Trump envoy to visit Gaza as pressure mounts on Israel

President Donald Trump’s envoy Steve Witkoff held talks in Israel on Thursday ahead of a rare US visit to aid distribution sites in Gaza, where nearly 22 months of grinding war and dire food shortages have sparked an international outcry.Witkoff, who has been involved in months of stalled negotiations for a ceasefire and hostage release deal, met Prime Minister Benjamin Netanyahu shortly after his arrival, the Israeli leader’s office said. On Friday he is to visit Gaza, the White House announced.Press Secretary Karoline Leavitt told reporters that Witkoff, who previously visited Gaza in January, would “inspect the current distribution sites and secure a plan to deliver more food and meet with local Gazans to hear firsthand about this dire situation on the ground”. Gaza’s civil defence agency reported at least 58 Palestinians killed late Wednesday when Israeli forces opened fire on a crowd attempting to block an aid convoy — the latest in a spate of near-daily shootings of desperate aid seekers.The Israeli military said troops had fired “warning shots” as Gazans gathered around the aid trucks.An AFP correspondent saw stacks of bullet-riddled corpses in Gaza City’s Al-Shifa Hospital.Jameel Ashour, who lost a relative in the shooting, told AFP at the overflowing morgue that Israeli troops opened fire after “people saw thieves stealing and dropping food and the hungry crowd rushed in hopes of getting some”.Witkoff has been the top US representative in indirect negotiations between Israel and Hamas but the discussions broke down last week when Israel and the United States recalled their delegations from Doha.Israel is under mounting international pressure to agree a ceasefire and allow the world to flood Gaza with food, with Canada and Portugal the latest Western governments to announce plans to recognise a Palestinian state.- International pressure -Trump criticised Canada’s decision and, in a post on his Truth Social network, placed the blame for the crisis squarely on Palestinian militant group Hamas, whose October 7, 2023 attack on Israel triggered the war.”The fastest way to end the Humanitarian Crises in Gaza is for Hamas to SURRENDER AND RELEASE THE HOSTAGES!!!” declared Trump, one of Israel’s staunchest international supporters.Earlier this week, however, the US president contradicted Netanyahu’s insistence that reports of hunger in Gaza were exaggerated, warning that the territory faces “real starvation”.UN-backed experts have reported “famine is now unfolding” in Gaza, with images of sick and emaciated children drawing international outrage.Israel is also under pressure to resolve the crisis from other traditional supporters.Germany’s top diplomat Johann Wadephul, who met Israeli Foreign Minister Gideon Saar and Netanyahu in Jerusalem on Thursday, warned before setting off that: “Israel is finding itself increasingly in the minority”.Wadephul noted that Germany’s European allies increasingly favour recognising Palestinian statehood, which Israel opposes.After the meeting, Saar’s office said he had told his German guest that countries queueing to recognise Palestinian statehood were merely rewarding Hamas.And he insisted “a Palestinian state will not be established for the simple reason that Israel will not be able to forfeit its own security.”The US State Department said it would deny visas to officials from the Palestinian Authority, which exercises limited self-rule in parts of the Israeli-occupied West Bank — the core of any future Palestinian state.- ‘This is what death looks like’ -The Hamas attack that triggered that war resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to a tally based on official figures.Of the 251 people seized in the attack, 49 are still held in Gaza, including 27 declared dead by the Israeli military.The Israeli offensive, nearing its 23rd month, has killed at least 60,249 Palestinians, most of them civilians, according to Hamas-run Gaza’s health ministry.This week UN aid agencies said deaths from starvation had begun.The civil defence agency said Israeli attacks across Gaza on Thursday killed at least 32 people.”Enough!” cried Najah Aish Umm Fadi, who lost relatives in a strike on a camp for the displaced in central Gaza.”We put up with being hungry, but now the death of children who had just been born?”Further north, Amir Zaqot told AFP after getting his hands on some of the aid parachuted from planes, that “this is what death looks like. People are fighting each other with knives”.”If the crossings were opened… food could reach us. But this is nonsense,” Zaqot said of the airdrops.Media restrictions in Gaza and difficulties accessing many areas mean AFP cannot independently verify tolls and details provided by the civil defence and other parties.burs-dc/kir

Maltraitance animale: plainte de L214 contre l’abattoir de Porto-Vecchio

Une enquête a été ouverte mercredi par le parquet d’Ajaccio après le dépôt d’une plainte contre l’abattoir de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud) pour “sévices graves et mauvais traitements”, plainte déposée par l’association animaliste L214.L’enquête, confiée à la gendarmerie de Porto-Vecchio, a été ouverte “à ce stade pour des manquements supposés aux règles de l’abattage et des non-conformités aux règles d’étourdissement des animaux”, a précisé le procureur d’Ajaccio, Nicolas Septe, à l’AFP.En rendant publiques des vidéos filmées dans cet abattoir les 7 mai et 7 juillet, L214 a dénoncé dans un communiqué des “dysfonctionnements graves” dans l’abattage des vaches et veaux, “saignés encore conscients après des étourdissements ratés”, et dans l’abattage rituel de vaches, veaux et moutons, qui “subissent des mouvements de cisaillement lors de la saignée à vif”.L214 assure que “les animaux sont tués dans d’immenses souffrances” et que la viande produite est distribuée “partout en Corse, en supermarchés, en vente directe chez les éleveurs et chez les artisans-bouchers”. L’association déclare également que son enquête a révélé “la complicité des services de l’État, dont la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) de Corse-du-Sud, dans les pratiques d’abattages illégales et des installations non-conformes de cet abattoir”, en demandant à la préfecture sa “fermeture immédiate”.Dans une vidéo filmée par l’association et consultée par l’AFP, L214 montre ainsi une supposée vétérinaire-inspectrice indiquant à un employé de l’abattoir: “On va faire comme ça car je comprends qu’il y a une commande qu’il faut respecter, mais ce n’est pas conforme à la réglementation”.Réagissant à ces “accusations graves” et regrettant “la mise en cause de l’intégrité professionnelle de plusieurs agents de l’État”, la préfecture de Corse-du-Sud a indiqué dans un communiqué que le “montage vidéo” de L214 reprenait “de manière trompeuse les propos d’une fonctionnaire” et que la communication de l’association “éludait volontairement l’intervention de l’inspectrice qui a conduit à suspendre l’abattage compte tenu des dysfonctionnements qu’elle observait”.”Les procédures de contrôle ont été respectées lors des inspections ciblées par l’association”, assure la préfecture, reconnaissant que “les vidéos diffusées par L214 permettent cependant d’observer des non-conformités non constatées lors des inspections”.Des “investigations approfondies” ont donc été “engagées dès aujourd’hui”, précise la préfecture, selon qui “aucun élément constaté lors des contrôles réguliers (…) ne justifie à ce jour une fermeture immédiate de l’établissement”.En réaction, L214 a annoncé jeudi soir “engager un recours en responsabilité contre l’État auprès du tribunal administratif de Bastia pour manquements à sa mission de contrôle vétérinaire à l’abattoir de Porto-Vecchio”.”La communication de la préfecture est un écran de fumée pour éviter de s’expliquer sur les graves dysfonctionnements qu’elle couvre”, a déclaré Sébastien Arsac, responsable des enquêtes de L214.L’association, qui indique “avoir déjà fait condamner cinq fois l’État pour des faits similaires”, appelle à un “rassemblement pacifique” le 7 août à 10h00 devant la préfecture.Propriété de la Collectivité de Corse, cet abattoir est géré par le Syndicat mixte de l’abattage en Corse (Smac).En mars, L214 avait porté plainte contre un abattoir de Charlieu (Loire), le troisième de la région Auvergne-Rhône-Alpes visé par une enquête de l’association. Les deux premiers avaient vu leur activité suspendue.Plusieurs organisations de défense des animaux, dont les fondations 30 millions d’amis et Brigitte Bardot, ont appelé fin avril la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, à ordonner une inspection généralisée sur la protection animale dans les abattoirs, après les révélations de L214.

Maltraitance animale: plainte de L214 contre l’abattoir de Porto-Vecchio

Une enquête a été ouverte mercredi par le parquet d’Ajaccio après le dépôt d’une plainte contre l’abattoir de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud) pour “sévices graves et mauvais traitements”, plainte déposée par l’association animaliste L214.L’enquête, confiée à la gendarmerie de Porto-Vecchio, a été ouverte “à ce stade pour des manquements supposés aux règles de l’abattage et des non-conformités aux règles d’étourdissement des animaux”, a précisé le procureur d’Ajaccio, Nicolas Septe, à l’AFP.En rendant publiques des vidéos filmées dans cet abattoir les 7 mai et 7 juillet, L214 a dénoncé dans un communiqué des “dysfonctionnements graves” dans l’abattage des vaches et veaux, “saignés encore conscients après des étourdissements ratés”, et dans l’abattage rituel de vaches, veaux et moutons, qui “subissent des mouvements de cisaillement lors de la saignée à vif”.L214 assure que “les animaux sont tués dans d’immenses souffrances” et que la viande produite est distribuée “partout en Corse, en supermarchés, en vente directe chez les éleveurs et chez les artisans-bouchers”. L’association déclare également que son enquête a révélé “la complicité des services de l’État, dont la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) de Corse-du-Sud, dans les pratiques d’abattages illégales et des installations non-conformes de cet abattoir”, en demandant à la préfecture sa “fermeture immédiate”.Dans une vidéo filmée par l’association et consultée par l’AFP, L214 montre ainsi une supposée vétérinaire-inspectrice indiquant à un employé de l’abattoir: “On va faire comme ça car je comprends qu’il y a une commande qu’il faut respecter, mais ce n’est pas conforme à la réglementation”.Réagissant à ces “accusations graves” et regrettant “la mise en cause de l’intégrité professionnelle de plusieurs agents de l’État”, la préfecture de Corse-du-Sud a indiqué dans un communiqué que le “montage vidéo” de L214 reprenait “de manière trompeuse les propos d’une fonctionnaire” et que la communication de l’association “éludait volontairement l’intervention de l’inspectrice qui a conduit à suspendre l’abattage compte tenu des dysfonctionnements qu’elle observait”.”Les procédures de contrôle ont été respectées lors des inspections ciblées par l’association”, assure la préfecture, reconnaissant que “les vidéos diffusées par L214 permettent cependant d’observer des non-conformités non constatées lors des inspections”.Des “investigations approfondies” ont donc été “engagées dès aujourd’hui”, précise la préfecture, selon qui “aucun élément constaté lors des contrôles réguliers (…) ne justifie à ce jour une fermeture immédiate de l’établissement”.En réaction, L214 a annoncé jeudi soir “engager un recours en responsabilité contre l’État auprès du tribunal administratif de Bastia pour manquements à sa mission de contrôle vétérinaire à l’abattoir de Porto-Vecchio”.”La communication de la préfecture est un écran de fumée pour éviter de s’expliquer sur les graves dysfonctionnements qu’elle couvre”, a déclaré Sébastien Arsac, responsable des enquêtes de L214.L’association, qui indique “avoir déjà fait condamner cinq fois l’État pour des faits similaires”, appelle à un “rassemblement pacifique” le 7 août à 10h00 devant la préfecture.Propriété de la Collectivité de Corse, cet abattoir est géré par le Syndicat mixte de l’abattage en Corse (Smac).En mars, L214 avait porté plainte contre un abattoir de Charlieu (Loire), le troisième de la région Auvergne-Rhône-Alpes visé par une enquête de l’association. Les deux premiers avaient vu leur activité suspendue.Plusieurs organisations de défense des animaux, dont les fondations 30 millions d’amis et Brigitte Bardot, ont appelé fin avril la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, à ordonner une inspection généralisée sur la protection animale dans les abattoirs, après les révélations de L214.

President says Lebanon determined to disarm Hezbollah

Lebanese President Joseph Aoun said Thursday that he was determined to disarm Hezbollah, a step it has come under heavy US pressure to take, despite the group’s protests that doing so would serve Israeli goals.Hezbollah and Israel fought a two-month war last year that left the militant group badly weakened, though it retains part of its arsenal.Israel has kept up its air strikes on Hezbollah targets despite a November ceasefire, and has threatened to continue them until the group has been disarmed.In a speech on Thursday, Aoun said Beirut was demanding “the extension of the Lebanese state’s authority over all its territory, the removal of weapons from all armed groups including Hezbollah and their handover to the Lebanese army”.He added it was every politician’s duty “to seize this historic opportunity and push without hesitation towards affirming the army and security forces’ monopoly on weapons over all Lebanese territory… in order to regain the world’s confidence”.Under the November ceasefire, Hezbollah was to withdraw its fighters north of the Litani river, about 30 kilometres (20 miles) from the Israeli border.Israel was meant to withdraw all its troops from Lebanon, but has kept them in five areas it deems strategic.The truce was based on a two-decade-old UN Security Council resolution that said only the Lebanese military and UN peacekeepers should possess weapons in the country’s south, and that all non-state groups should be disarmed.However, that resolution went unfulfilled for years, with Hezbollah’s arsenal before the latest war seen as far superior to the army’s, and the group wielding extensive political influence.Aoun took over the presidency in January ending a two-year vacancy — his election by lawmakers made possible in part by the shifting balance of power in the wake of the conflict.On Wednesday, Hezbollah chief Naim Qassem said that “anyone calling today for the surrender of weapons, whether internally or externally, on the Arab or the international stage, is serving the Israeli project”.He accused US envoy Tom Barrack, who has visited Lebanon several times in recent months, of using “intimidation and threats” in his talks with senior officials with the aim of “aiding Israel”.- Collapse or stability -Israel has carried out near daily strikes in Lebanon in recent months, targeting what it says are Hezbollah militants and infrastructure, but the group has refrained from striking back.Israel launched several strikes on Hezbollah strongholds in the south and east on Thursday, targeting what it said were sites used by Hezbollah to manufacture and store missiles.Defence Minister Israel Katz said the targets included “Hezbollah’s biggest precision missile manufacturing site”, and the military said it had hit “infrastructure that was used for producing and storing strategic weapons” in south Lebanon and the Bekaa Valley.In his speech, Aoun said Lebanon was at “a crucial stage that does not tolerate any sort of provocation from any side”.”For the thousandth time, I assure you that my concern in having a (state) weapons monopoly comes from my concern to defend Lebanon’s sovereignty and borders, to liberate the occupied Lebanese territories and build a state that welcomes all its citizens,” he said, addressing Hezbollah’s supporters as an “essential pillar” of society. Lebanon has proposed modifications to “ideas” submitted by the United States on Hezbollah’s disarmament, Aoun added, and a plan would be discussed at a cabinet meeting next week to “establish a timetable for implementation”.Aoun also demanded the withdrawal of Israeli troops, the release of Lebanese prisoners and “an immediate cessation of Israeli hostilities”.”Today, we must choose between collapse and stability,” he said.Hezbollah is the only group that held on to its weapons after Lebanon’s 1975-1990 civil war, doing so in the name of “resistance” against Israel, which occupied south Lebanon until 2000.Lebanon has also committed to disarming Palestinian militant groups that control the country’s refugee camps.

Inquiets pour leur avenir, les Français se ruent sur l’assurance vie

Les assureurs se frottent les mains: les Français, poussés à épargner par la peur du lendemain, n’ont jamais autant garni leurs comptes d’assurance vie que depuis le début de l’année.Ils ont déposé 97,8 milliards d’euros sur leurs contrats, du jamais vu, selon les données publiées jeudi par France Assureurs.Le “climat anxiogène” pousse les épargnants à mettre de l’argent de côté, explique à l’AFP le président du Cercle de l’épargne Philippe Crevel.Le taux d’épargne des Français a d’ailleurs atteint au premier trimestre son niveau le plus haut en 45 ans, exception faite de la période de la crise sanitaire liée au Covid, selon l’Insee.Le débat sur la réduction du déficit budgétaire, souvent accompagné de perspectives de hausses d’impôts, encourage notamment les retraités à mettre davantage d’argent sur leurs assurances vie, au détriment de la consommation, analyse M. Crevel.Les épargnants capitalisent aussi volontiers les intérêts générés par leurs placements, au lieu de les retirer.”Si on épargne, c’est qu’on est inquiet, c’est qu’on ne consomme pas, qu’on a peur de l’avenir”, résumait ce mois-ci auprès de l’AFP un banquier français.Les grands réseaux bancaires – Crédit Agricole, la Banque postale, Crédit Mutuel, BNP Paribas ou encore Société Générale – sont les grands gagnants puisqu’ils concentrent, via leurs filiales d’assurances, l’essentiel des encours de l’assurance vie.Au cours du premier semestre, les prestations versées par les assureurs, en cas de rachat par l’épargnant ou de distribution aux bénéficiaires en cas de décès, ont reculé de 7% sur un an, à 71,2 milliards d’euros.La différence entre cotisations et prestations, appelée collecte nette, atteint logiquement un montant qui n’avait plus été vu depuis 2010 pour un premier semestre, à 26,6 milliards d’euros.Dont 5 milliards pour le seul mois de juin, le double de celui observé en juin 2024.- Plus risqué -Le directeur général de France Assureurs Paul Esmein a sobrement souligné jeudi la “bonne dynamique de l’assurance vie (…) qui s’est poursuivie tout au long du semestre”, à l’occasion d’une conférence téléphonique.La progression de l’assurance vie cache par ailleurs une réalité contrastée entre les supports d’investissement. D’un côté, les unités de comptes (UC), investissements plus risqués mais potentiellement plus rémunérateurs, ont connu une collecte nette de 23,8 milliards d’euros. De l’autre les fonds en euros, garantis en capital, n’ont augmenté que de 2,9 milliards d’euros.L’assurance vie reste, de loin, le placement le plus important en valeur en France. En janvier, l’encours total de l’assurance vie a dépassé pour la première fois le cap des 2.000 milliards d’euros. Fin juin, il atteignait 2.052 milliards d’euros (+5% sur un an).L’épargne réglementée, autre réserve d’argent importante des Français, n’a pas pu rivaliser sur la première moitié d’année. L’encours des Livrets A n’a augmenté que d’à peine 3 milliards d’euros entre janvier et juin, selon les dernières données de la Caisse des dépôts, neuf fois moins que l’assurance vie.- “Avantage comparatif” -La baisse du taux du Livret A au 1er août, de 2,4% à 1,7%, devrait encore déséquilibrer le match entre ces deux familles d’épargne.”La diminution du taux de rémunération de l’épargne de court terme redonne un avantage comparatif à l’assurance vie”, a souligné M. Crevel, dans une note.Le taux moyen des supports en euros, communiqués en début d’année par les assureurs, tourne autour de 2,6%, selon les données publiées mercredi par le gendarme de la profession, l’ACPR, adossé à la Banque de France.Une différence de taille cependant: ce dernier taux n’est pas net d’impôts, contrairement à celui du Livret A.La lobby des compagnies d’assurances s’est aussi félicité du fort développement commercial des plans d’épargne retraite (PER): les versements (transferts compris) sur les PER assurantiels ont représenté 9,1 milliards d’euros au premier semestre 2025, 30% de plus que l’an dernier à la même période.À fin juin 2025, les PER assurantiels comptaient 7,4 millions d’assurés pour un encours de 101,3 milliards d’euros.Support français de la retraite par capitalisation, le PER est un produit “tunnel”, qui s’envisage sur le long terme. Les versements sont libres mais ne seront pas récupérables avant l’âge de la retraite, sauf cas exceptionnels.

Microsoft valuation surges above $4 trillion as AI lifts stocks

Shares of Microsoft spiked Thursday following blowout quarterly results, lifting the tech giant into the previously unprecedented $4 trillion club along with Nvidia, another artificial intelligence standout.The landmark valuation is the latest sign of growing bullishness about an AI investment boom that market watchers believe is still in the early stages — even as companies like Microsoft plan $100 billion or more in annual capital spending to add new capacity.Microsoft reported profit of $27.2 billion on revenue of $76.4 billion in its fiscal fourth quarter, capping another year of growth amid massive customer interest in the company’s cutting-edge AI capacity.Shortly after midday, Microsoft shares were up 4.3 percent, giving it a market capitalization slightly under $4 trillion after earlier eclipsing the benchmark.”Cloud and AI is the driving force of business transformation across every industry and sector,” said Microsoft CEO Satya Nadella. “We’re innovating across the tech stack to help customers adapt and grow in this new era.”The results drew plaudits from Wall Street analysts on an earnings conference call at which Nadella boasted that the company had opened new data centers across six continents in the last year and touted major contracts for global companies like Nestle and Barclays.Microsoft was one of the first tech giants to double down on artificial intelligence when the launch of ChatGPT in 2022 rocked the tech industry. Microsoft has had a strategic partnership with ChatGPT maker OpenAI since 2019, holding rights to its intellectual property.At the heart of the results was a stunning 39 percent surge in Azure, the company’s legacy cloud computing platform, which is getting “supercharged” with AI, said Angelo Zino, technology analyst at CFRA Research.Zino attributed “just about all of” Microsoft’s recent surge in valuation to AI.- Legacy businesses -While Nvidia is part of a wave of tech companies that have risen to prominence with the AI boom of the last few years, Microsoft has long been among America’s corporate elite, joining the prestigious Dow index in 1999, more than a decade after introducing the once-revolutionary Windows program.The company’s revenue base includes such workplace mainstays as the Outlook email platform and the LinkedIn career website. Microsoft also has a significant gaming division with the Xbox console.All of these businesses are set to benefit from Microsoft’s AI advantages.”We view (Microsoft) as kind of the enterprise king,” said Zino. “What AI does is it provides new growth opportunities for this company.”For all of fiscal 2025, Microsoft reported revenues of $281.7 billion, up 15 percent from the prior year. Microsoft’s revenues have more than doubled from 2018, when they were $110.4 billion.Zino thinks Microsoft is poised for a comparable run over the next six or seven years when it could see annual revenue growth of 10 percent as greater use of AI creates even more opportunity.The biggest risk to this outlook — and to the AI boom generally — would be “if we get to the point where supply for AI exceeds demand,” Zino said. “That could put pressure on pricing for cloud computing and space.”

LGV Sud-Ouest: des collectivités poussent pour le maintien du financement du projet

Inquiètes d’un potentiel abandon du projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux, Toulouse et Dax sur fond de rigueur budgétaire, plusieurs collectivités du Sud Ouest ont appelé l’État jeudi à tenir “ses engagements financiers”.Cette nouvelle infrastructure, évaluée à 14,3 milliards d’euros en 2020, doit être financée à 40% par l’État, 40% par des collectivités locales d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et à 20% par l’Union européenne.Ce plan de financement a été validé la semaine dernière par la justice administrative après le recours d’opposants.Mais selon les journaux l’Humanité et les Echos, citant ces dernières semaines des sources au sein du Conseil d’orientation des infrastructures (COI) et du ministère de l’Économie, le gouvernement pourrait “réexaminer” son soutien au projet, figurant parmi “les plus fragiles” dans la liste d’infrastructures de transports à financer en temps de rigueur budgétaire.- “Aucune décision” – Sollicité jeudi par l’AFP, Bercy a renvoyé au ministère des Transports. “Aucune décision n’a été prise dans ce sens”, a réagi celui-ci, expliquant que le “projet avance à bon rythme” et que les travaux actuels “participent à libérer la capacité des nÅ“uds de Bordeaux et Toulouse et sont indispensables”.Lancé il y a 18 mois au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse, “le chantier ne peut être interrompu par une vision comptable et court-termiste”, alertent jeudi dans un communiqué commun ces deux métropoles, les régions d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine, et les départements de la Haute-Garonne et des Landes.Pour ces collectivités, qui pressent le gouvernement à tenir “ses engagements financiers”, ce projet financé sur 40 ans représenterait  pour l’Etat “un investissement dans l’avenir d’environ 140 millions d’euros par an” , soit “0,03% de son budget annuel”.- “Chantier du siècle” – “On a un chantier du siècle, pour un projet européen, de décarbonation massif. Si l’État sur 40 ans ne peut pas financer sa part de quelques milliards, où va-t-on?”, s’interroge le président socialiste de la région Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset.La LGV Sud-Ouest doit relier, en 2032, Toulouse à Paris en 3H10, gagnant une heure sur l’itinéraire actuel. Un embranchement doit rallier Dax à Bordeaux en 20 minutes de moins qu’actuellement et, un jour, permettre des liaisons directes avec l’Espagne.Selon ses partisans, la ligne devrait, en libérant des voies au fret ferroviaire, concurrencer les 10.000 camions de marchandises circulant quotidiennement entre l’Espagne et Bordeaux.Les 358 km de voies nouvelles permettront aussi de “doubler nos capacités ferroviaires, tant en faveur des TER que des Intercités, des trains de nuit et des TGV, et de mettre en service les RER métropolitains de Toulouse et Bordeaux”, parie la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga, dans la Dépêche du Midi.Si le projet est largement soutenu en Occitanie, quelques collectivités de Nouvelle-Aquitaine s’y opposent, comme la mairie de Bordeaux ou la communauté d’agglomération Pays basque, et certaines ont renoncé à le financer ou voté une contribution plus faible qu’attendu.En cas de changement de position de l’État, “la question du maintien de notre engagement va se poser au regard de la situation financière du département”, s’est notamment inquiété jeudi le président du département des Pyrénées-Atlantiques Jean Jacques Lasserre, pro-LGV.- Alternative – Selon le collectif d’opposants LGV Non merci, qui rappelle que le chiffrage du projet date de 2020, avant plusieurs années de forte inflation, les dépenses engagées depuis le début du chantier ont déjà dépassé de 10% le budget initialement prévu sur cette phase de travaux.”Les collectivités peuvent encore dire stop”, a martelé le collectif, qui promet de nouvelles actions en justice contre le projet.Au premier rang des élus locaux anti-LGV, le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic et le président Renaissance de l’agglomération basque et maire de Bayonne Jean-René Etchegaray ont appelé jeudi à une solution alternative de “moindre coût”, en modernisant la ligne existante entre Bordeaux, le Pays basque et l’Espagne.Mais pour Alain Rousset, cette alternative “bloquerait la seule ligne existante pendant au moins de 10 ans de travaux” pour “un coût sensiblement équivalent”. 

LGV Sud-Ouest: des collectivités poussent pour le maintien du financement du projet

Inquiètes d’un potentiel abandon du projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux, Toulouse et Dax sur fond de rigueur budgétaire, plusieurs collectivités du Sud Ouest ont appelé l’État jeudi à tenir “ses engagements financiers”.Cette nouvelle infrastructure, évaluée à 14,3 milliards d’euros en 2020, doit être financée à 40% par l’État, 40% par des collectivités locales d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et à 20% par l’Union européenne.Ce plan de financement a été validé la semaine dernière par la justice administrative après le recours d’opposants.Mais selon les journaux l’Humanité et les Echos, citant ces dernières semaines des sources au sein du Conseil d’orientation des infrastructures (COI) et du ministère de l’Économie, le gouvernement pourrait “réexaminer” son soutien au projet, figurant parmi “les plus fragiles” dans la liste d’infrastructures de transports à financer en temps de rigueur budgétaire.- “Aucune décision” – Sollicité jeudi par l’AFP, Bercy a renvoyé au ministère des Transports. “Aucune décision n’a été prise dans ce sens”, a réagi celui-ci, expliquant que le “projet avance à bon rythme” et que les travaux actuels “participent à libérer la capacité des nÅ“uds de Bordeaux et Toulouse et sont indispensables”.Lancé il y a 18 mois au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse, “le chantier ne peut être interrompu par une vision comptable et court-termiste”, alertent jeudi dans un communiqué commun ces deux métropoles, les régions d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine, et les départements de la Haute-Garonne et des Landes.Pour ces collectivités, qui pressent le gouvernement à tenir “ses engagements financiers”, ce projet financé sur 40 ans représenterait  pour l’Etat “un investissement dans l’avenir d’environ 140 millions d’euros par an” , soit “0,03% de son budget annuel”.- “Chantier du siècle” – “On a un chantier du siècle, pour un projet européen, de décarbonation massif. Si l’État sur 40 ans ne peut pas financer sa part de quelques milliards, où va-t-on?”, s’interroge le président socialiste de la région Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset.La LGV Sud-Ouest doit relier, en 2032, Toulouse à Paris en 3H10, gagnant une heure sur l’itinéraire actuel. Un embranchement doit rallier Dax à Bordeaux en 20 minutes de moins qu’actuellement et, un jour, permettre des liaisons directes avec l’Espagne.Selon ses partisans, la ligne devrait, en libérant des voies au fret ferroviaire, concurrencer les 10.000 camions de marchandises circulant quotidiennement entre l’Espagne et Bordeaux.Les 358 km de voies nouvelles permettront aussi de “doubler nos capacités ferroviaires, tant en faveur des TER que des Intercités, des trains de nuit et des TGV, et de mettre en service les RER métropolitains de Toulouse et Bordeaux”, parie la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga, dans la Dépêche du Midi.Si le projet est largement soutenu en Occitanie, quelques collectivités de Nouvelle-Aquitaine s’y opposent, comme la mairie de Bordeaux ou la communauté d’agglomération Pays basque, et certaines ont renoncé à le financer ou voté une contribution plus faible qu’attendu.En cas de changement de position de l’État, “la question du maintien de notre engagement va se poser au regard de la situation financière du département”, s’est notamment inquiété jeudi le président du département des Pyrénées-Atlantiques Jean Jacques Lasserre, pro-LGV.- Alternative – Selon le collectif d’opposants LGV Non merci, qui rappelle que le chiffrage du projet date de 2020, avant plusieurs années de forte inflation, les dépenses engagées depuis le début du chantier ont déjà dépassé de 10% le budget initialement prévu sur cette phase de travaux.”Les collectivités peuvent encore dire stop”, a martelé le collectif, qui promet de nouvelles actions en justice contre le projet.Au premier rang des élus locaux anti-LGV, le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic et le président Renaissance de l’agglomération basque et maire de Bayonne Jean-René Etchegaray ont appelé jeudi à une solution alternative de “moindre coût”, en modernisant la ligne existante entre Bordeaux, le Pays basque et l’Espagne.Mais pour Alain Rousset, cette alternative “bloquerait la seule ligne existante pendant au moins de 10 ans de travaux” pour “un coût sensiblement équivalent”.Â