Ligue 1: le PSG réussit ses débuts, sans briller

Le Paris SG, avec un onze de départ totalement remanié, n’a pas brillé au moment de se lancer dans la défense de son titre de champion de France mais a réussi l’essentiel en ramenant un succès de Nantes (1-0), dimanche lors de la première journée de Ligue 1. Quatre jours après avoir raflé la Supercoupe d’Europe, leur 5e trophée de l’année, les vainqueurs de la Ligue des champions ont manqué d’inspiration pour bousculer les Canaris et n’ont dû leur salut qu’à un but chanceux inscrit en seconde période par Vitinha sur une frappe déviée de l’extérieur de la surface qui a pris à contre-pied Anthony Lopes (67e). Malgré les imperfections constatées dans le jeu de son équipe, Luis Enrique se contentera volontiers de ce résultat, lui qui n’a récupéré ses troupes que le 6 août, trois semaines seulement après la fin d’un exercice certes historique pour le club de la capitale, mais interminable. Les nombreux changements effectués par l’entraîneur parisien, confronté au flagrant manque de préparation de ses joueurs, n’ont pas permis au PSG de retrouver la fluidité habituelle de son jeu mais le technicien n’a pas vraiment le choix en ce moment, l’objectif étant de ménager sa formation en vue des grosses échéances futures et surtout du début de la C1, mi-septembre. Luis Enrique avait ainsi décidé de laisser sur le banc au coup d’envoi une bonne partie de ses cadres (Marquinhos, Achraf Hakimi, Nuno Mendes, Willian Pacho, Khvicha Kvaratskhelia, Ousmane Dembélé, Désiré Doué). Mais les remplaçants appelés à assurer la relève n’ont pas vraiment été à la fête à la Beaujoire. Les deux ailiers, Ibrahim Mbaye côté droit et Bradley Barcola côté gauche, ont été trop brouillons devant le but (25e, 39e) et leurs centres ont été très imprécis, ne trouvant que trop rarement Gonçalo Ramos.- Débuts de Zabarnyi -L’attaquant portugais, héros en Supercoupe avec son but égalisateur dans les arrêts de jeu contre Tottenham, a eu toutes les peines du monde à s’imposer face aux défenseurs nantais. Il a toutefois trouvé la barre transversale sur une frappe enroulée très excentrée après avoir éliminé Anthony Lopes (43e). Une action qui a rappelé le fameux lob inscrit par son illustre compatriote Pauleta contre l’OM de Fabien Barthez au cours d’un clasico resté dans les mémoires en 2004.Mais Ramos n’est pas du niveau de l’Aigle des Açores et cet éclair aura été le seul pour l’ancien joueur du Benfica Lisbonne. Les rentrées du quatuor de choc Dembélé-Hakimi-Doué-Nuno Mendes (61e) ont ensuite fait basculer la partie, faisant reculer encore plus les Nantais avant que Vitinha ne finisse par trouver l’ouverture. Barcola a même une énorme opportunité à la 88e minute mais a a raté son duel avec Lopes.  Cette rencontre a aussi été l’occasion pour Illia Zabarnyi d’effectuer ses grands débuts sous les couleurs parisiennes. Le défenseur ukrainien de 22 ans, aligné axe droit aux côtés de Lucas Beraldo, a eu un peu de mal à entrer dans son match avec quelques approximations techniques sans grande conséquence mais a finalement passé une soirée assez paisible. L’ex-arrière de Bournemouth, appelé à concurrencer le capitaine Marquinhos, aura sans doute besoin d’autres rendez-vous pour prendre définitivement ses marques dans son nouveau club. A Paris, le début de saison rime encore avec préparation.

Ligue 1: le PSG réussit ses débuts, sans briller

Le Paris SG, avec un onze de départ totalement remanié, n’a pas brillé au moment de se lancer dans la défense de son titre de champion de France mais a réussi l’essentiel en ramenant un succès de Nantes (1-0), dimanche lors de la première journée de Ligue 1. Quatre jours après avoir raflé la Supercoupe d’Europe, leur 5e trophée de l’année, les vainqueurs de la Ligue des champions ont manqué d’inspiration pour bousculer les Canaris et n’ont dû leur salut qu’à un but chanceux inscrit en seconde période par Vitinha sur une frappe déviée de l’extérieur de la surface qui a pris à contre-pied Anthony Lopes (67e). Malgré les imperfections constatées dans le jeu de son équipe, Luis Enrique se contentera volontiers de ce résultat, lui qui n’a récupéré ses troupes que le 6 août, trois semaines seulement après la fin d’un exercice certes historique pour le club de la capitale, mais interminable. Les nombreux changements effectués par l’entraîneur parisien, confronté au flagrant manque de préparation de ses joueurs, n’ont pas permis au PSG de retrouver la fluidité habituelle de son jeu mais le technicien n’a pas vraiment le choix en ce moment, l’objectif étant de ménager sa formation en vue des grosses échéances futures et surtout du début de la C1, mi-septembre. Luis Enrique avait ainsi décidé de laisser sur le banc au coup d’envoi une bonne partie de ses cadres (Marquinhos, Achraf Hakimi, Nuno Mendes, Willian Pacho, Khvicha Kvaratskhelia, Ousmane Dembélé, Désiré Doué). Mais les remplaçants appelés à assurer la relève n’ont pas vraiment été à la fête à la Beaujoire. Les deux ailiers, Ibrahim Mbaye côté droit et Bradley Barcola côté gauche, ont été trop brouillons devant le but (25e, 39e) et leurs centres ont été très imprécis, ne trouvant que trop rarement Gonçalo Ramos.- Débuts de Zabarnyi -L’attaquant portugais, héros en Supercoupe avec son but égalisateur dans les arrêts de jeu contre Tottenham, a eu toutes les peines du monde à s’imposer face aux défenseurs nantais. Il a toutefois trouvé la barre transversale sur une frappe enroulée très excentrée après avoir éliminé Anthony Lopes (43e). Une action qui a rappelé le fameux lob inscrit par son illustre compatriote Pauleta contre l’OM de Fabien Barthez au cours d’un clasico resté dans les mémoires en 2004.Mais Ramos n’est pas du niveau de l’Aigle des Açores et cet éclair aura été le seul pour l’ancien joueur du Benfica Lisbonne. Les rentrées du quatuor de choc Dembélé-Hakimi-Doué-Nuno Mendes (61e) ont ensuite fait basculer la partie, faisant reculer encore plus les Nantais avant que Vitinha ne finisse par trouver l’ouverture. Barcola a même une énorme opportunité à la 88e minute mais a a raté son duel avec Lopes.  Cette rencontre a aussi été l’occasion pour Illia Zabarnyi d’effectuer ses grands débuts sous les couleurs parisiennes. Le défenseur ukrainien de 22 ans, aligné axe droit aux côtés de Lucas Beraldo, a eu un peu de mal à entrer dans son match avec quelques approximations techniques sans grande conséquence mais a finalement passé une soirée assez paisible. L’ex-arrière de Bournemouth, appelé à concurrencer le capitaine Marquinhos, aura sans doute besoin d’autres rendez-vous pour prendre définitivement ses marques dans son nouveau club. A Paris, le début de saison rime encore avec préparation.

Présidentielle en Bolivie: l’espoir d’un “changement” après vingt ans de socialisme

Excédés par la crise économique, les Boliviens ont voté dimanche pour élire leur prochain président avec l’espoir d’un “changement” après deux décennies de gouvernements socialistes.Les bureaux de vote ont fermé à 16H00 locales (20H00 GMT) ouvrant la voie au dépouillement, selon une source du Tribunal suprême électoral (TSE). Les premiers résultats sortie des urnes sont attendus à 20H00 locales (00H00 GMT). Le scrutin s’est déroulé dans un contexte de grave crise économique marqué par une pénurie chronique de dollars et de carburant, tandis que l’inflation annuelle avoisine les 25%, un niveau inédit depuis 17 ans. Tenu pour responsable de la débâcle, le président sortant Luis Arce, autrefois soutenu par l’ancien président Evo Morales (2006-2019), mais désormais en conflit avec lui, a renoncé à un second mandat. Andronico Rodriguez, le président du Sénat également issu de la gauche, et le candidat du Mouvement vers le socialisme (MAS) au pouvoir depuis 2006, Eduardo del Castillo, restent largement distancés dans les enquêtes.”Je veux un changement. Je pense que la gauche nous a fait beaucoup de mal”, a estimé Miriam Escobar, une retraité de 60 ans. “Il n’y a pas de travail, pas d’essence, pas de diesel, tout est très cher”, a-t-elle déploré après avoir voté à La Paz, la capitale administrative située à 3.600 mètres d’altitude.Dans ce contexte, deux candidats de droite, parmi les huit en lice, se disputent la première place avec environ 20% des intentions de vote : le millionnaire de centre-droit Samuel Doria Medina, 66 ans, et l’ancien président de droite Jorge “Tuto” Quiroga, 65 ans. Tous deux promettent de rompre avec le modèle étatiste instauré par Morales, en lançant un plan de choc combinant coupes budgétaires et ouverture accrue aux investissements privés. Sous Morales, la pauvreté a reculé et le PIB triplé, mais la chute des revenus gaziers depuis 2017 a plongé le pays dans la crise.”Aujourd’hui, est un jour très important pour les Boliviens car grâce au vote nous allons sortir de cette crise économique de manière pacifique et démocratique”, a lancé Doria Medina en votant à La Paz. L’influent homme d’affaires, candidat pour la quatrième fois à la présidence, s’engage à “un gouvernement d’austérité”.- “fin d’un cycle” -“C’est la fin d’un cycle”, a déclaré Jorge “Tuto” Quiroga, après avoir voté également à La Paz. Cet ingénieur, qui avait assuré un intérim à la tête du pays pendant un an (2001-2002), promet “un changement radical” en cas de victoire.Les deux favoris devraient s’affronter selon les sondages lors d’un second tour le 19 octobre, et infliger à la gauche son plus lourd revers depuis l’arrivée au pouvoir d’Evo Morales.L’ancien chef d’Etat de 65 ans espérait briguer un quatrième mandat présidentiel, mais la justice, en les limitant à deux, l’a écarté de la course. Visé par un mandat d’arrêt dans une affaire de traite de mineure qu’il conteste, l’ancien syndicaliste des planteurs de coca vit retranché dans son fief du centre du pays.En votant, chaussé de sandales, Evo Morales a dénoncé un scrutin “sans légitimité”, affirmant que le vote nul, qu’il a encouragé durant la campagne, allait l’emporter, tandis que ses partisans formaient un cordon autour de lui, a constaté l’AFP. Aucune présence policière n’était visible aux alentours. Malgré son éviction, le premier chef d’Etat bolivien d’origine indigène garde de solides appuis dans certains bastions ruraux et autochtones. Mais son conflit avec Arce a fracturé le MAS, et même ceux qui ont pendant longtemps bénéficié des politiques sociales expriment aujourd’hui leur désenchantement.Pour Daniel Valverde, politologue à l’université Gabriel René Moreno, “le pire ennemi de la gauche a été la gauche elle-même”. “La corruption, la mauvaise gestion, le manque de décisions et l’improvisation ont fini par fatiguer la population”, juge-t-il.Outre le président et le vice-président, les près de huit millions d’électeurs du pays doivent aussi renouveler le parlement bicaméral.

Présidentielle en Bolivie: l’espoir d’un “changement” après vingt ans de socialisme

Excédés par la crise économique, les Boliviens ont voté dimanche pour élire leur prochain président avec l’espoir d’un “changement” après deux décennies de gouvernements socialistes.Les bureaux de vote ont fermé à 16H00 locales (20H00 GMT) ouvrant la voie au dépouillement, selon une source du Tribunal suprême électoral (TSE). Les premiers résultats sortie des urnes sont attendus à 20H00 locales (00H00 GMT). Le scrutin s’est déroulé dans un contexte de grave crise économique marqué par une pénurie chronique de dollars et de carburant, tandis que l’inflation annuelle avoisine les 25%, un niveau inédit depuis 17 ans. Tenu pour responsable de la débâcle, le président sortant Luis Arce, autrefois soutenu par l’ancien président Evo Morales (2006-2019), mais désormais en conflit avec lui, a renoncé à un second mandat. Andronico Rodriguez, le président du Sénat également issu de la gauche, et le candidat du Mouvement vers le socialisme (MAS) au pouvoir depuis 2006, Eduardo del Castillo, restent largement distancés dans les enquêtes.”Je veux un changement. Je pense que la gauche nous a fait beaucoup de mal”, a estimé Miriam Escobar, une retraité de 60 ans. “Il n’y a pas de travail, pas d’essence, pas de diesel, tout est très cher”, a-t-elle déploré après avoir voté à La Paz, la capitale administrative située à 3.600 mètres d’altitude.Dans ce contexte, deux candidats de droite, parmi les huit en lice, se disputent la première place avec environ 20% des intentions de vote : le millionnaire de centre-droit Samuel Doria Medina, 66 ans, et l’ancien président de droite Jorge “Tuto” Quiroga, 65 ans. Tous deux promettent de rompre avec le modèle étatiste instauré par Morales, en lançant un plan de choc combinant coupes budgétaires et ouverture accrue aux investissements privés. Sous Morales, la pauvreté a reculé et le PIB triplé, mais la chute des revenus gaziers depuis 2017 a plongé le pays dans la crise.”Aujourd’hui, est un jour très important pour les Boliviens car grâce au vote nous allons sortir de cette crise économique de manière pacifique et démocratique”, a lancé Doria Medina en votant à La Paz. L’influent homme d’affaires, candidat pour la quatrième fois à la présidence, s’engage à “un gouvernement d’austérité”.- “fin d’un cycle” -“C’est la fin d’un cycle”, a déclaré Jorge “Tuto” Quiroga, après avoir voté également à La Paz. Cet ingénieur, qui avait assuré un intérim à la tête du pays pendant un an (2001-2002), promet “un changement radical” en cas de victoire.Les deux favoris devraient s’affronter selon les sondages lors d’un second tour le 19 octobre, et infliger à la gauche son plus lourd revers depuis l’arrivée au pouvoir d’Evo Morales.L’ancien chef d’Etat de 65 ans espérait briguer un quatrième mandat présidentiel, mais la justice, en les limitant à deux, l’a écarté de la course. Visé par un mandat d’arrêt dans une affaire de traite de mineure qu’il conteste, l’ancien syndicaliste des planteurs de coca vit retranché dans son fief du centre du pays.En votant, chaussé de sandales, Evo Morales a dénoncé un scrutin “sans légitimité”, affirmant que le vote nul, qu’il a encouragé durant la campagne, allait l’emporter, tandis que ses partisans formaient un cordon autour de lui, a constaté l’AFP. Aucune présence policière n’était visible aux alentours. Malgré son éviction, le premier chef d’Etat bolivien d’origine indigène garde de solides appuis dans certains bastions ruraux et autochtones. Mais son conflit avec Arce a fracturé le MAS, et même ceux qui ont pendant longtemps bénéficié des politiques sociales expriment aujourd’hui leur désenchantement.Pour Daniel Valverde, politologue à l’université Gabriel René Moreno, “le pire ennemi de la gauche a été la gauche elle-même”. “La corruption, la mauvaise gestion, le manque de décisions et l’improvisation ont fini par fatiguer la population”, juge-t-il.Outre le président et le vice-président, les près de huit millions d’électeurs du pays doivent aussi renouveler le parlement bicaméral.

L’ouragan Erin menace de se renforcer à nouveau à l’approche des Bahamas

L’ouragan Erin risque encore de se renforcer dans les prochains jours à l’approche des Bahamas, dans les Caraïbes, vaste région de l’Atlantique nord déjà touchée par des vents violents et de fortes pluies avec un risque de crues et de glissements de terrain, ont prévenu dimanche les services météorologiques américains.A Porto Rico, territoire américain meurtri et dévasté en 2017 par l’ouragan Maria, plus de 150.000 habitants sont déjà privés de courant à cause d’Erin.  Le premier ouragan de la saison au-dessus de l’Atlantique nord s’est renforcé samedi jusqu’à atteindre la catégorie maximale 5, qualifiée de “catastrophique” par le centre américain des ouragans (NHC), avant que la vitesse des vents ne diminue et qu’il soit rétrogradé en catégorie 3.Mais dimanche vers 14H00 (18H00 GMT), le NHC a averti qu'”Erin allait probablement se renforcer de nouveau au cours des prochains jours” et qu'”une alerte à la tempête tropicale était émise pour le sud-est des Bahamas”, non loin des côtes de Floride, dans le sud-est des Etats-Unis.En passant dans la nuit de samedi à dimanche à environ 225 kilomètres au nord de San Juan, capitale de Porto Rico, l’ouragan soufflait des vents atteignant jusqu’à 205 kilomètres par heure.- Intensification rapide -Plus tôt samedi, la vitesse avait atteint 255 km/h.”Le cœur de l’ouragan Erin devrait passer à l’est des îles Turques-et-Caïques et du sud-est des Bahamas dans la nuit de dimanche à lundi”, a indiqué le NHC dans un bulletin.”Des fluctuations d’intensité sont attendues dans les prochains jours en raison de changements dans la structure interne du système. Erin devient un système plus vaste”, a ajouté cette organisation spécialisée dans les ouragans et basée à Miami qui, comme d’autres services météo américains, a subi des coupes budgétaires imposées par l’administration de Donald Trump.L’ouragan Erin avait atteint le niveau maximal de l’échelle de Saffir-Simpson un peu plus de 24 heures après avoir été classé en catégorie 1 — une intensification rapide que les scientifiques associent de plus en plus au réchauffement climatique.Il pourrait déverser jusqu’à 200 millimètres de pluie sur certaines zones isolées, selon le NHC, mettant en garde contre des “inondations importantes, ainsi que des glissements de terrain ou coulées de boue”.- Vagues dangereuses -A Porto Rico, peuplé de plus de 3,2 millions d’habitants, “près de 155,000 clients sont privés de courant”, a annoncé sur X la compagnie d’électricité locale Luma.À Luquillo, une ville côtière de Porto Rico, des surfeurs ont profité des vagues tandis que les promeneurs flânaient sur la plage sous un ciel couvert, samedi, avant l’arrivée de la tempête, selon des images diffusées par l’AFP.Les houles générées par Erin affectent une partie des îles du nord des Petites Antilles, des Îles Vierges américaines et britanniques, de Porto Rico, de l’île d’Hispaniola, que se partagent Haïti et la République dominicaine, ainsi que des îles Turques-et-Caïques.Elles s’étendront ensuite en début de semaine aux Bahamas, aux Bermudes et à la côte est et sud-est des Etats-Unis, provoquant des vagues et courants particulièrement dangereux, selon le NHC.Si Erin devrait rester assez loin des côtes américaines, il pourrait néanmoins entraîner d’importantes vagues et une érosion côtière, notamment en Caroline du Nord, dans le sud-est.La saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région a été marquée par plusieurs tempêtes très puissantes et meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.burs-nr/pno

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

L’ouragan Erin menace de se renforcer à nouveau à l’approche des Bahamas

L’ouragan Erin risque encore de se renforcer dans les prochains jours à l’approche des Bahamas, dans les Caraïbes, vaste région de l’Atlantique nord déjà touchée par des vents violents et de fortes pluies avec un risque de crues et de glissements de terrain, ont prévenu dimanche les services météorologiques américains.A Porto Rico, territoire américain meurtri et dévasté en 2017 par l’ouragan Maria, plus de 150.000 habitants sont déjà privés de courant à cause d’Erin.  Le premier ouragan de la saison au-dessus de l’Atlantique nord s’est renforcé samedi jusqu’à atteindre la catégorie maximale 5, qualifiée de “catastrophique” par le centre américain des ouragans (NHC), avant que la vitesse des vents ne diminue et qu’il soit rétrogradé en catégorie 3.Mais dimanche vers 14H00 (18H00 GMT), le NHC a averti qu'”Erin allait probablement se renforcer de nouveau au cours des prochains jours” et qu'”une alerte à la tempête tropicale était émise pour le sud-est des Bahamas”, non loin des côtes de Floride, dans le sud-est des Etats-Unis.En passant dans la nuit de samedi à dimanche à environ 225 kilomètres au nord de San Juan, capitale de Porto Rico, l’ouragan soufflait des vents atteignant jusqu’à 205 kilomètres par heure.- Intensification rapide -Plus tôt samedi, la vitesse avait atteint 255 km/h.”Le cœur de l’ouragan Erin devrait passer à l’est des îles Turques-et-Caïques et du sud-est des Bahamas dans la nuit de dimanche à lundi”, a indiqué le NHC dans un bulletin.”Des fluctuations d’intensité sont attendues dans les prochains jours en raison de changements dans la structure interne du système. Erin devient un système plus vaste”, a ajouté cette organisation spécialisée dans les ouragans et basée à Miami qui, comme d’autres services météo américains, a subi des coupes budgétaires imposées par l’administration de Donald Trump.L’ouragan Erin avait atteint le niveau maximal de l’échelle de Saffir-Simpson un peu plus de 24 heures après avoir été classé en catégorie 1 — une intensification rapide que les scientifiques associent de plus en plus au réchauffement climatique.Il pourrait déverser jusqu’à 200 millimètres de pluie sur certaines zones isolées, selon le NHC, mettant en garde contre des “inondations importantes, ainsi que des glissements de terrain ou coulées de boue”.- Vagues dangereuses -A Porto Rico, peuplé de plus de 3,2 millions d’habitants, “près de 155,000 clients sont privés de courant”, a annoncé sur X la compagnie d’électricité locale Luma.À Luquillo, une ville côtière de Porto Rico, des surfeurs ont profité des vagues tandis que les promeneurs flânaient sur la plage sous un ciel couvert, samedi, avant l’arrivée de la tempête, selon des images diffusées par l’AFP.Les houles générées par Erin affectent une partie des îles du nord des Petites Antilles, des Îles Vierges américaines et britanniques, de Porto Rico, de l’île d’Hispaniola, que se partagent Haïti et la République dominicaine, ainsi que des îles Turques-et-Caïques.Elles s’étendront ensuite en début de semaine aux Bahamas, aux Bermudes et à la côte est et sud-est des Etats-Unis, provoquant des vagues et courants particulièrement dangereux, selon le NHC.Si Erin devrait rester assez loin des côtes américaines, il pourrait néanmoins entraîner d’importantes vagues et une érosion côtière, notamment en Caroline du Nord, dans le sud-est.La saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région a été marquée par plusieurs tempêtes très puissantes et meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.burs-nr/pno

L’ouragan Erin menace de se renforcer à nouveau à l’approche des Bahamas

L’ouragan Erin risque encore de se renforcer dans les prochains jours à l’approche des Bahamas, dans les Caraïbes, vaste région de l’Atlantique nord déjà touchée par des vents violents et de fortes pluies avec un risque de crues et de glissements de terrain, ont prévenu dimanche les services météorologiques américains.A Porto Rico, territoire américain meurtri et dévasté en 2017 par l’ouragan Maria, plus de 150.000 habitants sont déjà privés de courant à cause d’Erin.  Le premier ouragan de la saison au-dessus de l’Atlantique nord s’est renforcé samedi jusqu’à atteindre la catégorie maximale 5, qualifiée de “catastrophique” par le centre américain des ouragans (NHC), avant que la vitesse des vents ne diminue et qu’il soit rétrogradé en catégorie 3.Mais dimanche vers 14H00 (18H00 GMT), le NHC a averti qu'”Erin allait probablement se renforcer de nouveau au cours des prochains jours” et qu'”une alerte à la tempête tropicale était émise pour le sud-est des Bahamas”, non loin des côtes de Floride, dans le sud-est des Etats-Unis.En passant dans la nuit de samedi à dimanche à environ 225 kilomètres au nord de San Juan, capitale de Porto Rico, l’ouragan soufflait des vents atteignant jusqu’à 205 kilomètres par heure.- Intensification rapide -Plus tôt samedi, la vitesse avait atteint 255 km/h.”Le cœur de l’ouragan Erin devrait passer à l’est des îles Turques-et-Caïques et du sud-est des Bahamas dans la nuit de dimanche à lundi”, a indiqué le NHC dans un bulletin.”Des fluctuations d’intensité sont attendues dans les prochains jours en raison de changements dans la structure interne du système. Erin devient un système plus vaste”, a ajouté cette organisation spécialisée dans les ouragans et basée à Miami qui, comme d’autres services météo américains, a subi des coupes budgétaires imposées par l’administration de Donald Trump.L’ouragan Erin avait atteint le niveau maximal de l’échelle de Saffir-Simpson un peu plus de 24 heures après avoir été classé en catégorie 1 — une intensification rapide que les scientifiques associent de plus en plus au réchauffement climatique.Il pourrait déverser jusqu’à 200 millimètres de pluie sur certaines zones isolées, selon le NHC, mettant en garde contre des “inondations importantes, ainsi que des glissements de terrain ou coulées de boue”.- Vagues dangereuses -A Porto Rico, peuplé de plus de 3,2 millions d’habitants, “près de 155,000 clients sont privés de courant”, a annoncé sur X la compagnie d’électricité locale Luma.À Luquillo, une ville côtière de Porto Rico, des surfeurs ont profité des vagues tandis que les promeneurs flânaient sur la plage sous un ciel couvert, samedi, avant l’arrivée de la tempête, selon des images diffusées par l’AFP.Les houles générées par Erin affectent une partie des îles du nord des Petites Antilles, des Îles Vierges américaines et britanniques, de Porto Rico, de l’île d’Hispaniola, que se partagent Haïti et la République dominicaine, ainsi que des îles Turques-et-Caïques.Elles s’étendront ensuite en début de semaine aux Bahamas, aux Bermudes et à la côte est et sud-est des Etats-Unis, provoquant des vagues et courants particulièrement dangereux, selon le NHC.Si Erin devrait rester assez loin des côtes américaines, il pourrait néanmoins entraîner d’importantes vagues et une érosion côtière, notamment en Caroline du Nord, dans le sud-est.La saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région a été marquée par plusieurs tempêtes très puissantes et meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.burs-nr/pno