Un général russe tué dans l’explosion d’une voiture, Moscou accuse l’Ukraine

Un général de l’état-major de l’armée russe a été tué vendredi près de Moscou dans l’explosion d’une voiture, la Russie accusant les service secrets ukrainiens d’être à l’origine de cet attentat.Ce type d’attaque se multiplie en Russie et dans les territoires d’Ukraine qu’elle occupe depuis le début de l’offensive russe en février 2022. Ces assassinats, imputés à ou parfois revendiqués par l’Ukraine, visent des militaires, des responsables gouvernementaux ou encore des soutiens idéologiques du Kremlin.Selon le Comité d’enquête russe, la victime est le général Iaroslav Moskalik, chef adjoint de la Direction générale opérationnelle de l’état-major des forces armées russes.Selon cette source, l’explosion a eu lieu près d’un immeuble résidentiel dans la ville de Balachikha, située à quelques kilomètres à l’est de Moscou.”L’explosion s’est produite à la suite de la détonation d’un engin explosif improvisé rempli de mitraille”, a précisé le Comité d’enquête.Il a ensuite publié une vidéo montrant un véhicule entièrement calciné et des enquêteurs entourant un objet flouté, vraisemblablement le corps de la victime, devant la porte d’entrée d’un immeuble.Des images de vidéosurveillance diffusées par le média russe Izvestia montrent la puissante explosion d’une voiture, qui survient, projetant des fragments en l’air, alors qu’une personne s’approche du véhicule.”Il y a des raisons de croire que les services secrets ukrainiens sont impliqués dans ce meurtre”, a dénoncé dans un communiqué la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.- Série d’attaques ciblées -“L’explosion était très forte, j’en ai même eu mal au cÅ“ur. Cela s’est passé à environ 10H45”, a relaté à l’AFP une habitante du quartier, Lioudmila, 50 ans, ajoutant que “beaucoup de gens ont accouru pour regarder”.L’équipe de l’AFP a vu le corps ensanglanté de la victime gisant par terre, près de l’entrée d’un immeuble, puis placé dans un sac noir et évacué dans une camionette. Des ambulances, pompiers et policiers étaient déployés dans la zone.Mme Zakharova a qualifié l’explosion d'”attaque terroriste”.Selon le site du Kremlin, Iaroslav Moskalik avait participé en 2015 en tant que représentant de l’état-major russe à des discussions sur le conflit armé en Ukraine impliquant alors des dirigeants ukrainien et russe sous l’égide de la France et de l’Allemagne.Mais selon le média d’investigation russe IStories, la Direction générale opérationnelle, dont il faisait partie, est aujourd’hui un “maillon clé dans la planification des opérations en Ukraine”.Depuis 2022, Kiev a été accusé à plusieurs reprises d’avoir mené des attaques ciblées contre des personnalités et responsables militaires russes en Russie et dans les zones occupées par Moscou en Ukraine.En août 2022, l’explosion d’une voiture avait tué Daria Douguina, la fille de l’idéologue ultranationaliste russe Alexandre Douguine. En avril 2023, un blogueur militaire russe, Maxime Fomine, avait lui perdu la vie dans la détonation d’une statuette piégée qui lui avait été offerte dans un café de Saint-Pétersbourg.Plus récemment, en décembre 2024, le commandant des forces russes de défense radiologique, chimique et biologique, Igor Kirillov, a été tué par l’explosion d’une trottinette électrique piégée à Moscou, un assassinat qui avait été revendiqué par les services de sécurité ukrainiens (SBU).Après ce meurtre, le président russe Vladimir Poutine avait admis, fait rare, une défaillance des services de sécurité russes. “Nous ne devons pas permettre de telles failles”, avait-il déclaré.

Un général russe tué dans l’explosion d’une voiture, Moscou accuse l’Ukraine

Un général de l’état-major de l’armée russe a été tué vendredi près de Moscou dans l’explosion d’une voiture, la Russie accusant les service secrets ukrainiens d’être à l’origine de cet attentat.Ce type d’attaque se multiplie en Russie et dans les territoires d’Ukraine qu’elle occupe depuis le début de l’offensive russe en février 2022. Ces assassinats, imputés à ou parfois revendiqués par l’Ukraine, visent des militaires, des responsables gouvernementaux ou encore des soutiens idéologiques du Kremlin.Selon le Comité d’enquête russe, la victime est le général Iaroslav Moskalik, chef adjoint de la Direction générale opérationnelle de l’état-major des forces armées russes.Selon cette source, l’explosion a eu lieu près d’un immeuble résidentiel dans la ville de Balachikha, située à quelques kilomètres à l’est de Moscou.”L’explosion s’est produite à la suite de la détonation d’un engin explosif improvisé rempli de mitraille”, a précisé le Comité d’enquête.Il a ensuite publié une vidéo montrant un véhicule entièrement calciné et des enquêteurs entourant un objet flouté, vraisemblablement le corps de la victime, devant la porte d’entrée d’un immeuble.Des images de vidéosurveillance diffusées par le média russe Izvestia montrent la puissante explosion d’une voiture, qui survient, projetant des fragments en l’air, alors qu’une personne s’approche du véhicule.”Il y a des raisons de croire que les services secrets ukrainiens sont impliqués dans ce meurtre”, a dénoncé dans un communiqué la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.- Série d’attaques ciblées -“L’explosion était très forte, j’en ai même eu mal au cÅ“ur. Cela s’est passé à environ 10H45”, a relaté à l’AFP une habitante du quartier, Lioudmila, 50 ans, ajoutant que “beaucoup de gens ont accouru pour regarder”.L’équipe de l’AFP a vu le corps ensanglanté de la victime gisant par terre, près de l’entrée d’un immeuble, puis placé dans un sac noir et évacué dans une camionette. Des ambulances, pompiers et policiers étaient déployés dans la zone.Mme Zakharova a qualifié l’explosion d'”attaque terroriste”.Selon le site du Kremlin, Iaroslav Moskalik avait participé en 2015 en tant que représentant de l’état-major russe à des discussions sur le conflit armé en Ukraine impliquant alors des dirigeants ukrainien et russe sous l’égide de la France et de l’Allemagne.Mais selon le média d’investigation russe IStories, la Direction générale opérationnelle, dont il faisait partie, est aujourd’hui un “maillon clé dans la planification des opérations en Ukraine”.Depuis 2022, Kiev a été accusé à plusieurs reprises d’avoir mené des attaques ciblées contre des personnalités et responsables militaires russes en Russie et dans les zones occupées par Moscou en Ukraine.En août 2022, l’explosion d’une voiture avait tué Daria Douguina, la fille de l’idéologue ultranationaliste russe Alexandre Douguine. En avril 2023, un blogueur militaire russe, Maxime Fomine, avait lui perdu la vie dans la détonation d’une statuette piégée qui lui avait été offerte dans un café de Saint-Pétersbourg.Plus récemment, en décembre 2024, le commandant des forces russes de défense radiologique, chimique et biologique, Igor Kirillov, a été tué par l’explosion d’une trottinette électrique piégée à Moscou, un assassinat qui avait été revendiqué par les services de sécurité ukrainiens (SBU).Après ce meurtre, le président russe Vladimir Poutine avait admis, fait rare, une défaillance des services de sécurité russes. “Nous ne devons pas permettre de telles failles”, avait-il déclaré.

Droits de douane: le FMI appelle l’UE et les Etats-Unis à trouver un terrain d’entente

Bruxelles et Washington doivent “calmer les choses” et “négocier un accord” sur les droits de douane si l’Europe veut pouvoir redonner un coup de fouet à sa croissance hésitante, a estimé vendredi le directeur de la région Europe du FMI, Alfred Kammer.”Dans nos échanges avec les responsables politiques européens, je ne sens pas de divergence dans la manière dont cette relation est vue comme étant importante”, a jugé M. Kammer, lors d’une conférence de presse à l’occasion des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, qui doit s’achever aujourd’hui.”Il faut faire les efforts nécessaires pour calmer les choses et négocier un accord”, a-t-il ajouté, souhaitant que ces négociations puissent porter leurs fruits.Le responsable du FMI s’est en revanche montré optimiste pour l’économie européenne, estimant qu’il existait “un faux discours, consistant à prétendre que l’Europe n’est pas compétitive. Mais elle l’est”.Mais “il y a des domaines où des améliorations sont possibles, en particulier concernant l’écart de productivité” entre l’Europe et les Etats-Unis, notamment “la productivité du facteur travail”.De même, “le problème n’est pas que l’Europe ne sait pas innover, elle dispose de startup”, a ajouté M. Kammer, mais “ce qui est nécessaire, c’est de développer le capital-risque et les capitaux privés”.”Actuellement nous avons des barrières financières”, du fait d’une intégration économique et bancaire incomplète, ce qui pousse les startup à venir se financer aux Etats-Unis quand elles changent d’échelle.Au final, a-t-il souligné, “nous avons un tissu de petites et moyennes entreprises en Europe, mais elles sont plus anciennes et donc moins productives” que celles existantes aux Etats-Unis, “nous avons besoin de ces jeunes entreprises”, pour soutenir l’économie européenne.Les commentaires d’Alfred Kammer interviennent alors que plusieurs représentants européens étaient à Washington cette semaine, dans le cadre des réunions de printemps, profitant de l’occasion pour rencontrer le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent.L’Union européenne (UE) s’est montrée ouverte, notamment par la voix de son commissaire à l’Economie Valdis Dombrovskis, avançant plusieurs propositions concrètes pour abaisser les droits de douane imposés depuis début avril par le président américain, Donald Trump.Mais les Européens ont notamment regretté le “manque de clarté” côté américain et les difficultés à avancer sur le sujet.”Nous ne pouvons cacher le fait que nous sommes encore loin d’un accord”, a ainsi déclaré à l’AFP le ministre français de l’Economie et des Finances, Eric Lombard.Son homologue allemand, Jeorg Kukies, s’est montré lui plus positif, assurant être “optimiste sur le fait que cela va se faire. Le plus tôt sera le mieux”.Le président américain a imposé début avril jusque 20% de droits de douane sur les produits européens, dans le cadre de ses droits de douane dits “réciproques”, touchant à des degrés divers l’ensemble des pays dans le monde.Il avait ensuite reculé pour revenir à un “taux minimal” de 10%, qui ne serait pas négociable selon lui, retardant de 90% l’application des droits de douane au-delà de cette limite pour laisser le temps aux négociations d’aboutir.L’UE est également concernée par les droits de douane sectoriels, de 25% cette fois, imposés sur l’acier, l’aluminium et les automobiles, qui touchent particulièrement l’industrie automobile allemande.

Wall Street stock rally falters as Trump touts 50% tariff victory

Wall Street stock markets wobbled Friday after President Donald Trump indicated he envisages stiff US tariffs even after reaching trade deals.The pullback came after a three-day rally based in large part on hopes that the United States would reach trade deals with its major partners.TIME Magazine wrote Friday that Trump said in an interview he was still convinced tariffs were necessary and that he would “consider it a ‘total victory’ if the US still has tariffs as high as 50 percent on foreign imports a year from now.”City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada called the comments “an aggressive reminder that underscores his protectionist trade agenda, even if he has promised to reduce tariffs on Beijing significantly”. He added that the comments “probably caused the mild selling” trend.While the Trump administration has gone forward with 145-percent tariffs on most goods from China, it suspended high tariffs on other countries for three months as it pursues trade deals.Europe’s main markets ended higher as did most Asian markets.Sentiment was boosted by reports on Friday that China may exempt some US goods from its hefty retaliatory tariffs. “While tariffs are unlikely to go away completely, any easing of the trade war will be lapped up by financial markets,” said Russ Mould, investment director at AJ Bell.Equity markets “are also benefitting from strong earnings reports,” said Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.”Google reported earnings that smashed expectations last night,” she added.Google-parent Alphabet posted earnings that exceeded expectations for the recently ended quarter, driven by its cloud computing and artificial intelligence operations.Its shares were up 1.8 percent in midday trading.Paris and Frankfurt stocks closed the day with gains as investors brushed off comments from France’s economy minister Eric Lombard that a trade deal between the United States and the European Union was a way off.London’s stock market edged higher following positive UK retail data.In Asia, Tokyo jumped almost two percent by the close following Japanese media reports that a second round of trade talks in Washington was set for May 1.The discussions will be closely watched as a barometer for efforts by other countries seeking tariff relief.Chinese stock indices ended the week fairly steady, as China’s top leaders urged more support for the economy and opposed “unilateral bullying” in global trade, according to a readout of a meeting published by state media Friday.Seoul jumped one percent after US Treasury Secretary Scott Bessent said a trade “understanding” between South Korea and the United States could be reached by next week.Investors are optimistic also that the US Federal Reserve may cut interest rates sooner than expected.Fed Governor Christopher Waller said during an interview with Bloomberg Television that he would support interest rate cuts if harsh tariffs hurt the jobs market.The dollar made solid gains versus main rivals Friday, while crude prices were kept on the back foot by fears that the OPEC oil cartel and its allies will step up production further.- Key figures at 1530 GMT -New York – Dow: DOWN 0.6 percent at 39,859.00 pointsNew York – S&P 500: FLAT at 5,482.79 New York – Nasdaq Composite: UP 0.3 percent at 17,223.58London – FTSE 100: UP less than 0.1 percent at 8,415.25 (close)Paris – CAC 40: UP 0.5 percent at 7,536.26 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.8 percent at 22,242.45 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.9 percent at 35,705.74 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.3 percent at 21,980.74 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,295.06 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1369 from $1.1392 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3311 from $1.3339 Dollar/yen: UP at 143.95 yen from 142.62 yenEuro/pound: UP at 85.41 pence from 85.35 penceWest Texas Intermediate: FLAT at $62.77 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $65.58 per barrelburs-rl/db

Lycéenne tuée à Nantes: les élèves, fleurs blanches à la main, rendent hommage aux victimes

Fleurs à la main et vêtus de blanc, les élèves du groupe scolaire Notre-Dame-de-Toutes-Aides ont rendu hommage vendredi à la lycéenne tuée et aux trois autres blessés la veille après avoir été attaqués au couteau par un élève.  Le suspect, un adolescent scolarisé en classe de seconde, a été interpellé peu après le drame, jeudi à la mi-journée, mais il a été hospitalisé dans la soirée après un examen psychiatrique. Ses motivations restent indéterminées à ce stade.Plusieurs centaines d’adolescents, munis de fleurs blanches et vêtus de couleur claire, se sont rassemblés dans l’établissement vers 15H30 pour rendre hommage aux victimes, à l’appel du comité des élèves.”Pendant la minute de silence à la fin de la cérémonie, il n’y a pas eu un seul bruit, c’était très impressionnant. Il y avait vraiment beaucoup de fleurs dans la cour, c’était très beau. Ça va être dur de revenir dans l’établissement maintenant qu’on sait ce qui s’est passé”, a déclaré à l’AFP une élève de 14 ans, scolarisée en 3e, qui a elle-même déposé une rose blanche dans la cour.Selon la collégienne, des amis de l’adolescente décédée se sont succédé pour prendre la parole, la décrivant comme “joyeuse” et “à toujours aller vers les autres”.A l’issue de ce moment de recueillement, les élèves sont sortis le visage fermé et pour certains, les yeux rougis, a constaté une correspondante de l’AFP.- “Pas bien dans sa tête” -G., scolarisé en seconde, venu déposer un bouquet avec trois amis, a confié à l’AFP n’être “pas vraiment inquiet, juste choqué”. “Ca pourrait arriver n’importe où, quand c’est une personne qui a des problèmes qui n’est pas bien dans sa tête c’est pas vraiment possible de l’empêcher”, a-t-il ajouté. Les cours ont été suspendus vendredi pour les élèves du collège et du lycée nantais, qui peuvent bénéficier d’une cellule de soutien psychologique.Antonin, en terminale, ne pense pas aller voir les psychologues “mais c’est bien qu’ils aient fait ça”, dit à l’AFP le lycéen, venu déposer une rose blanche.L’école primaire du groupe, fréquenté par 2.000 élèves au total, a en revanche maintenu la classe. “Ce n’est pas plus mal que la plus petite reprenne l’école car elle pourra poser des questions à l’équipe éducative si elle en a besoin”, estime Antoine, responsable informatique de 44 ans, venu accompagner sa fille scolarisée en CE2.Une mère venue déposer son fils à la cérémonie d’hommage exprime son incompréhension, la voix entrecoupée de sanglots: “Ma fille est en sixième. J’étais tellement heureuse de les mettre ici, parce que ce sont des gens formidables, qui s’occupent bien des enfants”.Interrogée sur l’installation de portiques de sécurité, elle estime que “c’est inutile, on ne peut pas fliquer chaque gosse, ça montre juste qu’il faut les accompagner, les aider davantage”.- Courriel confus -Outre la lycéenne décédée, trois autres élèves ont été blessés à coups de couteau. L’un d’entre eux se trouvait entre la vie et la mort jeudi soir mais son état de santé “s’est amélioré”, a indiqué vendredi le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy.Le magistrat doit donner une conférence de presse à 18H00.Le parquet national antiterroriste (PNAT) a indiqué à l’AFP qu’il avait évalué les faits et estimé qu’ils ne relevaient pas de sa compétence. Le profil de l’agresseur semble difficile à cerner.”Le lycéen, les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu’il adorait Hitler. Il a envoyé un mail de 13 pages à tout le monde pour expliquer tous ses problèmes à midi”, a témoigné auprès de l’AFP une collégienne.Peu avant d’attaquer ses camarades, les élèves du collège et lycée ont reçu un courriel sombre et confus consulté par l’AFP. Le suspect y évoque notamment “la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain”, revendiquant une “révolte biologique” afin que “l’équilibre naturel, même cruel” reprenne “sa place” contre “l’écocide globalisé”.Quelques heures après l’attaque, le ministre de l’Intérieur et sa collègue de l’Education se sont rendus au lycée pour saluer le travail des forces de l’ordre, des secours ainsi que du personnel enseignant qui a permis de maîtriser l’agresseur et d’éviter, selon eux, un bilan plus lourd.Emmanuel Macron a salué le “courage” des professeurs qui “ont sans doute empêché d’autres drames”.François Bayrou a estimé que l’installation de portiques à l’entrée des établissements scolaires était “une piste” pour éviter de nouvelles attaques au couteau, des armes qui “doivent être pourchassées”, une idée qui a suscité des critiques dans les rangs de la gauche.

Lycéenne tuée à Nantes: les élèves, fleurs blanches à la main, rendent hommage aux victimes

Fleurs à la main et vêtus de blanc, les élèves du groupe scolaire Notre-Dame-de-Toutes-Aides ont rendu hommage vendredi à la lycéenne tuée et aux trois autres blessés la veille après avoir été attaqués au couteau par un élève.  Le suspect, un adolescent scolarisé en classe de seconde, a été interpellé peu après le drame, jeudi à la mi-journée, mais il a été hospitalisé dans la soirée après un examen psychiatrique. Ses motivations restent indéterminées à ce stade.Plusieurs centaines d’adolescents, munis de fleurs blanches et vêtus de couleur claire, se sont rassemblés dans l’établissement vers 15H30 pour rendre hommage aux victimes, à l’appel du comité des élèves.”Pendant la minute de silence à la fin de la cérémonie, il n’y a pas eu un seul bruit, c’était très impressionnant. Il y avait vraiment beaucoup de fleurs dans la cour, c’était très beau. Ça va être dur de revenir dans l’établissement maintenant qu’on sait ce qui s’est passé”, a déclaré à l’AFP une élève de 14 ans, scolarisée en 3e, qui a elle-même déposé une rose blanche dans la cour.Selon la collégienne, des amis de l’adolescente décédée se sont succédé pour prendre la parole, la décrivant comme “joyeuse” et “à toujours aller vers les autres”.A l’issue de ce moment de recueillement, les élèves sont sortis le visage fermé et pour certains, les yeux rougis, a constaté une correspondante de l’AFP.- “Pas bien dans sa tête” -G., scolarisé en seconde, venu déposer un bouquet avec trois amis, a confié à l’AFP n’être “pas vraiment inquiet, juste choqué”. “Ca pourrait arriver n’importe où, quand c’est une personne qui a des problèmes qui n’est pas bien dans sa tête c’est pas vraiment possible de l’empêcher”, a-t-il ajouté. Les cours ont été suspendus vendredi pour les élèves du collège et du lycée nantais, qui peuvent bénéficier d’une cellule de soutien psychologique.Antonin, en terminale, ne pense pas aller voir les psychologues “mais c’est bien qu’ils aient fait ça”, dit à l’AFP le lycéen, venu déposer une rose blanche.L’école primaire du groupe, fréquenté par 2.000 élèves au total, a en revanche maintenu la classe. “Ce n’est pas plus mal que la plus petite reprenne l’école car elle pourra poser des questions à l’équipe éducative si elle en a besoin”, estime Antoine, responsable informatique de 44 ans, venu accompagner sa fille scolarisée en CE2.Une mère venue déposer son fils à la cérémonie d’hommage exprime son incompréhension, la voix entrecoupée de sanglots: “Ma fille est en sixième. J’étais tellement heureuse de les mettre ici, parce que ce sont des gens formidables, qui s’occupent bien des enfants”.Interrogée sur l’installation de portiques de sécurité, elle estime que “c’est inutile, on ne peut pas fliquer chaque gosse, ça montre juste qu’il faut les accompagner, les aider davantage”.- Courriel confus -Outre la lycéenne décédée, trois autres élèves ont été blessés à coups de couteau. L’un d’entre eux se trouvait entre la vie et la mort jeudi soir mais son état de santé “s’est amélioré”, a indiqué vendredi le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy.Le magistrat doit donner une conférence de presse à 18H00.Le parquet national antiterroriste (PNAT) a indiqué à l’AFP qu’il avait évalué les faits et estimé qu’ils ne relevaient pas de sa compétence. Le profil de l’agresseur semble difficile à cerner.”Le lycéen, les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu’il adorait Hitler. Il a envoyé un mail de 13 pages à tout le monde pour expliquer tous ses problèmes à midi”, a témoigné auprès de l’AFP une collégienne.Peu avant d’attaquer ses camarades, les élèves du collège et lycée ont reçu un courriel sombre et confus consulté par l’AFP. Le suspect y évoque notamment “la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain”, revendiquant une “révolte biologique” afin que “l’équilibre naturel, même cruel” reprenne “sa place” contre “l’écocide globalisé”.Quelques heures après l’attaque, le ministre de l’Intérieur et sa collègue de l’Education se sont rendus au lycée pour saluer le travail des forces de l’ordre, des secours ainsi que du personnel enseignant qui a permis de maîtriser l’agresseur et d’éviter, selon eux, un bilan plus lourd.Emmanuel Macron a salué le “courage” des professeurs qui “ont sans doute empêché d’autres drames”.François Bayrou a estimé que l’installation de portiques à l’entrée des établissements scolaires était “une piste” pour éviter de nouvelles attaques au couteau, des armes qui “doivent être pourchassées”, une idée qui a suscité des critiques dans les rangs de la gauche.

Le journaliste de l’AFP Jacques Moalic, déporté au camp de Buchenwald, est mort à 102 ans

Le journaliste de l’Agence France-Presse Jacques Moalic, déporté au camp de concentration de Buchenwald dont il a témoigné de la libération en avril 1945, est décédé jeudi soir à 102 ans, a annoncé sa fille à l’AFP vendredi.Jacques Moalic est mort à son domicile, à Paris, a précisé sa fille.Déporté le 18 décembre 1943 à Buchenwald pour faits de résistance, il avait conservé un souvenir précis de la libération du camp de concentration avec l’arrivée des soldats américains le 11 avril 1945.Ce jour-là, “il y avait beaucoup de fébrilité dans le camp. On avait l’appréhension d’un massacre plus ou moins organisé des SS, et l’espoir de la libération”, a-t-il raconté à l’AFP en avril 2025, à l’occasion des 80 ans de la libération des camps nazis.”On a commencé à préparer des armes… et puis tout d’un coup, une unité américaine est arrivée. Les SS n’ont pas engagé le combat, ils ont préféré foutre le camp. Quelques minutes plus tard, on était dehors”, s’est-il remémoré. Auparavant, il avait connu le travail forcé, les exécutions arbitraires et le climat déshumanisé de violences qui régnaient dans les camps de la mort.Libéré, ce qui le frappe, “c’est la rapidité avec laquelle nous dépouillons notre peau de prisonnier, nos réflexes de concentrationnaires, comme si nous voulions tous, très vite, échapper à notre cauchemar. J’étais un numéro et je reprends mon nom”, avait-il aussi écrit dans un témoignage publié par l’AFP en 1985.Après sa sortie de Buchenwald, Jacques Moalic avait repris des études, notamment en droit.Puis il était entré à l’Agence France-Presse, où il a mené une carrière de grand reporter, couvrant les sursauts du monde, de l’Algérie au Vietnam.Il fut également chargé de suivre l’Elysée pendant plusieurs années et occupa les fonctions de chef du service des Informations générales.

Le journaliste de l’AFP Jacques Moalic, déporté au camp de Buchenwald, est mort à 102 ans

Le journaliste de l’Agence France-Presse Jacques Moalic, déporté au camp de concentration de Buchenwald dont il a témoigné de la libération en avril 1945, est décédé jeudi soir à 102 ans, a annoncé sa fille à l’AFP vendredi.Jacques Moalic est mort à son domicile, à Paris, a précisé sa fille.Déporté le 18 décembre 1943 à Buchenwald pour faits de résistance, il avait conservé un souvenir précis de la libération du camp de concentration avec l’arrivée des soldats américains le 11 avril 1945.Ce jour-là, “il y avait beaucoup de fébrilité dans le camp. On avait l’appréhension d’un massacre plus ou moins organisé des SS, et l’espoir de la libération”, a-t-il raconté à l’AFP en avril 2025, à l’occasion des 80 ans de la libération des camps nazis.”On a commencé à préparer des armes… et puis tout d’un coup, une unité américaine est arrivée. Les SS n’ont pas engagé le combat, ils ont préféré foutre le camp. Quelques minutes plus tard, on était dehors”, s’est-il remémoré. Auparavant, il avait connu le travail forcé, les exécutions arbitraires et le climat déshumanisé de violences qui régnaient dans les camps de la mort.Libéré, ce qui le frappe, “c’est la rapidité avec laquelle nous dépouillons notre peau de prisonnier, nos réflexes de concentrationnaires, comme si nous voulions tous, très vite, échapper à notre cauchemar. J’étais un numéro et je reprends mon nom”, avait-il aussi écrit dans un témoignage publié par l’AFP en 1985.Après sa sortie de Buchenwald, Jacques Moalic avait repris des études, notamment en droit.Puis il était entré à l’Agence France-Presse, où il a mené une carrière de grand reporter, couvrant les sursauts du monde, de l’Algérie au Vietnam.Il fut également chargé de suivre l’Elysée pendant plusieurs années et occupa les fonctions de chef du service des Informations générales.