L’AFP, AP, Reuters et BBC News demandent à Israël un libre accès à Gaza

Les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC, ont lancé jeudi un appel commun à Israël à “autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza”, après 21 mois de guerre.”Les journalistes doivent affronter de nombreuses privations et difficultés en zone de guerre. Nous sommes profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie”, indiquent l’Agence France-Presse, l’américaine Associated Press, la canado-britannique Reuters et la chaîne britannique BBC News dans une déclaration conjointe.”Nous exhortons une nouvelle fois les autorités israéliennes à autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza. Il est essentiel que des vivres en quantités suffisantes parviennent à la population sur place”, insiste ce texte.  Ces médias internationaux se disent “profondément préoccupés par la situation” de leurs journalistes à Gaza, “qui peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d’eux-mêmes”. “Ces journalistes indépendants ont été les yeux et les oreilles du monde sur le terrain à Gaza. Ils font désormais face aux mêmes conditions dramatiques que celles des populations qu’ils couvrent”, soulignent-ils.L’ONU et les ONG ont poussé un cri d’alarme sur le risque de famine à Gaza. Le gouvernement israélien s’est défendu en affirmant qu’il n’était pas responsable des pénuries.Les témoignages de journalistes en grande détresse à Gaza se sont multipliés ces derniers jours. Ils évoquent une faim extrême, un manque d’eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas en Israël.”Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique” des conditions de vie de plusieurs collaborateurs de l’AFP et “leur situation est aujourd’hui intenable”, affirmait un communiqué de cette agence de presse lundi, tandis que sa Société des journalistes alertait du risque de les “voir mourir”.Israël accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas d’instrumentaliser la souffrance des plus de deux millions d’habitants de Gaza, notamment en détournant l’aide pour la revendre à prix fort ou en tirant sur ceux qui attendent cette aide.- Pression internationale croissante -Après avoir assiégé Gaza en octobre 2023, Israël a imposé au territoire un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Le Committee to Protect Journalists (CPJ), organisation indépendante américaine, a aussi réclamé mercredi qu’Israël cesse d’affamer les journalistes et les populations civiles à Gaza. “Le monde doit désormais agir: protéger (ces professionnels), les nourrir, leur permettre de se rétablir pendant que d’autres journalistes arriveraient pour les épauler”, a pressé la directrice régionale du CPJ, Sara Qudah, dans un communiqué. Depuis fin 2023, les seuls journalistes ayant pu se rendre dans la bande de Gaza à partir de l’extérieur y sont entrés embarqués avec l’armée israélienne, leurs reportages étant soumis à la censure militaire.Pour la France, le “risque de famine” à Gaza est “le résultat du blocus” imposé par Israël.”Il s’agit d’une pénurie provoquée par le Hamas”, a déclaré le porte-parole israélien, David Mencer, en accusant le mouvement palestinien d’empêcher la distribution et de piller l’aide.Le Hamas a toujours rejeté de telles accusations.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.L’offensive de représailles israélienne a coûté la vie à Gaza 59.219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Pour sa part, l’ONG Reporters sans frontières affirmait le 7 mai que “l’armée d’Israël a tué près de 200 journalistes, dont au moins 44 dans l’exercice de leurs fonctions”, dans la bande de Gaza. 

L’AFP, AP, Reuters et BBC News demandent à Israël un libre accès à Gaza

Les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC, ont lancé jeudi un appel commun à Israël à “autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza”, après 21 mois de guerre.”Les journalistes doivent affronter de nombreuses privations et difficultés en zone de guerre. Nous sommes profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie”, indiquent l’Agence France-Presse, l’américaine Associated Press, la canado-britannique Reuters et la chaîne britannique BBC News dans une déclaration conjointe.”Nous exhortons une nouvelle fois les autorités israéliennes à autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza. Il est essentiel que des vivres en quantités suffisantes parviennent à la population sur place”, insiste ce texte.  Ces médias internationaux se disent “profondément préoccupés par la situation” de leurs journalistes à Gaza, “qui peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d’eux-mêmes”. “Ces journalistes indépendants ont été les yeux et les oreilles du monde sur le terrain à Gaza. Ils font désormais face aux mêmes conditions dramatiques que celles des populations qu’ils couvrent”, soulignent-ils.L’ONU et les ONG ont poussé un cri d’alarme sur le risque de famine à Gaza. Le gouvernement israélien s’est défendu en affirmant qu’il n’était pas responsable des pénuries.Les témoignages de journalistes en grande détresse à Gaza se sont multipliés ces derniers jours. Ils évoquent une faim extrême, un manque d’eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas en Israël.”Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique” des conditions de vie de plusieurs collaborateurs de l’AFP et “leur situation est aujourd’hui intenable”, affirmait un communiqué de cette agence de presse lundi, tandis que sa Société des journalistes alertait du risque de les “voir mourir”.Israël accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas d’instrumentaliser la souffrance des plus de deux millions d’habitants de Gaza, notamment en détournant l’aide pour la revendre à prix fort ou en tirant sur ceux qui attendent cette aide.- Pression internationale croissante -Après avoir assiégé Gaza en octobre 2023, Israël a imposé au territoire un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Le Committee to Protect Journalists (CPJ), organisation indépendante américaine, a aussi réclamé mercredi qu’Israël cesse d’affamer les journalistes et les populations civiles à Gaza. “Le monde doit désormais agir: protéger (ces professionnels), les nourrir, leur permettre de se rétablir pendant que d’autres journalistes arriveraient pour les épauler”, a pressé la directrice régionale du CPJ, Sara Qudah, dans un communiqué. Depuis fin 2023, les seuls journalistes ayant pu se rendre dans la bande de Gaza à partir de l’extérieur y sont entrés embarqués avec l’armée israélienne, leurs reportages étant soumis à la censure militaire.Pour la France, le “risque de famine” à Gaza est “le résultat du blocus” imposé par Israël.”Il s’agit d’une pénurie provoquée par le Hamas”, a déclaré le porte-parole israélien, David Mencer, en accusant le mouvement palestinien d’empêcher la distribution et de piller l’aide.Le Hamas a toujours rejeté de telles accusations.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.L’offensive de représailles israélienne a coûté la vie à Gaza 59.219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Pour sa part, l’ONG Reporters sans frontières affirmait le 7 mai que “l’armée d’Israël a tué près de 200 journalistes, dont au moins 44 dans l’exercice de leurs fonctions”, dans la bande de Gaza. 

Gaza today: under debris and in darkness

In 21 months of war in Gaza, the destruction and damage of 70 percent of buildings has buried the Palestinian territory under millions of tonnes of debris and plunged it into darkness, according to data from the UN and NASA analysed by AFP.The Israeli army has relentlessly pounded the densely populated territory of 365 square kilometres (141 square miles) in retaliation for Hamas’s 2023 attack, which sparked the war and resulted in the deaths of 1,219 people on the Israeli side, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.- 53 million tonnes of debris -The Israeli military’s campaign in Gaza has killed 59,219 people, mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory. The material damage has also been devastating: as of April 4, 2025, the Israeli campaign had destroyed 174,500 buildings, according to UNOSAT, the UN’s satellite analysis service. The debris from this destruction is estimated by UNOSAT at 53.5 million tonnes, approximately 10 times the weight of the Great Pyramid of Giza in Egypt. On average, this amounts to nearly 146 kilograms of rubble for each square metre of land, according to the UN agency. Prior to the start of the war, there were buildings destroyed by Israel in Gaza.But since October 2023, the destruction represents a mass 18 times greater than all the debris from buildings hit by Israel over the previous 15 years.- Asbestos risks -According to a publication by the UN Environment Programme (UNEP) in early July, this mass of debris contains toxic materials likely to expose the Gaza population to health risks. The agency estimates 3.7 tonnes of asbestos from the debris of old buildings and 2.6 tonnes of toxic waste in the debris of former industrial structures. Several refugee camps, such as those in Jabalia, Nuseirat, Maghazi, Khan Yunis and Rafah are located in close proximity to “debris potentially contaminated with asbestos”, according to UNEP.- Half hospitals ‘partially’ operational -Medical facilities have also suffered extensive damage during bombardments by Israel, which accuses Hamas fighters of using hospitals as shelters or bases to launch attacks. As of June 30, only 18 of the territory’s 36 hospitals were “partially” operational, according to the UN. Of 163 healthcare facilities, just 63 (less than 40 percent) were suitable for providing care.- Nearly 90 percent of schools damaged -School buildings, which have been turned into shelters for the displaced, have also faced heavy damage, with the army accusing Hamas of using them to hide fighters. As of April 1, UNICEF had recorded damage to 501 of the 564 schools it documented, equivalent to nearly 9 out of 10. Of these, 95 were damaged, potentially severely, and 406 were directly hit.- Seven times less light -Before the conflict, the Gaza Strip was supplied with mains electricity for an average of 12 hours per day, according to figures from the UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA). But in 2024, the power grid was unavailable throughout the day. The territory’s only power plant stopped functioning in the early days of the conflict for want of fuel, and the power lines coming from Israel were cut. Together, these two sources had met 43 percent of Gaza’s electricity needs before the conflict, leaving the remaining demand unfulfilled. At night, the territory is plunged into darkness. AFP analysed data from NASA’s BlackMarble project, which measures radiance (the power of light emission) at the Earth’s surface. On average, from January to May 2025, the night-time radiance in the Gaza Strip was reduced by a factor of 7 compared to the five months prior to the start of the conflict (May to September 2023). For Gaza City, it was 16 times lower. Only one area maintained a brightness level comparable to that of the pre-war period: the Philadelphi Corridor, a strip of land on the Gaza side of the border with Egypt which is entirely controlled by the Israeli military.

Eight injured in suspected car-ramming attack in Israel

Eight people were taken to hospital after a car ploughed into a bus stop in central Israel on Thursday in a suspected car-ramming attack, emergency services said.Israel’s Magen David Adom (MDA) first responders said they received a report at 9:25 am (0625 GMT) that a vehicle crashed into a bus stop near Kfar Yona.A man and woman in their 20s were said to be in a “moderate condition, with injuries to the chest and limbs”, the MDA said.Three others were in a “mild-moderate condition, with injuries to the head and limbs”, it added. Three people were described as having “mild” injuries.”The vehicle hit several people and fled the scene,” police spokesman Aryeh Doron said.The car was abandoned and later recovered and the driver is being hunted using helicopters, motorbikes and a specialist dog unit, police added.The site of the crash was cordoned off as forensic investigators combed the scene, an AFP photographer said.There has been a spate of violence in Israel and the occupied West Bank since the start of the war against Hamas in Gaza, triggered by the militants’ attack on October 7, 2023.A teenager died in March this year when police said a car driven by a Palestinian man deliberately ploughed into civilians at a bus stop in northern Israel.At least 32 people, including soldiers, have died in attacks in Israel by Palestinians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.In the West Bank, occupied by Israel since 1967, at least 958 Palestinians, including many fighters but also civilians, have been killed by Israeli soldiers or settlers, according to Palestinian Authority figures.At the same time, at least 36 Israelis, including civilians and soldiers, have been killed in Palestinian attacks or during Israeli military operations, Israeli figures showed.

Russie: un avion avec près de cinquante personnes à bord s’écrase en Extrême-Orient

Un avion de ligne avec près de cinquante personnes à bord s’est écrasé jeudi dans la région de l’Amour, en Extrême-Orient russe, ont annoncé les autorités locales de ces territoires reculés régulièrement endeuillés par des catastrophes aériennes.Le “fuselage en flammes” de l’appareil a été repéré par un hélicoptère des services de secours, a affirmé le ministère russe des Situations d’urgence sur Telegram.Le nombre de passagers de cet Antonov An-24 n’était pas clair dans l’immédiat. Le gouverneur de la région, Vassili Orlov, a annoncé initialement que 49 personnes, dont 5 personnes mineures et 6 membres d’équipage, se trouveraient à bord.Puis l’agence de presse russe TASS a affirmé, citant les services opérationnels, que 46 personnes pourraient avoir été dans l’avion, dont 2 enfants et 6 membres d’équipage.Le Centre de protection civile de la région a indiqué sur Telegram que l’hélicoptère des secouristes n’avait pas “découvert de survivants depuis les airs” en survolant le site du crash, précisant que des équipes se rendaient au sol.Selon cette source, le fuselage de l’avion a été repéré à 16 kilomètres de la localité de Tynda.Le lieu de la catastrophe se trouve dans un “endroit difficile d’accès”, a précisé le ministère des Situations d’urgence, ajoutant que plus de 50 secouristes et une dizaine d’équipements avaient été mobilisés dans cette opération.Le site se trouve au milieu d’une zone forestière, selon une vidéo filmée depuis l’hélicoptère ayant repéré l’appareil et publiée par le ministère. Sur ces images, on voit un panache de fumée s’élever au milieu de nombreux arbres et des flammes près de ce qui semble être des débris de l’appareil.Selon les autorités, il s’agissait d’un vol de la compagnie aérienne Angara Airlines, basée dans la région d’Irkoutsk, en Sibérie.- Tentatives d’atterrissage -Plus tôt, le gouverneur de la région, Vassili Orlov, avait annoncé que l’appareil, qui effectuait un vol entre Blagovechtchensk et Tynda, avait “disparu des radars”.D’après des informations préliminaires, fournies sur Telegram par le département du parquet russe en charge des transports en Extrême-Orient, le contact a été perdu avec l’appareil vers 13H00 locales (4H00 GMT) alors qu’il effectuait une “deuxième approche” pour tenter d’atterrir à l’aéroport de Tynda.Selon TASS, citant une source au sein des autorités aéroportuaires, l’avion avait été fabriqué il y a près de 50 ans, en 1976, par l’usine Aviant à Kiev en Ukraine, qui faisait alors partie de l’Union soviétique. En 2021, son certificat de navigabilité avait été prolongé jusqu’en 2036, toujours selon TASS.Les accidents d’avion et d’hélicoptère sont assez fréquents en Extrême-Orient russe, une région sauvage et reculée où de nombreux trajets doivent s’effectuer par les airs en raison des gigantesques distances à parcourir. Ces catastrophes peuvent être causées par des conditions météorologiques difficiles, des problèmes techniques liés à des équipements vétustes ou des erreurs de pilotage.Un hélicoptère de type Mi-8, de conception soviétique, s’était écrasé fin août 2024 au Kamtchatka, causant la mort des 22 passagers à bord.En août 2021, un hélicoptère Mi-8 avec 16 personnes à bord, dont 13 touristes, s’était écrasé dans un lac dans la péninsule volcanique du Kamtchatka, du fait de la mauvaise visibilité. L’accident avait fait huit morts.En juillet de la même année, un avion de ligne s’était écrasé avec 22 passagers et six membres d’équipage à bord, alors qu’il s’apprêtait à atterrir au Kamtchatka, ne laissant aucun survivant.

Russie: un avion avec près de cinquante personnes à bord s’écrase en Extrême-Orient

Un avion de ligne avec près de cinquante personnes à bord s’est écrasé jeudi dans la région de l’Amour, en Extrême-Orient russe, ont annoncé les autorités locales de ces territoires reculés régulièrement endeuillés par des catastrophes aériennes.Le “fuselage en flammes” de l’appareil a été repéré par un hélicoptère des services de secours, a affirmé le ministère russe des Situations d’urgence sur Telegram.Le nombre de passagers de cet Antonov An-24 n’était pas clair dans l’immédiat. Le gouverneur de la région, Vassili Orlov, a annoncé initialement que 49 personnes, dont 5 personnes mineures et 6 membres d’équipage, se trouveraient à bord.Puis l’agence de presse russe TASS a affirmé, citant les services opérationnels, que 46 personnes pourraient avoir été dans l’avion, dont 2 enfants et 6 membres d’équipage.Le Centre de protection civile de la région a indiqué sur Telegram que l’hélicoptère des secouristes n’avait pas “découvert de survivants depuis les airs” en survolant le site du crash, précisant que des équipes se rendaient au sol.Selon cette source, le fuselage de l’avion a été repéré à 16 kilomètres de la localité de Tynda.Le lieu de la catastrophe se trouve dans un “endroit difficile d’accès”, a précisé le ministère des Situations d’urgence, ajoutant que plus de 50 secouristes et une dizaine d’équipements avaient été mobilisés dans cette opération.Le site se trouve au milieu d’une zone forestière, selon une vidéo filmée depuis l’hélicoptère ayant repéré l’appareil et publiée par le ministère. Sur ces images, on voit un panache de fumée s’élever au milieu de nombreux arbres et des flammes près de ce qui semble être des débris de l’appareil.Selon les autorités, il s’agissait d’un vol de la compagnie aérienne Angara Airlines, basée dans la région d’Irkoutsk, en Sibérie.- Tentatives d’atterrissage -Plus tôt, le gouverneur de la région, Vassili Orlov, avait annoncé que l’appareil, qui effectuait un vol entre Blagovechtchensk et Tynda, avait “disparu des radars”.D’après des informations préliminaires, fournies sur Telegram par le département du parquet russe en charge des transports en Extrême-Orient, le contact a été perdu avec l’appareil vers 13H00 locales (4H00 GMT) alors qu’il effectuait une “deuxième approche” pour tenter d’atterrir à l’aéroport de Tynda.Selon TASS, citant une source au sein des autorités aéroportuaires, l’avion avait été fabriqué il y a près de 50 ans, en 1976, par l’usine Aviant à Kiev en Ukraine, qui faisait alors partie de l’Union soviétique. En 2021, son certificat de navigabilité avait été prolongé jusqu’en 2036, toujours selon TASS.Les accidents d’avion et d’hélicoptère sont assez fréquents en Extrême-Orient russe, une région sauvage et reculée où de nombreux trajets doivent s’effectuer par les airs en raison des gigantesques distances à parcourir. Ces catastrophes peuvent être causées par des conditions météorologiques difficiles, des problèmes techniques liés à des équipements vétustes ou des erreurs de pilotage.Un hélicoptère de type Mi-8, de conception soviétique, s’était écrasé fin août 2024 au Kamtchatka, causant la mort des 22 passagers à bord.En août 2021, un hélicoptère Mi-8 avec 16 personnes à bord, dont 13 touristes, s’était écrasé dans un lac dans la péninsule volcanique du Kamtchatka, du fait de la mauvaise visibilité. L’accident avait fait huit morts.En juillet de la même année, un avion de ligne s’était écrasé avec 22 passagers et six membres d’équipage à bord, alors qu’il s’apprêtait à atterrir au Kamtchatka, ne laissant aucun survivant.

Tour de France: une étape-reine dans les Alpes qui va “faire très mal”

Avec trois ascensions hors catégorie dont le terrifiant col de la Loze, où Tadej Pogacar avait connu la pire défaillance de sa carrière en 2023, l’étape-reine du Tour de France “va faire très mal” jeudi.Le Slovène compte toujours plus de quatre minutes d’avance sur son rival Jonas Vingegaard mais devrait, comme dans le Mont Ventoux mardi, être harcelé par la formation du Danois lors de la première des deux étapes alpestres.La journée s’annonce d’autant plus dantesque que cette étape est longue (171,5 km) avec trois cols interminables, le Glandon (21,7 km à 5,1%), la Madeleine (19,2 km à 7,9%) et enfin la Loze (26,4 km à 6,5%) pour un total monstrueux de 5.450 mètres de dénivelé positif.”C’est le type d’étape qu’on n’a pas fait depuis très longtemps. Enchaîner trois grands cols hors catégorie comme ça, c’est un retour à la tradition, à l’ancien cyclisme. Et ça va faire très mal”, explique le traceur du Tour de France, Thierry Gouvenou, à l’AFP.”Tu n’as pas le droit à la moindre faiblesse sur une étape comme ça”, ajoute-t-il.Pogacar en sait quelque chose après avoir définitivement perdu le Tour en 2023 face à Jonas Vingegaard sous le cagnard – pour jeudi on annonce un temps frais et peut-être de la pluie – dans le col de la Loze.”J’ai lâché, je suis mort”, avait-il soufflé dans son oreillette alors qu’on n’était même pas encore dans les derniers kilomètres si atypiques de ce col qui, au lieu des traditionnels lacets, propose un enchaînement infernal de bosses et de petits replats, un toboggan vers la souffrance.”Il n’existe pas de ruptures de pente comme ça en France. C’est le col du XXIe siècle”, dit le patron du Tour Christian Prudhomme.Les coureurs monteront par Courchevel et non par Méribel comme en 2023 et ce versant est un poil moins dur. Mais on atteindra quand même des pourcentages infâmes à plus de 14%, de quoi pratiquement tomber à la renverse, à une altitude (2.304 m, point culminant et souvenir Henri-Desgrange de cette 112e édition) où on commence à respirer avec une paille.”Et les coureurs auront déjà deux hors catégories dans les pattes, rappelle Gouvenou. C’est la grosse, grosse étape de montagne” où Vingegaard espère refaire le coup de 2023 et enfin prendre l’avantage sur Pogacar dans ce Tour de France.Le départ sera donné à 12h20 à Vif avant une arrivée prévue aux alentours de 17h30 au sommet du col de la Loze.

Grippe: retour en France du vaccin Efluelda de Sanofi

Le vaccin anti-grippe Efluelda, réservé aux personnes âgées, qui n’avait pas été commercialisé lors de la dernière saison en raison d’un désaccord entre l’Etat et le laboratoire pharmaceutique Sanofi sur le prix, fait son retour sur le marché français, selon un arrêté publié jeudi dans le Journal Officiel.”Le retour d’Efluelda sous forme trivalente constitue une avancée majeure”, a indiqué à l’AFP Sanofi, qui a “anticipé sa production dès le mois de mars” pour garantir sa disponibilité pour la saison 2025/26.”Il sera remboursé à 100% pour les populations définies par les recommandations vaccinales, via un bon de prise en charge de l’Assurance Maladie, comme les autres vaccins grippaux”, a ajouté le groupe.Efluelda est réservé aux plus de 65 ans, car il a été spécifiquement élaboré pour protéger les personnes les plus à risque de complications.Il est, à cet effet, quatre fois plus dosé que le vaccin classique développé par Sanofi contre la grippe, dit VaxigripTetra.En avril 2024, les autorités sanitaires françaises, que le géant pharmaceutique accusait d’avoir fixé un prix trop bas pour Efluelda, avaient annoncé l’arrêt de la commercialisation de ce vaccin qui continuait à être disponible dans plus d’une dizaine de pays.Elles ne jugeaient alors pas que le vaccin présentait un intérêt probant par rapport aux autres vaccins, et ne le recommandaient donc pas plus que les autres.Mais en mai dernier, à l’issue d’une épidémie particulièrement violente, la Haute autorité de santé (HAS) a recommandé de privilégier deux vaccins anti-grippe chez les plus âgés, dont Efluelda, par rapport aux vaccins injectables à dose standard.L’épidémie 2024/2025 de grippe s’était en effet révélée particulièrement violente, avec une mortalité élevée par rapport aux années précédentes, poussant la HAS à réviser sa position, d’autant que les vaccins en circulation n’ont témoigné que d’une efficacité limitée chez les personnes âgées.