Hamas calls for pressure to end Israel’s aid block on Gaza

Hamas on Friday urged the international community to exert immediate pressure to end Israel’s complete blockade of the Gaza Strip that has been in place since March 2.The appeal from the militants comes after the United Nations warned of worsening conditions and shortages of medicine and other essentials.”The international community is required to intervene immediately and exert the necessary pressure to end the unjust blockade imposed on our people in the Gaza Strip,” Hamas’s chief negotiator Khalil al-Hayya said in a statement.The Palestinian militant group on Thursday signalled its rejection of Israel’s latest truce proposal and called for a “comprehensive” deal to end the 18-month-long war.The United Nations warned on Monday that Gaza, which has a population of about 2.4 million, is facing its most severe humanitarian crisis since the war began in October 2023.”The humanitarian situation is now likely the worst it has been in the 18 months since the outbreak of hostilities,” said the UN’s Office for the Coordination of Humanitarian Affairs.In a statement, OCHA said no supplies had reached Gaza for a month and a half.Medical supplies, fuel, water and other essentials are in short supply, the UN has specified.Israel’s Defence Minister Israel Katz on Wednesday said the country would keep preventing humanitarian aid from entering the Gaza Strip.”Blocking this aid is one of the main pressure levers preventing Hamas from using it as a tool with the population,” Katz said in a statement.A Hamas source told AFP that the group sent a written response Thursday to mediators on Israel’s latest proposal for a 45-day ceasefire. Israel had wanted the release of 10 living hostages held by the group, according to Hamas.It also called for the freeing of 1,231 Palestinian prisoners from Israeli jails and the entry of humanitarian aid into Gaza.The proposal called for Hamas to disarm to secure a complete end to the war, a demand the group rejects.

TikTok, musique ou humour: de jeunes Mongols LGBT+ luttent pour leur visibilité

Influenceuse mongole de 25 ans, Anudari Daarya publie des photos glamour et pleines d’insouciance sur TikTok, Facebook ou Instagram. Mais la pianiste, née homme, a dû franchir d’innombrables épreuves pour faire reconnaître son identité transgenre.Elle fait partie d’une nouvelle génération de jeunes LGBT+ qui bousculent les stéréotypes et militent pour davantage de visibilité dans ce pays d’Asie de l’Est, où les moeurs sont relativement conservatrices.La plupart cachent leur orientation sexuelle à leurs collègues et employeurs, par crainte de subir des discriminations.Selon une enquête réalisée par le LGBT Centre Mongolia, une organisation qui milite pour les droits des minorités sexuelles et de genre, seules 20% des personnes interrogées se disent prêtes à faire leur coming-out dans le cadre professionnel.Daarya dit avoir été rejetée par ses camarades de classe de l’université où elle étudiait, spécialisée dans les arts, dès lors qu’elle a commencé à vivre comme une femme.”Je croyais naïvement que ces futurs artistes et professeurs d’art accueilleraient ma transition avec bienveillance”, déclare-t-elle.Une fois diplômée, toutes ses démarches pour obtenir un emploi sont restées lettre morte.Elle affirme avoir attendu trois mois une réponse concernant ses heures d’enseignement au Conservatoire d’Etat de Mongolie, où elle avait été recrutée, avant qu’un contact ne lui dise: “l’administration estime que quelqu’un comme toi ne peut pas travailler avec des enfants”.Dans un communiqué, le Conservatoire a indiqué à l’AFP s’être finalement rendu compte, l’année où Daarya a postulé, qu’il n’avait pas besoin de nouveaux professeurs.L’école sélectionne les enseignants “selon leurs compétences et leur formation, sans discrimination fondée sur la religion” ou “l’orientation sexuelle”, a-t-il précisé.La vie de Daarya a subitement changé l’an passé, lorsqu’une vidéo d’elle donnant un cours de piano est devenue virale sur internet.Un coup de projecteur qui a transformé sa carrière. Elle est désormais mannequin pour des marques locales, professeure de piano et musicienne.- “Vies brisées” -Humoriste lesbienne non-binaire connue sous le pseudonyme de “Kena”, Khulan Batbaatar utilise la scène pour évoquer la vie des minorités sexuelles et de genre. Membre des “Big Sistas”, un collectif qui vise à sensibiliser à la diversité de genre, l’artiste brille dans un milieu comique très masculin – où les blagues sexistes sont monnaie courante.”Jeune, je n’ai jamais vu de personne LGBT heureuse. Tous mes modèles ont vu leurs vies brisées par l’homophobie”, raconte l’artiste.”Je veux montrer aux jeunes” qui me suivent sur les réseaux sociaux qu’on “peut réussir et s’épanouir”, souligne Kena.Sur scène, l’artiste mêle humour sur la vie quotidienne et récits intimes sur son expérience lesbienne. “Les gens ne comprennent pas vraiment quand on discute de manière détachée et qu’on se plaint” de nos difficultés, déclare Kena. “Mais quand on parle de nos problèmes avec humour et quand nos histoires sont bien racontées, ça fait mouche”.Si des personnalités comme Daarya ou Kena sont une source d’inspiration pour des membres de la communauté LGBT+, la réalité quotidienne reste compliquée pour nombre d’entre eux, déclare Tseveenravdan Tsogbat, le directeur de Youth Lead Mongolia, une organisation militant pour les droits de la communauté LGBT+.- Coming-out en hiver -Les discriminations dans le milieu scolaire poussent nombre d’adolescents, notamment transgenres, à abandonner leurs études. Faute d’un niveau d’études suffisamment élevé, ils sont souvent condamnés à occuper des emplois peu qualifiés et mal payés. Ils ont parfois du mal à payer loyer et nourriture. Selon une enquête du LGBT Centre Mongolia, 27% des personnes LGBT du pays gagnent moins que le salaire mensuel minimum de 420.000 tugriks (108 euros).Certaines sont aussi chassées de chez elles par leurs familles.”C’est pourquoi on se dit souvent de ne pas faire son coming-out en hiver”, explique Tseveenravdan, en référence aux températures qui peuvent alors chuter jusqu’à -40°C – potentiellement fatales quand on est privé de toit.”Quand les gens voient Daarya, ils s’imaginent que la vie des personnes transgenres est super (…) Ils n’ont aucune idée de la réalité vécue par les minorités sexuelles”, ajoute-t-il.Mais Anuka Anar, personne non-binaire de 22 ans qui réside à Oulan-Bator, se réjouit de voir des personnalités qui assument ouvertement leur identité.”Certains parents sont inquiets et demandent à leurs enfants de cacher qui ils sont”, déclare Anuka.”Ils pensent que l’homophobie ambiante leur rendra la vie impossible. Mais quand ils voient des gens de cette communauté qui deviennent des personnalités publiques, ils réalisent que leurs enfants, aussi, peuvent être aimés.”

TikTok, musique ou humour: de jeunes Mongols LGBT+ luttent pour leur visibilité

Influenceuse mongole de 25 ans, Anudari Daarya publie des photos glamour et pleines d’insouciance sur TikTok, Facebook ou Instagram. Mais la pianiste, née homme, a dû franchir d’innombrables épreuves pour faire reconnaître son identité transgenre.Elle fait partie d’une nouvelle génération de jeunes LGBT+ qui bousculent les stéréotypes et militent pour davantage de visibilité dans ce pays d’Asie de l’Est, où les moeurs sont relativement conservatrices.La plupart cachent leur orientation sexuelle à leurs collègues et employeurs, par crainte de subir des discriminations.Selon une enquête réalisée par le LGBT Centre Mongolia, une organisation qui milite pour les droits des minorités sexuelles et de genre, seules 20% des personnes interrogées se disent prêtes à faire leur coming-out dans le cadre professionnel.Daarya dit avoir été rejetée par ses camarades de classe de l’université où elle étudiait, spécialisée dans les arts, dès lors qu’elle a commencé à vivre comme une femme.”Je croyais naïvement que ces futurs artistes et professeurs d’art accueilleraient ma transition avec bienveillance”, déclare-t-elle.Une fois diplômée, toutes ses démarches pour obtenir un emploi sont restées lettre morte.Elle affirme avoir attendu trois mois une réponse concernant ses heures d’enseignement au Conservatoire d’Etat de Mongolie, où elle avait été recrutée, avant qu’un contact ne lui dise: “l’administration estime que quelqu’un comme toi ne peut pas travailler avec des enfants”.Dans un communiqué, le Conservatoire a indiqué à l’AFP s’être finalement rendu compte, l’année où Daarya a postulé, qu’il n’avait pas besoin de nouveaux professeurs.L’école sélectionne les enseignants “selon leurs compétences et leur formation, sans discrimination fondée sur la religion” ou “l’orientation sexuelle”, a-t-il précisé.La vie de Daarya a subitement changé l’an passé, lorsqu’une vidéo d’elle donnant un cours de piano est devenue virale sur internet.Un coup de projecteur qui a transformé sa carrière. Elle est désormais mannequin pour des marques locales, professeure de piano et musicienne.- “Vies brisées” -Humoriste lesbienne non-binaire connue sous le pseudonyme de “Kena”, Khulan Batbaatar utilise la scène pour évoquer la vie des minorités sexuelles et de genre. Membre des “Big Sistas”, un collectif qui vise à sensibiliser à la diversité de genre, l’artiste brille dans un milieu comique très masculin – où les blagues sexistes sont monnaie courante.”Jeune, je n’ai jamais vu de personne LGBT heureuse. Tous mes modèles ont vu leurs vies brisées par l’homophobie”, raconte l’artiste.”Je veux montrer aux jeunes” qui me suivent sur les réseaux sociaux qu’on “peut réussir et s’épanouir”, souligne Kena.Sur scène, l’artiste mêle humour sur la vie quotidienne et récits intimes sur son expérience lesbienne. “Les gens ne comprennent pas vraiment quand on discute de manière détachée et qu’on se plaint” de nos difficultés, déclare Kena. “Mais quand on parle de nos problèmes avec humour et quand nos histoires sont bien racontées, ça fait mouche”.Si des personnalités comme Daarya ou Kena sont une source d’inspiration pour des membres de la communauté LGBT+, la réalité quotidienne reste compliquée pour nombre d’entre eux, déclare Tseveenravdan Tsogbat, le directeur de Youth Lead Mongolia, une organisation militant pour les droits de la communauté LGBT+.- Coming-out en hiver -Les discriminations dans le milieu scolaire poussent nombre d’adolescents, notamment transgenres, à abandonner leurs études. Faute d’un niveau d’études suffisamment élevé, ils sont souvent condamnés à occuper des emplois peu qualifiés et mal payés. Ils ont parfois du mal à payer loyer et nourriture. Selon une enquête du LGBT Centre Mongolia, 27% des personnes LGBT du pays gagnent moins que le salaire mensuel minimum de 420.000 tugriks (108 euros).Certaines sont aussi chassées de chez elles par leurs familles.”C’est pourquoi on se dit souvent de ne pas faire son coming-out en hiver”, explique Tseveenravdan, en référence aux températures qui peuvent alors chuter jusqu’à -40°C – potentiellement fatales quand on est privé de toit.”Quand les gens voient Daarya, ils s’imaginent que la vie des personnes transgenres est super (…) Ils n’ont aucune idée de la réalité vécue par les minorités sexuelles”, ajoute-t-il.Mais Anuka Anar, personne non-binaire de 22 ans qui réside à Oulan-Bator, se réjouit de voir des personnalités qui assument ouvertement leur identité.”Certains parents sont inquiets et demandent à leurs enfants de cacher qui ils sont”, déclare Anuka.”Ils pensent que l’homophobie ambiante leur rendra la vie impossible. Mais quand ils voient des gens de cette communauté qui deviennent des personnalités publiques, ils réalisent que leurs enfants, aussi, peuvent être aimés.”

Ukraine: le Kremlin acte la fin du moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques

Le Kremlin a considéré comme “expiré” le moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques, entré en vigueur en mars pour 30 jours, quelques heures après que les États-Unis ont menacé vendredi de quitter la table des négociations si Moscou et Kiev tergiversent trop en vue d’un règlement du conflit.Cette annonce éloigne, à ce stade, la perspective d’un arrêt imminent des combats, après plus de trois ans d’invasion russe, alors que Donald Trump veut tout faire pour arracher “un deal” entre l’Ukraine et la Russie et obtenir la paix au plus vite.En parallèle, de nouvelles frappes russes nocturnes ont fait au moins deux morts et plusieurs dizaines de blessés dans les villes de Kharkiv et Soumy, selon les autorités ukrainiennes.La Maison Blanche s’était félicitée en mars d’avoir obtenu, séparément, l’accord de Moscou et de Kiev pour un arrêt des attaques visant les infrastructures énergétiques du camp adverse. Environ un mois plus tard, il est remis au placard par le Kremlin.”Le mois (de moratoire) a en effet expiré”, a dit le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, en réponse à une question de l’AFP.Et de préciser: “Pour le moment, il n’y a pas eu d’autres instructions de la part du commandant en chef suprême, le président Poutine”, actant ainsi la fin, côté russe, de ce fragile accord, vu toutefois comme “un certain progrès”.Dans les faits, un certain flou persistait déjà sur ses conditions et la date réelle de son entrée en vigueur; les Russes disant le 18 mars à l’issue d’un appel Poutine-Trump, et Kiev quelques jours plus tard, après des pourparlers avec les Américains.De surcroît, Kiev comme Moscou s’accusaient presque quotidiennement de le violer, symbole de sa fragilité et de la difficulté à s’assurer de son respect.Avant l’annonce de cette trêve limitée aux sites énergétiques, Donald Trump avait initialement proposé un cessez-le-feu inconditionnel et complet, dont le principe avait été accepté par Kiev, mais écarté par Vladimir Poutine.- Paix “faisable ou non” ? -Vendredi, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a ainsi verbalisé l’impatience de Washington, à l’issue de réunions organisées la veille avec les Ukrainiens et les Européens à Paris: “Nous devons déterminer dans les prochains jours si (la paix) est faisable ou non”.Il a menacé de “passer à autre chose” si les États-Unis venaient à établir que la paix “n’est pas possible”, contrastant avec les propos de Donald Trump qui promettait pendant sa campagne électorale de mettre fin à la guerre en Ukraine “en 24 heures”. “Les États-Unis ont d’autres priorités”, a lancé M. Rubio à son départ de France, affirmant que Washington ne voulait pas que le dossier ukrainien traîne pendant “des semaines et des mois”.Américains, Européens et Ukrainiens sont convenus de se retrouver la semaine prochaine à Londres pour une nouvelle réunion.Or, depuis deux mois, Donald Trump a effectué un revirement spectaculaire et inattendu avec la Russie, utilisant à plusieurs reprises la rhétorique de Moscou notamment sur les origines du conflit, faisant craindre à Kiev la fin du précieux soutien militaire américain.Les Européens ont, eux, été jusque-là mis à l’écart des négociations lancées par Washington.Certains, le président français Emmanuel Macron en tête, poussent l’idée de la mise en place future d’un contingent de la paix européen en Ukraine une fois un éventuel cessez-le-feu établi. Mais cette option divise parmi les alliés de Kiev et reste une ligne rouge pour Moscou.De son côté, Marco Rubio a appelé jeudi son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui transmettre le “même message” qu’aux Européens et aux Ukrainiens: “la paix est possible si toutes les parties s’engagent à parvenir à un accord”, mettant ainsi la pression sur Kiev et Moscou.- Nouvelles attaques russes -En Ukraine, les attaques russes ne faiblissent pas. Une personne est morte et au moins 98 ont été blessées, dans une attaque de missile contre Kharkiv, selon un dernier bilan du maire, Igor Terekhov.A Soumy, où 35 personnes ont péri dimanche dans une double-frappe de l’armée russe, une nouvelle attaque de drones a fait un mort et un blessé, a par ailleurs indiqué l’administration militaire locale.De son côté, l’armée russe a affirmé dans un communiqué vendredi que ces frappes avaient visé des sites “militaires ukrainiens”.En parallèle, Américains et Ukrainiens ont signé jeudi un “mémorandum d’intention”, première étape visant à conclure un accord complexe sur l’accès aux ressources naturelles et aux minerais critiques de l’Ukraine.Publié vendredi par Kiev, le mémorandum précise que le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal se rendrait la semaine prochaine à Washington pour des négociations et assure qu’Américains et Ukrainiens visent à conclure leur négociations sur l’accord d’ici le 26 avril.La veille, Donald Trump avait assuré que l’accord bilatéral serait signé “jeudi prochain”.

Ukraine: le Kremlin acte la fin du moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques

Le Kremlin a considéré comme “expiré” le moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques, entré en vigueur en mars pour 30 jours, quelques heures après que les États-Unis ont menacé vendredi de quitter la table des négociations si Moscou et Kiev tergiversent trop en vue d’un règlement du conflit.Cette annonce éloigne, à ce stade, la perspective d’un arrêt imminent des combats, après plus de trois ans d’invasion russe, alors que Donald Trump veut tout faire pour arracher “un deal” entre l’Ukraine et la Russie et obtenir la paix au plus vite.En parallèle, de nouvelles frappes russes nocturnes ont fait au moins deux morts et plusieurs dizaines de blessés dans les villes de Kharkiv et Soumy, selon les autorités ukrainiennes.La Maison Blanche s’était félicitée en mars d’avoir obtenu, séparément, l’accord de Moscou et de Kiev pour un arrêt des attaques visant les infrastructures énergétiques du camp adverse. Environ un mois plus tard, il est remis au placard par le Kremlin.”Le mois (de moratoire) a en effet expiré”, a dit le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, en réponse à une question de l’AFP.Et de préciser: “Pour le moment, il n’y a pas eu d’autres instructions de la part du commandant en chef suprême, le président Poutine”, actant ainsi la fin, côté russe, de ce fragile accord, vu toutefois comme “un certain progrès”.Dans les faits, un certain flou persistait déjà sur ses conditions et la date réelle de son entrée en vigueur; les Russes disant le 18 mars à l’issue d’un appel Poutine-Trump, et Kiev quelques jours plus tard, après des pourparlers avec les Américains.De surcroît, Kiev comme Moscou s’accusaient presque quotidiennement de le violer, symbole de sa fragilité et de la difficulté à s’assurer de son respect.Avant l’annonce de cette trêve limitée aux sites énergétiques, Donald Trump avait initialement proposé un cessez-le-feu inconditionnel et complet, dont le principe avait été accepté par Kiev, mais écarté par Vladimir Poutine.- Paix “faisable ou non” ? -Vendredi, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a ainsi verbalisé l’impatience de Washington, à l’issue de réunions organisées la veille avec les Ukrainiens et les Européens à Paris: “Nous devons déterminer dans les prochains jours si (la paix) est faisable ou non”.Il a menacé de “passer à autre chose” si les États-Unis venaient à établir que la paix “n’est pas possible”, contrastant avec les propos de Donald Trump qui promettait pendant sa campagne électorale de mettre fin à la guerre en Ukraine “en 24 heures”. “Les États-Unis ont d’autres priorités”, a lancé M. Rubio à son départ de France, affirmant que Washington ne voulait pas que le dossier ukrainien traîne pendant “des semaines et des mois”.Américains, Européens et Ukrainiens sont convenus de se retrouver la semaine prochaine à Londres pour une nouvelle réunion.Or, depuis deux mois, Donald Trump a effectué un revirement spectaculaire et inattendu avec la Russie, utilisant à plusieurs reprises la rhétorique de Moscou notamment sur les origines du conflit, faisant craindre à Kiev la fin du précieux soutien militaire américain.Les Européens ont, eux, été jusque-là mis à l’écart des négociations lancées par Washington.Certains, le président français Emmanuel Macron en tête, poussent l’idée de la mise en place future d’un contingent de la paix européen en Ukraine une fois un éventuel cessez-le-feu établi. Mais cette option divise parmi les alliés de Kiev et reste une ligne rouge pour Moscou.De son côté, Marco Rubio a appelé jeudi son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui transmettre le “même message” qu’aux Européens et aux Ukrainiens: “la paix est possible si toutes les parties s’engagent à parvenir à un accord”, mettant ainsi la pression sur Kiev et Moscou.- Nouvelles attaques russes -En Ukraine, les attaques russes ne faiblissent pas. Une personne est morte et au moins 98 ont été blessées, dans une attaque de missile contre Kharkiv, selon un dernier bilan du maire, Igor Terekhov.A Soumy, où 35 personnes ont péri dimanche dans une double-frappe de l’armée russe, une nouvelle attaque de drones a fait un mort et un blessé, a par ailleurs indiqué l’administration militaire locale.De son côté, l’armée russe a affirmé dans un communiqué vendredi que ces frappes avaient visé des sites “militaires ukrainiens”.En parallèle, Américains et Ukrainiens ont signé jeudi un “mémorandum d’intention”, première étape visant à conclure un accord complexe sur l’accès aux ressources naturelles et aux minerais critiques de l’Ukraine.Publié vendredi par Kiev, le mémorandum précise que le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal se rendrait la semaine prochaine à Washington pour des négociations et assure qu’Américains et Ukrainiens visent à conclure leur négociations sur l’accord d’ici le 26 avril.La veille, Donald Trump avait assuré que l’accord bilatéral serait signé “jeudi prochain”.

Propos sur le libre-échange: Bernard Arnault est “vendu aux Américains”, tacle Roussel (PCF)

Le patron du Parti communiste français Fabien Roussel a estimé vendredi que Bernard Arnault était “vendu aux Américains” et “dangereux” après les propos du patron de LVMH la veille plaidant pour “une zone de libre-échange” entre les Etats-Unis et l’Union européenne.”Bernard Arnault réussit l’exploit de défendre une zone de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis en disant que ce serait une chance pour nos agriculteurs. Il est vendu aux Américains. Il est dangereux”, a dénoncé Fabien Roussel sur le réseau social X.Jeudi, le PDG de LVMH a appelé les dirigeants européens à régler “à l’amiable” les tensions commerciales entre l’Union européenne et les Etats-Unis, se disant même “favorable” à “une zone de libre-échange” entre les deux puissances économiques.”Il faut absolument trouver un accord, comme les dirigeants de Bruxelles semblent essayer d’en trouver un pour la voiture allemande. Pour la viticulture française, c’est vital”, a-t-il plaidé. Bernard Arnault, dont le groupe réalise 25% de ses ventes aux États-Unis, rejoint des positions similaires du milliardaire américain Elon Musk, membre de l’administration Trump, qui a déclaré début avril espérer tendre vers “une zone de libre-échange” entre l’Europe et l’Amérique du Nord, avec des “droits de douane nuls”. La patronne des Ecologistes Marine Tondelier a pour sa part accusé sur X le multimilliardaire d'”adopter la rhétorique complotiste de l’extrême droite” après ses propos sur l’Europe qui, selon lui, “n’est pas dirigée par un pouvoir politique, mais par un pouvoir bureaucratique”.”Une zone de libre-échange avec les Etats-Unis est la pire réponse à la guerre commerciale lancée par Trump: cela signe la mort de notre agriculture et de notre industrie”, indique pour sa part à l’AFP la cheffe de file des eurodéputés LFI Manon Aubry.”Mais ce n’est pas étonnant que Bernard Arnault marche dans les pas de Donald Trump: il était déjà présent à l’investiture au Capitole (…) cela fait bien longtemps que l’on sait qu’il ne défend pas les intérêts de la France”, accuse-t-elle.

Propos sur le libre-échange: Bernard Arnault est “vendu aux Américains”, tacle Roussel (PCF)

Le patron du Parti communiste français Fabien Roussel a estimé vendredi que Bernard Arnault était “vendu aux Américains” et “dangereux” après les propos du patron de LVMH la veille plaidant pour “une zone de libre-échange” entre les Etats-Unis et l’Union européenne.”Bernard Arnault réussit l’exploit de défendre une zone de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis en disant que ce serait une chance pour nos agriculteurs. Il est vendu aux Américains. Il est dangereux”, a dénoncé Fabien Roussel sur le réseau social X.Jeudi, le PDG de LVMH a appelé les dirigeants européens à régler “à l’amiable” les tensions commerciales entre l’Union européenne et les Etats-Unis, se disant même “favorable” à “une zone de libre-échange” entre les deux puissances économiques.”Il faut absolument trouver un accord, comme les dirigeants de Bruxelles semblent essayer d’en trouver un pour la voiture allemande. Pour la viticulture française, c’est vital”, a-t-il plaidé. Bernard Arnault, dont le groupe réalise 25% de ses ventes aux États-Unis, rejoint des positions similaires du milliardaire américain Elon Musk, membre de l’administration Trump, qui a déclaré début avril espérer tendre vers “une zone de libre-échange” entre l’Europe et l’Amérique du Nord, avec des “droits de douane nuls”. La patronne des Ecologistes Marine Tondelier a pour sa part accusé sur X le multimilliardaire d'”adopter la rhétorique complotiste de l’extrême droite” après ses propos sur l’Europe qui, selon lui, “n’est pas dirigée par un pouvoir politique, mais par un pouvoir bureaucratique”.”Une zone de libre-échange avec les Etats-Unis est la pire réponse à la guerre commerciale lancée par Trump: cela signe la mort de notre agriculture et de notre industrie”, indique pour sa part à l’AFP la cheffe de file des eurodéputés LFI Manon Aubry.”Mais ce n’est pas étonnant que Bernard Arnault marche dans les pas de Donald Trump: il était déjà présent à l’investiture au Capitole (…) cela fait bien longtemps que l’on sait qu’il ne défend pas les intérêts de la France”, accuse-t-elle.

Propos sur le libre-échange: Bernard Arnault est “vendu aux Américains”, tacle Roussel (PCF)

Le patron du Parti communiste français Fabien Roussel a estimé vendredi que Bernard Arnault était “vendu aux Américains” et “dangereux” après les propos du patron de LVMH la veille plaidant pour “une zone de libre-échange” entre les Etats-Unis et l’Union européenne.”Bernard Arnault réussit l’exploit de défendre une zone de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis en disant que ce serait une chance pour nos agriculteurs. Il est vendu aux Américains. Il est dangereux”, a dénoncé Fabien Roussel sur le réseau social X.Jeudi, le PDG de LVMH a appelé les dirigeants européens à régler “à l’amiable” les tensions commerciales entre l’Union européenne et les Etats-Unis, se disant même “favorable” à “une zone de libre-échange” entre les deux puissances économiques.”Il faut absolument trouver un accord, comme les dirigeants de Bruxelles semblent essayer d’en trouver un pour la voiture allemande. Pour la viticulture française, c’est vital”, a-t-il plaidé. Bernard Arnault, dont le groupe réalise 25% de ses ventes aux États-Unis, rejoint des positions similaires du milliardaire américain Elon Musk, membre de l’administration Trump, qui a déclaré début avril espérer tendre vers “une zone de libre-échange” entre l’Europe et l’Amérique du Nord, avec des “droits de douane nuls”. La patronne des Ecologistes Marine Tondelier a pour sa part accusé sur X le multimilliardaire d'”adopter la rhétorique complotiste de l’extrême droite” après ses propos sur l’Europe qui, selon lui, “n’est pas dirigée par un pouvoir politique, mais par un pouvoir bureaucratique”.”Une zone de libre-échange avec les Etats-Unis est la pire réponse à la guerre commerciale lancée par Trump: cela signe la mort de notre agriculture et de notre industrie”, indique pour sa part à l’AFP la cheffe de file des eurodéputés LFI Manon Aubry.”Mais ce n’est pas étonnant que Bernard Arnault marche dans les pas de Donald Trump: il était déjà présent à l’investiture au Capitole (…) cela fait bien longtemps que l’on sait qu’il ne défend pas les intérêts de la France”, accuse-t-elle.

Aux Philippines, dernière crucifixion pour le “Jésus” attitré du Vendredi saint

Des dizaines de pénitents se flagellent jusqu’au sang sous un soleil de plomb, tandis que d’autres se font volontairement clouer sur des croix : aux Philippines, le Vendredi saint est l’occasion d’une manifestation de dévotion aussi extrême que controversée.Des milliers de Philippins et quelques touristes sont venus assister à ce spectacle macabre, officiellement désapprouvé par l’Église, qui a lieu chaque week-end de Pâques dans le seul pays majoritairement catholique d’Asie.La foule la plus conséquente s’est rassemblée dans la province de Pampanga, à deux heures au nord de Manille, là où Ruben Enaje, 64 ans, se fait crucifier pour la 36è fois.Ce sera également la dernière, confie-t-il aux journalistes quelques minutes après qu’on lui a soigneusement retiré les clous qui lui transperçaient les paumes.”Je ne peux vraiment plus le faire”, déclare M. Enaje, “ils ont dû me braquer des ventilateurs dessus juste pour que je puisse respirer normalement”. Ce jour-là, les températures ont atteint 39 degrés.- “un peu nerveux” -Quelques moments avant d’être monté sur la croix, Ruben Enaje a causé une frayeur à l’assistance en trébuchant au bas d’un talus, “poussé un peu plus fort que d’habitude” par un homme jouant le rôle d’un soldat romain le conduisant au supplice.Ce n’est pas la première fois que le sexagénaire évoque l’idée de prendre sa retraite, mais il se pourrait qu’il ait cette fois vécu son dernier martyre : les responsables locaux ont enfin désigné son successeur en la personne de Arnold Maniago, lui-même un vétéran du Vendredi saint avec 24 crucifixions à son actif, qui admet tout de même se sentir “un peu nerveux” à l’idée de reprendre le flambeau.Pendant ce temps, des processions de jeunes hommes au visage dissimulé par des foulards, âgés de 20 à 30 ans pour la plupart, défilent en direction de la croix en se flagellant le dos et les épaules en cadence.Mais les fouets, couverts de pointes faites d’éclats de bambou, suffisent rarement à faire couler le sang dans les quantités désirées. Dans l’assistance, un homme âgé montre un outil en bois incrusté de verre tranchant, utilisé pour scarifier le dos des pénitents et produire de meilleures éclaboussures.En queue de cortège, de nombreux enfants suivent les processions; âgé de huit ans à peine, l’un d’entre eux fouette le dos d’un homme torse nu étendu au milieu du chemin.- “viscéral” -Pour Mark Palma, la flagellation est plus qu’un acte de pénitence : le dos à vif et couvert de sang, le jeune homme de 30 ans explique qu’il participe au rituel de flagellation depuis ses 15 ans, afin de prier pour la santé d’une sÅ“ur née avec une malformation cardiaque.Raymond Ducusin, 31 ans, déclare quand à lui avoir commencé à se flageller en 2022, quand ses parents ont rencontré des problèmes de santé. Bien que son père soit décédé entretemps, le jeune homme n’a pas l’intention de s’arrêter.”C’est comme ça que j’honore sa mémoire”, déclare-t-il, “je crois toujours aux miracles”.Plus de 10.000 personnes se sont rendues aux manifestations sanglantes du Vendredi saint à Pampanga, d’après les responsables locaux de San Fernando.Installés sous une tente à l’abri de la chaleur, une cinquantaine de touristes assiste aux processions. Chacun a payé un “pass” spécial pour s’assurer une place de choix aux premières loges.David, 45 ans, venu de New York avec son compagnon passer les vacances aux Philippines, a même changé ses plans pour pouvoir assister aux crucifixions, ravi de “voir quelque chose d’aussi vibrant et authentique”.”Le sentiment religieux est en train de disparaître en Occident, alors qu’ici, c’est sincère, viscéral”, estime le touriste.

Avalanches: un décès en Savoie, toujours en vigilance orange

Après d’abondantes chutes de neige, une alerte vigilance orange aux avalanches reste en vigueur vendredi en Savoie, où un Britannique de 27 ans, enseveli la veille dans la station de Val Thorens, est décédé.Le jeune homme, qui se trouvait sur le bord d’une route, a été emporté vers 10H00 sur une quinzaine de mètres par une avalanche à l’entrée de la station savoyarde, explique le parquet d’Albertville. Retrouvé en arrêt cardio-vasculaire, il a été transporté au centre hospitalier de Grenoble mais est décédé dans la soirée, précise le procureur Benoît Bachelet dans un communiqué.Deux autres coulées ont atteint Les Menuires, une station de ski voisine, jeudi sans faire de victime, selon la préfecture qui appelle à la plus grande vigilance en raison de l’instabilité du manteau neigeux. Comme les Alpes françaises et suisses, le nord de l’Italie a été frappé jeudi par de fortes pluies qui se sont transformées en neige en altitude. Trois personnes sont décédées dans ces intempéries: un père de 64 ans et son fils de 33 ans emportés dans leur voiture par un torrent en crue en Vénétie (nord-est) et un nonagénaire retrouvé mort dans sa maison inondée dans le Piémont (nord-ouest). Dans les Alpes françaises, des départs de plaque de petites coulées étaient visibles vendredi sur les flancs de montagne et des tirs de déclenchement préventif d’avalanche se faisaient entendre à Val Thorens, où le soleil était de retour. La station, de nouveau accessible, a progressivement rouvert son domaine skiable, en déconseillant fortement le ski hors piste et la randonnée hors des zones balisées.- 4 sur 5 -La quasi totalité des axes routiers sont ouverts à la circulation et seuls 1.000 foyers restaient privés d’électricité vendredi matin, dont 800 en Savoie, sur les plus de 5.000 déconnectés la veille, selon le gestionnaire du réseau Enedis. Si plus aucun massif alpin n’est classé en alerte maximum avalanche, la Maurienne, la Vanoise, le Beaufortain, le Mont-Blanc, l’Oisans, les Grandes Rousses, Haute-Tarentaise, Belledonne et la Haute-Maurienne sont en risque “fort” (4/5) selon Météo France, qui appelle à la “plus grande prudence”.”L’activité avalancheuse sera nettement plus réduite que jeudi dans les Alpes mais de grandes avalanches sont encore possibles (…) jusqu’à vendredi après-midi”, prévient ainsi le service météorologique dans son dernier bulletin.Le vigilance orange en Savoie est entrée en vigueur à 10H00 pour une fin d’événement prévue à 16H00 vendredi.Les avalanches “pourront localement atteindre des infrastructures ou des routes habituellement exposées”, avertit Météo France, ajoutant que “les quantités de neige fraîche au sol sont remarquables pour la période” avec des cumuls “atteignant 1 mètre de neige dès le bas des stations de sports d’hiver”.- “Simple présence” -Dans cette neige récente, quelle que soit l’altitude, “une simple présence humaine (skieur, randonneur…) pourrait suffire à déclencher des avalanches d’ampleur. Avec le retour des éclaircies, des départs spontanés sont également à prévoir avant une stabilisation progressive du manteau neigeux”, met également en garde la préfecture.En raison des intempéries survenues jeudi en Italie, le tunnel du Mont-Blanc était toujours fermé dans les deux sens de circulation pour les poids lourds et des files d’attente s’étaient constituées aux abords.L’accès au tunnel du Fréjus, côté français, était également perturbé avec plusieurs kilomètres de bouchons et des poids lourds stockés sur une aire de régulation.La SNCF a de son côté indiqué que la circulation des trains TER resterait perturbée toute la journée dans le département, certaines lignes étant interrompues.Jeudi, de nombreuses routes et tunnels ont été coupés dans les zones affectées en France, en Suisse et en Italie en raison de chutes d’arbres ou de risques d’avalanches et des écoles sont restées fermées toute la journée. Plusieurs stations françaises ont confiné leurs habitants et fermé leur domaine skiable.bur-mlv-mla-ahe/chp/dch  Â