La place Saint-Pierre sous cloche avant les funérailles du pape

Le Vatican a mis la dernière main vendredi aux préparatifs des funérailles du pape François, qui auront lieu samedi matin sur la place Saint-Pierre, désormais fermée au public après trois jours durant lesquels des fidèles du monde entier se sont recueillis devant la dépouille du souverain pontife.Quelque 250.000 personnes se sont rendues à la basilique Saint-Pierre de Rome depuis mercredi, premier jour d’exposition de la dépouille du jésuite argentin au public, selon le Vatican. Son prédécesseur Benoît XVI, décédé le 31 décembre 2022, avait lui reçu 195.000 visites, et Jean-Paul II plus de 2 millions en 2005.Mercredi et jeudi, la basilique est restée ouverte quasiment toute la nuit pour faire face à l’affluence.”Quel grand homme! Il aimait tout le monde, toutes les religions”, a témoigné Igho Felici, un Italien de 53 ans, après avoir rendu hommage au jésuite argentin exposé dans son cercueil. “Il fallait que je vienne.”L’accès à la place Saint-Pierre a été fermé à 17H00 (15H00 GMT) en vue des préparatifs pour les funérailles, qui débuteront samedi à 10H00 (08H00 GMT), tandis que les hommages des fidèles au cercueil du pape se sont achevés à 19H00 (17H00 GMT). Vers 20H00 (18H00 GMT), le cercueil de bois et de zinc a été fermé lors d’une cérémonie à huis clos d’une heure environ, au cours de laquelle un voile de soie blanche a été placé sur le visage de François. Ce rite était présidé par le cardinal Kevin Farrell, le “camerlingue” qui gère les affaires courantes du Vatican jusqu’à l’élection d’un nouveau souverain pontife.Son corps a été aspergé d’eau bénite et une bourse avec des pièces et des médailles frappées sous son pontificat a été placée à l’intérieur du cercueil, sur le couvercle duquel figurent sa croix et ses armes. “Durant la nuit (…) une veillée de prières accompagnera le corps du pontife”, a précisé le Vatican.Dès 05H30 (03H30 GMT) samedi, l’accès à la place Saint-Pierre, placée sous haute sécurité, sera à nouveau rouvert pour accueillir des centaines de milliers de fidèles souhaitant assister aux funérailles.Plus de 50 chefs d’Etat et 10 monarques sont attendus pour la cérémonie, ainsi que le chef de l’ONU Antonio Guterres.- Présence incertaine de Zelensky -Des dizaines de délégations étrangères ont commencé à arriver à Rome vendredi. Tous les yeux sont tournés vers Donald Trump, qui effectue le premier déplacement à l’étranger de son second mandat. “Nous allons rencontrer de nombreux dirigeants étrangers” en marge des obsèques, a-t-il indiqué peu avant de décoller depuis Washington, sans préciser lesquels. Il a atterri à l’aéroport de Rome vendredi soir.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a en revanche annoncé vendredi qu’il n’était pas certain d'”avoir le temps” pour se rendre aux funérailles du pape François.Le président français Emmanuel Macron, qui s’est brièvement recueilli, avec son épouse, devant le cercueil du pape vendredi en début de soirée, n’effectuera en revanche “aucune rencontre diplomatique en marge des obsèques du pape”, a fait savoir l’Elysée.Les autorités italiennes et vaticanes ont placé les alentours de Saint-Pierre sous haute protection, avec des milliers de bénévoles et de membres des forces de l’ordre mobilisés, un système anti-drones, des tireurs d’élite sur les toits et des avions de chasse prêts à décoller.Ce dispositif de sécurité exceptionnel sera encore renforcé ces prochaines heures.Le premier pape sud-américain de l’Eglise catholique est décédé le lundi de Pâques à l’âge de 88 ans, moins d’un mois après la fin de son hospitalisation pour une grave pneumonie.Les condoléances ont afflué du monde entier pour ce réformateur énergique qui a défendu les plus vulnérables et les plus marginalisés de la société au cours de ses douze années à la tête des 1,4 milliard de catholiques que compte la planète.- Cortège dans les rues de Rome -Dans son cercueil capitonné de rouge, François, dont les mains enserrent un chapelet, porte ses habits pontificaux: une chasuble rouge, une mitre blanche et des chaussures noires.Après les obsèques, qui devraient s’achever vers 11H30 (09H30 GMT), le cercueil sera transporté sur un véhicule à travers les rues de Rome pour être inhumé, selon la volonté de François, dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure, dédiée au culte de la Vierge, lors d’une cérémonie privée.Durant le transfert, le cercueil sera visible au public massé le long du trajet derrière des barrières métalliques. Il ne sera pas possible de suivre le cortège funèbre mais des écrans géants seront placés le long du parcours.Un groupe de “pauvres et de nécessiteux” sera présent sur les marches de la basilique Sainte Marie Majeure pour accueillir le cercueil du pontife vers 13H00 (11H00 GMT), qui était un ardent défenseur des laissés-pour-compte.Sa tombe en marbre, avec pour seule inscription “Franciscus”, François en latin, sera accessible au public à partir de dimanche matin. A 16H00 (14H00 GMT), les cardinaux lui rendront hommage.Ses obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir son successeur. La date du début du conclave n’est pas encore connue, mais en vertu des règles vaticanes, il devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.Les cardinaux ont commencé à converger vers Rome et se sont réunis une quatrième fois vendredi matin. Lors du conclave, ils procèderont, dans la chapelle Sixtine au Vatican, à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l’après-midi.bur-cmk-jra-apo/glr/liu

La place Saint-Pierre sous cloche avant les funérailles du pape

Le Vatican a mis la dernière main vendredi aux préparatifs des funérailles du pape François, qui auront lieu samedi matin sur la place Saint-Pierre, désormais fermée au public après trois jours durant lesquels des fidèles du monde entier se sont recueillis devant la dépouille du souverain pontife.Quelque 250.000 personnes se sont rendues à la basilique Saint-Pierre de Rome depuis mercredi, premier jour d’exposition de la dépouille du jésuite argentin au public, selon le Vatican. Son prédécesseur Benoît XVI, décédé le 31 décembre 2022, avait lui reçu 195.000 visites, et Jean-Paul II plus de 2 millions en 2005.Mercredi et jeudi, la basilique est restée ouverte quasiment toute la nuit pour faire face à l’affluence.”Quel grand homme! Il aimait tout le monde, toutes les religions”, a témoigné Igho Felici, un Italien de 53 ans, après avoir rendu hommage au jésuite argentin exposé dans son cercueil. “Il fallait que je vienne.”L’accès à la place Saint-Pierre a été fermé à 17H00 (15H00 GMT) en vue des préparatifs pour les funérailles, qui débuteront samedi à 10H00 (08H00 GMT), tandis que les hommages des fidèles au cercueil du pape se sont achevés à 19H00 (17H00 GMT). Vers 20H00 (18H00 GMT), le cercueil de bois et de zinc a été fermé lors d’une cérémonie à huis clos d’une heure environ, au cours de laquelle un voile de soie blanche a été placé sur le visage de François. Ce rite était présidé par le cardinal Kevin Farrell, le “camerlingue” qui gère les affaires courantes du Vatican jusqu’à l’élection d’un nouveau souverain pontife.Son corps a été aspergé d’eau bénite et une bourse avec des pièces et des médailles frappées sous son pontificat a été placée à l’intérieur du cercueil, sur le couvercle duquel figurent sa croix et ses armes. “Durant la nuit (…) une veillée de prières accompagnera le corps du pontife”, a précisé le Vatican.Dès 05H30 (03H30 GMT) samedi, l’accès à la place Saint-Pierre, placée sous haute sécurité, sera à nouveau rouvert pour accueillir des centaines de milliers de fidèles souhaitant assister aux funérailles.Plus de 50 chefs d’Etat et 10 monarques sont attendus pour la cérémonie, ainsi que le chef de l’ONU Antonio Guterres.- Présence incertaine de Zelensky -Des dizaines de délégations étrangères ont commencé à arriver à Rome vendredi. Tous les yeux sont tournés vers Donald Trump, qui effectue le premier déplacement à l’étranger de son second mandat. “Nous allons rencontrer de nombreux dirigeants étrangers” en marge des obsèques, a-t-il indiqué peu avant de décoller depuis Washington, sans préciser lesquels. Il a atterri à l’aéroport de Rome vendredi soir.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a en revanche annoncé vendredi qu’il n’était pas certain d'”avoir le temps” pour se rendre aux funérailles du pape François.Le président français Emmanuel Macron, qui s’est brièvement recueilli, avec son épouse, devant le cercueil du pape vendredi en début de soirée, n’effectuera en revanche “aucune rencontre diplomatique en marge des obsèques du pape”, a fait savoir l’Elysée.Les autorités italiennes et vaticanes ont placé les alentours de Saint-Pierre sous haute protection, avec des milliers de bénévoles et de membres des forces de l’ordre mobilisés, un système anti-drones, des tireurs d’élite sur les toits et des avions de chasse prêts à décoller.Ce dispositif de sécurité exceptionnel sera encore renforcé ces prochaines heures.Le premier pape sud-américain de l’Eglise catholique est décédé le lundi de Pâques à l’âge de 88 ans, moins d’un mois après la fin de son hospitalisation pour une grave pneumonie.Les condoléances ont afflué du monde entier pour ce réformateur énergique qui a défendu les plus vulnérables et les plus marginalisés de la société au cours de ses douze années à la tête des 1,4 milliard de catholiques que compte la planète.- Cortège dans les rues de Rome -Dans son cercueil capitonné de rouge, François, dont les mains enserrent un chapelet, porte ses habits pontificaux: une chasuble rouge, une mitre blanche et des chaussures noires.Après les obsèques, qui devraient s’achever vers 11H30 (09H30 GMT), le cercueil sera transporté sur un véhicule à travers les rues de Rome pour être inhumé, selon la volonté de François, dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure, dédiée au culte de la Vierge, lors d’une cérémonie privée.Durant le transfert, le cercueil sera visible au public massé le long du trajet derrière des barrières métalliques. Il ne sera pas possible de suivre le cortège funèbre mais des écrans géants seront placés le long du parcours.Un groupe de “pauvres et de nécessiteux” sera présent sur les marches de la basilique Sainte Marie Majeure pour accueillir le cercueil du pontife vers 13H00 (11H00 GMT), qui était un ardent défenseur des laissés-pour-compte.Sa tombe en marbre, avec pour seule inscription “Franciscus”, François en latin, sera accessible au public à partir de dimanche matin. A 16H00 (14H00 GMT), les cardinaux lui rendront hommage.Ses obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir son successeur. La date du début du conclave n’est pas encore connue, mais en vertu des règles vaticanes, il devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.Les cardinaux ont commencé à converger vers Rome et se sont réunis une quatrième fois vendredi matin. Lors du conclave, ils procèderont, dans la chapelle Sixtine au Vatican, à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l’après-midi.bur-cmk-jra-apo/glr/liu

Ligue 1: avant Arsenal, Paris perd son invincibilité face à Nice

Paris ne restera pas invaincu en championnat en 2024-2025. A quatre jours de sa demi-finale aller de Ligue des champions face à Arsenal, le PSG a lourdement chuté à domicile 3-1 face à Nice vendredi en ouverture de la 31e journée de Ligue 1.Le PSG, déjà sacré champion de France, et son entraineur Luis Enrique avaient certainement imaginé une tout autre répétition générale à quatre jours d’affronter Arsenal en demi-finale aller de Ligue des champions à Londres, mardi.Pour sa première titularisation de la saison, le milieu niçois, Morgan Sanson, absent sept mois à cause d’une fracture à la cheville, revenu à la compétition en mars, a inscrit un doublé au Parc des Princes (34e et 46e) et, bien aidé par les multiples arrêts de Marcin Bulka, son gardien, homme du match, a empêché le Paris SG de battre le record d’invincibilité de Nantes de 32 rencontres sans défaites établi lors de la saison 1995.Celui de Paris restera bloqué à 30. Face à Nice, Luis Enrique a pourtant aligné son équipe-type, remisant la tentation de faire tourner son effectif, en baisse de régime depuis un mois, juste avant l’échéance cruciale de mardi en C1.  Ni le capitaine Marquinhos, ni son trio d’attaque Kvaratskhelia-Dembélé-Doué, ni personne n’a néanmoins empêché le PSG de sombrer. En première période, Paris a eu 73% de possession de balle, campé dans la surface niçoise, obtenu 10 occasions, mais, déjà, Paris a faillé rentrer au vestiaire, mené d’un but.Acculés dans leur camp, incapables de se défaire du contre-pressing parisien, remis uniquement aux cinq arrêts de leur gardien de but polonais pour rester en vie, les Aiglons ont profité de leur seule occasion du premier acte pour ouvrir le score.A la 34e minute, sorti de nulle part, Badredine Bouanani a glissé un ballon à ras de terre au point de penalty et entre les deux défenseurs centraux parisiens pour Sanson, parti dans le trou et qui a trompé Gianluigi Donnarumma en plaçant son tir sous le portier italien.Et si Fabian Ruiz, grâce à une passe majestueuse d’Ousmane Dembélé, encore muet face aux buts, a permis à Paris de refaire son retard avant la mi-temps (1-1, 41e), l’embellie parisienne n’aura finalement duré que 20 minutes, mi-temps comprise. – Paris au ralenti -Dès la reprise du jeu, Sanson le trentenaire s’est glissé entre Marquinhos et Achraf Hakimi pour reprendre de volée un centre de Jonathan Clauss (2-1, 46e) et a donné un avantage définitif à Nice. Beaucoup moins incisif qu’en première période, Paris a toutefois repris le monopole du ballon, en ralentissant son rythme au fur et à mesure que le match avançait.Nice en a profité pour se mettre définitivement à l’abri grâce à un coup franc de Hicham Boudaoui repris de la tête par Youssouf Ndayishimiye, élevé plus haut que tout le monde (3-1, 70e).Mené de deux buts, Paris a baissé pavillon, dégouté par Marcin Bulka en feu et auteur de deux nouveaux sublimes arrêts au tout début du temps additionnel et d’un troisième face à Bradley Barcola (90e+4). “Si quelqu’un me promettait une qualification pour la finale de C1 contre une défaite contre Nice, je signerais immédiatement” a affirmé Luis Enrique en conférence de presse jeudi avant Nice. Paris espère désormais que promesse lui a été faite.

Ligue 1: avant Arsenal, Paris perd son invincibilité face à Nice

Paris ne restera pas invaincu en championnat en 2024-2025. A quatre jours de sa demi-finale aller de Ligue des champions face à Arsenal, le PSG a lourdement chuté à domicile 3-1 face à Nice vendredi en ouverture de la 31e journée de Ligue 1.Le PSG, déjà sacré champion de France, et son entraineur Luis Enrique avaient certainement imaginé une tout autre répétition générale à quatre jours d’affronter Arsenal en demi-finale aller de Ligue des champions à Londres, mardi.Pour sa première titularisation de la saison, le milieu niçois, Morgan Sanson, absent sept mois à cause d’une fracture à la cheville, revenu à la compétition en mars, a inscrit un doublé au Parc des Princes (34e et 46e) et, bien aidé par les multiples arrêts de Marcin Bulka, son gardien, homme du match, a empêché le Paris SG de battre le record d’invincibilité de Nantes de 32 rencontres sans défaites établi lors de la saison 1995.Celui de Paris restera bloqué à 30. Face à Nice, Luis Enrique a pourtant aligné son équipe-type, remisant la tentation de faire tourner son effectif, en baisse de régime depuis un mois, juste avant l’échéance cruciale de mardi en C1.  Ni le capitaine Marquinhos, ni son trio d’attaque Kvaratskhelia-Dembélé-Doué, ni personne n’a néanmoins empêché le PSG de sombrer. En première période, Paris a eu 73% de possession de balle, campé dans la surface niçoise, obtenu 10 occasions, mais, déjà, Paris a faillé rentrer au vestiaire, mené d’un but.Acculés dans leur camp, incapables de se défaire du contre-pressing parisien, remis uniquement aux cinq arrêts de leur gardien de but polonais pour rester en vie, les Aiglons ont profité de leur seule occasion du premier acte pour ouvrir le score.A la 34e minute, sorti de nulle part, Badredine Bouanani a glissé un ballon à ras de terre au point de penalty et entre les deux défenseurs centraux parisiens pour Sanson, parti dans le trou et qui a trompé Gianluigi Donnarumma en plaçant son tir sous le portier italien.Et si Fabian Ruiz, grâce à une passe majestueuse d’Ousmane Dembélé, encore muet face aux buts, a permis à Paris de refaire son retard avant la mi-temps (1-1, 41e), l’embellie parisienne n’aura finalement duré que 20 minutes, mi-temps comprise. – Paris au ralenti -Dès la reprise du jeu, Sanson le trentenaire s’est glissé entre Marquinhos et Achraf Hakimi pour reprendre de volée un centre de Jonathan Clauss (2-1, 46e) et a donné un avantage définitif à Nice. Beaucoup moins incisif qu’en première période, Paris a toutefois repris le monopole du ballon, en ralentissant son rythme au fur et à mesure que le match avançait.Nice en a profité pour se mettre définitivement à l’abri grâce à un coup franc de Hicham Boudaoui repris de la tête par Youssouf Ndayishimiye, élevé plus haut que tout le monde (3-1, 70e).Mené de deux buts, Paris a baissé pavillon, dégouté par Marcin Bulka en feu et auteur de deux nouveaux sublimes arrêts au tout début du temps additionnel et d’un troisième face à Bradley Barcola (90e+4). “Si quelqu’un me promettait une qualification pour la finale de C1 contre une défaite contre Nice, je signerais immédiatement” a affirmé Luis Enrique en conférence de presse jeudi avant Nice. Paris espère désormais que promesse lui a été faite.

Huge crowds pack Vatican for last day of Pope’s lying in stateFri, 25 Apr 2025 21:06:15 GMT

Some 250,000 people paid respects to Pope Francis during the three days his coffin led in St Peter’s Basilica, the Vatican said Friday, as public viewing ended and world leaders began gathering for his funeral.French President Emmanuel Macron was among the last to bow before the coffin, with the overall crowds exceeding the estimated 195,000 …

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Les Bourses mondiales terminent dans le vert à l’issue d’une semaine agitée

Les Bourses mondiales ont évolué en hausse vendredi, gardant un oeil sur l’évolution du conflit commercial entre Washington et Pékin, tandis que la saison des résultats d’entreprises bat son plein.En Europe, les marchés ont fermé dans le vert. Paris a pris 0,45%, Francfort 0,81% et Milan 1,47%. Londres est restée stable (+0,09%).A Wall Street, le Dow Jones a terminé proche de l’équilibre (+0,05%), l’indice Nasdaq a progressé de 1,26% et l’indice élargi S&P 500 de 0,74%.”Pour l’instant il n’y a aucune nouvelle tangible sur la guerre commerciale, les marchés profitent de l’accalmie”, explique à l’AFP Lionel Melka, gérant de Swann Capital. “La volatilité a été telle cette semaine qu’aujourd’hui, les (investisseurs) se contentent d’équilibrer les choses”, observe auprès de l’AFP Victoria Fernandez, de Crossmark Global Investments.Les marchés ont apprécié ces derniers jours le ton plus conciliant de Donald Trump sur la guerre commerciale qu’il a lancée contre la Chine au début du mois.Dernier épisode en date: Donald Trump a affirmé, dans un entretien au Time Magazine publié vendredi, qu’il s’était entretenu avec son homologue chinois Xi Jinping au téléphone au sujet des droits de douane. Mais Donald Trump ne donne dans cette interview aucun détail sur l’appel, ne précisant ni sa date, ni son contenu. Et Pékin réfute mener toute négociation avec Washington.Les investisseurs attendent donc “de savoir si les négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine reprendront”, note Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.”Un réel progrès pourrait encore mettre du temps à se concrétiser”, insiste Fawad Razaqzada, de City Index.Alphabet salué, Intel dévisse”Alphabet a délivré de bons résultats (jeudi après la clôture de Wall Street, ndlr), et cela a donné un petit coup de pouce au marché”, fait valoir Victoria Fernandez.La maison mère de Google a gagné 1,28% après avoir très largement dépassé les attentes au premier trimestre, soutenue par son activité d’informatique à distance, dont la croissance témoigne d’un appétit toujours soutenu pour l’intelligence artificielle.En revanche, le spécialiste des semi-conducteurs Intel a franchement reculé (-6,70%) après avoir annoncé qu’il anticipait un chiffre d’affaires compris entre 11,2 et 12,4 milliards de dollars pour le deuxième trimestre, soit nettement moins que les 12,8 milliards prévus par Wall Street.Bons résultats pour Safran, Accor et Saint GobainA Paris, la séance a aussi été dominée par les résultats d’entreprises, majoritairement bien accueillis.Le groupe français Safran a grimpé de 4,16% en Bourse après avoir publié un chiffre d’affaires de 7,3 milliards d’euros au premier trimestre, supérieur aux attentes des analystes financiers et en hausse de 16,7% sur un an.Le titre du géant de l’hôtellerie Accor s’est lui envolé de 6,3%, les investisseurs ont salué ses résultats publiés la veille. Le groupe a annoncé jeudi un chiffre d’affaires en hausse de 9,2% à 1,34 milliard d’euros au premier trimestre.Le groupe industriel Saint-Gobain a aussi bondi (+4,65%), après avoir annoncé des indicateurs “encourageants” pour la reprise du secteur du bâtiment en France, son marché historique, et enregistré une hausse de 3,2% de ses ventes au premier trimestre 2025.Le dollar progresseLe dollar gagnait un peu de terrain vendredi: vers 20H40 GMT, le billet vert prenait 0,26% face à la monnaie unique, à 1.1360 dollar pour un euro.La monnaie américaine a fortement été pénalisée ces dernières semaines par une crise de confiance des investisseurs, fragilisés par la politique commerciale erratique de Donald Trump.Pour Stephen Innes, analyste chez SPI AM, “ce rebond reste fragile” et les investisseurs sont prêts à “lâcher le dollar à la moindre déclaration agressive de Trump”.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est détendu à 4,25% contre 4,30% jeudi en clôture.Le pétrole stableLes cours du pétrole ont progressé, après avoir évolué dans le rouge pendant une partie de la séance, les opérateurs surveillant attentivement les derniers développements dans la guerre commerciale initiée par Washington, ainsi que les discussions avec l’Iran.Le prix du baril de Brent a gagné 0,48% à 66,87 dollars.Le baril de West Texas Intermediate a avancé de 0,37% à 63,02 dollars.

US stocks extend rally as market eyes busy calendar next week

Wall Street stocks overcame early weakness Friday to push higher for a fourth straight positive session, following gains in most overseas equity markets.The upbeat session reflected a continuation of the market’s constructive trend after President Donald Trump said Tuesday he has no intention of firing Federal Reserve Chair Jerome Powell.The administration has also adopted a more conciliatory tone on trade talks with China, although the state of play between Washington and Beijing remains murky.Beijing has said there are no active negotiations with the United States, while Trump claimed to have spoken with Chinese leader Xi Jinping.TIME Magazine wrote Friday that Trump said in an interview he was still convinced tariffs were necessary and that he would “consider it a ‘total victory’ if the US still has tariffs as high as 50 percent on foreign imports a year from now.”City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada called the comments “an aggressive reminder that underscores his protectionist trade agenda, even if he has promised to reduce tariffs on Beijing significantly.”He added that the comments “probably caused the mild selling” trend.But US stocks recovered from early losses and two of the three major indices posted solid gains, with the S&P 500 finishing up 0.7 percent.Europe’s main markets ended higher as did most Asian markets.Sentiment was boosted by reports on Friday that China may exempt some US goods from its hefty retaliatory tariffs. “While tariffs are unlikely to go away completely, any easing of the trade war will be lapped up by financial markets,” said Russ Mould, investment director at AJ Bell.Equity markets “are also benefitting from strong earnings reports,” said Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.”Google reported earnings that smashed expectations last night,” she added.Google-parent Alphabet posted earnings that exceeded expectations for the recently ended quarter, driven by its cloud computing and artificial intelligence operations.In Asia, Tokyo jumped almost two percent by the close following Japanese media reports that a second round of trade talks in Washington was set for May 1.The discussions will be closely watched as a barometer for efforts by other countries seeking tariff relief.Chinese stock indices ended the week fairly steady, as China’s top leaders urged more support for the economy and opposed “unilateral bullying” in global trade, according to a readout of a meeting published by state media Friday.Seoul jumped one percent after US Treasury Secretary Scott Bessent said a trade “understanding” between South Korea and the United States could be reached by next week.Analysts are beginning to look ahead to next week’s heavy calendar of earnings and US economic data.The “soft data has been showing very negative signs for the economy, but it hasn’t really gone through to the hard data,” said Victoria Fernandez of Crossmark Global Investments.Reports next week on the labor market and other key indicators will show if “we are truly weakening or not,” Fernandez said.- Key figures at 2030 GMT -New York – Dow: UP 0.1 percent at 40,113.50 (close)New York – S&P 500: UP 0.7 percent at 5,525.21 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 1.3 percent at 17,382.94 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,415.25 (close)Paris – CAC 40: UP 0.5 percent at 7,536.26 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.8 percent at 22,242.45 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.9 percent at 35,705.74 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.3 percent at 21,980.74 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,295.06 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1359 from $1.1390 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3314 from $1.3342 Dollar/yen: UP at 143.69 yen from 142.63 yenEuro/pound: DOWN at 85.31 pence from 85.37 penceWest Texas Intermediate: UP 0.4 percent at $63.02 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $66.87 per barrelburs-jmb/des

Est de la RDC: une semaine pour ébaucher la paix

Le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) se sont donné vendredi une semaine pour ébaucher un projet d’accord de paix, après des mois d’un conflit qui a fait des milliers de morts.Dans une déclaration signée sous l’égide des Etats-Unis, les deux Etats africains se sont engagés à respecter leur souveraineté respective et à s’abstenir de soutenir des mouvements rebelles, alors que le Rwanda est accusé d’être derrière le mouvement armé M23, qui progresse en RDC. Donald Trump a salué “une grande nouvelle en provenance d’Afrique, où je m’occupe aussi de résoudre des guerres”, sur son réseau Truth Social. Les Etats voisins ont convenu de “créer un avant-projet d’accord de paix” d’ici le 2 mai, dans cette déclaration signée à Washington, aux côtés du secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, par les ministres des Affaires étrangères des deux pays.Dans une annonce surprise mercredi, le gouvernement congolais et le groupe antigouvernemental M23, qui mènent des pourparlers au Qatar, avaient publié pour la première fois une déclaration conjointe dans laquelle ils disaient vouloir “Å“uvrer à la conclusion d’une trêve”.L’est de la RDC, riche en ressources et frontalier du Rwanda, est en proie à des conflits depuis 30 ans, à la suite du génocide de 1994 au Rwanda. Mais la crise s’est intensifiée ces derniers mois avec la prise des grandes villes de Goma et Bukavu par le M23, soutenu par Kigali et son armée.- Minerais en jeu -Les deux pays reconnaissent “la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’autre et s’engagent sur une voie permettant de régler leurs différends grâce à des moyens pacifiques, ancrés dans la diplomatie et la négociation plutôt que par un recours à la force ou à des discours hostiles”, selon la déclaration de Washington.Sans nommer le M23 explicitement, les deux capitales reconnaissent les préoccupations de l’autre et ajoutent qu’elles s’engageront “à s’abstenir de fournir un soutien militaire d’État à des groupes armés non étatiques”.Elles établiront “un mécanisme conjoint de coordination sécuritaire afin de contrer les groupes armés non-étatiques”, selon la déclaration.Le Qatar a récemment créé la surprise en s’imposant comme un nouveau médiateur dans la crise. Des pourparlers ont débuté entre Kinshasa et le M23 à Doha en avril.La RDC a cherché parallèlement à obtenir le soutien des Etats-Unis, notamment en proposant de conclure son propre accord avec Washington sur l’accès aux minerais.La déclaration de Washington précise que les deux parties attendent “des investissement significatifs” de la part des Etats-Unis et du secteur privé américain. Elles travailleront avec Washington dans des domaines tels que les mines et l’hydroélectricité.- “Très fragile” -Plus d’une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont été signés puis violés depuis fin 2021. Une myriade de groupes armés plus ou moins autonomes sont également présents dans les régions de l’Est congolais, et sont parfois utilisés par procuration par Kinshasa ou les pays voisins. Un nouvel émissaire pour l’Afrique, l’homme d’affaires Massad Boulos, qui est aussi le beau-père d’une fille du président Trump, s’est rendu dans les deux capitales courant avril. Il a appelé le Rwanda à cesser son soutien au M23 et à retirer “toutes les troupes rwandaises du territoire de la RDC”.Dans ces conditions, Martin Ziakwau Lembisa, doctorant en relations internationales à l’Université de Kinshasa, souligne “le caractère très fragile” du rapprochement entre les deux voisins.”Les deux parties apparemment veulent en découdre”, déclare-t-il à l’AFP, ajoutant que “si ça ne dépendait que du M23 aujourd’hui, il aurait encore progressé dans son offensive”.”L’implication de l’administration américaine, quoiqu’encore timide, a contribué à exercer une certaine pression sur les parties en présence”, observe-t-il.”En signant ces déclarations, les deux parties ont simplement exprimé leur volonté de s’entendre, ceci afin de ne pas reconnaître qu’elles ne se sont pas réellement entendues à Doha”, estime l’expert, également enseignant à l’université catholique du Congo.”Jusqu’où les Américains vont-ils vraiment s’impliquer dans cette affaire, c’est là toute la problématique”.Le Rwanda n’a jamais explicitement reconnu la présence du M23 sur le sol congolais. Kigali admet toutefois des préoccupations sécuritaires le long de sa frontière avec la RDC et réclame notamment l’éradication des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), fondées par des Hutus rwandais responsables du génocide des Tutsis en 1994.