Israël a détruit deux sites de centrifugeuses en Iran selon l’AIEA, Khamenei va s’exprimer

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait état mercredi de la destruction par Israël de deux bâtiments de production de centrifugeuses en Iran, où le guide suprême Ali Khamenei va s’exprimer à la télévision après les menaces de Donald Trump.”Nous devons riposter avec force au régime terroriste sioniste. Nous ne ferons preuve d’aucune pitié envers le (pouvoir) sioniste”, a lancé sur X l’ayatollah Khamenei sur un ton de défi quelques heures après un appel mardi du président américain à “capituler”.Depuis le début du conflit entre les deux pays ennemis le 13 juin, déclenché par une attaque sans précédent d’Israël contre l’Iran, 224 personnes ont été tuées en Iran, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, et 24 en Israël, d’après le gouvernement. Affirmant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a frappé des centaines de sites militaires et nucléaires en Iran et tué les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire en Iran.L’Iran, qui dément fabriquer l’arme nucléaire, a proclamé son intention de riposter à la “guerre” lancée par Israël, qu’il a accusé d’avoir cherché à torpiller les négociations sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.Mercredi avant l’aube, “plus de 50 avions” de combat israéliens ont bombardé “une installation de production de centrifugeuses à Téhéran” et “plusieurs sites de fabrication d’armes dont des installations de production de matières premières et de composants utilisés pour assembler des missiles sol-sol”, a indiqué l’armée israélienne.Les centrifugeuses sont des machines utilisées pour enrichir la matière nucléaire à des niveaux proches du seuil militaire.Selon l’AIEA, les frappes ont “détruit” deux bâtiments situés à Karaj, près de Téhéran, où “étaient fabriqués des composants de centrifugeuses”. Un édifice du Centre de recherche de Téhéran, produisant également des pièces de ces machines, a aussi été touché.- Un drone israélien abattu -Pour la première fois depuis le début du conflit, l’armée israélienne a annoncé  qu’un de ses drones avait été abattu au dessus du territoire iranien par  un tir de missile sol-air.L’agence de presse de la radio-télévision d’Etat iranienne (IRIB) a annoncé de son côté que la défense antiaérienne avait abattu “un drone de pointe Hermès” dans le ciel d’Ispahan (centre).Après que l’Iran a appelé les habitants à évacuer les grandes villes israéliennes de Haïfa (nord) et de Tel-Aviv (centre), les forces israéliennes ont déclenché brièvement aux premières heures de mercredi une alerte aérienne. Environ 10 missiles balistiques, dont la plupart été interceptés, ont été lancés d’Iran, a déclaré un responsable militaire.L’armée israélienne a aussi annoncé avoir aussi intercepté plusieurs drones iraniens. Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont dit avoir tiré des missiles balistiques hypersoniques de portée intermédiaire sur Israël, d’après la télévision d’Etat.- “Nous savons où il est” -Alors que les spéculations s’intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis, alliés d’Israël, au conflit, le président américain Donald Trump a dit mardi que son pays pouvait tuer Ali Khamenei.Les Etats-Unis “savent exactement où se cache le soi-disant +guide suprême+” mais ne comptent pas “l’éliminer (le tuer!), du moins pour le moment”, a-t-il affirmé sur son réseau Truth Social, se prévalant du contrôle total de l’espace aérien iranien.”Capitulation sans conditions”, a-t-il encore écrit dans un message sur Truth Social, avant de réunir son conseil de sécurité.Selon des responsables américains, M. Trump n’a pas encore pris de décision et garde toutes les options sur la table.Avant M. Trump, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait affirmé que tuer l’ayatollah Khamenei mettrait “fin au conflit”, et appelé les Iraniens à se soulever.- La GBU-57 -Les Etats-Unis ont dit renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz.Ils ont annoncé mardi la fermeture de leur ambassade  située à Jérusalem jusqu’à vendredi, et demandé aux employés du gouvernement américain de se mettre à l’abri.Les Occidentaux et Israël soupçonnent l’Iran de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). Si Donald Trump choisissait d’engager son pays dans le conflit, une puissante bombe anti-bunker américaine, la GBU-57, la seule à même de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, pourrait constituer une arme stratégique de choix.En Iran, les autorités iraniennes ont en outre reporté le concours officiel d’entrée dans les universités. Les médias iraniens ont fait état d’une perturbation généralisée d’internet, sans en préciser l’origine.

Paul Larrouturou, venu de TF1, mènera une interview politique à la radio franceinfo

Le journaliste Paul Larrouturou va quitter le groupe TF1 pour mener à partir de la rentrée une interview politique dans la matinale de franceinfo, succédant à Salhia Brakhlia, a annoncé mercredi la directrice de la radio, Agnès Vahramian, au journal Le Parisien.A l’antenne, il sera en binôme avec Agathe Lambret, actuelle voix de l’avant-soirée de la radio publique.”À deux ans de la présidentielle, face à une concurrence féroce, nous avions besoin de refondre ce rendez-vous. Les deux sont très politiques et très complémentaires”, a indiqué Mme Vahramian. Connu pour ses coups d’éclat micro en main sur le terrain, Paul Larrouturou est actuellement reporter pour la matinale de TF1, “Bonjour!”. A 38 ans, il couvre depuis longtemps la politique, après des années au “Petit Journal” (sur Canal+) puis dans “Quotidien” (sur TMC, groupe TF1). Il s’est aussi spécialisé dans l’information sur les réseaux sociaux, à destination d’un public plus jeune. “Paul va nous apporter aussi une résonance numérique grâce à sa communauté”, a ajouté Mme Vahramian. Son arrivée avait été annoncée tôt mercredi par l’expert média Clément Garin.L’interview de 8H30 sur franceinfo est menée actuellement par Jérôme Chapuis et Salhia Brakhlia. Le premier va continuer à piloter la matinale de la station, dès 6H00.Salhia Brakhlia, 39 ans, a indiqué elle-même mardi qu’elle quittait l’antenne au terme d’une “belle histoire de cinq ans”. Sur Instagram, elle a dit son “immense gratitude pour toutes ces belles années au 8.30 Franceinfo et aux Informés” à partir de 9H00, ainsi que sa “joie immense d’avoir fait de ces rendez-vous un succès”.Au sujet de cette dernière, Agnès Vahramian a dit dans Le Parisien: “Nous avons évoqué plusieurs pistes avec elle mais nous n’avons pas trouvé de terrain d’entente. Donc à un moment donné, j’ai dû prendre une décision”.Parmi les autres changements de grille, c’est la journaliste de franceinfo Célyne Baÿt-Darcourt, spécialiste des médias, qui animera la tranche 17H00-20H00.Face à des critiques émises en interne sur son management, Mme Vahramian, en fonction depuis septembre, réplique: “Qu’il y ait du changement, cela peut brusquer et déranger dans notre maison” mais “c’est un choix éditorial, pas de personne”.Dans un communiqué fin mai, le syndicat CGT de Radio France avait dénoncé une fin de saison “d’une grande brutalité”.

Vieux de deux siècles, le cimetière britannique de Kaboul coule des jours tranquilles

A Kaboul, la famille d’Aynullah Rahimi s’occupe depuis des décennies du “cimetière des étrangers”, mais depuis que ceux-ci ont largement déserté l’Afghanistan des talibans, le gardien des lieux reçoit peu de visiteurs dans son paisible jardin.Petite parcelle au coeur du tumulte de la capitale afghane, le cimetière dit britannique date de l’occupation du Royaume-Uni, entre 1839 et 1842. Il est depuis la dernière demeure de combattants, d’humanitaires, d’aventuriers et de journalistes ayant parcouru le pays, mais surtout de soldats de l’OTAN ayant combattu les talibans jusqu’en 2021.Pendant les 20 ans de guerre, quelques funérailles y ont eu lieu, comme de nombreuses commémorations, en présence d’ambassadeurs et d’autres responsables.Mais cela n’est plus qu’un doux souvenir pour Aynullah Rahimi, qui ne taille plus rosiers et abricotiers que pour son plaisir et les rares personnes qui frappent encore à la porte.”Avant que les talibans ne prennent le pouvoir, de nombreux étrangers venaient ici chaque semaine”, se rappelle-t-il. “Aujourd’hui, presque personne ne vient, seulement quelques touristes”.- “Lieu historique” -Ceux-ci se font de plus en plus nombreux au fil des années et ils défient pour beaucoup les recommendations de leurs capitales, qui déconseillent de se rendre en Afghanistan pour des questions de sécurité.Aynullah Rahimi les accueille volontiers derrière les grands murs gris de son cimetière, adresse confidentielle de Kaboul qui n’a pour seule indication que le petit écriteau “British cemetery” à côté de la porte d’entrée.”C’est leur cimetière ici”, s’enthousiasme le gardien de 56 ans, en précisant que les talibans ne s’ingèrent pas dans la gestion du lieu, qui compte environ 150 stèles et autres plaques commémoratives.”C’est un lieu historique”, relève-t-il, ajoutant que les Afghans n’y vont généralement pas.Les femmes afghanes sont de toute façon bannies des parcs, ainsi que des universités, des salles de sport ou des instituts de beauté par les talibans qui leur ont imposé ce que l’ONU appelle un “apartheid de genre”.Le dernier moment solennel du cimetière remonte à l’inhumation de Winifred Zoe Ritchie, morte en 2019 à 99 ans.Sa famille a respecté son choix de reposer près de son mari Dwight, tué 40 ans plus tôt dans un accident de voiture dans le sud de l’Afghanistan, et transféré sa dépouille depuis les Etats-Unis.Les Ritchie avaient oeuvré au développement de l’Afghanistan, pays avec lequel ils avaient nourri un lien fort, transmis à un de leurs fils qui y a plus tard séjourné.- Une croix -Leur fille, Joanna Ginter, garde de ses visites auprès de ses parents des souvenirs de marchés kaboulis, de cerfs-volants et d’envols de pigeons dans le ciel de la capitale.”J’étais contente d’y retourner (en 2019), même si c’était pour un enterrement”, relate celle qui n’y avait pas remis les pieds depuis les obsèques de son père.La tombe de Winifred se détache avec son marbre clair, ses lettres au tracé hésitant et surtout une croix noire, symbole très rare en Afghanistan.Certaines des pierres tombales les plus anciennes portent les stigmates de décennies de conflit, avec des impacts de balle toujours visibles.A part quelques voleurs venus s’aventurer par-dessus le mur d’enceinte, M. Rahimi est bien seul parmi toutes ces sépultures.L’homme au sourire malicieux a grandi avec son oncle qui s’est occupé du lieu pendant 30 ans, creusant lui-même certaines tombes, avant de donner les rênes à son fils.Lorsque celui-ci s’est réfugié au Royaume-Uni au retour des talibans il y a quatre ans, Aynullah Rahimi a naturellement pris la relève.”Ils m’ont dit de partir en Angleterre avec eux mais j’ai refusé et suis resté ici”, dit-il, certain qu’un de ses fils reprendra le flambeau un jour.

Vieux de deux siècles, le cimetière britannique de Kaboul coule des jours tranquilles

A Kaboul, la famille d’Aynullah Rahimi s’occupe depuis des décennies du “cimetière des étrangers”, mais depuis que ceux-ci ont largement déserté l’Afghanistan des talibans, le gardien des lieux reçoit peu de visiteurs dans son paisible jardin.Petite parcelle au coeur du tumulte de la capitale afghane, le cimetière dit britannique date de l’occupation du Royaume-Uni, entre 1839 et 1842. Il est depuis la dernière demeure de combattants, d’humanitaires, d’aventuriers et de journalistes ayant parcouru le pays, mais surtout de soldats de l’OTAN ayant combattu les talibans jusqu’en 2021.Pendant les 20 ans de guerre, quelques funérailles y ont eu lieu, comme de nombreuses commémorations, en présence d’ambassadeurs et d’autres responsables.Mais cela n’est plus qu’un doux souvenir pour Aynullah Rahimi, qui ne taille plus rosiers et abricotiers que pour son plaisir et les rares personnes qui frappent encore à la porte.”Avant que les talibans ne prennent le pouvoir, de nombreux étrangers venaient ici chaque semaine”, se rappelle-t-il. “Aujourd’hui, presque personne ne vient, seulement quelques touristes”.- “Lieu historique” -Ceux-ci se font de plus en plus nombreux au fil des années et ils défient pour beaucoup les recommendations de leurs capitales, qui déconseillent de se rendre en Afghanistan pour des questions de sécurité.Aynullah Rahimi les accueille volontiers derrière les grands murs gris de son cimetière, adresse confidentielle de Kaboul qui n’a pour seule indication que le petit écriteau “British cemetery” à côté de la porte d’entrée.”C’est leur cimetière ici”, s’enthousiasme le gardien de 56 ans, en précisant que les talibans ne s’ingèrent pas dans la gestion du lieu, qui compte environ 150 stèles et autres plaques commémoratives.”C’est un lieu historique”, relève-t-il, ajoutant que les Afghans n’y vont généralement pas.Les femmes afghanes sont de toute façon bannies des parcs, ainsi que des universités, des salles de sport ou des instituts de beauté par les talibans qui leur ont imposé ce que l’ONU appelle un “apartheid de genre”.Le dernier moment solennel du cimetière remonte à l’inhumation de Winifred Zoe Ritchie, morte en 2019 à 99 ans.Sa famille a respecté son choix de reposer près de son mari Dwight, tué 40 ans plus tôt dans un accident de voiture dans le sud de l’Afghanistan, et transféré sa dépouille depuis les Etats-Unis.Les Ritchie avaient oeuvré au développement de l’Afghanistan, pays avec lequel ils avaient nourri un lien fort, transmis à un de leurs fils qui y a plus tard séjourné.- Une croix -Leur fille, Joanna Ginter, garde de ses visites auprès de ses parents des souvenirs de marchés kaboulis, de cerfs-volants et d’envols de pigeons dans le ciel de la capitale.”J’étais contente d’y retourner (en 2019), même si c’était pour un enterrement”, relate celle qui n’y avait pas remis les pieds depuis les obsèques de son père.La tombe de Winifred se détache avec son marbre clair, ses lettres au tracé hésitant et surtout une croix noire, symbole très rare en Afghanistan.Certaines des pierres tombales les plus anciennes portent les stigmates de décennies de conflit, avec des impacts de balle toujours visibles.A part quelques voleurs venus s’aventurer par-dessus le mur d’enceinte, M. Rahimi est bien seul parmi toutes ces sépultures.L’homme au sourire malicieux a grandi avec son oncle qui s’est occupé du lieu pendant 30 ans, creusant lui-même certaines tombes, avant de donner les rênes à son fils.Lorsque celui-ci s’est réfugié au Royaume-Uni au retour des talibans il y a quatre ans, Aynullah Rahimi a naturellement pris la relève.”Ils m’ont dit de partir en Angleterre avec eux mais j’ai refusé et suis resté ici”, dit-il, certain qu’un de ses fils reprendra le flambeau un jour.

Suspects in Bali murder all Australian, face death penalty: police

Indonesian police said Wednesday they had arrested three Australians who all face the death penalty for the murder of a compatriot on the resort island of Bali after a days long manhunt.Zivan Radmanovic, a 32-year-old Australian national, was shot dead in the attack on Saturday and a second man, 34-year-old Sanar Ghanim, was seriously wounded.Police had earlier said they were hunting for two men who burst into his villa in the tourist hub of Badung and at least one opened fire. “Three suspects have been arrested,” Bali police chief Daniel Adityajaya told reporters, adding that several pieces of evidence allegedly used to carry out the shooting were also recovered.He said the three suspects — all Australian men — were charged with multiple offences, including premeditated murder, which carries a maximum penalty of death, as well as murder and torture resulting in death, which carries a potential seven-year jail term.One of the suspects was detained at the international airport in the Indonesian capital Jakarta and flown back to Bali, in cooperation with immigration and national police officials, he said.”The other two already fled and were successfully returned because of the coordination between interpol countries in the Southeast Asia region,” he added, without specifying the countries involved.Bali police also showed on Wednesday several pieces of evidence to the media including a hammer, several pieces of clothing, and bullet casings.Witnesses, including Radmanovic’s wife, said the perpetrators who fled the scene after the attack were speaking in English with a thick Australian accent, according to a local police statement.The Australian Department of Foreign Affairs and Trade said it was providing consular assistance to the family of Radmanovic and confirmed three Australians had been detained over the shooting.”DFAT is aware that three Australians have been detained and we are urgently seeking further information from local authorities,” a spokesperson told AFP in a statement.Gun crime on the island of Bali and wider Indonesia is rare, and the archipelago nation has strict laws for illegal gun possession.

UN says two Iran nuclear sites destroyed in Israel strikes

The UN nuclear watchdog said Israeli strikes on Wednesday destroyed two buildings making centrifuge components for Iran’s nuclear programme near Tehran, while Iran said it fired hypersonic missiles as the arch foes traded fire for a sixth day.Hours after US President Donald Trump demanded Iran’s surrender, supreme leader Ayatollah Ali Khamenei vowed his country would show “no mercy” towards Israel’s leadership.Khamenei, in power since 1989 and the final arbiter of all matters of state in Iran, was to deliver a televised speech Wednesday.Trump insists the United States has played no part in ally Israel’s bombing campaign, but also warned his patience was wearing thin.The long-range blitz began Friday, when Israel launched a massive bombing campaign that prompted Iran to respond with missiles and drones.After the Israeli military issued a warning for civilians to leave one district of Tehran for their safety, Israeli warplanes hit the capital early Wednesday.”More than 50 Israeli Air Force fighter jets… carried out a series of air strikes in the Tehran area over the past few hours,” the Israeli military said, adding that several weapons manufacturing facilities were hit. “As part of the broad effort to disrupt Iran’s nuclear weapons development programme, a centrifuge production facility in Tehran was targeted.”Centrifuges are vital for uranium enrichment, the sensitive process that can produce fuel for reactors or, in highly extended form, the core of a nuclear warhead.The strikes destroyed two buildings making centrifuge components for Iran’s nuclear programme in Karaj, a satellite city of Tehran, the International Atomic Energy Agency said Wednesday.In another strike on a site in Tehran, “one building was hit where advanced centrifuge rotors were manufactured and tested”, the agency added in a post on X.Iran’s Revolutionary Guards said they had launched hypersonic Fattah-1 missiles at Tel Aviv.Hypersonic missiles travel at more than five times the speed of sound and can manoeuvre mid-flight, making them harder to track and intercept.No missile struck Tel Aviv overnight, despite Iran’s claims that its attacks were “repeatedly shaking the shelters”, though AFP photos showed Israel’s air defence systems activated to intercept missiles over the commercial hub.Iran also sent a “swarm of drones” towards Israel, while the Israeli military said it had intercepted a total of 10 drones launched from Iran.It said one of its own drones had been shot down over Iran.- ‘Unconditional surrender’ -Trump fuelled speculation about US intervention when he made a hasty exit from the G7 summit in Canada, where the leaders of the club of wealthy democracies called for de-escalation but backed Israel’s “right to defend itself”.Back in Washington on Tuesday, Trump demanded the Islamic republic’s “unconditional surrender”.He also boasted that the United States could easily assassinate Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei.”We know exactly where the so-called ‘Supreme Leader’ is hiding. He is an easy target, but is safe there — We are not going to take him out (kill!), at least not for now,” Trump wrote on his Truth Social platform.Trump met with his National Security Council to discuss the conflict. There was no immediate public statement after the hour and 20 minute meeting.US officials stressed Trump has not yet made a decision about any intervention.Hours later, Khamenei responded with a post on X, saying: “We must give a strong response to the terrorist Zionist regime. We will show the Zionists no mercy.”- Evacuations -Israel’s attacks have hit nuclear and military facilities around Iran, as well as residential areas.Residential areas in Israel have also been hit, and foreign governments have scrambled to evacuate their citizens from both countries.Since Friday, at least 24 people have been killed in Israel and hundreds wounded, according to Netanyahu’s office.Iran said on Sunday that Israeli strikes had killed at least 224 people, including military commanders, nuclear scientists and civilians. It has not issued an updated toll since then.More than 700 foreigners living in Iran have crossed into neighbouring Azerbaijan and Armenia since Israel launched its campaign, according to government figures.On Tuesday in Tehran, long queues stretched outside bakeries and petrol stations as people rushed to stock up on fuel and basic supplies.Iran’s ISNA and Tasnim news agencies on Wednesday reported that five suspected agents of Israel’s Mossad intelligence agency had been detained, on charges of tarnishing the country’s image online.With air raid sirens regularly blaring in Tel Aviv, some people relocated to an underground parking lot below a shopping mall.”We’ve decided to permanently set camp here until it’s all clear, I guess,” Mali Papirany, 30, told AFP.- Nuclear facilities -After a prolonged shadow war, Israel said its surprise air campaign was aimed at preventing Iran from acquiring nuclear weapons — an ambition Tehran denies.The UN nuclear watchdog said there appeared to have been “direct impacts on the underground enrichment halls” at Iran’s Natanz facility.Israel has maintained ambiguity regarding its own atomic activities, but the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) says it has 90 nuclear warheads.The conflict derailed a running series of nuclear talks between Tehran and Washington, with Iran saying after the start of Israel’s campaign that it would not negotiate with the United States while under attack.French President Emmanuel Macron said Trump had a critical role to play in restarting diplomacy with Iran, where any attempts at “regime change” would bring “chaos”.burs/ser/kir

UN says two Iran nuclear sites destroyed in Israel strikes

The UN nuclear watchdog said Israeli strikes on Wednesday destroyed two buildings making centrifuge components for Iran’s nuclear programme near Tehran, while Iran said it fired hypersonic missiles as the arch foes traded fire for a sixth day.Hours after US President Donald Trump demanded Iran’s surrender, supreme leader Ayatollah Ali Khamenei vowed his country would show “no mercy” towards Israel’s leadership.Khamenei, in power since 1989 and the final arbiter of all matters of state in Iran, was to deliver a televised speech Wednesday.Trump insists the United States has played no part in ally Israel’s bombing campaign, but also warned his patience was wearing thin.The long-range blitz began Friday, when Israel launched a massive bombing campaign that prompted Iran to respond with missiles and drones.After the Israeli military issued a warning for civilians to leave one district of Tehran for their safety, Israeli warplanes hit the capital early Wednesday.”More than 50 Israeli Air Force fighter jets… carried out a series of air strikes in the Tehran area over the past few hours,” the Israeli military said, adding that several weapons manufacturing facilities were hit. “As part of the broad effort to disrupt Iran’s nuclear weapons development programme, a centrifuge production facility in Tehran was targeted.”Centrifuges are vital for uranium enrichment, the sensitive process that can produce fuel for reactors or, in highly extended form, the core of a nuclear warhead.The strikes destroyed two buildings making centrifuge components for Iran’s nuclear programme in Karaj, a satellite city of Tehran, the International Atomic Energy Agency said Wednesday.In another strike on a site in Tehran, “one building was hit where advanced centrifuge rotors were manufactured and tested”, the agency added in a post on X.Iran’s Revolutionary Guards said they had launched hypersonic Fattah-1 missiles at Tel Aviv.Hypersonic missiles travel at more than five times the speed of sound and can manoeuvre mid-flight, making them harder to track and intercept.No missile struck Tel Aviv overnight, despite Iran’s claims that its attacks were “repeatedly shaking the shelters”, though AFP photos showed Israel’s air defence systems activated to intercept missiles over the commercial hub.Iran also sent a “swarm of drones” towards Israel, while the Israeli military said it had intercepted a total of 10 drones launched from Iran.It said one of its own drones had been shot down over Iran.- ‘Unconditional surrender’ -Trump fuelled speculation about US intervention when he made a hasty exit from the G7 summit in Canada, where the leaders of the club of wealthy democracies called for de-escalation but backed Israel’s “right to defend itself”.Back in Washington on Tuesday, Trump demanded the Islamic republic’s “unconditional surrender”.He also boasted that the United States could easily assassinate Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei.”We know exactly where the so-called ‘Supreme Leader’ is hiding. He is an easy target, but is safe there — We are not going to take him out (kill!), at least not for now,” Trump wrote on his Truth Social platform.Trump met with his National Security Council to discuss the conflict. There was no immediate public statement after the hour and 20 minute meeting.US officials stressed Trump has not yet made a decision about any intervention.Hours later, Khamenei responded with a post on X, saying: “We must give a strong response to the terrorist Zionist regime. We will show the Zionists no mercy.”- Evacuations -Israel’s attacks have hit nuclear and military facilities around Iran, as well as residential areas.Residential areas in Israel have also been hit, and foreign governments have scrambled to evacuate their citizens from both countries.Since Friday, at least 24 people have been killed in Israel and hundreds wounded, according to Netanyahu’s office.Iran said on Sunday that Israeli strikes had killed at least 224 people, including military commanders, nuclear scientists and civilians. It has not issued an updated toll since then.More than 700 foreigners living in Iran have crossed into neighbouring Azerbaijan and Armenia since Israel launched its campaign, according to government figures.On Tuesday in Tehran, long queues stretched outside bakeries and petrol stations as people rushed to stock up on fuel and basic supplies.Iran’s ISNA and Tasnim news agencies on Wednesday reported that five suspected agents of Israel’s Mossad intelligence agency had been detained, on charges of tarnishing the country’s image online.With air raid sirens regularly blaring in Tel Aviv, some people relocated to an underground parking lot below a shopping mall.”We’ve decided to permanently set camp here until it’s all clear, I guess,” Mali Papirany, 30, told AFP.- Nuclear facilities -After a prolonged shadow war, Israel said its surprise air campaign was aimed at preventing Iran from acquiring nuclear weapons — an ambition Tehran denies.The UN nuclear watchdog said there appeared to have been “direct impacts on the underground enrichment halls” at Iran’s Natanz facility.Israel has maintained ambiguity regarding its own atomic activities, but the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) says it has 90 nuclear warheads.The conflict derailed a running series of nuclear talks between Tehran and Washington, with Iran saying after the start of Israel’s campaign that it would not negotiate with the United States while under attack.French President Emmanuel Macron said Trump had a critical role to play in restarting diplomacy with Iran, where any attempts at “regime change” would bring “chaos”.burs/ser/kir