Angleterre: Sunderland dans un rêve, Manchester City frappe fort

Manchester City, avec Rayan Cherki buteur, a montré les crocs samedi face à Wolverhampton (4-0) et pris d’entrée les commandes de la Premier League, juste devant l’épatant Sunderland de Régis Le Bris.Le promu a réussi un retour parfait dans l’élite du football anglais, après huit ans d’absence et avec l’entraîneur français sur son banc, face à West Ham (3-0).Tottenham a surclassé sur le même score un autre revenant, Burnley, et ouvert ainsi de belle manière le mandat de Thomas Frank, successeur d’Ange Postecoglou dans le nord de Londres.La contre-performance du jour est venu de Newcastle, incapable de battre Aston Villa (0-0) malgré une longue supériorité numérique à Birmingham.Manchester City n’a pas connu de tels désagréments sur la pelouse des “Wolves” croqués par un doublé d’Erling Haaland, une masterclass de la recrue Tijjani Reijnders au milieu et un dernier but signé Rayan Cherki.À la veille de son 22e anniversaire, et moins de dix minutes après son entrée en jeu, l’attaquant venu de l’OL a conclu le festival offensif par un joli enchaînement: une déviation, un passement de jambes et un tir de l’extérieur de la surface (81e, 4-0).- Le Bris, superbe première -Un autre Français a connu des débuts merveilleux en Premier League: l’entraîneur de Sunderland, Régis Le Bris, vainqueur 3-0 de West Ham pour son premier match dans l’élite du football anglais.Ses “Black Cats”, quatrièmes l’an dernier en Championship, ont assommé les Londoniens en seconde période grâce à des têtes de Eliezer Mayenda (61e) et Daniel Ballard (73e), puis un dernier but de l’attaquant tricolore Wilson Isidor (90e+2).”C’était beaucoup mieux en seconde période, avec l’énergie de l’équipe et sa cohésion, et nous avons trouvé une solution”, a commenté l’ancien entraîneur de Lorient, nommé il y a un an chez les Rouge et blanc.Son homologue Thomas Frank, passé cet été de Brentford à Tottenham, a également réussi sa première, samedi sur le banc des Spurs, face à une équipe de Burnley bien trop tendre (3-0).Son choix de titulariser en pointe Richarlison, plutôt que Dominic Solanke, s’est révélé judicieux.Le N.9 brésilien, souvent critiqué pour son manque de précision, a régalé le public du Tottenham Hotspur Stadium avec deux reprises, dont l’une acrobatique, sur des services de la recrue Mohammed Kudus (10e, 60e).Lui qui n’avait marqué que quatre fois la saison dernière en championnat a aussi été impliqué dans l’action du 3-0 conclue par Brennan Johnson (66e).Les supporters des Spurs ont chanté à pleins poumons “Champions d’Europe, nous savons ce que nous sommes”, en référence au titre gagné en Ligue Europa, et ils ont réservé une ovation à Mathys Tel quand le Français, victime de racisme après son pénalty manqué contre le PSG mercredi en Supercoupe d’Europe, a remplacé Kudus en fin de match.- Newcastle accroché -La reprise a été bien plus terne et frustrante pour Newcastle, accroché 0-0 à Aston Villa, à onze contre dix et en pleine saga Alexander Isak, son buteur vedette qui fait le forcing pour partir.”De mon point de vue, il faut une résolution rapide (de la situation, ndlr)”, a commenté l’entraîneur Eddie Howe auprès de la BBC. “Cela distrait les joueurs et les supporters. Nous voulons être unis”.Hasard du calendrier, Newcastle joue son prochain match contre Liverpool, le 25 août, une semaine pile avant la fermeture du mercato estival en Angleterre.Enfin, Fulham a de son côté arraché un point en toute fin de rencontre sur la pelouse de Brighton (1-1) grâce à un but de Rodrigo Muniz dans le temps additionnel.

Canada moves to halt strike as hundreds of flights grounded

The Canadian government intervened Saturday to end a strike by Air Canada cabin crew members that saw hundreds of flights cancelled and triggered summer travel chaos for the carrier’s 130,000 daily passengers. Canada’s largest airline, which flies directly to 180 cities worldwide, had stopped all operations after some 10,000 flight attendants began industrial action fueled by a wage dispute just after midnight on Saturday.Hours later, Canada’s labor policy minister, Patty Hajdu, moved to invoke a legal provision that would halt the strike and force both sides into binding arbitration. “This is not a decision that I have taken lightly. The potential for immediate negative impact on Canadians and our economy is simply too great,” Hajdu told journalists.However, she said it could still take five to 10 days for Air Canada to resume regular services after the disruption.The airline had earlier urged customers not to go to the airport if they have a ticket for Air Canada or its lower-cost subsidiary Air Canada Rouge.It said flights by Air Canada Express, which are operated by a third party, would not be impacted by the walkout.The Canadian Union of Public Employees (CUPE), which is representing the workers, said its members would remain on strike until the government formally issues an order that they return to work.”Please remember there is only a referral, we are still in a legal position to strike and will continue to do so, we must show the company we are in control of this,” the union’s Air Canada branch wrote on Facebook. In a separate statement, CUPE slammed the Canadian government’s intervention as “rewarding Air Canada’s refusal to negotiate fairly by giving them exactly what they wanted.””This sets a terrible precedent,” it added. “This will only ensure that the unresolved issues will continue to worsen by kicking them down the road.”- Unpaid ground work -In addition to wage increases, the union says it wants to address uncompensated ground work, including during the boarding process. Rafael Gomez, who heads the University of Toronto’s Center for Industrial Relations, told AFP it is “common practice, even around the world” to compensate flight attendants based on time spent in the air. He said the union had built an effective communication campaign around the issue, creating a public perception of unfairness.An average passenger, not familiar with common industry practice, could think, “‘I’m waiting to board the plane and there’s a flight attendant helping me, but they’re technically not being paid for that work,'” he said, speaking before the strike began. “That’s a very good issue to highlight,” Gomez said, adding that gains made by Air Canada employees could impact other carriers.Air Canada detailed its latest offer in a Thursday statement, specifying that under the terms, a senior flight attendant would on average make CAN$87,000 ($65,000) by 2027.CUPE has described Air Canada’s offers as “below inflation (and) below market value.”The union has also rejected requests from the federal government and Air Canada to resolve outstanding issues through independent arbitration. Canada’s economy, though showing resilience, has begun feeling the effects of US President Donald Trump’s trade war, with his tariffs hitting crucial sectors like auto, aluminum and steel. In a statement issued before the strike began, the Business Council of Canada warned an Air Canada work stoppage could add further pain. “At a time when Canada is dealing with unprecedented pressures on our critical economic supply chains, the disruption of national air passenger travel and cargo transport services would cause immediate and extensive harm to all Canadians,” it said. 

N’ayant pu l’obtenir, Trump renonce à un cessez-le-feu en Ukraine

Donald Trump a abandonné samedi toute exigence d’un cessez-le-feu préalable en Ukraine, prônant désormais un “accord de paix” pour mettre fin au conflit meurtrier, un revirement majeur après sa rencontre avec Vladimir Poutine sans résultat concret apparent.Le président américain recevra lundi après-midi à la Maison Blanche son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, les dirigeants européens assurant de leur côté vouloir “maintenir la pression sur Moscou”. Cet abandon du cessez-le-feu préalable semble favoriser Vladimir Poutine, qui défend depuis longtemps l’idée de négocier directement un accord global et définitif, Kiev et ses alliés européens y voyant au contraire une façon pour lui de gagner du temps afin de poursuivre son offensive militaire et étendre ses prises territoriales.Cette voie est pourtant “la meilleure façon de mettre fin à la guerre horrible entre la Russie et l’Ukraine”, a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social. “Un simple accord de cessez-le-feu (…) souvent ne tient pas”, a-t-il justifié, lui qui avait pourtant menacé Moscou de “conséquences très graves” en l’absence d’arrêt des hostilités.”La triste réalité est que la Russie n’a aucune intention de mettre fin à cette guerre de sitôt”, a jugé la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.Le maître du Kremlin a pour sa part déclaré samedi que son entretien avec Donald Trump à Anchorage était “très utile” pour oeuvrer à une résolution du conflit “sur une base équitable”, plus de trois ans et demi après l’invasion de l’armée russe en Ukraine.- Tribune pour Poutine – Le sommet d’Anchorage, censé être crucial pour la stabilité de l’Europe, a permis un retour spectaculaire de Vladimir Poutine sur la scène diplomatique, sans déboucher ni sur l’annonce d’une prochaine réunion tripartite incluant M. Zelensky, ni sur une pause dans les hostilités, ni sur de nouvelles sanctions visant la Russie.La rencontre de plus de trois heures, “couronnée de succès” selon Donald Trump, a en tout cas déclenché une effervescence diplomatique en Europe, première concernée mais grande absente en Alaska. Les dirigeants du Vieux continent ont affirmé être prêts à faciliter un sommet entre Donald Trump, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.Ce dernier s’est dit “reconnaissant de l’invitation” à la Maison Blanche, six mois après avoir été tancé de façon très abrupte par Donald Trump dans le Bureau ovale, une scène diffusée en direct qui avait plongé dans la consternation nombre de pays européens.”Si tout marche bien (lors de cette nouvelle réunion bilatérale), nous programmerons alors une rencontre avec le président Poutine”, a assuré samedi Donald Trump, laissant envisager un sommet tripartite.Au cours de son vol retour d’Anchorage, le président américain s’est entretenu avec son homologue ukrainien, ainsi qu’avec des dirigeants de l’Otan.Ont notamment participé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le Premier ministre britannique, Keir Starmer et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte.Lors de ces appels, Donald Trump a évoqué au profit de Kiev une garantie de sécurité similaire à celle de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique.La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a indiqué qu’il s’agirait pour commencer de définir “une clause de sécurité collective qui permettrait à l’Ukraine d’obtenir le soutien de tous ses partenaires, y compris des Etats-Unis, prêts à agir dans le cas où elle serait à nouveau attaquée”.Selon le New York Times, citant deux responsables européens, Donald Trump se serait par ailleurs déclaré favorable à une proposition de Vladimir Poutine prévoyant que Kiev cède davantage de territoire sous son contrôle en l’échange de la paix.Le président français Emmanuel Macron a lui mis en garde contre “la propension” de la Russie “à ne pas tenir ses propres engagements” tandis que M. Starmer a estimé que “le chemin vers la paix en Ukraine ne pouvait être décidé sans” M. Zelensky.MM. Macron, Starmer et Merz ont convoqué une réunion dimanche avec les pays de la “coalition des volontaires” alliés de Kiev.- La guerre continue -En Russie, le sommet en Alaska a été plutôt bien accueilli. Rencontré à deux pas du Kremlin, Vitali Romanov, un employé de musée, estime qu’il a suscité “l’espoir que cela ira mieux, pour la Russie, pour le peuple et pour les gens qui combattent” sur le front.Les Ukrainiens semblaient en revanche sans illusions, telle Laryssa Melny, une pharmacienne de Kiev, qui croit qu’il n’y aura “pas de paix” prochainement.”Je pense que c’est une belle victoire diplomatique pour Poutine”, affirme de son côté Pavlo Nebroev, directeur d’un théâtre à Kharkiv.L’armée russe a ainsi lancé 85 drones et un missile sur l’Ukraine pendant la nuit, a affirmé Kiev, assurant en avoir abattu 61, dans les régions de Soumy (nord-est), Donetsk (est), Tcherniguiv (nord) et Dnipropetrovsk (centre-est).Parallèlement, les forces du Kremlin ont revendiqué la prise de deux localités dans l’est de l’Ukraine.burs-pt-seb/pno

Captain Wilson scores twice as Australia stun South AfricaSat, 16 Aug 2025 17:40:05 GMT

Captain and No 8 Harry Wilson scored two tries as Australia staged a remarkable comeback to stun South Africa 38-22 in the 2025 Rugby Championship opener in Johannesburg on Saturday.Trailing by 22 points after 19 minutes, the Wallabies scored 38 unanswered points for a first victory over the Springboks in the South African economic capital …

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Ligue 1: Lyon l’emporte à Lens et gâche les débuts de Thauvin

Lyon s’est imposé à Lens (1-0) samedi lors de la première journée de Ligue 1, réussissant ses débuts dans cette nouvelle ère sans John Textor, et gâchant ceux de Florian Thauvin avec les Sang et Or.Un but de Georges Mikautadze au bout de la première période a suffi au bonheur des Lyonnais, plus précis techniquement en attaque, et solides pour résister aux Lensois, frappés d’imprécision, comme la saison dernière.L’Olympique lyonnais ouvre donc par une victoire ce nouveau chapitre de son histoire, avec à sa tête non plus John Textor mais Michele Kang, qui a sauvé in extremis le club d’une relégation en Ligue 2 le mois dernier.Comme un symbole, l’OL tourne la page de cette époque en l’emportant contre son ancien entraîneur Pierre Sage, arrivé cet été sur le banc du club lensois après le départ, à la surprise générale, de Will Still au bout d’une seule saison.Désormais restreint financièrement pour recruter, Lyon a construit son succès avec ce qu’il avait déjà la saison dernière: le virevoltant Malick Fofana, le buteur Georges Mikautadze et le taulier du milieu de terrain Corentin Tolisso.Fofana a fait vivre un cauchemar au flanc droit lensois, prenant les défenseurs de vitesse le plus souvent, jusqu’à la fin de la première période, où, lancé en profondeur, il a donné un centre idéal à Mikautadze, lui aussi en avance sur son vis-à-vis (45e+1).Cruel pour Lens, qui était alors dans un temps fort, mais pas illogique au vu de la maîtrise technique supérieure des Lyonnais.- Lens toujours stérile -Pour sa première sur le banc du club de l’Artois, Pierre Sage a pu mesurer le travail qu’il lui faut accomplir. Le mal qui a rongé Lens la saison passée est toujours là: malgré 18 frappes (5 cadrées), plus que leur adversaire (11 frappes, 3 cadrées), les Artésiens n’ont jamais réussi à marquer.Malgré, aussi, les efforts de Florian Thauvin, qui a, un temps, apporter de la créativité et de la fraîcheur au jeu lensois, tout comme le jeune Anthony Bermont (20 ans) sur le côté gauche.Entré en jeu à la 57e minute sous les applaudissement nourris du Stade Bollaert, qui avait déjà acclamé son nom à l’annonce des équipes, Thauvin, champion du monde en 2018, a laissé entrevoir tout le bien qu’il pourrait faire aux Sang et Or. Numéro 10 dans le dos et dans l’esprit, il a tenté d’apporter du déséquilibre par les passes ou les dribbles, mais manque clairement de rythme.Mais rien n’y a fait. Le match a ressemblé à ce film déjà vu à de maintes reprises, avec des occasions, en vain, principalement de Wesley Saïd (9e, 42e, 65e) et Deiver Machado (21e, 45e, 45e+4).Tout n’est pas à jeter côté lensois: outre les bonnes entrées de Bermont et Thauvin, Rayan Fofana (19 ans) a démontré une bonne capacité à jouer en pivot, à la pointe de l’attaque, et Machado s’est démené.En face, Lyon a su tenir cette victoire loin de ses bases, mais il faudra en voir plus pour avoir une photographie plus complète de cette équipe.