Au Texas, on se régale au “Trump Burger”, malgré trois mois de présidence frénétiques
C’est l’heure du déjeuner au “Trump Burger”, restaurant situé au Texas, qui propose des sandwichs au nom du président américain pour trois fois moins cher que le “Biden Burger”, fait de pain rassi et de tomates flétries.Sur cette terre trumpiste, à 90 minutes à l’ouest de la mégapole internationale Houston, rares sont les convives qui se risquent à critiquer ouvertement les 100 premiers jours frénétiques du second mandat de l’ancien magnat de l’immobilier new-yorkais.Donald Trump est partout dans ce restaurant d’une dizaine de tables: portraits à son effigie et silhouettes en carton, banderoles, casquettes, ou encore t-shirts à la vente datant de la campagne victorieuse de 2024.Le “Trump Burger” de Bellville est un restaurant franchisé d’une petite chaîne qui en compte quatre au Texas, dans le sud des Etats-Unis. L’établissement a ouvert en 2020, l’année de la défaite présidentielle du républicain face au démocrate Joe Biden, dans un comté où 80% des électeurs ont voté en novembre dernier pour leur champion contre la vice-présidente d’alors, Kamala Harris. Le restaurant n’est pas lié à la Trump Organization, holding immobilière, à la tête de laquelle se trouvent Donald Trump et ses fils.- “Trump Tower” -Le week-end, le restaurant de Bellville est particulièrement fréquenté par des motards juchés sur leurs Harley-Davidson vrombissantes et des familles installées dans des véhicules pick-up surélevés par de gros pneus. Au menu:  “Trump Burger” ou  double “Trump Tower”, avec deux steaks hachés, pour 16,99 dollars. Les petits pains des sandwichs affichent le nom du président.En cuisine, comme un peu partout aux Etats-Unis, s’activent des travailleurs latino-américains, avec ou sans papiers, mais que l’administration Trump a promis d’expulser massivement.On trouve également, du moins au menu, un “Biden Burger”, que le restaurant décrit lui-même de manière peu appétissante: petits pains rassis, tomates desséchées, le tout pour… 50,99 dollars.Le sandwich n’est de toute façon plus servi et reste à la carte pour prétendument montrer que l’ancien président Biden aurait “triché” pour gagner en 2020 et serait responsable de “l’inflation” aux Etats-Unis. Deux thèmes de campagne en 2024 qui ont permis en partie à Donald Trump de retourner à la Maison Blanche.- “Bonne voie” -Nombre de clients du “Trump Burger” sont ravis des débuts du second mandat de leur président: Jason Sullivan, 47 ans, qui travaille dans le secteur pétrolier et gazier, se réjouit du “boom économique et, parfois, de nouveaux projets au Texas et dans tout le pays”, grâce à la politique favorable au forage, aux énergies fossiles, à la levée de restrictions liées au changement climatique qu’avait imposées l’administration Biden.De même, Kim Vanek, retraitée de 59 ans, se félicite que de “nombreux projets mis en veilleuse par l’administration précédente se concrétisent”.Donald Trump “prépare son retour depuis quatre ans et les gens pensent que cela va se faire du jour au lendemain, que les choses vont changer du jour au lendemain”, défend l’électrice.”Il est sur la bonne voie. Les trois prochaines années seront riches en résultats positifs”, veut-elle croire.Mais on trouve quand même des sceptiques, voire des déçus au “Trump Burger”, après trois mois de présidence qui ont bouleversé les Etats-Unis et le reste du monde.Ainsi, August Money, un républicain de 34 ans travaillant dans le secteur des technologies de la santé, se dit très critique de la politique protectionniste et des droits de douane, dont les annonces et les revirements ont créé une grande incertitude macro-économique et pour les entreprises, selon lui.Si M. Money dit “comprendre l’objectif plus large de relance de la production nationale” aux Etats-Unis, il critique les “techniques de négociation” du président et estime que “cela aurait pu être mieux fait”.Le trentenaire est également critique de la politique d’expulsion de membres latino-américains présumés de gangs criminels vers une prison au Salvador: “C’est dangereux et c’est une pente glissante”, tacle-t-il.
Des centaines d’anti-A69 sous la pluie contre un modèle “qui va dans le mur”
Bravant la pluie battante, des centaines de militants anti-A69 ont dit samedi dans le Tarn leur détermination à obtenir l’arrêt définitif du chantier de cette autoroute, emblème à leurs yeux d’un “modèle de société qui va dans le mur”.Réunis pour le week-end au château de Scopont, sur la commune de Maurens-Scopont, ils ont aussi dénoncé une “attaque contre la séparation des pouvoirs” de la part des partisans de l’A69 qui ont déposé une proposition de loi visant à reprendre le chantier de l’autoroute Toulouse-Castres, malgré une décision de justice ordonnant sa suspension.Contrairement à d’autres rencontres de ce type tenues ces dernières années, aucune manifestation sur la voie publique n’était prévue ce week-end lors de ces “Déroutantes” afin notamment de “s’offrir un espace pour discuter sans pression”. En outre, le nombre de participants était limité d’emblée par le choix d’un site à la capacité plus réduite que ceux choisis auparavant.Malgré la pluie, qui s’arrêtait de temps en temps avant de repartir de plus belle au moment le moins attendu, les manifestants de tous les âges ont pu visiter les différents stands pour se mettre au courant des nouveautés en matière de mini-voitures à pédale ou déjeuner en payant le prix qu’ils pensaient pouvoir payer, voire rien du tout.- “mythes scientifiquement faux” -Sous des chapiteaux, plusieurs tables rondes ont réuni, outre des représentants d’organisations présentes, dont la Confédération paysanne ou le Groupe national de surveillances des arbres (GNSA), des syndicalistes ou des chercheurs.”L’A69 est justifiée par des tas de mythes qui sont scientifiquement faux (…) Le gain de temps, le premier, mais aussi le développement économique et le désenclavement, pour prendre ces trois-là ”, explique Arnaud Passalacqua, codirecteur de l’Ecole d’urbanisme de Paris, l’un des participants à la table ronde “Toujours plus vite, toujours plus loin. Sous le béton, le progrès ?”.Par exemple, “on sait que les gens passent autant de temps chaque jour à se déplacer depuis qu’on mesure cette grandeur, en gros une heure. Pourtant, on a déployé plein de réseaux de transports, de trains, etc. Et les gens passent toujours autant de temps, donc ils vont plus loin. Il n’y a pas de gain de temps individuel”, précise-t-il à l’AFP.Lors d’une autre table ronde, intitulée “Reprendre possession de nos territoires”, Geoffrey Tarroux, du collectif tarnais La Voie est libre, est revenu sur le bras de fer autour d’une éventuelle reprise des travaux de construction de l’A69.- “tisser des liens” -Le tribunal administratif de Toulouse a annulé fin février l’autorisation de construire cette portion d’autoroute de 53 km, entraînant la suspension du chantier entamé en 2023.Le Sénat doit examiner le 15 mai une proposition de loi déposée par des parlementaires tarnais visant à valider le projet, sans attendre la décision sur le fond de l’affaire de la cour administrative de Toulouse, saisie par l’Etat et le constructeur Atosca.”Ils mettent en place tout un arsenal législatif pour aller à l’encontre d’une décision de justice avec une loi de validation”, a estimé Geoffrey Tarroux du collectif La Voie est libre.M. Tarroux a aussi fustigé “un modèle de société qui vise à hypermétropoliser de manière infinie et créer des métropoles entourées de dortoirs à perte de vue” dont l’A69 est à ses yeux emblématique.”Ce modèle de société, on voit qu’il va dans le mur”, a-t-il ajouté, jugeant nécessaire de “redonner la parole aux populations qui détermineront ce qui est viable pour vivre, travailler, tisser des liens sur le territoire, et pas simplement y dormir”.
Des centaines d’anti-A69 sous la pluie contre un modèle “qui va dans le mur”
Bravant la pluie battante, des centaines de militants anti-A69 ont dit samedi dans le Tarn leur détermination à obtenir l’arrêt définitif du chantier de cette autoroute, emblème à leurs yeux d’un “modèle de société qui va dans le mur”.Réunis pour le week-end au château de Scopont, sur la commune de Maurens-Scopont, ils ont aussi dénoncé une “attaque contre la séparation des pouvoirs” de la part des partisans de l’A69 qui ont déposé une proposition de loi visant à reprendre le chantier de l’autoroute Toulouse-Castres, malgré une décision de justice ordonnant sa suspension.Contrairement à d’autres rencontres de ce type tenues ces dernières années, aucune manifestation sur la voie publique n’était prévue ce week-end lors de ces “Déroutantes” afin notamment de “s’offrir un espace pour discuter sans pression”. En outre, le nombre de participants était limité d’emblée par le choix d’un site à la capacité plus réduite que ceux choisis auparavant.Malgré la pluie, qui s’arrêtait de temps en temps avant de repartir de plus belle au moment le moins attendu, les manifestants de tous les âges ont pu visiter les différents stands pour se mettre au courant des nouveautés en matière de mini-voitures à pédale ou déjeuner en payant le prix qu’ils pensaient pouvoir payer, voire rien du tout.- “mythes scientifiquement faux” -Sous des chapiteaux, plusieurs tables rondes ont réuni, outre des représentants d’organisations présentes, dont la Confédération paysanne ou le Groupe national de surveillances des arbres (GNSA), des syndicalistes ou des chercheurs.”L’A69 est justifiée par des tas de mythes qui sont scientifiquement faux (…) Le gain de temps, le premier, mais aussi le développement économique et le désenclavement, pour prendre ces trois-là ”, explique Arnaud Passalacqua, codirecteur de l’Ecole d’urbanisme de Paris, l’un des participants à la table ronde “Toujours plus vite, toujours plus loin. Sous le béton, le progrès ?”.Par exemple, “on sait que les gens passent autant de temps chaque jour à se déplacer depuis qu’on mesure cette grandeur, en gros une heure. Pourtant, on a déployé plein de réseaux de transports, de trains, etc. Et les gens passent toujours autant de temps, donc ils vont plus loin. Il n’y a pas de gain de temps individuel”, précise-t-il à l’AFP.Lors d’une autre table ronde, intitulée “Reprendre possession de nos territoires”, Geoffrey Tarroux, du collectif tarnais La Voie est libre, est revenu sur le bras de fer autour d’une éventuelle reprise des travaux de construction de l’A69.- “tisser des liens” -Le tribunal administratif de Toulouse a annulé fin février l’autorisation de construire cette portion d’autoroute de 53 km, entraînant la suspension du chantier entamé en 2023.Le Sénat doit examiner le 15 mai une proposition de loi déposée par des parlementaires tarnais visant à valider le projet, sans attendre la décision sur le fond de l’affaire de la cour administrative de Toulouse, saisie par l’Etat et le constructeur Atosca.”Ils mettent en place tout un arsenal législatif pour aller à l’encontre d’une décision de justice avec une loi de validation”, a estimé Geoffrey Tarroux du collectif La Voie est libre.M. Tarroux a aussi fustigé “un modèle de société qui vise à hypermétropoliser de manière infinie et créer des métropoles entourées de dortoirs à perte de vue” dont l’A69 est à ses yeux emblématique.”Ce modèle de société, on voit qu’il va dans le mur”, a-t-il ajouté, jugeant nécessaire de “redonner la parole aux populations qui détermineront ce qui est viable pour vivre, travailler, tisser des liens sur le territoire, et pas simplement y dormir”.
Iran : une explosion dans un grand port fait au moins 5 morts et 700 blessés
Une “puissante explosion” dans le plus grand port de commerce iranien a fait au moins cinq morts samedi et 700 blessés, ont rapporté les médias d’Etat, les pompiers luttaient toujours contre les flammes en début de soirée et un appel à des dons de sang a été lancé.Le port Shahid Rajaï, où passent 85% des marchandises de l’Iran, est situé à plus d’un millier de kilomètres au sud de Téhéran.Les pompiers peinent à éteindre le feu à cause d’un fort vent, a indiqué en début de soirée un correspondant de la télévision d’Etat, sept heures après l’explosion survenue vers midi (08h30 GMT) et entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde.Derrière lui, sur des images en direct, des flammes ravagent toujours des containers.Le port est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d’Ormuz par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole. Le président iranien Massoud Pezeshkian a ordonné une enquête pour établir les causes de l’explosion, encore indéterminées, et annoncé sur X qu’il dépêchait son ministre de l’Intérieur Eskandar Momeni sur place.”Une puissante explosion s’est produite sur un quai du port Shahid Rajaï”, avait auparavant déclaré à la télévision un responsable local de l’administration portuaire, Esmaïl Malekizadeh.Dans un communiqué repris par la télévision d’Etat, les douanes du port ont indiqué que la catastrophe était probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques.Sur des images prises d’un hélicoptère dont l’AFP n’a pas été en mesure de vérifier l’authenticité, une épaisse fumée noire s’élève dans le ciel, semblant correspondre à plusieurs départs de feu.La déflagration a été telle qu’une rangée de semi-remorques a été complètement soufflée et réduite à l’état de carcasses, selon des images largement partagées sur les réseaux sociaux dont l’AFP n’a pu vérifier l’authenticité.”Mon camion est entièrement détruit et mon ami est décédé”, affirme sur une vidéo un homme filmant le lieu de la catastrophe. Le cadavre d’une personne au sol est visible.Le nombre d’employés présents au port au moment de l’explosion n’est pas connu dans l’immédiat.Samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran.Des images de l’agence officielle Irna ont montré un afflux de secouristes après la catastrophe et une voiture couverte de taches de sang encastrée dans un poids-lourd, ainsi que des blessés évacués d’une voie rapide couverte de débris et dont la glissière de sécurité en béton a été fortement endommagée.- “Onde de choc” -Le premier bilan de quatre décès par le Croissant-Rouge iranien s’est alourdi et atteint cinq morts, selon la télévision qui a cité un responsable de la province d’Hormozgan. Et un appel aux dons de sang a été lancé par le centre de transfusion sanguine de la province d’Hormozgan pour venir en aide aux nombreux blessés.Les Emirats arabes unis ont transmis un message de solidarité à l’Iran, évoquant “les morts, les centaines de blessés et des dégâts significatifs”.Trois ressortissants chinois ont été “légèrement blessés”, selon la télévision d’Etat chinoise CCTV, citant le consulat de Bandar Abbas.Une séquence vidéo d’une caméra de surveillance relayée par l’agence iranienne Mehr montre une explosion dans un hangar, qui provoque un épais nuage de fumée et de poussière.”L’incident est dû à l’explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï”, a affirmé un responsable local des secours, Mehrdad Hassanzadeh, à la télévision d’Etat. “L’onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés”, a indiqué l’agence de presse Tasnim.La compagnie nationale de distribution de pétrole a cependant déclaré que les installations pétrolières n’avaient pas été endommagées et précisé qu’elles fonctionnaient “normalement”.Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran mais le pays a connu ces derniers mois des sinistres meurtriers.En septembre, une explosion dans une mine de charbon a fait plus de 50 morts.L’explosion de samedi s’est produite au moment où des délégations iranienne et américaine de haut-niveau viennent de conclure à Oman un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.
Iran : une explosion dans un grand port fait au moins 5 morts et 700 blessés
Une “puissante explosion” dans le plus grand port de commerce iranien a fait au moins cinq morts samedi et 700 blessés, ont rapporté les médias d’Etat, les pompiers luttaient toujours contre les flammes en début de soirée et un appel à des dons de sang a été lancé.Le port Shahid Rajaï, où passent 85% des marchandises de l’Iran, est situé à plus d’un millier de kilomètres au sud de Téhéran.Les pompiers peinent à éteindre le feu à cause d’un fort vent, a indiqué en début de soirée un correspondant de la télévision d’Etat, sept heures après l’explosion survenue vers midi (08h30 GMT) et entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde.Derrière lui, sur des images en direct, des flammes ravagent toujours des containers.Le port est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d’Ormuz par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole. Le président iranien Massoud Pezeshkian a ordonné une enquête pour établir les causes de l’explosion, encore indéterminées, et annoncé sur X qu’il dépêchait son ministre de l’Intérieur Eskandar Momeni sur place.”Une puissante explosion s’est produite sur un quai du port Shahid Rajaï”, avait auparavant déclaré à la télévision un responsable local de l’administration portuaire, Esmaïl Malekizadeh.Dans un communiqué repris par la télévision d’Etat, les douanes du port ont indiqué que la catastrophe était probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques.Sur des images prises d’un hélicoptère dont l’AFP n’a pas été en mesure de vérifier l’authenticité, une épaisse fumée noire s’élève dans le ciel, semblant correspondre à plusieurs départs de feu.La déflagration a été telle qu’une rangée de semi-remorques a été complètement soufflée et réduite à l’état de carcasses, selon des images largement partagées sur les réseaux sociaux dont l’AFP n’a pu vérifier l’authenticité.”Mon camion est entièrement détruit et mon ami est décédé”, affirme sur une vidéo un homme filmant le lieu de la catastrophe. Le cadavre d’une personne au sol est visible.Le nombre d’employés présents au port au moment de l’explosion n’est pas connu dans l’immédiat.Samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran.Des images de l’agence officielle Irna ont montré un afflux de secouristes après la catastrophe et une voiture couverte de taches de sang encastrée dans un poids-lourd, ainsi que des blessés évacués d’une voie rapide couverte de débris et dont la glissière de sécurité en béton a été fortement endommagée.- “Onde de choc” -Le premier bilan de quatre décès par le Croissant-Rouge iranien s’est alourdi et atteint cinq morts, selon la télévision qui a cité un responsable de la province d’Hormozgan. Et un appel aux dons de sang a été lancé par le centre de transfusion sanguine de la province d’Hormozgan pour venir en aide aux nombreux blessés.Les Emirats arabes unis ont transmis un message de solidarité à l’Iran, évoquant “les morts, les centaines de blessés et des dégâts significatifs”.Trois ressortissants chinois ont été “légèrement blessés”, selon la télévision d’Etat chinoise CCTV, citant le consulat de Bandar Abbas.Une séquence vidéo d’une caméra de surveillance relayée par l’agence iranienne Mehr montre une explosion dans un hangar, qui provoque un épais nuage de fumée et de poussière.”L’incident est dû à l’explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï”, a affirmé un responsable local des secours, Mehrdad Hassanzadeh, à la télévision d’Etat. “L’onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés”, a indiqué l’agence de presse Tasnim.La compagnie nationale de distribution de pétrole a cependant déclaré que les installations pétrolières n’avaient pas été endommagées et précisé qu’elles fonctionnaient “normalement”.Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran mais le pays a connu ces derniers mois des sinistres meurtriers.En septembre, une explosion dans une mine de charbon a fait plus de 50 morts.L’explosion de samedi s’est produite au moment où des délégations iranienne et américaine de haut-niveau viennent de conclure à Oman un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.
Agression gare du Nord début 2023: vers l’irresponsabilité pénale de l’assaillant
La juge d’instruction parisienne chargée de l’enquête sur une attaque à l’arme blanche gare du Nord début 2023 a saisi la cour d’appel pour qu’elle statue sur l’irresponsabilité pénale de l’assaillant qui avait blessé sept personnes, a appris l’AFP de source proche du dossier samedi, confirmant RTL.Le 11 janvier 2023, vers 06H45, cet homme a blessé sept personnes, dont une grièvement, sur le parvis puis à l’intérieur de la gare, avec une sorte de poinçon et en moins de deux minutes. La plupart des témoins, cités dans l’ordonnance de saisine datée de mardi dont l’AFP a eu connaissance samedi, ont indiqué n’avoir pas entendu de revendication durant cette attaque, suivie donc par une juridiction ordinaire et non par la justice antiterroriste.L’assaillant a été immobilisé par des tirs de policiers. Hospitalisé, il s’est présenté comme Mohamed-Amine M., né en janvier 1991 en Algérie.Au cours de l’enquête, il a raconté notamment avoir commis ces attaques “à cause des films qu’il avait dans la tête”, et affirmait avoir eu la volonté de tuer “directement”.Mis en examen pour tentatives d’assassinats, il a été placé en détention provisoire et a été plusieurs fois hospitalisé en psychiatrie ces deux dernières années.Un premier examen psychiatrique de juillet 2023 a établi qu’il “présentait une maladie psychotique non stabilisée”, avec “au moment des faits un épisode délirant”, et se prononçait en faveur de l’abolition de son discernement.Une contre-expertise, réalisée en mars 2024, établissait à son tour “à l’époque des faits un délire aigu à thème de persécution” et se prononçait aussi pour l’abolition du discernement.Dans les deux cas, les experts prônaient des soins et présentaient Mohamed-Amine M. comme potentiellement “dangereux”.Dans son ordonnance de mardi, la juge a donc retenu in fine “l’existence d’une pathologie mentale abolissant totalement le discernement” de l’assaillant au moment des faits, et saisi la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris pour statuer sur sa responsabilité pénale.L’audience doit se tenir dans les six mois.”Différents experts ont pu confirmer ce qui semblait évident dès les premiers instants de l’enquête, à savoir que mon client souffrait d’un trouble psychiatrique ayant aboli son discernement”, a indiqué à l’AFP l’avocat de l’assaillant, Me Ambroise Vienet-Legué. “Le diagnostic posé a permis la mise en place d’un traitement médical efficace. L’audience permettra de déterminer les mesures qui doivent encore s’imposer”, a-t-il ajouté.Avocate d’une des personnes les plus grièvement blessées dans cette attaque, Me Alexandra Boret a salué qu’il soit “reconnu que, sans l’ombre d’un doute, les faits commis relevaient bien d’une tentative d’assassinat, et que cette tragédie n’a été empêchée que grâce à la résistance et au courage infini des victimes”.”Toutefois, on ne juge pas les fous, c’est un principe sacré de notre droit pénal. Si la chambre de l’instruction confirme l’irresponsabilité pénale de l’auteur des faits, elle reconnaîtra aussi la qualité de victimes des parties civiles”, a ajouté ce conseil.
2027: si Le Pen était “empêchée”, “je serai son candidat”, pense Bardella
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a affirmé samedi au Parisien qu’il serait soutenu par Marine Le Pen pour la présidentielle de 2027 si l’actuelle patronne des députés RN “devait être empêchée” par la justice de se présenter elle-même.”Il n’y a pas d’ambiguïté sur le fait que Marine Le Pen est ma candidate, et que si elle devait être empêchée demain, je pense pouvoir vous dire que je serai son candidat. Je ne peux pas être plus clair que ça”, a déclaré M. Bardella, invoquant “l’impérieuse nécessité de rester unis et soudés”. Mme Le Pen, qui fut candidate aux présidentielles de 2012, 2017 et 2022, est dans l’attente de son procès en appel qui doit avoir lieu au premier semestre 2026 dans l’affaire des assistants d’eurodéputés. En première instance, elle a été notamment été condamnée à cinq ans d’inéligibilité avec effet immédiat, ce qui oblige le parti à la flamme à préparer un plan B en cas de confirmation de la peine, même si M. Bardella promet d’utiliser “tous les recours possibles” et de “continuer de clamer notre innocence dans cette affaire”.En attendant, l’eurodéputé, que Mme Le Pen souhaitait promouvoir à Matignon en cas de victoire en 2027, “travaille” et se “prépare”, dit-il au Parisien. “Ce qu’on attend d’un potentiel Premier ministre comme d’un candidat à l’élection présidentielle, ce sont des qualités qui sont peu ou prou assez similaires. La fonction est différente. Mais la capacité à rassembler, écouter, comprendre les Français, ce sont des missions que j’ai faites aussi miennes depuis plusieurs mois”, a-t-il expliqué.Mais, a-t-il encore assuré, “je ne ferai pas l’erreur de me pousser du col”. “Je considère que quand Marine est attaquée, je suis attaqué aussi. Nous allons continuer de travailler à deux, main dans la main, dans l’intérêt du mouvement, de nos idées, de notre famille politique”, a-t-il fait valoir, pour déminer de potentielles rumeurs de rivalité entre les deux têtes du parti.M. Bardella a également démenti vouloir, à ce stade, se présenter à la députation, si une nouvelle dissolution était prononcée par Emmanuel Macron.”Je n’ai jamais évoqué les élections législatives avec personne. Il n’est pas prévu au moment où je vous parle, que je sois candidat à des potentielles législatives anticipées”, a-t-il insisté.
Angleterre: Newcastle condamne Ipswich et s’accroche au podium
Newcastle a renvoyé Ipswich (3-0) en deuxième division et repris de l’élan en Premier League, confortant sa place sur le podium avec une courte avance notamment sur Chelsea, vainqueur d’Everton (1-0) sans marge.Les places pour la Ligue des champions sont très disputées dans la dernière ligne droite et aucun des concurrents n’a dérapé ce week-end, la victoire de Newcastle (3e, 62 pts) suivant celles de Manchester City (4e, 61 pts) et de Chelsea (5e, 60 pts).Nottingham Forest (6e, 60 pts) se retrouve en dehors du Top-5 qualificatif à cause d’une différence de buts inférieure aux Blues, mais il lui suffira d’un match nul jeudi contre Brentford pour le réintégrer.Dans le bas de tableau, en revanche, il n’y a plus aucun suspense: Ipswich va retourner en Championship un an après l’avoir quitté, en compagnie des autres promus de l’été dernier Leicester et Southampton.Le mince espoir des Tractor Boys s’est envolé à St James’ Park, où ils ont longtemps évolué en infériorité numérique. Tout est devenu plus dur après l’expulsion de Ben Johnson, averti pour une simulation (30e) puis pour une faute largement évitable (37e).Newcastle a ensuite concrétisé sa domination sur un penalty d’Alexander Isak (45e+5, 1-0) puis deux coups de tête, celui du grand Dan Burn (56e, 2-0) et celui du jeune entrant William Osula (80e, 3-0).- Wolverhampton, l’incroyable redressement -L’équipe de l’entraîneur Eddie Howe, de retour sur le banc samedi après avoir été amoindri par une pneumonie, regoûte à la victoire une semaine après avoir trébuché 4-1 chez Aston Villa.Cela permet aux Magpies de tenir à distance Chelsea, petit vainqueur d’Everton plus tôt dans l’après-midi.Les Londoniens l’ont emporté grâce à un but de Nicolas Jackson (27e, 1-0), le premier depuis mi-décembre pour l’avant-centre sénégalais. Le gardien Robert Sanchez a empêché une mauvaise surprise en fin de match avec un arrêt salvateur (87e).Ne pas réussir à tuer le match, “cela s’est produit à plusieurs reprises cette saison”, a reconnu l’entraîneur Enzo Maresca. “En seconde période, nous avons un peu baissé de régime, mais dans l’ensemble, nous avons mérité de gagner”, a ajouté l’Italien auprès de la BBC.La victoire à Stamford Bridge était impérative avant quatre derniers matches ultra relevés contre Liverpool, Newcastle, Manchester United et Nottingham Forest.Dans l’après-midi, Brighton a soufflé West Ham 3 à 2 avec deux derniers buts tardifs (89e et 90e+2), tandis que Wolverhampton a infligé un nouvelle défaite à Leicester (3-0).Il s’agit de la sixième victoire consécutive pour les Wolves, eux qui n’en avaient enregistré que six lors des 28 matches précédents cette saison. En position de relégables fin janvier, ils sont treizièmes.Dimanche, le leader Liverpool sera sacré champion d’Angleterre s’il ne perd pas contre Tottenham à Anfield.