zones s’étalant des Dolomites à la plaine du Pô en passant par la Vénétie, avec Bormio et Cortina pour le ski alpin, Anterselva pour le biathlon, le Val di Fiemme pour le ski nordique, Livigno pour le snowboard et le ski freestyle.Pour les sports de glace, qui se dérouleront à Milan, Milano Cortina 2026 transformera en patinoire un nouveau complexe multisports en cours de construction. L’anneau de patinage de vitesse sera temporairement installé dans un palais des congrès, structure provisoire qui évitera aux organisateurs de se retrouver après la quinzaine olympique avec une installation coûteuse à entretenir et peu utilisée.En la matière, ils ont longtemps eu une imposante épine dans le pied avec la piste de bobsleigh, luge et skeleton de Cortina: sa construction décidée tardivement pour des raisons politiques, a été menée à bien en un temps record et la piste a été pré-homologuée fin mars.En attendant que les reines du ski alpin Mikaela Shiffrin, Lindsey Vonn et Federica Brignone, blessée gravement à une jambe en fin de saison, s’expliquent à Cortina ou que la star du patinage artistique Ilia Malinin brille sur la glace de Milan, elles savent désormais pourquoi elles se battent.Les médailles qui les font rêver péseront 420 grammes pour les médailles de bronze, 500 grammes pour celles en or et en argent.- Villages olympiques livrés en octobre -Une certitude, les médaillés des prochains JO ne connaîtront pas les mésaventures de leurs collègues des Jeux de Paris: quelque 220 médailles, qui renfermaient un petit bout de la tour Eiffel, ont dû être remplacés, car les récompenses ont vite noirci ou se sont vite oxydées.”Ce qui s’est passé à Paris, nous ne pouvons pas nous permettre que cela se reproduise”, a expliqué à l’AFP lors de leur présentation mi-juillet leur conceptrice Raffaella Paniè.La question de l’hébergement, qui pose bien des problèmes -logistiques et financier- à tout organisateur de JO, semble être réglée.Le Village de Milan, six bâtiments de sept étages reconvertis en résidence universitaire après les Jeux, est terminé. Il sera livré “début octobre” et sa construction n’a pas été perturbée par les récents déboires judiciaires de son promoteur, le groupe Coima.A Cortina, ce sont 377 modules pré-fabriqués qui seront installés d’ici fin octobre.Reste une question à laquelle personne, pas même le service météorologique italien interrogé par l’AFP, n’a pour l’instant de réponse: y aura-t-il assez de neige en février prochain ?”Nous serons prêts”, balayent les organisateurs.