US Supreme Court appears skeptical of Trump tariff legality

A majority of US Supreme Court justices appeared deeply skeptical of the legality behind a swath of Donald Trump’s tariffs, as they heard a landmark case on Wednesday that could uphold — or upend — the president’s economic agenda.Billions of dollars in customs revenue and a key lever in Trump’s trade wars are at stake, as the conservative-dominated panel once again grappled with the Republican’s attempts to expand presidential powers.The high court’s nine justices are considering Trump’s use of emergency powers to impose so-called “reciprocal” tariffs on nearly every US trade partner, as well as levies targeting Mexico, Canada and China over their alleged roles in illicit drug flows.Several conservative justices, along with the three liberals, questioned whether the International Emergency Economic Powers Act (IEEPA) that Trump invoked also confers the authority to impose tariffs.”The statute doesn’t use the word tariffs,” said Chief Justice John Roberts.The justices also sought to clarify whether Congress has to give clear authorization for policies with significant economic or political consequences.Solicitor General John Sauer, arguing on behalf of the Trump administration, said this did not apply given the president’s inherent, broad range of authorities.He added that one would expect Congress to confer major powers on the president to address foreign international crises.Sauer sought to frame the issue as one involving the power to regulate foreign commerce — including the ability to impose tariffs — rather than the power to tax.Justice Sonia Sotomayor, a liberal, noted that the power to impose taxes is a “congressional power, not a presidential power.””You want to say tariffs are not taxes, but that’s exactly what they are,” she added.- ‘Simply implausible’ -Justice Neil Gorsuch, a Trump appointee, questioned if Congress could reclaim powers once it delegates them to the presidency, suggesting that “as a practical matter in the real world, it can never get that power back.”Neal Katyal, representing small businesses challenging Trump’s tariffs, charged that it was “simply implausible” that in enacting IEEPA, Congress “handed the president the power to overhaul the entire tariff system and the American economy in the process.”The court’s decision, which could take months to arrive, does not concern sector-specific tariffs Trump separately imposed, including on steel, aluminum and automobiles.Since returning to the White House, Trump has brought the average effective tariff rate to its highest since the 1930s. A lower court ruled in May that he had exceeded his authority, with the case ultimately making its way to the Supreme Court.Trump has hyped the case as “one of the most important” in US history and repeatedly warned of calamity if his tariffs are overturned.He did not attend Wednesday’s hearing, despite floating the provocative idea, but several top officials did, including Treasury Secretary Scott Bessent and US Trade Representative Jamieson Greer.”In recent years, the court has been reluctant to overrule presidential decisions of this magnitude,” ING analysts said in a note Wednesday.But they said this case is hard to predict, as “upholding Trump’s tariffs would shift the balance of power from Congress to the President, further enhancing his executive power.”Businesses, lawmakers and former US officials filed around 40 legal briefs against the president’s global tariffs, while only a few briefs supported his actions.Although Trump’s tariffs have not sparked widespread inflation, companies and particularly small firms say they bear the brunt of higher import costs.Lawyers note that if the top court finds Trump’s global tariffs illegal, the government can tap other laws to impose up to 15 percent tariffs for 150 days, while pursuing pathways for more lasting duties.Countries that have already struck tariff deals with Trump may therefore prefer not to reopen negotiations.

A la veille de la COP, l’UE arrache un accord sur ses objectifs climatiques

Juste avant le coup d’envoi de la COP au Brésil, l’Union européenne a arraché mercredi un compromis sur ses objectifs climatiques en 2035 et 2040, au prix d’une série de concessions pour rallier des États réticents, Italie en tête.Les Vingt-Sept ont évité la catastrophe diplomatique qu’ils redoutaient: l’Europe n’arrivera pas les mains vides à cette COP30 de Belem et pourra y afficher son leadership en matière environnementale.Les Européens sont “prêts pour Belem!”, s’est aussitôt réjouie la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, juste arrivée au Brésil.Sur le papier, l’UE maintient son ambition de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 90% en 2040 par rapport à 1990 – elle en était à moins 37% en 2023.Mais les âpres négociations, tout au long de la nuit à Bruxelles, ont entaillé cet objectif de façade.Afin de convaincre l’Italie de Giorgia Meloni, l’un des États les plus réticents, les 27 ont approuvé une souplesse bien supérieure à ce que souhaitait la Commission européenne.Pour baisser les émissions de 90%, les Européens pourront acquérir 5% de crédits carbone internationaux qui financeraient des projets en dehors de l’Europe, un dispositif très critiqué par les organisations environnementales. Et le compromis adopté à la majorité qualifiée ouvre également la porte à 5% supplémentaires de ces crédits lors d’une prochaine révision de cette loi climat. – Les ONG irritées -Les Vingt-Sept ont en outre soutenu le report d’un an, de 2027 à 2028, de l’extension du marché du carbone au transport routier et au chauffage des bâtiments, une revendication régulière de la Hongrie ou de la Pologne. Mais un coup dur pour les pays les plus engagés en faveur du climat, comme les Scandinaves.Et l’Italie, hostile à l’interdiction de la vente des voitures thermiques neuves à l’horizon 2035, a obtenu une mention du “rôle” que peuvent jouer les biocarburants après 2030.Les États membres ont enfin approuvé une clause de révision, qui permettrait d’ajuster l’objectif 2040 au fil du temps s’il s’avérait trop difficile à atteindre.”Il y a eu une pression italienne forte” et le “texte a été adopté un petit peu dans la douleur”, a reconnu la ministre française Monique Barbut. La France demeure pour autant “extrêmement satisfaite” des ambitions affichées par l’Europe à la COP. C’est un “résultat excellent” et “pragmatique”, avec de la “flexibilité”, a affirmé pour sa part le commissaire européen au Climat Wopke Hoekstra. Les ONG ont quant à elles critiqué l’empilage de concessions.”Cet accord très attendu est beaucoup plus faible que le laisse croire le chiffre de 90%”, a réagi Sven Harmeling, du réseau d’ONG CAN Europe.Mais la pression de la COP était la plus forte, avec l’arrivée de dirigeants du monde entier au Brésil jeudi et vendredi, prélude de la conférence de l’ONU sur le climat le 10 novembre. Dans une Europe qui penche à droite, le bras de fer est tendu sur les questions climatiques, reléguées derrière les enjeux de défense et de compétitivité ces derniers mois.Et les tractations vont se poursuivre au Parlement européen, qui va s’emparer de cette loi climat.- Un leadership “reconnu” – Mercredi, les États ont aussi donné leur feu vert, à l’unanimité, à l’objectif 2035, celui que leur réclamait l’ONU depuis des mois. Ils avaient déjà déminé le terrain en septembre en proposant une fourchette de réduction des émissions comprise entre -66,25% et -72,5% par rapport à 1990.Pour éviter des négociations interminables, ils s’y sont tenus mercredi, même si les pays scandinaves, l’Allemagne ou la France espéraient mieux.Cela reste pour autant l’un des objectifs les plus ambitieux de la planète, avec le Royaume-Uni et la Norvège, revendique l’Union européenne.Un diplomate avait prévenu: le compromis “ne sera pas forcément très joli”, mais “nous essayons de faire quelque chose de bien” dans un monde “désordonné”.Le leadership de l’Europe en matière climatique est “reconnu” à l’international, a martelé Wopke Hoekstra, avec l’objectif de neutralité climatique de l’UE en 2050.Le chef de l’ONU Climat, Simon Stiell, a également salué “un pas en avant pour l’Europe”, l’appelant à montrer à nouveau “son ambition et son leadership” à Belem.Tandis que Donald Trump a décidé de retirer une nouvelle fois les États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat et boudera la COP.Très loin derrière la Chine, l’UE est le 4ème émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, après les États-Unis et l’Inde.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

A la veille de la COP, l’UE arrache un accord sur ses objectifs climatiques

Juste avant le coup d’envoi de la COP au Brésil, l’Union européenne a arraché mercredi un compromis sur ses objectifs climatiques en 2035 et 2040, au prix d’une série de concessions pour rallier des États réticents, Italie en tête.Les Vingt-Sept ont évité la catastrophe diplomatique qu’ils redoutaient: l’Europe n’arrivera pas les mains vides à cette COP30 de Belem et pourra y afficher son leadership en matière environnementale.Les Européens sont “prêts pour Belem!”, s’est aussitôt réjouie la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, juste arrivée au Brésil.Sur le papier, l’UE maintient son ambition de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 90% en 2040 par rapport à 1990 – elle en était à moins 37% en 2023.Mais les âpres négociations, tout au long de la nuit à Bruxelles, ont entaillé cet objectif de façade.Afin de convaincre l’Italie de Giorgia Meloni, l’un des États les plus réticents, les 27 ont approuvé une souplesse bien supérieure à ce que souhaitait la Commission européenne.Pour baisser les émissions de 90%, les Européens pourront acquérir 5% de crédits carbone internationaux qui financeraient des projets en dehors de l’Europe, un dispositif très critiqué par les organisations environnementales. Et le compromis adopté à la majorité qualifiée ouvre également la porte à 5% supplémentaires de ces crédits lors d’une prochaine révision de cette loi climat. – Les ONG irritées -Les Vingt-Sept ont en outre soutenu le report d’un an, de 2027 à 2028, de l’extension du marché du carbone au transport routier et au chauffage des bâtiments, une revendication régulière de la Hongrie ou de la Pologne. Mais un coup dur pour les pays les plus engagés en faveur du climat, comme les Scandinaves.Et l’Italie, hostile à l’interdiction de la vente des voitures thermiques neuves à l’horizon 2035, a obtenu une mention du “rôle” que peuvent jouer les biocarburants après 2030.Les États membres ont enfin approuvé une clause de révision, qui permettrait d’ajuster l’objectif 2040 au fil du temps s’il s’avérait trop difficile à atteindre.”Il y a eu une pression italienne forte” et le “texte a été adopté un petit peu dans la douleur”, a reconnu la ministre française Monique Barbut. La France demeure pour autant “extrêmement satisfaite” des ambitions affichées par l’Europe à la COP. C’est un “résultat excellent” et “pragmatique”, avec de la “flexibilité”, a affirmé pour sa part le commissaire européen au Climat Wopke Hoekstra. Les ONG ont quant à elles critiqué l’empilage de concessions.”Cet accord très attendu est beaucoup plus faible que le laisse croire le chiffre de 90%”, a réagi Sven Harmeling, du réseau d’ONG CAN Europe.Mais la pression de la COP était la plus forte, avec l’arrivée de dirigeants du monde entier au Brésil jeudi et vendredi, prélude de la conférence de l’ONU sur le climat le 10 novembre. Dans une Europe qui penche à droite, le bras de fer est tendu sur les questions climatiques, reléguées derrière les enjeux de défense et de compétitivité ces derniers mois.Et les tractations vont se poursuivre au Parlement européen, qui va s’emparer de cette loi climat.- Un leadership “reconnu” – Mercredi, les États ont aussi donné leur feu vert, à l’unanimité, à l’objectif 2035, celui que leur réclamait l’ONU depuis des mois. Ils avaient déjà déminé le terrain en septembre en proposant une fourchette de réduction des émissions comprise entre -66,25% et -72,5% par rapport à 1990.Pour éviter des négociations interminables, ils s’y sont tenus mercredi, même si les pays scandinaves, l’Allemagne ou la France espéraient mieux.Cela reste pour autant l’un des objectifs les plus ambitieux de la planète, avec le Royaume-Uni et la Norvège, revendique l’Union européenne.Un diplomate avait prévenu: le compromis “ne sera pas forcément très joli”, mais “nous essayons de faire quelque chose de bien” dans un monde “désordonné”.Le leadership de l’Europe en matière climatique est “reconnu” à l’international, a martelé Wopke Hoekstra, avec l’objectif de neutralité climatique de l’UE en 2050.Le chef de l’ONU Climat, Simon Stiell, a également salué “un pas en avant pour l’Europe”, l’appelant à montrer à nouveau “son ambition et son leadership” à Belem.Tandis que Donald Trump a décidé de retirer une nouvelle fois les États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat et boudera la COP.Très loin derrière la Chine, l’UE est le 4ème émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, après les États-Unis et l’Inde.

Entre “déception” et achats frénétiques, Shein accueille ses premiers clients au BHV

Attirés par le “buzz” ou la promesse de prix bas, les clients se pressaient mercredi au BHV à Paris, en dépit des polémiques, pour explorer le premier magasin ouvert par Shein, certains ressortant avec des sacs pleins de vêtements quand d’autres ne cachaient pas leur déception.Tous ont dû patienter dans le calme au sein d’une longue file d’attente toutefois moins impressionnante que lors de l’inauguration d’une boutique éphémère Pokémon dans le même grand magasin en février. Ticket d’accès en poche, direction le 6e étage du BHV et son espace de plus de 1.000 m2 dédié aux t-shirts et autres pulls de la marque asiatique aux lettres blanches sur fond noir.”C’est une arnaque! C’est trois fois plus cher que sur le site”, a déploré Laure, cheffe d’entreprise dans le médical, 58 ans. Elle a tout de même acheté une chemise à 16 euros, séduite par le bon d’achat au montant équivalent qu’elle pourra dépenser ailleurs au BHV, en vertu d’une opération promotionnelle prévue mercredi uniquement.Dominique, secrétaire médicale de 58 ans, se dit également “déçue par les prix” et s’attendait “à ce qu’il y ait plus de choix”, même si elle sortira avec deux t-shirts de moins de 15 euros chacun. Interrogée sur la possible suspension de la plateforme annoncée par le gouvernement, elle fustige une décision vouée à “faire plaisir à la télévision”. “Pour faire des contrôles de quoi ? de la poupée ?” s’est-elle interrogée en référence au scandale de la vente de poupées sexuelle d’apparence enfantine, à l’origine d’une enquête judiciaire. “Ils (Shein) ont dit qu’ils l’avaient retirée du site !”, rappelle-t-elle.”C’est triste”, commente Rouma Chiniah, aide-soignante versaillaise de 62 ans, qui fait une pause sur une chaise après une heure à remplir un sac de “pantalons, pulls, gilets, vestes”, évalués à “200 euros”. – “pire ailleurs” -Franck, professionnel de l’événementiel de 50 ans, est venu “pour le buzz” et parce qu’il habite “dans le quartier”. Les polémiques liées à Shein, régulièrement accusé de pollution environnementale et de conditions de travail indignes, “je m’en fous total”, assume celui qui achètera une doudoune à “50 balles” pour son fils.”Shein exploite, certes, c’est produit en Chine”, mais “il y a pire ailleurs, en Afrique” notamment, fait valoir Rosilone, étudiante de 28 ans venue de Montreuil.A l’extérieur, forces de police et de gendarmerie ont sécurisé les lieux, assaillies par les médias, dont certains étrangers, et où des actions ponctuelles de protestation ont été organisées.L’association des droits de l’enfance Mouv’enfants a notamment manifesté.”Honte à vous qui faites la queue!”, a hurlé Kadija, militante de 33 ans contre les violences faites aux femmes, contrainte par les forces de l’ordre de passer de l’autre côté de la route, où se massaient manifestants et curieux derrière des rambardes.- “Je suis pauvre” – Face aux controverses, les clients répondent pouvoir d’achat.”C’est vrai qu’il faut acheter français, mais ça coûte cher et les salaires n’augmentent pas”, explique Marie, femme de ménage parisienne de 43 ans venue “en cachette”, à l’insu de son mari. “J’ai commandé plusieurs fois sur Shein parce que je suis pauvre”, se justifie Yamina, une femme en invalidité venue pour la première fois au BHV, à bientôt 60 ans.La qualité du grand magasin, repris en 2023 par la société SGM de Frédéric Merlin, s’est dégradée ces dernières années, selon Antoinette, 79 ans: “Les prix ont augmenté, c’est moins bien, on trouve moins de choses”.Plusieurs marques sont parties, soit en raison d’impayés, soit dernièrement en réaction au partenariat avec Shein. Mercredi, le grand magasin enregistrait une hausse de sa fréquentation de 50% en fin d’après-midi par rapport à une journée normale, selon la SGM.

Île d’Oléron: un conducteur, inconnu des services de renseignement, blesse volontairement cinq personnes

Un automobiliste, inconnu des services de renseignement, a volontairement renversé cinq personnes, mercredi sur l’île d’Oléron (Charente-Maritime), pour des raisons encore inconnues, avant d’être arrêté et placé en garde à vue.Au moment de son interpellation, cet homme de 35 ans vivant sur l’île a “crié Allah Akbar” (Dieu est le plus grand, NDLR), selon le parquet de La Rochelle, mais il n’était “pas connu des services de renseignement au titre de la radicalisation, de quelque nature qu’elle soit”, et le parquet national antiterroriste (Pnat) n’est à ce stade pas saisi, a déclaré sur place le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez.”Nous avons effectivement connaissance d’un certain nombre d’éléments dont le cri qui a été prononcé au moment de son interpellation”, mais “ce n’est pas le seul”, a-t-il ajouté. Une perquisition a été lancée mercredi en fin d’après-midi, a constaté l’AFP. Des études de téléphonie et de son parcours permettront également au parquet de La Rochelle de se prononcer “sur une saisie ou pas du Pnat”, selon le ministre. – Pêcheur, très isolé -Le suspect est un pêcheur et fils de pêcheur, selon le maire de Dolus d’Oléron, Thibault Brechkoff, qui a “l’impression d’être dans une dimension parallèle”. Son “périple” a débuté à 08H40 entre cette commune et celle voisine de Saint-Pierre d’Oléron sur cette île touristique qui compte environ 20.000 habitants permanents, a précisé M. Nuñez.Il a “percuté volontairement” cinq piétons ou cyclistes en 35 minutes, en blessant grièvement deux, mais plusieurs autres personnes “sont psychologiquement très perturbées” après avoir assisté à la scène, selon le ministre.”Tout le monde était un peu en mode panique ce matin”, a déclaré le maire de Saint-Pierre d’Oléron, Christophe Sueur. “Les habitants sont inquiets et un peu sidérés”, a aussi témoigné une commerçante du port de La Cotinière, qui n’a pas voulu donner son nom.Le trentenaire, connu pour des délits de droit commun, ne s’est “pas laissé faire” au moment de son interpellation et les gendarmes l’ont neutralisé à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique. “Il a mis le feu à son véhicule dans lequel, il y aurait pu avoir une ou plusieurs bouteilles de gaz, mais ça, l’enquête le confirmera”, a encore indiqué M. Nuñez.Ce résident de Saint-Pierre d’Oléron habite dans un mobil-home et avait une “vie très isolée”, a indiqué aux médias le maire de la commune.Jérôme Guillemet, conseiller municipal RN d’opposition à Saint-Pierre d’Oléron, décrit aussi un homme “un peu marginalisé avec des problèmes d’alcool”, confirmés par le maire.  Il “ne parle pas beaucoup” depuis qu’il a été placé en garde à vue pour “tentatives d’assassinats”, a indiqué le ministre de l’Intérieur. Le parquet de La Rochelle a indiqué qu’il ne donnerait pas davantage d’éléments ce mercredi. – “Rester prudent” -Parmi les personnes grièvement blessées figure la collaboratrice du député du Rassemblement national de Charente-Maritime, Pascal Markowsky.Agée d’une vingtaine d’années, “elle faisait son footing du matin”, selon le député, et a été transportée à l’hôpital de Poitiers.A l’Assemblée nationale, le vice-président du RN Sébastien Chenu, s’appuyant sur le cri “Allah Akbar” prononcé par le suspect lors de son interpellation, a estimé que “la menace islamiste sur notre pays n’a(vait) jamais été aussi forte”. “Plus une seule commune en réalité, plus un seul quartier dans notre pays ne se sent à l’abri de tels événements. Les constats, les chiffres, les paroles rassurantes n’ont évidemment plus lieu d’être”, a-t-il ajouté.”Je vais être très clair sur ce sujet puisque j’ai entendu effectivement des débats qui ont eu lieu au Parlement alors même que j’étais ici. Nous sommes dans un Etat de droit, il y a une justice et ce n’est pas le ministre de l’Intérieur, ce n’est pas le préfet, ce ne sont pas les forces de l’ordre qui qualifient un acte. C’est la justice”, a répondu Laurent Nuñez, invitant à “rester prudent”.

Île d’Oléron: un conducteur, inconnu des services de renseignement, blesse volontairement cinq personnes

Un automobiliste, inconnu des services de renseignement, a volontairement renversé cinq personnes, mercredi sur l’île d’Oléron (Charente-Maritime), pour des raisons encore inconnues, avant d’être arrêté et placé en garde à vue.Au moment de son interpellation, cet homme de 35 ans vivant sur l’île a “crié Allah Akbar” (Dieu est le plus grand, NDLR), selon le parquet de La Rochelle, mais il n’était “pas connu des services de renseignement au titre de la radicalisation, de quelque nature qu’elle soit”, et le parquet national antiterroriste (Pnat) n’est à ce stade pas saisi, a déclaré sur place le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez.”Nous avons effectivement connaissance d’un certain nombre d’éléments dont le cri qui a été prononcé au moment de son interpellation”, mais “ce n’est pas le seul”, a-t-il ajouté. Une perquisition a été lancée mercredi en fin d’après-midi, a constaté l’AFP. Des études de téléphonie et de son parcours permettront également au parquet de La Rochelle de se prononcer “sur une saisie ou pas du Pnat”, selon le ministre. – Pêcheur, très isolé -Le suspect est un pêcheur et fils de pêcheur, selon le maire de Dolus d’Oléron, Thibault Brechkoff, qui a “l’impression d’être dans une dimension parallèle”. Son “périple” a débuté à 08H40 entre cette commune et celle voisine de Saint-Pierre d’Oléron sur cette île touristique qui compte environ 20.000 habitants permanents, a précisé M. Nuñez.Il a “percuté volontairement” cinq piétons ou cyclistes en 35 minutes, en blessant grièvement deux, mais plusieurs autres personnes “sont psychologiquement très perturbées” après avoir assisté à la scène, selon le ministre.”Tout le monde était un peu en mode panique ce matin”, a déclaré le maire de Saint-Pierre d’Oléron, Christophe Sueur. “Les habitants sont inquiets et un peu sidérés”, a aussi témoigné une commerçante du port de La Cotinière, qui n’a pas voulu donner son nom.Le trentenaire, connu pour des délits de droit commun, ne s’est “pas laissé faire” au moment de son interpellation et les gendarmes l’ont neutralisé à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique. “Il a mis le feu à son véhicule dans lequel, il y aurait pu avoir une ou plusieurs bouteilles de gaz, mais ça, l’enquête le confirmera”, a encore indiqué M. Nuñez.Ce résident de Saint-Pierre d’Oléron habite dans un mobil-home et avait une “vie très isolée”, a indiqué aux médias le maire de la commune.Jérôme Guillemet, conseiller municipal RN d’opposition à Saint-Pierre d’Oléron, décrit aussi un homme “un peu marginalisé avec des problèmes d’alcool”, confirmés par le maire.  Il “ne parle pas beaucoup” depuis qu’il a été placé en garde à vue pour “tentatives d’assassinats”, a indiqué le ministre de l’Intérieur. Le parquet de La Rochelle a indiqué qu’il ne donnerait pas davantage d’éléments ce mercredi. – “Rester prudent” -Parmi les personnes grièvement blessées figure la collaboratrice du député du Rassemblement national de Charente-Maritime, Pascal Markowsky.Agée d’une vingtaine d’années, “elle faisait son footing du matin”, selon le député, et a été transportée à l’hôpital de Poitiers.A l’Assemblée nationale, le vice-président du RN Sébastien Chenu, s’appuyant sur le cri “Allah Akbar” prononcé par le suspect lors de son interpellation, a estimé que “la menace islamiste sur notre pays n’a(vait) jamais été aussi forte”. “Plus une seule commune en réalité, plus un seul quartier dans notre pays ne se sent à l’abri de tels événements. Les constats, les chiffres, les paroles rassurantes n’ont évidemment plus lieu d’être”, a-t-il ajouté.”Je vais être très clair sur ce sujet puisque j’ai entendu effectivement des débats qui ont eu lieu au Parlement alors même que j’étais ici. Nous sommes dans un Etat de droit, il y a une justice et ce n’est pas le ministre de l’Intérieur, ce n’est pas le préfet, ce ne sont pas les forces de l’ordre qui qualifient un acte. C’est la justice”, a répondu Laurent Nuñez, invitant à “rester prudent”.

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