Hopes for survivors wane as landslides, flooding bury Pakistan villages
Pakistani rescuers dug homes out from under massive boulders on Sunday as they searched for survivors of flash floods that killed at least 344 people, with more than 150 still missing.Since Thursday, torrential rains across the country have caused flooding, rising waters and landslides that have swept away entire villages and left many residents trapped in the rubble.Most of the deaths, 317, were reported in Khyber Pakhtunkhwa province, where monsoon rains that are only expected to intensify in the days ahead drove flooding and landslides that collapsed houses.More than 150 people are missing in hardest-hit Buner district, where at least 208 people were killed and “10 to 12 entire villages” were partially buried, officials told AFP.”They could be trapped under the rubble of their homes or swept away by floodwaters,” said Asfandyar Khattak, head of Khyber Pakhtunkhwa’s Provincial Disaster Management Authority. “Separately, in Shangla district, dozens of people are also reported missing,” Khattak added.”There is no electricity or mobile signal in Buner, as power lines and mobile towers were damaged,” he added.The spokesman for the province’s rescue agency told AFP that around 2,000 rescue workers were involved across nine districts, where rain was still hampering efforts.”The operation to rescue people trapped under debris is ongoing,” said Bilal Ahmad Faizi.”The chances of those buried under the debris surviving are very slim,” he added.AFP journalists in Buner saw half-buried vehicles and belongings lying strewn in the sludge, with mud covering houses and shops.A grave digger, Qaiser Ali Shah, told AFP he dug 29 burial places in the last two days.”I have also dug six graves for children. With each grave, it felt as though I was digging it for my own child,” he told AFP.”For the first time, my body simply refused to carry me through. That’s why today I apologised and said I cannot do this work anymore.”Flooded roads hampered the movement of rescue vehicles, as a few villagers worked to cut fallen trees to clear the way after the water receded.”Our belongings are scattered, ruined and are in bad shape,” shopkeeper Noor Muhammad told AFP as he used a shovel to remove mud.”The shops have been destroyed along with everything else. Even the little money people had has been washed away,” he added.The provincial government has declared the severely affected mountainous districts of Buner, Bajaur, Swat, Shangla, Mansehra and Battagram as disaster-hit areas.”We were trapped in our homes and could not get out,” another Buner resident, Syed Wahab Bacha, told AFP.”Our entire poor community has been affected… This road was our only path, and it too has been washed away,” he added.- Mass funerals -On Saturday, hundreds gathered for mass funerals, where bodies wrapped in blood-stained white shawls were laid out on the village ground.Fallen trees and straw debris were scattered across nearby fields, while residents shovelled mud out of their homes.Pakistan’s meteorological department has forecast “torrential rains” with monsoon activity “likely to intensify” from Sunday onwards.The monsoon season brings South Asia about three-quarters of its annual rainfall, vital for agriculture and food security, but also brings destruction.”The intensity of this year’s monsoon is around 50 to 60 percent more than last year,” said Lieutenant General Inam Haider, chairman of the national disaster agency.”Two to three more monsoon spells are expected until the first weeks of September,” he told journalists in Islamabad.Landslides and flash floods are common during the season, which usually begins in June and eases by the end of September.The torrential rains that have pounded Pakistan since the start of the summer monsoon have killed more than 650 people, with more than 920 injured.Pakistan is one of the world’s most vulnerable countries to the effects of climate change and is contending with extreme weather events with increasing frequency.Monsoon floods in 2022 submerged a third of the country and killed around 1,700 people.Another villager in Buner told AFP on Saturday that residents had spent the night searching through the rubble of their former homes.”The entire area is reeling from profound trauma,” said 32-year-old schoolteacher Saifullah Khan.”I helped retrieve the bodies of the children I taught. I keep wondering what kind of trial nature has imposed on these kids,” he said.
“Ramener tout le monde”: manifestations en Israël pour la libération des otages à Gaza
Des manifestations se tiennent dimanche dans plusieurs villes d’Israël pour demander au Premier ministre Benjamin Netanyahu de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza et obtenir un accord pour la libération des otages qui y sont retenus.Un immense drapeau israélien, floqué de portraits de personnes kidnappées, a été déployé à Tel-Aviv sur la “place des otages”, devenue emblématique depuis le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël.Cette mobilisation survient alors qu’Israël a annoncé se préparer à prendre le contrôle de Gaza-ville et de camps de réfugiés voisins avec pour but affiché de vaincre le mouvement islamiste palestinien et libérer les otages enlevés le 7-Octobre.Cette annonce a suscité en Israël l’effroi de familles d’otages qui craignent que l’opération entraîne la mort de leurs proches, et exigent un accord négocié pour la libération de tous les captifs.Plusieurs importants axes routiers ont été temporairement coupés par des manifestants, notamment l’autoroute reliant Tel-Aviv à Jérusalem.- “Faites pression sur le Hamas” -Dimanche, premier jour de la semaine en Israël, l’activité était nettement réduite dans les rues de Jérusalem, et de nombreux magasins fermés à Tel-Aviv, a-t-on également constaté.Tôt le matin, des dizaines de manifestants postés devant la résidence de M. Netanyahu à Jérusalem demandaient au gouvernement de “mettre fin à la guerre” et “ramener tout le monde”, en référence aux otages.A Tel-Aviv, des centaines de personnes, brandissant là aussi les portraits des kidnappés, drapeaux israéliens et bannières jaunes, la couleur symbole des otages, ont commencé à se rassembler sur la “place des otages”, épicentre de la protestation où une manifestation doit se tenir en fin d’après-midi.”Nous faisons tous les efforts pour les ramener (…) On peut avoir des désaccords, mais en vérité, tout le peuple d’Israël veut que nos frères et sœurs rentrent à la maison”, a déclaré sur cette place le président israélien Isaac Herzog.”Nous ne vous oublions pas un seul instant”, a encore lancé M. Herzog à l’attention des otages. “Je veux dire aux familles endeuillées et inquiètes: Nous sommes avec vous”. “Et je veux dire au monde: (…) Faites pression sur le Hamas”, a-t-il ajouté.Le Forum des familles et des disparus, principale association des proches d’otages, mais aussi l’opposition, une partie du monde économique et syndical, ont appelé à une grève de solidarité ce dimanche avec les otages à Gaza.Dans un communiqué, le Forum a assuré que des “centaines de milliers de citoyens israéliens paralyseront le pays aujourd’hui avec une revendication claire: Ramenez les 50 otages, mettez fin à la guerre”.”Si nous ne les ramenons pas maintenant, nous les perdrons à jamais”, s’est alarmé le Forum.”Depuis 22 mois, nous appelons à un accord global, mais nos appels tombent dans l’oreille de sourds et des cœurs endurcis. Le temps presse (…) Seul le peuple pourra ramener les otages à la maison”, a-t-il plaidé.- “Le jeu du Hamas” -Des partisans de M. Netanyahu et de l’extrême droite ont fustigé le mouvement. “Bloquer les routes principales en Israël et perturber la vie des citoyens est une grave erreur et une récompense pour l’ennemi”, a déploré le ministre de la Culture, Miki Zohar.Le ministre d’extrême droite des Finances, Bezalel Smotrich, a également dénoncé une “campagne (…) qui fait le jeu du Hamas”.”Attaquer les familles des otages alors que vous portez la responsabilité de la captivité de leurs enfants par le Hamas depuis près de deux ans nous affaiblit et nous divise. Les soutenir est ce qui nous renforce et les renforce”, a riposté l’opposant Benny Gantz. Le chef de l’opposition, Yair Lapid, a lui dénoncé une “vague de messages répugnants” de ces ministres. “N’avez-vous aucune honte?”, a-t-il apostrophé.La police israélienne a indiqué que des “milliers de policiers et de soldats des forces de sécurité frontalières” avaient été déployés dans tout le pays. En fin de matinée, elle a fait état de 32 manifestants arrêtés pour avoir troublé l’ordre public et entravé la liberté de circulation.Parmi les 251 otages capturés lors de l’attaque du 7-Octobre, 49 restent détenus à Gaza, dont 27 décédés, selon l’armée israélienne.Le Hamas et le Jihad islamique ont diffusé début août trois vidéos montrant deux otages décharnés et affaiblis, qui ont choqué en Israël et suscité une condamnation internationale.Après 22 mois de guerre, le Premier ministre est sous forte pression interne et internationale, sur le sort des otages et pour faire taire les armes dans la bande de Gaza, dévastée et en proie à une catastrophe humanitaire. L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’opération israélienne à Gaza y déjà fait 61.897, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
“Ramener tout le monde”: manifestations en Israël pour la libération des otages à Gaza
Des manifestations se tiennent dimanche dans plusieurs villes d’Israël pour demander au Premier ministre Benjamin Netanyahu de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza et obtenir un accord pour la libération des otages qui y sont retenus.Un immense drapeau israélien, floqué de portraits de personnes kidnappées, a été déployé à Tel-Aviv sur la “place des otages”, devenue emblématique depuis le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël.Cette mobilisation survient alors qu’Israël a annoncé se préparer à prendre le contrôle de Gaza-ville et de camps de réfugiés voisins avec pour but affiché de vaincre le mouvement islamiste palestinien et libérer les otages enlevés le 7-Octobre.Cette annonce a suscité en Israël l’effroi de familles d’otages qui craignent que l’opération entraîne la mort de leurs proches, et exigent un accord négocié pour la libération de tous les captifs.Plusieurs importants axes routiers ont été temporairement coupés par des manifestants, notamment l’autoroute reliant Tel-Aviv à Jérusalem.- “Faites pression sur le Hamas” -Dimanche, premier jour de la semaine en Israël, l’activité était nettement réduite dans les rues de Jérusalem, et de nombreux magasins fermés à Tel-Aviv, a-t-on également constaté.Tôt le matin, des dizaines de manifestants postés devant la résidence de M. Netanyahu à Jérusalem demandaient au gouvernement de “mettre fin à la guerre” et “ramener tout le monde”, en référence aux otages.A Tel-Aviv, des centaines de personnes, brandissant là aussi les portraits des kidnappés, drapeaux israéliens et bannières jaunes, la couleur symbole des otages, ont commencé à se rassembler sur la “place des otages”, épicentre de la protestation où une manifestation doit se tenir en fin d’après-midi.”Nous faisons tous les efforts pour les ramener (…) On peut avoir des désaccords, mais en vérité, tout le peuple d’Israël veut que nos frères et sœurs rentrent à la maison”, a déclaré sur cette place le président israélien Isaac Herzog.”Nous ne vous oublions pas un seul instant”, a encore lancé M. Herzog à l’attention des otages. “Je veux dire aux familles endeuillées et inquiètes: Nous sommes avec vous”. “Et je veux dire au monde: (…) Faites pression sur le Hamas”, a-t-il ajouté.Le Forum des familles et des disparus, principale association des proches d’otages, mais aussi l’opposition, une partie du monde économique et syndical, ont appelé à une grève de solidarité ce dimanche avec les otages à Gaza.Dans un communiqué, le Forum a assuré que des “centaines de milliers de citoyens israéliens paralyseront le pays aujourd’hui avec une revendication claire: Ramenez les 50 otages, mettez fin à la guerre”.”Si nous ne les ramenons pas maintenant, nous les perdrons à jamais”, s’est alarmé le Forum.”Depuis 22 mois, nous appelons à un accord global, mais nos appels tombent dans l’oreille de sourds et des cœurs endurcis. Le temps presse (…) Seul le peuple pourra ramener les otages à la maison”, a-t-il plaidé.- “Le jeu du Hamas” -Des partisans de M. Netanyahu et de l’extrême droite ont fustigé le mouvement. “Bloquer les routes principales en Israël et perturber la vie des citoyens est une grave erreur et une récompense pour l’ennemi”, a déploré le ministre de la Culture, Miki Zohar.Le ministre d’extrême droite des Finances, Bezalel Smotrich, a également dénoncé une “campagne (…) qui fait le jeu du Hamas”.”Attaquer les familles des otages alors que vous portez la responsabilité de la captivité de leurs enfants par le Hamas depuis près de deux ans nous affaiblit et nous divise. Les soutenir est ce qui nous renforce et les renforce”, a riposté l’opposant Benny Gantz. Le chef de l’opposition, Yair Lapid, a lui dénoncé une “vague de messages répugnants” de ces ministres. “N’avez-vous aucune honte?”, a-t-il apostrophé.La police israélienne a indiqué que des “milliers de policiers et de soldats des forces de sécurité frontalières” avaient été déployés dans tout le pays. En fin de matinée, elle a fait état de 32 manifestants arrêtés pour avoir troublé l’ordre public et entravé la liberté de circulation.Parmi les 251 otages capturés lors de l’attaque du 7-Octobre, 49 restent détenus à Gaza, dont 27 décédés, selon l’armée israélienne.Le Hamas et le Jihad islamique ont diffusé début août trois vidéos montrant deux otages décharnés et affaiblis, qui ont choqué en Israël et suscité une condamnation internationale.Après 22 mois de guerre, le Premier ministre est sous forte pression interne et internationale, sur le sort des otages et pour faire taire les armes dans la bande de Gaza, dévastée et en proie à une catastrophe humanitaire. L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’opération israélienne à Gaza y déjà fait 61.897, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
L’ouragan Erin atteint les Caraïbes et entraîne de fortes pluies
L’ouragan Erin a été rétrogradé en tempête de catégorie 3 tôt dimanche à l’approche des Caraïbes, touchées par des vents violents et de fortes pluies avec un risque de crues éclair et de glissements de terrain, selon les services météorologiques américains.Il devrait approcher plusieurs îles caribéennes sans toutefois atteindre la terre ferme.Le premier ouragan de la saison au-dessus de l’Atlantique nord s’était brièvement renforcé samedi jusqu’à atteindre en fin de journée la catégorie maximale 5, qualifiée de “catastrophique” par les autorités américaines, avant que la vitesse des vents ne diminue.Dimanche à 06H00 GMT, Erin se trouvait à environ 225 kilomètres au nord de San Juan, à Porto Rico. Il était alors retombé en catégorie 3, avec des vents soutenus atteignant jusqu’à 205 kilomètres par heure, selon le Centre américain des ouragans (NHC) basé à Miami.”Le cœur de l’ouragan Erin devrait passer à l’est des îles Turques-et-Caïques et du sud-est des Bahamas dans la nuit de dimanche à lundi”, a indiqué le NHC dans son dernier communiqué, précisant toutefois qu’il s’attendait à de nouvelles variations de la tempête.”Des fluctuations d’intensité sont attendues dans les prochains jours en raison de changements dans la structure interne du système. Erin devient un système plus vaste”, a ajouté le centre américain.Une alerte de tempête tropicale était en vigueur pour les îles Turques-et-Caïques, tandis que les îles Vierges, Porto Rico ainsi que le sud-est et le centre des Bahamas étaient invités à suivre attentivement l’évolution de l’ouragan.L’ouragan Erin avait atteint le niveau maximal de l’échelle de Saffir-Simpson un peu plus de 24 heures après avoir été classé en catégorie 1 — une intensification rapide que les scientifiques associent de plus en plus au réchauffement climatique.Il pourrait déverser jusqu’à 20 centimètres de pluie sur certaines zones isolées, selon le NHC, mettant en garde contre des “inondations importantes, ainsi que des glissements de terrain ou coulées de boue”.- Aléa climatique -À Luquillo, une ville côtière de Porto Rico, des surfeurs ont profité des vagues tandis que les promeneurs flânaient sur la plage sous un ciel couvert, samedi, avant l’arrivée de la tempête, selon des images diffusées par l’AFP.Les houles générées par Erin affecteront une partie des îles du nord des Petites Antilles, des Iles Vierges, de Porto Rico, de l’île d’Hispaniola, que se partagent Haïti et la République dominicaine, ainsi que des îles Turques-et-Caïques.Elles s’étendront ensuite en début de semaine aux Bahamas, aux Bermudes et à la côte est et sud-est des Etats-Unis, provoquant des vagues et courants particulièrement dangereux, selon le NHC.Si Erin devrait rester assez loin des côtes américaines, il pourrait néanmoins entraîner d’importantes vagues et une érosion côtière, notamment en Caroline du Nord, dans le sud-est des Etats-Unis.La saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région a été marquée par plusieurs tempêtes très puissantes et meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.burs-nr-cha/gge/bpi
L’ouragan Erin atteint les Caraïbes et entraîne de fortes pluies
L’ouragan Erin a été rétrogradé en tempête de catégorie 3 tôt dimanche à l’approche des Caraïbes, touchées par des vents violents et de fortes pluies avec un risque de crues éclair et de glissements de terrain, selon les services météorologiques américains.Il devrait approcher plusieurs îles caribéennes sans toutefois atteindre la terre ferme.Le premier ouragan de la saison au-dessus de l’Atlantique nord s’était brièvement renforcé samedi jusqu’à atteindre en fin de journée la catégorie maximale 5, qualifiée de “catastrophique” par les autorités américaines, avant que la vitesse des vents ne diminue.Dimanche à 06H00 GMT, Erin se trouvait à environ 225 kilomètres au nord de San Juan, à Porto Rico. Il était alors retombé en catégorie 3, avec des vents soutenus atteignant jusqu’à 205 kilomètres par heure, selon le Centre américain des ouragans (NHC) basé à Miami.”Le cœur de l’ouragan Erin devrait passer à l’est des îles Turques-et-Caïques et du sud-est des Bahamas dans la nuit de dimanche à lundi”, a indiqué le NHC dans son dernier communiqué, précisant toutefois qu’il s’attendait à de nouvelles variations de la tempête.”Des fluctuations d’intensité sont attendues dans les prochains jours en raison de changements dans la structure interne du système. Erin devient un système plus vaste”, a ajouté le centre américain.Une alerte de tempête tropicale était en vigueur pour les îles Turques-et-Caïques, tandis que les îles Vierges, Porto Rico ainsi que le sud-est et le centre des Bahamas étaient invités à suivre attentivement l’évolution de l’ouragan.L’ouragan Erin avait atteint le niveau maximal de l’échelle de Saffir-Simpson un peu plus de 24 heures après avoir été classé en catégorie 1 — une intensification rapide que les scientifiques associent de plus en plus au réchauffement climatique.Il pourrait déverser jusqu’à 20 centimètres de pluie sur certaines zones isolées, selon le NHC, mettant en garde contre des “inondations importantes, ainsi que des glissements de terrain ou coulées de boue”.- Aléa climatique -À Luquillo, une ville côtière de Porto Rico, des surfeurs ont profité des vagues tandis que les promeneurs flânaient sur la plage sous un ciel couvert, samedi, avant l’arrivée de la tempête, selon des images diffusées par l’AFP.Les houles générées par Erin affecteront une partie des îles du nord des Petites Antilles, des Iles Vierges, de Porto Rico, de l’île d’Hispaniola, que se partagent Haïti et la République dominicaine, ainsi que des îles Turques-et-Caïques.Elles s’étendront ensuite en début de semaine aux Bahamas, aux Bermudes et à la côte est et sud-est des Etats-Unis, provoquant des vagues et courants particulièrement dangereux, selon le NHC.Si Erin devrait rester assez loin des côtes américaines, il pourrait néanmoins entraîner d’importantes vagues et une érosion côtière, notamment en Caroline du Nord, dans le sud-est des Etats-Unis.La saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région a été marquée par plusieurs tempêtes très puissantes et meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.burs-nr-cha/gge/bpi
L’ouragan Erin atteint les Caraïbes et entraîne de fortes pluies
L’ouragan Erin a été rétrogradé en tempête de catégorie 3 tôt dimanche à l’approche des Caraïbes, touchées par des vents violents et de fortes pluies avec un risque de crues éclair et de glissements de terrain, selon les services météorologiques américains.Il devrait approcher plusieurs îles caribéennes sans toutefois atteindre la terre ferme.Le premier ouragan de la saison au-dessus de l’Atlantique nord s’était brièvement renforcé samedi jusqu’à atteindre en fin de journée la catégorie maximale 5, qualifiée de “catastrophique” par les autorités américaines, avant que la vitesse des vents ne diminue.Dimanche à 06H00 GMT, Erin se trouvait à environ 225 kilomètres au nord de San Juan, à Porto Rico. Il était alors retombé en catégorie 3, avec des vents soutenus atteignant jusqu’à 205 kilomètres par heure, selon le Centre américain des ouragans (NHC) basé à Miami.”Le cœur de l’ouragan Erin devrait passer à l’est des îles Turques-et-Caïques et du sud-est des Bahamas dans la nuit de dimanche à lundi”, a indiqué le NHC dans son dernier communiqué, précisant toutefois qu’il s’attendait à de nouvelles variations de la tempête.”Des fluctuations d’intensité sont attendues dans les prochains jours en raison de changements dans la structure interne du système. Erin devient un système plus vaste”, a ajouté le centre américain.Une alerte de tempête tropicale était en vigueur pour les îles Turques-et-Caïques, tandis que les îles Vierges, Porto Rico ainsi que le sud-est et le centre des Bahamas étaient invités à suivre attentivement l’évolution de l’ouragan.L’ouragan Erin avait atteint le niveau maximal de l’échelle de Saffir-Simpson un peu plus de 24 heures après avoir été classé en catégorie 1 — une intensification rapide que les scientifiques associent de plus en plus au réchauffement climatique.Il pourrait déverser jusqu’à 20 centimètres de pluie sur certaines zones isolées, selon le NHC, mettant en garde contre des “inondations importantes, ainsi que des glissements de terrain ou coulées de boue”.- Aléa climatique -À Luquillo, une ville côtière de Porto Rico, des surfeurs ont profité des vagues tandis que les promeneurs flânaient sur la plage sous un ciel couvert, samedi, avant l’arrivée de la tempête, selon des images diffusées par l’AFP.Les houles générées par Erin affecteront une partie des îles du nord des Petites Antilles, des Iles Vierges, de Porto Rico, de l’île d’Hispaniola, que se partagent Haïti et la République dominicaine, ainsi que des îles Turques-et-Caïques.Elles s’étendront ensuite en début de semaine aux Bahamas, aux Bermudes et à la côte est et sud-est des Etats-Unis, provoquant des vagues et courants particulièrement dangereux, selon le NHC.Si Erin devrait rester assez loin des côtes américaines, il pourrait néanmoins entraîner d’importantes vagues et une érosion côtière, notamment en Caroline du Nord, dans le sud-est des Etats-Unis.La saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région a été marquée par plusieurs tempêtes très puissantes et meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.burs-nr-cha/gge/bpi
En Afghanistan, l’eau manque et les femmes sont les premières victimes
Dans le village reculé de Shibar comme ailleurs en Afghanistan, les tâches quotidiennes qui nécessitent de l’eau sont souvent dévolues aux femmes, devenues les premières à subir la sécheresse accrue qui frappe le pays.”La cuisine, la vaisselle, aller chercher de l’eau, la lessive, s’occuper des enfants et les laver: l’eau, c’est surtout une affaire de femmes”, explique Choukria Attaye, institutrice dans cette localité perchée en haut d’une montagne de la province centrale de Bamiyan.Avant que le village ne soit pourvu de toilettes et d’une source d’eau claire grâce à l’ONG française Solidarités International (SI), les enfants tombaient souvent malades du fait de l’eau contaminée par les déjections humaines et animales.Les filles et les femmes devaient en outre faire des kilomètres pour aller puiser de l’eau dans des ruisseaux et des puits.”Transporter des litres et des litres leur causait des douleurs au dos”, souligne Mme Attaye.L’accès à l’eau est un problème récurrent dans le pays, l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique, et où les 48 millions d’habitants sont déjà englués dans la pauvreté et la malnutrition.L’Unicef estimait en mai que 31% des Afghans n’avaient pas accès à l’eau potable et 42% à des produits d’hygiène de base, “un fardeau encore plus lourd pour les femmes et les filles”.Les autorités talibanes affirment que les zones rurales disposent en réalité de davantage d’eau propre grâce, assure à l’AFP Motiullah Abid, porte-parole du ministère de l’Eau, à ses propres projets d’accès à l’eau potable et à l’hygiène.- Un bain par semaine -Avant qu’Aziza Shouja, une intervenante de Solidarités International, n’organise des sessions de sensibilisation auprès de femmes, “nombre d’entre elles ne savaient pas ce qu’était une bonne hygiène”, dit-elle à l’AFP.Ces réunions dans sa province natale de Bamiyan ont fait baisser le nombre de malades mais le problème “ne peut être résolu en cinq ou six mois, cela demande un effort continu”, estime-t-elle.Elle constate de nombreux cas de diarrhées et de problèmes cutanés sévères. L’eau impropre à la consommation peut aussi causer des nausées et des maladies respiratoires et entraîner la fièvre typhoïde et la malnutrition, relève Mme Shouja.En contrebas de Shibar, le village de Qavriyak est lui aussi confronté à une pénurie d’eau.”Il n’y en a pas assez pour se laver ou prendre une douche tous les jours et on n’a pas de toilettes propres”, relate Massouma Darweshi, 26 ans, à l’AFP.Les enfants prennent un bain une fois par semaine et l’eau manque pour laver les couches, mais aussi les serviettes de coton utilisées pour les menstruations.Les serviettes hygiéniques disponibles au supermarché du village sont un luxe hors de portée, dit Massouma Darweshi.Dans le village, les femmes tombent souvent malades. Pour se rendre à la clinique la plus proche, il faut emprunter une route cahoteuse, à motocyclette ou à dos d’âne.Les femmes utilisent aussi des ânes pour aller chercher de l’eau à travers des gorges quasi asséchées.- Puits inaccessibles -Dans la province centrale de Maidan Wardak, tous les puits du village de Chinzai, où vit Gol Babo, ont été bouchés par les crues subites de juin, qui plutôt que d’apporter l’eau qui manquait, ont dévasté les maisons et emporté le bétail.Désormais, les femmes doivent partager les toilettes avec les hommes du village. Une source de gène pour les habitants, qui baignent dans une culture très conservatrice renforcée par l'”apartheid de genre” imposé par les talibans depuis leur retour au pouvoir en 2021, selon l’ONU.Autre conséquence du manque d’eau, Gol Babo et sa fille doivent improviser des serviettes en découpant des vêtements sales quand elles ont leurs règles.Tout ce qui reste à Gol Babo est posé près de la tente où sa famille vit désormais, sans matelas ou tapis pour les protéger des insectes.”L’eau que nous avons suffit juste pour boire, donc nous n’en avons pas pour laver nos affaires”, dit-elle. “Tout est dehors, sale”.





