Israel army warns of ‘larger’ Gaza assault as strikes kill 55

Gaza rescue teams and medics said Israeli air strikes killed at least 55 people on Thursday, as the military threatened an even larger offensive if hostages were not freed soon. Israel resumed its military assault in the Gaza Strip on March 18, after the collapse of a two-month ceasefire that had brought a temporary halt to fighting in the blockaded Palestinian territory.Israel’s army chief, visiting troops in Gaza on Thursday, threatened to expand the offensive in Gaza if hostages seized during Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel were not released.”If we do not see progress in the return of the hostages in the near future, we will expand our activities to a larger and more significant operation,” Lieutenant General Eyal Zamir said.The warning came as the army issued fresh evacuation orders for northern areas of Gaza ahead of a planned attack.Earlier in the day, six members of one family — a couple and their four children — were killed when an air strike levelled their home in northern Gaza City, the civil defence agency said in a statement.Nidal al-Sarafiti, a relative, said the strike happened as the family was sleeping.”What can I say? The destruction has spared no one,” he told AFP.Nine people were killed and several wounded in another strike on a former police station in the Jabalia area of northern Gaza, according to a statement from the Indonesian hospital, where the casualties were taken.”Everyone started running and screaming, not knowing what to do from the horror and severity of the bombing,” said Abdel Qader Sabah, 23, from Jabalia.Israel’s military said it struck a Hamas “command and control centre” in the area but did not say whether it was the police station.In another deadly attack, the bodies of 12 people were recovered after the Hajj Ali family home, also in Jabalia, was struck, the civil defence said.Another 28 people were killed in strikes across the territory, medics and the civil defence agency reported.They came as the Israeli military ordered Palestinians living in the northern areas of Beit Hanoun and Sheikh Zayed to evacuate ahead of an attack.”Due to ongoing terrorist activities and sniper fire against IDF troops in the area, the IDF is intensely operating in the area,” the military’s Arabic-language spokesman Avichay Adraee said on X.The United Nations has warned that Israel’s expanding evacuation orders across Gaza are resulting in the “forcible transfer” of people into ever-shrinking areas.Aid agencies estimate that the vast majority of Gaza’s 2.4 million residents have been displaced at least once since the war began. – Killed ‘one by one’ -In the aftermath of a strike in Khan Yunis, AFP footage showed bodies on the ground, including those of a young woman and a boy in body bags, surrounded by grieving relatives kissing and stroking their faces.”One by one we are getting martyred, dying in pieces,” said Rania al-Jumla who lost her sister in another strike in Khan Yunis.Since Israel resumed its military operations, at least 1,978 people have been killed in Gaza, raising the overall death toll to at least 51,355 since the war began, according to the health ministry in the Hamas-run territory.The military acknowledged on Thursday that Israeli tank fire had killed a UN worker in the central Gaza city of Deir el-Balah last month, according to an investigation’s initial findings.It had initially denied operating in the area where a Bulgarian employee of United Nations Office for Project Services (UNOPS) was killed on March 19.Bulgaria said it had received an “official apology” from Israel over the killing.The findings came after the military on Sunday reported on a separate probe into the killing of 15 Palestinian emergency workers in Gaza.It admitted that operational failures led to their deaths, and said a field commander would be dismissed.The war was ignited by the Hamas-led October 7 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.During the attack, militants also abducted 251 people and took them to Gaza. Of those, 58 remain in captivity, including 34 the military says are dead.Israeli officials maintain that the ongoing military campaign is essential to securing the release of the remaining hostages. However, many families of the captives, along with thousands of protesters, have strongly criticised the authorities for pressing ahead with the offensive rather than striking a deal.

La France condamnée par la CEDH pour avoir failli à protéger des mineures qui dénonçaient des viols

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné jeudi la France pour la réponse judiciaire apportée à trois mineures qui avaient dénoncé en vain des viols et l’a épinglée pour la première fois pour “victimisation secondaire”.La Cour “considère que, dans chacune des trois requêtes”, la justice française a “failli à protéger, de manière adéquate, les requérantes qui dénonçaient des actes de viols alors qu’elles n’étaient âgées que de 13, 14 et 16 ans au moment des faits”.Elle estime que les juridictions n’ont pas assez pris en compte les circonstances des faits, comme la consommation d’alcool, ainsi que le consentement des adolescentes, qui se trouvaient en “situation de particulière vulnérabilité”, notamment en raison de leur jeune âge.Dans deux des dossiers, la Cour relève en outre “l’absence de célérité et de diligence dans la conduite de la procédure pénale”.Dans un arrêt unique rendu à l’unanimité sur ces trois affaires, la Cour conclut à la violation des articles 3 (interdiction des traitements inhumains ou dégradants) et 8 (droit au respect de la vie privée), de la Convention européenne des droits de l’Homme.- Coup de semonce -L’une des trois requérantes est “Julie” (nom d’emprunt) qui avait accusé 14 pompiers de viols quand elle était adolescente. Elle suivait un traitement médical lourd, qui a été à l’origine de nombreuses interventions des pompiers.En 2019, un juge avait requalifié les faits en “atteintes sexuelles sans violence, contrainte, menace ni surprise”, suscitant la colère de la famille et des associations féministes. Deux pompiers avaient été finalement condamnés en novembre 2024 par le tribunal correctionnel de Versailles à des peines avec sursis pour atteintes sexuelles.L’arrêt de la CEDH “est vraiment un coup de semonce adressé à la France”, a réagi auprès de l’AFP l’avocat de Julie, Emmanuel Daoud.”La cour dit que les juridictions françaises ne peuvent pas se comporter ainsi à l’endroit des victimes (…), a fortiori lorsqu’elles sont mineures”, et que le droit et la procédure pénale ne les “protègent pas suffisamment” lorsqu’elles “essayent de faire valoir leurs droits”, a-t-il relevé.- Victimisation secondaire -Dans son arrêt, la CEDH fustige “les stéréotypes de genre adoptés par la chambre de l’instruction de la cour d’appel”, soulignant qu’ils étaient “à la fois inopérants et attentatoires à la dignité de la requérante”.Elle estime que Julie a été exposée “à des propos culpabilisants, moralisateurs et véhiculant des stéréotypes sexistes propres à décourager la confiance des victimes dans la justice”. En ce sens, la jeune fille a subi une “victimisation secondaire” – c’est la première fois que la France est condamnée sur ce point -, estime la CEDH, qui conclut donc à une violation de l’article 14 de la Convention (interdiction de la discrimination). Pour les parents de la jeune fille, Alain et Corinne Leriche, cet arrêt “lave l’humiliation et les tourments que nous ont infligés les institutions policières et judiciaires”, a relayé leur avocat Me Daoud.Avec cet arrêt, “la CEDH vient dire que les juridictions, dans leurs interprétations des faits et du droit, sont manifestement discriminatoires”, a commenté de son côté Me Lorraine Questiaux, membre de la force juridique de la Fondation des femmes. “Cela fait des années que les féministes le disent, que le problème n’est pas le texte, mais bien un problème culturel profond au sein des juridictions françaises”, a-t-elle souligné.Parmi les deux autres affaires étudiées par la CEDH, celle de H.B., qui avait dénoncé des viols par des hommes majeurs subis dans la nuit du 26 au 27 mai 2020. Elle avait alors 14 ans. La CEDH relève que la cour d’appel de Metz “s’est abstenue d’apprécier l’effet sur la conscience et le comportement de la requérante de sa très forte alcoolisation” alors même qu’elle avait déclaré, face aux enquêteurs, qu’elle “n’aurait jamais fait ça” si elle “n’avait pas consommé d’alcool”. La troisième, M.L., avait dénoncé un viol subi à l’âge de 16 ans, chez elle, après une fête. La procédure pénale avait duré huit ans et huit mois au total avant d’aboutir à un non-lieu.La France devra verser 25.000 euros à Julie au titre du dommage moral et 15.000 euros à chacune des deux autres requérantes.

La France condamnée par la CEDH pour avoir failli à protéger des mineures qui dénonçaient des viols

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné jeudi la France pour la réponse judiciaire apportée à trois mineures qui avaient dénoncé en vain des viols et l’a épinglée pour la première fois pour “victimisation secondaire”.La Cour “considère que, dans chacune des trois requêtes”, la justice française a “failli à protéger, de manière adéquate, les requérantes qui dénonçaient des actes de viols alors qu’elles n’étaient âgées que de 13, 14 et 16 ans au moment des faits”.Elle estime que les juridictions n’ont pas assez pris en compte les circonstances des faits, comme la consommation d’alcool, ainsi que le consentement des adolescentes, qui se trouvaient en “situation de particulière vulnérabilité”, notamment en raison de leur jeune âge.Dans deux des dossiers, la Cour relève en outre “l’absence de célérité et de diligence dans la conduite de la procédure pénale”.Dans un arrêt unique rendu à l’unanimité sur ces trois affaires, la Cour conclut à la violation des articles 3 (interdiction des traitements inhumains ou dégradants) et 8 (droit au respect de la vie privée), de la Convention européenne des droits de l’Homme.- Coup de semonce -L’une des trois requérantes est “Julie” (nom d’emprunt) qui avait accusé 14 pompiers de viols quand elle était adolescente. Elle suivait un traitement médical lourd, qui a été à l’origine de nombreuses interventions des pompiers.En 2019, un juge avait requalifié les faits en “atteintes sexuelles sans violence, contrainte, menace ni surprise”, suscitant la colère de la famille et des associations féministes. Deux pompiers avaient été finalement condamnés en novembre 2024 par le tribunal correctionnel de Versailles à des peines avec sursis pour atteintes sexuelles.L’arrêt de la CEDH “est vraiment un coup de semonce adressé à la France”, a réagi auprès de l’AFP l’avocat de Julie, Emmanuel Daoud.”La cour dit que les juridictions françaises ne peuvent pas se comporter ainsi à l’endroit des victimes (…), a fortiori lorsqu’elles sont mineures”, et que le droit et la procédure pénale ne les “protègent pas suffisamment” lorsqu’elles “essayent de faire valoir leurs droits”, a-t-il relevé.- Victimisation secondaire -Dans son arrêt, la CEDH fustige “les stéréotypes de genre adoptés par la chambre de l’instruction de la cour d’appel”, soulignant qu’ils étaient “à la fois inopérants et attentatoires à la dignité de la requérante”.Elle estime que Julie a été exposée “à des propos culpabilisants, moralisateurs et véhiculant des stéréotypes sexistes propres à décourager la confiance des victimes dans la justice”. En ce sens, la jeune fille a subi une “victimisation secondaire” – c’est la première fois que la France est condamnée sur ce point -, estime la CEDH, qui conclut donc à une violation de l’article 14 de la Convention (interdiction de la discrimination). Pour les parents de la jeune fille, Alain et Corinne Leriche, cet arrêt “lave l’humiliation et les tourments que nous ont infligés les institutions policières et judiciaires”, a relayé leur avocat Me Daoud.Avec cet arrêt, “la CEDH vient dire que les juridictions, dans leurs interprétations des faits et du droit, sont manifestement discriminatoires”, a commenté de son côté Me Lorraine Questiaux, membre de la force juridique de la Fondation des femmes. “Cela fait des années que les féministes le disent, que le problème n’est pas le texte, mais bien un problème culturel profond au sein des juridictions françaises”, a-t-elle souligné.Parmi les deux autres affaires étudiées par la CEDH, celle de H.B., qui avait dénoncé des viols par des hommes majeurs subis dans la nuit du 26 au 27 mai 2020. Elle avait alors 14 ans. La CEDH relève que la cour d’appel de Metz “s’est abstenue d’apprécier l’effet sur la conscience et le comportement de la requérante de sa très forte alcoolisation” alors même qu’elle avait déclaré, face aux enquêteurs, qu’elle “n’aurait jamais fait ça” si elle “n’avait pas consommé d’alcool”. La troisième, M.L., avait dénoncé un viol subi à l’âge de 16 ans, chez elle, après une fête. La procédure pénale avait duré huit ans et huit mois au total avant d’aboutir à un non-lieu.La France devra verser 25.000 euros à Julie au titre du dommage moral et 15.000 euros à chacune des deux autres requérantes.

Washington secoue le sommet sur l’énergie en fustigeant les politiques anti-fossiles

Les Etats-Unis ont fustigé jeudi les politiques hostiles aux énergies fossiles, les qualifiant de “néfastes et dangereuses”, au premier jour du sommet de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur la sécurité énergétique, à Londres, s’opposant fermement aux pays qui veulent tourner la page.”Certains veulent réglementer toutes les formes d’énergie, sauf les soi-disant renouvelables, jusqu’à leur disparition complète, au nom de la neutralité carbone. Nous nous opposons à ces politiques néfastes et dangereuses”, a déclaré Tommy Joyce, secrétaire adjoint par intérim à l’Energie pour les affaires internationales.Une critique à peine voilée de l’administration Trump sur l’AIE, devenue boussole de la transition énergétique: en 2021, cette agence née en 1974 après le premier choc pétrolier avait ulcéré les pétroliers en affirmant qu’il fallait renoncer immédiatement à tout nouveau projet hydrocarbure face au réchauffement climatique.Les représentants d’une soixantaine de pays et d’une cinquantaine d’entreprises ont planché jeudi sur l’avenir de la sécurité énergétique, au moment où la planète est secouée par les conflits en Ukraine et au Proche-Orient, les droits de douane américains, ainsi que le climato-scepticisme du président Donald Trump.La Chine, l’Arabie saoudite ou la Russie ne sont pas représentées, tandis que les Etats-Unis n’ont envoyé que des secrétaires d’Etat adjoints par intérim à ce sommet de deux jours co-présidé par le Royaume-Uni.- “Nous faire chanter” -La matinée a été marquée par le discours plus modéré qu’à l’accoutumée du directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, chantre de la transition énergétique, qui a présenté le pétrole et le gaz comme “des éléments clés (du) mix énergétique”.”Ils le resteront dans les années à venir”, a-t-il ajouté, sans évoquer les prévisions de son agence, qui annonçait en 2023 un pic de la demande d’énergies fossiles avant 2030.Il a aussi souligné que l’essor des énergies bas carbone faisait naître “un nouveau défi”: l’approvisionnement en métaux critiques indispensable à la transition énergétique, mais qui se trouvent principalement en Chine.Plus de 40 ans après le premier choc pétrolier, “ces dernières années nous ont montré que la sécurité énergétique ne doit pas être considérée comme acquise”, a-t-il poursuivi. “L’Europe ne doit plus jamais être dans une position où la Russie pense pouvoir nous faire chanter avec de l’énergie”, a renchéri le Premier ministre britannique Keir Starmer.Les robinets de gaz russe se sont progressivement fermés après l’invasion de l’Ukraine en 2022. L’Europe a depuis diversifié ses approvisionnements mais est devenue très dépendante du gaz liquéfié acheminé par bateau de Russie, son deuxième fournisseur après les Etats-Unis.- “Fantasme” -Pour l’Europe, l’indépendance passe par les “énergies propres et produites localement”, a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula van der Leyen qui présentera le 6 mai “une feuille de route, assortie de mesures concrètes visant à mettre fin progressivement” aux importations de carburants fossiles russes.Face aux menaces persistantes, Fatih Birol a préconisé trois “règles d’or”: la “diversification” des sources d’énergie, la “prévisibilité” des politiques et la “coopération” entre Etats.Les investissements dans l’énergie sont le plus souvent gigantesques et pensés à long terme. Or, “si les politiques ne sont pas prévisibles”, elles créent “de l’incertitude” et donc “un problème majeur pour les investisseurs”, a-t-il souligné.Fatih Birol et le ministère britannique de l’Energie Ed Miliband ont aussi appelé à jouer la carte du “multilatéralisme”, au moment où Donald Trump entend se retirer des Etats-Unis de l’Accord de Paris et de plusieurs instances de l’ONU.De manière inattendue, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait salué mercredi la tenue du sommet, jugeant “positif de voir l’AIE se recentrer sur la sécurité énergétique”, son “objectif fondamental”.Car le cartel, qui avait qualifié la sortie des énergies fossiles de “fantasme”, reproche à cette agence de l’OCDE, qui réunit les pays développés, de promouvoir des scénarios de neutralité carbone “irréalistes”.

Washington secoue le sommet sur l’énergie en fustigeant les politiques anti-fossiles

Les Etats-Unis ont fustigé jeudi les politiques hostiles aux énergies fossiles, les qualifiant de “néfastes et dangereuses”, au premier jour du sommet de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur la sécurité énergétique, à Londres, s’opposant fermement aux pays qui veulent tourner la page.”Certains veulent réglementer toutes les formes d’énergie, sauf les soi-disant renouvelables, jusqu’à leur disparition complète, au nom de la neutralité carbone. Nous nous opposons à ces politiques néfastes et dangereuses”, a déclaré Tommy Joyce, secrétaire adjoint par intérim à l’Energie pour les affaires internationales.Une critique à peine voilée de l’administration Trump sur l’AIE, devenue boussole de la transition énergétique: en 2021, cette agence née en 1974 après le premier choc pétrolier avait ulcéré les pétroliers en affirmant qu’il fallait renoncer immédiatement à tout nouveau projet hydrocarbure face au réchauffement climatique.Les représentants d’une soixantaine de pays et d’une cinquantaine d’entreprises ont planché jeudi sur l’avenir de la sécurité énergétique, au moment où la planète est secouée par les conflits en Ukraine et au Proche-Orient, les droits de douane américains, ainsi que le climato-scepticisme du président Donald Trump.La Chine, l’Arabie saoudite ou la Russie ne sont pas représentées, tandis que les Etats-Unis n’ont envoyé que des secrétaires d’Etat adjoints par intérim à ce sommet de deux jours co-présidé par le Royaume-Uni.- “Nous faire chanter” -La matinée a été marquée par le discours plus modéré qu’à l’accoutumée du directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, chantre de la transition énergétique, qui a présenté le pétrole et le gaz comme “des éléments clés (du) mix énergétique”.”Ils le resteront dans les années à venir”, a-t-il ajouté, sans évoquer les prévisions de son agence, qui annonçait en 2023 un pic de la demande d’énergies fossiles avant 2030.Il a aussi souligné que l’essor des énergies bas carbone faisait naître “un nouveau défi”: l’approvisionnement en métaux critiques indispensable à la transition énergétique, mais qui se trouvent principalement en Chine.Plus de 40 ans après le premier choc pétrolier, “ces dernières années nous ont montré que la sécurité énergétique ne doit pas être considérée comme acquise”, a-t-il poursuivi. “L’Europe ne doit plus jamais être dans une position où la Russie pense pouvoir nous faire chanter avec de l’énergie”, a renchéri le Premier ministre britannique Keir Starmer.Les robinets de gaz russe se sont progressivement fermés après l’invasion de l’Ukraine en 2022. L’Europe a depuis diversifié ses approvisionnements mais est devenue très dépendante du gaz liquéfié acheminé par bateau de Russie, son deuxième fournisseur après les Etats-Unis.- “Fantasme” -Pour l’Europe, l’indépendance passe par les “énergies propres et produites localement”, a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula van der Leyen qui présentera le 6 mai “une feuille de route, assortie de mesures concrètes visant à mettre fin progressivement” aux importations de carburants fossiles russes.Face aux menaces persistantes, Fatih Birol a préconisé trois “règles d’or”: la “diversification” des sources d’énergie, la “prévisibilité” des politiques et la “coopération” entre Etats.Les investissements dans l’énergie sont le plus souvent gigantesques et pensés à long terme. Or, “si les politiques ne sont pas prévisibles”, elles créent “de l’incertitude” et donc “un problème majeur pour les investisseurs”, a-t-il souligné.Fatih Birol et le ministère britannique de l’Energie Ed Miliband ont aussi appelé à jouer la carte du “multilatéralisme”, au moment où Donald Trump entend se retirer des Etats-Unis de l’Accord de Paris et de plusieurs instances de l’ONU.De manière inattendue, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait salué mercredi la tenue du sommet, jugeant “positif de voir l’AIE se recentrer sur la sécurité énergétique”, son “objectif fondamental”.Car le cartel, qui avait qualifié la sortie des énergies fossiles de “fantasme”, reproche à cette agence de l’OCDE, qui réunit les pays développés, de promouvoir des scénarios de neutralité carbone “irréalistes”.

Washington secoue le sommet sur l’énergie en fustigeant les politiques anti-fossiles

Les Etats-Unis ont fustigé jeudi les politiques hostiles aux énergies fossiles, les qualifiant de “néfastes et dangereuses”, au premier jour du sommet de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur la sécurité énergétique, à Londres, s’opposant fermement aux pays qui veulent tourner la page.”Certains veulent réglementer toutes les formes d’énergie, sauf les soi-disant renouvelables, jusqu’à leur disparition complète, au nom de la neutralité carbone. Nous nous opposons à ces politiques néfastes et dangereuses”, a déclaré Tommy Joyce, secrétaire adjoint par intérim à l’Energie pour les affaires internationales.Une critique à peine voilée de l’administration Trump sur l’AIE, devenue boussole de la transition énergétique: en 2021, cette agence née en 1974 après le premier choc pétrolier avait ulcéré les pétroliers en affirmant qu’il fallait renoncer immédiatement à tout nouveau projet hydrocarbure face au réchauffement climatique.Les représentants d’une soixantaine de pays et d’une cinquantaine d’entreprises ont planché jeudi sur l’avenir de la sécurité énergétique, au moment où la planète est secouée par les conflits en Ukraine et au Proche-Orient, les droits de douane américains, ainsi que le climato-scepticisme du président Donald Trump.La Chine, l’Arabie saoudite ou la Russie ne sont pas représentées, tandis que les Etats-Unis n’ont envoyé que des secrétaires d’Etat adjoints par intérim à ce sommet de deux jours co-présidé par le Royaume-Uni.- “Nous faire chanter” -La matinée a été marquée par le discours plus modéré qu’à l’accoutumée du directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, chantre de la transition énergétique, qui a présenté le pétrole et le gaz comme “des éléments clés (du) mix énergétique”.”Ils le resteront dans les années à venir”, a-t-il ajouté, sans évoquer les prévisions de son agence, qui annonçait en 2023 un pic de la demande d’énergies fossiles avant 2030.Il a aussi souligné que l’essor des énergies bas carbone faisait naître “un nouveau défi”: l’approvisionnement en métaux critiques indispensable à la transition énergétique, mais qui se trouvent principalement en Chine.Plus de 40 ans après le premier choc pétrolier, “ces dernières années nous ont montré que la sécurité énergétique ne doit pas être considérée comme acquise”, a-t-il poursuivi. “L’Europe ne doit plus jamais être dans une position où la Russie pense pouvoir nous faire chanter avec de l’énergie”, a renchéri le Premier ministre britannique Keir Starmer.Les robinets de gaz russe se sont progressivement fermés après l’invasion de l’Ukraine en 2022. L’Europe a depuis diversifié ses approvisionnements mais est devenue très dépendante du gaz liquéfié acheminé par bateau de Russie, son deuxième fournisseur après les Etats-Unis.- “Fantasme” -Pour l’Europe, l’indépendance passe par les “énergies propres et produites localement”, a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula van der Leyen qui présentera le 6 mai “une feuille de route, assortie de mesures concrètes visant à mettre fin progressivement” aux importations de carburants fossiles russes.Face aux menaces persistantes, Fatih Birol a préconisé trois “règles d’or”: la “diversification” des sources d’énergie, la “prévisibilité” des politiques et la “coopération” entre Etats.Les investissements dans l’énergie sont le plus souvent gigantesques et pensés à long terme. Or, “si les politiques ne sont pas prévisibles”, elles créent “de l’incertitude” et donc “un problème majeur pour les investisseurs”, a-t-il souligné.Fatih Birol et le ministère britannique de l’Energie Ed Miliband ont aussi appelé à jouer la carte du “multilatéralisme”, au moment où Donald Trump entend se retirer des Etats-Unis de l’Accord de Paris et de plusieurs instances de l’ONU.De manière inattendue, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait salué mercredi la tenue du sommet, jugeant “positif de voir l’AIE se recentrer sur la sécurité énergétique”, son “objectif fondamental”.Car le cartel, qui avait qualifié la sortie des énergies fossiles de “fantasme”, reproche à cette agence de l’OCDE, qui réunit les pays développés, de promouvoir des scénarios de neutralité carbone “irréalistes”.

US asks top court to allow trans troops ban to take effect

Donald Trump’s administration on Thursday asked the US Supreme Court to permit the president’s ban on transgender troops serving in the military to take effect while legal challenges play out.A US judge issued a temporary injunction last month blocking the implementation of the ban and an appeals court subsequently denied the government’s request to stay the lower court’s order.”In this case, the district court issued a universal injunction usurping the Executive Branch’s authority to determine who may serve in the nation’s armed forces,” Trump’s Justice Department said in an application for a stay by the top court.The Supreme Court “should stay the district court’s injunction in its entirety. At minimum, this Court should stay the injunction except as to the eight individual respondents in this case,” it said.In a January 27 executive order, Trump stated that “expressing a false ‘gender identity’ divergent from an individual’s sex cannot satisfy the rigorous standards necessary for military service.”The Pentagon followed that up with a memo issued in late February stating that it would remove transgender troops from the military unless they obtain a waiver on a case-by-case basis, as well as prevent others from joining.If the ban were to go into effect, it could affect thousands of currently serving troops.The restrictions in the Pentagon memo are aimed at those who have been diagnosed with gender dysphoria — of whom there were 4,240 serving in the military as of late last year, according to a senior defense official — as well as those who have a history of the condition or exhibit symptoms of it.Transgender Americans have faced a roller coaster of changing policies on military service in recent years, with Democratic administrations seeking to permit them to serve openly, while Trump has sought to keep them out of the ranks.

Trump announces interview with reporter in Signal chat scandal

President Donald Trump announced Thursday he will sit for an interview with the reporter who uncovered a major security lapse after being inadvertently added to a group chat in which top US officials shared secret military strike plans.The Atlantic magazine editor Jeffrey Goldberg was propelled to global fame — and roundly attacked by Trump and other cabinet officials — after publishing details of the sensitive exchanges on the Signal app in the run up to US strikes on rebel Huthis in Yemen.Trump referenced the so-called “Signalgate” scandal when he announced the interview — scheduled for later Thursday — in a social media post that accused Goldberg of being “the person responsible for many fictional stories about me.””I am doing this interview out of curiosity, and as a competition with myself, just to see if it’s possible for The Atlantic to be ‘truthful,’ Trump said.Goldberg’s stunning inclusion in the Yemen strikes chat sent shockwaves through the national security establishment and around the world, leading to calls for the resignation of Defense Secretary Pete Hegseth, a former Fox News host. Hegseth, who is a military veteran but had no previous national security experience, revealed the times of strikes on the Iran-backed Huthis and the type of aircraft, missiles and drones used — all before the attacks actually happened.Democrats have claimed that the lives of US service members could have been put at risk by the breach, and the row has raised serious questions about potential intelligence perils.Trump has so far stood by Hegseth and other top officials on the chat, dismissing the scandal as a “witch hunt” and arguing that his Pentagon chief is doing a “great job.”Goldberg — who will conduct Thursday’s interview with two Atlantic colleagues, according to Trump’s post — also drew the president’s ire in 2020 for an article in which he reported senior US military officers hearing the president call soldiers killed in World War I “suckers” and “losers.”Trump has angrily denied the claim on multiple occasions but John Kelly, his chief of staff at the time of the purported remark, confirmed Goldberg’s reporting. 

Trump announces interview with reporter in Signal chat scandal

President Donald Trump announced Thursday he will sit for an interview with the reporter who uncovered a major security lapse after being inadvertently added to a group chat in which top US officials shared secret military strike plans.The Atlantic magazine editor Jeffrey Goldberg was propelled to global fame — and roundly attacked by Trump and other cabinet officials — after publishing details of the sensitive exchanges on the Signal app in the run up to US strikes on rebel Huthis in Yemen.Trump referenced the so-called “Signalgate” scandal when he announced the interview — scheduled for later Thursday — in a social media post that accused Goldberg of being “the person responsible for many fictional stories about me.””I am doing this interview out of curiosity, and as a competition with myself, just to see if it’s possible for The Atlantic to be ‘truthful,’ Trump said.Goldberg’s stunning inclusion in the Yemen strikes chat sent shockwaves through the national security establishment and around the world, leading to calls for the resignation of Defense Secretary Pete Hegseth, a former Fox News host. Hegseth, who is a military veteran but had no previous national security experience, revealed the times of strikes on the Iran-backed Huthis and the type of aircraft, missiles and drones used — all before the attacks actually happened.Democrats have claimed that the lives of US service members could have been put at risk by the breach, and the row has raised serious questions about potential intelligence perils.Trump has so far stood by Hegseth and other top officials on the chat, dismissing the scandal as a “witch hunt” and arguing that his Pentagon chief is doing a “great job.”Goldberg — who will conduct Thursday’s interview with two Atlantic colleagues, according to Trump’s post — also drew the president’s ire in 2020 for an article in which he reported senior US military officers hearing the president call soldiers killed in World War I “suckers” and “losers.”Trump has angrily denied the claim on multiple occasions but John Kelly, his chief of staff at the time of the purported remark, confirmed Goldberg’s reporting. 

Cinéma: après Netflix, Amazon saisit la justice contre la chronologie des médias

Comme Netflix avant elle, la plateforme d’Amazon, Prime Video, a annoncé jeudi à l’AFP avoir saisi la justice pour contester la chronologie des médias, qui régit le calendrier de diffusion des films sortis au cinéma, confirmant une information des Echos.Prime Video a déposé un recours le 10 avril devant le Conseil d’Etat pour dénoncer le cadre actuel, qui l’oblige à patienter 17 mois (15 pour Netflix) pour diffuser un film après son lancement en salles.Les deux plateformes américaines réclament un délai raccourci à 12 mois.Un arrêté de février a rendu obligatoire le nouvel accord sur la chronologie des médias conclu en début d’année après des négociations tendues entre professionnels du cinéma et diffuseurs (plateformes, chaînes de télévision…). Du fait de cet arrêté, cet accord, paraphé notamment par France Télévisions, Canal+, TF1 ou Disney, s’applique à Netflix et Prime Video même s’ils n’en sont pas signataires.”Notre recours (…) a pour objet d’appeler à une révision de cet accord interprofessionnel, dont la version actuelle ne nous semble plus en phase avec les usages des Français”, a expliqué un porte-parole d’Amazon, dans une déclaration transmise à l’AFP. “Nous sommes engagés à sortir des films en salles et espérons reprendre rapidement un dialogue constructif avec l’ensemble des partenaires de l’industrie pour faciliter l’accès à ces films”, a assuré la même source.Après avoir tenté l’expérience aux Etats-Unis, Prime Video a coproduit pour la première fois un film français destiné au cinéma avec “Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan”, troisième succès tricolore de l’année avec 1,3 million d’entrées depuis sa sortie le 19 mars.Actuellement, le délai imposé aux diffuseurs dépend principalement du montant qu’ils investissent dans la production hexagonale. Premier contributeur du 7e art tricolore, Canal+, qui a annoncé début mars un investissement d’au moins 480 millions d’euros jusqu’en 2027, peut ainsi diffuser les films six mois après leur sortie. Fin janvier, Disney avait, lui, frappé un grand coup en obtenant le raccourcissement de 17 à 9 mois du délai s’appliquant à sa plateforme Disney+, après des négociations avec la filière du cinéma. En contrepartie, le groupe américain avait accepté de porter, sur trois ans, de 20% à 25% la part de son chiffre d’affaires français qu’il consacre à la création audiovisuelle dans le pays, dont plus de la moitié (14%) ira à terme au cinéma.Netflix, qui avait signé le précédent accord en 2022, a obtenu à l’époque une fenêtre de 15 mois, qu’elle souhaite ramener à 12 sans augmenter son financement du cinéma français, actuellement de 50 millions d’euros par an soit 4% de son chiffre d’affaires dans le pays.De son côté, Prime Video, qui ne communique pas le montant de sa contribution à la création, demande que la fenêtre de diffusion appliquée “par défaut” aux autres plateformes de streaming comme elle, Max ou encore Apple TV+ soit avancée à 12 mois. Elle propose également d’expérimenter des exemptions pour deux productions maison par an pour “encourager” les plateformes à sortir leurs films en salles et permettre la location et l’achat de film après trois mois, contre quatre actuellement.Â