Google has illegal monopoly in ad tech, US judge rules

A US judge on Thursday ruled that Google illegally wielded monopoly power in the online ad technology market, in a legal blow that could rattle the tech giant’s revenue engine.The federal government and more than a dozen US states filed the antitrust suit against Alphabet-owned Google, accusing it of acting illegally to dominate three sectors of digital advertising — publisher ad servers, advertiser tools, and ad exchanges.It is one of two federal suits targeting Google that could ultimately see the company split up and curb its influence — and part of a wider government push to rein in Big Tech.The vast majority of websites use the trio of Google ad software products that together leave no way for publishers to escape Google’s advertising technology, the plaintiffs alleged.District Court Judge Leonie Brinkema agreed with most of that reasoning, ruling that Google built an illegal monopoly over ad software and tools used by publishers, but partially dismissed the argument related to tools used by advertisers.”Google has willfully engaged in a series of anticompetitive acts to acquire and maintain monopoly power in the publisher ad server and ad exchange markets for open-web display advertising,” Brinkema said in her ruling.”Google further entrenched its monopoly power by imposing anticompetitive policies on its customers and eliminating desirable product features,” she wrote.”In addition to depriving rivals of the ability to compete, this exclusionary conduct substantially harmed Google’s publisher customers, the competitive process, and, ultimately, consumers of information on the open web.”Google quickly vowed to appeal the ruling.”We won half of this case and we will appeal the other half,” the company’s vice president of regulatory affairs Lee-Anne Mulholland said in a statement.”The court found that our advertiser tools and our acquisitions, such as DoubleClick, don’t harm competition,” Mulholland said.For Emarketer senior analyst Evelyn Mitchell-Wolf, “the bigger picture is crystal clear: the antitrust tides have turned against Google and other digital advertising giants.””The extent of the fallout will depend on the legal remedies employed, and the implementation timeline is likely to span years if Google loses its anticipated appeals,” Mitchell-Wolf told AFP.- What to do? -Launched under the presidential administrations of Donald Trump and Joe Biden, five major antitrust cases from the Federal Trade Commission and the US Justice Department are proceeding against major US technology companies.These cases represent an aggressive shift in antitrust enforcement, after a relatively quiet period in antitrust prosecution since the Microsoft case in the late 1990s.In August last year, a US judge ruled that Google maintained a monopoly with its dominant search engine. The company has appealed that ruling as well.Online advertising is the driving engine of Google’s fortune and pays for widely used online services such as Maps, Gmail, and search offered free.Money pouring into Google’s coffers also allows the Silicon Valley company to spend billions of dollars on its artificial intelligence efforts, as it tries to keep up with rivals.Brinkema gave attorneys on both sides of the online ad tech case seven days to submit a schedule for arguing their positions regarding what remedies should be imposed on Google.Ordering Google to spin off its ad publisher and exchange operations is likely to be among the plaintiffs’ proposals.For Mitchell-Wolf, the ruling has “profound implications for the advertising industry.””The open web is so deeply rooted in Google’s advertising technology that any change to the status quo could crush vulnerable publishers,” the analyst said.Nicole Gill, co-founder of advocacy group Accountable Tech, called Brinkema’s decision a “massive victory,” while Amnesty International Secretary-General Agnes Callamard called for a “rights-respecting structural break-up of Google.”

Face à la fragmentation, la patronne du FMI appelle à “en tirer le meilleur parti possible”

Alors que le Fonds monétaire international (FMI) alertait encore ces derniers mois sur le risque de fragmentation de l’économie mondiale, sa directrice générale Kristalina Georgieva a appelé jeudi, dans un entretien à l’AFP, l’ensemble des pays à “en tirer le meilleur parti possible”.”Nous ne sommes plus dans un monde où les règles peuvent être collégialement facilement tranchées mais dans un monde multipolaire, avec tout ce que cela implique”, en particulier en terme de régionalisation de l’économie mondiale, a insisté Mme Georgieva.Dès lors, “plutôt que d’espérer que le monde retournera à ce qu’il était” avec une économie pleinement mondialisée, “il est préférable que chacun travaille dur pour en tirer le meilleur parti possible”, a-t-elle estimé.Et la fragmentation n’a pas nécessairement que des effets négatifs, juge Mme Georgieva au contraire, “certaines parties du monde pourraient en profiter”, citant en particulier le continent africain.”Nous observons une approche plus régionale en terme de croissance et de commerce, là où ces liens devraient être plus forts, (…) certaines parties du monde peuvent renforcer leurs liens commerciaux avec leurs voisins ou avec des économies proches avec des chaînes d’approvisionnements dès lors renforcées”, a-t-elle détaillé.Mais dans l’immédiat, le brusque retour des droits de douane parmi les outils économiques, en particulier aux Etats-Unis devrait peser sur l’économie, alors que le FMI anticipe un ralentissement de la croissance cette année, sans pour autant plonger le monde dans la récession.Le président américain Donald Trump a imposé début avril au moins 10% de droits de douane supplémentaires sur l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis, et jusque 145% sur les produits chinois, avant d’introduire quelques exceptions pour les produits électroniques.L’effet sera cependant variable d’un endroit à l’autre car “les droits de douane provoqueront un choc de l’offre dans certains pays, de la demande dans d’autres, ce qui amènera des inquiétudes différentes, certains pays pour la croissance, d’autres sur l’inflation”, a prévenu Kristalina Georgieva.En Europe en particulier, “on a vu la Banque centrale européenne (BCE) agir en baissant ses taux car l’UE est plutôt confrontée à un choc de demande, avec les prix qui risquent de baisser et les biens (venant de Chine, NDLR), qui ne vont plus aux Etats-Unis, aller vers l’Europe”.”Aux Etats-Unis on est face à une situation plus compliquée. Les anticipations d’inflation sont à la hausse et dans le même temps la croissance devrait ralentir, cela va rendre les choses plus compliquées pour la Fed”, a ajouté Mme Georgieva.- Aide internationale plus coordonnée -Pour le reste du monde, le ralentissement de l’économie ne sera pas sans conséquence, en particulier pour les pays à faibles revenus.”Lorsque l’économie mondiale ralentit, toutes choses égales par ailleurs, ce n’est pas bon pour eux”, mais plus encore lorsque ces pays, sont confrontés, comme actuellement, à “une baisse de l’aide internationale” alors que les économies avancées réduisent leur dépenses.Car au-delà de la coupe drastique connue aux Etats-Unis avec la fermeture de l’Agence pour l’aide au développement (USAID), la France ou le Royaume-Uni ont notamment annoncé une baisse de leurs dépenses en la matière, et comptent poursuivre dans cette voie.Face à cette situation, Kristalina Georgieva appelle les pays en développement à “prendre au sérieux la nécessite d’améliorer leur propre économie (…) il est temps pour eux de remettre les choses en ordre”.Cela passe en particulier par une meilleure mobilisation de l’impôt pour financer leur Etat et un travail afin de réduire la part de l’économie informelle dans leur produit intérieur brut.Mais le FMI compte également sur d’autres acteurs pour prendre le relai des économies avancées, et sa directrice générale regarde en particulier vers le Conseil de coopération du Golfe (GCC), qui réunit les monarchies pétrolières du Proche-Orient.”Le GCC agissait jusqu’ici principalement de manière bilatérale mais nous pouvons travailler de manière plus coordonnée, pour une utilisation plus efficace de l’argent. C’est mieux pour le pays aidé, pour les donateurs et c’est notre responsabilité”.Mais sans davantage d’aide au développement, cela peut rendre les choses plus compliquées pour le FMI.”Nous agissons en tant que prêteur principal, l’argent que nous apportons n’est pas un don” mais un prêt, et dès lors “nous avons absolument besoin de continuer à travailler avec la communauté des donateurs”, a rappelé Mme Georgieva.Mais “si nous devons réduire notre aide au développement, alors au moins faisons en sorte de travailler plus efficacement pour les pays en développement”, a-t-elle demandé.

Au moins 40 morts dans des bombardements israéliens à Gaza selon les secours

De nouvelles frappes israéliennes ont, selon les secouristes, coûté la vie à au moins 40 Palestiniens jeudi dans la bande de Gaza, où un collectif d’ONG a exhorté Israël à laisser entrer l’aide humanitaire, seule “ligne de vie” pour la population.  L’armée israélienne, qui n’a pas commenté dans l’immédiat ces frappes, a intensifié ses bombardements aériens et élargi ses opérations terrestres dans le territoire palestinien assiégé, depuis qu’elle y a repris son offensive le 18 mars, rompant une trêve de deux mois.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, met en avant que seule la pression militaire peut forcer le Hamas à rendre les otages enlevés durant l’attaque menée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 en Israël, qui a délenché la guerre à Gaza.Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a fait état jeudi “d’au moins 16 martyrs, la plupart des femmes et des enfants, dans le tir de deux missiles israéliens sur plusieurs tentes abritant des familles déplacées dans la zone d’Al-Mawassi”, dans la région de Khan Younès (sud). – “Tout a explosé” -Un père et son enfant ont aussi été tués dans une frappe contre leur tente près d’Al-Mawassi, a-t-il ajouté.  Des images de l’AFP ont montré des tentes en feu dans le secteur, et des membres de la défense civile luttant contre les flammes, et des civils s’employant à recueillir les restes de victimes.”Soudain on a vu une lumière rouge. Puis les tentes ont explosé et pris feu. Tout a explosé. Nous avons couru vers la mer et vu le feu se propager d’une tente à l’autre. Des enfants ont été déchiquetés!”, s’exclame Israa Aboulrouss, une déplacée à Mawassi.Dans le nord de Gaza, la défense civile a aussi fait état de sept morts, “en majorité des femmes et des enfants”, dans une frappe sur une tente de déplacés à Beit Lahia. A Jabalia, une frappe a touché un abri de fortune tuant au moins sept membres d’une même famille et un raid sur une école abritant des déplacés a coûté la vie à six personnes, a-t-elle ajouté. Deux autres Palestiniens ont péri dans des tirs israéliens à Gaza-ville.Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a par ailleurs annoncé qu’un de ses locaux à Gaza avait été “endommagé par un explosif”, le deuxième incident de ce type en trois semaines, s’affirmant “scandalisé”.Israël a juré de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne. Il exige son désarmement et le départ de ses combattants du territoire palestinien limitrophe du sud d’Israël, ce que le mouvement refuse.Resserrant l’étau, l’armée israélienne a annoncé mercredi avoir transformé 30% du territoire palestinien “en périmètre de sécurité”, une zone tampon dont est bannie la population. Une “stratégie qui consiste à rendre le territoire invivable”, pour Agnès Levallois, maîtresse de conférence à la Fondation pour la recherche stratégique.La quasi-totalité des 2,4 millions de Gazaouis ont été déplacés au moins une fois depuis le début de la guerre. Alors que “chaque habitant de Gaza dépend pour survivre de l’aide humanitaire”, celle-ci est “menacée d’un effondrement total” en raison du blocus imposé par Israël sur son entrée à Gaza depuis le 2 mars, ont alerté jeudi 12 ONG dans un communiqué commun. – “Nous reposer” -“Laissez-nous faire notre travail”, ont-elles exhorté, disant être confrontées à “l’un des pires échecs humanitaires de notre génération”. Le Hamas a lui accusé Israël d’utiliser “la famine comme arme” de guerre.Parallèlement, les tractations en vue d’une nouvelle trêve et de la libération d’otages en échange de prisonniers palestiniens se poursuivent. Le Hamas doit “peut-être même dans la journée”, remettre sa réponse à une proposition israélienne transmise par le médiateur égyptien, selon deux responsables du groupe.A Rafah (sud), Nidal Wresh Agha dit “prier” pour que les armes se taisent “pour que nous puissions nous reposer, tenir nos enfants près de nous, respirer à nouveau, et essayer de récupérer les fragments d’une vie enfouie dans les décombres”. Durant la trêve observée du 19 janvier au 17 mars, 33 otages, dont huit morts, ont été remis à Israël, en échange de la sortie d’environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 mortes, selon l’armée israélienne. L’attaque du Hamas ce jour-là a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.691 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51.065 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l’offensive de représailles israélienne il y a 18 mois.

Au moins 40 morts dans des bombardements israéliens à Gaza selon les secours

De nouvelles frappes israéliennes ont, selon les secouristes, coûté la vie à au moins 40 Palestiniens jeudi dans la bande de Gaza, où un collectif d’ONG a exhorté Israël à laisser entrer l’aide humanitaire, seule “ligne de vie” pour la population.  L’armée israélienne, qui n’a pas commenté dans l’immédiat ces frappes, a intensifié ses bombardements aériens et élargi ses opérations terrestres dans le territoire palestinien assiégé, depuis qu’elle y a repris son offensive le 18 mars, rompant une trêve de deux mois.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, met en avant que seule la pression militaire peut forcer le Hamas à rendre les otages enlevés durant l’attaque menée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 en Israël, qui a délenché la guerre à Gaza.Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a fait état jeudi “d’au moins 16 martyrs, la plupart des femmes et des enfants, dans le tir de deux missiles israéliens sur plusieurs tentes abritant des familles déplacées dans la zone d’Al-Mawassi”, dans la région de Khan Younès (sud). – “Tout a explosé” -Un père et son enfant ont aussi été tués dans une frappe contre leur tente près d’Al-Mawassi, a-t-il ajouté.  Des images de l’AFP ont montré des tentes en feu dans le secteur, et des membres de la défense civile luttant contre les flammes, et des civils s’employant à recueillir les restes de victimes.”Soudain on a vu une lumière rouge. Puis les tentes ont explosé et pris feu. Tout a explosé. Nous avons couru vers la mer et vu le feu se propager d’une tente à l’autre. Des enfants ont été déchiquetés!”, s’exclame Israa Aboulrouss, une déplacée à Mawassi.Dans le nord de Gaza, la défense civile a aussi fait état de sept morts, “en majorité des femmes et des enfants”, dans une frappe sur une tente de déplacés à Beit Lahia. A Jabalia, une frappe a touché un abri de fortune tuant au moins sept membres d’une même famille et un raid sur une école abritant des déplacés a coûté la vie à six personnes, a-t-elle ajouté. Deux autres Palestiniens ont péri dans des tirs israéliens à Gaza-ville.Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a par ailleurs annoncé qu’un de ses locaux à Gaza avait été “endommagé par un explosif”, le deuxième incident de ce type en trois semaines, s’affirmant “scandalisé”.Israël a juré de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne. Il exige son désarmement et le départ de ses combattants du territoire palestinien limitrophe du sud d’Israël, ce que le mouvement refuse.Resserrant l’étau, l’armée israélienne a annoncé mercredi avoir transformé 30% du territoire palestinien “en périmètre de sécurité”, une zone tampon dont est bannie la population. Une “stratégie qui consiste à rendre le territoire invivable”, pour Agnès Levallois, maîtresse de conférence à la Fondation pour la recherche stratégique.La quasi-totalité des 2,4 millions de Gazaouis ont été déplacés au moins une fois depuis le début de la guerre. Alors que “chaque habitant de Gaza dépend pour survivre de l’aide humanitaire”, celle-ci est “menacée d’un effondrement total” en raison du blocus imposé par Israël sur son entrée à Gaza depuis le 2 mars, ont alerté jeudi 12 ONG dans un communiqué commun. – “Nous reposer” -“Laissez-nous faire notre travail”, ont-elles exhorté, disant être confrontées à “l’un des pires échecs humanitaires de notre génération”. Le Hamas a lui accusé Israël d’utiliser “la famine comme arme” de guerre.Parallèlement, les tractations en vue d’une nouvelle trêve et de la libération d’otages en échange de prisonniers palestiniens se poursuivent. Le Hamas doit “peut-être même dans la journée”, remettre sa réponse à une proposition israélienne transmise par le médiateur égyptien, selon deux responsables du groupe.A Rafah (sud), Nidal Wresh Agha dit “prier” pour que les armes se taisent “pour que nous puissions nous reposer, tenir nos enfants près de nous, respirer à nouveau, et essayer de récupérer les fragments d’une vie enfouie dans les décombres”. Durant la trêve observée du 19 janvier au 17 mars, 33 otages, dont huit morts, ont été remis à Israël, en échange de la sortie d’environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 mortes, selon l’armée israélienne. L’attaque du Hamas ce jour-là a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.691 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51.065 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l’offensive de représailles israélienne il y a 18 mois.

Trump softens on Zelensky, says mineral deal coming ‘soon’

US President Donald Trump on Thursday said he doesn’t hold Volodymyr Zelensky “responsible” for Russia’s invasion of his country but continued to criticize the pro-Western Ukrainian leader.Trump has repeatedly made the false claim that Ukraine started the war and this week accused Zelensky of responsibility for “millions” of deaths.”I don’t hold Zelensky responsible but I’m not exactly thrilled with the fact that that war started,” Trump said at the White House alongside visiting Italian Prime Minister Giorgia Meloni.”I’m not blaming him, but what I am saying is that I wouldn’t say he’s done the greatest job, OK? I am not a big fan.”Zelensky earlier this week invited Trump to visit Ukraine to see war devastation for himself, in a Sunday interview with CBS that Trump responded to with threats against the TV network.His invitation followed a heated row at the White House in late February between the Ukrainian president, Trump and US Vice President JD Vance, which played out in front of press.Meloni told reporters that “we’ve been defending freedom of Ukraine together, together we can build a just and lasting peace. We support your efforts.”The far-right leader has thrown Italy’s weight behind European efforts to shore up Ukraine’s defences since the full-scale Russian invasion began in early 2022.Trump added Thursday that a deal with Ukraine on extracting the war-wracked country’s strategic minerals could be reached next week.Kyiv and Washington had been close to signing a deal until a February clash between Trump and Zelensky temporarily derailed work on the agreement.”We have a minerals deal which I guess is going to be signed on Thursday… next Thursday. Soon. And I assume they’re going to live up to the deal. So we’ll see. But we have a deal on that,” Trump said.Treasury Secretary Scott Bessent told AFP that a deal is targeted for April 26.

UN nuclear chief says Iran, US running out of time to secure deal

UN nuclear watchdog chief Rafael Grossi said Thursday that Iran and the United States were running out of time to secure a deal as they prepare to hold fresh nuclear talks this weekend.Iranian and US delegations are to gather in Rome on Saturday for a second round of Omani-mediated negotiations, a week after the longtime foes held their highest-level talks since US President Donald Trump abandoned a landmark nuclear accord in 2018.In March, Trump sent a letter to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei urging talks and warning of possible military action if Iran refused.”We are in a very crucial stage of these important negotiations. We know we don’t have much time. This is why I am here… to facilitate this process,” Grossi said on a visit to Tehran.”We are working hard and we want to succeed,” he told a joint news conference with Iran’s atomic energy agency chief Mohammad Eslami, acknowledging that the effort to secure a deal was “not an easy process”.On Wednesday, Grossi met with Foreign Minister Abbas Araghchi, who led the first round of talks with US Special Envoy Steve Witkoff on Saturday.  Araghchi said he had a “useful” meeting with the International Atomic Energy Agency chief.”The IAEA can play a crucial role in peaceful settlement of the Iranian nuclear file in the coming months,” he said. Araghchi called on the IAEA chief to “keep the agency away from politics” in the face of those seeking to “derail current negotiations”. He did not elaborate.Oman’s foreign ministry confirmed it would again mediate the talks, which it said will be in Rome “for logistical reasons.”- ‘Not far’ from possessing bomb -Before heading to Iran, Grossi told French newspaper Le Monde that Tehran was “not far” from possessing a nuclear bomb.Western governments have long accused Iran of seeking to acquire nuclear weapons capability, an ambition Tehran has consistently denied.A year after Trump pulled out of the 2015 nuclear deal, Iran began rolling back its own commitments under the agreement, which gave it relief from sanctions in return for IAEA-monitored restrictions on its nuclear activities.In its latest report, the IAEA said Iran had an estimated 274.8 kilograms (605 pounds) of uranium enriched to up to 60 percent.That level far exceeds the 3.67 percent enrichment ceiling set by the 2015 deal, but still falls short of the 90 percent threshold required for a nuclear warhead.Since he returned to office in January, Trump has revived his “maximum pressure” policy, imposing punishing economic sanctions against Iran. On Thursday Trump said he is “not in a rush” to take military action against Iranian nuclear facilities, “because I think that Iran has a chance to have a great country”.Trump did not confirm a New York Times report that he had blocked an Israeli plan to strike Iranian nuclear facilities in favour of seeking a negotiated deal.Israel did not directly comment on the report, but Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said Israel would not allow Iran to acquire nuclear weapons.”The prime minister has led countless overt and covert actions in the battle against Iran’s nuclear programme, without which Iran would today possess a nuclear arsenal,” Netanyahu’s office said.There was no immediate comment from Tehran on the remarks.- ‘Conflicting positions’ -Khamenei has cautioned that while the talks with the United States had started well, they “may or may not yield results.”  On Wednesday, Araghchi said Iran’s enrichment of uranium was not up for discussion after Witkoff called for a halt.Witkoff had previously demanded only that Iran return to the 3.67 percent enrichment ceiling set by the 2015 deal.Araghchi said he hoped to start negotiations on the framework of a possible agreement, but that this required “constructive positions” from the United States.Araghchi was in Moscow on Thursday on a “pre-planned” visit to the Tehran ally, where he met with President Vladimir Putin.”Our regular exchanges with Russia and China have allowed us to align our positions,” Araghchi said on arrival in the Russian capital.Meanwhile, the Saudi Defence Minister Prince Khaled bin Salman travelled to Tehran and delivered a message from the Saudi king to Khamenei, according to the leader’s official website. During his first term, Trump attempted to forge an alliance between Israel and the Gulf Arab states against Iran.But in 2023 Tehran and Riyadh restored ties in a Chinese-brokered rapprochement. 

Countries must ‘make the best’ of new multipolar world: IMF chief

Countries have no choice but to “make the best” of the fragmentation of the global economy by boosting ties with regional and like-minded countries, the head of the International Monetary Fund said in an interview Thursday.”Yes, (it’s) much better for the world to get one system of rules, much better, and hopefully we will retain the basic principles of this common system for the future,” IMF Managing Director Kristalina Georgieva told AFP. “But we are in a multipolar world,” she said. “And my call is, rather than wishing this away, wishing that the world turns back to where it was, we work hard to make the best out of economic relations.”Georgieva spoke to AFP ahead of next week’s Spring Meetings, a gathering of global financial leaders co-hosted by the World Bank and the IMF in Washington. Earlier Thursday, Georgieva said the IMF expects the global economy to cool after the introduction of US President Donald Trump’s tariff plans, which have roiled financial markets and caused economists to slash forecasts for growth and hike them for inflation. However, the IMF still expects the world will avoid a recession. “What we have observed over the last years is that more and more countries seek ways to improve their trade relations with selected partners,” Georgieva told AFP. “And in this environment, it is likely to continue, maybe even accelerate, so we will see more bilateral and plurilateral agreements,” she said, pointing to places like southeast and central Asia, and Gulf Cooperation Council (GCC) countries.- ‘Very significant manner’Since returning to the White House in January, Trump has embarked on an aggressive, stop-start rollout of tariffs in an attempt to rapidly rebalance trading relationships.Most US trading partners currently face a 10 percent “baseline” rate, while China — the world’s second-largest economy — faces new tariffs totaling 145 percent. “What we see in the United States is a decision to act on something that has been a concern also for the previous administration,” Georgieva told AFP. “The concentration on unfair trade practices, on the necessity to level the playing field, on security concerns is not really new,” she said. “What is new is that determination to act in a very significant manner, and that created a surprise domestically and internationally,” she added. Georgieva said it was important to note that the negotiations were still ongoing, and cautioned against assuming that tariffs would end up being higher at the end of the process. “Some of the trading partners of (the) US have indeed been holding on higher tariff and non-tariff barriers,” she said. “Should they bring them down and do so across the board that may have a positive impact overall on where we land.”As well as imposing tariffs, Trump’s administration has also slashed foreign aid funding, with many other top international donors including France and Britain doing the same.”They are many low-income countries where, for a variety of reasons, generating domestic resources is very limited,” she said, pointing to weak tax systems and large, informal economies. “This is the moment to please get your own house in order,” she added. But, she said, the IMF is also working “very hard” to see if wealthier emerging market economies like those in the GCC can step up and do more bilaterally. “Every penny matters,” she said. “And when it is in the context of (an) international response, then the use of money is more efficient.””It’s better for the country, better for the donors,” she added. 

Trump attaque le président de la Fed et menace de le limoger

Donald Trump s’en est de nouveau pris jeudi au président de la banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell, qui refuse de baisser les taux d’intérêt de l’institution, affirmant: “Il partira si je lui demande.””Je ne suis pas content de lui. Je lui ai fait savoir et si je veux qu’il parte, il partira vite fait, croyez-moi”, a assuré le président américain dans le Bureau ovale, aux côtés de la Première ministre italienne Giorgia Meloni. “Il est plus que temps que le mandat de Powell se termine”, a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social plus tôt dans la journée, alors que le second mandat du président de la Fed doit s’achever en mai 2026.Ce dernier aurait “dû baisser les taux d’intérêt depuis longtemps déjà, comme la BCE”, la Banque centrale européenne, a ajouté le président américain, en encourageant M. Powell à “le faire maintenant”.Les responsables de la BCE, qui se réunissent toutes les six semaines, viennent de s’accorder sur une baisse de 0,25 point des taux directeurs pour renforcer l’économie de la zone euro. Sa présidente Christine Lagarde a dit jeudi que la BCE devait “faire face à l’imprévisible” et se montrer “agile”, jugeant impossible de s’engager à l’avance sur une trajectoire de taux dans le contexte incertain de guerre commerciale menée par les Etats-Unis.Elle a aussi affiché sa solidarité avec son homologue de la banque centrale américaine, pour qui elle a dit avoir “beaucoup de respect”.- Inflation -Les droits de douane voulus par M. Trump placent la Réserve fédérale face à une situation “compliquée”, avait déclaré mercredi M. Powell, en estimant que ces surtaxes allaient “très certainement entraîner au moins une hausse temporaire de l’inflation”.”Les prix du pétrole sont en baisse, le montant des courses (même les Å“ufs!) aussi, et les Etats-Unis s’enrichissent grâce aux droits de douane”, a répondu tôt jeudi M. Trump, pour qui le patron de la Fed “est toujours trop lent et a toujours tort”.Le dirigeant républicain avait déjà exhorté le 4 avril M. Powell à baisser les taux d’intérêt, estimant alors que ce serait “le moment parfait”.La Fed a maintenu ses principaux taux stables, entre 4,25% et 4,50%, depuis le début de l’année.La baisse du pétrole a freiné l’inflation en mars, avec l’indice des prix à la consommation qui a reculé de 0,1%, après une hausse de 0,2% en février. L’indice a été tiré vers le bas par la baisse des prix à la pompe: -6,3% sur un mois et -9,8% sur un an. Cela a conforté la Maison Blanche dans sa politique douanière, alors que les économistes prévoient un regain d’inflation dû aux nouveaux droits de douane mis en place par Donald Trump.Or, en mars, les surtaxes sur les produits importés aux Etats-Unis n’étaient pas toutes entrées en vigueur. Depuis, et malgré de spectaculaires revirements, les Etats-Unis frappent les produits étrangers de 10% de droits de douane additionnels, et ceux en provenance de Chine d’une surtaxe punitive de 145%.- Agence indépendante -Donald Trump a nommé Jerome Powell à la tête de la Fed lors de son premier mandat, en 2018, mais l’accuse aujourd’hui de politiser la banque centrale américaine.Il a été reconduit à la tête de la Fed en 2021 par Joe Biden pour un second mandat.En août dernier, en pleine campagne électorale, Donald Trump avait menacé l’indépendance de l’agence, suggérant que la Maison Blanche pourrait avoir son mot à dire concernant la politique monétaire. Le président américain n’a pas le pouvoir de limoger directement les patrons de la Fed. Pour tenter de destituer Jerome Powell, Donald Trump devrait entamer une longue procédure et prouver que ce dernier a commis une faute grave. S’il n’est pas rare que présidents américains et patrons de la Fed s’opposent sur la politique monétaire à suivre, toute tentative de démettre Jerome Powell de ses fonctions serait du jamais-vu dans l’histoire américaine contemporaine.L’intéressé a déclaré début avril avoir l’intention de “rester en poste jusqu’à la fin de (son) mandat” en 2026.Â