Tour de France: Pogacar gagne le chrono à Peyragudes et assoit encore sa domination
Le maillot jaune Tadej Pogacar a assis un peu plus sa domination dans le Tour de France en remportant le contre-la-montre en montée, vendredi à Peyragudes, sa 21e victoire déjà dans la Grande Boucle.Le Slovène s’est imposé avec 36 secondes d’avance sur Jonas Vingegaard, en meilleure forme que la veille à Hautacam, lors de ce chrono de 10,9 km. Il compte désormais 4 minutes et 7 secondes d’avance sur son rival danois au classement général à l’issue de cette treizième étape.Primoz Roglic a également réussi un beau chrono en terminant troisième, à 1:20 de son compatriote.Seulement douzième, Remco Evenepoel, en perdition dans la terrible pente finale vers l’altiport et dépassé par Vingegaard dans les 50 derniers mètres, conserve de justesse sa troisième place au général mais navigue à 7:24 de Pogacar, un gouffre.Le Belge est plus que jamais sous la menace de Florian Lipowitz, quatrième du chrono et du général, à six secondes d’Evenepoel.Le Français Kevin Vauquelin a terminé onzième et perdu une place au général pour reculer au sixième rang.Pogacar, qui avait opté pour un vélo de route contrairement à ses principaux concurrents, a pointé en tête de tous les temps intermédiaires pour assommer un peu plus le Tour, à dix jours de l’arrivée à Paris.”Je suis super content. Ce chrono était un gros point d’interrogation pour moi. Je voulais que tout soit parfait. L’équipe a fait en sorte que tout soit au top”, a déclaré “Pogi” qui a couru ce chrono atypique, très court et presque entièrement en montée, sans oreillette.”La stratégie était simple: y aller à fond du début à la fin. J’ai presque explosé à la fin mais voir l’horloge au sommet m’a donné la motivation pour bien finir”, a ajouté le champion du monde.C’est sa 21e victoire dans la Grande Boucle et elle le rapproche désormais des 22 succès d’André Darrigade, à distance respectable encore du record de 35 succès de Mark Cavendish.Mais à l’allure où il va, le Slovène de 26 ans peut commencer à y songer sérieusement.
L’UE renforce ses sanctions contre la Russie, en attendant Washington
L’UE a renforcé vendredi ses sanctions contre Moscou, en ciblant la manne pétrolière russe, avec l’espoir d’être bientôt rejointe par les Etats-Unis, si Vladimir Poutine devait persister dans sa guerre contre l’Ukraine.Ce paquet de sanctions, le 18e depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, est “l’un des plus sévères contre la Russie à ce jour”, a assuré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.Celles-ci prévoient entre autres un abaissement du plafond du prix du pétrole brut russe exporté, désormais fixé à un peu plus de 45 dollars le baril, soit 15% de moins que le prix moyen du baril russe sur le marché.Le mécanisme interdit à toute compagnie pétrolière, flotte marchande, etc. de vendre du pétrole russe au-dessus d’un certain prix, sous peine de sanctions.- “Au bon moment” -“Tous ensemble, nous intensifions la pression sur la Russie pour obtenir un cessez-le-feu inconditionnel”, a souligné le président français Emmanuel Macron. “Cette décision est essentielle et arrive au bon moment”, a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur le réseau social X. Le Kremlin a affirmé de son côté qu’il ferait en sorte de “minimiser” les conséquences de ces sanctions, promettant qu’elles auraient des “effets négatifs” pour les Européens.L’UE a interdit toute importation de pétrole russe sur son territoire, mais Moscou continue à exporter son brut vers d’autres pays, dont l’Inde ou la Chine.”Les exportations de pétrole représentent toujours un tiers des revenus de la Russie”, avait souligné en juin la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Pour réduire cette manne, essentielle à la Russie pour financer sa guerre contre l’Ukraine, le G7 a décidé fin 2022 de fixer un prix de vente maximum, à 60 dollars le baril. Mais ce prix est désormais jugé trop élevé, compte tenu de la valeur actuelle du pétrole sur le marché, plutôt orientée à la baisse.Et si cette baisse du pétrole devait se confirmer, le nouveau mécanisme permet de suivre la tendance, en restant toujours 15% sous le prix moyen, un système jugé plus souple et efficace que le précédent. Le nouveau seuil, fixé à 47,6 dollars le baril, sera révisé tous les six mois pour tenir compte de l’évolution du marché, voire avant si nécessaire, selon un diplomate européen.- Maintenir la pression -Selon Mme Kallas, le plafond de 60 dollars a permis de réduire de 30% les revenus pétroliers russes.Il est d’autant plus efficace qu’il est appliqué par tous les pays du G7, ce qui cette fois ne sera pas le cas, les Etats-Unis n’ayant pour l’instant pas décidé de nouveau seuil. La Grande-Bretagne a toutefois annoncé vendredi s’y rallier et d’autres pays du G7, dont le Japon ou le Canada, pourraient suivre, selon des diplomates.Les Européens, dont la France, avaient promis il y a plusieurs semaines des sanctions “massives” si le président russe continuait à refuser tout cessez-le-feu, avec l’espoir que les Etats-Unis les suivraient.L’opération a été rendue plus compliquée par un veto de la Slovaquie et par les réticences de Donald Trump.Bratislava a finalement accepté de lever son veto et l’Union européenne espère désormais que les Etats-Unis la rejoignent dans les prochaines semaines, à l’expiration du délai fixé par le président américain. Donald Trump a donné lundi 50 jours à Moscou pour faire la paix, sous peine de lourdes sanctions visant ses alliés.”Avec les Etats-Unis, nous contraindrons Vladimir Poutine à un cessez-le-feu” en Ukraine, a affirmé le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.La Russie a toutefois cherché très vite à contourner ces sanctions à l’aide d’une flotte “fantôme” de pétroliers, dont le nombre est évalué à plus de 500, et que l’UE a déjà prise pour cible.Dans le cadre de ce 18e train de sanctions, les 27 ont ajouté 105 pétroliers “fantômes” à leur liste noire de navires qui compte désormais 444 navires, a précisé la Commission européenne dans un communiqué.L’UE a également ajouté 22 entités, dont 11 non russes, ciblant des sociétés exploitant des navires “fantômes” ou aidant les Russes à contourner les sanctions. “Pour la première fois”, l’UE a ciblé une raffinerie de pétrole appartenant au groupe russe Rosneft en Inde, s’est félicitée Mme Kallas.Les Européens ont également renforcé leurs sanctions financières en ajoutant 22 banques aux 23 déjà interdites d’accès au système international de paiements, le Swift.
L’UE renforce ses sanctions contre la Russie, en attendant Washington
L’UE a renforcé vendredi ses sanctions contre Moscou, en ciblant la manne pétrolière russe, avec l’espoir d’être bientôt rejointe par les Etats-Unis, si Vladimir Poutine devait persister dans sa guerre contre l’Ukraine.Ce paquet de sanctions, le 18e depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, est “l’un des plus sévères contre la Russie à ce jour”, a assuré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.Celles-ci prévoient entre autres un abaissement du plafond du prix du pétrole brut russe exporté, désormais fixé à un peu plus de 45 dollars le baril, soit 15% de moins que le prix moyen du baril russe sur le marché.Le mécanisme interdit à toute compagnie pétrolière, flotte marchande, etc. de vendre du pétrole russe au-dessus d’un certain prix, sous peine de sanctions.- “Au bon moment” -“Tous ensemble, nous intensifions la pression sur la Russie pour obtenir un cessez-le-feu inconditionnel”, a souligné le président français Emmanuel Macron. “Cette décision est essentielle et arrive au bon moment”, a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur le réseau social X. Le Kremlin a affirmé de son côté qu’il ferait en sorte de “minimiser” les conséquences de ces sanctions, promettant qu’elles auraient des “effets négatifs” pour les Européens.L’UE a interdit toute importation de pétrole russe sur son territoire, mais Moscou continue à exporter son brut vers d’autres pays, dont l’Inde ou la Chine.”Les exportations de pétrole représentent toujours un tiers des revenus de la Russie”, avait souligné en juin la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Pour réduire cette manne, essentielle à la Russie pour financer sa guerre contre l’Ukraine, le G7 a décidé fin 2022 de fixer un prix de vente maximum, à 60 dollars le baril. Mais ce prix est désormais jugé trop élevé, compte tenu de la valeur actuelle du pétrole sur le marché, plutôt orientée à la baisse.Et si cette baisse du pétrole devait se confirmer, le nouveau mécanisme permet de suivre la tendance, en restant toujours 15% sous le prix moyen, un système jugé plus souple et efficace que le précédent. Le nouveau seuil, fixé à 47,6 dollars le baril, sera révisé tous les six mois pour tenir compte de l’évolution du marché, voire avant si nécessaire, selon un diplomate européen.- Maintenir la pression -Selon Mme Kallas, le plafond de 60 dollars a permis de réduire de 30% les revenus pétroliers russes.Il est d’autant plus efficace qu’il est appliqué par tous les pays du G7, ce qui cette fois ne sera pas le cas, les Etats-Unis n’ayant pour l’instant pas décidé de nouveau seuil. La Grande-Bretagne a toutefois annoncé vendredi s’y rallier et d’autres pays du G7, dont le Japon ou le Canada, pourraient suivre, selon des diplomates.Les Européens, dont la France, avaient promis il y a plusieurs semaines des sanctions “massives” si le président russe continuait à refuser tout cessez-le-feu, avec l’espoir que les Etats-Unis les suivraient.L’opération a été rendue plus compliquée par un veto de la Slovaquie et par les réticences de Donald Trump.Bratislava a finalement accepté de lever son veto et l’Union européenne espère désormais que les Etats-Unis la rejoignent dans les prochaines semaines, à l’expiration du délai fixé par le président américain. Donald Trump a donné lundi 50 jours à Moscou pour faire la paix, sous peine de lourdes sanctions visant ses alliés.”Avec les Etats-Unis, nous contraindrons Vladimir Poutine à un cessez-le-feu” en Ukraine, a affirmé le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.La Russie a toutefois cherché très vite à contourner ces sanctions à l’aide d’une flotte “fantôme” de pétroliers, dont le nombre est évalué à plus de 500, et que l’UE a déjà prise pour cible.Dans le cadre de ce 18e train de sanctions, les 27 ont ajouté 105 pétroliers “fantômes” à leur liste noire de navires qui compte désormais 444 navires, a précisé la Commission européenne dans un communiqué.L’UE a également ajouté 22 entités, dont 11 non russes, ciblant des sociétés exploitant des navires “fantômes” ou aidant les Russes à contourner les sanctions. “Pour la première fois”, l’UE a ciblé une raffinerie de pétrole appartenant au groupe russe Rosneft en Inde, s’est félicitée Mme Kallas.Les Européens ont également renforcé leurs sanctions financières en ajoutant 22 banques aux 23 déjà interdites d’accès au système international de paiements, le Swift.
L’UE renforce ses sanctions contre la Russie, en attendant Washington
L’UE a renforcé vendredi ses sanctions contre Moscou, en ciblant la manne pétrolière russe, avec l’espoir d’être bientôt rejointe par les Etats-Unis, si Vladimir Poutine devait persister dans sa guerre contre l’Ukraine.Ce paquet de sanctions, le 18e depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, est “l’un des plus sévères contre la Russie à ce jour”, a assuré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.Celles-ci prévoient entre autres un abaissement du plafond du prix du pétrole brut russe exporté, désormais fixé à un peu plus de 45 dollars le baril, soit 15% de moins que le prix moyen du baril russe sur le marché.Le mécanisme interdit à toute compagnie pétrolière, flotte marchande, etc. de vendre du pétrole russe au-dessus d’un certain prix, sous peine de sanctions.- “Au bon moment” -“Tous ensemble, nous intensifions la pression sur la Russie pour obtenir un cessez-le-feu inconditionnel”, a souligné le président français Emmanuel Macron. “Cette décision est essentielle et arrive au bon moment”, a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur le réseau social X. Le Kremlin a affirmé de son côté qu’il ferait en sorte de “minimiser” les conséquences de ces sanctions, promettant qu’elles auraient des “effets négatifs” pour les Européens.L’UE a interdit toute importation de pétrole russe sur son territoire, mais Moscou continue à exporter son brut vers d’autres pays, dont l’Inde ou la Chine.”Les exportations de pétrole représentent toujours un tiers des revenus de la Russie”, avait souligné en juin la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Pour réduire cette manne, essentielle à la Russie pour financer sa guerre contre l’Ukraine, le G7 a décidé fin 2022 de fixer un prix de vente maximum, à 60 dollars le baril. Mais ce prix est désormais jugé trop élevé, compte tenu de la valeur actuelle du pétrole sur le marché, plutôt orientée à la baisse.Et si cette baisse du pétrole devait se confirmer, le nouveau mécanisme permet de suivre la tendance, en restant toujours 15% sous le prix moyen, un système jugé plus souple et efficace que le précédent. Le nouveau seuil, fixé à 47,6 dollars le baril, sera révisé tous les six mois pour tenir compte de l’évolution du marché, voire avant si nécessaire, selon un diplomate européen.- Maintenir la pression -Selon Mme Kallas, le plafond de 60 dollars a permis de réduire de 30% les revenus pétroliers russes.Il est d’autant plus efficace qu’il est appliqué par tous les pays du G7, ce qui cette fois ne sera pas le cas, les Etats-Unis n’ayant pour l’instant pas décidé de nouveau seuil. La Grande-Bretagne a toutefois annoncé vendredi s’y rallier et d’autres pays du G7, dont le Japon ou le Canada, pourraient suivre, selon des diplomates.Les Européens, dont la France, avaient promis il y a plusieurs semaines des sanctions “massives” si le président russe continuait à refuser tout cessez-le-feu, avec l’espoir que les Etats-Unis les suivraient.L’opération a été rendue plus compliquée par un veto de la Slovaquie et par les réticences de Donald Trump.Bratislava a finalement accepté de lever son veto et l’Union européenne espère désormais que les Etats-Unis la rejoignent dans les prochaines semaines, à l’expiration du délai fixé par le président américain. Donald Trump a donné lundi 50 jours à Moscou pour faire la paix, sous peine de lourdes sanctions visant ses alliés.”Avec les Etats-Unis, nous contraindrons Vladimir Poutine à un cessez-le-feu” en Ukraine, a affirmé le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.La Russie a toutefois cherché très vite à contourner ces sanctions à l’aide d’une flotte “fantôme” de pétroliers, dont le nombre est évalué à plus de 500, et que l’UE a déjà prise pour cible.Dans le cadre de ce 18e train de sanctions, les 27 ont ajouté 105 pétroliers “fantômes” à leur liste noire de navires qui compte désormais 444 navires, a précisé la Commission européenne dans un communiqué.L’UE a également ajouté 22 entités, dont 11 non russes, ciblant des sociétés exploitant des navires “fantômes” ou aidant les Russes à contourner les sanctions. “Pour la première fois”, l’UE a ciblé une raffinerie de pétrole appartenant au groupe russe Rosneft en Inde, s’est félicitée Mme Kallas.Les Européens ont également renforcé leurs sanctions financières en ajoutant 22 banques aux 23 déjà interdites d’accès au système international de paiements, le Swift.
Grand tétras: les associations font appel contre le programme de réintroduction dans les Vosges
Plusieurs associations lorraines ont annoncé vendredi faire appel de la décision du tribunal administratif de Nancy qui avait validé en juin le programme de réintroduction du grand tétras porté par le Parc naturel régional (PNR) des Ballons des Vosges et l’Etat.SOS Massif des Vosges, Avenir et Patrimoine 88, Paysage Nature et Patrimoine de la Montagne Vosgienne contestent la poursuite du programme de réintroduction du grand tétras, plus gros oiseau sauvage d’Europe, également connu sous le nom de coq de bruyère, quasiment éteint dans les Vosges, à partir d’individus capturés en Norvège. Ce nouveau recours “est déposé dans un contexte où les doutes scientifiques, éthiques et environnementaux entourant ce projet s’accumulent”, soulignent les associations dans un communiqué. “Ne pas faire appel reviendrait à entériner une décision que nous considérons juridiquement contestable et scientifiquement infondée”.Sur les neuf oiseaux réintroduits au printemps 2024, seuls deux étaient encore en vie en mai, les autres ayant semble-t-il été dévorés par des prédateurs, selon le PNR. La dernière opération de capture en Norvège, au printemps, n’a permis le lâcher que de sept nouveaux individus, contre 40 à 50 espérés par le parc naturel. Sur ces sept oiseaux, “trois sont aujourd’hui confirmés morts, et un quatrième ne donne plus aucun signe de vie depuis plus d’un mois”, affirment les associations. “Il ne reste selon toute vraisemblance, à ce jour, que trois oiseaux vivants sur les sept relâchés, soit plus de 50 % de pertes en quelques semaines”.Les associations ont également relevé que “les avis défavorables du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel, et du Conseil national de la protection de la nature, n’ont jamais été levés ni contredits par une expertise indépendante”.Le Conseil scientifique du PNR des Ballons des Vosges avait lui aussi alerté sur “le risque d’échec très important” des réintroductions.Fin mai, la préfète des Vosges, Valérie Michel-Moreaux, avait déclaré à la presse que la réintroduction du grand tétras constituait un “enjeu fort”, sa déclinaison dans les Vosges résultant d’une politique nationale. Elle avait souligné que “beaucoup d’énergie était mise” en œuvre en faveur de cette réintroduction.Le coût du projet est évalué à 230.000 euros par an.
Dans la tourmente, l’administration Trump cherche à publier des documents de l’affaire Epstein
La ministre de la Justice de Donald Trump doit demander vendredi la levée du secret judiciaire pour des documents concernant le financier et délinquant sexuel Jeffrey Epstein, une affaire qui embarrasse depuis plusieurs jours le président américain.La veille, le Wall Street Journal a publié un article explosif attribuant au milliardaire new-yorkais devenu président des Etats-Unis l’écriture, au début des années 2000, d’une lettre salace à l’attention de Jeffrey Epstein pour ses 50 ans.Donald Trump, furieux, a annoncé jeudi soir son intention de porter plainte contre le quotidien et son propriétaire, le magnat des médias Rupert Murdoch.Sous la pression d’une partie de son camp, il a aussi demandé à sa ministre de la Justice de faire rendre publics tous les témoignages “pertinents” de la procédure judiciaire concernant Jeffrey Epstein, mort en 2019 avant son procès.Pam Bondi a confirmé être “prête” à demander dès vendredi à un tribunal la levée du secret judiciaire sur des témoignages effectués dans cette affaire devant un grand jury. Dans la justice américaine, ce collectif de citoyens choisis au hasard intervient au cours de l’enquête et passe en revue preuves et témoignages pour décider d’une éventuelle mise en accusation.La décision de la publication des témoignages se fera “sous réserve de l’accord du tribunal”, a précisé jeudi soir Donald Trump.Mais ces documents “ne concerneront que Epstein et (Ghislaine) Maxwell”, sa compagne déjà condamnée, et pas d’autres noms, a estimé sur X Daniel Goldman, un élu démocrate et ancien procureur fédéral.Le président américain se débat depuis plus d’une semaine d’accusations portées par certains de ses propres partisans qui accusent son gouvernement de vouloir mettre trop rapidement le couvercle sur cette affaire.- “Stupides” -Jeffrey Epstein a été arrêté et inculpé en juillet 2019 d’exploitation sexuelle de mineures et d’association de malfaiteurs en vue d’exploiter sexuellement des mineures.La mort de cet ami des stars et des puissants, retrouvé pendu dans sa cellule à New York un mois plus tard et avant d’être jugé, a alimenté nombre de théories non vérifiées selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations impliquant des personnalités de premier plan.Il avait déjà été condamné à une courte peine de prison en 2008, plaidant coupable de recours aux services de prostituées, dont une mineure.Des figures proches du mouvement “Make America Great Again” de Donald Trump militent depuis des années pour la publication d’une supposée liste secrète de clients de Jeffrey Epstein.Mais il y a une dizaine de jours, le ministère de la Justice et la police fédérale, le FBI, ont établi dans un rapport commun qu’il n’existait pas de preuve de l’existence d’une telle liste ou d’un chantage envers certaines personnalités.Des annonces qui ont entraîné un déferlement de messages furieux venant de comptes “MAGA” sur les réseaux sociaux.Donald Trump s’en est ouvertement agacé et a qualifié cette frange de ses partisans de “stupides” et leur a demandé de passer à autre chose, tout en accusant l’opposition démocrate d’avoir “orchestré” son implication.- Croquis -L’article publié jeudi soir par le Wall Street Journal ne risque pas d’enterrer l’affaire.Le quotidien affirme que, pour un livre d’or destiné à Jeffrey Epstein en 2003 à l’occasion de son 50e anniversaire, sa compagne Ghislaine Maxwell avait sollicité plusieurs dizaines de ses proches, dont Donald Trump, alors magnat de l’immobilier.La lettre au nom de Donald Trump comporte plusieurs lignes de texte dactylographié entourées d’un croquis de femme nue avec sa signature “Donald” comme poils pubiens, selon le journal. “Joyeux anniversaire – et que chaque jour soit un autre merveilleux secret”, affirme avoir lu le Wall Street Journal, qui ne reproduit pas la lettre.Donald Trump a rapidement qualifié l’article de “faux, malveillant et diffamatoire” et assuré qu’il allait “rapidement” poursuivre en justice le journal, son groupe News Corp et le patron de ce dernier, Rupert Murdoch, un conservateur qui possède aussi Fox News.”J’ai hâte que Rupert Murdoch témoigne à propos de ma plainte contre lui et ce +tas d’ordure+ de journal”, a-t-il écrit vendredi matin sur Truth Social.






