A Genève, la planète au chevet de la pollution plastique

Les représentants de près de 180 pays se réunissent mardi à Genève en Suisse sous l’égide de l’ONU: ils ont dix jours pour tenter d’écrire ensemble le premier traité mondial visant à réduire le fléau de la pollution plastique, qui menace d’asphyxier la planète.En discussion depuis trois ans, ce texte “juridiquement contraignant” pour les Etats “n’arrivera pas automatiquement”, a prévenu dès lundi le diplomate qui préside les débats, l’Equatorien Luis Vayas Valdivieso, en recevant les représentants de plus de 600 ONG qui suivent les débats.Sur fond de tensions géopolitiques et commerciales exacerbées, cette session supplémentaire de négociations intergouvernementales – baptisée CIN5-2 – a été ajoutée après l’échec des discussions menées à Busan en Corée du Sud fin 2024. Un groupe de pays producteurs de pétrole y a bloqué toute avancée.”Il y a eu beaucoup de diplomatie depuis Busan”, a indiqué à l’AFP la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) Inger Andersen, qui organise les débats. “La plupart des pays à qui j’ai parlé ont dit qu’ils venaient à Genève pour trouver un accord”, a-t-elle ajouté.”Est-ce que les choses vont être faciles? Non. Est ce qu’elles seront simples? Non. Y-a-t il de la complexité? Oui. Est-ce qu’il y a un chemin pour arriver à un traité? Absolument”, a ajouté la diplomate danoise chevronnée, rompue aux négociations environnementales compliquées. Elle a fait part de sa “détermination” à parvenir à un accord.”Des leçons ont été apprises” depuis Busan, a renchéri M. Valdivieso, assurant que les ONG et la société civile auraient droit d’accès aux groupes de contact où sont négociés les points les plus épineux du texte: substances chimiques à interdire, plafonds de production, etc.Lundi, à la veille de l’ouverture des débats, scientifiques et ONG ont fait monter la pression sur les délégués.- “Danger grave, croissant et sous-estimé” -La pollution plastique est un “danger grave, croissant et sous-estimé” pour la santé qui coûte au monde au moins 1.500 milliards de dollars par an, ont averti des experts dans un rapport paru lundi dans la revue médicale The Lancet.Philip Landrigan, médecin et chercheur au Boston College aux Etats-Unis, a prévenu que les personnes vulnérables, en particulier les enfants, sont les plus touchées par la pollution plastique.En République Démocratique du Congo (RDC), “les eaux, les lacs, les fleuves sont pollués et les particules de plastique qui restent dans ces eaux polluées sont à l’origine de plusieurs maladies, notamment chez les enfants” a notamment expliqué à l’AFP Robert Kitumaini Chikwanine, directeur exécutif de l’ONG Solidarité Protection droits de l’enfant, devant le siège de l’ONU.Pour matérialiser le sujet, une installation artistique éphémère et évolutive, baptisée “Le fardeau du Penseur” a été installée à Genève: une reproduction de la célèbre statue du sculpteur Auguste Rodin se retrouve engluée dans une mer de déchets plastique.Son auteur, l’artiste et activiste canadien Benjamin Von Wong souhaite que les délégués réfléchissent à “l’impact de la pollution plastique sur la santé humaine” lorsqu’ils négocieront.- “Vital pour la santé publique” -Mais le porte-parole du Conseil américain de l’industrie chimique Matthew Kastner, présent à Genève, a lui défendu le plastique et les services qu’il rend aux sociétés modernes.Il est “vital pour la santé publique” a-t-il affirmé, notamment grâce à tous les équipements médicaux stériles, masques chirurgicaux, tuyaux, tubes, emballages, qui permettent d’améliorer l’hygiène et la sécurité alimentaire notamment.Un argument peu prisé par l’ONG Greenpeace dont le chef de la délégation Graham Forbes a appelé lundi à “arrêter de fabriquer autant de plastique afin d’arrêter la crise de la pollution plastique” lors d’une manifestation à Genève.”Notre première priorité est d’obtenir des réductions dans la production de plastique” a ajouté Seema Prabhu de l’ONG suisse “Trash Hero World”, implantée essentiellement dans les pays du sud-est asiatique (Thaïlande, Vietnam, Indonésie, Malaisie).”Il y a beaucoup d’usines pétrochimiques et de plastique” dans ces pays, et donc beaucoup d’emplois qui en dépendent, “raison pour laquelle nous appelons à une transition juste” avec la création d’emplois dans le “réemploi, le recyclage et la collecte des déchets”. 

A Genève, la planète au chevet de la pollution plastique

Les représentants de près de 180 pays se réunissent mardi à Genève en Suisse sous l’égide de l’ONU: ils ont dix jours pour tenter d’écrire ensemble le premier traité mondial visant à réduire le fléau de la pollution plastique, qui menace d’asphyxier la planète.En discussion depuis trois ans, ce texte “juridiquement contraignant” pour les Etats “n’arrivera pas automatiquement”, a prévenu dès lundi le diplomate qui préside les débats, l’Equatorien Luis Vayas Valdivieso, en recevant les représentants de plus de 600 ONG qui suivent les débats.Sur fond de tensions géopolitiques et commerciales exacerbées, cette session supplémentaire de négociations intergouvernementales – baptisée CIN5-2 – a été ajoutée après l’échec des discussions menées à Busan en Corée du Sud fin 2024. Un groupe de pays producteurs de pétrole y a bloqué toute avancée.”Il y a eu beaucoup de diplomatie depuis Busan”, a indiqué à l’AFP la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) Inger Andersen, qui organise les débats. “La plupart des pays à qui j’ai parlé ont dit qu’ils venaient à Genève pour trouver un accord”, a-t-elle ajouté.”Est-ce que les choses vont être faciles? Non. Est ce qu’elles seront simples? Non. Y-a-t il de la complexité? Oui. Est-ce qu’il y a un chemin pour arriver à un traité? Absolument”, a ajouté la diplomate danoise chevronnée, rompue aux négociations environnementales compliquées. Elle a fait part de sa “détermination” à parvenir à un accord.”Des leçons ont été apprises” depuis Busan, a renchéri M. Valdivieso, assurant que les ONG et la société civile auraient droit d’accès aux groupes de contact où sont négociés les points les plus épineux du texte: substances chimiques à interdire, plafonds de production, etc.Lundi, à la veille de l’ouverture des débats, scientifiques et ONG ont fait monter la pression sur les délégués.- “Danger grave, croissant et sous-estimé” -La pollution plastique est un “danger grave, croissant et sous-estimé” pour la santé qui coûte au monde au moins 1.500 milliards de dollars par an, ont averti des experts dans un rapport paru lundi dans la revue médicale The Lancet.Philip Landrigan, médecin et chercheur au Boston College aux Etats-Unis, a prévenu que les personnes vulnérables, en particulier les enfants, sont les plus touchées par la pollution plastique.En République Démocratique du Congo (RDC), “les eaux, les lacs, les fleuves sont pollués et les particules de plastique qui restent dans ces eaux polluées sont à l’origine de plusieurs maladies, notamment chez les enfants” a notamment expliqué à l’AFP Robert Kitumaini Chikwanine, directeur exécutif de l’ONG Solidarité Protection droits de l’enfant, devant le siège de l’ONU.Pour matérialiser le sujet, une installation artistique éphémère et évolutive, baptisée “Le fardeau du Penseur” a été installée à Genève: une reproduction de la célèbre statue du sculpteur Auguste Rodin se retrouve engluée dans une mer de déchets plastique.Son auteur, l’artiste et activiste canadien Benjamin Von Wong souhaite que les délégués réfléchissent à “l’impact de la pollution plastique sur la santé humaine” lorsqu’ils négocieront.- “Vital pour la santé publique” -Mais le porte-parole du Conseil américain de l’industrie chimique Matthew Kastner, présent à Genève, a lui défendu le plastique et les services qu’il rend aux sociétés modernes.Il est “vital pour la santé publique” a-t-il affirmé, notamment grâce à tous les équipements médicaux stériles, masques chirurgicaux, tuyaux, tubes, emballages, qui permettent d’améliorer l’hygiène et la sécurité alimentaire notamment.Un argument peu prisé par l’ONG Greenpeace dont le chef de la délégation Graham Forbes a appelé lundi à “arrêter de fabriquer autant de plastique afin d’arrêter la crise de la pollution plastique” lors d’une manifestation à Genève.”Notre première priorité est d’obtenir des réductions dans la production de plastique” a ajouté Seema Prabhu de l’ONG suisse “Trash Hero World”, implantée essentiellement dans les pays du sud-est asiatique (Thaïlande, Vietnam, Indonésie, Malaisie).”Il y a beaucoup d’usines pétrochimiques et de plastique” dans ces pays, et donc beaucoup d’emplois qui en dépendent, “raison pour laquelle nous appelons à une transition juste” avec la création d’emplois dans le “réemploi, le recyclage et la collecte des déchets”. 

Crise américano-brésilienne: Eduardo Bolsonaro, instigateur au nom du père

Acharné à éviter la prison à l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro, son fils Eduardo revendique fièrement son rôle d’instigateur, depuis les Etats-Unis, de la surtaxe douanière infligée par l’administration Trump à son pays.Cela lui vaut d’être traité de “traître” par le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. Mais ce député de 41 ans au verbe cinglant dit lutter contre la “tyrannie” qu’il attribue au juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, en charge du procès contre l’ancien chef d’Etat d’extrême droite (2019-2022) pour tentative de coup d’Etat.Installé sur le territoire américain depuis mars, le troisième de la fratrie Bolsonaro a décidé de mettre entre parenthèses son mandat de parlementaire pour plaider en faveur de son père auprès des autorités américaines.Aux Etats-Unis, “03” comme le surnomme l’ex-président, mène campagne aux côtés de Paulo Figueiredo, petit-fils du dernier général à avoir présidé le Brésil sous la dictature militaire qui a pris fin en 1985.Leur lobbying s’est révélé efficace: convaincu que Jair Bolsonaro est victime d’une “chasse aux sorcières”, Donald Trump a imposé 50% de surtaxes douanières sur une bonne part des exportations brésiliennes vers les Etats-Unis. Entrée en vigueur mercredi.Mais ce qu’Eduardo Bolsonaro – qui n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP – a célébré comme un “tournant historique”, ce sont surtout les sanctions financières infligées par les Etats-Unis au juge Moraes.Elles n’ont pas empêché ce puissant magistrat d’ordonner lundi l’assignation à résidence de l’ancien président. “Psychopathe hors de contrôle”, a fulminé Eduardo Bolsonaro.Le juge Moraes avait déjà ouvert une enquête contre le parlementaire, qu’il soupçonne de faire pression sur lui et les autres juges de son père.Hyperactif sur les réseaux sociaux, Eduardo Bolsonaro y affirme sans relâche que toute tentative de négociation pour atténuer l’effet des droits de douane est vouée à l’échec.A ses yeux, une seule solution: l’approbation au Parlement d’une loi d’amnistie qui pourrait desserrer l’étau judiciaire autour de son père, inéligible jusqu’en 2030.Il joue ainsi le tout pour le tout: “c’est victoire à 100% ou défaite à 100%”, a admis récemment l’exilé volontaire.- “Provocateur” -Un ancien conseiller sous la présidence Bolsonaro décrit le député comme un “provocateur”. “L’important pour lui, c’est d’attirer l’attention, de faire du bruit”, affirme-t-il à l’AFP, sous couvert d’anonymat.Mais ses nombreux partisans voient volontiers en lui un “héros”.Sûr de sa puissance, Eduardo Bolsonaro tance ou menace désormais adversaires et alliés jugés insuffisamment loyaux. Ainsi du gouverneur de Sao Paulo, Tarcisio de Freitas, considéré comme un des principaux présidentiables conservateurs pour 2026.Regard perçant, port athlétique du haut de son 1,87 m, Eduardo Bolsonaro s’est lancé très tôt dans la politique, comme ses trois frères, Flavio, sénateur, Carlos et Renan, conseillers municipaux.Cet avocat de formation est entré à la chambre basse à 30 ans, en 2015. Il détient encore aujourd’hui le record du nombre de voix pour un député fédéral brésilien, décroché en 2018, avec plus de 1,8 million de suffrages.Cette année-là, il s’était déjà montré menaçant envers les juges, en assurant qu'”un soldat et un caporal suffiraient à faire fermer la Cour suprême”. – Hamburgers -Président, Jair Bolsonaro avait un temps envisagé de le nommer ambassadeur aux Etats-Unis: il louait son “expérience internationale”, rappelant que son rejeton avait “préparé des hamburgers” lors d’un programme d’échange dans l’Etat américain du Maine.L’offensive de Washington contre le Brésil confirme qu’Eduardo Bolsonaro a depuis su tisser des liens étroits avec la galaxie trumpiste et, au-delà, avec l’extrême droite internationale.Le soir de la réélection de Donald Trump, il se trouvait parmi les “happy few” présents dans la résidence du milliardaire à Mar-a-Lago, en Floride.Marié et père de deux jeunes enfants, le député s’est dit “prêt” à briguer la fonction suprême l’an prochain si son père lui confie cette “mission”.Une hypothèse jugée improbable par le politologue Leandro Gabiati, du cabinet de consultants Dominium: pour lui, le lobbying d’Eduardo Bolsonaro aux Etats-Unis lui a valu “le désaveu des milieux d’affaires et au sein même de la droite”.D’autant plus que, s’il décide de rentrer au Brésil, “tout indique qu’il se fera arrêter”, ajoute ce spécialiste.

Crise américano-brésilienne: Eduardo Bolsonaro, instigateur au nom du père

Acharné à éviter la prison à l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro, son fils Eduardo revendique fièrement son rôle d’instigateur, depuis les Etats-Unis, de la surtaxe douanière infligée par l’administration Trump à son pays.Cela lui vaut d’être traité de “traître” par le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. Mais ce député de 41 ans au verbe cinglant dit lutter contre la “tyrannie” qu’il attribue au juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, en charge du procès contre l’ancien chef d’Etat d’extrême droite (2019-2022) pour tentative de coup d’Etat.Installé sur le territoire américain depuis mars, le troisième de la fratrie Bolsonaro a décidé de mettre entre parenthèses son mandat de parlementaire pour plaider en faveur de son père auprès des autorités américaines.Aux Etats-Unis, “03” comme le surnomme l’ex-président, mène campagne aux côtés de Paulo Figueiredo, petit-fils du dernier général à avoir présidé le Brésil sous la dictature militaire qui a pris fin en 1985.Leur lobbying s’est révélé efficace: convaincu que Jair Bolsonaro est victime d’une “chasse aux sorcières”, Donald Trump a imposé 50% de surtaxes douanières sur une bonne part des exportations brésiliennes vers les Etats-Unis. Entrée en vigueur mercredi.Mais ce qu’Eduardo Bolsonaro – qui n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP – a célébré comme un “tournant historique”, ce sont surtout les sanctions financières infligées par les Etats-Unis au juge Moraes.Elles n’ont pas empêché ce puissant magistrat d’ordonner lundi l’assignation à résidence de l’ancien président. “Psychopathe hors de contrôle”, a fulminé Eduardo Bolsonaro.Le juge Moraes avait déjà ouvert une enquête contre le parlementaire, qu’il soupçonne de faire pression sur lui et les autres juges de son père.Hyperactif sur les réseaux sociaux, Eduardo Bolsonaro y affirme sans relâche que toute tentative de négociation pour atténuer l’effet des droits de douane est vouée à l’échec.A ses yeux, une seule solution: l’approbation au Parlement d’une loi d’amnistie qui pourrait desserrer l’étau judiciaire autour de son père, inéligible jusqu’en 2030.Il joue ainsi le tout pour le tout: “c’est victoire à 100% ou défaite à 100%”, a admis récemment l’exilé volontaire.- “Provocateur” -Un ancien conseiller sous la présidence Bolsonaro décrit le député comme un “provocateur”. “L’important pour lui, c’est d’attirer l’attention, de faire du bruit”, affirme-t-il à l’AFP, sous couvert d’anonymat.Mais ses nombreux partisans voient volontiers en lui un “héros”.Sûr de sa puissance, Eduardo Bolsonaro tance ou menace désormais adversaires et alliés jugés insuffisamment loyaux. Ainsi du gouverneur de Sao Paulo, Tarcisio de Freitas, considéré comme un des principaux présidentiables conservateurs pour 2026.Regard perçant, port athlétique du haut de son 1,87 m, Eduardo Bolsonaro s’est lancé très tôt dans la politique, comme ses trois frères, Flavio, sénateur, Carlos et Renan, conseillers municipaux.Cet avocat de formation est entré à la chambre basse à 30 ans, en 2015. Il détient encore aujourd’hui le record du nombre de voix pour un député fédéral brésilien, décroché en 2018, avec plus de 1,8 million de suffrages.Cette année-là, il s’était déjà montré menaçant envers les juges, en assurant qu'”un soldat et un caporal suffiraient à faire fermer la Cour suprême”. – Hamburgers -Président, Jair Bolsonaro avait un temps envisagé de le nommer ambassadeur aux Etats-Unis: il louait son “expérience internationale”, rappelant que son rejeton avait “préparé des hamburgers” lors d’un programme d’échange dans l’Etat américain du Maine.L’offensive de Washington contre le Brésil confirme qu’Eduardo Bolsonaro a depuis su tisser des liens étroits avec la galaxie trumpiste et, au-delà, avec l’extrême droite internationale.Le soir de la réélection de Donald Trump, il se trouvait parmi les “happy few” présents dans la résidence du milliardaire à Mar-a-Lago, en Floride.Marié et père de deux jeunes enfants, le député s’est dit “prêt” à briguer la fonction suprême l’an prochain si son père lui confie cette “mission”.Une hypothèse jugée improbable par le politologue Leandro Gabiati, du cabinet de consultants Dominium: pour lui, le lobbying d’Eduardo Bolsonaro aux Etats-Unis lui a valu “le désaveu des milieux d’affaires et au sein même de la droite”.D’autant plus que, s’il décide de rentrer au Brésil, “tout indique qu’il se fera arrêter”, ajoute ce spécialiste.

Gaza war deepens Israel’s divides

As it grinds on well into its twenty-second month, Israel’s war in Gaza has set friends and families against one another and sharpened existing political and cultural divides.Hostage families and peace activists want Prime Minister Benjamin Netanyahu’s government to secure a ceasefire with Hamas and free the remaining captives abducted during the October 2023 Hamas attacks.Right-wing members of Netanyahu’s cabinet, meanwhile, want to seize the moment to occupy and annex more Palestinian land, at the risk of sparking further international criticism.The debate has divided the country and strained private relationships, undermining national unity at Israel’s moment of greatest need in the midst of its longest war.”As the war continues we become more and more divided,” said Emanuel Yitzchak Levi, a 29-year-old poet, schoolteacher and peace activist from Israel’s religious left who attended a peace meeting at Tel Aviv’s Dizengoff Square. “It’s really hard to keep being a friend, or family, a good son, a good brother to someone that’s — from your point of view — supporting crimes against humanity,” he told AFP. “And I think it’s also hard for them to support me if they think I betrayed my own country.”As if to underline this point, a tall, dark-haired cyclist angered by the gathering pulled up his bike to shout “traitors” at the attendees and to accuse activists of playing into Hamas’s hands.- No flowers -Dvir Berko, a 36-year-old worker at one of the city’s many IT startups, paused his scooter journey across downtown Tel Aviv to share a more reasoned critique of the peace activists’ call for a ceasefire.Berko and others accused international bodies of exaggerating the threat of starvation in Gaza, and he told AFP that Israel should withhold aid until the remaining 49 hostages are freed.”The Palestinian people, they’re controlled by Hamas. Hamas takes their food. Hamas starts this war and, in every war that happens, bad things are going to happen. You’re not going to send the other side flowers,” he argued.”So, if they open a war, they should realise and understand what’s going to happen after they open the war.”The raised voices in Tel Aviv reflect a deepening polarisation in Israeli society since Hamas’s October 2023 attacks left 1,219 people dead, independent journalist Meron Rapoport told AFP.Rapoport, a former senior editor at liberal daily Haaretz, noted that Israel had been divided before the latest conflict, and had even seen huge anti-corruption protests against Netanyahu and perceived threats to judicial independence.Hamas’s attack initially triggered a wave of national unity, but as the conflict has dragged on and Israel’s conduct has come under international criticism, attitudes on the right and left have diverged and hardened. – Political motives -“The moment Hamas acted there was a coming together,” Rapoport said. “Nearly everyone saw it as a just war. “As the war went on it has made people come to the conclusion that the central motivations are not military reasons but political ones.”According to a survey conducted between July 24 and 28 by the Institute for National Security Studies, with 803 Jewish and 151 Arab respondents, Israelis narrowly see Hamas as primarily to blame for the delay in reaching a deal on freeing the hostages.Only 24 percent of Israeli Jews are distressed or “very distressed” by the humanitarian situation in Gaza — where, according to UN-mandated reports, “a famine is unfolding” and Palestinian civilians are often killed while seeking food.But there is support for the families of the Israeli hostages, many of whom have accused Netanyahu of prolonging the war artificially to strengthen his own political position. “In Israel there’s a mandatory army service,” said Mika Almog, 50, an author and peace activist with the It’s Time Coalition. “So these soldiers are our children and they are being sent to die in a false criminal war that is still going on for nothing other than political reasons.”In an open letter published Monday, 550 former top diplomats, military officers and spy chiefs urged US President Donald Trump to tell Netanyahu that the military stage of the war was already won and he must now focus on a hostage deal.”At first this war was a just war, a defensive war, but when we achieved all military objectives, this war ceased to be a just war,” said Ami Ayalon, former director of the Shin Bet security service.The conflict “is leading the State of Israel to lose its security and identity”, he warned in a video released to accompany the letter.This declaration by the security officers — those who until recently prosecuted Israel’s overt and clandestine wars — echoed the views of the veteran peace activists that have long protested against them.- ‘Awful period’ -Biblical archaeologist and kibbutz resident Avi Ofer is 70 years old and has long campaigned for peace between Israelis and Palestinians. He and fellow activists wore yellow ribbons with the length in days of the war written on it: “667”.The rangy historian was close to tears as he told AFP: “This is the most awful period in my life.””Yes, Hamas are war criminals. We know what they do. The war was justified at first. At the beginning it was not a genocide,” he said.Not many Israelis use the term “genocide”, but they are aware that the International Court of Justice (ICJ) is considering whether to rule on a complaint that the country has breached the Genocide Convention.While only a few are anguished about the threat of starvation and violence hanging over their neighbours, many are worried that Israel may become an international pariah — and that their conscript sons and daughters be treated like war crimes suspects when abroad.Israel and Netanyahu — with support from the United States — have denounced the case in The Hague.

Five years after Beirut port blast, Lebanese demand justice

The loved ones of those killed in a catastrophic explosion at Beirut’s port five years ago gathered to demand justice on the anniversary of the blast Monday, as Lebanon’s president vowed to hold those responsible to account.The August 4, 2020 disaster was one of the world’s largest non-nuclear explosions, and devastated swathes of the Lebanese capital, killing more than 220 people and injuring over 6,500.Authorities have said the blast was triggered by a fire in a warehouse where tonnes of ammonium nitrate fertiliser had been stored haphazardly for years after arriving by ship, despite repeated warnings to senior officials.Hundreds gathered in Beirut on Monday afternoon to mark the anniversary, some brandishing signs reading “No compromises on justice” and “The crime of August 4 was not an accident”.Georgette Khoury, 68, was there to honour the memory of three of her loved ones who perished in the blast.”Five years have passed, but it still feels like the explosion just happened. It’s a gaping wound in the heart of every Lebanese person,” she said, attending the commemoration for the first time.”We demand justice, and if it is not delivered here, it will be served above.”A few steps away, Youssef Romanos, 44, raised a photo of his neighbour, a nun killed in the explosion.”We are waiting for justice to take its course,” he said. “It will not bring back our martyrs but it will be a relief.”- ‘Transparency’ -Judge Tarek Bitar resumed his investigation into the blast this year as Lebanon’s balance of power shifted following a war between Israel and Hezbollah that weakened the Iran-backed militant group, which had spearheaded a campaign for Bitar’s resignation.Lebanese President Joseph Aoun said Monday that the state was “committed to uncovering the whole truth, no matter the obstacles or how high the positions” involved.”The law applies to all, without exception,” he added.”The blood of your loved ones will not be in vain,” the president told victims’ families, adding: “Justice is coming, accountability is coming.”After resuming work following a more than two-year impasse, Bitar has finished questioning defendants and suspects, a judicial official told AFP on condition of anonymity.Those questioned include former prime minister Hassan Diab, as well as military and security officials, while several former ministers did not appear for questioning, the official said.Bitar is waiting for some procedures to be completed, including receiving responses from several Arab and European countries following a request for “information on specific incidents”, the official added, without elaborating.The judge will then finalise the investigation and refer the file to the public prosecution for its opinion before he issues an indictment, the official said.President Aoun said “we are working with all available means to ensure the investigations are completed with transparency and integrity”.Officials named in the investigation had filed a flurry of lawsuits seeking to prevent it from going forward.Nobody is currently in custody in relation to the case.- ‘Chain of responsibility’ -Human Rights Watch and Amnesty International said in a joint statement on Monday that “despite the resumption of the investigation, the road to justice remains littered with political and legal challenges”.They urged authorities to ensure a comprehensive, unobstructed investigation that establishes “the facts and circumstances surrounding the explosion, encompassing the full chain of responsibility”, whether domestic or international.Mariana Fodoulian from the association of victims’ families said that “for five years, officials have been trying to evade accountability, always thinking they are above the law”.”We’re not asking for anything more than the truth,” she told AFP.”We won’t stop until we get comprehensive justice.”On Sunday, Culture Minister Ghassan Salame said the port’s gutted and partially collapsed wheat silos would be included on a list of historic buildings.Victims’ families have long demanded their preservation as a memorial of the catastrophe.”The silos are the only witness to what happened on August 4,” said Fodoulian.

Trump admin to reinstall Confederate statue toppled by protesters

The US National Park Service (NPS) announced Monday that it will reinstall a statue in Washington of a Confederate general that was torn down amid the racial justice protests of 2020.Reinstalling the statue of Albert Pike supports two executive orders issued by President Donald Trump early in his second term, the NPS said in a statement: one “on Making the District of Columbia Safe and Beautiful” and another on “Restoring Truth and Sanity to American History.”The statue, which honors Pike’s contributions to freemasonry, was the only memorial to a Confederate general in the US capital before it was toppled.Statues honoring the Confederacy — which seceded from the United States to preserve slavery, prompting the 1861-1865 Civil War — were a prime target of vandalism during the mid-2020 racial justice movement.Protests broke out nationwide in June 2020 following the death of George Floyd, a 46-year-old Black man who was murdered by a white police officer in Minneapolis.Trump, who was president at the time, called the toppling of the Pike statue a “disgrace.””The D.C. police are not doing their job as they watch a statue be ripped down & burn. These people should be immediately arrested,” Trump wrote on Twitter.The NPS said the Pike statue has “been in secure storage since its removal and is currently undergoing restoration.”It aims to reinstall the statue by October 2025.After losing re-election later in 2020, Trump went on to run again in 2024, winning on pledges to harshly crackdown on illegal immigration and to reverse many of the social justice policies enacted in the wake Floyd’s death.