Angleterre: Arsenal remporte le sommet d’Old Trafford, Chelsea frustré
Le “roi des corners” Arsenal a utilisé son arme fatale pour battre 1-0 une équipe de Manchester United plutôt enthousiasmante, dimanche dans une première journée de Premier League décevante pour Chelsea, accroché à domicile par Crystal Palace (0-0).Nottingham Forest, septième surprise la saison passée en championnat, a lui évacué les doutes nés d’une pré-saison ratée en dominant Brentford (3-1), avec Chris Wood en détonateur.Le Néo-Zélandais, auteur d’un doublé, a démarré le nouvel exercice sur des bases élevées, très loin de la prestation fantomatique de Viktor Gyökeres. L’ex-phénomène du Sporting et recrue phare d’Arsenal n’a tenté aucun tir et n’a réussi que quatre passes en une heure.”The kings of corners”, comme ils sont surnommés en Angleterre, s’en sont remis à un coup de pied de Declan Rice repris par Riccardo Calafiori (13e) après une intervention ratée d’Altay Bayindir, le gardien turc préféré à André Onana, non retenu.Leurs supporters ont chanté “Set piece again” (“encore un coup de pied arrêté”) pour célébrer le 31e but inscrit sur corner par Arsenal depuis le début de la saison 2023/24, selon la statistique de la Premier League.Si Manchester United a traîné comme un boulet l’ouverture du score, sa prestation d’ensemble a été encourageante, avec un pressing constant et coordonné, notamment sous l’impulsion de Matheus Cunha et Bryan Mbeumo.Les deux recrues estivales, très actives, ont montré de belles choses mais elles se sont notamment cassées les dents sur David Raya, le gardien d’Arsenal, auteur de belles parades face à elles (38e, 73e).Le nouvel avant-centre Benjamin Sesko a aussi eu du temps de jeu en seconde période, mais l’ex-joueur de Leipzig ne s’est pas mis en valeur.- Wood, trois fois de suite -Chelsea de son côté a manqué ses retrouvailles avec la Premier League, un mois après son triomphe en finale du Mondial des clubs contre le Paris Saint-Germain (3-0).Sa force de frappe offensive a été canalisée par Crystal Palace, appliqué à faire barrage devant Dean Henderson. Le gardien a vu les “Blues” confisquer le ballon (71% de possession), multiplié les corners (11) et les tirs (19 tirs, dont 3 cadrés), sans trembler.A l’inverse, les “Eagles” ont été menaçants sur leurs rares occasions créées, notamment quand Jean-Philippe Mateta a réchauffé les gants de Robert Sanchez (19e).Ils ont même trouvé la faille sur un coup franc tiré en force par leur star d’attaque Eberechi Eze (13e) mais l’arbitre a invalidé le but car un coéquipier s’était placé dans le mur adverse, ce qui est illicite.Les entrées des recrues d’attaque, Estevao à droite et Liam Delap en pointe, n’ont pas offert à Stamford Bridge le but tant attendu.”Globalement, l’attitude des gars était très bonne, ils ont essayé jusqu’à la fin de l’emporter. Petit à petit, nous serons meilleurs”, a promis l’entraîneur Enzo Maresca sur Sky Sports.Contre Brentford (3-1), Nottingham Forest a rassuré en partie ses supporters, en plein doute après une préparation laborieuse sans aucune victoire, et un seul but marqué, en sept matches.Chris Wood a ouvert le score (6e, 1-0) sur son premier tir de la saison, une prouesse déjà accomplie à l’entame des exercices 2023-2024 et 2024-2025!Le Néo-Zélandais a remis le couvert avant la mi-temps (45e+3, 3-0), quelques minutes après une tête plongeante signée Dan Ndoye, attaquant suisse arrivé cet été de Bologne (42e, 2-0).”C’est un bon début mais c’est une longue saison”, a-t-il temporisé.Brentford a sauvé l’honneur sur un penalty (78e, 3-1), une maigre consolation pour un club qui a perdu cet été son entraîneur (Thomas Frank), son capitaine (Christian Norgaard) et son meilleur buteur (Mbeumo).”Je ne vais pas nier que notre performance en première période n’était pas suffisante. Cela ne nous définit pas et ne nous définira pas”, a tenté de rassurer le nouveau coach, Keith Andrews.
L1: débuts encourageants mais perdants pour le Paris FC à Angers
Le Paris FC s’est heurté dimanche à la dure réalité de la Ligue 1, 46 ans après son dernier match à ce niveau, en s’inclinant (1-0) à Angers pour la première journée. Le SCO, qui avait commencé le championnat par trois défaites l’an dernier après avoir retrouvé l’élite, réalise cette fois l’entame parfaite.Et il le doit une nouvelle fois à son inévitable buteur, Estéban Lepaul.Très en forme lors de la deuxième partie de saison dernière (8 buts sur la phase retour), l’ancien attaquant d’Épinal, déjà buteur à trois reprises durant la préparation estivale pour autant de victoires sur la plus petite des marges (1-0), a récidivé pour ce premier match de la saison.Sur un long ballon de Jordan Lefort, il a profité de la mauvaise appréciation du capitaine parisien Timothée Kolodziejczak pour se présenter seul face à Obed Nkambadio et le mystifier (1-0, 9e).Malgré cette entame défavorable, le Paris FC a redressé la tête avec une importante domination territoriale, consolidée encore par les 30 minutes en supériorité numérique après l’exclusion d’une des deux recrues angevines, Louis Mouton, pour un tacle trop appuyé sur Kolodziejczak (57e).Mais les Parisiens n’ont cependant jamais réussi à refaire leur retard.- Deux recrues seulement sur le terrain -La faute d’abord au gardien angevin Hervé Koffi, l’autre petit nouveau du SCO, impeccable tout au long du match et auteur de plusieurs arrêts déterminants, notamment en première période. Malgré des moyens importants depuis l’arrivée de la famille Arnault, première fortune de France, à sa tête — le PFC affiche un budget estimé à 130 millions d’euros de budget, plus de cinq fois celui du SCO (25M EUR) –, le club parisien reste pour l’instant un promu comme un autre.Dimanche, il n’a aligné que deux recrues, le défenseur Nhoa Sangui et l’attaquant Moses Simon, qui avait, malheureusement pour l’autre club de la capitale, laissé ses dribbles déroutant aux vestiaires.Le reste des joueurs étaient présents l’an dernier en L2 et cela s’est parfois vu.Certains, à l’image de Kolodziejczak ou de l’attaquant Jean-Philippe Krasso, ont eu du mal à exister.L’absence d’Otavio, défenseur et recrue la plus chère du club cet été (17M EUR), s’est fait ressentir, tout comme celle de l’attaquant Willem Geubbels, qui vient de signer en provenance du club suisse de Saint-Gall. Deux joueurs qui devraient faire énormément de bien.Au vu de la prestation des hommes de Stéphane Gilli à Angers, il faudra peut-être même encore d’autres renforts pour vivre une saison tranquille. Cela tombe bien, le Paris FC a les moyens.
L’épisode caniculaire en déclin, risque “extrême” d’incendie dans l’Aude
L’épisode caniculaire a régressé dimanche et les fortes chaleurs se concentrent désormais au sud du pays mais le risque incendie reste très élevé sur le pourtour méditerranéen, au dixième jour de la vague de chaleur qui devrait toucher à sa fin lundi soir.Quelque 25 départements restent placés en vigilance orange par Météo-France. L’ouest et le sud de la France ont encore subi de très fortes chaleurs dimanche après-midi.A Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), le thermomètre a affiché une température maximale de 40,6 °C tandis que Brest pointait à 30,5 °C , d’après les données de l’institut météorologique.Le Mistral et la tramontane continuent de souffler modérément, ce qui conduit à un danger de niveau “très élevé” de feux de forêt dans l’Aude, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Vaucluse.Près de 1.200 pompiers sont toujours “en alerte” dans l’Aude, selon la préfecture, dont 330 toujours mobilisés pour la surveillance de l’incendie parti, le 5 août, entre les communes de Ribaute et Lagrasse et qui n’est toujours éteint.- “Je cuis” -La France connaît son deuxième épisode caniculaire depuis le début de l’été et le 51e depuis 1947, des phénomènes rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.À Marseille, “on connaît la chaleur depuis toujours mais celle-ci est différente: je n’avais jamais eu de coup de chaud avant qui m’empêche de marcher et qui me donne mal à la tête comme ces derniers jours”, confie Agathe Ramsamy, qui se rend avec son ami à la plage de Corbières à l’Estaque, au nord de la cité phocéenne.”Je dois me lever plus tôt pour profiter et sortir plus tard. Chez moi, malgré les volets fermés, je cuis. Une canicule occasionnelle c’est une chose, mais là l’enchaînement de plusieurs jours est pesant. On manque d’espaces verts et d’îlots de fraîcheur à Marseille, la ville est encore très minérale”, déplore la jeune femme.Ce long épisode caniculaire doit prendre fin entre lundi soir et mardi matin.L’air plus frais présent au nord-est du pays gagne progressivement du terrain vers le sud et va faire descendre les températures partout en France. Les maximales ne dépasseront plus les 28 à 32°C dans toute la partie centre et nord.Seuls 13 départements du pourtour méditerranéen seront maintenus en vigilance orange lundi après 6H00, selon les prévisionnistes.Dimanche soir, les départements restants des Pays-de-la-Loire, de la Nouvelle-Aquitaine ainsi que le Lot ne seront plus placés en vigilance orange, selon l’institut.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi du Sud-Ouest au Centre-Est, où de nombreux records ont été battus. Une nouvelle accentuation notable de la chaleur s’est opérée par le Sud-Ouest vendredi. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). Le sud de l’Europe n’est pas en reste avec notamment l’Espagne qui entre dans sa troisième semaine d’alerte vague de chaleur et n’en finit pas de combattre les incendies qui se concentrent dans le nord-ouest et l’ouest du pays.
L’épisode caniculaire en déclin, risque “extrême” d’incendie dans l’Aude
L’épisode caniculaire a régressé dimanche et les fortes chaleurs se concentrent désormais au sud du pays mais le risque incendie reste très élevé sur le pourtour méditerranéen, au dixième jour de la vague de chaleur qui devrait toucher à sa fin lundi soir.Quelque 25 départements restent placés en vigilance orange par Météo-France. L’ouest et le sud de la France ont encore subi de très fortes chaleurs dimanche après-midi.A Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), le thermomètre a affiché une température maximale de 40,6 °C tandis que Brest pointait à 30,5 °C , d’après les données de l’institut météorologique.Le Mistral et la tramontane continuent de souffler modérément, ce qui conduit à un danger de niveau “très élevé” de feux de forêt dans l’Aude, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Vaucluse.Près de 1.200 pompiers sont toujours “en alerte” dans l’Aude, selon la préfecture, dont 330 toujours mobilisés pour la surveillance de l’incendie parti, le 5 août, entre les communes de Ribaute et Lagrasse et qui n’est toujours éteint.- “Je cuis” -La France connaît son deuxième épisode caniculaire depuis le début de l’été et le 51e depuis 1947, des phénomènes rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.À Marseille, “on connaît la chaleur depuis toujours mais celle-ci est différente: je n’avais jamais eu de coup de chaud avant qui m’empêche de marcher et qui me donne mal à la tête comme ces derniers jours”, confie Agathe Ramsamy, qui se rend avec son ami à la plage de Corbières à l’Estaque, au nord de la cité phocéenne.”Je dois me lever plus tôt pour profiter et sortir plus tard. Chez moi, malgré les volets fermés, je cuis. Une canicule occasionnelle c’est une chose, mais là l’enchaînement de plusieurs jours est pesant. On manque d’espaces verts et d’îlots de fraîcheur à Marseille, la ville est encore très minérale”, déplore la jeune femme.Ce long épisode caniculaire doit prendre fin entre lundi soir et mardi matin.L’air plus frais présent au nord-est du pays gagne progressivement du terrain vers le sud et va faire descendre les températures partout en France. Les maximales ne dépasseront plus les 28 à 32°C dans toute la partie centre et nord.Seuls 13 départements du pourtour méditerranéen seront maintenus en vigilance orange lundi après 6H00, selon les prévisionnistes.Dimanche soir, les départements restants des Pays-de-la-Loire, de la Nouvelle-Aquitaine ainsi que le Lot ne seront plus placés en vigilance orange, selon l’institut.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi du Sud-Ouest au Centre-Est, où de nombreux records ont été battus. Une nouvelle accentuation notable de la chaleur s’est opérée par le Sud-Ouest vendredi. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). Le sud de l’Europe n’est pas en reste avec notamment l’Espagne qui entre dans sa troisième semaine d’alerte vague de chaleur et n’en finit pas de combattre les incendies qui se concentrent dans le nord-ouest et l’ouest du pays.
L’épisode caniculaire en déclin, risque “extrême” d’incendie dans l’Aude
L’épisode caniculaire a régressé dimanche et les fortes chaleurs se concentrent désormais au sud du pays mais le risque incendie reste très élevé sur le pourtour méditerranéen, au dixième jour de la vague de chaleur qui devrait toucher à sa fin lundi soir.Quelque 25 départements restent placés en vigilance orange par Météo-France. L’ouest et le sud de la France ont encore subi de très fortes chaleurs dimanche après-midi.A Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), le thermomètre a affiché une température maximale de 40,6 °C tandis que Brest pointait à 30,5 °C , d’après les données de l’institut météorologique.Le Mistral et la tramontane continuent de souffler modérément, ce qui conduit à un danger de niveau “très élevé” de feux de forêt dans l’Aude, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Vaucluse.Près de 1.200 pompiers sont toujours “en alerte” dans l’Aude, selon la préfecture, dont 330 toujours mobilisés pour la surveillance de l’incendie parti, le 5 août, entre les communes de Ribaute et Lagrasse et qui n’est toujours éteint.- “Je cuis” -La France connaît son deuxième épisode caniculaire depuis le début de l’été et le 51e depuis 1947, des phénomènes rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.À Marseille, “on connaît la chaleur depuis toujours mais celle-ci est différente: je n’avais jamais eu de coup de chaud avant qui m’empêche de marcher et qui me donne mal à la tête comme ces derniers jours”, confie Agathe Ramsamy, qui se rend avec son ami à la plage de Corbières à l’Estaque, au nord de la cité phocéenne.”Je dois me lever plus tôt pour profiter et sortir plus tard. Chez moi, malgré les volets fermés, je cuis. Une canicule occasionnelle c’est une chose, mais là l’enchaînement de plusieurs jours est pesant. On manque d’espaces verts et d’îlots de fraîcheur à Marseille, la ville est encore très minérale”, déplore la jeune femme.Ce long épisode caniculaire doit prendre fin entre lundi soir et mardi matin.L’air plus frais présent au nord-est du pays gagne progressivement du terrain vers le sud et va faire descendre les températures partout en France. Les maximales ne dépasseront plus les 28 à 32°C dans toute la partie centre et nord.Seuls 13 départements du pourtour méditerranéen seront maintenus en vigilance orange lundi après 6H00, selon les prévisionnistes.Dimanche soir, les départements restants des Pays-de-la-Loire, de la Nouvelle-Aquitaine ainsi que le Lot ne seront plus placés en vigilance orange, selon l’institut.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi du Sud-Ouest au Centre-Est, où de nombreux records ont été battus. Une nouvelle accentuation notable de la chaleur s’est opérée par le Sud-Ouest vendredi. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). Le sud de l’Europe n’est pas en reste avec notamment l’Espagne qui entre dans sa troisième semaine d’alerte vague de chaleur et n’en finit pas de combattre les incendies qui se concentrent dans le nord-ouest et l’ouest du pays.
L’épisode caniculaire en déclin, risque “extrême” d’incendie dans l’Aude
L’épisode caniculaire a régressé dimanche et les fortes chaleurs se concentrent désormais au sud du pays mais le risque incendie reste très élevé sur le pourtour méditerranéen, au dixième jour de la vague de chaleur qui devrait toucher à sa fin lundi soir.Quelque 25 départements restent placés en vigilance orange par Météo-France. L’ouest et le sud de la France ont encore subi de très fortes chaleurs dimanche après-midi.A Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), le thermomètre a affiché une température maximale de 40,6 °C tandis que Brest pointait à 30,5 °C , d’après les données de l’institut météorologique.Le Mistral et la tramontane continuent de souffler modérément, ce qui conduit à un danger de niveau “très élevé” de feux de forêt dans l’Aude, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Vaucluse.Près de 1.200 pompiers sont toujours “en alerte” dans l’Aude, selon la préfecture, dont 330 toujours mobilisés pour la surveillance de l’incendie parti, le 5 août, entre les communes de Ribaute et Lagrasse et qui n’est toujours éteint.- “Je cuis” -La France connaît son deuxième épisode caniculaire depuis le début de l’été et le 51e depuis 1947, des phénomènes rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.À Marseille, “on connaît la chaleur depuis toujours mais celle-ci est différente: je n’avais jamais eu de coup de chaud avant qui m’empêche de marcher et qui me donne mal à la tête comme ces derniers jours”, confie Agathe Ramsamy, qui se rend avec son ami à la plage de Corbières à l’Estaque, au nord de la cité phocéenne.”Je dois me lever plus tôt pour profiter et sortir plus tard. Chez moi, malgré les volets fermés, je cuis. Une canicule occasionnelle c’est une chose, mais là l’enchaînement de plusieurs jours est pesant. On manque d’espaces verts et d’îlots de fraîcheur à Marseille, la ville est encore très minérale”, déplore la jeune femme.Ce long épisode caniculaire doit prendre fin entre lundi soir et mardi matin.L’air plus frais présent au nord-est du pays gagne progressivement du terrain vers le sud et va faire descendre les températures partout en France. Les maximales ne dépasseront plus les 28 à 32°C dans toute la partie centre et nord.Seuls 13 départements du pourtour méditerranéen seront maintenus en vigilance orange lundi après 6H00, selon les prévisionnistes.Dimanche soir, les départements restants des Pays-de-la-Loire, de la Nouvelle-Aquitaine ainsi que le Lot ne seront plus placés en vigilance orange, selon l’institut.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi du Sud-Ouest au Centre-Est, où de nombreux records ont été battus. Une nouvelle accentuation notable de la chaleur s’est opérée par le Sud-Ouest vendredi. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). Le sud de l’Europe n’est pas en reste avec notamment l’Espagne qui entre dans sa troisième semaine d’alerte vague de chaleur et n’en finit pas de combattre les incendies qui se concentrent dans le nord-ouest et l’ouest du pays.
Drought, dams and diplomacy: Afghanistan’s water crisis goes regional
Over four decades of war, Afghanistan wielded limited control over five major river basins that flow across its borders into downstream neighbouring nations. But as Taliban authorities swept to power and tightened their grip on the country, they have pushed for Afghanistan’s water sovereignty, launching infrastructure projects to harness precious resources in the arid territory. Dams and canals have sparked tensions with neighbouring states, testing the Taliban authorities’ efforts to build strong regional ties, as they remain largely isolated on the global stage since their 2021 takeover. At the same time, the region is facing the shared impacts of climate change intensifying water scarcity, as temperatures rise and precipitation patterns shift, threatening glaciers and snowpack that feed the country’s rivers. Here are key points about Afghanistan’s transboundary water challenges:- Central Asian states to the north – Afghanistan is emerging as a new player in often fraught negotiations on the use of the Amu Darya, one of two key rivers crucial for crops in water-stressed Central Asia, where water sharing relies on fragile accords since Soviet times.Central Asian states have expressed concern over the Qosh Tepa mega canal project that could divert up to 21 percent of the Amu Darya’s total flow to irrigate 560,000 hectares of land across Afghanistan’s arid north, and further deplete the Aral Sea. Uzbekistan and Turkmenistan are likely to face the biggest impact, both joined by Kazakhstan in voicing alarm, even as they deepen diplomatic ties with the Taliban authorities — officially recognised so far by only Russia.”No matter how friendly the tone is now,” water governance expert Mohd Faizee warned, “at some point there will be consequences for Uzbekistan and Turkmenistan when the canal starts operating”. Taliban officials have denied that the project will have a major impact on the Amu Darya’s water levels and pledged it will improve food security in a country heavily dependent on climate-vulnerable agriculture and facing one of the world’s worst humanitarian crises. “There is an abundance of water, especially when the Amu Darya floods and glacial meltwater flows into it” in the warmer months, said project manager Sayed Zabihullah Miri, during a visit to the canal works in Faryab province, where diggers carved into a drought-ridden plain dotted with camels and locusts.- Iran to the west – Iran is the only country with which Afghanistan has a formal water sharing treaty, agreed in 1973 over the Helmand river, which traverses Taliban heartland territory, but the accord was never fully implemented.Longstanding tensions over the river’s resources have spiked over dams in southern Afghanistan, particularly in periods of drought, which are likely to increase as climate shocks hit the region’s water cycle. Iran, facing pressure in its parched southeastern region, has repeatedly demanded that Afghanistan respect its rights, charging that upstream dams restrict the Helmand’s flow into a border lake. The Taliban authorities insist there is not enough water to release more to Iran, blaming the impact of climate pressures on the whole region.They also argue long-term poor water management has meant Afghanistan has not gotten its full share, according to an Afghanistan Analysts Network report by water resources management expert Assem Mayar.Iran and Afghanistan have no formal agreement over their other shared river basin, the Harirud, which also flows into Turkmenistan and is often combined into a single basin with the Morghab river. While infrastructure exists on the Afghan portions of the basin, some has not been fully utilised, Faizee said. But that could change, he added, as the end of conflict in Afghanistan means infrastructure works don’t incur vast security costs on top of construction budgets, lifting a barrier to development of projects such as the Pashdan dam inaugurated in August on the Harirud.- Pakistan to the east – Water resources have not topped the agenda in consistently fraught relations between Afghanistan and Pakistan. Afghanistan’s Kabul river basin, which encompasses tributaries to the greater Indus basin and feeds the capital and largest city, is shared with Pakistan.The countries, however, have no formal cooperation mechanism. With the Afghan capital wracked by a severe water crisis, the Taliban authorities have sought to revitalise old projects and start new ones to tackle the problem, risking fresh tensions with Pakistan. But the lack of funds and technical capacity means the Taliban authorities’ large water infrastructure projects across the country could take many years to come to fruition — time that could be good for diplomacy, but bad for ordinary Afghans.





