A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Pour “un futur meilleur”, des jeunes défient Trump au tribunal

Décrivant la manière dont le changement climatique bouleverse leur quotidien, de jeunes Américains ont assuré mardi que l’administration Trump bafouait leurs droits fondamentaux en promouvant le pétrole et le gaz.”Je ne sais pas si je serai le prochain”, a témoigné à la barre Joseph Lee, dont la maison d’un proche a été dévorée l’an passé par les feux de forêts en Californie.Le jeune homme de 19 ans, qui subi aussi une hospitalisation liée à une grave insolation, a expliqué se mobiliser pour empêcher que le changement climatique ne s’aggrave encore: “un futur meilleur est possible”, a-t-il lancé.L’affaire, qui oppose 22 jeunes Américains, pour certains mineurs, au gouvernement fédéral, est examinée mardi et mercredi dans un tribunal du Montana, Etat du nord-ouest du pays.Citant des répercussions sur leur santé, ces jeunes attaquent en justice des décrets pris par Donald Trump pour faciliter la production de pétrole et de gaz, entraver celle d’énergies renouvelables et occulter le suivi des effets du changement climatique.Cette bataille judiciaire illustre le déplacement croissant du combat climatique dans les tribunaux, souvent à l’initiative de jeunes. Cet été, ce sont des étudiants de l’archipel du Vanuatu qui ont obtenu une victoire retentissante devant la Cour internationale de justice, plus haute juridiction de l’ONU.- “Déchirant” -Pour Julia Olson, avocate principale des jeunes Américains, il s’agit ici d’une question constitutionnelle. “La Constitution des États-Unis protège-t-elle contre les abus de pouvoir de l’exécutif (…) qui privent les enfants et les jeunes de leurs droits inaliénables à la vie et à leurs libertés?”, a-t-elle lancé à la cour mardi.Un argumentaire qu’a balayé la défense du gouvernement américain. Dénonçant une “action en justice antidémocratique”, Me Michael Sawyer a accusé les jeunes de tenter d’inverser les résultats de la dernière élection présidentielle, à l’issue de laquelle Donald Trump a été élu avec un programme ouvertement favorable aux énergies fossiles.Les plaignants ont eux témoigné de la manière dont le changement climatique et les décisions politiques affectent leur vie, avant d’être vivement questionnés par la défense.Une jeune fille mineure originaire du Montana a ainsi raconté avoir dû petite évacuer sa maison avec sa famille en raison d’incendies, disant avoir emporté dans la hâte ses peluches et s’être inquiétée pour les chevaux et chiens que possédaient ses parents.”Ce serait déchirant de voir mon Montana brûler”, a-t-elle assuré à la cour, qui l’interrogeait sur la possibilité que le changement climatique s’intensifie.- Cour suprême conservatrice -Cette audience n’est pour l’instant que procédure et vise à obtenir du juge qu’il ordonne la tenue d’un procès. Le gouvernement fédéral, qui a été notamment rejoint par 19 Etats conservateurs, réclame lui un classement sans suite.Bien que le juge soit connu pour des décisions en faveur de l’environnement, les observateurs ne sont pas optimistes. Car même en cas de procès, la procédure risque de finir devant la Cour suprême, dominée par les conservateurs.”Cette Cour suprême est plutôt encline à retirer des droits qu’à en accorder, à moins que vous n’ayez une arme à feu”, juge auprès de l’AFP Michael Gerrard, professeur de droit environnemental à l’université Columbia.L’équipe juridique garde néanmoins espoir, après de récentes victoires au niveau des Etats.En 2023, un juge du Montana a donné raison à de jeunes plaignants qui contestaient la non-prise en compte du climat dans la délivrance de permis pétroliers et gaziers, estimant que cela violait leur droit constitutionnel à un environnement sain.Et un an plus tard, de jeunes militants hawaïens ont obtenu un accord obligeant leur Etat à accélérer la décarbonation du secteur des transports.Mais au niveau fédéral, la balance ne penche pas du côté des militants. L’affaire la plus connue, remontant à 2015, a été close en 2023… par la Cour suprême.

Ligue des champions: Mbappé et le Real font craquer l’OM, match fou entre la Juve et Dortmund

Mené 1-0 par Marseille dans son antre du Santiago Bernabeu, le Real Madrid a renversé la rencontre avec un doublé de Mbappé pour s’imposer 2-1 mardi pour son entrée en lice en phase de ligue de la Ligue des champions où la Juve et Dortmund ont offert un spectacle sensationnel (4-4).Surpris par les Marseillais qui ont ouvert le score contre le cours du jeu, avec un but de Timothy Weah (22e), les Madrilènes ont égalisé sur un penalty de Kylian Mbappé (29e).Le capitaine de l’équipe de France a doublé la mise, à nouveau sur penalty (81e), alors que ses coéquipiers étaient réduits à 10 après l’expulsion de Dani Carvajal pour un coup de tête.Très largement dominé lors des 20 premières minutes de la rencontre, l’OM, qui retrouvait la Ligue des champions trois ans après sa dernière participation, n’est pas passé loin d’un exploit retentissant à Madrid. Mais le chef d’œuvre de la soirée s’est déroulé à Turin. Dans un match totalement fou, menée 4 à 2 dans le temps additionnel, la Juventus a arraché un improbable nul (4-4) devant son public face au Borussia Dortmund.-chassé-croisé haletant-Après une première période terne et décevante, la Juve et le Borussia ont emballé le match peu avant l’heure de jeu avec huit buts et un scénario incroyable. Karim Adeyemi a ouvert le score pour Dortmund avant que le prodige turc Kenan Yildiz n’égalise d’une superbe frappe enroulée.Dans un chassé-croisé haletant, Lukas Nmecha a redonné l’avantage à Dortmund d’une frappe instantanée à l’entrée de la surface, puis Dusan Vlahovic, relégué sur le banc des remplaçants et à peine entré en jeu, a ramené les deux équipes à égalité (2-2).Dortmund pensait avoir pris le dessus grâce à Yan Couto (74e) et un penalty transformé par Ramy Bensebaïni (86e) pour mener 4 à 2, quand dans le temps additionnel (90e+4), Vlahovic a profité d’un relâchement de la défense allemande pour réduire l’écart, puis a centré pour Lloyd Kelly (90e+6) pour faire exploser l’Allianz Stadium.-Angleterre 2 – Espagne 0-En ouverture de la phase de ligue de la C1, les Anglais d’Arsenal, demi-finalistes sortants, ont battu l’Athletic Bilbao (1-0), futur adversaire du PSG, grâce au coaching gagnant de leur entraîneur basque, Mikel Arteta.L’attaquant brésilien Gabriel Martinelli a débloqué la partie trente-six secondes après avoir foulé la pelouse de San Mames (72e, 1-0) en exploitant une passe de Leandro Trossard, un autre entrant.L’ailier belge a lui-même doublé la mise (87e, 2-0) sur un service en retrait de Martinelli, sous les protestations des joueurs de Bilbao qui ont réclamé une faute préalable, en vain.Un autre club anglais, Tottenham, est venu à bout d’un autre club espagnol, Villareal, 1-0 à Londres grâce à un but gag et une énorme boulette du gardien Luiz Junior, qui a raté sa prise de balle sous la menace de Richarlison sur un centre anodin de Lucas Bergvall.Dans les autres rencontres, novices dans la compétition, les Belges de l’Union Saint-Gilloise ont remporté avec brio leur premier match de Ligue des champions à Eindhoven face au PSV (3-1) – prenant au passage provisoirement la tête du classement – tandis que les Azerbaïdjanais de Qarabag ont créé la surprise en s’imposant 3-2 au Benfica Lisbonne. 

Ligue des champions: Vlahovic offre à la Juventus un improbable nul contre Dortmund

La Juventus Turin est insubmersible en ce début de saison: trois jours après avoir renversé l’Inter Milan en championnat (4-3), la “Vieille Dame” a arraché grâce à Dusan Vlahovic un improbable nul (4-4) face à Dortmund en Ligue des champions mardi.Au bord du KO et mené 4 à 2 à l’issue du temps réglementaire, la Juve qui ne s’est toujours pas inclinée lors d’une première journée de Ligue des champions, n’a pourtant jamais perdu espoir dans cette réédition de la finale de la C1 1997 remportée alors par le club du bassin de la Ruhr.Elle doit sa folle remontée à sa pépite turque Kenan Yildiz, auteur du premier but piémontais d’une superbe frappe enroulée (63e) et d’une passe décisive, et surtout à Dusan Vlahovic, relégué sur le banc des remplaçants depuis près d’un an.Entré en remplacement de l’ancien Lillois Jonathan David, discret lors d’une première période terne, l’avant-centre serbe a relancé son équipe menée 2 à 1 après des buts de Karim Adeyemi (52e) et de Felix Nmecha (65e).Parfaitement lancé par Yildiz à la 67e minute, il a égalisé à 2-2 à la 67e minute.Mais Dortmund, quart de finaliste de la compétition la saison dernière, a repris logiquement le dessus grâce à Yan Couto (74e) et un penalty transformé par Ramy Bensebaïni (86e) pour mener 4 à 2.Dans le temps additionnel (90e+4), Vlahovic a profité d’un relâchement de la défense allemande pour réduire l’écart, puis a centré pour Lloyd Kelly (90e+6) pour faire exploser l’Allianz Stadium.La Juve, co-leader du Championnat d’Italie, avec un carton plein de neuf points en trois matches, reste invaincue, mais ne ménage pas les nerfs de ses tifosi ni de son entraîneur Igor Tudor.”C’était un match fou, on n’a jamais baissé les bras. Notre coach a une certaine mentalité, et ce match a encore montré que son équipe a adopté cette mentalité”, a souligné Khéphren Thuram.

Stocks slip, dollar down as Fed meets on rates

Wall Street stocks ended lower on Tuesday while the dollar slid as the US Federal Reserve began a two-day meeting at which it is expected to cut interest rates.The S&P 500 and Nasdaq Composite rose to fresh record highs as trading got underway in New York, but equities soon slid into the red, with all three major indices finishing modestly lower.”It’s just kind of a wait-and-see move in front of the (Fed) decision so not a lot of conviction behind today’s trade,” said Briefing.com analyst Patrick O’HareThe US central bank is overwhelmingly expected to cut interest rates Wednesday for the first time in 2025, but markets are unsure what the Fed will signal about the likelihood of further cuts.Analysts see the recent string of US equity market records as the result of hopes that the US central bank will follow Wednesday’s interest rate cut with additional cuts in the months ahead in light of weakening labor market data.The rise in stocks, particularly in tech shares, has provoked some concern about them having become overvalued, but City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada said investors have largely shrugged off these worries.”So, it looks like investors are taking no chances ahead of the FOMC meeting, choosing to take profit on what has been another amazing bull run for technology stocks,” he said, referring to the Fed committee that sets interest rates.Data released on Tuesday showed retail sales in the United States rose more than analysts expected in August, even as the effects of President Donald Trump’s tariffs ripple through the US economy.Overall sales jumped by 0.6 percent on a month-on-month basis in August, beating expectations of a 0.2-percent gain, showing US consumers are not holding back despite the softening jobs market.The dollar dropped against main rivals on Tuesday, with markets pricing in a Fed cut Wednesday and a string of additional rate cuts over the next year or so.”The US Dollar is breaking down ahead of the widely-expected rate cut from the (Fed) at tomorrow’s meeting,” said a note from Forex.com’s James Stanley. “The bigger question is whether the Fed will echo the dovish expectation built in by markets.”The British pound firmed versus the dollar, with analysts increasingly expecting the Bank of England to maintain its key interest rate on Thursday and for the remainder of 2025.Official data on Tuesday showed UK unemployment remaining at a four-year high of 4.7 percent amid stubbornly high British inflation.European stock markets fell on Tuesday following a steady showing by Asia’s main indices.Shares in Germany’s Thyssenkrupp rose around eight percent in Frankfurt after India’s Jindal Steel International made an offer for the company’s steel division.- Key figures at around 2105 GMT -New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 45,757.90 (close)New York – S&P 500: DOWN 0.1 percent at 6,606.76 (close)New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.1 percent at 22,333.96 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.9 percent at 9,195.66 (close) Paris – CAC 40: DOWN 1.0 percent at 7,818.22 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 1.8 percent at 23,329.24 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 44,902.27 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 26,438.51 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,861.87 (close)Euro/dollar: UP at $1.1868 from $1.1761 on MondayPound/dollar: UP at $1.3657 from $1.3599Dollar/yen: DOWN at 146.49 yen from 147.40 yenEuro/pound: UP at 86.87 pence from 86.48 penceBrent North Sea Crude: UP 1.5 percent at $68.47 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.9 percent at $64.52 per barrelburs-jmb/des

YouTube entre dans une nouvelle ère d’IA, avec un arsenal de nouveaux outils

YouTube a franchi un cap mardi dans l’intégration de l’intelligence artificielle (IA), avec des outils de génération ou d’édition de vidéos susceptibles de faire sensiblement évoluer la plateforme.Pour le patron de la première destination vidéo mondiale, Neal Mohan, ces “nouveaux produits bâtis sur l’IA vont façonner nos 20 prochaines années”.La filiale de Google s’appuie sur le nouveau modèle d’IA générative Veo 3, lancé en mai et considéré comme l’un des plus performants du secteur pour la vidéo.Veo 3 Fast, déclinaison du modèle mis au point spécifiquement pour YouTube Shorts, l’espace dédié aux courtes vidéos de trois minutes ou moins, va être disponible gratuitement aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande.Outre la génération de vidéos par IA, YouTube Shorts propose aussi d’animer une photo sur la base de mouvements réalisés dans une autre vidéo.Il est ainsi possible de créer, par exemple, un petit film de soi-même en train de faire un enchaînement de breakdance en utilisant une de vos photos et une vidéo d’un danseur hip-hop.Autre fonctionnalité nouvelle, l’intégration d’un objet ou d’un personnage d’IA dans une vidéo tournée avec les moyens traditionnels.Dans l’exemple présenté mardi par YouTube lors d’un événement organisé à New York, une jeune femme allongée sur le canapé de son appartement se retrouve face à face avec une créature étrange de plusieurs mètres de haut.- “Des outils, pas plus” -Le géant de la vidéo en ligne entend mettre l’IA au service de tous les aspects de la création de contenu sur sa plateforme.Cette montée en puissance inquiète certains observateurs, qui s’attendent à ce qu’elle fasse exploser les “deepfakes” (image ou vidéo fabriquée grâce à l’IA mais qui se fait passer pour réelle) et la désinformation.”Nous imposons aux créateurs de signaler les contenus IA réalistes pour que les utilisateurs soient informés”, a indiqué YouTube à l’AFP.Pour autant, si une partie des auteurs de vidéos IA téléchargées sur le site le spécifient, ce n’est le plus souvent que dans les métadonnées. Et de nombreuses autres productions passent au travers des mailles du filet et ne portent aucune mention.Steve McLendon, responsable des podcasts, a expliqué que YouTube prévoyait d’ajouter à ces formats “une indication selon laquelle c’est généré par IA”, quand c’est le cas. “Nous serons transparents avec les utilisateurs, parce que nous pensons que c’est la bonne façon de faire.”Traditionnellement limités au seul contenu audio, les podcasts sont devenus très populaires en version filmée.Plus de 100 millions d’heures de podcasts sont écoutées chaque jour sur YouTube, a révélé M. McLendon, et un milliard de personnes visionnent au moins un podcast chaque mois sur la plateforme.Le groupe a annoncé mardi que les producteurs de podcasts pourront désormais générer une vidéo IA sur la base de la bande audio de leur programme, afin d’illustrer leur émission sur YouTube.Concernant les vidéos traditionnelles de la plateforme, Google a présenté une nouvelle option de traduction.Depuis 2024, YouTube a élargi son offre de doublage, grâce à l’IA, pour rendre accessibles des vidéos dans de nombreuses langues sans passer par un traducteur humain.Mardi, la plateforme a dévoilé un service IA qui synchronise le mouvement des lèvres du YouTubeur sur le son de la version traduite.L’intelligence artificielle donne, dans l’exemple de YouTube, l’impression qu’un créateur italien parle anglais dans sa vidéo.”Ce sont des outils, pas plus”, a insisté Neal Mohan, en réponse à une question sur l’impact de l’IA sur l’écosystème de la plateforme. Ils “sont conçus pour favoriser la créativité humaine”.Y aura-t-il un jour une superstar IA sur YouTube?”D’ici un ou deux ans, peut-être”, a estimé Amjad Hanif, vice-président et responsable des produits à destination des créateurs. “Je pense que ça va arriver vite.”Quant au risque de saturation de l’audience que présente la démocratisation des instruments d’IA générative, “il ne nous inquiète pas”, a réagi le responsable.”C’est un problème que nous avons toujours eu”, a-t-il poursuivi. A l’origine de YouTube, “il suffisait d’avoir une caméra et de télécharger. Donc il y a 20 ans, nous avions déjà beaucoup de contenu.”

Redford’s Sundance legacy hailed by filmmakers

Robert Redford was rarely spotted at Sundance in his final years, yet the late Hollywood legend forever looms large at the influential US movie festival he co-created.Set up in the 1980s to support creative, independent directors at a time when the blockbuster era launched by “Jaws” and “Star Wars” held sway over Hollywood, Sundance is for many filmmakers the epitome of Redford’s legacy.”Reflecting on Robert’s importance is like reflecting on the moon’s importance — it’s tidal,” said David Osit, a director whose documentary “Predators” premiered at this year’s Sundance.”It’s beyond comprehension, his impact. I don’t know what our profession looks like without his influence, especially on independent film,” he told AFP.Years before his breakthrough role in “Butch Cassidy and the Sundance Kid,” the native Californian Redford had purchased a small plot of land in the picturesque, snowy mountains of Utah.That valley became the first home of Redford’s Sundance Institute, which offers resources and training to young movie directors, and soon after to the Sundance Film Festival — an annual showcase for new independent movies that changed the US industry.Held in sub-freezing temperatures each winter at an altitude of 7,000 feet (2,150 meters), the Sundance festival has famously launched the careers of directors like Quentin Tarantino and Steven Soderbergh.It has also premiered countless Oscar-winning documentaries, including recent titles “20 Days in Mariupol,” “Navalny” and “Summer of Soul.”Roughly 4,000 feature films have been presented at the fest over the years, the vast majority from directors who are not household names and have limited finances.”In the United States, there isn’t government funding typically for young artists, like there is in other countries,” said Richard Heredia-Arriaga, a director who has been involved with the online Sundance Collab platform for nearly a decade.”That’s what makes Sundance so special for American filmmakers, in particular, because it was an outlet for your work to be seen and then basically legitimized on a professional level.”- ‘Risk taking’ -As it grew in size, Sundance has attracted some of the very commercialism that it had been set up to mitigate — something that did not always sit well with Redford.”I want the ambush marketers — the vodka brands and the gift-bag people and the Paris Hiltons — to go away forever,” Redford told a journalist at the 2012 festival, the New York Times reported.”They have nothing to do with what’s going on here.”As Redford grew older and his health deteriorated, he had less direct involvement in the festival, though his video message always played before its opening film, and his family remained keen stewards of Sundance.One of Redford’s final public involvements was a statement marking the festival’s upcoming move away from its Utah home in the Park City ski resort, which it has outgrown. From 2027, Sundance will be held in Colorado.Sundance’s “mission remains even more critical today,” and the move “will ensure that the festival continues its work of risk taking,” said Redford.Outside Park City’s Egyptian Theatre — Sundance’s most historic venue for premieres — residents and visitors told AFP they were sad to see it leave.”Definitely the artistic community owes him a great deal of gratitude,” said Peter Mayhew.Even in Colorado, Redford’s stamp will remain central to the Sundance brand.”His presence is always felt within the organization, because there was always this known fact that Bob was the person that put this all together, you know?” added Heredia-Arriaga.