Iran et Etats-Unis engagés dans un nouveau cycle de pourparlers sur le nucléaire

Les Etats-Unis et l’Iran mènent samedi à Oman un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien,  dans une “atmosphère sérieuse” selon Téhéran, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.Les discussions, qui ont débuté dans la matinée sous médiation omanaise, se poursuivent “dans une atmosphère sérieuse”, a indiqué sur X le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï. Elles se déroulent dans “des salles séparées”, comme lors des deux réunions précédentes, le 12 avril à Mascate et le 19 à Rome, selon la même source. Les pourparlers visent à conclure un nouvel accord devant empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique – une ambition que Téhéran a toujours nié avoir – en échange d’une levée des sanctions qui paralysent son économie, après le retrait américain en 2018, sous la première présidence de Donald Trump, de l’accord international conclu trois ans plus tôt à Vienne.  Une session de pourparlers techniques entre experts doit s’ajouter aux discussions menées par le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, par l’intermédiaire du ministre des Affaires étrangères omanais, Badr al-Boussaïdi.  Selon M. Baghaï, les capacités de défense et le programme balistique iraniens ne figurent pas à l’ordre du jour. “Les négociations porteront sur des questions techniques et au niveau des experts sur des détails” et pourraient “être prolongées si nécessaire”, a indiqué pour sa part l’agence de presse officielle Irna.La précédente réunion il y a une semaine avait été qualifiée de “bonne” par les deux pays. “Pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l’autre partie”, a déclaré vendredi M. Baghaï. – “Optimisme prudent” -Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie. M. Araghchi a ainsi indiqué que son pays prévoyait de construire 19 nouveaux réacteurs, dans un discours publié mardi sur X.En représailles au retrait américain de l’accord de Vienne, l’Iran a pris ses distances avec le texte, en enrichissant notamment de l’uranium à un niveau élevé.M. Araghchi a fait part cette semaine de l'”optimisme prudent” de son pays sur le processus en cours. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, l’appelant en mars à négocier tout en menaçant de le bombarder en cas d’échec de la diplomatie. Dans des déclarations publiées vendredi par Time Magazine, il a assuré être prêt à rencontrer le guide suprême iranien ou le président du pays.Dans le même temps, Washington a annoncé mardi de nouvelles sanctions visant le secteur pétrolier iranien, Téhéran dénonçant une “approche hostile”. – Des tunnels en question -Mercredi, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme nucléaire iranien, a demandé à Téhéran d’expliquer la présence de tunnels autour du site de Natanz (centre) qui abrite des centrifugeuses utilisées pour enrichir l’uranium.L’organisme Institute for Science and International Security, basé à Washington, a publié des images satellites de ce site, qui montre selon lui à proximité un nouveau tunnel et un plus ancien, ainsi qu’un nouveau périmètre de sécurité. Téhéran n’a pas réagi dans l’immédiat.L’Iran enrichit actuellement l’uranium à un niveau élevé (60%), inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l’accord de Vienne. Selon M. Araghchi, le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium est “non négociable”. Le ministre iranien s’est dit jeudi disposé à se rendre en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, autres pays parties à l’accord de Vienne. La semaine dernière, Marco Rubio avait appelé les Européens à se décider rapidement concernant le rétablissement des sanctions de l’ONU sur l’Iran. L’accord de 2015 prévoit la possibilité de les rétablir automatiquement en cas de non conformité au texte, mais cette option expire en octobre. L’Iran a prévenu qu’il pourrait se retirer du Traité de non-prolifération nucléaire si ce mécanisme était déclenché.  Les négociations se déroulent par ailleurs alors qu’une puissante explosion a secoué un port commercial clé du sud de l’Iran, faisant au moins quatre morts et plus de 500 blessés, selon les médias d’Etat du pays, qui ont précisé qu’une enquête avait été ouverte sur les causes du sinistre, encore indéterminées.

Iran et Etats-Unis engagés dans un nouveau cycle de pourparlers sur le nucléaire

Les Etats-Unis et l’Iran mènent samedi à Oman un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien,  dans une “atmosphère sérieuse” selon Téhéran, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.Les discussions, qui ont débuté dans la matinée sous médiation omanaise, se poursuivent “dans une atmosphère sérieuse”, a indiqué sur X le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï. Elles se déroulent dans “des salles séparées”, comme lors des deux réunions précédentes, le 12 avril à Mascate et le 19 à Rome, selon la même source. Les pourparlers visent à conclure un nouvel accord devant empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique – une ambition que Téhéran a toujours nié avoir – en échange d’une levée des sanctions qui paralysent son économie, après le retrait américain en 2018, sous la première présidence de Donald Trump, de l’accord international conclu trois ans plus tôt à Vienne.  Une session de pourparlers techniques entre experts doit s’ajouter aux discussions menées par le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, par l’intermédiaire du ministre des Affaires étrangères omanais, Badr al-Boussaïdi.  Selon M. Baghaï, les capacités de défense et le programme balistique iraniens ne figurent pas à l’ordre du jour. “Les négociations porteront sur des questions techniques et au niveau des experts sur des détails” et pourraient “être prolongées si nécessaire”, a indiqué pour sa part l’agence de presse officielle Irna.La précédente réunion il y a une semaine avait été qualifiée de “bonne” par les deux pays. “Pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l’autre partie”, a déclaré vendredi M. Baghaï. – “Optimisme prudent” -Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie. M. Araghchi a ainsi indiqué que son pays prévoyait de construire 19 nouveaux réacteurs, dans un discours publié mardi sur X.En représailles au retrait américain de l’accord de Vienne, l’Iran a pris ses distances avec le texte, en enrichissant notamment de l’uranium à un niveau élevé.M. Araghchi a fait part cette semaine de l'”optimisme prudent” de son pays sur le processus en cours. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, l’appelant en mars à négocier tout en menaçant de le bombarder en cas d’échec de la diplomatie. Dans des déclarations publiées vendredi par Time Magazine, il a assuré être prêt à rencontrer le guide suprême iranien ou le président du pays.Dans le même temps, Washington a annoncé mardi de nouvelles sanctions visant le secteur pétrolier iranien, Téhéran dénonçant une “approche hostile”. – Des tunnels en question -Mercredi, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme nucléaire iranien, a demandé à Téhéran d’expliquer la présence de tunnels autour du site de Natanz (centre) qui abrite des centrifugeuses utilisées pour enrichir l’uranium.L’organisme Institute for Science and International Security, basé à Washington, a publié des images satellites de ce site, qui montre selon lui à proximité un nouveau tunnel et un plus ancien, ainsi qu’un nouveau périmètre de sécurité. Téhéran n’a pas réagi dans l’immédiat.L’Iran enrichit actuellement l’uranium à un niveau élevé (60%), inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l’accord de Vienne. Selon M. Araghchi, le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium est “non négociable”. Le ministre iranien s’est dit jeudi disposé à se rendre en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, autres pays parties à l’accord de Vienne. La semaine dernière, Marco Rubio avait appelé les Européens à se décider rapidement concernant le rétablissement des sanctions de l’ONU sur l’Iran. L’accord de 2015 prévoit la possibilité de les rétablir automatiquement en cas de non conformité au texte, mais cette option expire en octobre. L’Iran a prévenu qu’il pourrait se retirer du Traité de non-prolifération nucléaire si ce mécanisme était déclenché.  Les négociations se déroulent par ailleurs alors qu’une puissante explosion a secoué un port commercial clé du sud de l’Iran, faisant au moins quatre morts et plus de 500 blessés, selon les médias d’Etat du pays, qui ont précisé qu’une enquête avait été ouverte sur les causes du sinistre, encore indéterminées.

En Iran, une “puissante” explosion dans un port fait au moins quatre morts, plus de 500 blessés

Une “puissante explosion” en Iran a fait samedi au moins quatre morts, et plus de 500 blessés, dans un port clé du sud du pays, ont rapporté les médias d’Etat, précisant qu’une enquête avait été ouverte sur les causes du sinistre, encore indéterminées.Des images de l’agence de presse officielle Irna ont montré des secouristes affluer sur les lieux, d’où s’élève une épaisse colonne de fumée noire, et un homme blessé, le visage en sang, près d’un camion sur un axe routier proche du port. Une voiture couverte de tâches de sang est encastrée dans un poids-lourd.   “Une puissante explosion s’est produite sur un quai du port Shahid Rajaï”, a déclaré à la télévision un responsable local de l’administration portuaire, Esmaïl Malekizadeh.”Malheureusement, au moins quatre décès ont été confirmés”, a déclaré à la télévision d’Etat le responsable des opérations de secours du Croissant-Rouge iranien, Babak Mahmoudi. “Tout en exprimant mes profonds regrets et ma sympathie aux victimes de l’incident survenu dans la province d’Hormozgan, j’ordonne l’ouverture d’une enquête”, a écrit le président iranien Massoud Pezeshkian sur X, ajoutant que le ministre de l’Intérieur Eskandar Momeni se rendrait sur les lieux de la catastrophe.Avant ce nouveau bilan provisoire, la télévision d’Etat avait fait état de “516 personnes” blessées et de “centaines transférées vers des centres médicaux”, et diffusé des images montrant des hélicoptères déployés pour tenter d’éteindre l’incendie. Une séquence vidéo d’une caméra de surveillance relayée par l’agence Mehr montre une explosion dans un hangar, qui provoque un épais nuage de fumée et de poussière.Le port Shahid Rajaï, crucial pour le commerce, est situé à plus d’un millier de kilomètres au sud de Téhéran près de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d’Ormuz.Il est le plus grand port commercial d’Iran, selon l’agence de presse officielle Irna.Plus de 70% des marchandises de l’Iran transitent par ce port, qui borde le détroit d’Ormuz par lequel transite un cinquième de la production mondiale de pétrole.”L’incident est dû à l’explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï”, a de son côté indiqué un responsable local des secours, Mehrdad Hassanzadeh, à la télévision d’Etat. Le premier vice-président, Mohammad Reza Aref, a ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer la cause exacte du sinistre et l’étendue des dégâts, selon l’agence Isna.- “Onde de choc” -Dans un communiqué repris par la télévision d’Etat, les douanes du port ont indiqué que la cause de l’incident était probablement un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques.La détonation a été entendue à une cinquantaine de kilomètres à la ronde, selon l’agence de presse Fars.”L’onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés”, a indiqué de son côté l’agence de presse Tasnim.Le nombre d’employés présents au moment de l’explosion n’est pas connu dans l’immédiat. Samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran.La compagnie nationale de distribution de pétrole a déclaré que les installations pétrolières n’avaient pas été endommagées et “fonctionnent actuellement normalement”.Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran mais le pays a connu ces derniers mois des sinistres meurtriers.En septembre dernier, une explosion dans une mine de charbon avait ainsi fait plus de 50 morts.L’explosion est intervenue au moment où des délégations iranienne et américaine de haut-niveau ont entamé à Oman un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.

En Iran, une “puissante” explosion dans un port fait au moins quatre morts, plus de 500 blessés

Une “puissante explosion” en Iran a fait samedi au moins quatre morts, et plus de 500 blessés, dans un port clé du sud du pays, ont rapporté les médias d’Etat, précisant qu’une enquête avait été ouverte sur les causes du sinistre, encore indéterminées.Des images de l’agence de presse officielle Irna ont montré des secouristes affluer sur les lieux, d’où s’élève une épaisse colonne de fumée noire, et un homme blessé, le visage en sang, près d’un camion sur un axe routier proche du port. Une voiture couverte de tâches de sang est encastrée dans un poids-lourd.   “Une puissante explosion s’est produite sur un quai du port Shahid Rajaï”, a déclaré à la télévision un responsable local de l’administration portuaire, Esmaïl Malekizadeh.”Malheureusement, au moins quatre décès ont été confirmés”, a déclaré à la télévision d’Etat le responsable des opérations de secours du Croissant-Rouge iranien, Babak Mahmoudi. “Tout en exprimant mes profonds regrets et ma sympathie aux victimes de l’incident survenu dans la province d’Hormozgan, j’ordonne l’ouverture d’une enquête”, a écrit le président iranien Massoud Pezeshkian sur X, ajoutant que le ministre de l’Intérieur Eskandar Momeni se rendrait sur les lieux de la catastrophe.Avant ce nouveau bilan provisoire, la télévision d’Etat avait fait état de “516 personnes” blessées et de “centaines transférées vers des centres médicaux”, et diffusé des images montrant des hélicoptères déployés pour tenter d’éteindre l’incendie. Une séquence vidéo d’une caméra de surveillance relayée par l’agence Mehr montre une explosion dans un hangar, qui provoque un épais nuage de fumée et de poussière.Le port Shahid Rajaï, crucial pour le commerce, est situé à plus d’un millier de kilomètres au sud de Téhéran près de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d’Ormuz.Il est le plus grand port commercial d’Iran, selon l’agence de presse officielle Irna.Plus de 70% des marchandises de l’Iran transitent par ce port, qui borde le détroit d’Ormuz par lequel transite un cinquième de la production mondiale de pétrole.”L’incident est dû à l’explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï”, a de son côté indiqué un responsable local des secours, Mehrdad Hassanzadeh, à la télévision d’Etat. Le premier vice-président, Mohammad Reza Aref, a ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer la cause exacte du sinistre et l’étendue des dégâts, selon l’agence Isna.- “Onde de choc” -Dans un communiqué repris par la télévision d’Etat, les douanes du port ont indiqué que la cause de l’incident était probablement un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques.La détonation a été entendue à une cinquantaine de kilomètres à la ronde, selon l’agence de presse Fars.”L’onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés”, a indiqué de son côté l’agence de presse Tasnim.Le nombre d’employés présents au moment de l’explosion n’est pas connu dans l’immédiat. Samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran.La compagnie nationale de distribution de pétrole a déclaré que les installations pétrolières n’avaient pas été endommagées et “fonctionnent actuellement normalement”.Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran mais le pays a connu ces derniers mois des sinistres meurtriers.En septembre dernier, une explosion dans une mine de charbon avait ainsi fait plus de 50 morts.L’explosion est intervenue au moment où des délégations iranienne et américaine de haut-niveau ont entamé à Oman un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.

Major blast at south Iran port kills 4, injures hundreds

A powerful explosion ripped through a key port in southern Iran on Saturday, killing four people and injuring more than 500, state media said.Although the cause of the blast was not immediately clear, the customs office at the port said in a statement carried by state TV that it probably resulted from a fire that broke out at the hazmat and chemical materials storage depot.State media reported a “massive explosion” at Shahid Rajaee, the country’s largest commercial port, located in Hormozgan province on Iran’s southern coast.Footage broadcast on state TV showed thick columns of black smoke billowing from the port area, where many containers are stored, with helicopters deployed to fight the fire.Citing local emergency services, state TV reported that at least 516 people were injured and “hundreds have been transferred to nearby medical centres”.”Unfortunately, at least four deaths have been confirmed by rescuers,” the head of the Red Crescent Society’s Relief and Rescue Organisation, Babak Mahmoudi, later told the broadcaster.State TV had quoted Esmaeil Malekizadeh, a regional port official, as saying authorities were working to put out a fire at the facility.Iranian President Masoud Pezeshkian expressed sympathy for the victims of the deadly blast, adding he had “issued an order to investigate the situation and the causes”, dispatching Interior Minister Eskandar Momeni to the area to look into the incident.Shahid Rajaee, more than 1,000 kilometres (620 miles) south of the capital Tehran, is the most advanced container port in Iran, according to the official IRNA news agency.It is located 23 kilometres west of Bandar Abbas, the Hormozgan provincial capital, and north of the Strait of Hormuz, through which a fifth of world oil output passes.- Containers exploded -Mehrdad Hassanzadeh, head of Hormozgan province’s crisis management authority, told state TV that “the cause of this incident was the explosion of several containers stored in the Shahid Rajaee Port wharf area”.”We are currently evacuating and transporting the injured to nearby medical centres,” he said.The explosion was so powerful that it could be felt and heard about 50 kilometres away, Fars news agency reported, with residents saying they could feel the ground shake even at a distance.”The shockwave was so strong that most of the port buildings were severely damaged,” Tasnim news agency reported.The state-owned National Iranian Oil Products Distribution Company said in a statement carried by local media that “the explosion at Shahid Rajaee Port has no connection to refineries, fuel tanks, distribution complexes or oil pipelines”.It added that “Bandar Abbas oil facilities are currently operating without interruption”.The rare explosion comes several months after one of Iran’s deadliest work accidents in years.The coal mine blast in September, caused by a gas leak, killed more than 50 people in Tabas in Iran’s east.Saturday’s explosion also came as delegations from Iran and the United States were meeting in Oman for high-level talks on Tehran’s nuclear programme.

Iran, US hold new round of high-stakes nuclear talks

The United States and Iran started discussing details of a potential nuclear deal in Oman Saturday as they held their third round of talks in as many weeks.US special envoy Steve Witkoff and Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi are again leading the talks, which this time include a technical-level meeting between experts from both sides.The discussions are aimed at striking a new deal that would stop Iran from developing nuclear weapons — an objective Tehran denies pursuing — in return for relief from crippling sanctions.US President Donald Trump pulled out of an earlier multilateral nuclear deal during his first term in office.Saturday’s talks were taking place in a “serious atmosphere”, Tehran’s foreign ministry spokesperson Esmaeil Baqaei said, according to the Tasnim news agency.Iran’s defence and missile capabilities were not on the agenda, Baqaei said separately to state TV, while an Iranian negotiator told Tasnim that the talks were “uniquely about sanctions and nuclear questions”.Michael Anton, the State Department’s head of policy planning, leads the US expert-level delegation, while deputy foreign ministers Kazem Gharibabadi and Majid Takht-Ravanchi will lead Tehran’s, according to Iran’s Tasnim news agency.The talks started at around 10am (0600 GMT) with the delegations in separate rooms and communicating via the hosts, Baqaei said in a statement.Iran’s state news agency IRNA said the talks may extend beyond Saturday, “given that the negotiations have entered technical and expert-level discussions and the examination of details”.Araghchi earlier expressed “cautious optimism”, saying this week: “If the sole demand by the US is for Iran to not possess nuclear weapons, this demand is achievable”.But if Washington had “impractical or illogical demands, we will naturally encounter problems”, he added.The talks coincided with a major blast from unknown causes at Iran’s Shahid Rajaee port that injured hundreds of people and killed at least four, according to state media.- Trump would ‘prefer deal’ -Before the talks, Trump, in an interview published Friday by Time magazine, reiterated his threat of military action if a deal fell through.But he added that he “would much prefer a deal than bombs being dropped”. The talks began in Muscat a fortnight a go and continued in Rome last Saturday.They are the highest-level engagement between the long-time foes since 2018, when Trump withdrew from the landmark 2015 accord that gave Iran sanctions relief in return for curbs on its nuclear programme.Since returning to office, Trump has reinstated his “maximum pressure” policy of sanctions against Tehran.In March, he wrote to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei proposing talks, but also warning of potential military action if diplomacy failed.On Tuesday, Washington announced new sanctions targeting Iran’s oil network — a move Tehran described as “hostile” ahead of Saturday’s talks.Western nations, including the United States, have long accused Iran of seeking to develop nuclear weapons.Tehran has consistently denied the charge, maintaining that its nuclear programme is strictly for peaceful purposes.On Wednesday, UN nuclear watchdog chief Rafael Grossi called on Iran to explain tunnels built near its Natanz nuclear site, seen in satellite imagery released by the Institute for Science and International Security.The Washington-based think tank also noted construction of a new security perimeter.- ‘Non-negotiable’ right -In an interview released Wednesday, US Secretary of State Marco Rubio reiterated Washington’s firm stance against Iran’s uranium enrichment.”If Iran wants a civil nuclear programme, they can have one just like many other countries in the world have one: and that is they import enriched material,” he said on the Honestly podcast.Iran currently enriches uranium up to 60 percent, far above the 3.67 percent limit imposed by the 2015 deal but still below the 90 percent threshold required for weapons-grade material.Araghchi has previously called Iran’s right to enrich uranium “non-negotiable”.Tehran recently sought to reopen dialogue with Britain, France and Germany — also signatories to the 2015 deal — holding several rounds of nuclear talks ahead of the US meetings.Last week, Rubio urged the three European states to decide whether to trigger the “snapback” mechanism under the 2015 agreement, which would automatically reinstate UN sanctions on Iran over its non-compliance.The option to use the mechanism expires in October.Iran has warned that it could withdraw from the nuclear Non-Proliferation Treaty if the snapback is triggered.

Iran, US hold new round of high-stakes nuclear talks

The United States and Iran started discussing details of a potential nuclear deal in Oman Saturday as they held their third round of talks in as many weeks.US special envoy Steve Witkoff and Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi are again leading the talks, which this time include a technical-level meeting between experts from both sides.The discussions are aimed at striking a new deal that would stop Iran from developing nuclear weapons — an objective Tehran denies pursuing — in return for relief from crippling sanctions.US President Donald Trump pulled out of an earlier multilateral nuclear deal during his first term in office.Saturday’s talks were taking place in a “serious atmosphere”, Tehran’s foreign ministry spokesperson Esmaeil Baqaei said, according to the Tasnim news agency.Iran’s defence and missile capabilities were not on the agenda, Baqaei said separately to state TV, while an Iranian negotiator told Tasnim that the talks were “uniquely about sanctions and nuclear questions”.Michael Anton, the State Department’s head of policy planning, leads the US expert-level delegation, while deputy foreign ministers Kazem Gharibabadi and Majid Takht-Ravanchi will lead Tehran’s, according to Iran’s Tasnim news agency.The talks started at around 10am (0600 GMT) with the delegations in separate rooms and communicating via the hosts, Baqaei said in a statement.Iran’s state news agency IRNA said the talks may extend beyond Saturday, “given that the negotiations have entered technical and expert-level discussions and the examination of details”.Araghchi earlier expressed “cautious optimism”, saying this week: “If the sole demand by the US is for Iran to not possess nuclear weapons, this demand is achievable”.But if Washington had “impractical or illogical demands, we will naturally encounter problems”, he added.The talks coincided with a major blast from unknown causes at Iran’s Shahid Rajaee port that injured hundreds of people and killed at least four, according to state media.- Trump would ‘prefer deal’ -Before the talks, Trump, in an interview published Friday by Time magazine, reiterated his threat of military action if a deal fell through.But he added that he “would much prefer a deal than bombs being dropped”. The talks began in Muscat a fortnight a go and continued in Rome last Saturday.They are the highest-level engagement between the long-time foes since 2018, when Trump withdrew from the landmark 2015 accord that gave Iran sanctions relief in return for curbs on its nuclear programme.Since returning to office, Trump has reinstated his “maximum pressure” policy of sanctions against Tehran.In March, he wrote to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei proposing talks, but also warning of potential military action if diplomacy failed.On Tuesday, Washington announced new sanctions targeting Iran’s oil network — a move Tehran described as “hostile” ahead of Saturday’s talks.Western nations, including the United States, have long accused Iran of seeking to develop nuclear weapons.Tehran has consistently denied the charge, maintaining that its nuclear programme is strictly for peaceful purposes.On Wednesday, UN nuclear watchdog chief Rafael Grossi called on Iran to explain tunnels built near its Natanz nuclear site, seen in satellite imagery released by the Institute for Science and International Security.The Washington-based think tank also noted construction of a new security perimeter.- ‘Non-negotiable’ right -In an interview released Wednesday, US Secretary of State Marco Rubio reiterated Washington’s firm stance against Iran’s uranium enrichment.”If Iran wants a civil nuclear programme, they can have one just like many other countries in the world have one: and that is they import enriched material,” he said on the Honestly podcast.Iran currently enriches uranium up to 60 percent, far above the 3.67 percent limit imposed by the 2015 deal but still below the 90 percent threshold required for weapons-grade material.Araghchi has previously called Iran’s right to enrich uranium “non-negotiable”.Tehran recently sought to reopen dialogue with Britain, France and Germany — also signatories to the 2015 deal — holding several rounds of nuclear talks ahead of the US meetings.Last week, Rubio urged the three European states to decide whether to trigger the “snapback” mechanism under the 2015 agreement, which would automatically reinstate UN sanctions on Iran over its non-compliance.The option to use the mechanism expires in October.Iran has warned that it could withdraw from the nuclear Non-Proliferation Treaty if the snapback is triggered.