“Une invasion”: face au surtourisme, Paris veut moins de cars

Au pied de la butte Montmartre à Paris, des dizaines d’autocars déposent et collectent leurs flots de touristes, stationnant en double file ou tournant sur le boulevard. “Une invasion” selon Julie Meynard, riveraine, et des nuisances qui alarment la mairie.A proximité de cette habitante du quartier du nord de Paris depuis dix ans, un car stationne sur un passage piéton, bloquant l’accès à sa rue. “Une illustration parfaite de ce qui arrive tout le temps”, soupire la coach en entreprise qui a lancé en 2023 une pétition sur la plateforme change.org pour essayer de faire bouger les pouvoirs publics sur ce qu’elle considère comme une conséquence du “surtourisme”.”Il y a une pollution aussi atmosphérique, mais surtout une pollution visuelle et une difficulté pour circuler ensemble et cohabiter”, résume-t-elle. Cet été, tandis que la capitale a retrouvé son niveau de fréquentation touristique pré-pandémie, la mairie de Paris a justement commencé à pointer une “surconcentration” de celle-ci dans certains quartiers: Montmartre, les abords de la tour Eiffel, ceux du Panthéon dans le Quartier latin, les Champs-Elysées…”Il faut qu’on stabilise le nombre de touristes à Paris, il faut qu’on régule”, estime Frédéric Hocquard, adjoint à la maire de Paris en charge du tourisme et de la vie nocturne. Le Grand Paris, qui regroupe la capitale et sa petite couronne, a compté 36,3 millions de visiteurs en 2024.Dans la cible de la mairie: les autocars. “Entre 500 et 600 bus de tours opérateurs” en moyenne accèdent chaque jour à la capitale, occasionnant “une suractivité et une suroccupation de l’espace”, alerte l’élu, qui souhaite à terme “exclure les cars de tourisme” de la ville.- Amende de 135 euros -Ces autocars, dont 95% circulaient au diesel au 1er janvier 2024 selon les autorités, sont loués par des agences de voyage pour des tours de quelques jours à travers la capitale.Pour Mert Oz, guide touristique turc qui s’exprime auprès de son car garé au pied de la butte Montmartre, impossible d’utiliser les transports en commun. “C’est pas facile de voyager avec le métro parce que nous sommes 40 (…), je peux oublier certaines personnes”, relève-t-il.”Seule, je ne sais pas comment voyager dans cette ville”, affirme de son côté Aiden Zhang, touriste chinoise tout juste descendue de son car un peu plus loin, tandis qu’un de ses compatriotes montre des photos de Notre-Dame, l’étape précédente de leur parcours express de deux jours.Cette forme de tourisme dans la ville-lumière est fermement défendue par les autocaristes. “Il ne faut pas du tout stigmatiser ce mode de transport qui est très développé à l’étranger, et qui ferait un manque à gagner très important pour toute la chaîne touristique”, estime Ingrid Mareschal, déléguée générale de la Fédération nationale des transports de voyageurs.Les nuisances vécues par les riverains sont liées, selon elle, à une réduction des places de stationnement par la mairie, poussant certains cars à ne pas respecter la réglementation.Parmi les dizaines d’autocars alignés sur le boulevard Haussmann, à proximité des grands magasins, celui de Gilberto Almeida est en warnings au bord d’une piste cyclable.Le chauffeur de 58 ans vient d’écoper d’une amende de 135 euros pour stationnement interdit sur une voie de bus près de l’Olympia, célèbre music-hall, explique-t-il avant de s’éclipser à l’arrivée de ses passagers pressés.”Si on met en place un flux de transport, de circulation et de stationnement vertueux, les autocars ne seront plus gênants”, assure Ingrid Mareschal au nom du secteur. Ce conflit entre autocars et mairie n’est pas récent. Au moment de l’entrée en vigueur de la zone à trafic limité du centre de Paris en novembre dernier, les autocars avaient échappé in extremis à une interdiction totale de circulation dans les quatre arrondissements concernés.

Top Ruto critic announces Kenyan presidential bidWed, 27 Aug 2025 14:39:11 GMT

Prominent Kenyan government critic Boniface Mwangi announced Wednesday he would run for president in 2027, just weeks after the east African country’s latest deadly protests.The 42-year-old has fiercely denounced President William Ruto — who has faced wave after wave of rallies condemning his leadership since last year — and argues he was tortured in Tanzanian …

Top Ruto critic announces Kenyan presidential bidWed, 27 Aug 2025 14:39:11 GMT Read More »

La gauche au défi d’incarner une alternative crédible à Bayrou

La gauche, qui a unanimement annoncé qu’elle voterait contre la confiance à François Bayrou le 8 septembre, se trouve confrontée au défi d’incarner une alternative crédible au Premier ministre, mais en étant plus divisée qu’au moment du Nouveau Front populaire il y a un an.Toutes les formations politiques du Nouveau Front populaire, y compris le PS, qui avait refusé de voter la censure en février et négocié avec le gouvernement sur le budget 2025, ont promis de faire chuter le Premier ministre, et se projettent déjà dans l’après-Bayrou.”La logique voudrait que le président de la République laisse sa chance à la gauche”, estime le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud. Marine Tondelier, la patronne des Ecologistes, considère également qu’il reste un peu moins de deux semaines “pour préparer ce qui se passera ensuite”.Comme lors des législatives anticipées de juin 2024, quand la gauche s’était réunie dans l’urgence au sein du NFP, elle a appelé ses partenaires, y compris La France insoumise, à travailler ensemble pour proposer une alternative politique.Mais le contexte n’est plus le même. Les  divergences se sont exacerbées entre socialistes et insoumis et Jean-Luc Mélenchon a déjà installé le match de la prochaine présidentielle entre lui et Raphaël Glucksmann, le dirigeant de Place publique. Ce dernier, partenaire des socialistes, avait accepté à contrecoeur l’accord du Nouveau Front populaire et plaide désormais pour qu’il y ait en 2027 “deux offres politiques” à gauche, la sienne et celle de LFI, qui “ne sont pas solubles l’une dans l’autre”.Les socialistes et Ecologistes, avec les ex-insoumis de l’Après et Générations, ont déjà affirmé dans un communiqué commun être “prêts” à être l’alternative à François Bayrou.”Je ne vois pas trop comment la gauche va réussir à se mettre d’accord. Elle est plus divisée qu’en 2024, où déjà un Premier ministre de gauche avec toutes les composantes du NFP était minoritaire à l’Assemblée”, remarque le politologue Rémi Lefebvre.De toute façon, “il n’y a pas de discussions avec LFI”, souffle un socialiste.La plupart des partis de gauche vont présenter dans les prochains jours leurs propositions de budget, basées sur la recherche de recettes supplémentaires, avec un effort demandé aux plus aisés, dans l’idée de défendre leur crédibilité sur le sujet. Et chacun échafaude des scénarios.- “Politique fiction” -Marine Tondelier rappelle que plusieurs options avaient été envisagées l’an dernier, comme la non participation de LFI à un gouvernement, avec soutien parlementaire chaque fois qu’il irait dans le bon sens.”Je ne vois pas trop cette option-là”, remarque Rémi Lefebvre, car “ça serait pour LFI une manière d’entériner le fait qu’elle a perdu la bataille du leadership à gauche”. Or Jean-Luc Mélenchon a d’ores et déjà revendiqué un Premier ministre insoumis.Mais les Insoumis auraient des difficultés à justifier de censurer un gouvernement de gauche “dont l’objectif serait de ne pas présenter un budget d’austérité comme celui de Bayrou”, souligne un député socialiste, qui défend l’idée “d’un gouvernement de gauche minoritaire”, capable de faire des compromis, après “deux gouvernements de droite minoritaires” qui n’en ont pas ou peu fait. Le patron des socialistes Olivier Faure s’exprimera dans les prochains jours aux universités du PS à Blois. “La ligne qu’on va défendre c’est pas du tout celle d’un gouvernement d’union républicaine du LR au PS”, affirme le même député. “Il n’y a rien qui peut justifier ça.”Quant à l’option d’un candidat issu de l’aile droite des rangs socialistes, comme l’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve, dont le nom était déjà revenu précédemment, c’est “de la politique fiction”, assure le même. Tout comme un retour de Lucie Castets, l’éphémère candidate du NFP pour Matignon, en 2024, admettent plusieurs élus de gauche.”Je doute qu’on réitère le processus de juillet 2024, avec des réunions pour désigner quelqu’un”, estime un élu socialiste. “Le sujet n’est pas +qui+ mais +qu’est-ce qu’on propose+” 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Orages: 28 départements en vigilance orange, une femme tuée par une chute d’arbre

Vingt-huit départements des Pyrénées jusqu’au Bas-Rhin sont en vigilance orange pour de violents orages mercredi après-midi, tandis qu’une quadragénaire est décédée après avoir été atteinte la veille par la chute d’un arbre dans une tempête en Bourgogne.Mercredi vers 13H00, la victime est décédée à l’hôpital de Dijon où elle avait été transportée mardi dans le coma, après la chute d’un arbre dans un camping à Saint-Honoré-les-Bains, dans la Nièvre, ont indiqué à l’AFP les pompiers.Au total, 770 personnes résidant au camping des Bains ont dû être évacuées après un violent coup de vent qui a fait s’effondrer plusieurs arbres. Elles ont pu regagner les lieux “vers 23H00″, a précisé la mairie de la commune concernée. A la différence des départements voisins de Côte-d’Or et de Saône-et-Loire, la Nièvre est en vigilance jaune.Au total, 28 départements sont concernés par la vigilance orange depuis 14H00 et il est possible qu’elle soit étendue sur les départements cotiers de la région PACA, précise Météo-France dans son dernier bulletin.”C’est le caractère fortement pluvieux de ces orages qui est à surveiller”, indique l’institut météorologique, qui prévoit de forts cumuls de pluie en peu de temps de l’ordre de 20 à 40 mm en une heure, voire 50 mm, et localement de 50 à 80 mm sur l’épisode.De la grosse grêle est localement attendue dans le sud-ouest ainsi que des rafales de vent de 70 à 80 km/h, très localement 90-100 km/h.Outre les Vosges, le Haut-Rhin et le Territoire de Belfort, ajoutés en dernier, les départements concernés sont: l’Ain, l’Allier, l’Ariège, l’Aude, l’Aveyron, le Cantal, la Côte-d’Or, le Doubs, le Gard, la Haute-Garonne, le Gers, l’Hérault, le Jura, la Loire, la Haute-Loire, le Lot, la Lozère, le Puy-de-Dôme, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Rhône, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, le Tarn et le Tarn-et-Garonne.Le Doubs, le Jura, l’Ain, la Haute-Saône, le Haut-Rhin, les Vosges, la Lozère, le Gard et l’Hérault resteront concernés par ce niveau d’alerte jusqu’à 06H00 jeudi mais tous les autres départements seront rétrogradés en jaune dès minuit cette nuit, précise Météo-France.

Orages: 28 départements en vigilance orange, une femme tuée par une chute d’arbre

Vingt-huit départements des Pyrénées jusqu’au Bas-Rhin sont en vigilance orange pour de violents orages mercredi après-midi, tandis qu’une quadragénaire est décédée après avoir été atteinte la veille par la chute d’un arbre dans une tempête en Bourgogne.Mercredi vers 13H00, la victime est décédée à l’hôpital de Dijon où elle avait été transportée mardi dans le coma, après la chute d’un arbre dans un camping à Saint-Honoré-les-Bains, dans la Nièvre, ont indiqué à l’AFP les pompiers.Au total, 770 personnes résidant au camping des Bains ont dû être évacuées après un violent coup de vent qui a fait s’effondrer plusieurs arbres. Elles ont pu regagner les lieux “vers 23H00″, a précisé la mairie de la commune concernée. A la différence des départements voisins de Côte-d’Or et de Saône-et-Loire, la Nièvre est en vigilance jaune.Au total, 28 départements sont concernés par la vigilance orange depuis 14H00 et il est possible qu’elle soit étendue sur les départements cotiers de la région PACA, précise Météo-France dans son dernier bulletin.”C’est le caractère fortement pluvieux de ces orages qui est à surveiller”, indique l’institut météorologique, qui prévoit de forts cumuls de pluie en peu de temps de l’ordre de 20 à 40 mm en une heure, voire 50 mm, et localement de 50 à 80 mm sur l’épisode.De la grosse grêle est localement attendue dans le sud-ouest ainsi que des rafales de vent de 70 à 80 km/h, très localement 90-100 km/h.Outre les Vosges, le Haut-Rhin et le Territoire de Belfort, ajoutés en dernier, les départements concernés sont: l’Ain, l’Allier, l’Ariège, l’Aude, l’Aveyron, le Cantal, la Côte-d’Or, le Doubs, le Gard, la Haute-Garonne, le Gers, l’Hérault, le Jura, la Loire, la Haute-Loire, le Lot, la Lozère, le Puy-de-Dôme, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Rhône, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, le Tarn et le Tarn-et-Garonne.Le Doubs, le Jura, l’Ain, la Haute-Saône, le Haut-Rhin, les Vosges, la Lozère, le Gard et l’Hérault resteront concernés par ce niveau d’alerte jusqu’à 06H00 jeudi mais tous les autres départements seront rétrogradés en jaune dès minuit cette nuit, précise Météo-France.

Municipales: à Nice le duel Estrosi/Ciotti officiellement lancé

Eric Ciotti, ex-patron des Républicains désormais rallié à l’extrême droite, a officiellement annoncé mercredi sa candidature aux municipales à Nice, lançant un duel qui s’annonce saignant avec son ex-mentor, le maire sortant Christian Estrosi (Horizons).Cela fait maintenant plusieurs années qu’Eric Ciotti, 59 ans, tire à boulets rouges sur son grand rival, âgé de 70 ans, qui a pris un chemin politique inverse en ralliant le camp macroniste.Et il a choisi de se lancer dans l’arène en duplex depuis Nice au journal télévisé de TF1 plutôt que de l’annoncer lors de sa rentrée politique prévue dimanche à Levens, dans l’arrière-pays.”Je souhaite offrir une nouvelle espérance aux Niçois”, a-t-il lancé, pointant à nouveau la “mauvaise gestion” de M. Estrosi, “élu au conseil municipal depuis quatre décennies”.Nice, où les touristes se pressent mais où plus d’un habitant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, “souffre aujourd’hui de l’insécurité”, “se trouve dans une situation financière extrêmement dégradée, avec plus de 3 milliards d’euros de dette”, a estimé le député, promettant d'”effacer l’augmentation de 25% des impôts” locaux ou de mettre de la climatisation dans toutes les écoles.Très rapidement, le président du Rassemblement national Jordan Bardella lui a apporté son soutien sur X, actant qu’il serait “le candidat de l’union des patriotes”. – Adversaire “comme les autres” ? -Christian Estrosi, lui aussi ex-LR et désormais proche d’Edouard Philippe, avait été réélu pour un troisième mandat en 2020 avec près de 60% des voix au second tour. Mardi sur Sud Radio, interrogé sur Eric Ciotti, il a balayé: c’est pour lui “un adversaire comme les autres”.Un adversaire de premier plan en tous cas dans une ville où les idées d’extrême droite prospèrent et où la gauche, à la traîne, aimerait profiter de ce duel fratricide mais peine à se mettre d’accord.Les deux sont des enfants du pays. Après une carrière de champion de moto, Christian Estrosi a été à la tête de la région Provence-Alpe-Côte d’Azur, député, ministre de François Fillon ou de Dominique de Villepin. Avec son ami Renaud Muselier, actuel président de la région, il se présente comme un rempart au Rassemblement national.Eric Ciotti a, lui, commencé par être attaché parlementaire du jeune député Estrosi, avec qui il finira par se brouiller. Jamais maire ni ministre, il deviendra député, prendra la tête des Alpes-Maritimes et surtout celle du parti Les Républicains, avant un divorce fracassant.L’histoire politique retiendra qu’il a été le premier chef du parti gaulliste à rompre le cordon sanitaire avec l’extrême droite, en s’alliant à Marine Le Pen après la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024.Pour lui, ce ralliement était la seule stratégie “porteuse d’avenir” pour la droite. Il est désormais à la tête d’un nouveau parti, l’UDR (Union des droites pour la République), qui a remporté 16 sièges aux dernières législatives dans le cadre de cette alliance avec le RN et notamment les trois circonscriptions niçoises.Le maire sortant, qui a modifié le centre ville, y construisant notamment une immense coulée verte, devra donc se renouveler s’il souhaite emporter un quatrième mandat.Ses adversaires l’attaquent sur ses dépenses, sa politique d’urbanisme avec notamment la destruction de l’emblématique théâtre de Nice, pour y construire justement ce qu’il présente comme une “forêt urbaine”.La campagne s’annonce saignante. A moins que la justice ne rattrape l’un ou l’autre. Les noms des deux rivaux apparaissent dans plusieurs enquêtes, sans qu’aucun des deux ne soit poursuivi à ce stade. Eric Ciotti est notamment cité dans une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, ouverte en mai autour de soupçons de cumuls d’emplois au conseil départemental des Alpes-Maritimes. Christian Estrosi a, lui, été placé en garde à vue au début de l’été dans une enquête sur l’organisation de plusieurs événements à Nice. D’autres enquêtes sont en cours notamment sur la reconstruction après la tempête Alex ou sur les conditions de sécurisation de la Promenade des Anglais le soir du terrible attentat du 14 juillet 2016.

Budget: les syndicats veulent mobiliser ensemble, mais sont divisés sur le 10 septembre

La CGT a annoncé mercredi son soutien au mouvement du 10 septembre, vu comme une “première étape” pour mobiliser contre le projet de budget du gouvernement, mais la CFDT, premier syndicat, ne s’y joindra pas: une divergence qui n’empêchera pas l’ensemble des organisations syndicales de chercher à se mettre d’accord vendredi sur une autre date.”La dynamique de l’initiative citoyenne du 10 septembre démontre l’ampleur de la colère sociale”, affirme la CGT à l’issue d’une réunion mardi et mercredi de son instance dirigeante, et “souhaite que cette journée soit une première étape réussie, ce qui passe en particulier par la grève sur les lieux de travail”.”Un mouvement citoyen a émergé contre la violence sociale et c’est une très bonne nouvelle”, a déclaré à l’AFP Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT, à propos du mouvement appelant à “tout bloquer”.La numéro un de l’organisation Sophie Binet avait pourtant affiché sa prudence par rapport à ces appels disparates nés sur les réseaux sociaux qu’elle avait qualifiés de “nébuleux”, craignant un “noyautage de l’extrême droite”.Plusieurs fédérations de la CGT, dont celle de la chimie ainsi que commerce et services, tout comme plusieurs unions départementales, avaient cependant déjà appelé ces dernières semaines à se mobiliser le 10 septembre.La direction du syndicat dénonce mercredi un projet de budget d’une “violence inédite”, citant “le vol de deux jours fériés”, le “doublement des franchises médicales”,  le “gel du salaire des fonctionnaires, des pensions des retraités et de toutes les allocations sociales”.- “efforts disproportionnés” -L’Union syndicale Solidaires a aussi annoncé mercredi son soutien au mouvement “bloquons tout”, qui  “exprime la colère sociale multiforme et grandissante face aux annonces budgétaires du gouvernement Bayrou”.”La CGT et Sud Solidaires appellent à la grève le 10 septembre. Des sections de FSU en font autant. La France du travail écrit son calendrier de libération du libéralisme. Le 8 septembre : on vote pour faire partir Bayrou. Le 10 septembre : on agit pour faire partir Macron”, s’est réjoui le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, sur X.Une récupération politique qui n’est pas du goût de tous les syndicats. “Tout bloquer, la désobéissance, ce n’est pas la méthode de la CFDT. Et le syndicat ne répond pas aux injonctions des partis politiques”, déclaré au journal Le Monde sa chef de file Marylise Léon.Pour autant la numéro un du premier syndicat n’a pas mâché ses mots mardi à l’égard du projet de budget du Premier ministre, qu’elle recevait dans l’Essonne pour l’université d’été de son organisation.Elle a dénoncé un “projet de budget qui demande des efforts disproportionnés au monde du travail tandis que d’autres sont trop largement épargnés”, prévenant aussi qu’elle ne participerait pas à une négociation sur la suppression de deux jours fériés.La CFDT proposera vendredi à tous les syndicats une date de mobilisation pour le mois de septembre, et cet appel à l’unité a été entendu par la CGT, tout comme Solidaires.A l’occasion de l’intersyndicale, FO, le troisième syndicat, devrait officiellement se déterminer par rapport au 10 septembre. Son chef de file Frédéric Souillot a toutefois déjà prévenu qu’il se tenait “à distance” d’un mouvement dont certains groupes rejettent les syndicats représentatifs, d’après lui.

Budget: les syndicats veulent mobiliser ensemble, mais sont divisés sur le 10 septembre

La CGT a annoncé mercredi son soutien au mouvement du 10 septembre, vu comme une “première étape” pour mobiliser contre le projet de budget du gouvernement, mais la CFDT, premier syndicat, ne s’y joindra pas: une divergence qui n’empêchera pas l’ensemble des organisations syndicales de chercher à se mettre d’accord vendredi sur une autre date.”La dynamique de l’initiative citoyenne du 10 septembre démontre l’ampleur de la colère sociale”, affirme la CGT à l’issue d’une réunion mardi et mercredi de son instance dirigeante, et “souhaite que cette journée soit une première étape réussie, ce qui passe en particulier par la grève sur les lieux de travail”.”Un mouvement citoyen a émergé contre la violence sociale et c’est une très bonne nouvelle”, a déclaré à l’AFP Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT, à propos du mouvement appelant à “tout bloquer”.La numéro un de l’organisation Sophie Binet avait pourtant affiché sa prudence par rapport à ces appels disparates nés sur les réseaux sociaux qu’elle avait qualifiés de “nébuleux”, craignant un “noyautage de l’extrême droite”.Plusieurs fédérations de la CGT, dont celle de la chimie ainsi que commerce et services, tout comme plusieurs unions départementales, avaient cependant déjà appelé ces dernières semaines à se mobiliser le 10 septembre.La direction du syndicat dénonce mercredi un projet de budget d’une “violence inédite”, citant “le vol de deux jours fériés”, le “doublement des franchises médicales”,  le “gel du salaire des fonctionnaires, des pensions des retraités et de toutes les allocations sociales”.- “efforts disproportionnés” -L’Union syndicale Solidaires a aussi annoncé mercredi son soutien au mouvement “bloquons tout”, qui  “exprime la colère sociale multiforme et grandissante face aux annonces budgétaires du gouvernement Bayrou”.”La CGT et Sud Solidaires appellent à la grève le 10 septembre. Des sections de FSU en font autant. La France du travail écrit son calendrier de libération du libéralisme. Le 8 septembre : on vote pour faire partir Bayrou. Le 10 septembre : on agit pour faire partir Macron”, s’est réjoui le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, sur X.Une récupération politique qui n’est pas du goût de tous les syndicats. “Tout bloquer, la désobéissance, ce n’est pas la méthode de la CFDT. Et le syndicat ne répond pas aux injonctions des partis politiques”, déclaré au journal Le Monde sa chef de file Marylise Léon.Pour autant la numéro un du premier syndicat n’a pas mâché ses mots mardi à l’égard du projet de budget du Premier ministre, qu’elle recevait dans l’Essonne pour l’université d’été de son organisation.Elle a dénoncé un “projet de budget qui demande des efforts disproportionnés au monde du travail tandis que d’autres sont trop largement épargnés”, prévenant aussi qu’elle ne participerait pas à une négociation sur la suppression de deux jours fériés.La CFDT proposera vendredi à tous les syndicats une date de mobilisation pour le mois de septembre, et cet appel à l’unité a été entendu par la CGT, tout comme Solidaires.A l’occasion de l’intersyndicale, FO, le troisième syndicat, devrait officiellement se déterminer par rapport au 10 septembre. Son chef de file Frédéric Souillot a toutefois déjà prévenu qu’il se tenait “à distance” d’un mouvement dont certains groupes rejettent les syndicats représentatifs, d’après lui.

Budget: les syndicats veulent mobiliser ensemble, mais sont divisés sur le 10 septembre

La CGT a annoncé mercredi son soutien au mouvement du 10 septembre, vu comme une “première étape” pour mobiliser contre le projet de budget du gouvernement, mais la CFDT, premier syndicat, ne s’y joindra pas: une divergence qui n’empêchera pas l’ensemble des organisations syndicales de chercher à se mettre d’accord vendredi sur une autre date.”La dynamique de l’initiative citoyenne du 10 septembre démontre l’ampleur de la colère sociale”, affirme la CGT à l’issue d’une réunion mardi et mercredi de son instance dirigeante, et “souhaite que cette journée soit une première étape réussie, ce qui passe en particulier par la grève sur les lieux de travail”.”Un mouvement citoyen a émergé contre la violence sociale et c’est une très bonne nouvelle”, a déclaré à l’AFP Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT, à propos du mouvement appelant à “tout bloquer”.La numéro un de l’organisation Sophie Binet avait pourtant affiché sa prudence par rapport à ces appels disparates nés sur les réseaux sociaux qu’elle avait qualifiés de “nébuleux”, craignant un “noyautage de l’extrême droite”.Plusieurs fédérations de la CGT, dont celle de la chimie ainsi que commerce et services, tout comme plusieurs unions départementales, avaient cependant déjà appelé ces dernières semaines à se mobiliser le 10 septembre.La direction du syndicat dénonce mercredi un projet de budget d’une “violence inédite”, citant “le vol de deux jours fériés”, le “doublement des franchises médicales”,  le “gel du salaire des fonctionnaires, des pensions des retraités et de toutes les allocations sociales”.- “efforts disproportionnés” -L’Union syndicale Solidaires a aussi annoncé mercredi son soutien au mouvement “bloquons tout”, qui  “exprime la colère sociale multiforme et grandissante face aux annonces budgétaires du gouvernement Bayrou”.”La CGT et Sud Solidaires appellent à la grève le 10 septembre. Des sections de FSU en font autant. La France du travail écrit son calendrier de libération du libéralisme. Le 8 septembre : on vote pour faire partir Bayrou. Le 10 septembre : on agit pour faire partir Macron”, s’est réjoui le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, sur X.Une récupération politique qui n’est pas du goût de tous les syndicats. “Tout bloquer, la désobéissance, ce n’est pas la méthode de la CFDT. Et le syndicat ne répond pas aux injonctions des partis politiques”, déclaré au journal Le Monde sa chef de file Marylise Léon.Pour autant la numéro un du premier syndicat n’a pas mâché ses mots mardi à l’égard du projet de budget du Premier ministre, qu’elle recevait dans l’Essonne pour l’université d’été de son organisation.Elle a dénoncé un “projet de budget qui demande des efforts disproportionnés au monde du travail tandis que d’autres sont trop largement épargnés”, prévenant aussi qu’elle ne participerait pas à une négociation sur la suppression de deux jours fériés.La CFDT proposera vendredi à tous les syndicats une date de mobilisation pour le mois de septembre, et cet appel à l’unité a été entendu par la CGT, tout comme Solidaires.A l’occasion de l’intersyndicale, FO, le troisième syndicat, devrait officiellement se déterminer par rapport au 10 septembre. Son chef de file Frédéric Souillot a toutefois déjà prévenu qu’il se tenait “à distance” d’un mouvement dont certains groupes rejettent les syndicats représentatifs, d’après lui.

Israel army launches operation in West Bank’s Nablus

Dozens of Israeli soldiers stormed the occupied West Bank city of Nablus on Wednesday, witnesses and Palestinian officials said, with the Red Crescent reporting at least seven people wounded in the raid.Contacted by AFP, the Israeli military confirmed that its forces were conducting an operation in the northern West Bank city, without specifying its purpose.The raid began at around 3:00 am (0000 GMT), residents said, with soldiers in armoured vehicles storming several neighbourhoods of Nablus’s old city, which has a population of around 30,000 people.It came a day after Israeli forces carried out a relatively rare raid on Ramallah, seat of the Palestinian Authority, targeting a currency exchange in the city centre and leaving dozens of Palestinians wounded, according to the Palestine Red Crescent Society.Nablus Governor Ghassan Daghlas told AFP that Wednesday’s “assault… is merely a show of force with no justification”.One witness, who declined to give his name, reported that soldiers had expelled an elderly couple from their home.Israeli troops “are storming and searching houses and shops inside the old city, while some houses have been turned into military posts”, said Ghassan Hamdan, head of the Palestinian Medical Relief organisation in Nablus.AFP footage showed Israeli forces and military vehicles deployed on the streets, with some troops taking position on a rooftop.Daghlas said the army had informed Palestinian authorities that the raid would last until 4:00 pm.Local sources said clashes broke out at the eastern entrance to the old city, where young people threw stones at Israeli soldiers, who responded with tear gas and live ammunition.- ‘Escalation’ -The Red Crescent said its teams treated five people wounded by rubber bullets, one person hit by live bullet shrapnel and another following “physical assault”.One more person was injured in a “fall” during the raid, the medical organisation added, and at least 27 others suffered from tear gas inhalation.Palestinian presidential spokesman Nabil Abu Rudeineh, in a statement carried by official news agency Wafa, slammed “the Israeli escalation in cities and refugee camps”, calling a recent uptick in raids “dangerous, condemned and unacceptable”.The old city of Nablus has been the focus of several major Israeli raids, including in 2022 and 2023 during large-scale operations targeting a local grouping of armed fighters, as well as in 2002 during the second Palestinian intifada, or uprising.In early June 2025, an Israeli military operation there resulted in two Palestinians killed.Since the start of the Gaza war in October 2023, violence has surged in the West Bank, which Israel has occupied since 1967.Israeli troops or settlers in the West Bank have killed at least 972 Palestinians, including militants and civilians, since the beginning of the Gaza war, according to an AFP tally based on Palestinian Authority figures.In the same period, at least 36 Israelis, both civilians and security forces, have been killed in attacks or during military operations in the territory, according to Israeli figures.