Rebel rival government in Sudan ‘not the answer’: UKWed, 16 Apr 2025 16:25:24 GMT

The UK on Wednesday denounced a move by Sudan’s rebel paramilitary force to install a rival government in the war-torn country, and called for a civilian-led peace settlement.”Unilateral declarations to establish parallel governments on territory under their control are not the answer,” a foreign ministry spokesperson told AFP.”Instead, preserving Sudan’s territorial integrity and sovereignty are …

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Macron to meet Rubio, Witkoff amid transatlantic tensions

French President Emmanuel Macron will on Thursday meet with US Secretary of State Marco Rubio and US envoy Steve Witkoff, the Elysee palace said, as transatlantic tensions soar over the war in Ukraine. Witkoff, who recently met with Russian President Vladimir Putin, and Rubio are heading to Paris for talks on ending the war in Ukraine, the State Department said separately.US President Donald Trump’s push for a ceasefire in Ukraine has yet to bear fruit despite his pledges to end the war quickly. Russia’s strikes that have recently killed dozens of people including many many children in Ukraine’s cities of Sumy and Kryvyi Rig show how the war is taking a hefty toll despite a series of diplomatic efforts.Macron has taken the lead in seeking to forge a coordinated European response to protecting Ukraine, both during the current conflict and in its eventual aftermath after Trump shook the world by opening direct negotiations with Russia. The State Department said Rubio was travelling with Witkoff to meet European officials for talks on the goal of stopping the war triggered by Russia’s invasion in 2022.A French diplomatic source said Rubio and France’s Foreign Minister Jean-Noel Barrot would discuss “the war in Ukraine, the situation in the Middle East and the Iranian nuclear file”.This will be Rubio’s third trip to Europe since taking office.Witkoff said on Monday, just days after his third meeting with Putin, that he himself sees a peace deal “emerging”.Talks to end the Gaza war have also stalled, with Israel saying on Wednesday it would keep blocking humanitarian aid from entering the Palestinian territory, where a relentless military offensive has turned the Palestinian territory into a “mass grave”, according to medical charity Doctors Without Borders.Israeli Defence Minister Israel Katz said blocking aid to the besieged territory of 2.4 million people was to pressure the Palestinian militant group Hamas.The Paris talks also come after discussions between the United States and Iran on Tehran’s nuclear program were held Saturday in Oman.Another round is scheduled for April 19, also in Oman.Separately, the French defence minister, Sebastien Lecornu, will travel to Washington on Thursday.He is set to meet with Pete Hegseth, US Defense Secretary, for talks on a number of issues including Ukraine, Iran and Gaza.He was also expected to hold talks with National Intelligence director Tulsi Gabbard and Keith Kellogg, Trump’s Ukraine envoy.lb-dt-dab-ah-as/rmb

Les Bourses mondiales rivées sur les tensions commerciales, Nvidia sous pression

Les Bourses mondiales évoluent toujours mercredi au gré des tensions commerciales entre Pékin et Washington, qui plombent particulièrement Nvidia et les valeurs technologiques.En Europe, après une séance dans le rouge, les marchés ont finalement fait le pari d’avancer en fin de journée. Francfort a fini en hausse de 0,27%, Londres de 0,32% et Milan de 0,62%. Paris est restée à l’équilibre (-0,07%).A Wall Street, en revanche, les indices s’incrivaient en baisse: vers 15H40 GMT, le Dow Jones cédait 0,27%, le Nasdaq 1,84% et le S&P 500 0,95%.”Les marchés restent fragiles, à l’affût de la moindre déclaration ou information sur la politique douanière de Donald Trump”, même si “la volatilité est moins forte qu’il y a quelques jours”, explique à l’AFP Andrea Tueni, analyste pour Saxobank.Les investisseurs s’inquiètent “d’un durcissement de la guerre commerciale”, relève Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank.Pékin et Washington continuent de se renvoyer la balle sur les droits de douane, alimentant l’incertitude quant à l’issue du conflit commercial engagé par le président américain depuis le début de son mandat.Imposée à 145% sur ses exportations, la Chine a suspendu toute réception d’avions fabriqués par le constructeur américain Boeing. La Poste de Hong Kong a de son côté arrêté les envois de colis vers les Etats-Unis.”Si les Etats-Unis veulent véritablement résoudre le problème par le dialogue et la négociation, ils doivent (…) cesser de menacer et de faire du chantage”, a dit mercredi Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.La veille, la porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt avait affirmé que la balle était “dans le camp de la Chine”.Nvidia tousse, la tech s’enrhumeLe titre du numéro un mondial des puces électroniques Nvidia dévissait de 6,20% à Wall Street vers 15H50 GMT, après avoir annoncé mardi soir que ses résultats du premier trimestre décalé devraient inclure jusqu’à environ 5,5 milliards de dollars de charges exceptionnelles.En cause, une décision du gouvernement américain l’ayant informé qu’il devrait désormais obtenir une licence pour exporter certaines puces d’intelligence artificielle (IA) vers la Chine et d’autres pays, selon un document envoyé à la SEC.Les autres valeurs américaines de la tech reculaient aussi: Meta cédait 1,80%, Apple 1,89% et Microsoft 1,67%.Le secteur des semi-conducteurs souffre aussi de la chute du néerlandais ASML, de près de 5,19%, après des résultats décevants. Le PDG du groupe a déclaré que les annonces liées aux tarifs douaniers avaient “accru l’incertitude”.Les valeurs européennes de la branche ont suivi le mouvement: Soitec a perdu 1,85% et STMicroelectronics 1,35% à Paris. Infineon a cédé 1,27% à Francfort.Le dollar à la peineLe dollar souffre depuis plusieurs jours d’une “érosion de la confiance” des investisseurs en raison de la politique commerciale erratique de Trump, note Stephen Innes, analyste chez SPI AM.Depuis le 2 avril, date de l’annonce des droits de douane américains colossaux visant les importations de la plupart des pays et déjà partiellement suspendus, le dollar a cédé environ 5% face à l’euro.Mercredi, vers 15H30 GMT, le billet vert perdait encore 0,78% face à la monnaie unique européenne, à 1,1375 dollar pour un euro.En revanche, le marché de la dette américaine se stabilise, après une flambée des taux d’intérêt la semaine dernière en raison d’une perte de confiance des investisseurs. Vers 15H40 GMT, le rendement de l’obligation à dix ans atteignait 4,32%, contre 4,34% mardi.Nouveau record de l’or, le pétrole bonditL’or, considéré comme la valeur refuge par excellence, s’est hissé mercredi à un nouveau record historique, à 3.325,17 dollars l’once. Vers 15H40 GMT, elle atteignait 3.323,70 dollars.Le métal précieux est le principal gagnant de l’incertitude qui entoure actuellement l’économie mondiale et la perte de confiance envers les actifs américains.Les tensions commerciales pourraient provoquer une chute des échanges de marchandises dans le monde jusqu’à 1,5% en volume en 2025, a averti l’OMC mercredi.Côté pétrole, les prix montaient, sur fond de croissance meilleure qu’attendue cette année en Chine, première importatrice mondiale.Vers 15H40 GMT, le baril de WTI américain prenait 2,02% à 62,57 dollars et celui de Brent de la mer du Nord de 1,87% à 65,88 dollars.

Au Canada, premier débat très attendu à moins de deux semaines des législatives

Les chefs des principaux partis canadiens se retrouvent mercredi soir pour un débat en français à Montréal, où la performance du libéral Mark Carney sera particulièrement scrutée pour ce temps fort d’une campagne électorale dominée par les tensions avec les États-Unis de Donald Trump.Le nouveau Premier ministre canadien, qui a remplacé Justin Trudeau mi-mars et déclenché des élections anticipées pour le 28 avril, est attendu au tournant sur sa maîtrise du français et la défense de la province francophone de Québec, des enjeux importants dans ce pays bilingue.D’après les enquêtes, quelque 40% des électeurs de ce pays du G7 de 41 millions d’habitants n’ont pas encore fait leur choix, à moins de deux semaines du scrutin.”Contrairement à d’habitude, j’attends le débat pour me faire une idée, confie à l’AFP Carole Potvin, Montréalaise de 70 ans. Je n’ai jamais voté libéral, mais aujourd’hui j’y pense. Les menaces de Donald Trump ont tout changé.”Le retour à la Maison Blanche du républicain, qui a imposé des droits de douane au Canada dont il rêve de faire le 51e Etat américain, a rebattu les cartes de la politique nationale.Carole Potvin explique qu’elle prêtera donc moins d’attention au niveau de français des candidats, mais dit vouloir entendre des paroles fortes sur la défense de la province francophone.Même discours chez Alexandre Tittley. Pour cet ébéniste québécois de 50 ans, “on a une situation mondiale qui est dégueulasse à cause de Trump, et ce que l’on recherche avant tout, c’est un chef qui a la tête sur les épaules”.Après avoir renversé la tendance ces dernières semaines, les Libéraux (centre) dominent les intentions de vote (44%) devant les conservateurs (droite) crédités de 38%. Derrière viennent le Nouveau parti démocratique (NPD, gauche) avec 8%, puis le Bloc québécois, parti indépendantiste du Québec, à 6%.- Débat avancé -Ce débat sera l’occasion de comparer directement les visions de Mark Carney, du conservateur Pierre Poilievre, de Jagmeet Singh (NPD) et d’Yves-François Blanchet (Bloc québécois).Un cinquième homme, Jonathan Pedneault (Parti Vert), devait y participer mais en a été exclu mercredi matin car son parti n’a pas présenté assez de candidats, selon la commission organisatrice.Ce débat 100% masculin doit se tenir à 18H00 heure locale (22h00 GMT) après avoir été avancé de deux heures. La raison, surprenante pour tout observateur extérieur au Canada: éviter qu’il se déroule pendant le match des Canadiens, la très populaire équipe montréalaise de hockey sur glace.Il sera suivi jeudi d’un second échange, en anglais cette fois, qui portera sur les sujets les plus sensibles: droits de douane, menaces de Trump, crise du logement, inflation et avenir énergétique du pays.Pour Daniel Béland, professeur de sciences politiques à l’université McGill, “Mark Carney sera sûrement prudent (mercredi) car il est vraiment en avance au Québec et le danger pour lui, ce serait une bourde qui devienne virale”. Son français étant moins bon que celui de Pierre Poilievre, “s’il fait une performance correcte sans faire de gaffe, ce sera une victoire”, estime l’universitaire.Agé de 60 ans, Carney, un anglophone qui a dirigé les banques centrales du Canada et d’Angleterre, compte sur son CV pour convaincre les électeurs. Il se présente pour la première fois à une élection.En face, Pierre Poilievre, lui aussi anglophone de l’ouest, “doit montrer aux gens qu’il est capable d’exprimer son désaccord de manière calme et raisonnable”, estime Laura Stephenson, présidente du département de sciences politiques de la Western University.Agé de 45 ans, cet homme politique de carrière a mis l’accent sur des réductions d’impôts, l’amélioration de l’accès au logement et le développement des ressources naturelles face aux pressions américaines. Mais il souffre d’être vu par une partie des électeurs comme proche de Donald Trump, selon les experts.Pour Laura Stephenson, les débats “peuvent faire la différence”. Cette élection “est vraiment une course à deux chevaux, ce qui n’est pas habituel”, dit-elle. “Il sera donc très important de voir comment les deux principaux candidats se parlent”.

Stocks mixed as US hits Nvidia chip export to China

Wall Street shares fell but European stocks diverged Wednesday after the US government imposed restrictions on exports of a key Nvidia chip to China, the latest trade war salvo between the world’s biggest economies.After a relatively peaceful couple of days on markets following tariff-related volatility last week, investors were once again on the defensive, sending gold, a safe-haven asset in times of uncertainty, above $3,300 an ounce for the first time.Wall Street’s main indexes were down in late morning deals, with Nvidia shares tanking by more than six percent and the dollar under pressure again.Nvidia notified regulators late Tuesday that it expects a $5.5 billion hit this quarter owing to a new US licencing requirement on the chip it can legally sell in China.The company at the heart of helping to power artificial intelligence said it must obtain licences to export its H20 chips to the Asian country because of concerns they would be used in supercomputers there.”It’s another stark reminder that geopolitics and technology remain deeply entangled — and that markets will continue to dance to Washington’s tune, whether they like it or not,” said Fawad Razaqzada, market analyst at City Index and Forex.com.The United States on Monday opened the door to tariffs targeting semiconductors and chip-making equipment, with Trump saying on Sunday an announcement would be made “over the next week”.Trump has also kicked off an investigation that could see tariffs imposed on critical minerals such as rare earths, which are used in a wide range of products including smartphones, wind turbines and electric vehicle motors.It is the latest front in Trump’s erratic trade war, which has seen the US leader impose a universal 10-percent duty, pause higher levies on some countries and temporarily exempt some sectors from duties.”Markets continue to suffer from the White House’s tariff flip-flopping,” Razaqzada said.”The stop-start nature of US trade policy this month has made long-term positioning something of a fool’s errand, with volatility dominating the landscape.”In Europe, London’s benchmark FTSE 100 stock index closed 0.3 percent higher, as official data showed UK inflation slowed more than expected in March.Frankfurt also finished 0.3 percent in the green but Paris fell almost 0.1 percent.Shares in Dutch tech giant ASML, which makes machines that produce semiconductors, fell more than five percent as its net bookings came in below expectations.ASML’s disappointing earnings report “has only added to the sector-wide tech concerns”, said David Morrison, analyst at Trade Nation.The dollar slid once more against main rivals. Yields on 10-year Treasury bills eased but remain high following a selloff last week that raised doubts about the haven stauts of US bonds.Gold hit a record $3,317.75 an ounce before paring back gains.Oil prices rose almost two percent after recent sharp falls on fears that the tariffs will dampen global economic growth.- Key figures at 1540 GMT -New York – Dow: DOWN 0.1 percent at 40,332.34 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.7 percent at 5,356.74New York – Nasdaq: DOWN 1.6 percent at 16,556.19London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 8,275.60 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 7,329.97 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.3 percent at 21,311.02 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.0 percent at 33,920.40 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.9 percent at 21,056.98 (close)Shanghai – Composite: UP 0.3 percent at 3,276.00 (close)Euro/dollar: UP at $1.1370 from $1.1291 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3235 from $1.3232Dollar/yen: DOWN at 142.65 yen from 143.18 yen Euro/pound: UP at 85.90 pence from 85.30 penceBrent North Sea Crude: UP 1.9 percent at $65.92 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.9 percent at $61.91 per barrelburs-bcp-lth/rmb

Israël exclut l’entrée d’aide dans Gaza devenue “fosse commune” selon MSF

Le ministre de la Défense israélien a exclu mercredi l’entrée d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, devenue une “fosse commune” selon Médecins sans frontières, du fait de l’offensive israélienne.Israël bloque l’entrée de l’aide humanitaire depuis le 2 mars dans le territoire palestinien assiégé, où l’ONU observe une situation alarmante pour les 2,4 millions d’habitants après 18 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.”Aucune aide humanitaire n’entrera à Gaza”, a déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz, dans un communiqué. “Personne, dans la situation actuelle, ne prévoit de faire entrer une quelconque aide humanitaire à Gaza, et il n’y a aucun préparatif en ce sens”.Lundi, le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) avait indiqué que la bande de Gaza connaissait “probablement la pire” situation humanitaire depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.Le petit territoire palestinien souffre d’une pénurie de nourriture, d’eau, de carburants et d’autres produits de première nécessité, selon l’ONU et les organisations humanitaires.Israël accuse le Hamas de détourner l’aide et d’en assurer la distribution depuis des mois, ce que le mouvement palestinien dément, et veut à terme confier ce rôle à des “sociétés civiles”. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu estime que la pression est le meilleur moyen de contraindre le Hamas à libérer les otages encore retenus à Gaza après le 7-Octobre.- Vidéo d’otage -De son côté, le Jihad islamique, un autre groupe armé palestinien, a publié une vidéo d’un otage israélo-allemand en vie, qui s’identifie comme étant Rom Braslavski, un agent de sécurité qui avait 21 ans au moment de son enlèvement.Dans cet enregistrement de près de sept minutes, manifestement tourné sous la contrainte, l’otage supplie M. Netanyahu et le président américain Donald Trump d’obtenir sa libération.A Ramallah, en Cisjordanie occupée, le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne a condamné mercredi “l’intrusion provocatrice” de M. Netanyahu dans la bande de Gaza, où il a effectué la veille une visite aux troupes israéliennes.Des centaines de milliers de Gazaouis ont été déplacés depuis la reprise des opérations militaires israéliennes le 18 mars, après deux mois de trêve.”Gaza est devenue une fosse commune pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide”, a dénoncé mercredi l’ONG Médecins sans frontières (MSF).”Nous assistons en temps réel à la destruction et au déplacement forcé de toute la population de Gaza”, a expliqué Amande Bazerolle, coordinatrice d’urgence de MSF à Gaza, ajoutant que la réponse humanitaire est “gravement entravée par l’insécurité constante et les pénuries critiques”. A la demande de l’ONU, la Cour internationale de justice (CIJ) doit tenir à compter du 28 avril des audiences sur les obligations humanitaires d’Israël envers les Palestiniens.Bien que ses décisions soient juridiquement contraignantes, la CIJ ne dispose d’aucun moyen concret pour les faire respecter, mais ces décisions peuvent toutefois accentuer la pression diplomatique.- Onze morts -La guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas  dans le sud d’Israël, qui avait entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.652 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51.025 le nombre de morts à Gaza depuis le début de la riposte israélienne, des données jugées fiables par l’ONU.La Défense civile palestinienne a fait état mercredi de nouveaux bombardements israéliens ayant fait 11 morts dans la bande de Gaza, parmi lesquels des femmes et des enfants.”On a accepté la faim, de tout perdre, les privations, la perte de notre père, de notre mère, de proches mais quelle est la faute de ces enfants?”, demande Suhair, une femme qui a perdu sa soeur dans une frappe.Les efforts en vue de restaurer le cessez-le-feu sont jusqu’à présent restés vains.Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, examine actuellement une proposition israélienne de trêve temporaire, transmise par les médiateurs égyptiens.Israël ne s’est pas exprimé sur le sujet.La trêve du 19 janvier au 17 mars avait permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d’environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes.

Israël exclut l’entrée d’aide dans Gaza devenue “fosse commune” selon MSF

Le ministre de la Défense israélien a exclu mercredi l’entrée d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, devenue une “fosse commune” selon Médecins sans frontières, du fait de l’offensive israélienne.Israël bloque l’entrée de l’aide humanitaire depuis le 2 mars dans le territoire palestinien assiégé, où l’ONU observe une situation alarmante pour les 2,4 millions d’habitants après 18 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.”Aucune aide humanitaire n’entrera à Gaza”, a déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz, dans un communiqué. “Personne, dans la situation actuelle, ne prévoit de faire entrer une quelconque aide humanitaire à Gaza, et il n’y a aucun préparatif en ce sens”.Lundi, le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) avait indiqué que la bande de Gaza connaissait “probablement la pire” situation humanitaire depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.Le petit territoire palestinien souffre d’une pénurie de nourriture, d’eau, de carburants et d’autres produits de première nécessité, selon l’ONU et les organisations humanitaires.Israël accuse le Hamas de détourner l’aide et d’en assurer la distribution depuis des mois, ce que le mouvement palestinien dément, et veut à terme confier ce rôle à des “sociétés civiles”. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu estime que la pression est le meilleur moyen de contraindre le Hamas à libérer les otages encore retenus à Gaza après le 7-Octobre.- Vidéo d’otage -De son côté, le Jihad islamique, un autre groupe armé palestinien, a publié une vidéo d’un otage israélo-allemand en vie, qui s’identifie comme étant Rom Braslavski, un agent de sécurité qui avait 21 ans au moment de son enlèvement.Dans cet enregistrement de près de sept minutes, manifestement tourné sous la contrainte, l’otage supplie M. Netanyahu et le président américain Donald Trump d’obtenir sa libération.A Ramallah, en Cisjordanie occupée, le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne a condamné mercredi “l’intrusion provocatrice” de M. Netanyahu dans la bande de Gaza, où il a effectué la veille une visite aux troupes israéliennes.Des centaines de milliers de Gazaouis ont été déplacés depuis la reprise des opérations militaires israéliennes le 18 mars, après deux mois de trêve.”Gaza est devenue une fosse commune pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide”, a dénoncé mercredi l’ONG Médecins sans frontières (MSF).”Nous assistons en temps réel à la destruction et au déplacement forcé de toute la population de Gaza”, a expliqué Amande Bazerolle, coordinatrice d’urgence de MSF à Gaza, ajoutant que la réponse humanitaire est “gravement entravée par l’insécurité constante et les pénuries critiques”. A la demande de l’ONU, la Cour internationale de justice (CIJ) doit tenir à compter du 28 avril des audiences sur les obligations humanitaires d’Israël envers les Palestiniens.Bien que ses décisions soient juridiquement contraignantes, la CIJ ne dispose d’aucun moyen concret pour les faire respecter, mais ces décisions peuvent toutefois accentuer la pression diplomatique.- Onze morts -La guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas  dans le sud d’Israël, qui avait entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.652 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51.025 le nombre de morts à Gaza depuis le début de la riposte israélienne, des données jugées fiables par l’ONU.La Défense civile palestinienne a fait état mercredi de nouveaux bombardements israéliens ayant fait 11 morts dans la bande de Gaza, parmi lesquels des femmes et des enfants.”On a accepté la faim, de tout perdre, les privations, la perte de notre père, de notre mère, de proches mais quelle est la faute de ces enfants?”, demande Suhair, une femme qui a perdu sa soeur dans une frappe.Les efforts en vue de restaurer le cessez-le-feu sont jusqu’à présent restés vains.Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, examine actuellement une proposition israélienne de trêve temporaire, transmise par les médiateurs égyptiens.Israël ne s’est pas exprimé sur le sujet.La trêve du 19 janvier au 17 mars avait permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d’environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes.