Législative partielle: la bataille de Paris est lancée entre Dati et Barnier

Un seul parti, mais deux candidats: les Républicains ont lancé formellement lundi l’ex-Premier ministre Michel Barnier dans la course à la législative partielle prévue à la rentrée à Paris où la ministre LR de la Culture Rachida Dati sera également en lice.Un petit tour de moins de 15 minutes et elle s’en est allée: Rachida Dati, visage fermé, s’est rendue en fin d’après-midi à la réunion de la commission nationale d’investiture (CNI) des Républicains pour leur annoncer qu’elle serait bien “candidate” à la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris.Dans un entretien accordé au Parisien avant la réunion, la maire du VIIe arrondissement, qui a refusé de s’exprimer devant la presse, n’a pas mâché ses mots à l’encontre de son rival Michel Barnier, dont elle n’a manifestement pas apprécié qu’il se lance il y a deux semaines dans cette législative. “Cette élection ne peut pas servir qu’à porter les ambitions présidentielles de Michel Barnier. C’est un manque de respect pour tout le monde, en plus de son parachutage”, déplore-t-elle, reprochant à son concurrent d’avoir été “poussé par ceux qui veulent m’empêcher de gagner Paris”.La CNI n’a pas tenu compte de ses arguments et a investi son rival à l’unanimité des votants et une seule abstention.A son arrivée, Michel Barnier a tenté de se montrer constructif: “Je ne suis candidat contre personne, ou plutôt avec tout le monde”, a-t-il déclaré, assurant qu’il était “très déterminé, très humble”.- “Mieux placée” -Dans un communiqué, la CNI a esquissé une piste pour éviter un duel fratricide dont le parti est coutumier, en reconnaissant que Rachida Dati est “la mieux placée” pour les élections municipales à Paris de mars prochain. Cet instance a ainsi désigné Agnès Evren, la présidente de la fédération LR de Paris, la plus importante du parti, pour “conduire les discussions” avec la ministre de la Culture “et bâtir une liste de rassemblement” pour les municipales.Cette initiative pourrait être un premier pas vers l'”accord gagnant-gagnant” souhaité à la sortie de la CNI par l’ex-candidate à la présidentielle Valérie Pécresse qui voyait Michel Barnier candidat LR à la législative et Rachida Dati à la municipale. Un participant à la CNI, interrogé par l’AFP, a toutefois posé des conditions à une éventuelle candidature de la ministre de la Culture à Paris: “une liste majoritairement LR et pas de chasse aux sorcières contre ceux qui avaient critiqué le débauchage de Rachida Dati par la macronie”.A ce stade, Les Républicains n’ont pas validé formellement la candidature de Mme Dati pour l’Hôtel de Ville. “Ce n’est plus seulement une question de personnalité mais d’équilibre”, s’est contenté de commenter Bruno Retailleau la semaine dernière.Michel Barnier s’est porté candidat le 15 juillet, quelques jours après la décision du Conseil constitutionnel de déclarer inéligible le macroniste Jean Laussucq dans cette circonscription du centre de Paris, qui englobe une partie du VIIe arrondissement.Exclue des Républicains en 2024 après avoir été recrutée en janvier 2024 par Gabriel Attal pour entrer dans son gouvernement comme ministre de la Culture, Rachida Dati a repris sa carte chez LR.- “Dallas” -La stratégie du Savoyard, qui nourrit des ambitions présidentielles, suscite des interrogations au sein de LR. Un cadre du parti le soupçonne “de briguer la présidence du groupe des députés”, actuellement occupée par Laurent Wauquiez, une rumeur démentie par l’entourage de l’ancien Premier ministre.Cette double candidature complique aussi la tâche du bloc central. Les autres membres de la coalition gouvernementale n’ont guère apprécié sa façon de faire, à l’image de Gabriel Attal qui a “regretté” que LR ne se soit pas coordonné avec Renaissance, alors que le député sortant siégeait dans les rangs du parti présidentiel.”L’opposition municipale ne peut pas être Dallas”, a tancé Pierre-Yves Bournazel prétendant Horizons à la mairie de Paris, en défendant sur BFMTV une candidature de “l’apaisement”.Ces divisions pourraient ravir la gauche. Elle avait créé la surprise l’an dernier en parvenant à se glisser au second tour dans cette circonscription, longtemps considérée comme “imperdable” par la droite. Les socialistes doivent choisir leur candidat dans les jours qui viennent.  Par ailleurs, la CNI a investi des candidats à deux autres législatives partielles prévues cet automne: Bernard Pecou dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne et Christophe Sougey de Funès dans la 5e des Français établis hors de France.  

Législative partielle: la bataille de Paris est lancée entre Dati et Barnier

Un seul parti, mais deux candidats: les Républicains ont lancé formellement lundi l’ex-Premier ministre Michel Barnier dans la course à la législative partielle prévue à la rentrée à Paris où la ministre LR de la Culture Rachida Dati sera également en lice.Un petit tour de moins de 15 minutes et elle s’en est allée: Rachida Dati, visage fermé, s’est rendue en fin d’après-midi à la réunion de la commission nationale d’investiture (CNI) des Républicains pour leur annoncer qu’elle serait bien “candidate” à la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris.Dans un entretien accordé au Parisien avant la réunion, la maire du VIIe arrondissement, qui a refusé de s’exprimer devant la presse, n’a pas mâché ses mots à l’encontre de son rival Michel Barnier, dont elle n’a manifestement pas apprécié qu’il se lance il y a deux semaines dans cette législative. “Cette élection ne peut pas servir qu’à porter les ambitions présidentielles de Michel Barnier. C’est un manque de respect pour tout le monde, en plus de son parachutage”, déplore-t-elle, reprochant à son concurrent d’avoir été “poussé par ceux qui veulent m’empêcher de gagner Paris”.La CNI n’a pas tenu compte de ses arguments et a investi son rival à l’unanimité des votants et une seule abstention.A son arrivée, Michel Barnier a tenté de se montrer constructif: “Je ne suis candidat contre personne, ou plutôt avec tout le monde”, a-t-il déclaré, assurant qu’il était “très déterminé, très humble”.- “Mieux placée” -Dans un communiqué, la CNI a esquissé une piste pour éviter un duel fratricide dont le parti est coutumier, en reconnaissant que Rachida Dati est “la mieux placée” pour les élections municipales à Paris de mars prochain. Cet instance a ainsi désigné Agnès Evren, la présidente de la fédération LR de Paris, la plus importante du parti, pour “conduire les discussions” avec la ministre de la Culture “et bâtir une liste de rassemblement” pour les municipales.Cette initiative pourrait être un premier pas vers l'”accord gagnant-gagnant” souhaité à la sortie de la CNI par l’ex-candidate à la présidentielle Valérie Pécresse qui voyait Michel Barnier candidat LR à la législative et Rachida Dati à la municipale. Un participant à la CNI, interrogé par l’AFP, a toutefois posé des conditions à une éventuelle candidature de la ministre de la Culture à Paris: “une liste majoritairement LR et pas de chasse aux sorcières contre ceux qui avaient critiqué le débauchage de Rachida Dati par la macronie”.A ce stade, Les Républicains n’ont pas validé formellement la candidature de Mme Dati pour l’Hôtel de Ville. “Ce n’est plus seulement une question de personnalité mais d’équilibre”, s’est contenté de commenter Bruno Retailleau la semaine dernière.Michel Barnier s’est porté candidat le 15 juillet, quelques jours après la décision du Conseil constitutionnel de déclarer inéligible le macroniste Jean Laussucq dans cette circonscription du centre de Paris, qui englobe une partie du VIIe arrondissement.Exclue des Républicains en 2024 après avoir été recrutée en janvier 2024 par Gabriel Attal pour entrer dans son gouvernement comme ministre de la Culture, Rachida Dati a repris sa carte chez LR.- “Dallas” -La stratégie du Savoyard, qui nourrit des ambitions présidentielles, suscite des interrogations au sein de LR. Un cadre du parti le soupçonne “de briguer la présidence du groupe des députés”, actuellement occupée par Laurent Wauquiez, une rumeur démentie par l’entourage de l’ancien Premier ministre.Cette double candidature complique aussi la tâche du bloc central. Les autres membres de la coalition gouvernementale n’ont guère apprécié sa façon de faire, à l’image de Gabriel Attal qui a “regretté” que LR ne se soit pas coordonné avec Renaissance, alors que le député sortant siégeait dans les rangs du parti présidentiel.”L’opposition municipale ne peut pas être Dallas”, a tancé Pierre-Yves Bournazel prétendant Horizons à la mairie de Paris, en défendant sur BFMTV une candidature de “l’apaisement”.Ces divisions pourraient ravir la gauche. Elle avait créé la surprise l’an dernier en parvenant à se glisser au second tour dans cette circonscription, longtemps considérée comme “imperdable” par la droite. Les socialistes doivent choisir leur candidat dans les jours qui viennent.  Par ailleurs, la CNI a investi des candidats à deux autres législatives partielles prévues cet automne: Bernard Pecou dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne et Christophe Sougey de Funès dans la 5e des Français établis hors de France.  

Législative partielle: la bataille de Paris est lancée entre Dati et Barnier

Un seul parti, mais deux candidats: les Républicains ont lancé formellement lundi l’ex-Premier ministre Michel Barnier dans la course à la législative partielle prévue à la rentrée à Paris où la ministre LR de la Culture Rachida Dati sera également en lice.Un petit tour de moins de 15 minutes et elle s’en est allée: Rachida Dati, visage fermé, s’est rendue en fin d’après-midi à la réunion de la commission nationale d’investiture (CNI) des Républicains pour leur annoncer qu’elle serait bien “candidate” à la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris.Dans un entretien accordé au Parisien avant la réunion, la maire du VIIe arrondissement, qui a refusé de s’exprimer devant la presse, n’a pas mâché ses mots à l’encontre de son rival Michel Barnier, dont elle n’a manifestement pas apprécié qu’il se lance il y a deux semaines dans cette législative. “Cette élection ne peut pas servir qu’à porter les ambitions présidentielles de Michel Barnier. C’est un manque de respect pour tout le monde, en plus de son parachutage”, déplore-t-elle, reprochant à son concurrent d’avoir été “poussé par ceux qui veulent m’empêcher de gagner Paris”.La CNI n’a pas tenu compte de ses arguments et a investi son rival à l’unanimité des votants et une seule abstention.A son arrivée, Michel Barnier a tenté de se montrer constructif: “Je ne suis candidat contre personne, ou plutôt avec tout le monde”, a-t-il déclaré, assurant qu’il était “très déterminé, très humble”.- “Mieux placée” -Dans un communiqué, la CNI a esquissé une piste pour éviter un duel fratricide dont le parti est coutumier, en reconnaissant que Rachida Dati est “la mieux placée” pour les élections municipales à Paris de mars prochain. Cet instance a ainsi désigné Agnès Evren, la présidente de la fédération LR de Paris, la plus importante du parti, pour “conduire les discussions” avec la ministre de la Culture “et bâtir une liste de rassemblement” pour les municipales.Cette initiative pourrait être un premier pas vers l'”accord gagnant-gagnant” souhaité à la sortie de la CNI par l’ex-candidate à la présidentielle Valérie Pécresse qui voyait Michel Barnier candidat LR à la législative et Rachida Dati à la municipale. Un participant à la CNI, interrogé par l’AFP, a toutefois posé des conditions à une éventuelle candidature de la ministre de la Culture à Paris: “une liste majoritairement LR et pas de chasse aux sorcières contre ceux qui avaient critiqué le débauchage de Rachida Dati par la macronie”.A ce stade, Les Républicains n’ont pas validé formellement la candidature de Mme Dati pour l’Hôtel de Ville. “Ce n’est plus seulement une question de personnalité mais d’équilibre”, s’est contenté de commenter Bruno Retailleau la semaine dernière.Michel Barnier s’est porté candidat le 15 juillet, quelques jours après la décision du Conseil constitutionnel de déclarer inéligible le macroniste Jean Laussucq dans cette circonscription du centre de Paris, qui englobe une partie du VIIe arrondissement.Exclue des Républicains en 2024 après avoir été recrutée en janvier 2024 par Gabriel Attal pour entrer dans son gouvernement comme ministre de la Culture, Rachida Dati a repris sa carte chez LR.- “Dallas” -La stratégie du Savoyard, qui nourrit des ambitions présidentielles, suscite des interrogations au sein de LR. Un cadre du parti le soupçonne “de briguer la présidence du groupe des députés”, actuellement occupée par Laurent Wauquiez, une rumeur démentie par l’entourage de l’ancien Premier ministre.Cette double candidature complique aussi la tâche du bloc central. Les autres membres de la coalition gouvernementale n’ont guère apprécié sa façon de faire, à l’image de Gabriel Attal qui a “regretté” que LR ne se soit pas coordonné avec Renaissance, alors que le député sortant siégeait dans les rangs du parti présidentiel.”L’opposition municipale ne peut pas être Dallas”, a tancé Pierre-Yves Bournazel prétendant Horizons à la mairie de Paris, en défendant sur BFMTV une candidature de “l’apaisement”.Ces divisions pourraient ravir la gauche. Elle avait créé la surprise l’an dernier en parvenant à se glisser au second tour dans cette circonscription, longtemps considérée comme “imperdable” par la droite. Les socialistes doivent choisir leur candidat dans les jours qui viennent.  Par ailleurs, la CNI a investi des candidats à deux autres législatives partielles prévues cet automne: Bernard Pecou dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne et Christophe Sougey de Funès dans la 5e des Français établis hors de France.  

Trump seeks quick deposition of Murdoch in defamation suit

US President Donald Trump asked a federal judge on Monday to expedite a deposition of Rupert Murdoch in his $10 billion defamation lawsuit against The Wall Street Journal, citing the media baron’s advanced age.”Murdoch is 94 years old, has suffered from multiple health issues throughout his life (and) is believed to have suffered recent significant health scares,” Trump’s attorneys said in a filing with a district court in Florida.”These factors weigh heavily in determining that Murdoch would be unavailable for in-person testimony at trial,” they said, asking District Judge Darrin Gayles to compel an “expedited deposition.”Gayles gave lawyers for Murdoch until August 4 to respond.Trump sued Murdoch and the Journal this month after it published an article about his friendship with sex offender Jeffrey Epstein.The newspaper reported that in 2003, the then-real estate magnate wrote a suggestive birthday letter to Epstein, illustrated with a naked woman and alluding to a shared “secret.”Trump denies any such letter exists.Epstein, a longtime friend of Trump and multiple high-profile men, was found hanging dead in a New York prison cell in 2019 while awaiting trial on charges that he sexually exploited hundreds of underage girls at his homes in New York and Florida.The case sparked conspiracy theories, especially among Trump’s far-right voters, about an alleged international cabal of wealthy pedophiles.When Trump returned to power for a second term this January, his supporters clamored for revelations but the FBI and Justice Department released a memo this month saying Epstein had not blackmailed any prominent figures and did not have a “client list.”In another development on Monday, a lawyer for Ghislaine Maxwell, Epstein’s associate and the only person found guilty of crimes in connection with his activities, asked the Supreme Court to throw out her 2021 sex trafficking conviction.Maxwell is seeking to have her conviction overturned on grounds that a plea deal reached in 2008 between Epstein and federal prosecutors in a Florida case ruled out prosecution of any “co-conspirators.””This case is about what the government promised, not what Epstein did,” her lawyer, David Markus said. “Petitioner’s alleged status as Epstein’s co-conspirator was the entire basis of her prosecution.”The Justice Department has previously opposed Maxwell’s motion but a top official met with her in Florida last week as the Trump administration struggles to tamp down a furor over the president’s handling of the Epstein case.Deputy Attorney General Todd Blanche, who is also Trump’s former personal attorney, has declined to say what he discussed with Maxwell in the highly unusual meetings between a convicted felon and a top DOJ official.The former British socialite is serving a 20-year sentence after being convicted of recruiting underage girls for Epstein.

Trump donne “10 ou 12 jours” à Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine

Donald Trump a haussé le ton lundi contre Vladimir Poutine, à l’occasion d’une rencontre en Ecosse avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, en donnant “10 ou 12 jours” au président russe pour mettre fin au conflit en Ukraine, sous peine de sévères sanctions.Le président américain, qui jusqu’ici ne s’était pas beaucoup étendu sur la catastrophe humanitaire à Gaza, a dit voir des signes d’une “vraie famine” dans le territoire palestinien assiégé par Israël, et promis plus d’aide, notamment avec l’ouverture de “centres de distribution alimentaire”.A Vladimir Poutine, il a fixé “une nouvelle date limite d’environ 10 ou 12 jours à partir d’aujourd’hui” pour mettre un terme à la guerre en Ukraine. “Il n’y a aucune raison d’attendre. Nous ne voyons aucun progrès”, a déploré le républicain, qui avait le 14 juillet donné un ultimatum de 50 jours à son homologue russe.Il a notamment dit envisager des sanctions “secondaires”, c’est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d’assécher les revenus de Moscou.Donald Trump s’est dit “très déçu” par le maître du Kremlin, qui poursuit ses attaques en Ukraine. “Je pensais vraiment que cela allait s’arrêter. Mais à chaque fois que je pense que cela va s’arrêter il tue des gens”, a-t-il commenté, ajoutant: “Cela ne m’intéresse plus vraiment de discuter” avec lui.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué la “détermination” et la “position claire” de son homologue américain.- “Réelle famine” -Le milliardaire, qui effectue depuis vendredi soir un séjour en Ecosse, a accueilli le Premier ministre britannique Keir Starmer et son épouse Victoria sur le perron du luxueux complexe de golf appartenant à sa famille à Turnberry, sur la côte ouest de l’Ecosse. Les deux dirigeants ont ensuite pris place dans la salle de bal où Trump avait déjà reçu la veille la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour conclure un accord commercial. Là, le président américain a répondu aux questions des journalistes pendant plus d’une heure.Après quoi il a embarqué avec Keir Starmer à bord de l’avion présidentiel Air Force One puis de l’hélicoptère Marine One pour se rendre sur la côte est de l’Ecosse, à Aberdeen, dans l’autre complexe de golf de la famille Trump, où un dîner est prévu. Le président américain doit y inaugurer un nouveau parcours de golf mardi. Concernant Gaza, Donald Trump a jugé qu’un cessez-le-feu était “possible” et reconnu que “beaucoup de gens mouraient de faim”. Evoquant des images d’enfants vus à la télévision, il a dit: “C’est une réelle famine”, en ajoutant: “ce n’est pas possible de simuler ça”.”Nous allons mettre en place des centres alimentaires où les gens pourront entrer librement – sans limites. Nous n’aurons pas de clôtures”, a-t-il déclaré aux journalistes en Écosse, où il passe un séjour mi-diplomatique, mi-privé.Keir Starmer a lui parlé d’une “totale catastrophe” humanitaire à Gaza et ajouté: “Il faut arriver à ce cessez-le-feu”.- Eoliennes “monstrueuses” -Le Premier ministre britannique est sous pression dans son pays pour reconnaître un Etat palestinien, après qu’Emmanuel Macron a annoncé l’intention de la France de le faire à l’occasion de la prochaine Assemblée générale de l’ONU en septembre.Lors de sa longue conférence de presse, le président américain a, en vrac, chanté les louanges de la femme du Premier ministre britannique, vanté la rénovation du golf de Turnberry, qu’il avait racheté en 2014, repris ses diatribes récurrentes contre les éoliennes qualifiées de “monstruosités” et contre l’immigration….Le tout aux côtés d’un Keir Starmer pour l’essentiel silencieux, qui a toutefois pris la parole de temps en temps, par exemple pour défendre le choix au Royaume-Uni d’un “mix” entre énergies renouvelables et sources conventionnelles.Devant la presse du moins, les deux dirigeants n’ont pas beaucoup parlé de commerce, qui devait être un élément essentiel de leur conversation.Londres bénéficie déjà d’un sort plus favorable que les autres partenaires internationaux, avec des droits de douane généralement limités au plancher de 10%.L’Union européenne s’est résignée dimanche à un taux de 15% dans le cadre de l’accord conclu par Ursula von der Leyen et Donald Trump à Turnberry.Mais le gouvernement britannique négocie toujours d’arrache-pied des exemptions durables pour l’acier et l’aluminium.Ils sont taxés à 25%, soit deux fois moins que le taux de 50% appliqué au reste du monde, mais l’arrangement annoncé en mai prévoyait qu’ils soient ramenés à zéro.Malgré les compliments dont il a inondé Keir Starmer, Donald Trump n’a jusqu’ici pas cédé. Il a en revanche laissé entendre qu’il n’imposerait pas de tarifs douaniers prohibitifs sur le secteur pharmaceutique britannique.

Trump donne “10 ou 12 jours” à Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine

Donald Trump a haussé le ton lundi contre Vladimir Poutine, à l’occasion d’une rencontre en Ecosse avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, en donnant “10 ou 12 jours” au président russe pour mettre fin au conflit en Ukraine, sous peine de sévères sanctions.Le président américain, qui jusqu’ici ne s’était pas beaucoup étendu sur la catastrophe humanitaire à Gaza, a dit voir des signes d’une “vraie famine” dans le territoire palestinien assiégé par Israël, et promis plus d’aide, notamment avec l’ouverture de “centres de distribution alimentaire”.A Vladimir Poutine, il a fixé “une nouvelle date limite d’environ 10 ou 12 jours à partir d’aujourd’hui” pour mettre un terme à la guerre en Ukraine. “Il n’y a aucune raison d’attendre. Nous ne voyons aucun progrès”, a déploré le républicain, qui avait le 14 juillet donné un ultimatum de 50 jours à son homologue russe.Il a notamment dit envisager des sanctions “secondaires”, c’est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d’assécher les revenus de Moscou.Donald Trump s’est dit “très déçu” par le maître du Kremlin, qui poursuit ses attaques en Ukraine. “Je pensais vraiment que cela allait s’arrêter. Mais à chaque fois que je pense que cela va s’arrêter il tue des gens”, a-t-il commenté, ajoutant: “Cela ne m’intéresse plus vraiment de discuter” avec lui.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué la “détermination” et la “position claire” de son homologue américain.- “Réelle famine” -Le milliardaire, qui effectue depuis vendredi soir un séjour en Ecosse, a accueilli le Premier ministre britannique Keir Starmer et son épouse Victoria sur le perron du luxueux complexe de golf appartenant à sa famille à Turnberry, sur la côte ouest de l’Ecosse. Les deux dirigeants ont ensuite pris place dans la salle de bal où Trump avait déjà reçu la veille la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour conclure un accord commercial. Là, le président américain a répondu aux questions des journalistes pendant plus d’une heure.Après quoi il a embarqué avec Keir Starmer à bord de l’avion présidentiel Air Force One puis de l’hélicoptère Marine One pour se rendre sur la côte est de l’Ecosse, à Aberdeen, dans l’autre complexe de golf de la famille Trump, où un dîner est prévu. Le président américain doit y inaugurer un nouveau parcours de golf mardi. Concernant Gaza, Donald Trump a jugé qu’un cessez-le-feu était “possible” et reconnu que “beaucoup de gens mouraient de faim”. Evoquant des images d’enfants vus à la télévision, il a dit: “C’est une réelle famine”, en ajoutant: “ce n’est pas possible de simuler ça”.”Nous allons mettre en place des centres alimentaires où les gens pourront entrer librement – sans limites. Nous n’aurons pas de clôtures”, a-t-il déclaré aux journalistes en Écosse, où il passe un séjour mi-diplomatique, mi-privé.Keir Starmer a lui parlé d’une “totale catastrophe” humanitaire à Gaza et ajouté: “Il faut arriver à ce cessez-le-feu”.- Eoliennes “monstrueuses” -Le Premier ministre britannique est sous pression dans son pays pour reconnaître un Etat palestinien, après qu’Emmanuel Macron a annoncé l’intention de la France de le faire à l’occasion de la prochaine Assemblée générale de l’ONU en septembre.Lors de sa longue conférence de presse, le président américain a, en vrac, chanté les louanges de la femme du Premier ministre britannique, vanté la rénovation du golf de Turnberry, qu’il avait racheté en 2014, repris ses diatribes récurrentes contre les éoliennes qualifiées de “monstruosités” et contre l’immigration….Le tout aux côtés d’un Keir Starmer pour l’essentiel silencieux, qui a toutefois pris la parole de temps en temps, par exemple pour défendre le choix au Royaume-Uni d’un “mix” entre énergies renouvelables et sources conventionnelles.Devant la presse du moins, les deux dirigeants n’ont pas beaucoup parlé de commerce, qui devait être un élément essentiel de leur conversation.Londres bénéficie déjà d’un sort plus favorable que les autres partenaires internationaux, avec des droits de douane généralement limités au plancher de 10%.L’Union européenne s’est résignée dimanche à un taux de 15% dans le cadre de l’accord conclu par Ursula von der Leyen et Donald Trump à Turnberry.Mais le gouvernement britannique négocie toujours d’arrache-pied des exemptions durables pour l’acier et l’aluminium.Ils sont taxés à 25%, soit deux fois moins que le taux de 50% appliqué au reste du monde, mais l’arrangement annoncé en mai prévoyait qu’ils soient ramenés à zéro.Malgré les compliments dont il a inondé Keir Starmer, Donald Trump n’a jusqu’ici pas cédé. Il a en revanche laissé entendre qu’il n’imposerait pas de tarifs douaniers prohibitifs sur le secteur pharmaceutique britannique.

China and US wrap first day of trade talks

Chinese and US officials wrapped the first day in a fresh round of talks in Stockholm on Monday, with the world’s top two economies looking to extend a fragile trade truce in the face of President Donald Trump’s global tariff war.The talks came a day after Trump reached a deal with the EU that will see the bloc’s exports to the United States taxed at 15 percent.The negotiations in Sweden concluded shortly before 8:00 pm (1800 GMT), with neither side offering details on their progress, although a US Treasury department spokesman said they were expected to resume on Tuesday.The United States and China earlier this year imposed triple-digit tariffs on each other in a tit-for-tat escalation, but then walked them back under a temporary agreement reached in May.The expiry of that 90-day truce falls on August 12, but there are indications they could use the Stockholm talks to push it back further.The South China Morning Post, citing sources on both sides, reported on Sunday that Washington and Beijing are expected to extend their tariff pause by a further 90 days.Under the existing accord, US duties on Chinese goods have temporarily been lowered to 30 percent, and China’s countermeasures slashed to 10 percent.Dozens of other countries, though, face a Trump deadline of Friday this week to seal deals with Washington or see US tariffs against them rise.Beijing said ahead of the Stockholm meeting that it wants to see “reciprocity” in its trade with the United States.Foreign ministry spokesman Guo Jiakun said Beijing favoured “consensus through dialogue” to “reduce misunderstandings, strengthen cooperation and promote the stable, healthy and sustainable development of China-US relations”.The negotiating teams in Stockholm were being led by US Treasury Secretary Scott Bessent and Chinese Vice Premier He Lifeng in Sweden.They were meeting in the Rosenbad building, home to the Swedish government. The Chinese and US flags were raised in front of it for the talks.- ‘Shift’ seen in US approach -The previous round of China-US talks was held in London.”There seems to have been a fairly significant shift in (US) administration thinking on China since particularly the London talks,” said Emily Benson, head of strategy at Minerva Technology Futures.”The mood now is much more focused on what’s possible to achieve, on warming relations where possible and restraining any factors that could increase tensions,” she told AFP.Talks with China have not produced a deal but Benson said both countries have made progress, with certain rare earth and semiconductor flows restarting.”Secretary Bessent has also signalled that he thinks a concrete outcome will be to delay the 90-day tariff pause,” she said. “That’s also promising, because it indicates that something potentially more substantive is on the horizon.”US-China Business Council president Sean Stein said the most important thing from Stockholm “is the atmosphere coming out”.”The business community is optimistic that the two presidents will meet later this year, hopefully in Beijing,” he told AFP.Other countries in Trump’s tariffs crosshairs have been parsing Washington’s negotiations with China and the European Union for clues on what options they might have.The US president has imposed a baseline 10-percent rate on most countries around the world, but has vowed to raise that from August 1 on certain nations if they do not make a deal.He has threatened to hike tariffs up to 50 percent on partners such as Brazil and India.Tariffs imposed by the Trump administration have already effectively raised duties on US imports to levels not seen since the 1930s, according to data from The Budget Lab research centre at Yale University.Trump has announced pacts so far with the European Union, Britain, Vietnam, Japan, Indonesia and the Philippines, although details have been sparse.The EU unveiled a pact with Washington on Sunday while South Korea is rushing to strike an agreement.Breakthroughs have been patchy since Washington promised a flurry of agreements after unveiling — and then swiftly postponing — tariff hikes targeting dozens of economies in April.burs-ft/rlp

China and US wrap first day of trade talks

Chinese and US officials wrapped the first day in a fresh round of talks in Stockholm on Monday, with the world’s top two economies looking to extend a fragile trade truce in the face of President Donald Trump’s global tariff war.The talks came a day after Trump reached a deal with the EU that will see the bloc’s exports to the United States taxed at 15 percent.The negotiations in Sweden concluded shortly before 8:00 pm (1800 GMT), with neither side offering details on their progress, although a US Treasury department spokesman said they were expected to resume on Tuesday.The United States and China earlier this year imposed triple-digit tariffs on each other in a tit-for-tat escalation, but then walked them back under a temporary agreement reached in May.The expiry of that 90-day truce falls on August 12, but there are indications they could use the Stockholm talks to push it back further.The South China Morning Post, citing sources on both sides, reported on Sunday that Washington and Beijing are expected to extend their tariff pause by a further 90 days.Under the existing accord, US duties on Chinese goods have temporarily been lowered to 30 percent, and China’s countermeasures slashed to 10 percent.Dozens of other countries, though, face a Trump deadline of Friday this week to seal deals with Washington or see US tariffs against them rise.Beijing said ahead of the Stockholm meeting that it wants to see “reciprocity” in its trade with the United States.Foreign ministry spokesman Guo Jiakun said Beijing favoured “consensus through dialogue” to “reduce misunderstandings, strengthen cooperation and promote the stable, healthy and sustainable development of China-US relations”.The negotiating teams in Stockholm were being led by US Treasury Secretary Scott Bessent and Chinese Vice Premier He Lifeng in Sweden.They were meeting in the Rosenbad building, home to the Swedish government. The Chinese and US flags were raised in front of it for the talks.- ‘Shift’ seen in US approach -The previous round of China-US talks was held in London.”There seems to have been a fairly significant shift in (US) administration thinking on China since particularly the London talks,” said Emily Benson, head of strategy at Minerva Technology Futures.”The mood now is much more focused on what’s possible to achieve, on warming relations where possible and restraining any factors that could increase tensions,” she told AFP.Talks with China have not produced a deal but Benson said both countries have made progress, with certain rare earth and semiconductor flows restarting.”Secretary Bessent has also signalled that he thinks a concrete outcome will be to delay the 90-day tariff pause,” she said. “That’s also promising, because it indicates that something potentially more substantive is on the horizon.”US-China Business Council president Sean Stein said the most important thing from Stockholm “is the atmosphere coming out”.”The business community is optimistic that the two presidents will meet later this year, hopefully in Beijing,” he told AFP.Other countries in Trump’s tariffs crosshairs have been parsing Washington’s negotiations with China and the European Union for clues on what options they might have.The US president has imposed a baseline 10-percent rate on most countries around the world, but has vowed to raise that from August 1 on certain nations if they do not make a deal.He has threatened to hike tariffs up to 50 percent on partners such as Brazil and India.Tariffs imposed by the Trump administration have already effectively raised duties on US imports to levels not seen since the 1930s, according to data from The Budget Lab research centre at Yale University.Trump has announced pacts so far with the European Union, Britain, Vietnam, Japan, Indonesia and the Philippines, although details have been sparse.The EU unveiled a pact with Washington on Sunday while South Korea is rushing to strike an agreement.Breakthroughs have been patchy since Washington promised a flurry of agreements after unveiling — and then swiftly postponing — tariff hikes targeting dozens of economies in April.burs-ft/rlp