L1: Lyon-Marseille, attention chantiers en cours

Premier choc de la saison en Ligue 1, le duel Lyon-Marseille programmé dimanche soir au Groupama Stadium mettra aux prises deux équipes encore en construction et confrontées à des logiques de mercato contraignantes, mais qui n’ont pas attaqué la saison du même pied.La saison dernière, l’affrontement à Décines entre les deux Olympiques avait donné lieu à un match fou, remporté 3-2 par l’OM et marqué par le magnifique but inscrit à la dernière seconde par Jonathan Rowe. Le grand public n’avait ensuite plus beaucoup entendu parler de l’attaquant anglais, jusqu’à sa fameuse bagarre avec Adrien Rabiot après la défaite inaugurale de l’OM à Rennes, qui perturbe toujours grandement la fin d’été marseillaise. Vendredi en conférence de presse, l’entraîneur du club phocéen Roberto De Zerbi a ainsi vainement tenté d’écarter le sujet, comme il a expédié la question du tirage au sort de la Ligue des champions. “C’est un match très important et je ne pense qu’à ça. Je ne pense qu’à savoir combien Hamed Traoré (la nouvelle recrue marseillaise, ndlr) a de minutes dans les jambes, à si je dois lancer Bilal Nadir dès le début, à qui faire jouer entre Amir Murillo, Tim Weah et Ulisses Garcia. Je ne pense qu’à préparer ce match”, a-t-il lancé.- toujours Rabiot -Mais De Zerbi a tout de même été obligé de parler de Rabiot, toujours présent à Marseille et qui s’entraîne toujours en marge du groupe.”Je crois que s’il y a la volonté de faire un pas en arrière avec humilité, comme je l’ai suggéré à Adrien, les choses peuvent se régler. Si en revanche on se laisse prendre par l’orgueil ou par autre chose, alors je ne sais pas”, a-t-il notamment déclaré, avant de clore la discussion.”Le dossier Rabiot, pour le moment, ne me regarde plus. Seulement le club”, a ainsi lâché le technicien, qui sait aussi que les deux premiers matches de son équipe – défaite 1-0 à Rennes et pénible victoire 5-2 face au Paris FC – ont été trop insuffisants pour perdre plus de temps à penser aux absents.”Ils ont perdu des joueurs importants mais ils ont six points. Ils sont devant nous et on va devoir faire un grand match si on veut gagner”, a ainsi rappelé De Zerbi à propos de l’OL.Car si les deux Olympiques sont encore pleinement plongés dans le mercato, ils sont face à des logiques différentes: l’OM de De Zerbi, Pablo Longoria et Medhi Benatia cherche à se renforcer encore, alors que l’OL de Paulo Fonseca en est encore à se séparer de titulaires pour solder les dérives de la gestion John Textor.- sans Mikautadze -Juste avant le grand match de dimanche, Fonseca a ainsi vu disparaître Georges Mikautadze, en route pour Villarreal et un transfert dont les finances lyonnaises avaient besoin.”Je pense qu’ils joueront. Je prépare l’équipe pour les faire jouer tous les deux mais je ne sais pas ce qu’il se passera d’ici le match de dimanche”, avait d’ailleurs déclaré Fonseca vendredi à propos de l’avant-centre géorgien et de Malick Fofana également en instance de départ.”La fin de mercato est toujours difficile. Mais je vis cela tranquillement. Nous connaissons la réalité économique du club et j’attends les derniers jours. Fofana et Mikautadze sont deux joueurs importants pour nous (..) mais nous avons la nécessité de vendre un joueur”, avait aussi rappelé le technicien portugais.L’OL n’a finalement réussi qu’à sauver un des deux, l’ailier belge, qui sera dimanche la principale menace pour la défense marseillaise, très fragile depuis le début du championnat.L’incertitude Rabiot et une arrière-garde inquiétante d’un côté, une attaque déplumée et un effectif rabougri de l’autre, chacun ses problèmes. L’affiche, quoi qu’il en soit, reste belle. 

Jude Law en maître du Kremlin pour l’un des films les plus attendus à la Mostra

Jude Law grimé en Vladimir Poutine sera la principale attraction dimanche à la Mostra de Venise, où est présenté en avant-première “Le mage du Kremlin”, adaptation par Olivier Assayas du roman de Giuliano Da Empoli, qui ausculte les dynamiques de pouvoir à Moscou.En 2024, un film sur l’ascension de Donald Trump (“The Apprentice”) avait déjà créé l’événement lors de sa projection au festival de Cannes.Cette fois-ci, c’est l’homme fort du Kremlin, aux affaires depuis 2000, qui est porté à l’écran sous les traits du Britannique Jude Law, l’un des acteurs les plus célèbres de sa génération.Mais “Le mage du Kremlin” n’est pas un film sur l’ascension de Poutine. “Pas plus qu’il n’est un film sur le pouvoir imposé par la force ou la réinvention d’une nation (la Russie) qui est à la fois moderne et archaïque”, a expliqué le réalisateur Olivier Assayas au site de la Mostra.Le long-métrage, entièrement tourné en anglais, “est plutôt une réflexion sur la politique moderne — ou plutôt, les écrans de fumée derrière lesquels elle se cache désormais: cynique, trompeuse et toxique”, a développé le réalisateur français.- Le tsar -Le film, sélectionné en compétition officielle, suit la carrière de Vadim Baranov (Paul Dano), conseiller de l’ombre de Vladimir Poutine largement inspiré de Vladislav Sourkov, fondateur du parti présidentiel Russie unie.De la dislocation de l’URSS sous l’impulsion de Mikhaïl Gorbatchev au début des années 1990 jusqu’à l’invasion de la Crimée par la Russie en 2014, le film chronique plus de deux décennies de vie politique russe, marquée par l’accession au pouvoir de Vladimir Poutine, “le tsar” comme l’appelle Baranov.Tournée en Lettonie, l’oeuvre se veut une fiction éclairante sur les ressorts du pouvoir en Russie et l’état d’esprit de revanche sur l’Occident qui y règne.- Gros casting -On y croise une galerie de personnages ayant marqué l’actualité ces dernières années, comme Evguéni Prigojine ou l’oligarque Boris Berezovski, tous deux décédés.Le roman a été adapté pour le cinéma par l’écrivain français Emmanuel Carrère.Le Kremlin a réagi par la voix de son porte-parole, Dmitri Peskov. “Poutine est l’un des dirigeants les plus expérimentés et les plus brillants de la planète. On peut difficilement surestimer son influence sur les affaires internationales. Il est donc bien naturel que divers pays du monde s’intéressent à lui”, a-t-il jugé.Autre film en lice pour le Lion d’or projeté dimanche, “Father Mother Sister Brother” de l’Américain Jim Jarmusch est un triptyque qui aborde le thème des relations familiales.Au travers de trois histoires, le réalisateur de “Ghost Dog” examine les rapports entre des enfants devenus adultes et leurs parents, mais aussi entre frères et soeurs.Le film est porté par un casting cinq étoiles avec Adam Driver, Cate Blanchett ou encore Tom Waits et Vicky Krieps. Samedi, la journée a été marquée par la projection de la super-production Netflix “Frankenstein” de Guillermo del Toro, mais surtout par la manifestation en soutien à Gaza qui a rassemblé plusieurs milliers de personne sur le Lido.

Poutine en Chine pour un sommet régional

Le président russe Vladimir Poutine est arrivé dimanche matin en Chine pour un sommet régional censé opposer à l’Occident un autre modèle de gouvernance qui rallierait une grande partie de la planète.Les médias d’Etat chinois et russes ont rapporté l’arrivée de M. Poutine à Tianjin (nord) à la tête d’une importante délégation.M. Poutine, ses homologues iranien et turc Massoud Pezeshkian et Recep Tayyip Erdoğan, ainsi que le Premier ministre indien Narendra Modi, font partie d’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement eurasiatiques attendus, avec des responsables de plusieurs organisations internationales ou régionales, au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) programmé autour du président chinois Xi Jinping dimanche et lundi dans la mégapole portuaire de Tianjin.Certains participants, dont MM. Poutine et Pezeshkian, sont invités à prolonger leur séjour jusqu’à mercredi. Ils assisteront à la démonstration par leur hôte de ses capacités militaires, à la faveur d’un grandiose défilé célébrant à Pékin les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale et la victoire contre le Japon.Le leader nord-coréen Kim Jong Un effectuera pour l’occasion une rare sortie hors de son pays reclus, pour se tenir chez le voisin et allié chinois au côté de Xi Jinping.La Corée du Nord est devenue l’un des principaux alliés de la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. Les services secrets de la Corée du Sud et de pays occidentaux ont affirmé que la Corée du Nord avait envoyé des milliers de soldats combattre du côté des Russes.La possibilité d’entretiens entre les leaders russe et nord-coréen, au-delà de leur présence simultanée à la parade militaire, reste à confirmer.- Compétition régionale -Un peu plus de deux semaines après avoir été reçu en grande pompe par Donald Trump en Alaska, M. Poutine aura des discussions avec son hôte et grand allié chinois, prévues mardi à Pékin. Il doit parler lundi à Tianjin du conflit en Ukraine avec son collègue turc et du dossier nucléaire avec son collègue iranien. Une rencontre est également à l’agenda ce jour-là avec le Premier ministre indien.De nombreux alliés de Kiev soupçonnent Pékin de soutenir Moscou contre l’Ukraine. La Chine invoque la neutralité et accuse les pays occidentaux de prolonger les hostilités en armant l’Ukraine.Le président chinois a décrit mardi les relations avec la Russie comme “les plus stratégiquement importantes existant entre grands pays”, dans un monde “troublé et changeant”.Le sommet va “consolider la solidarité à travers l’espace commun eurasiastique” face aux menaces, a déclaré M. Poutine à l’agence officielle Chine nouvelle. Il a fait écho au discours chinois en appelant lui aussi de ses voeux un “ordre mondial multipolaire plus juste”.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre indien se sont parlé par téléphone. M. Zelensky a dit sur les réseaux sociaux espérer que la nécessité d’une cessez-le-feu, soutenue selon lui par M. Modi, serait abordée en Chine.L’abondante communication officielle chinoise en amont du sommet a exalté le multilatéralisme dont l’Organisation de coopération de Shanghai serait le modèle, loin des “mentalités de la Guerre froide et des notions dépassées de confrontation géopolitique”, selon les mots de Chine nouvelle. Le sous-entendu visant les Américains et leurs alliés occidentaux ne fait aucun doute.L’OCS associe 10 Etats membres et 16 pays observateurs ou partenaires et représente presque la moitié de la population mondiale et 23,5% du PIB de la planète. Elle est volontiers présentée comme faisant contrepoids à l’Otan.Elle tient ce qui est décrit comme son plus grand sommet depuis sa création en 2001 dans un contexte de crises multiples touchant directement ses membres: confrontation commerciale des Etats-Unis avec la Chine et l’Inde, guerre en Ukraine, querelle nucléaire iranienne..L’OCS elle-même n’est pas préservée par les discordes. La Chine et l’Inde, qui se livrent une farouche compétition régionale, s’emploient à resserrer leurs liens après les hostilités qui les ont opposées en 2020 sur leur frontière, a fortiori avec les droits de douanes américains qui les frappent.Le Premier ministre indien est arrivé samedi à Tianjin pour sa première visite en Chine depuis 2018. Il ne figure pas parmi les dirigeants annoncés au défilé de mercredi.

Poutine en Chine pour un sommet régional

Le président russe Vladimir Poutine est arrivé dimanche matin en Chine pour un sommet régional censé opposer à l’Occident un autre modèle de gouvernance qui rallierait une grande partie de la planète.Les médias d’Etat chinois et russes ont rapporté l’arrivée de M. Poutine à Tianjin (nord) à la tête d’une importante délégation.M. Poutine, ses homologues iranien et turc Massoud Pezeshkian et Recep Tayyip Erdoğan, ainsi que le Premier ministre indien Narendra Modi, font partie d’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement eurasiatiques attendus, avec des responsables de plusieurs organisations internationales ou régionales, au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) programmé autour du président chinois Xi Jinping dimanche et lundi dans la mégapole portuaire de Tianjin.Certains participants, dont MM. Poutine et Pezeshkian, sont invités à prolonger leur séjour jusqu’à mercredi. Ils assisteront à la démonstration par leur hôte de ses capacités militaires, à la faveur d’un grandiose défilé célébrant à Pékin les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale et la victoire contre le Japon.Le leader nord-coréen Kim Jong Un effectuera pour l’occasion une rare sortie hors de son pays reclus, pour se tenir chez le voisin et allié chinois au côté de Xi Jinping.La Corée du Nord est devenue l’un des principaux alliés de la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. Les services secrets de la Corée du Sud et de pays occidentaux ont affirmé que la Corée du Nord avait envoyé des milliers de soldats combattre du côté des Russes.La possibilité d’entretiens entre les leaders russe et nord-coréen, au-delà de leur présence simultanée à la parade militaire, reste à confirmer.- Compétition régionale -Un peu plus de deux semaines après avoir été reçu en grande pompe par Donald Trump en Alaska, M. Poutine aura des discussions avec son hôte et grand allié chinois, prévues mardi à Pékin. Il doit parler lundi à Tianjin du conflit en Ukraine avec son collègue turc et du dossier nucléaire avec son collègue iranien. Une rencontre est également à l’agenda ce jour-là avec le Premier ministre indien.De nombreux alliés de Kiev soupçonnent Pékin de soutenir Moscou contre l’Ukraine. La Chine invoque la neutralité et accuse les pays occidentaux de prolonger les hostilités en armant l’Ukraine.Le président chinois a décrit mardi les relations avec la Russie comme “les plus stratégiquement importantes existant entre grands pays”, dans un monde “troublé et changeant”.Le sommet va “consolider la solidarité à travers l’espace commun eurasiastique” face aux menaces, a déclaré M. Poutine à l’agence officielle Chine nouvelle. Il a fait écho au discours chinois en appelant lui aussi de ses voeux un “ordre mondial multipolaire plus juste”.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre indien se sont parlé par téléphone. M. Zelensky a dit sur les réseaux sociaux espérer que la nécessité d’une cessez-le-feu, soutenue selon lui par M. Modi, serait abordée en Chine.L’abondante communication officielle chinoise en amont du sommet a exalté le multilatéralisme dont l’Organisation de coopération de Shanghai serait le modèle, loin des “mentalités de la Guerre froide et des notions dépassées de confrontation géopolitique”, selon les mots de Chine nouvelle. Le sous-entendu visant les Américains et leurs alliés occidentaux ne fait aucun doute.L’OCS associe 10 Etats membres et 16 pays observateurs ou partenaires et représente presque la moitié de la population mondiale et 23,5% du PIB de la planète. Elle est volontiers présentée comme faisant contrepoids à l’Otan.Elle tient ce qui est décrit comme son plus grand sommet depuis sa création en 2001 dans un contexte de crises multiples touchant directement ses membres: confrontation commerciale des Etats-Unis avec la Chine et l’Inde, guerre en Ukraine, querelle nucléaire iranienne..L’OCS elle-même n’est pas préservée par les discordes. La Chine et l’Inde, qui se livrent une farouche compétition régionale, s’emploient à resserrer leurs liens après les hostilités qui les ont opposées en 2020 sur leur frontière, a fortiori avec les droits de douanes américains qui les frappent.Le Premier ministre indien est arrivé samedi à Tianjin pour sa première visite en Chine depuis 2018. Il ne figure pas parmi les dirigeants annoncés au défilé de mercredi.

Red Cross warns against evacuation of Gaza City as Israel tightens siege

The Red Cross warned on Saturday that any Israeli attempt to evacuate Gaza City would put residents at risk, as Israel’s military tightened its siege on the area ahead of a planned offensive.Gaza’s civil defence agency said that since dawn Israeli attacks had killed 66 people in the territory already devastated by nearly 23 months of war.”It is impossible that a mass evacuation of Gaza City could ever be done in a way that is safe and dignified under the current conditions,” International Committee of the Red Cross President Mirjana Spoljaric said in a statement. The dire state of shelter, healthcare and nutrition in Gaza meant evacuation was “not only unfeasible but incomprehensible under the present circumstances”. Israel is under increasing pressure to end its offensive in Gaza where the great majority of the population has been displaced at least once and the United Nations has declared a famine.But despite the calls at home and abroad for an end to the war, the Israeli army is readying itself for an operation to seize the Palestinian territory’s largest city and relocate its inhabitants. On Saturday, at a rally in Tel Aviv demanding the negotiated release of the remaining Israeli hostages held in Gaza, captives’ families warned the impending offensive could imperil their lives. The Israeli military has declared Gaza City a “dangerous combat zone”, without the daily pauses in fighting that have allowed limited food deliveries elsewhere.The military did not call for the population to leave immediately, but a day earlier COGAT, the Israeli defence ministry body that oversees civil affairs in the Palestinian territories, said it was making preparations “for moving the population southward for their protection”.- ‘Shaken the earth’ -Gaza’s civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP 66 people had been killed in Israeli bombing since dawn.The army did not immediately respond to a request for comment on the figure.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency or the Israeli military.Bassal said 12 people were killed when an Israeli air strike hit “a number of displaced people’s tents” near a mosque in the al-Nasr area, west of Gaza City.The army did not immediately respond to a request for comment. Umm Imad Kaheel, who was nearby at the time, said children were among those killed in the strike, which had “shaken the earth”.”People were screaming and panicking, everyone running, trying to save the injured and retrieve the martyrs lying on the ground,” the 36-year-old said.The civil defence agency said 12 people were killed by Israeli fire as they waited near food distribution centres in the north, south and centre.A journalist working for AFP on the northern edge of Gaza City reported he had been ordered to evacuate by the army, adding conditions had become increasingly difficult, with gunfire and explosions nearby. Abu Mohammed Kishko, a resident of the city’s Zeitoun neighbourhood, told AFP the bombardments the previous night had been “insane”.”It didn’t stop for a second, and we didn’t sleep all night,” the 42-year-old said.- Fears for hostages – The government’s plans to expand the war have also drawn opposition inside Israel, where many fear they will jeopardise the lives of the remaining hostages.The Israeli prime minister’s office said on Saturday the remains of the second of two hostages recovered from Gaza this week have been identified as belonging to the student Idan Shtivi.The Hostages and Missing Families Forum campaign group said the return of Idan Shtivi’s body represented “the closing of a circle and fulfils the State of Israel’s fundamental obligation to its citizens”.Einav Zangauker, mother of hostage Matan Zangauker, told the Tel Aviv rally that if Prime Minister Benjamin Netanyahu “chooses to occupy the Gaza Strip instead of the current outline for a deal, it will be the execution of our hostages and dear soldiers”.Earlier in August, Hamas agreed to a framework for a truce and hostage release deal but Israel has yet to give an official response. The Israeli army, whose troops have been conducting ground operations in Zeitoun for several days, said two of its soldiers had been wounded by an explosive device “during combat in the northern Gaza Strip”.It also said it had “struck a key Hamas terrorist in the area of Gaza City” without elaborating on the identity of the target. Hamas’s October 2023 attack, which triggered the war, resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.Of the 251 hostages seized during the attack, 47 are still being held in Gaza, around 20 of whom are believed to be alive.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 63,371 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.