Gaza: 55 morts dans des frappes, Israël menace d’une offensive “plus vaste”

Israël a menacé jeudi de lancer une offensive “plus vaste” à Gaza si les otages n’étaient pas libérés du territoire palestinien, où au moins 55 personnes, dont des enfants, ont été tuées dans des bombardements israéliens, selon des sources palestiniennes.Rompant une trêve de près de deux mois dans la guerre déclenchée il y a plus d’un an et demi, Israël a repris le 18 mars son offensive aérienne puis terrestre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.”Si nous ne constatons pas de progrès dans le retour des otages dans un avenir proche, nous étendrons nos activités à une opération plus vaste”, a dit le lieutenant général Eyal Zamir lors d’une visite aux troupes israéliennes dans le territoire assiégé.La guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas en Israël, lors de laquelle plus de 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza.Plus tôt jeudi, l’armée a appelé les habitants des localités de Beit Hanoun et de Cheikh Zayed, dans le nord de la bande de Gaza, à évacuer avant “une frappe puissante”, ciblant une zone accusée d’abriter “des opérations de snipers et des activités terroristes”.La Défense civile et des sources hospitalières palestiniennes ont fait état de leur côté de 55 morts depuis le début de la journée. L’hôpital indonésien à Jabalia a dit avoir reçu les corps de neuf victimes après une frappe sur un commissariat de police de cette ville du nord.- “Chaque jour, la mort” -L’armée israélienne a confirmé avoir frappé dans le secteur, précisant qu’elle ciblait “des terroristes opérant dans un centre de commandement et de contrôle du Hamas et du Jihad islamique”, un groupe allié.”Le bombardement était extrêmement intense et a secoué toute la zone”, a expliqué un témoin, Abdel Qader Sabah, à l’AFP. “Tout le monde s’est mis à courir et à crier”.Un autre bombardement sur une maison du nord de la ville de Gaza (nord) a tué une famille de six personnes, un couple et ses quatre enfants, a indiqué la Défense civile.”La destruction n’épargne personne”, s’est lamenté le cousin du père de famille, Nidal al-Sarafiti, auprès de l’AFP.Plusieurs autres frappes ont tué au moins 40 personnes ailleurs, dont 12 dans une maison familiale à Jabalia.Des images de l’AFP tournées dans une maison touchée à Khan Younès (sud) montrent des personnes éteignant les flammes et d’autres inspectant des décombres à la lumière de torches.”On était assis en paix quand le missile est tombé”, a déclaré un témoin, Mohammed Faris.Des corps gisaient au sol, dont une jeune femme et un garçon, dans des housses mortuaires, entourés de proches en pleurs, embrassant et caressant leurs visages.”Ses enfants et elle ont été tués et réduits en morceaux”, se lamente Rania al-Jumla, en évoquant sa soeur tuée dans le bombardement. “On n’en peut plus. Chaque jour, c’est la mort”.- “Excuses officielles” -Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.978 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars.Ce bilan porte à 51.355 le nombre de morts dans la bande de Gaza, selon la même source, depuis le début de l’offensive israélienne lancée en représailles à l’attaque du 7 octobre 2023.Cette attaque a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 58 sont toujours otages à Gaza dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.Jeudi, l’armée israélienne a annoncé qu’un employé –bulgare– de l’ONU tué le mois dernier dans le territoire palestinien avait été victime d’un tir d’un de ses chars, selon des conclusions provisoires d’une enquête interne.Elle a dit “regretter cet incident grave”.”Le bâtiment a été visé en raison d’une présence ennemie présumée et n’a pas été identifié par les forces comme une installation de l’ONU”, a-t-elle indiqué dans un communiqué.La Bulgarie a dit avoir “reçu des excuses officielles” d’Israël.Le 19 mars, l’ONU avait annoncé la mort d’un employé dans une explosion d’un bâtiment du Bureau de l’ONU pour les services d’appui au projet (Unops) à Deir el-Balah (centre).L’armée israélienne avait initialement rejeté toute responsabilité.La situation humanitaire est particulièrement dramatique à Gaza depuis qu’Israël a fermé le 2 mars les points de passage pour l’aide humanitaire, accusant le Hamas de la détourner. Sur les marchés improvisés, les Gazaouis ne trouvent plus beaucoup de nourriture, les stocks de farine s’épuisent, alors que les organisations humanitaires opérant dans le territoire manquent de tout.

Gaza: 55 morts dans des frappes, Israël menace d’une offensive “plus vaste”

Israël a menacé jeudi de lancer une offensive “plus vaste” à Gaza si les otages n’étaient pas libérés du territoire palestinien, où au moins 55 personnes, dont des enfants, ont été tuées dans des bombardements israéliens, selon des sources palestiniennes.Rompant une trêve de près de deux mois dans la guerre déclenchée il y a plus d’un an et demi, Israël a repris le 18 mars son offensive aérienne puis terrestre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.”Si nous ne constatons pas de progrès dans le retour des otages dans un avenir proche, nous étendrons nos activités à une opération plus vaste”, a dit le lieutenant général Eyal Zamir lors d’une visite aux troupes israéliennes dans le territoire assiégé.La guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas en Israël, lors de laquelle plus de 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza.Plus tôt jeudi, l’armée a appelé les habitants des localités de Beit Hanoun et de Cheikh Zayed, dans le nord de la bande de Gaza, à évacuer avant “une frappe puissante”, ciblant une zone accusée d’abriter “des opérations de snipers et des activités terroristes”.La Défense civile et des sources hospitalières palestiniennes ont fait état de leur côté de 55 morts depuis le début de la journée. L’hôpital indonésien à Jabalia a dit avoir reçu les corps de neuf victimes après une frappe sur un commissariat de police de cette ville du nord.- “Chaque jour, la mort” -L’armée israélienne a confirmé avoir frappé dans le secteur, précisant qu’elle ciblait “des terroristes opérant dans un centre de commandement et de contrôle du Hamas et du Jihad islamique”, un groupe allié.”Le bombardement était extrêmement intense et a secoué toute la zone”, a expliqué un témoin, Abdel Qader Sabah, à l’AFP. “Tout le monde s’est mis à courir et à crier”.Un autre bombardement sur une maison du nord de la ville de Gaza (nord) a tué une famille de six personnes, un couple et ses quatre enfants, a indiqué la Défense civile.”La destruction n’épargne personne”, s’est lamenté le cousin du père de famille, Nidal al-Sarafiti, auprès de l’AFP.Plusieurs autres frappes ont tué au moins 40 personnes ailleurs, dont 12 dans une maison familiale à Jabalia.Des images de l’AFP tournées dans une maison touchée à Khan Younès (sud) montrent des personnes éteignant les flammes et d’autres inspectant des décombres à la lumière de torches.”On était assis en paix quand le missile est tombé”, a déclaré un témoin, Mohammed Faris.Des corps gisaient au sol, dont une jeune femme et un garçon, dans des housses mortuaires, entourés de proches en pleurs, embrassant et caressant leurs visages.”Ses enfants et elle ont été tués et réduits en morceaux”, se lamente Rania al-Jumla, en évoquant sa soeur tuée dans le bombardement. “On n’en peut plus. Chaque jour, c’est la mort”.- “Excuses officielles” -Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.978 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars.Ce bilan porte à 51.355 le nombre de morts dans la bande de Gaza, selon la même source, depuis le début de l’offensive israélienne lancée en représailles à l’attaque du 7 octobre 2023.Cette attaque a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 58 sont toujours otages à Gaza dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.Jeudi, l’armée israélienne a annoncé qu’un employé –bulgare– de l’ONU tué le mois dernier dans le territoire palestinien avait été victime d’un tir d’un de ses chars, selon des conclusions provisoires d’une enquête interne.Elle a dit “regretter cet incident grave”.”Le bâtiment a été visé en raison d’une présence ennemie présumée et n’a pas été identifié par les forces comme une installation de l’ONU”, a-t-elle indiqué dans un communiqué.La Bulgarie a dit avoir “reçu des excuses officielles” d’Israël.Le 19 mars, l’ONU avait annoncé la mort d’un employé dans une explosion d’un bâtiment du Bureau de l’ONU pour les services d’appui au projet (Unops) à Deir el-Balah (centre).L’armée israélienne avait initialement rejeté toute responsabilité.La situation humanitaire est particulièrement dramatique à Gaza depuis qu’Israël a fermé le 2 mars les points de passage pour l’aide humanitaire, accusant le Hamas de la détourner. Sur les marchés improvisés, les Gazaouis ne trouvent plus beaucoup de nourriture, les stocks de farine s’épuisent, alors que les organisations humanitaires opérant dans le territoire manquent de tout.

US judge orders return of second migrant sent to El Salvador

Donald Trump’s administration must facilitate the return of a second man wrongly deported to a prison in El Salvador, a federal judge has ruled, deepening a standoff between the courts and White House over the president’s radical immigration policies.District Judge Stephanie Gallagher said Wednesday the 20-year-old Venezuelan, along with multiple other migrants, was protected by a 2024 class action settlement prohibiting the deportation of migrants who arrived as unaccompanied minors until their asylum claims are fully adjudicated.His case comes amid a mounting political row over the wrongful deportation of Kilmar Abrego Garcia, a Salvadoran returned to his native country and still imprisoned there, despite the US Supreme Court ordering the government to facilitate his return.The United States has paid El Salvador millions of dollars to lock up scores of migrants it says are criminals and gang members, in a maximum security prison with a history of alleged human rights violations.Abrego Garcia, who has not been charged with any crime, was detained in Maryland last month and expelled to El Salvador along with 238 Venezuelans and 22 fellow Salvadorans who were deported shortly after Trump invoked a rarely used wartime authority.The Trump administration has claimed that it doesn’t have the power to bring him back, raising fears that its defiance of the Supreme Court was placing the country on the cusp of a constitutional crisis.Gallagher, a Maryland-based Trump appointee, said she concurred with the ruling in Abrego Garcia’s case that “facilitation” meant taking concrete steps to bring wrongly deported migrants back to the United States.The Venezuelan man — identified in court papers as “Cristian” — came to the United States as an unaccompanied minor and sought asylum in December 2022. His case was still pending when he was deported in March.”Standing by and taking no action is not facilitation. In prior cases involving wrongfully removed individuals, courts have ordered, and the government has taken, affirmative steps toward facilitating return,” Gallagher said.

Côte d’Ivoire: le principal parti d’opposition peine à mobiliser après l’exclusion de son candidat

Le principal parti d’opposition en Côte d’Ivoire a peiné jeudi à mobiliser ses troupes après l’exclusion de son candidat Tidjane Thiam de la course à la présidentielle d’octobre.A Abidjan, capitale économique comptant 6 millions d’habitants, une marche était prévue à 09H00 (locale et GMT), de la permanence du parti dans le quartier des affaires du Plateau jusqu’au tribunal voisin. Mais seulement quelque 200 militants se sont rassemblés dans les bureaux du parti avant de se disperser. Aucune marche n’a été signalée à l’intérieur du pays.Plusieurs rues autour de la permanence du parti et du tribunal avaient été bouclées en début de matinée par la police. Le gouvernement avait averti que “le désordre ne sera pas toléré”.Six mois presque jour pour jour avant le scrutin présidentiel du 25 octobre, il s’agissait d’un important test pour savoir si l’opposant Tidjane Thiam, un banquier international de 62 ans actuellement en France, réussissait à mobiliser ses partisans. Les périodes électorales sont toujours tendues dans le pays francophone le plus riche d’Afrique subsaharienne, encore traumatisé par des violences meurtrières en 2010-2011. Il est redevenu cette dernière décennie un pôle de stabilité dans une région secouée par les coups d’Etat militaires et les attaques jihadistes.A la permanence du parti, les militants ont tour à tour chanté l’hymne national, celui du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) puis dansé en agitant de petits drapeaux ivoiriens et quelques pancartes. “Titi président!”, scandaient-ils – le surnom de leur chef.Mais en fin de matinée, l’enthousiasme est retombé.”Nous avons décidé de reporter la marche”, a déclaré à la presse le chef des députés du PDCI, Simon Doho, qui avait appelé la veille à des marches devant tous les tribunaux du pays.Un tribunal d’Abidjan qui devait se pencher jeudi sur une procédure pouvant démettre M. Thiam de ses fonctions de président du parti, a reporté l’audience au 8 mai. Une militante du PDCI conteste en effet sa légitimité.”Nous avons pensé qu’il n’était pas nécessaire de faire cette marche”, a affirmé Simon Doho, mais “le 8 mai, nous serons présents”.Maria Blanc, commerciale de 39 ans, s’est dit “très déçue” que la marche n’ait pas eu lieu. “A chaque fois que le parti repousse les actions, ça retarde le processus pour faire de Thiam le candidat à la présidentielle”, a-t-elle regretté. Mais “ce n’est pas grave, au prochain rendez-vous on sera là”, a souligné Daniel N’Guessan, informaticien de 31 ans. – “Du chemin à faire” -“En étant loin de ses bases, Tidjane Thiam espérait-il mobiliser largement? Il y a encore du chemin à faire. C’est le début d’une longue marche politique” pour lui, a indiqué à l’AFP Ousmane Zina, professeur de Sciences politiques à l’Université de Bouaké (Côte d’Ivoire).Pour le politologue Geoffroy Kouao, la journée de jeudi ne constitue toutefois pas “un baromètre parfait pour mesurer la popularité” de Tidjane Thiam.Les tensions politiques montaient progressivement ces dernières semaines dans le pays, premier producteur mondial de cacao, depuis l’éviction d’autres opposants, comme l’ancien président Laurent Gbagbo (2000-2011), exclu de la course en raison d’une condamnation judiciaire. Mais les choses se sont brutalement accélérées mardi lorsque le tribunal d’Abidjan a radié M. Thiam de la liste électorale, estimant qu’il avait perdu sa nationalité ivoirienne lors de son inscription sur cette liste en 2022. La décision n’est susceptible d’aucun recours et ferme donc la porte à sa candidature.Né en Côte d’Ivoire, il avait obtenu la nationalité française en 1987 et y avait renoncé en mars afin de se présenter à la présidentielle, un scrutin pour lequel un candidat ne peut être binational.- “Moi ou personne” -Tidjane Thiam s’est déclaré déterminé à aller de l’avant: “C’est moi ou personne, nous ne présenterons pas d’autre candidat”, a-t-il assuré dans un entretien téléphonique à l’AFP.Si ses partisans ont dénoncé une décision “politique” visant à écarter leur candidat, le parti au pouvoir répond ne pas être impliqué dans cette affaire.”Il s’agit depuis toujours d’une affaire interne au PDCI”, a affirmé jeudi le porte-parole du parti au pouvoir, le Rassemblement pour les Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) lors d’un point presse, estimant également que “l’opposition, avec à sa tête le PDCI, s’est lancée dans une vaste et intense campagne d’intoxication, de menaces (…) contre le RHDP”.De son côté le parti au pouvoir n’a pas encore désigné son candidat. Mais le président Alassane Ouattara, 83 ans, président depuis 2011, s’est déjà dit “désireux de continuer à servir son pays”.

Teen charged as New Jersey blaze scorches 15,000 acres

Authorities charged a teenager with aggravated arson, prosecutors said Thursday, after a forest fire scorched 15,000 acres of land in New Jersey, in the northeastern United States, forcing thousands of people to flee their homes.The fires spreading in Ocean County, the coastal region of New Jersey, south of New York, are only half contained, according to the latest update from firefighters posted on Facebook.The fire, which has so far destroyed a commercial building, could become the largest in New Jersey for 20 years.Prosecutors said that on Wednesday they charged a 19-year-old man from the region with aggravated arson following what they allege was an improperly extinguished bonfire.Since Tuesday, images have shown thick smoke in the sky above the region. New York health authorities warned Thursday morning that air quality would be degraded, recommending vulnerable communities limit their outdoor activities.The blaze erupted in the pine forests of New Jersey, one of the largest protected areas on the East Coast. The state was put under drought alert in March.

Israel army warns of ‘larger’ Gaza assault as strikes kill 55

Gaza rescue teams and medics said Israeli air strikes killed at least 55 people on Thursday, as the military threatened an even larger offensive if hostages were not freed soon. Israel resumed its military assault in the Gaza Strip on March 18, after the collapse of a two-month ceasefire that had brought a temporary halt to fighting in the blockaded Palestinian territory.Israel’s army chief, visiting troops in Gaza on Thursday, threatened to expand the offensive in Gaza if hostages seized during Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel were not released.”If we do not see progress in the return of the hostages in the near future, we will expand our activities to a larger and more significant operation,” Lieutenant General Eyal Zamir said.The warning came as the army issued fresh evacuation orders for northern areas of Gaza ahead of a planned attack.Earlier in the day, six members of one family — a couple and their four children — were killed when an air strike levelled their home in northern Gaza City, the civil defence agency said in a statement.Nidal al-Sarafiti, a relative, said the strike happened as the family was sleeping.”What can I say? The destruction has spared no one,” he told AFP.Nine people were killed and several wounded in another strike on a former police station in the Jabalia area of northern Gaza, according to a statement from the Indonesian hospital, where the casualties were taken.”Everyone started running and screaming, not knowing what to do from the horror and severity of the bombing,” said Abdel Qader Sabah, 23, from Jabalia.Israel’s military said it struck a Hamas “command and control centre” in the area but did not say whether it was the police station.In another deadly attack, the bodies of 12 people were recovered after the Hajj Ali family home, also in Jabalia, was struck, the civil defence said.Another 28 people were killed in strikes across the territory, medics and the civil defence agency reported.They came as the Israeli military ordered Palestinians living in the northern areas of Beit Hanoun and Sheikh Zayed to evacuate ahead of an attack.”Due to ongoing terrorist activities and sniper fire against IDF troops in the area, the IDF is intensely operating in the area,” the military’s Arabic-language spokesman Avichay Adraee said on X.The United Nations has warned that Israel’s expanding evacuation orders across Gaza are resulting in the “forcible transfer” of people into ever-shrinking areas.Aid agencies estimate that the vast majority of Gaza’s 2.4 million residents have been displaced at least once since the war began. – Killed ‘one by one’ -In the aftermath of a strike in Khan Yunis, AFP footage showed bodies on the ground, including those of a young woman and a boy in body bags, surrounded by grieving relatives kissing and stroking their faces.”One by one we are getting martyred, dying in pieces,” said Rania al-Jumla who lost her sister in another strike in Khan Yunis.Since Israel resumed its military operations, at least 1,978 people have been killed in Gaza, raising the overall death toll to at least 51,355 since the war began, according to the health ministry in the Hamas-run territory.The military acknowledged on Thursday that Israeli tank fire had killed a UN worker in the central Gaza city of Deir el-Balah last month, according to an investigation’s initial findings.It had initially denied operating in the area where a Bulgarian employee of United Nations Office for Project Services (UNOPS) was killed on March 19.Bulgaria said it had received an “official apology” from Israel over the killing.The findings came after the military on Sunday reported on a separate probe into the killing of 15 Palestinian emergency workers in Gaza.It admitted that operational failures led to their deaths, and said a field commander would be dismissed.The war was ignited by the Hamas-led October 7 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.During the attack, militants also abducted 251 people and took them to Gaza. Of those, 58 remain in captivity, including 34 the military says are dead.Israeli officials maintain that the ongoing military campaign is essential to securing the release of the remaining hostages. However, many families of the captives, along with thousands of protesters, have strongly criticised the authorities for pressing ahead with the offensive rather than striking a deal.

La France condamnée par la CEDH pour avoir failli à protéger des mineures qui dénonçaient des viols

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné jeudi la France pour la réponse judiciaire apportée à trois mineures qui avaient dénoncé en vain des viols et l’a épinglée pour la première fois pour “victimisation secondaire”.La Cour “considère que, dans chacune des trois requêtes”, la justice française a “failli à protéger, de manière adéquate, les requérantes qui dénonçaient des actes de viols alors qu’elles n’étaient âgées que de 13, 14 et 16 ans au moment des faits”.Elle estime que les juridictions n’ont pas assez pris en compte les circonstances des faits, comme la consommation d’alcool, ainsi que le consentement des adolescentes, qui se trouvaient en “situation de particulière vulnérabilité”, notamment en raison de leur jeune âge.Dans deux des dossiers, la Cour relève en outre “l’absence de célérité et de diligence dans la conduite de la procédure pénale”.Dans un arrêt unique rendu à l’unanimité sur ces trois affaires, la Cour conclut à la violation des articles 3 (interdiction des traitements inhumains ou dégradants) et 8 (droit au respect de la vie privée), de la Convention européenne des droits de l’Homme.- Coup de semonce -L’une des trois requérantes est “Julie” (nom d’emprunt) qui avait accusé 14 pompiers de viols quand elle était adolescente. Elle suivait un traitement médical lourd, qui a été à l’origine de nombreuses interventions des pompiers.En 2019, un juge avait requalifié les faits en “atteintes sexuelles sans violence, contrainte, menace ni surprise”, suscitant la colère de la famille et des associations féministes. Deux pompiers avaient été finalement condamnés en novembre 2024 par le tribunal correctionnel de Versailles à des peines avec sursis pour atteintes sexuelles.L’arrêt de la CEDH “est vraiment un coup de semonce adressé à la France”, a réagi auprès de l’AFP l’avocat de Julie, Emmanuel Daoud.”La cour dit que les juridictions françaises ne peuvent pas se comporter ainsi à l’endroit des victimes (…), a fortiori lorsqu’elles sont mineures”, et que le droit et la procédure pénale ne les “protègent pas suffisamment” lorsqu’elles “essayent de faire valoir leurs droits”, a-t-il relevé.- Victimisation secondaire -Dans son arrêt, la CEDH fustige “les stéréotypes de genre adoptés par la chambre de l’instruction de la cour d’appel”, soulignant qu’ils étaient “à la fois inopérants et attentatoires à la dignité de la requérante”.Elle estime que Julie a été exposée “à des propos culpabilisants, moralisateurs et véhiculant des stéréotypes sexistes propres à décourager la confiance des victimes dans la justice”. En ce sens, la jeune fille a subi une “victimisation secondaire” – c’est la première fois que la France est condamnée sur ce point -, estime la CEDH, qui conclut donc à une violation de l’article 14 de la Convention (interdiction de la discrimination). Pour les parents de la jeune fille, Alain et Corinne Leriche, cet arrêt “lave l’humiliation et les tourments que nous ont infligés les institutions policières et judiciaires”, a relayé leur avocat Me Daoud.Avec cet arrêt, “la CEDH vient dire que les juridictions, dans leurs interprétations des faits et du droit, sont manifestement discriminatoires”, a commenté de son côté Me Lorraine Questiaux, membre de la force juridique de la Fondation des femmes. “Cela fait des années que les féministes le disent, que le problème n’est pas le texte, mais bien un problème culturel profond au sein des juridictions françaises”, a-t-elle souligné.Parmi les deux autres affaires étudiées par la CEDH, celle de H.B., qui avait dénoncé des viols par des hommes majeurs subis dans la nuit du 26 au 27 mai 2020. Elle avait alors 14 ans. La CEDH relève que la cour d’appel de Metz “s’est abstenue d’apprécier l’effet sur la conscience et le comportement de la requérante de sa très forte alcoolisation” alors même qu’elle avait déclaré, face aux enquêteurs, qu’elle “n’aurait jamais fait ça” si elle “n’avait pas consommé d’alcool”. La troisième, M.L., avait dénoncé un viol subi à l’âge de 16 ans, chez elle, après une fête. La procédure pénale avait duré huit ans et huit mois au total avant d’aboutir à un non-lieu.La France devra verser 25.000 euros à Julie au titre du dommage moral et 15.000 euros à chacune des deux autres requérantes.

La France condamnée par la CEDH pour avoir failli à protéger des mineures qui dénonçaient des viols

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné jeudi la France pour la réponse judiciaire apportée à trois mineures qui avaient dénoncé en vain des viols et l’a épinglée pour la première fois pour “victimisation secondaire”.La Cour “considère que, dans chacune des trois requêtes”, la justice française a “failli à protéger, de manière adéquate, les requérantes qui dénonçaient des actes de viols alors qu’elles n’étaient âgées que de 13, 14 et 16 ans au moment des faits”.Elle estime que les juridictions n’ont pas assez pris en compte les circonstances des faits, comme la consommation d’alcool, ainsi que le consentement des adolescentes, qui se trouvaient en “situation de particulière vulnérabilité”, notamment en raison de leur jeune âge.Dans deux des dossiers, la Cour relève en outre “l’absence de célérité et de diligence dans la conduite de la procédure pénale”.Dans un arrêt unique rendu à l’unanimité sur ces trois affaires, la Cour conclut à la violation des articles 3 (interdiction des traitements inhumains ou dégradants) et 8 (droit au respect de la vie privée), de la Convention européenne des droits de l’Homme.- Coup de semonce -L’une des trois requérantes est “Julie” (nom d’emprunt) qui avait accusé 14 pompiers de viols quand elle était adolescente. Elle suivait un traitement médical lourd, qui a été à l’origine de nombreuses interventions des pompiers.En 2019, un juge avait requalifié les faits en “atteintes sexuelles sans violence, contrainte, menace ni surprise”, suscitant la colère de la famille et des associations féministes. Deux pompiers avaient été finalement condamnés en novembre 2024 par le tribunal correctionnel de Versailles à des peines avec sursis pour atteintes sexuelles.L’arrêt de la CEDH “est vraiment un coup de semonce adressé à la France”, a réagi auprès de l’AFP l’avocat de Julie, Emmanuel Daoud.”La cour dit que les juridictions françaises ne peuvent pas se comporter ainsi à l’endroit des victimes (…), a fortiori lorsqu’elles sont mineures”, et que le droit et la procédure pénale ne les “protègent pas suffisamment” lorsqu’elles “essayent de faire valoir leurs droits”, a-t-il relevé.- Victimisation secondaire -Dans son arrêt, la CEDH fustige “les stéréotypes de genre adoptés par la chambre de l’instruction de la cour d’appel”, soulignant qu’ils étaient “à la fois inopérants et attentatoires à la dignité de la requérante”.Elle estime que Julie a été exposée “à des propos culpabilisants, moralisateurs et véhiculant des stéréotypes sexistes propres à décourager la confiance des victimes dans la justice”. En ce sens, la jeune fille a subi une “victimisation secondaire” – c’est la première fois que la France est condamnée sur ce point -, estime la CEDH, qui conclut donc à une violation de l’article 14 de la Convention (interdiction de la discrimination). Pour les parents de la jeune fille, Alain et Corinne Leriche, cet arrêt “lave l’humiliation et les tourments que nous ont infligés les institutions policières et judiciaires”, a relayé leur avocat Me Daoud.Avec cet arrêt, “la CEDH vient dire que les juridictions, dans leurs interprétations des faits et du droit, sont manifestement discriminatoires”, a commenté de son côté Me Lorraine Questiaux, membre de la force juridique de la Fondation des femmes. “Cela fait des années que les féministes le disent, que le problème n’est pas le texte, mais bien un problème culturel profond au sein des juridictions françaises”, a-t-elle souligné.Parmi les deux autres affaires étudiées par la CEDH, celle de H.B., qui avait dénoncé des viols par des hommes majeurs subis dans la nuit du 26 au 27 mai 2020. Elle avait alors 14 ans. La CEDH relève que la cour d’appel de Metz “s’est abstenue d’apprécier l’effet sur la conscience et le comportement de la requérante de sa très forte alcoolisation” alors même qu’elle avait déclaré, face aux enquêteurs, qu’elle “n’aurait jamais fait ça” si elle “n’avait pas consommé d’alcool”. La troisième, M.L., avait dénoncé un viol subi à l’âge de 16 ans, chez elle, après une fête. La procédure pénale avait duré huit ans et huit mois au total avant d’aboutir à un non-lieu.La France devra verser 25.000 euros à Julie au titre du dommage moral et 15.000 euros à chacune des deux autres requérantes.

Washington secoue le sommet sur l’énergie en fustigeant les politiques anti-fossiles

Les Etats-Unis ont fustigé jeudi les politiques hostiles aux énergies fossiles, les qualifiant de “néfastes et dangereuses”, au premier jour du sommet de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur la sécurité énergétique, à Londres, s’opposant fermement aux pays qui veulent tourner la page.”Certains veulent réglementer toutes les formes d’énergie, sauf les soi-disant renouvelables, jusqu’à leur disparition complète, au nom de la neutralité carbone. Nous nous opposons à ces politiques néfastes et dangereuses”, a déclaré Tommy Joyce, secrétaire adjoint par intérim à l’Energie pour les affaires internationales.Une critique à peine voilée de l’administration Trump sur l’AIE, devenue boussole de la transition énergétique: en 2021, cette agence née en 1974 après le premier choc pétrolier avait ulcéré les pétroliers en affirmant qu’il fallait renoncer immédiatement à tout nouveau projet hydrocarbure face au réchauffement climatique.Les représentants d’une soixantaine de pays et d’une cinquantaine d’entreprises ont planché jeudi sur l’avenir de la sécurité énergétique, au moment où la planète est secouée par les conflits en Ukraine et au Proche-Orient, les droits de douane américains, ainsi que le climato-scepticisme du président Donald Trump.La Chine, l’Arabie saoudite ou la Russie ne sont pas représentées, tandis que les Etats-Unis n’ont envoyé que des secrétaires d’Etat adjoints par intérim à ce sommet de deux jours co-présidé par le Royaume-Uni.- “Nous faire chanter” -La matinée a été marquée par le discours plus modéré qu’à l’accoutumée du directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, chantre de la transition énergétique, qui a présenté le pétrole et le gaz comme “des éléments clés (du) mix énergétique”.”Ils le resteront dans les années à venir”, a-t-il ajouté, sans évoquer les prévisions de son agence, qui annonçait en 2023 un pic de la demande d’énergies fossiles avant 2030.Il a aussi souligné que l’essor des énergies bas carbone faisait naître “un nouveau défi”: l’approvisionnement en métaux critiques indispensable à la transition énergétique, mais qui se trouvent principalement en Chine.Plus de 40 ans après le premier choc pétrolier, “ces dernières années nous ont montré que la sécurité énergétique ne doit pas être considérée comme acquise”, a-t-il poursuivi. “L’Europe ne doit plus jamais être dans une position où la Russie pense pouvoir nous faire chanter avec de l’énergie”, a renchéri le Premier ministre britannique Keir Starmer.Les robinets de gaz russe se sont progressivement fermés après l’invasion de l’Ukraine en 2022. L’Europe a depuis diversifié ses approvisionnements mais est devenue très dépendante du gaz liquéfié acheminé par bateau de Russie, son deuxième fournisseur après les Etats-Unis.- “Fantasme” -Pour l’Europe, l’indépendance passe par les “énergies propres et produites localement”, a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula van der Leyen qui présentera le 6 mai “une feuille de route, assortie de mesures concrètes visant à mettre fin progressivement” aux importations de carburants fossiles russes.Face aux menaces persistantes, Fatih Birol a préconisé trois “règles d’or”: la “diversification” des sources d’énergie, la “prévisibilité” des politiques et la “coopération” entre Etats.Les investissements dans l’énergie sont le plus souvent gigantesques et pensés à long terme. Or, “si les politiques ne sont pas prévisibles”, elles créent “de l’incertitude” et donc “un problème majeur pour les investisseurs”, a-t-il souligné.Fatih Birol et le ministère britannique de l’Energie Ed Miliband ont aussi appelé à jouer la carte du “multilatéralisme”, au moment où Donald Trump entend se retirer des Etats-Unis de l’Accord de Paris et de plusieurs instances de l’ONU.De manière inattendue, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait salué mercredi la tenue du sommet, jugeant “positif de voir l’AIE se recentrer sur la sécurité énergétique”, son “objectif fondamental”.Car le cartel, qui avait qualifié la sortie des énergies fossiles de “fantasme”, reproche à cette agence de l’OCDE, qui réunit les pays développés, de promouvoir des scénarios de neutralité carbone “irréalistes”.