Senegal PM unveils economic recovery plan based on domestic resourcesFri, 01 Aug 2025 14:49:45 GMT

Senegal’s prime minister unveiled an economic recovery plan for the highly indebted nation on Friday, focused on reviving its economy with a shift towards greater domestic funding.The west African country faces a deteriorating economy, marked by a 14-percent budget deficit and outstanding public debt that represents 119 percent of GDP, said Senegal Economy Minister Abdourahmane …

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Des frais désormais appliqués pour les clients d’Enedis non équipés d’un compteur Linky

Les clients d’Enedis qui ne sont pas équipés d’un compteur électrique Linky se veront facturer des frais à partir de vendredi, pour “compenser les surcoûts” créés par la persistance des compteurs ancienne génération pour le gestionnaire du réseau. Les quelque 1,7 million de clients Enedis (moins de 5% du total) encore équipés d’un ancien compteur verront apparaître sur leur facture d’électricité tous les deux mois une nouvelle ligne de 7,78 euros TTC (6,48 euros HT), le montant de ce nouveau frais dit de “relève payante”, a précisé vendredi Enedis à l’AFP. Et ceux parmi eux qui refuseraient de communiquer à Enedis leur index de consommation d’électricité écoperont d’une majoration supplémentaire de 4,97 euros TTC (4,14 euros HT) tous les deux mois également. Ils sont environ 24% dans ce cas actuelleemnt, a précisé Enedis.Jusqu’ici, seuls les clients non équipés d’un compteur Linky et n’ayant pas adressé un auto-relevé à Enedis durant les 12 derniers mois étaient facturés de 10,20 euros HT tous les deux mois, a indiqué le gestionnaire.”Ces montants reflètent les coûts réels supportés par Enedis pour maintenir un système de transmission des signaux tarifaires adapté aux anciens compteurs, organiser des relèves manuelles à pied, assurer des contrôles de consommation et maintenir un lien client spécifique”, a expliqué Enedis dans un communiqué daté de mercredi. Ce nouveau frais est appliqué dans le cadre du Turpe (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité), une taxe fixée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui sert à rémunérer les gestionnaires du réseau électrique (RTE et Enedis) et dont le nouveau tarif entre en vigueur le 1er août. “Selon les ajustements tarifaires annuels définis par la CRE ces montants peuvent être amenés à évoluer”, a indiqué Enedis dans son communiqué. Le compteur communicant, petit boîtier vert pomme appelé Linky, envoie “toutes les 4 minutes des signaux” à Enedis, a rappelé le gestionnaire à l’AFP. Ce dernier peut ensuite s’en servir pour analyser précisément la consommation d’électricité à distance, pratiquement en temps réel, et sans la présence du client. Le déploiement de ces compteurs communicants découle d’une directive européenne de 2009. 38 millions sont aujourd’hui installés en France.”Depuis mars 2025, Enedis a mené une vaste campagne d’information auprès des clients concernés” par les nouvelles modalités de facturation et “plus de 100.000 demandes de pose de compteurs Linky ont été enregistrées sur la même période”, selon le gestionnaire.

Des frais désormais appliqués pour les clients d’Enedis non équipés d’un compteur Linky

Les clients d’Enedis qui ne sont pas équipés d’un compteur électrique Linky se veront facturer des frais à partir de vendredi, pour “compenser les surcoûts” créés par la persistance des compteurs ancienne génération pour le gestionnaire du réseau. Les quelque 1,7 million de clients Enedis (moins de 5% du total) encore équipés d’un ancien compteur verront apparaître sur leur facture d’électricité tous les deux mois une nouvelle ligne de 7,78 euros TTC (6,48 euros HT), le montant de ce nouveau frais dit de “relève payante”, a précisé vendredi Enedis à l’AFP. Et ceux parmi eux qui refuseraient de communiquer à Enedis leur index de consommation d’électricité écoperont d’une majoration supplémentaire de 4,97 euros TTC (4,14 euros HT) tous les deux mois également. Ils sont environ 24% dans ce cas actuelleemnt, a précisé Enedis.Jusqu’ici, seuls les clients non équipés d’un compteur Linky et n’ayant pas adressé un auto-relevé à Enedis durant les 12 derniers mois étaient facturés de 10,20 euros HT tous les deux mois, a indiqué le gestionnaire.”Ces montants reflètent les coûts réels supportés par Enedis pour maintenir un système de transmission des signaux tarifaires adapté aux anciens compteurs, organiser des relèves manuelles à pied, assurer des contrôles de consommation et maintenir un lien client spécifique”, a expliqué Enedis dans un communiqué daté de mercredi. Ce nouveau frais est appliqué dans le cadre du Turpe (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité), une taxe fixée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui sert à rémunérer les gestionnaires du réseau électrique (RTE et Enedis) et dont le nouveau tarif entre en vigueur le 1er août. “Selon les ajustements tarifaires annuels définis par la CRE ces montants peuvent être amenés à évoluer”, a indiqué Enedis dans son communiqué. Le compteur communicant, petit boîtier vert pomme appelé Linky, envoie “toutes les 4 minutes des signaux” à Enedis, a rappelé le gestionnaire à l’AFP. Ce dernier peut ensuite s’en servir pour analyser précisément la consommation d’électricité à distance, pratiquement en temps réel, et sans la présence du client. Le déploiement de ces compteurs communicants découle d’une directive européenne de 2009. 38 millions sont aujourd’hui installés en France.”Depuis mars 2025, Enedis a mené une vaste campagne d’information auprès des clients concernés” par les nouvelles modalités de facturation et “plus de 100.000 demandes de pose de compteurs Linky ont été enregistrées sur la même période”, selon le gestionnaire.

Bond des noyades en France: les autorités appellent à respecter les interdictions de baignade

Les autorités sanitaires appellent vendredi à respecter les interdictions de baignade, pointant les risques liés aux sites non surveillés, alors qu’environ 200 personnes, dont 27 enfants et adolescents, ont perdu la vie par noyade en moins de deux mois en France.Entre le 1er juin et le 23 juillet, 193 décès par noyade (sur 702 noyades enregistrées au total) ont été recensés dans l’Hexagone et en Outre-mer, annonce Santé publique France, constatant que les fortes températures ont “entraîné un afflux des populations vers les sites de baignade pour se rafraîchir”.Cela représente un bond de 45% comparé à la même période de l’an dernier, où 133 morts avaient été comptabilisées, détaille l’agence sanitaire.Si cette hausse des noyades mortelles a concerné toutes les classes d’âge, les adolescents sont fortement touchés: 27 enfants et adolescents ont perdu la vie en 2025 contre 15 en 2024, et 30% des jeunes noyés (13 à 17 ans) sont décédés, contre 13% sur la même période de l’an dernier.Toujours sur cette période, le nombre de noyades de mineurs suivies de décès dans des cours d’eau a été multiplié par près de quatre: on en recense 15 contre quatre en 2024, s’alarme l’agence sanitaire. Globalement, les noyades suivies de décès ont été enregistrées d’abord en mer (79), devant les cours d’eau (58), les plans d’eau (30) et les piscines privées (24). Ainsi le risque de noyade lors de baignades en milieu naturel, cours d’eau, plans d’eau ou mer, lorsque les sites ne sont ni aménagés ni surveillés “est réel et augmenté en cas de consommation d’alcool”, rappelle SpF. “La réglementation, notamment les interdictions de baignade, doit être respectée quel que soit l’âge”, insiste l’agence sanitaire.Ces chiffres confirment en particulier l’inquiétante très forte hausse des noyades pendant les seuls jours de canicule, pointée le 11 juillet par SpF dans son point précédent: du 19 juin au 6 juillet, 86 décès par noyade ont été enregistrés contre 36 sur les mêmes jours de 2024, soit bien plus du double.Lors de cette vague de chaleur précoce et longue, les températures maximales ont dépassé 35°C sur une large partie du territoire, alors que sur le restant du mois de juillet, températures élevées et passages pluvieux ont alterné.Près de la moitié (47%) des noyades mortelles survenues depuis le 1er juin ont eu lieu dans quatre régions: Provence Alpes-Côte d’Azur, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes.

Bond des noyades en France: les autorités appellent à respecter les interdictions de baignade

Les autorités sanitaires appellent vendredi à respecter les interdictions de baignade, pointant les risques liés aux sites non surveillés, alors qu’environ 200 personnes, dont 27 enfants et adolescents, ont perdu la vie par noyade en moins de deux mois en France.Entre le 1er juin et le 23 juillet, 193 décès par noyade (sur 702 noyades enregistrées au total) ont été recensés dans l’Hexagone et en Outre-mer, annonce Santé publique France, constatant que les fortes températures ont “entraîné un afflux des populations vers les sites de baignade pour se rafraîchir”.Cela représente un bond de 45% comparé à la même période de l’an dernier, où 133 morts avaient été comptabilisées, détaille l’agence sanitaire.Si cette hausse des noyades mortelles a concerné toutes les classes d’âge, les adolescents sont fortement touchés: 27 enfants et adolescents ont perdu la vie en 2025 contre 15 en 2024, et 30% des jeunes noyés (13 à 17 ans) sont décédés, contre 13% sur la même période de l’an dernier.Toujours sur cette période, le nombre de noyades de mineurs suivies de décès dans des cours d’eau a été multiplié par près de quatre: on en recense 15 contre quatre en 2024, s’alarme l’agence sanitaire. Globalement, les noyades suivies de décès ont été enregistrées d’abord en mer (79), devant les cours d’eau (58), les plans d’eau (30) et les piscines privées (24). Ainsi le risque de noyade lors de baignades en milieu naturel, cours d’eau, plans d’eau ou mer, lorsque les sites ne sont ni aménagés ni surveillés “est réel et augmenté en cas de consommation d’alcool”, rappelle SpF. “La réglementation, notamment les interdictions de baignade, doit être respectée quel que soit l’âge”, insiste l’agence sanitaire.Ces chiffres confirment en particulier l’inquiétante très forte hausse des noyades pendant les seuls jours de canicule, pointée le 11 juillet par SpF dans son point précédent: du 19 juin au 6 juillet, 86 décès par noyade ont été enregistrés contre 36 sur les mêmes jours de 2024, soit bien plus du double.Lors de cette vague de chaleur précoce et longue, les températures maximales ont dépassé 35°C sur une large partie du territoire, alors que sur le restant du mois de juillet, températures élevées et passages pluvieux ont alterné.Près de la moitié (47%) des noyades mortelles survenues depuis le 1er juin ont eu lieu dans quatre régions: Provence Alpes-Côte d’Azur, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes.

Russian drone attacks on Ukraine hit all-time record in July

Russia fired a record number of drones at Ukraine in July, an AFP analysis showed Friday, intensifying its deadly bombardment of the country despite US pressure to stop the war.Russian attacks have killed hundreds of Ukrainian civilians since June.A combined missile and drone attack on the Ukrainian capital Kyiv early Thursday killed 31 people, including five children, said rescuers.Russian President Vladimir Putin, who has consistently rejected calls for a ceasefire, said Friday that he wanted peace but that his demands for ending the nearly three-and-a-half year invasion were “unchanged”.Those demands include that Ukraine withdraw from territory it already controls and drop its NATO ambitions forever.”The main thing is to eradicate the causes that gave rise to this crisis,” Putin told reporters alongside Belarusian President Alexander Lukashenko.”We need a lasting and stable peace on solid foundations that would satisfy both Russia and Ukraine, and would ensure the security of both countries,” Putin said.- Flowers for the children -In Kyiv, residents held a day of mourning for the 31 killed on Thursday, most of whom were in a nine-storey apartment block torn open by a missile.AFP journalists at the scene on Friday saw rescue workers pulling bodies from the debris.Iryna Drozd, a 28-year-old mother-of-three, was laying flowers at the site to commemorate the five children killed.The youngest, whose lifeless body was found early Friday, was two years old.”These are flowers because children died. We brought flowers because we have children. Our children live across the street from here,” she told AFP.Ukrainian President Volodymyr Zelensky, who announced rescue operations had ended on Friday, said later that only Putin could end the war and renewed his call for a meeting between the two leaders.”The United States has proposed this. Ukraine has supported it. What is needed is Russia’s readiness,” he wrote on X.- ‘We can wait’ -Putin made no mention of a possible meeting with Zelensky in his comments to reporters Friday, and suggested Kyiv was not ready for further negotiations.”We can wait if the Ukrainian leadership believes that now is not the time,” he said.He said Russian troops were advancing “along the entire front line”, and that Moscow had started mass producing “Oreshnik” — a nuclear-capable, hypersonic missile that Moscow first fired on Ukraine last year.The Kremlin has consistently rejected a ceasefire in Ukraine, saying in July it saw no immediate diplomatic way out of its nearly three-and-a-half year invasion.US President Donald Trump on Thursday condemned Russia’s actions in Ukraine, suggesting that new sanctions against Moscow were coming.”Russia — I think it’s disgusting what they’re doing. I think it’s disgusting,” Trump told journalists.Trump also said he would send his special envoy Steve Witkoff, currently in Israel, to visit Russia next.On Tuesday, the US leader issued a 10-day ultimatum for Moscow to halt its invasion, now in its fourth year, or face sanctions.- ‘Depraved’ -EU foreign policy chief Kaja Kallas described Thursday’s attacks as “depraved” on Friday and posted a picture of the bloc’s flag at half mast.”More weapons for Ukraine and tougher sanctions on Russia are the fastest way to end the war. Getting more air defenses to Ukraine fast is our priority,” she added in a post.Zelensky has been appealing to allies for more air defence systems and on Friday, Germany said it would soon start delivering two more US-made Patriot launchers to Ukraine.Germany has already delivered three Patriot systems to Ukraine since the start of Russia’s full-scale invasion in February 2022.

Au Sénégal, le Premier ministre présente un vaste plan pour redresser et “souverainiser” l’économie

Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a dévoilé vendredi un “plan de redressement économique et social” très attendu, qui doit être financé à “90%” par des ressources internes pour “souverainiser” le pays, dans un contexte économique et financier très difficile marqué notamment par une suspension des décaissements du FMI.Ce pays d’Afrique de l’Ouest est confronté à une situation économique préoccupante, avec un déficit budgétaire de 14% et un encours de la dette publique représentant 119% du PIB. Le taux de chômage est évalué à 20% alors que la pauvreté atteint 35,7% de la population.”Toute la trame de ce plan répond à cette option forte de souverainiser notre pays”, a lancé M. Sonko, en présence du président Bassirou Diomaye Faye, lors d’une cérémonie qui s’est tenue dans une salle comble au Grand Théâtre de Dakar.”Je voudrais dire au peuple sénégalais que ce plan que nous vous avons présenté ne se fera pas sans vous. Il se fera pour vous, avec vous”, a de son côté souligné le président Faye dans son discours.Selon le Premier ministre, “90% des ressources (de ce nouveau plan) sont attendues de la mobilisation des ressources endogènes et sans endettement” extérieur, a-t-il déclaré.Trois principaux chantiers ont été énumérés: “la réduction maîtrisée de la dette publique, la mobilisation des ressources domestiques et le financement endogène complémentaire hors endettement”.Parmi les mesures annoncées figurent la réduction des charges et du train de vie de l’Etat, la réduction des coûts des voyages à l’étranger, la taxation de niches de financement “sous-fiscalisées” comme le numérique, le “mobile money”, les jeux de hasard et en ligne, ou le foncier.  La renégociation des contrats dans le pétrole, le gaz et les mines, la réduction des frais d’eau et d’électricité dans l’administration publique et un ciblage des bénéficiaires des subventions dans l’énergie font aussi partie des volets de ce plan.M. Sonko a été nommé Premier ministre en avril 2024 au lendemain de la victoire de son second, Bassirou Diomaye Faye, à la présidentielle, qu’il avait fait élire après que sa propre candidature a été invalidée.- “Sans brader nos ressources” -Les nouvelles autorités affirment avoir hérité d’un lourd passif, selon elles, de l’ex-régime du président Macky Sall (2012-2024), accusé d’avoir dissimulé les vrais chiffres sur des indicateurs clefs comme la dette publique et le déficit budgétaire. Le plan de redressement est annoncé alors qu’une mission du FMI est attendue fin août au Sénégal. L’institution a suspendu ses décaissements pour avoir, selon elle, des réponses et des engagements de la part des nouvelles autorités afin que cette dissimulation d’indicateurs alléguée ne se reproduise pas à l’avenir.”Rien ne justifie le retard des décaissements du FMI (qui) a sa part de responsabilité dans la situation dont nous avons héritée. Ils ne peuvent pas venir chaque année et ne pas voir (des éléments) aussi gros”, a lancé M. Sonko. “On a l’impression qu’il y a un souci (une volonté, NDLR) d’asphyxier le pays, mais (il) tient encore”, a-t-il ajouté. Le Sénégal a plusieurs fois sollicité ces deux dernières années le marché financier sous-régional pour pallier les difficultés d’accès aux fonds internationaux.M. Sonko a indiqué que le nouveau plan se fonde sur plusieurs principes dont “le respect des engagements internationaux” du Sénégal, notamment dans le paiement de la dette. “Nous voulons remonter cette situation héritée, sans pour autant aggraver la dette publique et sans brader nos ressources naturelles et foncières”, a-t-il souligné.Il a par ailleurs affirmé que le plan sera mis en oeuvre “sans mettre trop de taxes supplémentaires sur les investisseurs au détriment de l’attractivité de notre pays”.  Face aux difficultés économiques criantes d’une majorité de Sénégalais, ce plan inclut un volet social prévoyant la poursuite de mesures de réduction du coût de la vie, un meilleur financement des services sociaux, ou le renforcement des aides aux ménages les plus pauvres.   Les mesures annoncées par M. Sonko doivent, selon lui, permettre de mobiliser 5.667 milliards de FCFA (plus de 8,6 milliards d’euros), soit autant que le budget 2025 du pays.Ce nouveau plan fait suite à celui, plus large, présenté en octobre 2024 baptisé “Sénégal 2050: agenda national de transformation”, visant une transformation de l’économie et de l’Etat.

France halts intake of Gazans over student’s antisemitic posts

France said Friday it would suspend a programme receiving Palestinians from conflict-torn Gaza until an investigation into how a student accused of sharing antisemitic posts was allowed into the country was concluded.The move comes after officials said the female student from Gaza would have to leave France after the Sciences Po university in the northern city of Lille revoked her accreditation over the online posts.”No evacuation of any kind will take place until we have drawn conclusions from this investigation,” Foreign Minister Jean-Noel Barrot told Franceinfo radio.All Gazans who have entered France will undergo a second screening, he added.The foreign ministry told AFP it could not disclose how many people would be affected by the policy change, citing confidentiality concerns.France has helped more than 500 people leave Gaza since the latest war between Palestinian militant group Hamas and Israel started, including wounded children, journalists, students and artists.The conflict, triggered by Hamas’s murderous October 7, 2023 attack on Israel, has seen Israel retaliate with a deadly military campaign and an aid blockade in Gaza that some rights groups have qualified as “genocide”.”France cannot suspend its policy of welcoming evacuated Gazans: our common humanity is at stake,” said Arthur Delaporte, spokesman for the opposition Socialist Party, on X.Lille’s general prosecutor said Thursday that a judicial probe has been opened against the student for allegedly trying to “justify terrorism” and “justify a crime against humanity”.Barrot confirmed she must leave France, noting that talks were ongoing to determine her destination.- ‘Just two minutes’ -The 25-year-old woman was due to start studying at France’s prestigious Sciences Po in the fall as part of a government scholarship programme for students from Gaza.A French diplomatic source said the student arrived in France on July 11 on a scholarship based on “academic excellence” and after “security checks”.But now she will have to leave the country after pro-Israel accounts on X resurfaced posts she shared in September, including an image of Adolf Hitler and words appearing to call for the death of Jews.The account attributed to the student has been taken offline, after French Interior Minister Bruno Retailleau demanded it be closed down. AFP has not been able to independently confirm the social media posts attributed to the young woman.Sciences Po however confirmed on Wednesday that the young woman had shared the content. It said they were in “direct contradiction” with the university’s values, without elaborating.”The security checks carried out by the relevant state services, as well as by the Israeli authorities, did not detect these antisemitic and unacceptable comments,” Barrot said.A spokesman for France’s far-right National Rally criticised the government’s vetting process, saying “it only took two minutes of browsing” to find the posts.”And yet, France welcomed this individual,” said spokesman Julien Odoul on Europe 1 radio.AFP was not immediately able to reach the student for comment. The news agency is not identifying her at this stage of the investigation.In a July interview on broadcaster RMC, before her posts came to light, the 25-year-old had expressed her excitement about studying in France.”I am finally in a safe space,” she said.

Droits de douane: Wall Street accuse le coup

La Bourse de New York évolue en nette baisse vendredi, plombée par l’officialisation des nouveaux droits de douane imposés par Washington à ses partenaires commerciaux, qui doivent entrer en vigueur le 7 août.Vers 14H05 GMT, le Dow Jones reculait de 1,63%, l’indice Nasdaq de 2,37% et l’indice élargi S&P 500 perdait 1,79%.En souhaitant “restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains” par des droits de douane allant de 10% à 41% à l’encontre de quelque 70 partenaires commerciaux, Washington plonge une nouvelle fois l’économie mondiale dans une grande incertitude.Et les places financières sont chahutées, à l’image de Wall Street.”Au cours des deux derniers mois, les investisseurs se sont quelque peu montrés complaisants sur la question des droits de douane, pensant qu’ils finiraient par être réduits”, souligne auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.”Or, cela ne semble pas être le cas (…) ils vont être nettement plus élevés que prévu”, ajoute l’analyste.Donald Trump, partisan d’un protectionnisme décomplexé, a signé jeudi soir le décret d’application de ces surtaxes en accordant un répit de quelques jours.L’Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud voient ainsi leurs produits taxés à hauteur de 15%, et le Royaume-Uni de 10%. Le taux monte à 30% pour l’Afrique du Sud et à 39% pour la Suisse.Ce renchérissement des importations inquiète, d’autant que les Etats-Unis n’ont “toujours pas conclu d’accords commerciaux avec trois de ses quatre principaux partenaires commerciaux, à savoir le Canada, le Mexique et la Chine”, relève Art Hogan.Ottawa, l’une des cibles privilégiées de Donald Trump, voit les droits de douane de ses produits non couverts par un accord préexistant augmenter à 35%.Le Mexique a décroché un sursis de 90 jours tandis que la Chine négocie toujours avec Washington, avant la fin de la trêve courant jusqu’au 12 août pour ses produits.Wall Street est aussi lestée par la dégradation de la santé du marché de l’emploi en juillet aux Etats-Unis.Selon le ministère du Travail américain, le taux de chômage a progressé à 4,2%, contre 4,1% en juin.Les créations d’emplois se sont, elles, établies à 73.000 le mois précédent, et celles du mois de mai et juin ont été fortement révisées à la baisse, à des niveaux plus vus depuis la pandémie de Covid-19.Cette dégradation “est due à l’impact de la politique commerciale et à la réticence des entreprises à embaucher en raison du ralentissement potentiel de la croissance économique”, assure Art Hogan.En conséquence, les taux obligataires ont chuté.Vers 14H00 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans se détendait fortement à 4,25%, contre 4,37% à la clôture jeudi. Le deux ans, plus sensible à la conjoncture monétaire, reculait à 3,75%, contre 3,95%.Par ailleurs, les résultats d’entreprises continuaient d’animer Wall Street.Apple (-0,29% à 206,97 dollars) lâchait un peu de lest malgré des résultats nettement supérieurs aux attentes pour le troisième trimestre de son exercice comptable décalé, dopés par l’iPhone, malgré le coût élevé des droits de douane.Le bénéfice net s’affiche à 23,4 milliards de dollars (+9% sur un an). Rapporté par action, donnée scrutée par le marché, il atteint 1,57 dollar, contre 1,42 projeté par les analystes, selon un consensus établi par FactSet.Le géant américain du commerce en ligne Amazon (-6,79% à 218,21 dollars) souffrait lui de prévisions jugées décevantes par le marché malgré un bond de 35% de son bénéfice net au deuxième trimestre, à 18,2 milliards de dollars.Son chiffre d’affaires, de 167,7 milliards (+13%), est aussi ressorti bien supérieur aux 162 milliards escomptés par les analystes. Le réseau social Reddit (+12,60% à 180,82 dollars) profitait de résultats supérieurs aux attentes, notamment un bénéfice net par action de 45 cents, là où les analystes tablaient sur 19 cents.La plateforme américaine de design collaboratif Figma (+2,09% à 118,00 dollars) continuait, elle, sa progression pour son deuxième jour de cotation.