Gaza: cinq journalistes tués dans des raids, Netanyahu déplore un “accident tragique”

Des frappes israéliennes sur un hôpital du sud de la bande de Gaza ont tué lundi cinq journalistes, dont trois collaboraient avec Al Jazeera, Reuters et AP, le Premier ministre Benjamin Netanyahu déplorant “un accident tragique”.Les raids, qui ont coûté la vie à 15 autres personnes selon la Défense civile à Gaza, ont été condamnés par l’ONU et plusieurs pays dont la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, qui ont appelé à “protéger” les journalistes.En riposte à une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 sur son sol par le mouvement islamiste palestinien Hamas, Israël mène depuis près de 23 mois une offensive qui a dévasté la bande de Gaza assiégée et provoqué un désastre humanitaire. La chaîne qatarie Al Jazeera, les agences de presse canado-britannique Reuters et américaine Associated Press ont chacune déploré la mort d’un collaborateur dans les frappes sur l’hôpital Nasser de Khan Younès, exprimant choc et tristesse.”Israël regrette profondément l’accident tragique survenu à l’hôpital Nasser”, a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué, en annonçant une enquête de l’armée. “Notre guerre est contre les terroristes du Hamas. Nos objectifs légitimes sont de vaincre le Hamas et de ramener nos otages à la maison.”Des images de l’AFP prises immédiatement après les raids montrent de la fumée couvrant l’air et des débris à l’extérieur de l’hôpital Nasser. Des Palestiniens se précipitent pour aider les victimes, transportant des corps ensanglantés dans l’établissement.Reuters a indiqué qu’au moment de la première frappe, son collaborateur était en train de diffuser de l’hôpital un flux vidéo en direct, qui a été coupé brusquement.Lors des funérailles, une foule a porté les corps de certains des journalistes tués, enveloppés dans des linceuls blancs avec leurs gilets pare-balles placés au-dessus.- “Dévastée, choquée” -L’armée israélienne a reconnu avoir mené “une frappe dans la zone de l’hôpital Nasser” et affirmé qu’elle “ne ciblait pas les journalistes en tant que tels”.Selon le Comité pour la protection des journalistes et Reporters sans frontières, environ 200 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre, déclenchée par l’attaque du 7-Octobre.D’après le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, l’hôpital Nasser a été visé à deux reprises, d’abord par un drone explosif, puis par un bombardement aérien alors que les blessés étaient évacués.Selon la Défense civile, 13 autres personnes ont péri ailleurs dans la bande de Gaza dans des frappes de l’armée israélienne qui contrôle environ 75% du territoire palestinien frappé par la famine selon l’ONU. Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties. Les journalistes étrangers ne sont pas autorisés à entrer à Gaza et les médias internationaux s’appuient sur des journalistes locaux.L’agence Reuters s’est dite “dévastée par le décès de Hossam al-Masri et les blessures infligées à un autre collaborateur, Hatem Khaled, lors des frappes israéliennes contre l’hôpital Nasser”. Associated Press a déclaré être “choquée et attristée” par le décès de Mariam Dagga, 33 ans, journaliste photo indépendante.- Réunion mardi du cabinet de sécurité –  Al Jazeera a condamné la mort du photojournaliste Mohammad Salama et accusé l’armée israélienne de vouloir “faire taire la vérité”.Deux autres journalistes palestiniens Moaz Abou Taha et Ahmad Abou Aziz ont péri dans les frappes, a indiqué le syndicat des journalistes palestiniens en faisant état d’un sixième journaliste, Hassan Douhan, tué par des tirs israéliens à Al-Mawassi (sud).Après les frappes, Philippe Lazzarini, chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, a dénoncé “l’inaction du monde”.  Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, a appelé le monde à agir, en affirmant que les journalistes et les hôpitaux ne devraient jamais être pris pour cible.Le cabinet de sécurité doit se réunir mardi soir à Jérusalem sous la présidence de M. Netanyahu, selon une source officielle. Le Forum des familles d’otages retenus à Gaza a appelé à une journée de mobilisation nationale en marge de la réunion.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent retenues à Gaza dont 27 sont décédées selon l’armée.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.744 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. 

Gaza: cinq journalistes tués dans des raids, Netanyahu déplore un “accident tragique”

Des frappes israéliennes sur un hôpital du sud de la bande de Gaza ont tué lundi cinq journalistes, dont trois collaboraient avec Al Jazeera, Reuters et AP, le Premier ministre Benjamin Netanyahu déplorant “un accident tragique”.Les raids, qui ont coûté la vie à 15 autres personnes selon la Défense civile à Gaza, ont été condamnés par l’ONU et plusieurs pays dont la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, qui ont appelé à “protéger” les journalistes.En riposte à une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 sur son sol par le mouvement islamiste palestinien Hamas, Israël mène depuis près de 23 mois une offensive qui a dévasté la bande de Gaza assiégée et provoqué un désastre humanitaire. La chaîne qatarie Al Jazeera, les agences de presse canado-britannique Reuters et américaine Associated Press ont chacune déploré la mort d’un collaborateur dans les frappes sur l’hôpital Nasser de Khan Younès, exprimant choc et tristesse.”Israël regrette profondément l’accident tragique survenu à l’hôpital Nasser”, a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué, en annonçant une enquête de l’armée. “Notre guerre est contre les terroristes du Hamas. Nos objectifs légitimes sont de vaincre le Hamas et de ramener nos otages à la maison.”Des images de l’AFP prises immédiatement après les raids montrent de la fumée couvrant l’air et des débris à l’extérieur de l’hôpital Nasser. Des Palestiniens se précipitent pour aider les victimes, transportant des corps ensanglantés dans l’établissement.Reuters a indiqué qu’au moment de la première frappe, son collaborateur était en train de diffuser de l’hôpital un flux vidéo en direct, qui a été coupé brusquement.Lors des funérailles, une foule a porté les corps de certains des journalistes tués, enveloppés dans des linceuls blancs avec leurs gilets pare-balles placés au-dessus.- “Dévastée, choquée” -L’armée israélienne a reconnu avoir mené “une frappe dans la zone de l’hôpital Nasser” et affirmé qu’elle “ne ciblait pas les journalistes en tant que tels”.Selon le Comité pour la protection des journalistes et Reporters sans frontières, environ 200 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre, déclenchée par l’attaque du 7-Octobre.D’après le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, l’hôpital Nasser a été visé à deux reprises, d’abord par un drone explosif, puis par un bombardement aérien alors que les blessés étaient évacués.Selon la Défense civile, 13 autres personnes ont péri ailleurs dans la bande de Gaza dans des frappes de l’armée israélienne qui contrôle environ 75% du territoire palestinien frappé par la famine selon l’ONU. Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties. Les journalistes étrangers ne sont pas autorisés à entrer à Gaza et les médias internationaux s’appuient sur des journalistes locaux.L’agence Reuters s’est dite “dévastée par le décès de Hossam al-Masri et les blessures infligées à un autre collaborateur, Hatem Khaled, lors des frappes israéliennes contre l’hôpital Nasser”. Associated Press a déclaré être “choquée et attristée” par le décès de Mariam Dagga, 33 ans, journaliste photo indépendante.- Réunion mardi du cabinet de sécurité –  Al Jazeera a condamné la mort du photojournaliste Mohammad Salama et accusé l’armée israélienne de vouloir “faire taire la vérité”.Deux autres journalistes palestiniens Moaz Abou Taha et Ahmad Abou Aziz ont péri dans les frappes, a indiqué le syndicat des journalistes palestiniens en faisant état d’un sixième journaliste, Hassan Douhan, tué par des tirs israéliens à Al-Mawassi (sud).Après les frappes, Philippe Lazzarini, chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, a dénoncé “l’inaction du monde”.  Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, a appelé le monde à agir, en affirmant que les journalistes et les hôpitaux ne devraient jamais être pris pour cible.Le cabinet de sécurité doit se réunir mardi soir à Jérusalem sous la présidence de M. Netanyahu, selon une source officielle. Le Forum des familles d’otages retenus à Gaza a appelé à une journée de mobilisation nationale en marge de la réunion.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent retenues à Gaza dont 27 sont décédées selon l’armée.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.744 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. 

US judge temporarily blocks deportation of Salvadoran man in immigration row

A federal judge on Monday temporarily blocked the deportation to Uganda of a Salvadoran man at the center of a row over US President Donald Trump’s immigration crackdown.Kilmar Abrego Garcia, who was wrongly deported to El Salvador in March and then sent back to the United States, was arrested in Baltimore on Monday by Immigration and Customs Enforcement (ICE), Homeland Security Secretary Kristi Noem said on X.Abrego Garcia, 30, who was released last week from a jail in Tennessee, where he is facing human smuggling charges, and allowed to go home to Maryland pending trial, “will be processed for removal to Uganda,” the Department of Homeland Security said.Lawyers for Abrego Garcia immediately filed a lawsuit contesting his deportation and District Judge Paula Xinis temporarily blocked his removal from the country while she holds further hearings on his case.Abrego Garcia was required to check in with ICE in Baltimore on Monday as one of the conditions of his release.Simon Sandoval-Moshenberg, one of Abrego Garcia’s lawyers, told a crowd of supporters outside the ICE field office that his client was immediately taken into custody when he turned up for the appointment.”Shame, shame,” chanted the protestors, who were holding signs reading “Free Kilmar” and “Remove Trump.”The attempt to deport Abrego Garcia to Uganda adds a new twist to a saga that became a test case for Trump’s sprawling crackdown on illegal immigration — and, critics say, his trampling of the law.Abrego Garcia had been living in the United States under protected legal status since 2019, when a judge ruled he should not be deported because he could be harmed in his home country.Then he became one of more than 200 people sent to El Salvador’s CECOT mega-prison in March as part of Trump’s crackdown on undocumented migrants.But Justice Department lawyers admitted that the Salvadoran had been wrongly deported due to an “administrative error.”He was returned to US soil only to be detained again in Tennessee on human smuggling charges.- ‘Completely unconstitutional’ -Abrego Garcia denies any wrongdoing, while the Trump administration alleges he is a violent MS-13 gang member involved in smuggling of other undocumented migrants.On Thursday, when it became clear that Abrego Garcia would be released the following day, government officials made him a plea offer: remain in custody, plead guilty to human smuggling and be deported to Costa Rica.He declined the offer.”That they’re holding Costa Rica as a carrot and using Uganda as a stick to try to coerce him to plead guilty to a crime is such clear evidence that they’re weaponizing the immigration system in a manner that is completely unconstitutional,” Sandoval-Moshenberg said.The case has become emblematic of Trump’s crackdown on illegal migration.Right-wing supporters praise the Republican president’s toughness, but legal scholars and human rights advocates have blasted what they say is a haphazard rush to deport people without even a court hearing, in violation of basic US law.

Mondial-2026: le Brésil sans Neymar ni Vinicius, Paqueta de retour

Le sélectionneur du Brésil, Carlo Ancelotti, n’a pas rappelé Neymar lundi et a ménagé Vinicius pour les matches de septembre contre le Chili et la Bolivie, tandis que Lucas Paqueta fait son retour en équipe nationale.De retour depuis janvier à Santos, son club formateur, Neymar, 33 ans, n’a pas porté le maillot de la Seleçao depuis près de deux ans, en raison de blessures à répétition.”Neymar a eu un petit problème la semaine dernière”, a déclaré Carlo Ancelotti lundi en conférence de presse, sans donner plus de précision. Selon la presse brésilienne, le meilleur buteur de l’histoire de la Seleçao (79 buts en 128 matches) a ressenti une gêne à une cuisse à l’entraînement.Son absence de la liste pour les deux derniers matches de qualifications pour le Mondial-2026 a toutefois été relativisée par le sélectionneur, alors que le Brésil est déjà qualifié pour le tournoi qui se jouera aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique.”Neymar, on n’a pas besoin de le tester. Tout le monde le connaît (…). Comme les autres, il doit arriver dans une bonne condition physique pour aider l’équipe nationale à donner le meilleur d’elle-même lors de la Coupe du monde”, a affirmé le technicien italien.Neymar avait été appelé par le prédécesseur d’Ancelotti, Dorival Junior, pour les matches du mois de mars (victoire 2-1 face à la Colombie et défaite 4-1 contre l’Argentine), mais avait dû déclarer forfait en raison d’une blessure à une cuisse.Lors des deux premiers matches sous la houlette de l’Italien, en juin, le Brésil a obtenu un match nul en Equateur (0-0) avant de battre le Paraguay 1-0, grâce à un but de Vinicius, décrochant ainsi officiellement son billet pour le Mondial-2026.L’attaquant du Real Madrid sera absent du prochain rassemblement. Étant suspendu pour le match contre le Chili (le 5 septembre, au stade Maracana de Rio de Janeiro), le staff de la Seleçao a préféré lui éviter le déplacement fastidieux en Bolivie, où le Brésil jouera à plus de 4.000 mètres d’altitude (le 9 septembre).Paqueta fait quant à lui son retour, après avoir été blanchi fin juillet de tout soupçon dans une affaire de paris truqués par une commission indépendante de la Premier League.Le milieu de West Ham était absent de l’équipe nationale depuis novembre 2024.Autre revenant de marque: Joao Pedro, très en forme depuis en arrivée à Chelsea en juillet.L’avant-centre de 23 ans a brillé en juillet lors de la Coupe du monde des clubs, marquant notamment les deux buts qui ont éliminé Fluminense, son club formateur, en demi-finales, et le troisième de la victoire (3-0) en finale face au Paris-SG.Quatre défenseurs de Ligue 1 ont été appelés par Ancelotti, Caio Henrique (AS Monaco) rejoignant son coéquipier monégasque Vanderson, le Lillois Alexsandro et le Parisien Marquinhos, déjà présents lors du dernier rassemblement. Les 25 joueurs appelés par Carlo Ancelotti:. GardiensAlisson (Liverpool/ENG)Bento (Al-Nassr/KSA)Hugo Souza (Corinthians). DéfenseursAlexsandro (Lille/FRA)Alex Sandro (Flamengo)Caio Henrique (Monaco/FRA)Douglas Santos (Zénith Saint-Pétersbourg/RUS)Fabricio Bruno (Cruzeiro)Gabriel Magalhaes (Arsenal/ENG)Marquinhos (Paris SG/FRA)Vanderson (Monaco/FRA)Wesley (AS Rome/ITA). MilieuxAndrey Santos (Chelsea/ENG)Bruno Guimaraes (Newcastle/ENG)Casemiro (Manchester United/ENG)Joelinton (Newcastle/ENG)Lucas Paqueta (West Ham/ENG). AttaquantsEstevao (Chelsea/ENG)Gabriel Martinelli (Arsenal/ENG)Joao Pedro (Chelsea/ENG)Kaio Jorge (Cruzeiro)Luis Henrique (Zénith Saint-Pétersbourg/RUS)Matheus Cunha (Manchester United/ENG)Raphinha (FC Barcelone/ESP)Richarlison (Tottenham/ENG)

Un Salvadorien, symbole de la politique migratoire répressive de Trump, va être expulsé vers l’Ouganda

Un Salvadorien devenu un symbole de la politique migratoire répressive de Donald Trump va être expulsé vers l’Ouganda, après avoir été placé en détention lundi par les autorités américaines.Kilmar Abrego Garcia, expulsé à tort en mars vers le Salvador puis ramené aux Etats-Unis, a été arrêté par la police de l’immigration (ICE) lundi, a annoncé sur X la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem.Le ministère a précisé sur la même plateforme qu’il serait envoyé en Ouganda, un pays d’Afrique de l’Est qui a annoncé la semaine dernière avoir conclu un accord avec Washington pour accueillir des migrants expulsés des États-Unis.M. Abrego Garcia, 30 ans, avait été libéré la semaine dernière d’une prison dans le Tennessee (sud), où il est poursuivi pour aide au séjour illégal de migrants, et avait été autorisé à rejoindre sa famille dans le Maryland (est), dans l’attente de son procès.Le ministère de la Sécurité intérieure l’avait toutefois enjoint à se présenter lundi matin devant les services de l’immigration de Baltimore, informant ses avocats de son possible transfert en Ouganda.M. Abrego Garcia avait auparavant rejeté un accord de plaider-coupable, prévoyant son maintien en détention et une expulsion vers le Costa Rica.Simon Sandoval-Moshenberg, l’un des avocats de M. Abrego Garcia, a déclaré devant une foule de soutiens rassemblés devant les bureaux de l’ICE que son client avait été placé en détention après s’être rendu à ce rendez-vous.”Le fait qu’ils utilisent le Costa Rica comme une carotte et l’Ouganda comme un bâton pour tenter de le contraindre à plaider coupable d’un crime est une preuve évidente qu’ils utilisent le système d’immigration comme une arme d’une manière totalement inconstitutionnelle”, a déclaré son avocat.”Honte, honte”, scandaient les manifestants, dont certains tenaient des pancartes avec l’inscription “Libérez Kilmar”.”Il n’y avait aucune raison de le placer en détention”, a dénoncé Simon Sandoval-Moshenberg, précisant que son client avait déjà été soumis à des mesures de surveillance électronique et assigné à résidence.”La seule raison pour laquelle ils ont choisi de le mettre en détention est pour le punir”, a-t-il estimé, ajoutant qu’une plainte avait été déposée pour contester son expulsion en Ouganda. – Affaire emblématique -La volonté du gouvernement d’expulser Kilmar Abrego Garcia vers l’Ouganda marque un nouveau tournant dans une affaire devenue emblématique de la politique répressive de Donald Trump en matière d’immigration.Le président américain a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une “invasion” des Etats-Unis par des “criminels venus de l’étranger” et communiquant abondamment sur les expulsions d’immigrés.Kilmar Abrego Garcia avait été expulsé vers le Salvador sans autre forme de procès en mars avec plus de 250 hommes, la plupart pour appartenance présumée à un gang vénézuélien. Le gouvernement Trump avait ensuite reconnu une “erreur administrative” concernant cet habitant du Maryland marié à une Américaine.  M. Abrego Garcia ne possède pas de statut légal d’immigration sur le sol américain, mais un arrêté d’expulsion à son encontre vers le Salvador avait été définitivement annulé en 2019.Il avait finalement été ramené aux Etats-Unis en juin, mais l’administration Trump avait aussitôt lancé des poursuites à son encontre dans le Tennessee pour aide au séjour illégal de migrants. Elle l’accuse par ailleurs d’être membre du gang salvadorien MS-13, classé “organisation terroriste” par le gouvernement américain, ce dont l’intéressé se défend.Avant de pénétrer dans les bureaux de l’ICE de Baltimore, Kilmar Abrego Garcia s’est brièvement adressé à la foule de ses soutiens réunis devant le bâtiment.”Quoi qu’il arrive aujourd’hui, (…) promettez-moi de continuer à prier, à vous battre, à résister et à aimer, non seulement pour moi mais pour tout le monde. Continuez à exiger la liberté”, leur a-t-il lancé.

US backs ambassador to France in antisemitism row

A diplomatic row between the United States and France escalated on Monday when Washington decided to stand firmly behind its ambassador’s criticism of the French response to a rising tide of antisemitism.   US ambassador Charles Kushner, the father of US President Donald Trump’s son-in-law, was ordered to report to the French foreign ministry on Monday. But, as Kushner was absent, the US embassy’s charge d’affaires went in his place, and was received by two French foreign ministry directors, a French diplomatic source said.The row erupted amid concerns about an increase in antisemitic acts and hate crimes in France as international tensions mount over the conflict in Gaza. Kushner, in a public letter to French President Emmanuel Macron, has accused France of a “lack of sufficient action”.France retorted that “the allegations from the ambassador are unacceptable” and the rift deepened on Monday when Kushner was summoned to the ministry and the Trump administration doubled down on his critique.   “We stand by his comments,” State Department spokesman Tommy Pigott said. “Ambassador Kushner is our US government representative in France and is doing a great job advancing our national interests in that role.” In July, Macron said France would formally recognise a Palestinian state during a UN meeting in September, sparking irritation in Israel and the United States.In a letter to Macron that was released to the news media at the weekend, Kushner alleged that such gestures “embolden extremists, fuel violence, and endanger Jewish life in France”. “President Trump and I have Jewish children and share Jewish grandchildren. I know how he feels about antisemitism, as do all Americans,” he wrote.Kushner, whose son Jared is married to Trump’s daughter Ivanka, was confirmed as France’s ambassador by the Senate in May.France condemned the ambassador’s letter, but noted: “The rise in anti-Semitic acts in France since 7 October 2023 is a reality that we deplore and to which the French authorities are responding with total commitment, as these acts are completely unacceptable.” – ‘Intolerable levels’ -Members of France’s Jewish community have said the number of antisemitic acts has surged following the attack by Hamas on Israel on October 7, 2023 which triggered Israel’s military response.Last week, a group of 150 young Israeli tourists was refused entry to a leisure park in the south of France. Prosecutors said they had placed the manager of the park under investigation on suspicion of discrimination based on ethnic origin or nationality.In another incident this month, an olive tree planted in memory of a young Jewish man tortured to death in 2006 was felled outside Paris. The cutting down of the memorial tree stirred outrage in France, with Macron vowing punishment over an act of antisemitic “hatred”.Between January and June 2025, 646 antisemitic acts were recorded in France, compared to 891 acts in the same period last year, according to figures released by the interior ministry on Monday.However, this is more than double the 304 acts recorded between January and June 2023.France is home to western Europe’s largest Jewish population at around half a million people, as well as a significant Muslim community sensitive to the plight of the Palestinian people in Gaza.Kushner’s remarks tally with those made by Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, who has accused Macron of fomenting antisemitism.On Monday, Equality Minister Aurore Berge defended the French government.”The French government’s fight against antisemitism is unambiguous,” Berge told broadcaster Europe 1-CNews. “The issue is too serious. In my opinion, it is too important to be used as a diplomatic bargaining chip.”She also acknowledged the rise in antisemitic incidents in the West.”I think we have reached levels that are absolutely intolerable,” Berge said.Patrick Klugman, a lawyer for several French victims of the October 7 attacks, said antisemitism in France had reached historic levels but defended the government.”Over the past six years, no antisemitic murder has been committed in France, while sadly several have occurred in the United States. The contrast is striking,” he said on X.”No country is in a position to lecture others, and all must revise their approach.”ito-dab-mra-as/rmb/giv

Trump suggests Americans ‘like a dictator’

US President Donald Trump on Monday suggested Americans would like a dictator as he signed orders to tighten his federal clampdown on the capital Washington and to prosecute flag-burners.In a rambling 80-minute event in the Oval Office, Trump lambasted critics and the media as he complained that he was not getting credit for his National Guard-backed crackdown on crime and immigration.”They say ‘we don’t need him. Freedom, freedom. He’s a dictator. He’s a dictator.’ A lot of people are saying: ‘Maybe we like a dictator,'” Trump told reporters.But he then insisted: “I don’t like a dictator. I’m not a dictator. I’m a man with great common sense and a smart person.”Trump — who attempted to overturn the results of his 2020 election defeat by Joe Biden at the end of his first term — said before winning a second term in November that he would be a “dictator on day one.”Republican Trump deployed the National Guard to Washington earlier this month to counter what he alleged was an out-of-control crime problem, also taking federal control of the city’s police department. Trump said he was considering whether to send in the military to the cities of Chicago and Baltimore as he targets a series of Democratic strongholds. He sent the National Guard to Los Angeles — against the mayor’s and governor’s wishes — in June.The president was particularly disparaging of Illinois governor and vocal opponent JB Pritzker, who has strongly rejected any move to send in troops to Chicago.”When I see what’s happening to our cities, and then you send them, and instead of being praised, they’re saying, ‘you’re trying to take over the Republic,'” said Trump.”These people are sick.”On Monday, he further tightened his clampdown by signing an executive order to investigate and prosecute people who burn the US flag — despite a 1989 ruling by the Supreme Court saying that the act is protected by freedom of speech laws.”If you burn a flag you get one year in jail — no early exits, no nothing,” Trump said. – ‘Violent fish’ -Trump announced new measures tightening his grip on security in Washington, ordering Defense Secretary Pete Hegseth to set up a specialized unit within Washington’s National Guard for public order, and ending cashless bail.He also indicated that he would soon be changing the name of Hegseth’s department.”World War Two, it was called the Department of War,” Trump told reporters. “Between us, I think we’re going to change the name.”Democrats have repeatedly accused Trump of pushing presidential power way past its constitutional limits, most recently by deploying the National Guard in the US capital.Billionaire Trump has also clamped down on everything from the federal bureaucracy and “woke” politics to his political opponents.But the 79-year-old rejected all the criticisms in his angry and wide-ranging diatribe in the Oval Office, speaking for more than 45 minutes before taking reporters’ questions.Trump rejected opponents who have called him racist by proclaiming “I love Black People” — before describing a Salvadoran man who is set to be deported to Uganda in an immigration row as an “animal.” He went on a long detour about what he called a lack of gratitude from Pritzker about measures to tackle an invasive fish species in the Great Lakes.”We have a very, pretty violent fish that comes from China. China carp, Chinese carp. You see them jumping out — they jump into boats and they jump all over the place,” Trump said.Trump also called his Democratic predecessor Biden a “moron” and dismissed Russian President Vladimir Putin’s brutal 2022 invasion of Ukraine as being the result of “big personality conflicts.” 

Après une série d’explosions, la mégafusée Starship revient sur le devant de la scène

L’entreprise américaine SpaceX d’Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, s’apprête lundi à mener un nouveau vol test de sa mégafusée Starship, développée pour aller sur la Lune et Mars, après une série noire d’essais ayant semé des doutes sur ses avancées.Le mastodonte de plus 120 mètres de hauteur, soit la taille d’un immeuble d’environ 40 étages, doit décoller de la base texane de l’entreprise à 18H30 locales (23H30 GMT), après un report de dernière minute la veille.Dimanche, son lancement avait été interrompu après qu’une défaillance sur un système au sol eut été découverte – un contretemps récurrent dans le secteur spatial.Ce dixième vol d’essai de la plus grande fusée jamais développée sera particulièrement scruté car il fait suite à trois essais de Starship s’étant soldés en début d’année par des explosions.Si SpaceX est connue pour ses prises de risque et a démontré jusqu’ici que ses paris s’avéraient payants, cette succession de déconvenues interroge des experts quant aux réels avancements menés par la société d’Elon Musk.Pour l’instant, “les succès n’ont pas surpassé les échecs”, estime auprès de l’AFP Dallas Kasaboski, expert spatial au cabinet de conseil Analysys Mason.La mégafusée Starship ne s’est “pas révélée fiable”, abonde-t-il, prévenant que ce nouveau vol d’essai soumettra donc SpaceX à “une forte pression”.- Voyages interplanétaires -L’enjeu est d’autant plus grand qu’Elon Musk, qui ambitionne de coloniser Mars, continue de tabler sur de premiers lancements vers la planète rouge dès 2026.Une version modifiée de Starship doit aussi servir au programme Artémis de la Nasa, qui prévoit le retour des Américains sur la Lune, avec pour objectif d’y maintenir cette fois une présence durable.Connu pour ses prévisions très optimistes et ses projets fous, Elon Musk a révolutionné le secteur spatial avec son système de production à la chaîne de fusées réutilisables et domine aujourd’hui le marché des lancements commerciaux.Avec Starship, il souhaite aller encore plus loin en développant une fusée capable de mener des voyages interplanétaires tout en étant entièrement réutilisable.Cette caractéristique permet de réduire considérablement les coûts et les ressources nécessaires mais est extrêmement difficile à réaliser techniquement.Si SpaceX réussit pour l’instant à récupérer le premier étage de sa mégafusée, qui propulse l’ensemble, dans une manoeuvre spectaculaire qu’elle seule maîtrise, il n’en est pas le cas pour le vaisseau.Ce dernier, qui lors des trois derniers vols d’essais a explosé, doit réaliser lundi une série de tests avant de finir sa course dans l’océan Indien. Une série d’expérimentations en vol seront également menées sur le propulseur avant de plonger dans les eaux du golfe du Mexique.Même si ce dixième vol d’essai est couronné de succès, la mégafusée sera encore loin d’être prête à mener de réels vols commerciaux.L’entreprise SpaceX devra en effet braver plusieurs autres défis techniques, parmi lesquels le rattrapage du vaisseau et le ravitaillement en carburant de la fusée une fois dans l’espace.