Iran, US to hold new round of high-level nuclear talks

The United States and Iran were to hold a fresh round of technical and high-level nuclear negotiations in Oman on Saturday, after both sides reported progress in previous meetings.Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi, leading Tehran’s delegation, arrived in Muscat on Friday ahead of the mediated talks, with US Middle East envoy Steve Witkoff expected to head the American side.The technical talks will come first, followed by the high-level negotiations.Araghchi expressed “cautious optimism” about the process this week, saying that “if the sole demand by the US is for Iran to not possess nuclear weapons, this demand is achievable”.But if Washington had “impractical or illogical demands, we will naturally encounter problems”, he added.US President Donald Trump, in an interview published Friday by Time magazine, reiterated his threat of military action if a deal fell through, but also suggested he was optimistic about an agreement, saying he “would much prefer a deal than bombs being dropped”.Michael Anton, the State Department’s head of policy planning, will lead Washington’s expert-level delegation, while deputy foreign ministers Kazem Gharibabadi and Majid Takht-Ravanchi will lead Tehran’s, according to Iran’s Tasnim news agency.Iranian state television reported from Muscat that the meetings were expected to begin around 0830 GMT, without specifying which session it was referring to.Iranian foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei said Friday that the new talks, like the previous rounds in Muscat and Rome the past two Saturdays, would be mediated by Omani Foreign Minister Badr Albusaidi.Baqaei wrote on X that Iran’s delegation aimed to secure its “lawful right to use nuclear energy… while taking reasonable steps to demonstrate that our programme is entirely peaceful”.The “speedy” termination of sanctions is also “a priority”, he added.The recent negotiations are the highest-level engagement between the long-time foes since Trump withdrew during his first term from a landmark 2015 nuclear accord that offered Iran sanctions relief in return for curbs on its nuclear programme.- ‘Hostile’ sanctions -Since returning to office in January, Trump has reinstated his “maximum pressure” policy of sanctions against Tehran.In March, he wrote to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei proposing talks, but also warning of potential military action if diplomacy failed.On Tuesday, Washington announced new sanctions targeting Iran’s oil network — a move Tehran described as “hostile” ahead of Saturday’s talks.Western nations, including the United States, have long accused Iran of seeking to develop nuclear weapons — an allegation Tehran has consistently denied.Iran maintains its nuclear programme is strictly for peaceful purposes.On Wednesday, UN nuclear watchdog chief Rafael Grossi called on Iran to explain tunnels built near its Natanz nuclear site, seen in satellite imagery released by the Institute for Science and International Security.The Washington-based think-tank also noted construction of a new security perimeter.”We’re asking them, what is this for? They are telling us, it’s none of your business,” Grossi told reporters.Tehran had no immediate comment.- ‘Non-negotiable’ right -In an interview released Wednesday, US Secretary of State Marco Rubio reiterated Washington’s firm stance against Iran’s uranium enrichment.”If Iran wants a civil nuclear programme, they can have one just like many other countries in the world have one: and that is they import enriched material,” he said on the Honestly podcast.Iran currently enriches uranium up to 60 percent, far above the 3.67 percent limit imposed by the 2015 deal but still below the 90 percent threshold required for weapons-grade material.Araghchi has previously called Iran’s right to enrich uranium “non-negotiable”.A commentary in Iran’s conservative Kayhan daily on Saturday said: “By repeating the tone of threats and denying the right to enrichment, Trump and his Secretary of State have shown that what Washington is after is ‘Iran’s surrender’ and not an ‘equal agreement.'”Araghchi said in the text of a speech posted to X earlier this week that Iran was looking “to build at least 19 more reactors”.Tehran has recently sought to reopen dialogue with Britain, France and Germany — also signatories to the 2015 nuclear deal — holding several rounds of nuclear talks ahead of the US meetings.On Thursday, Araghchi said he was willing to visit the European countries for talks.Last week, Rubio urged them to decide whether to trigger the “snapback” mechanism under the 2015 agreement, which would automatically reinstate UN sanctions on Iran over its non-compliance.The option to use the mechanism expires in October.Iran has warned that it could withdraw from the nuclear Non-Proliferation Treaty if the snapback is triggered.

À 70 ans, le Grand Ensemble de Sarcelles fait de la résistance

Sous les yeux d’habitants accoudés aux fenêtres, un cocktail se tient à l’arrière d’une longiligne résidence sociale de 10 étages pour fêter la fin de sa rénovation énergétique. Amendé plutôt que démoli, le Grand Ensemble de Sarcelles fait preuve, à 70 ans, d’une résilience surprenante pour cette architecture tant décriée.Construit sur près de 20 ans, de 1955 à 1973, le Grand Ensemble est, à 15 minutes de RER au nord de Paris, l’un des plus vastes de France. S’étendant sur 2 km2 à côté du village historique de Sarcelles (Val-d’Oise), il ne représente qu’un quart de la superficie de la commune mais concentre les deux tiers de sa population, avec 40.000 occupants.Au fil de rues rectilignes, de fines barres résidentielles tout en longueur s’imbriquent les unes aux autres, aérées par de vertes pelouses de cÅ“urs d’îlots. Se ponctuant de quelques tours, l’ensemble présente à la vue des avions atterrissant à l’aéroport voisin de Roissy l’aspect d’un Tetris géant.”Le plan d’ensemble du Grand Ensemble de Sarcelles est assez remarquable et est d’ailleurs resté comme un rare bon exemple de ce qu’on a pu faire dans la construction des grands ensembles de banlieues après-guerre”, estime auprès de l’AFP Patrick Haddad, maire socialiste de Sarcelles depuis 2018.Là où la politique de rénovation urbaine des 20 dernières années en banlieue consiste largement à abattre des barres pour rebâtir des quartiers de taille plus humaine, la structure et l’architecture du Grand Ensemble de Sarcelles restent globalement préservées, avec l’accent davantage mis sur l’amélioration de l’existant.”On démolit à bon escient. On ne touche pas aux bâtiments en pierre de taille, on ne démolit que les bâtiments de qualité médiocre, en enduit, les barres enclavantes. Et, pour faire de la diversification de logements, on démolit du logement social pour faire du logement autre”, détaille Patrick Haddad.Car avec 75% de logements sociaux, dans lesquels les classes moyennes des origines ont été remplacées par de nouveaux arrivants plus précaires, le Grand Ensemble souffre d’une paupérisation générale de sa population, qui s’étend par capillarité aux copropriétés privées du quartier, dégradées pour nombre d’entre elles. – Limites de l’architecture -Å’uvre de l’architecte Jacques-Henri Labourdette, cette ville quadrillée a surgi de terre sur commande de la Société centrale immobilière de la Caisse des dépôts, dans un contexte de crise aiguë du logement dans la France des années 1950 en plein boom démographique.Institutrice en maternelle de 51 ans, Maria Santos Baltazar est née et a vécu toute sa vie dans cette ville-monde que son père, un maçon portugais, a contribué à édifier en arrivant sur le chantier de Sarcelles en 1964 pour fuir la dictature de Salazar.”Il faut garder cette mémoire de ce qu’ont été les grands ensembles, des personnes qui y ont vécu mais aussi des ouvriers qui sont venus pour les construire”, confie-t-elle attablée devant un café sur la dalle des Flanades, le complexe commercial en souffrance qui sert de centre-ville.L’homogénéité du bâti a fait que le Grand Ensemble a souffert dès sa naissance d’une mauvaise image, au point que la presse de l’époque en a forgé le néologisme de “sarcellite”, désignant le spleen des habitants des banlieues-dortoirs.Mais à 70 ans, un anniversaire que la commune célèbre de mai à juillet, le Grand Ensemble de Sarcelles s’avère avoir mieux résisté au temps que nombre de cités de banlieues, construites à l’écart des transports et refermées sur elles-mêmes. Ici, la fluidité de circulation permet de passer librement d’un quartier à l’autre.”C’est toujours les mêmes bâtiments mais c’est jamais monotone. On peut avoir une tour de 14 étages à côté d’un bâtiment de quatre étages. La chance qu’on a eue c’est que c’était pas une ghettoïsation de cités. A chaque fois, on traverse une rue ou une allée et on est autre part”, décrit Frédéric Bride, co-fondateur du mythique label de rap sarcellois Secteur Ä.À Sarcelles, “on sent que partout, à l’échelle du logement, du bureau, des galeries, il y a une matière. Après, l’architecture ne peut pas tout faire”, remarque l’architecte Patrick de Jean, travaillant à la rénovation énergétique de tours dans la grande avenue du 8 Mai 45. “Mais je crois que là elle est un peu au maximum de sa puissance.”

Coupe d’Angleterre: un dernier carré inédit, sans ultra favori

La saison manquée de Manchester City a décollé son étiquette de favori avant la demi-finale de Coupe d’Angleterre contre Nottingham Forest, dimanche (17h30), et il paraît difficile de prédire qui affrontera ensuite Crystal Palace ou Aston Villa, les deux autres rescapés.La doyenne des compétitions de clubs a abandonné plusieurs géants sur le bord de la route à mesure que Wembley se rapprochait: Arsenal d’abord, Chelsea et Liverpool ensuite, puis Manchester United et Newcastle.Des quatre demi-finalistes, Manchester City a bien entendu le plus grand pedigree et la plus grande expérience, et peut-être aussi la plus grande équipe.Mais dans une saison où rien n’a filé droit, ou presque, les Sky Blues n’arrivent pas aux portes de la finale avec un optimiste débordant, ni un effectif tout à fait complet.L’infirmerie était encore bien remplie, mardi contre Aston Villa (2-1), et à tous les étages: le gardien Ederson, les défenseurs Nathan Aké et John Stones, le milieu Rodri et l’attaquant Erling Haaland, blessé à une cheville depuis le tour précédent contre Brighton (0-0, 4-3 tab).Pep Guardiola, réputé pour ses coups tactiques, évolue depuis plusieurs matches avec deux milieux de terrain reconvertis en défenseurs, le jeune Nico O’Reilly à gauche et l’offensif Matheus Nunes à droite.”Si vous m’aviez dit au début de la saison qu’à la fin nous nous battrions pour la finale de la coupe d’Angleterre ou pour nous qualifier pour la Ligue des champions avec Nico et Matheus comme arrières latéraux, j’aurais dit: +mais de quoi est-ce que vous parlez ?+”, a commenté l’entraîneur après le succès de mardi, arraché dans le temps additionnel grâce à Nunes.- Une saison blanche ? -Guardiola a tiré une croix sur la Premier League depuis bien longtemps, sur la Coupe de la Ligue également (élimination en septembre), et il ne lui reste que la Cup pour espérer remporter un titre domestique cette saison.Le Catalan n’a connu jusqu’ici qu’une saison blanche sur le sol britannique, lors de son premier exercice en 2016/17. Depuis, il a soulevé au moins un trophée domestique par saison, et même trois en 2019.Pour atteindre la finale du 17 mai, Manchester City devra s’imposer face à une équipe de Nottingham Forest qui l’a devancé une bonne partie de l’année au classement de la Premier League.Les deux équipes sont encore à la bagarre en championnat pour décrocher un ticket qualificatif pour la prochaine Ligue des champions. La Coupe d’Angleterre réserve elle à son vainqueur une place en Ligue Europa.L’Europe est encore un doux rêve pour Crystal Palace, actuel douzième de Premier League, mais Jean-Philippe Mateta et ses coéquipiers peuvent s’en rapprocher s’ils battent Aston Villa samedi (18h15).Le vice-champion olympique français a inscrit un but de toute beauté pour égaliser en fin de match mercredi sur le terrain d’Arsenal (2-2), offrant de l’élan et de l’espoir à ses partenaires et supporters.”Pour nous c’est super bien”, a réagi le défenseur Maxence Lacroix auprès de quelques médias, dont l’AFP, après le match. “On a montré vraiment de belles performances, un gros caractère aussi parce qu’on était en train de perdre deux fois et on est revenus à chaque fois au score”.Le bilan récent dans les confrontations directes peut aussi inciter à l’optimiste pour les Eagles du sud de Londres, invaincus depuis quatre matches (3 victoires, 1 nul) face à Aston Villa.Les supporters de Palace ont surtout en mémoire le dernier affrontement, remporté 4 à 1 fin février à Selhurst Park grâce à un doublé d’Ismaïla Sarr le jour de son 27e anniversaire.Ils aimeraient désormais se créer des souvenirs heureux à Wembley, où ils ont perdu deux fois en finale de la Cup, en 1990 et 2016.Programme des demi-finales de Coupe d’Angleterre disputées à Wembley:Samedi:(18h15) Crystal Palace – Aston VillaDimanche(17h30) Nottingham Forest – Manchester City

Iran et Etats-unis se retrouvent à Oman pour de nouveaux pourparlers sur le nucléaire

Les Etats-Unis et l’Iran se retrouvent samedi à Oman pour un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.Ces pourparlers, sous médiation omanaise, font suite à des discussions indirectes qui se sont déjà tenues le 12 avril à Mascate puis le 19 à Rome. Téhéran et Washington n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Ces discussions sont les premières à ce niveau depuis le retrait en 2018 des Etats-Unis, sous la première présidence de Donald Trump, d’un accord international conclu trois ans plus tôt qui encadrait le programme nucléaire de l’Iran en échange d’une levée des sanctions. Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, seront à la manoeuvre samedi à Oman, et le ministre des Affaires étrangères omanais, Badr al-Boussaïdi, servira de médiateur, selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï. Une session de pourparlers techniques entre experts est prévue avant les négociations à haut niveau. Les discussions débuteront vers 08H30 GMT, selon la télévision d’Etat iranienne, qui n’a pas précisé s’il s’agirait de la réunion technique ou celle entre responsables de haut rang.La réunion du 19 avril avait été qualifiée de “bonne” par les deux pays. “Pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l’autre partie”, a déclaré vendredi M. Baghaï.   – “Optimisme prudent” -Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie. Abbas Araghchi a ainsi indiqué que son pays prévoyait de construire 19 nouveaux réacteurs, selon le texte d’un discours qu’il devait prononcer lors d’une conférence et publié mardi sur son compte officiel X.En 2018, M. Trump avait retiré son pays de l’accord sur le nucléaire conclu à Vienne en 2015 et rétabli des sanctions. En représailles, l’Iran a progressivement pris ses distances avec le texte, en enrichissant notamment de l’uranium à un niveau élevé.M. Araghchi a fait part cette semaine de l'”optimisme prudent” de son pays sur le processus en cours. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, et l’a appelé en mars à négocier un nouvel accord tout en menaçant de bombarder le pays en cas d’échec de la diplomatie. Dans des déclarations publiées vendredi par Time Magazine, il a assuré être prêt à rencontrer le guide suprême iranien ou le président du pays.Washington a annoncé mardi de nouvelles sanctions visant le secteur pétrolier iranien. Téhéran a dénoncé une “approche hostile”. – Des tunnels en question -Mercredi, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme nucléaire iranien en vertu de l’accord de Vienne et du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (NPT), dont l’Iran est partie, a demandé à Téhéran d’expliquer la présence de tunnels autour du site de Natanz (centre) qui abrite des centrifugeuses utilisées pour enrichir l’uranium.L’organisme Institute for Science and International Security, basé à Washington, a publié des images satellites de ce site, qui montre selon lui un nouveau tunnel situé près d’un tunnel plus ancien, ainsi qu’un nouveau périmètre de sécurité. Téhéran n’a pas commenté ce rapport dans l’immédiat.Dans une interview publiée mercredi par le podcast Honestly, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a réitéré la position de son pays contre l’enrichissement de l’uranium par l’Iran.L’Iran enrichit actuellement l’uranium à un niveau élevé (60%), inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l’accord de Vienne. Selon M. Araghchi, le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium est “non négociable”. Le ministre iranien s’est dit jeudi disposé à se rendre en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, autres pays parties à l’accord de Vienne, pour des discussions sur ce dossier. La semaine dernière, Marco Rubio avait appelé les Européens à se décider rapidement concernant le rétablissement des sanctions de l’ONU sur l’Iran. L’accord de 2015 prévoit la possibilité de les rétablir automatiquement en cas de non conformité au texte, mais cette option expire en octobre. L’Iran a prévenu qu’il pourrait se retirer du Traité de non-prolifération nucléaire si ce mécanisme était déclenché.  

Iran et Etats-unis se retrouvent à Oman pour de nouveaux pourparlers sur le nucléaire

Les Etats-Unis et l’Iran se retrouvent samedi à Oman pour un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.Ces pourparlers, sous médiation omanaise, font suite à des discussions indirectes qui se sont déjà tenues le 12 avril à Mascate puis le 19 à Rome. Téhéran et Washington n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Ces discussions sont les premières à ce niveau depuis le retrait en 2018 des Etats-Unis, sous la première présidence de Donald Trump, d’un accord international conclu trois ans plus tôt qui encadrait le programme nucléaire de l’Iran en échange d’une levée des sanctions. Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, seront à la manoeuvre samedi à Oman, et le ministre des Affaires étrangères omanais, Badr al-Boussaïdi, servira de médiateur, selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï. Une session de pourparlers techniques entre experts est prévue avant les négociations à haut niveau. Les discussions débuteront vers 08H30 GMT, selon la télévision d’Etat iranienne, qui n’a pas précisé s’il s’agirait de la réunion technique ou celle entre responsables de haut rang.La réunion du 19 avril avait été qualifiée de “bonne” par les deux pays. “Pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l’autre partie”, a déclaré vendredi M. Baghaï.   – “Optimisme prudent” -Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie. Abbas Araghchi a ainsi indiqué que son pays prévoyait de construire 19 nouveaux réacteurs, selon le texte d’un discours qu’il devait prononcer lors d’une conférence et publié mardi sur son compte officiel X.En 2018, M. Trump avait retiré son pays de l’accord sur le nucléaire conclu à Vienne en 2015 et rétabli des sanctions. En représailles, l’Iran a progressivement pris ses distances avec le texte, en enrichissant notamment de l’uranium à un niveau élevé.M. Araghchi a fait part cette semaine de l'”optimisme prudent” de son pays sur le processus en cours. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, et l’a appelé en mars à négocier un nouvel accord tout en menaçant de bombarder le pays en cas d’échec de la diplomatie. Dans des déclarations publiées vendredi par Time Magazine, il a assuré être prêt à rencontrer le guide suprême iranien ou le président du pays.Washington a annoncé mardi de nouvelles sanctions visant le secteur pétrolier iranien. Téhéran a dénoncé une “approche hostile”. – Des tunnels en question -Mercredi, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme nucléaire iranien en vertu de l’accord de Vienne et du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (NPT), dont l’Iran est partie, a demandé à Téhéran d’expliquer la présence de tunnels autour du site de Natanz (centre) qui abrite des centrifugeuses utilisées pour enrichir l’uranium.L’organisme Institute for Science and International Security, basé à Washington, a publié des images satellites de ce site, qui montre selon lui un nouveau tunnel situé près d’un tunnel plus ancien, ainsi qu’un nouveau périmètre de sécurité. Téhéran n’a pas commenté ce rapport dans l’immédiat.Dans une interview publiée mercredi par le podcast Honestly, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a réitéré la position de son pays contre l’enrichissement de l’uranium par l’Iran.L’Iran enrichit actuellement l’uranium à un niveau élevé (60%), inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l’accord de Vienne. Selon M. Araghchi, le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium est “non négociable”. Le ministre iranien s’est dit jeudi disposé à se rendre en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, autres pays parties à l’accord de Vienne, pour des discussions sur ce dossier. La semaine dernière, Marco Rubio avait appelé les Européens à se décider rapidement concernant le rétablissement des sanctions de l’ONU sur l’Iran. L’accord de 2015 prévoit la possibilité de les rétablir automatiquement en cas de non conformité au texte, mais cette option expire en octobre. L’Iran a prévenu qu’il pourrait se retirer du Traité de non-prolifération nucléaire si ce mécanisme était déclenché.  

Xi says China must ‘overcome’ AI chip challenges

President Xi Jinping said China must “overcome” the challenges of developing core AI technologies including high-end chips, state media reported Saturday, as Beijing seeks to become a world leader in the rapidly developing industry.China aims to dominate the artificial intelligence sector, a goal complicated by the trade standoff with Washington that could further deprive Chinese industry of certain key technologies.The world’s two leading economies are locked in an escalating tit-for-tat trade battle triggered by US President Donald Trump’s new levies on Chinese goods, which have reached 145 percent on many products. Beijing has responded with new 125 percent duties on imports from the United States.In this context, Xi called for “continuing to strengthen basic research, focusing our efforts on overcoming challenges in key technologies such as advanced chips and core software, and building an autonomous AI system,” according to Xinhua news agency.Xi made the remarks during a quarterly meeting of the Politburo, the inner circle of China’s top leaders.Since the launch of ChatGPT in November 2022, generative AI models have proliferated in the United States and China.Chinese startup DeepSeek shook up the AI world in January with its R1 chatbot, matching the performance of its US competitors at a lower cost. – ‘Promote self-reliance’ -But Xi acknowledged Friday that the Chinese industry still had “gaps”. It was “essential” to “promote self-reliance” in the field, he added.Political support was essential to achieve this, Xi stressed, citing in particular “a combination of policies such as intellectual property rights, taxation, public procurement, and the opening up of infrastructure”.Under Trump and his predecessor Joe Biden, Washington has banned or restricted exports to China of advanced processors which are known for helping develop high-end AI models.The Trump administration has imposed new licensing requirements to export to China some chips used in AI, which US firms Nvidia and AMD have said will hit them hard. Nvidia CEO Jensen Huang visited Beijing this month and said he was “willing to continue to plough deeply into the Chinese market and play a positive role in promoting US-China trade cooperation”, Xinhua reported.Washington’s controls are officially imposed in order to prevent China developing military technologies, but they also allow the United States to maintain its competitive edge.China’s AI ambitions have prompted concern in numerous countries worried about the handling of personal data, particularly the possibility that such information could be transferred to Chinese authorities.

Chine: Xi Jinping appelle à “surmonter” les défis pour fabriquer des puces IA

Le dirigeant chinois Xi Jinping a appelé la Chine à “surmonter” les défis liés au développement des technologies clés en intelligence artificielle (IA), dont les puces et les logiciels, sur fond de tensions commerciales exacerbées avec Washington.La deuxième puissance économique mondiale a pour ambition de dominer le secteur de l’IA, un objectif compliqué par le bras de fer commercial avec Washington qui pourrait priver encore davantage l’industrie chinoise de certaines technologies clés.Sous Joe Biden et à présent sous Donald Trump, Washington a interdit ou restreint les exportations vers la Chine des processeurs de pointe conçus pour alimenter les modèles d’IA haut de gamme.Face à ces défis, “la Chine doit continuer à renforcer la recherche fondamentale, concentrer (ses) efforts pour surmonter les défis liés aux technologies clés telles que les puces avancées et les logiciels fondamentaux, et construire un système d’IA autonome”, a affirmé le dirigeant chinois Xi Jinping, selon des propos relayés par l’agence officielle Chine nouvelle.M. Xi a tenu ces propos dans le cadre d’une réunion trimestrielle du Bureau politique du Parti communiste (PCC), le cercle restreint des plus hauts dirigeants chinois.Depuis le lancement de ChatGPT en novembre 2022, les modèles d’IA générative se sont multipliés aux Etats-Unis et en Chine.La start-up chinoise DeepSeek, fondée en 2023, a chamboulé le monde de l’IA en janvier avec son robot conversationnel R1, égalant à moindre coût les performances de ses concurrents américains.Mais le dirigeant chinois a reconnu vendredi que l’industrie chinoise avait encore des “lacunes”, selon Chine nouvelle.Il est “essentiel” de “promouvoir l’autosuffisance” dans le domaine, a-t-il ajouté.Pour ce faire, un “soutien politique” est indispensable, a souligné M. Xi, citant notamment “une combinaison de politiques telles que les droits de propriété intellectuelle, la fiscalité, les achats publics et l’ouverture des infrastructures”.- Rivalité technologique -Le président américain Donald Trump a mis en place des droits de douane allant jusqu’à 145% sur les produits chinois, en plus des taxes existant avant son retour à la Maison Blanche.En réponse, Pékin impose 125% de surtaxes sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.Mais ce bras de fer ne se résume pas aux seules surtaxes douanières.Le gouvernement de Donald Trump a imposé plus tôt ce mois-ci de nouvelles autorisations à obtenir pour exporter vers la Chine certains semi-conducteurs de pointe utilisés par l’IA.Les groupes américains de puces avancées Nvidia et AMD ont confirmé dans la foulée que ces restrictions toucheraient durement leurs exportations.Ce type de contrôles, déjà utilisé durant le mandat de Joe Biden, visent officiellement à empêcher la Chine de développer des technologies militaires – mais ils permettent également aux Etats-Unis de conserver leur avance technologique. Plus tôt ce mois-ci, le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré lors d’une visite à Pékin vouloir “continuer à être très présent sur le marché chinois” et “jouer un rôle positif dans la promotion de la coopération commerciale entre les Etats-Unis et la Chine”, selon Chine nouvelle. Les ambitions mondiales de l’IA chinoise suscitent l’inquiétude de nombreux pays concernant la gestion des données personnelles, et notamment la crainte de transmission aux autorités chinoises.DeepSeeek a reconnu auprès des autorités sud-coréennes avoir transmis les données de ses utilisateurs à une société chinoise sans leur consentement, a affirmé jeudi l’autorité de régulation de Séoul.La firme a expliqué ces transferts par le besoin de répondre à des “vulnérabilités de sécurité” et d'”améliorer l’interface utilisateur”.

Chine: Xi Jinping appelle à “surmonter” les défis pour fabriquer des puces IA

Le dirigeant chinois Xi Jinping a appelé la Chine à “surmonter” les défis liés au développement des technologies clés en intelligence artificielle (IA), dont les puces et les logiciels, sur fond de tensions commerciales exacerbées avec Washington.La deuxième puissance économique mondiale a pour ambition de dominer le secteur de l’IA, un objectif compliqué par le bras de fer commercial avec Washington qui pourrait priver encore davantage l’industrie chinoise de certaines technologies clés.Sous Joe Biden et à présent sous Donald Trump, Washington a interdit ou restreint les exportations vers la Chine des processeurs de pointe conçus pour alimenter les modèles d’IA haut de gamme.Face à ces défis, “la Chine doit continuer à renforcer la recherche fondamentale, concentrer (ses) efforts pour surmonter les défis liés aux technologies clés telles que les puces avancées et les logiciels fondamentaux, et construire un système d’IA autonome”, a affirmé le dirigeant chinois Xi Jinping, selon des propos relayés par l’agence officielle Chine nouvelle.M. Xi a tenu ces propos dans le cadre d’une réunion trimestrielle du Bureau politique du Parti communiste (PCC), le cercle restreint des plus hauts dirigeants chinois.Depuis le lancement de ChatGPT en novembre 2022, les modèles d’IA générative se sont multipliés aux Etats-Unis et en Chine.La start-up chinoise DeepSeek, fondée en 2023, a chamboulé le monde de l’IA en janvier avec son robot conversationnel R1, égalant à moindre coût les performances de ses concurrents américains.Mais le dirigeant chinois a reconnu vendredi que l’industrie chinoise avait encore des “lacunes”, selon Chine nouvelle.Il est “essentiel” de “promouvoir l’autosuffisance” dans le domaine, a-t-il ajouté.Pour ce faire, un “soutien politique” est indispensable, a souligné M. Xi, citant notamment “une combinaison de politiques telles que les droits de propriété intellectuelle, la fiscalité, les achats publics et l’ouverture des infrastructures”.- Rivalité technologique -Le président américain Donald Trump a mis en place des droits de douane allant jusqu’à 145% sur les produits chinois, en plus des taxes existant avant son retour à la Maison Blanche.En réponse, Pékin impose 125% de surtaxes sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.Mais ce bras de fer ne se résume pas aux seules surtaxes douanières.Le gouvernement de Donald Trump a imposé plus tôt ce mois-ci de nouvelles autorisations à obtenir pour exporter vers la Chine certains semi-conducteurs de pointe utilisés par l’IA.Les groupes américains de puces avancées Nvidia et AMD ont confirmé dans la foulée que ces restrictions toucheraient durement leurs exportations.Ce type de contrôles, déjà utilisé durant le mandat de Joe Biden, visent officiellement à empêcher la Chine de développer des technologies militaires – mais ils permettent également aux Etats-Unis de conserver leur avance technologique. Plus tôt ce mois-ci, le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré lors d’une visite à Pékin vouloir “continuer à être très présent sur le marché chinois” et “jouer un rôle positif dans la promotion de la coopération commerciale entre les Etats-Unis et la Chine”, selon Chine nouvelle. Les ambitions mondiales de l’IA chinoise suscitent l’inquiétude de nombreux pays concernant la gestion des données personnelles, et notamment la crainte de transmission aux autorités chinoises.DeepSeeek a reconnu auprès des autorités sud-coréennes avoir transmis les données de ses utilisateurs à une société chinoise sans leur consentement, a affirmé jeudi l’autorité de régulation de Séoul.La firme a expliqué ces transferts par le besoin de répondre à des “vulnérabilités de sécurité” et d'”améliorer l’interface utilisateur”.

Chine: Xi Jinping appelle à “surmonter” les défis pour fabriquer des puces IA

Le dirigeant chinois Xi Jinping a appelé la Chine à “surmonter” les défis liés au développement des technologies clés en intelligence artificielle (IA), dont les puces et les logiciels, sur fond de tensions commerciales exacerbées avec Washington.La deuxième puissance économique mondiale a pour ambition de dominer le secteur de l’IA, un objectif compliqué par le bras de fer commercial avec Washington qui pourrait priver encore davantage l’industrie chinoise de certaines technologies clés.Sous Joe Biden et à présent sous Donald Trump, Washington a interdit ou restreint les exportations vers la Chine des processeurs de pointe conçus pour alimenter les modèles d’IA haut de gamme.Face à ces défis, “la Chine doit continuer à renforcer la recherche fondamentale, concentrer (ses) efforts pour surmonter les défis liés aux technologies clés telles que les puces avancées et les logiciels fondamentaux, et construire un système d’IA autonome”, a affirmé le dirigeant chinois Xi Jinping, selon des propos relayés par l’agence officielle Chine nouvelle.M. Xi a tenu ces propos dans le cadre d’une réunion trimestrielle du Bureau politique du Parti communiste (PCC), le cercle restreint des plus hauts dirigeants chinois.Depuis le lancement de ChatGPT en novembre 2022, les modèles d’IA générative se sont multipliés aux Etats-Unis et en Chine.La start-up chinoise DeepSeek, fondée en 2023, a chamboulé le monde de l’IA en janvier avec son robot conversationnel R1, égalant à moindre coût les performances de ses concurrents américains.Mais le dirigeant chinois a reconnu vendredi que l’industrie chinoise avait encore des “lacunes”, selon Chine nouvelle.Il est “essentiel” de “promouvoir l’autosuffisance” dans le domaine, a-t-il ajouté.Pour ce faire, un “soutien politique” est indispensable, a souligné M. Xi, citant notamment “une combinaison de politiques telles que les droits de propriété intellectuelle, la fiscalité, les achats publics et l’ouverture des infrastructures”.- Rivalité technologique -Le président américain Donald Trump a mis en place des droits de douane allant jusqu’à 145% sur les produits chinois, en plus des taxes existant avant son retour à la Maison Blanche.En réponse, Pékin impose 125% de surtaxes sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.Mais ce bras de fer ne se résume pas aux seules surtaxes douanières.Le gouvernement de Donald Trump a imposé plus tôt ce mois-ci de nouvelles autorisations à obtenir pour exporter vers la Chine certains semi-conducteurs de pointe utilisés par l’IA.Les groupes américains de puces avancées Nvidia et AMD ont confirmé dans la foulée que ces restrictions toucheraient durement leurs exportations.Ce type de contrôles, déjà utilisé durant le mandat de Joe Biden, visent officiellement à empêcher la Chine de développer des technologies militaires – mais ils permettent également aux Etats-Unis de conserver leur avance technologique. Plus tôt ce mois-ci, le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré lors d’une visite à Pékin vouloir “continuer à être très présent sur le marché chinois” et “jouer un rôle positif dans la promotion de la coopération commerciale entre les Etats-Unis et la Chine”, selon Chine nouvelle. Les ambitions mondiales de l’IA chinoise suscitent l’inquiétude de nombreux pays concernant la gestion des données personnelles, et notamment la crainte de transmission aux autorités chinoises.DeepSeeek a reconnu auprès des autorités sud-coréennes avoir transmis les données de ses utilisateurs à une société chinoise sans leur consentement, a affirmé jeudi l’autorité de régulation de Séoul.La firme a expliqué ces transferts par le besoin de répondre à des “vulnérabilités de sécurité” et d'”améliorer l’interface utilisateur”.