Les menaces contre les magistrats, sujet de “grande préoccupation” pour le Conseil de la magistrature

Les menaces pesant contre les magistrats sont “un sujet de grande préoccupation pour le Conseil supérieur de la magistrature”, a déclaré mardi Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation et l’un des deux présidents du CSM.Les mises en cause à l’encontre de l’institution judiciaire se sont étendues “à des attaques contre les magistrats eux-mêmes en tant que personnes”, constituant un sujet de “grande préoccupation”, a déploré le haut-magistrat au cours d’une conférence de presse à l’occasion de la présentation du rapport annuel de l’institution.Récemment, la juge chargée de l’affaire des assistants parlementaires européens du FN (devenu Rassemblement national, RN) a été placée sous protection policière après des menaces à son encontre. “Il s’agit de faits”inacceptables dans une démocratie”, avait réagi le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.Dénonçant “une ignorance crasse” concernant le fonctionnement de l’institution judiciaire, “y compris de gens très éduqués”, Elisabeth Guigou, ancienne ministre de la Justice et membre du CSM, a estimé que cette défiance contre l’institution était “extrêmement dangereuse”.”Le +gouvernement des juges+ est une fable”, a estimé l’ancienne garde des Sceaux en défendant “l’Etat de droit” qui est, selon elle, un fondement de la démocratie.Faut-il anonymiser les décisions des magistrats ? Une réflexion est en cours “mais il n’est pas questions dans l’esprit des magistrats de rendre la justice en cagoule”, a souligné Pierre-Yves Couilleau, procureur général honoraire près la cour d’appel de Bordeaux et membre du CSM, organe constitutionnel garant de l’indépendance des magistrats par rapport à l’exécutif.”La publicité de la justice est un principe cardinal de notre institution”, a-t-il rappelé.Pour “assurer la confiance” dans l’institution judiciaire, la “déontologie” des magistrats constitue “une force”, a assuré Christophe Soulard, premier président de la Cour de cassation et également président du CSM.”Le caractère spectaculaire de certains procès aux enjeux considérables (…), la tendance contemporaine à investir le juge du soin de suppléer aux blocages de mécanismes politiques ou de répondre aux angoisses suscitées par certains phénomènes, placent celui-ci sous le feu des projecteurs dans une mesure jusqu’ici inconnue”, a constaté le CSM.Pour autant, souligne le CSM dans son rapport, “la déontologie ne saurait consister en une liste d’interdictions en extension constante, fussent-elles formulées en termes de recommandations”.Il n’est pas question de demander aux magistrats “de renoncer à leurs centres légitimes d’intérêt, au motif qu’ils risqueraient d’en apparaître fragilisés, pas plus qu’à leurs convictions politiques, parce qu’elles risqueraient de les disqualifier dans l’exercice de leurs fonctions”, insiste le rapport.

Les menaces contre les magistrats, sujet de “grande préoccupation” pour le Conseil de la magistrature

Les menaces pesant contre les magistrats sont “un sujet de grande préoccupation pour le Conseil supérieur de la magistrature”, a déclaré mardi Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation et l’un des deux présidents du CSM.Les mises en cause à l’encontre de l’institution judiciaire se sont étendues “à des attaques contre les magistrats eux-mêmes en tant que personnes”, constituant un sujet de “grande préoccupation”, a déploré le haut-magistrat au cours d’une conférence de presse à l’occasion de la présentation du rapport annuel de l’institution.Récemment, la juge chargée de l’affaire des assistants parlementaires européens du FN (devenu Rassemblement national, RN) a été placée sous protection policière après des menaces à son encontre. “Il s’agit de faits”inacceptables dans une démocratie”, avait réagi le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.Dénonçant “une ignorance crasse” concernant le fonctionnement de l’institution judiciaire, “y compris de gens très éduqués”, Elisabeth Guigou, ancienne ministre de la Justice et membre du CSM, a estimé que cette défiance contre l’institution était “extrêmement dangereuse”.”Le +gouvernement des juges+ est une fable”, a estimé l’ancienne garde des Sceaux en défendant “l’Etat de droit” qui est, selon elle, un fondement de la démocratie.Faut-il anonymiser les décisions des magistrats ? Une réflexion est en cours “mais il n’est pas questions dans l’esprit des magistrats de rendre la justice en cagoule”, a souligné Pierre-Yves Couilleau, procureur général honoraire près la cour d’appel de Bordeaux et membre du CSM, organe constitutionnel garant de l’indépendance des magistrats par rapport à l’exécutif.”La publicité de la justice est un principe cardinal de notre institution”, a-t-il rappelé.Pour “assurer la confiance” dans l’institution judiciaire, la “déontologie” des magistrats constitue “une force”, a assuré Christophe Soulard, premier président de la Cour de cassation et également président du CSM.”Le caractère spectaculaire de certains procès aux enjeux considérables (…), la tendance contemporaine à investir le juge du soin de suppléer aux blocages de mécanismes politiques ou de répondre aux angoisses suscitées par certains phénomènes, placent celui-ci sous le feu des projecteurs dans une mesure jusqu’ici inconnue”, a constaté le CSM.Pour autant, souligne le CSM dans son rapport, “la déontologie ne saurait consister en une liste d’interdictions en extension constante, fussent-elles formulées en termes de recommandations”.Il n’est pas question de demander aux magistrats “de renoncer à leurs centres légitimes d’intérêt, au motif qu’ils risqueraient d’en apparaître fragilisés, pas plus qu’à leurs convictions politiques, parce qu’elles risqueraient de les disqualifier dans l’exercice de leurs fonctions”, insiste le rapport.

Transistor, bougies, réchaud…: en reprenant une vie normale, les Madrilènes tirent les leçons de la coupure géante

Les Madrilènes ont repris le chemin du travail mardi en tirant des leçons de la coupure d’électricité qui a frappé la péninsule ibérique et en dressant la liste des fournitures nécessaires pour l’affronter -transistor à piles, bougies ou réchaud à gaz.Comme des dizaines de millions de compatriotes, Valentin Santiago, technicien environnemental, n’est pas près d’oublier la journée de lundi.Lui qui a quintuplé son temps de trajet pour rentrer chez lui lundi soir n’a eu aucun souci mardi matin pour se rendre sur son chantier en plein centre de Madrid.Mais il sait désormais qu'”il faut toujours avoir du liquide sur soi”, et il entend s’acheter rapidement une radio à piles et des lampes de poche. Et “jamais, au grand jamais, je ne me séparerai de ma bonbonne de gaz”, assure-t-il.Son collègue Mario Bofano, un autre technicien environnemental de 29 ans, a lui aussi pu venir travailler sans encombre. “J’ai pris conscience de combien nous sommes dépendants du courant, à quel point tout repose sur l’électricité”, philosophe-t-il avant de se mettre à travailler.- “On arrive à se débrouiller” -“Ca nous a montré à quel point nous sommes vulnérables, ça nous a fait du bien quelque part”, abonde María Jesús Cobos, une avocate de 50 ans rencontrée mardi matin par une journaliste de l’AFP à bord d’un bus.La juriste a été surprise de voir que “les gens étaient très civilisés”, malgré l’absence de feux de circulation. “On arrive à se débrouiller dans n’importe quelle situation”. A la gare de train de banlieue de Recoletos, le trafic a repris doucement. Jennifer Mena, une agente de la compagnie ferroviaire nationale Renfe, a trouvé que les usagers prenaient “calmement” les annonces de perturbation: “Oui, il y a du retard, mais il y en a toujours”, éclate-t-elle de rire. “Aujourd’hui est un jour comme les autres” pour Josefa Luceño, 76 ans, mais hier c’était “horrible”. La septuagénaire a dû monter onze étages à pied: “Je suis montée une fois et jamais redescendue”, résume-t-elle. Et dès mardi matin, Josefa a repris sa routine et son bus pour aller voir une exposition. De son “odyssée” de trois heures, Rocio Vicente, une femme de ménage de 44 ans, garde le souvenir de la générosité de ce “monsieur qui lui a prêté deux euros” pour acheter son billet de bus alors qu’elle n’avait pas d’argent liquide.”José, comment ça va? Comment c’était hier? Tu es rentré comment?” Dans un café de Madrid, toutes les conversations tournent autour de “l’apagón” (la grande coupure de courant). Bianca, la serveuse, en retient pour sa part qu’il faut toujours avoir des bougies chez soi “au cas où”.Sur l’écran accroché au mur, la chaîne d’info en continu diffuse en boucle les images folles du pays sens dessus dessous.- “Déconnexion improvisée” -“Retour à la normale, retour à la normale… On ne sait pas trop nous”, sourit Juan, un financier de 52 ans qui ne veut pas donner son nom de famille.”Posons-nous deux secondes pour réfléchir” à ce qu’il s’est passé, suggère-t-il, assis avec ses collègues pour le petit-déjeuner. Lui continue à penser à tout ce que l’électricité représente dans la société “les hôpitaux, les chambres froides… pas tellement pour les gens qui travaillent dans des bureaux”.Sa collègue Susana, 50 ans, qui ne veut pas non plus donner son nom, a bien retenu elle aussi une leçon: “Avoir des baskets… Mon Dieu, les talons…”, soupire-t-elle en grimaçant au souvenir de sa marche d’une heure et demie avec ses escarpins la veille.”Il faut acheter un transistor, des bougies, des piles et des conserves de haricots blancs”, affirme-t-elle.Marcos Garcia, un avocat de 32 ans qui attend le bus, a lui aussi constaté “cette dépendance totale dans les systèmes technologiques”, et il aurait bien fait durer, lui, la panne.”Ca a été une après-midi de répit, une pause technologie, une déconnexion improvisée. Ca n’aurait pas été pareil si ça n’était arrivé qu’à moi, mais là, ça touchait tout le monde… On est prêts pour n’importe quoi depuis la pandémie, tout nous paraît plus simple”, juge-t-il.

Transistor, bougies, réchaud…: en reprenant une vie normale, les Madrilènes tirent les leçons de la coupure géante

Les Madrilènes ont repris le chemin du travail mardi en tirant des leçons de la coupure d’électricité qui a frappé la péninsule ibérique et en dressant la liste des fournitures nécessaires pour l’affronter -transistor à piles, bougies ou réchaud à gaz.Comme des dizaines de millions de compatriotes, Valentin Santiago, technicien environnemental, n’est pas près d’oublier la journée de lundi.Lui qui a quintuplé son temps de trajet pour rentrer chez lui lundi soir n’a eu aucun souci mardi matin pour se rendre sur son chantier en plein centre de Madrid.Mais il sait désormais qu'”il faut toujours avoir du liquide sur soi”, et il entend s’acheter rapidement une radio à piles et des lampes de poche. Et “jamais, au grand jamais, je ne me séparerai de ma bonbonne de gaz”, assure-t-il.Son collègue Mario Bofano, un autre technicien environnemental de 29 ans, a lui aussi pu venir travailler sans encombre. “J’ai pris conscience de combien nous sommes dépendants du courant, à quel point tout repose sur l’électricité”, philosophe-t-il avant de se mettre à travailler.- “On arrive à se débrouiller” -“Ca nous a montré à quel point nous sommes vulnérables, ça nous a fait du bien quelque part”, abonde María Jesús Cobos, une avocate de 50 ans rencontrée mardi matin par une journaliste de l’AFP à bord d’un bus.La juriste a été surprise de voir que “les gens étaient très civilisés”, malgré l’absence de feux de circulation. “On arrive à se débrouiller dans n’importe quelle situation”. A la gare de train de banlieue de Recoletos, le trafic a repris doucement. Jennifer Mena, une agente de la compagnie ferroviaire nationale Renfe, a trouvé que les usagers prenaient “calmement” les annonces de perturbation: “Oui, il y a du retard, mais il y en a toujours”, éclate-t-elle de rire. “Aujourd’hui est un jour comme les autres” pour Josefa Luceño, 76 ans, mais hier c’était “horrible”. La septuagénaire a dû monter onze étages à pied: “Je suis montée une fois et jamais redescendue”, résume-t-elle. Et dès mardi matin, Josefa a repris sa routine et son bus pour aller voir une exposition. De son “odyssée” de trois heures, Rocio Vicente, une femme de ménage de 44 ans, garde le souvenir de la générosité de ce “monsieur qui lui a prêté deux euros” pour acheter son billet de bus alors qu’elle n’avait pas d’argent liquide.”José, comment ça va? Comment c’était hier? Tu es rentré comment?” Dans un café de Madrid, toutes les conversations tournent autour de “l’apagón” (la grande coupure de courant). Bianca, la serveuse, en retient pour sa part qu’il faut toujours avoir des bougies chez soi “au cas où”.Sur l’écran accroché au mur, la chaîne d’info en continu diffuse en boucle les images folles du pays sens dessus dessous.- “Déconnexion improvisée” -“Retour à la normale, retour à la normale… On ne sait pas trop nous”, sourit Juan, un financier de 52 ans qui ne veut pas donner son nom de famille.”Posons-nous deux secondes pour réfléchir” à ce qu’il s’est passé, suggère-t-il, assis avec ses collègues pour le petit-déjeuner. Lui continue à penser à tout ce que l’électricité représente dans la société “les hôpitaux, les chambres froides… pas tellement pour les gens qui travaillent dans des bureaux”.Sa collègue Susana, 50 ans, qui ne veut pas non plus donner son nom, a bien retenu elle aussi une leçon: “Avoir des baskets… Mon Dieu, les talons…”, soupire-t-elle en grimaçant au souvenir de sa marche d’une heure et demie avec ses escarpins la veille.”Il faut acheter un transistor, des bougies, des piles et des conserves de haricots blancs”, affirme-t-elle.Marcos Garcia, un avocat de 32 ans qui attend le bus, a lui aussi constaté “cette dépendance totale dans les systèmes technologiques”, et il aurait bien fait durer, lui, la panne.”Ca a été une après-midi de répit, une pause technologie, une déconnexion improvisée. Ca n’aurait pas été pareil si ça n’était arrivé qu’à moi, mais là, ça touchait tout le monde… On est prêts pour n’importe quoi depuis la pandémie, tout nous paraît plus simple”, juge-t-il.

Suryavanshi, 14, dubbed India’s next superstar after shattering records

Vaibhav Suryavanshi was touted as Indian cricket’s next superstar on Tuesday after the 14-year-old’s IPL century off 35 balls shattered batting records.Left-handed opener Suryavanshi became the youngest player to hit a Twenty20 hundred in Rajasthan Royals’ thumping eight-wicket win over Gujarat Titans on Monday. “It is like a dream,” the teenager said.In only his third Indian Premier League match, he scored the second-fastest century in competition history, second only to Chris Gayle’s 30-ball ton in 2013.Nicknamed “Boss Baby”, Suryavanshi has drawn instant comparisons with West Indies great Gayle, who styled himself as the “Universe Boss”.Suryavanshi, who made headlines when bought by Rajasthan for $130,500 after a bidding war at the November auction when aged 13, has been fearless in the face of seasoned opponents.He announced himself on debut earlier this month by launching his first ball in the IPL for six off experienced India pace bowler Shardul Thakur on his way to a quickfire 34 off 20 balls.Nine days later in Jaipur, Suryavanshi destroyed a bowling attack comprising India’s Mohammed Siraj, Ishant Sharma and Washington Sundar, shredding reputations as he hit 94 of his 101 runs in boundaries — 11 sixes and seven fours.- ‘Carnage’ -“Vaibhav’s fearless approach, bat speed, picking the length early and transferring the energy behind the ball was the recipe behind a fabulous innings,” India cricket icon Sachin Tendulkar wrote on social media. Suryavanshi took 28 in one over off veteran quick Sharma on his way to a 17-ball fifty.He then gave Afghanistan pace bowler Karim Janat a debut to forget, blasting 30 runs — three sixes and three fours — off his first IPL over.Rajasthan head coach Rahul Dravid, who has a broken leg, still managed to get out of his wheelchair to celebrate when Suryavanshi hit a six off Afghanistan spin wizard Rashid Khan to bring up his century.”Have you ever seen anything like this?” former Australia white-ball captain Aaron Finch posted on social media. “What a talent!”India’s 1983 World Cup-winning batsman Kris Srikkanth lauded the teenager’s “composure, class and courage” beyond his years, adding: “Indian cricket’s next superstar is here.”India’s T20 skipper and Mumbai Indians batsman Suryakumar Yadav said it had been “carnage of an innings” and “absolutely insane!”Suryavanshi, who can also bowl spin, comes from India’s poorest state, Bihar.On Tuesday, Bihar chief minister Nitish Kumar announced a cash prize of one million rupees ($11,700) for the budding batsman.”I wish that Vaibhav creates new records for the Indian team in the future and brings glory to the country,” Kumar said in a social media post.Suryavanshi made his domestic debut aged only 12 in the Ranji Trophy in January 2024, then was selected for India’s under-19 squad against a touring Australia team.He promptly hit a 58-ball century — the second fastest ton in youth Tests after England’s Moeen Ali in 2005.After the game on Monday night, Suryavanshi, who comes from a modest family, credited his success to his parents.”Whatever I am today, I owe it to my parents,” he said in a video posted on the official IPL handle on X. “My mother used to wake up early because I had to go to practise, and she used to prepare food for me. She would sleep for only three hours. My father left his work for me.”

France tries Syrian Islamist rebel ex-spokesman on war crime charges

A Syrian Islamist rebel ex-spokesman went on trial in France on Tuesday under the principle of universal jurisdiction, accused of complicity in war crimes during Syria’s civil war.As his trial opened, Majdi Nema, 36, told the court in Paris there was no evidence to back charges against him.French authorities arrested Nema in the southern city of Marseille in 2020, after he travelled to the country on a student exchange programme.He was detained and charged under the principle of universal jurisdiction, which allows states to prosecute suspects accused of serious crimes regardless of where they were committed. This is the first time that crimes committed during Syria’s civil war have been tried in France under the universal jurisdiction.Nema — better known by his nom-de-guerre of Islam Alloush — has been charged with complicity in war crimes between 2013 and 2016, when he was spokesman for a Syrian Islamist rebel group called Jaish al-Islam.He has however said he only had a “limited role” in the armed opposition group that held sway in the rebel-held suburbs of Damascus during that period.Jaish al-Islam was one of the main opposition groups fighting Bashar al-Assad’s government before Islamist-led fighters toppled him in December, but it has also been accused of terrorising civilians in areas it controlled.- Recruiting children? -Nema, who faces up to 20 years in jail if found guilty, has in particular been accused of helping recruit children and teenagers to fight for the group.His arrest came after rights groups, including the International Federation for Human Rights (FIDH), filed a criminal complaint in France in 2019 against members of Jaish al-Islam for their alleged crimes.It was the FIDH that discovered Nema was in France during research into Jaish al-Islam’s hierarchy and informed the French authorities.Born in 1988, Nema was a captain in the Syrian armed forces before defecting in 2012 and joining the group that would in 2013 become known as Jaish al-Islam.He told investigators that he left Eastern Ghouta in May 2013 and crossed the border to Turkey, where he worked as the group’s spokesman, before leaving the group in 2016. He has cited his presence in Turkey as part of his defence.Nema travelled to France in November 2019 under a university exchange programme and was arrested in January 2020.- Disappearances -The defendant was initially indicted for complicity in the enforced disappearances of four activists in Eastern Ghouta in late 2013 — including prominent rights defender Razan Zaitouneh — but those charges have since been dropped on procedural grounds.Jaish al-Islam has been accused of involvement in their abduction, though it has denied this.France has since 2010 been able to try cases under the principle of universal jurisdiction, which argues some crimes are so serious that all states have the obligation to prosecute offenders.The country’s highest court upheld this principle in 2023, allowing for the investigation into Nema to continue. A previous trial in May last year of Syrians charged over their actions in the war took place because French nationals were the victims, rather than under the principle of universal jurisdiction.A Paris court in that trial ordered life sentences for three top Syrian security officials linked to the former Assad government for their role in the torture and disappearance of a French-Syrian father and son in Syria in 2013. They were tried in absentia.Syria’s conflict has killed more than half a million people and displaced millions more from their homes since it erupted in 2011 with a brutal crackdown on anti-government protests.