Canicule: une chaleur “d’un niveau exceptionnel” dans le sud-ouest

La vague de chaleur en cours depuis vendredi est encore montée d’un cran lundi, avec des températures “d’un niveau exceptionnel” dans le sud-ouest, où 12 départements sont classés en vigilance rouge canicule jusqu’à mardi par Météo-France.Cet épisode, le deuxième à toucher le pays cet été après celui du 19 juin au 4 juillet, est aussi le 51e enregistré depuis 1947, selon l’institut national.Le niveau de vigilance rouge, le plus élevé, correspond à une canicule “extrême, exceptionnelle par sa durée, son intensité, son extension géographique”, avec un fort impact pour la santé et les activités humaines.De la Charente-Maritime à l’Aude sont attendues des maximales “très fréquemment supérieures à 40°C”, avec “localement” des pointes à 42°C, selon l’institut national.”On pourrait s’approcher de niveaux records, enregistrer des valeurs inédites mais le record national de 46°C devrait rester hors d’atteinte”, a précisé la prévisionniste Christelle Robert lors d’un point presse dimanche.Face à cette situation, l’heure est à l’adaptation des rythmes de vie et de travail.”Aujourd’hui je fermerai à 18h00 au lieu de 19h45, je ne peux pas laisser mes vendeurs travailler avec cette chaleur, près des fours à 200 degrés”, explique Élodie Rodrigues, cogérante de plusieurs boulangeries dans l’agglomération bordelaise.”Ce matin, on a commencé beaucoup plus tôt, à 6h00 (…) et on espère boucler à 13h00″, souligne Jason Andrés sur un chantier de maison de retraite en cours à Roquefort (Landes).”L’entreprise nous fournit des bouteilles d’eau qui restent au congélateur toute la nuit et puis on nous laisse à disposition des locaux qui sont climatisés”, ajoute l’ouvrier.Au restaurant du village, les employés souffrent aussi : “dès qu’on allume la friteuse, le four et le bain-marie, il fait très, très chaud”, confiait Anna Ribeiro avant de servir 80 à 130 couverts à la mi-journée.- Un épisode durable -La vague de chaleur, qui s’est étendue et intensifiée depuis trois jours sur la moitié sud de l’Hexagone, “progresse vers le nord” selon Météo-France. “On dépassera les 30°C partout en France”, avec des températures qui devraient atteindre 38°C dans le Centre-Val de Loire et 34°C en Ile-de-France, précise l’organisme.Outre les 12 départements en vigilance rouge, 41 autres, situés principalement au-dessous d’une ligne allant de la Vendée au Doubs, ont été placés en vigilance orange. Seuls 13 échapperont aux chaleurs extrêmes, dans une frange allant de la Normandie à l’Alsace en passant par le Nord, les autres étant en vigilance jaune.Ces niveaux d’alerte ont été reconduits pour mardi par Météo-France, qui s’attend à ce que l’épisode dure “au moins” jusqu’au week-end.À Mont-de-Marsan, Linda Lahbib, aide-soignante qui “préfère la chaleur au froid”, prévoit néanmoins de “rester dedans” lundi après-midi, profitant “d’une salle refaite et climatisée” dans le centre d’accueil pour handicapés où elle travaille. Même stratégie pour des touristes belges à Lyon: “on visite le matin, à l’ombre, en buvant beaucoup d’eau”, relate Sébastien Hoet avant de passer l’après-midi dans la piscine de sa maison de location.À Limoges où l’on attend 40°C, habitants et visiteurs pourront se mettre au frais dans les musées municipaux, ouverts gratuitement pour l’occasion.- Risque d’incendies -L’agence Santé publique France appelle à s’hydrater régulièrement en évitant l’alcool et le café”, conseillant aussi de “réduire ses activités physiques”.Le ministère de la Santé a activé le numéro vert Canicule info service au 0800 06 66 66, joignable de 8h à 19h (appel gratuit depuis la France métropolitaine).En parallèle, Météo-France a classé 20 départements, principalement dans l’ouest et le sud du pays, en risque élevé pour les incendies lundi.Dans l’Aude, où un vent sec et chaud a compliqué l’action des pompiers dimanche pour maîtriser le gigantesque feu qui a parcouru 16.000 hectares de végétation, le mercure devrait se maintenir entre 40 et 42°C sur les Corbières.tsq-cko-eve-mli/ppy/bow

Canicule: une chaleur “d’un niveau exceptionnel” dans le sud-ouest

La vague de chaleur en cours depuis vendredi est encore montée d’un cran lundi, avec des températures “d’un niveau exceptionnel” dans le sud-ouest, où 12 départements sont classés en vigilance rouge canicule jusqu’à mardi par Météo-France.Cet épisode, le deuxième à toucher le pays cet été après celui du 19 juin au 4 juillet, est aussi le 51e enregistré depuis 1947, selon l’institut national.Le niveau de vigilance rouge, le plus élevé, correspond à une canicule “extrême, exceptionnelle par sa durée, son intensité, son extension géographique”, avec un fort impact pour la santé et les activités humaines.De la Charente-Maritime à l’Aude sont attendues des maximales “très fréquemment supérieures à 40°C”, avec “localement” des pointes à 42°C, selon l’institut national.”On pourrait s’approcher de niveaux records, enregistrer des valeurs inédites mais le record national de 46°C devrait rester hors d’atteinte”, a précisé la prévisionniste Christelle Robert lors d’un point presse dimanche.Face à cette situation, l’heure est à l’adaptation des rythmes de vie et de travail.”Aujourd’hui je fermerai à 18h00 au lieu de 19h45, je ne peux pas laisser mes vendeurs travailler avec cette chaleur, près des fours à 200 degrés”, explique Élodie Rodrigues, cogérante de plusieurs boulangeries dans l’agglomération bordelaise.”Ce matin, on a commencé beaucoup plus tôt, à 6h00 (…) et on espère boucler à 13h00″, souligne Jason Andrés sur un chantier de maison de retraite en cours à Roquefort (Landes).”L’entreprise nous fournit des bouteilles d’eau qui restent au congélateur toute la nuit et puis on nous laisse à disposition des locaux qui sont climatisés”, ajoute l’ouvrier.Au restaurant du village, les employés souffrent aussi : “dès qu’on allume la friteuse, le four et le bain-marie, il fait très, très chaud”, confiait Anna Ribeiro avant de servir 80 à 130 couverts à la mi-journée.- Un épisode durable -La vague de chaleur, qui s’est étendue et intensifiée depuis trois jours sur la moitié sud de l’Hexagone, “progresse vers le nord” selon Météo-France. “On dépassera les 30°C partout en France”, avec des températures qui devraient atteindre 38°C dans le Centre-Val de Loire et 34°C en Ile-de-France, précise l’organisme.Outre les 12 départements en vigilance rouge, 41 autres, situés principalement au-dessous d’une ligne allant de la Vendée au Doubs, ont été placés en vigilance orange. Seuls 13 échapperont aux chaleurs extrêmes, dans une frange allant de la Normandie à l’Alsace en passant par le Nord, les autres étant en vigilance jaune.Ces niveaux d’alerte ont été reconduits pour mardi par Météo-France, qui s’attend à ce que l’épisode dure “au moins” jusqu’au week-end.À Mont-de-Marsan, Linda Lahbib, aide-soignante qui “préfère la chaleur au froid”, prévoit néanmoins de “rester dedans” lundi après-midi, profitant “d’une salle refaite et climatisée” dans le centre d’accueil pour handicapés où elle travaille. Même stratégie pour des touristes belges à Lyon: “on visite le matin, à l’ombre, en buvant beaucoup d’eau”, relate Sébastien Hoet avant de passer l’après-midi dans la piscine de sa maison de location.À Limoges où l’on attend 40°C, habitants et visiteurs pourront se mettre au frais dans les musées municipaux, ouverts gratuitement pour l’occasion.- Risque d’incendies -L’agence Santé publique France appelle à s’hydrater régulièrement en évitant l’alcool et le café”, conseillant aussi de “réduire ses activités physiques”.Le ministère de la Santé a activé le numéro vert Canicule info service au 0800 06 66 66, joignable de 8h à 19h (appel gratuit depuis la France métropolitaine).En parallèle, Météo-France a classé 20 départements, principalement dans l’ouest et le sud du pays, en risque élevé pour les incendies lundi.Dans l’Aude, où un vent sec et chaud a compliqué l’action des pompiers dimanche pour maîtriser le gigantesque feu qui a parcouru 16.000 hectares de végétation, le mercure devrait se maintenir entre 40 et 42°C sur les Corbières.tsq-cko-eve-mli/ppy/bow

Canicule: une chaleur “d’un niveau exceptionnel” dans le sud-ouest

La vague de chaleur en cours depuis vendredi est encore montée d’un cran lundi, avec des températures “d’un niveau exceptionnel” dans le sud-ouest, où 12 départements sont classés en vigilance rouge canicule jusqu’à mardi par Météo-France.Cet épisode, le deuxième à toucher le pays cet été après celui du 19 juin au 4 juillet, est aussi le 51e enregistré depuis 1947, selon l’institut national.Le niveau de vigilance rouge, le plus élevé, correspond à une canicule “extrême, exceptionnelle par sa durée, son intensité, son extension géographique”, avec un fort impact pour la santé et les activités humaines.De la Charente-Maritime à l’Aude sont attendues des maximales “très fréquemment supérieures à 40°C”, avec “localement” des pointes à 42°C, selon l’institut national.”On pourrait s’approcher de niveaux records, enregistrer des valeurs inédites mais le record national de 46°C devrait rester hors d’atteinte”, a précisé la prévisionniste Christelle Robert lors d’un point presse dimanche.Face à cette situation, l’heure est à l’adaptation des rythmes de vie et de travail.”Aujourd’hui je fermerai à 18h00 au lieu de 19h45, je ne peux pas laisser mes vendeurs travailler avec cette chaleur, près des fours à 200 degrés”, explique Élodie Rodrigues, cogérante de plusieurs boulangeries dans l’agglomération bordelaise.”Ce matin, on a commencé beaucoup plus tôt, à 6h00 (…) et on espère boucler à 13h00″, souligne Jason Andrés sur un chantier de maison de retraite en cours à Roquefort (Landes).”L’entreprise nous fournit des bouteilles d’eau qui restent au congélateur toute la nuit et puis on nous laisse à disposition des locaux qui sont climatisés”, ajoute l’ouvrier.Au restaurant du village, les employés souffrent aussi : “dès qu’on allume la friteuse, le four et le bain-marie, il fait très, très chaud”, confiait Anna Ribeiro avant de servir 80 à 130 couverts à la mi-journée.- Un épisode durable -La vague de chaleur, qui s’est étendue et intensifiée depuis trois jours sur la moitié sud de l’Hexagone, “progresse vers le nord” selon Météo-France. “On dépassera les 30°C partout en France”, avec des températures qui devraient atteindre 38°C dans le Centre-Val de Loire et 34°C en Ile-de-France, précise l’organisme.Outre les 12 départements en vigilance rouge, 41 autres, situés principalement au-dessous d’une ligne allant de la Vendée au Doubs, ont été placés en vigilance orange. Seuls 13 échapperont aux chaleurs extrêmes, dans une frange allant de la Normandie à l’Alsace en passant par le Nord, les autres étant en vigilance jaune.Ces niveaux d’alerte ont été reconduits pour mardi par Météo-France, qui s’attend à ce que l’épisode dure “au moins” jusqu’au week-end.À Mont-de-Marsan, Linda Lahbib, aide-soignante qui “préfère la chaleur au froid”, prévoit néanmoins de “rester dedans” lundi après-midi, profitant “d’une salle refaite et climatisée” dans le centre d’accueil pour handicapés où elle travaille. Même stratégie pour des touristes belges à Lyon: “on visite le matin, à l’ombre, en buvant beaucoup d’eau”, relate Sébastien Hoet avant de passer l’après-midi dans la piscine de sa maison de location.À Limoges où l’on attend 40°C, habitants et visiteurs pourront se mettre au frais dans les musées municipaux, ouverts gratuitement pour l’occasion.- Risque d’incendies -L’agence Santé publique France appelle à s’hydrater régulièrement en évitant l’alcool et le café”, conseillant aussi de “réduire ses activités physiques”.Le ministère de la Santé a activé le numéro vert Canicule info service au 0800 06 66 66, joignable de 8h à 19h (appel gratuit depuis la France métropolitaine).En parallèle, Météo-France a classé 20 départements, principalement dans l’ouest et le sud du pays, en risque élevé pour les incendies lundi.Dans l’Aude, où un vent sec et chaud a compliqué l’action des pompiers dimanche pour maîtriser le gigantesque feu qui a parcouru 16.000 hectares de végétation, le mercure devrait se maintenir entre 40 et 42°C sur les Corbières.tsq-cko-eve-mli/ppy/bow

Métallurgie: Novasco a un mois et demi pour trouver un repreneur

Le métallurgiste Novasco, qui emploie quelque 760 salariés en Lorraine, dans la Loire et le Nord, a été placé lundi en redressement judiciaire, un an après un projet de reprise par un fonds britannique, qui ne s’est pas concrétisé.Le tribunal de Strasbourg, qui a prononcé le redressement, a fixé à fin septembre la date limite de dépôt de projets de reprise, a annoncé à l’AFP un représentant syndical.L’ex-Ascometal, qui fabrique des aciers spéciaux, notamment pour le secteur automobile, avait été repris en juillet 2024 par le fonds d’investissement britannique Greybull Capital. Ce dernier n’a pas injecté les 90 millions d’euros promis aux côtés de l’Etat, qui a apporté 75 millions d’euros à l’entreprise.La chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg “a fixé la date limite du dépôt des offres de reprise à la dernière semaine de septembre”, a déclaré à l’AFP Yann Amadoro, secrétaire CGT du comité social et économique (CSE).Une nouvelle audience est prévue le 25 septembre.Le calendrier, “contraint par le niveau de la trésorerie” du groupe, n’a pas permis de mettre en place une période d’observation, a observé le syndicaliste.”La trésorerie permet aujourd’hui de tenir jusqu’à fin septembre début octobre”, a-t-il affirmé. “Il faut que le tribunal puisse statuer sur un repreneur avant une rupture de trésorerie”.Le délai relativement court donné pour les offres de reprises vise à inciter des candidats potentiels “à sortir du bois”, a expliqué le représentant syndical.Avec l’ouverture d’une procédure de conciliation fin juin, des candidats à la reprise ont déjà été auditionnés, dont certains auraient des vues sur certains sites, mais pas sur le principal, Hagondange, qui emploie 450 personnes en Moselle.Avec ses trois autres sites d’usinage et de parachèvement, à Custines (Meurthe-et-Moselle), Saint-Étienne (Loire) et Leffrinckoucke (Nord), Novasco emploie environ 760 personnes, sans compter les emplois indirects.- “C’est compromis pour Hagondange” -Les syndicats comme les représentants de l’entreprise présents à l’audience ont fait valoir qu’il y avait des candidats pour reprendre Novasco. “La crainte d’aujourd’hui c’était que le tribunal décide de passer immédiatement à la liquidation”, selon M. Amadoro.”On a trois semaines un mois devant nous pour continuer à faire émerger des offres”, a déclaré le syndicaliste, tout en reconnaissant que “c’est compromis pour Hagondange”. “On espère, mais aujourd’hui ça a l’air assez mal embarqué”.Aux termes de l’accord passé il y a un an avec Greybull, l’Etat a versé 75 millions d’euros à Novasco et 10 millions sont attendus dans la deuxième quinzaine d’août, selon M. Amadoro. Greybull de son côté n’a versé que 1,5 million d’euros, selon les syndicats.”C’était assez prévisible malheureusement mais il y a un an il n’y avait que ce candidat-là et le tribunal avait le choix entre ça et liquider la société”, a relevé M. Amadoro, dénonçant “l’absurdité de tout ça”: “On nous parle de transition écologique et de protection de l’industrie et on va fermer une aciérie électrique”.Victime du repli du marché automobile, Novasco a aussi joué de malchance, avec un accident qui a blessé trois ouvriers de l’usine d’Hagondange en novembre dernier lors de la chute d’une poche de métal en fusion.L’accident a entraîné sept semaines d’arrêt d’activité, après quoi “le doute s’est emparé du management”, confiait le mois dernier à l’AFP un représentant de la direction.La même source disait alors avoir besoin “d’au moins 100 millions d’euros supplémentaires” pour poursuivre l’activité, tout en reconnaissant qu’il était “compliqué d’identifier des industriels capables de mettre autant d’argent”.La direction insistait alors sur “la perte de souveraineté que représenterait la fin de la production sur l’aciérie électrique décarbonée” de Hagondange. “Si le site s’arrête de fonctionner de manière durable, c’est impossible à redémarrer”.Après la pause estivale, le travail doit reprendre théoriquement le 25 août, “mais il n’y a plus de travail”, remarque M. Amadoro.Les syndicats ont prévu une assemblée générale ce jour-là, puis une “marche citoyenne” à Hagondange le 4 septembre. 

Métallurgie: Novasco a un mois et demi pour trouver un repreneur

Le métallurgiste Novasco, qui emploie quelque 760 salariés en Lorraine, dans la Loire et le Nord, a été placé lundi en redressement judiciaire, un an après un projet de reprise par un fonds britannique, qui ne s’est pas concrétisé.Le tribunal de Strasbourg, qui a prononcé le redressement, a fixé à fin septembre la date limite de dépôt de projets de reprise, a annoncé à l’AFP un représentant syndical.L’ex-Ascometal, qui fabrique des aciers spéciaux, notamment pour le secteur automobile, avait été repris en juillet 2024 par le fonds d’investissement britannique Greybull Capital. Ce dernier n’a pas injecté les 90 millions d’euros promis aux côtés de l’Etat, qui a apporté 75 millions d’euros à l’entreprise.La chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg “a fixé la date limite du dépôt des offres de reprise à la dernière semaine de septembre”, a déclaré à l’AFP Yann Amadoro, secrétaire CGT du comité social et économique (CSE).Une nouvelle audience est prévue le 25 septembre.Le calendrier, “contraint par le niveau de la trésorerie” du groupe, n’a pas permis de mettre en place une période d’observation, a observé le syndicaliste.”La trésorerie permet aujourd’hui de tenir jusqu’à fin septembre début octobre”, a-t-il affirmé. “Il faut que le tribunal puisse statuer sur un repreneur avant une rupture de trésorerie”.Le délai relativement court donné pour les offres de reprises vise à inciter des candidats potentiels “à sortir du bois”, a expliqué le représentant syndical.Avec l’ouverture d’une procédure de conciliation fin juin, des candidats à la reprise ont déjà été auditionnés, dont certains auraient des vues sur certains sites, mais pas sur le principal, Hagondange, qui emploie 450 personnes en Moselle.Avec ses trois autres sites d’usinage et de parachèvement, à Custines (Meurthe-et-Moselle), Saint-Étienne (Loire) et Leffrinckoucke (Nord), Novasco emploie environ 760 personnes, sans compter les emplois indirects.- “C’est compromis pour Hagondange” -Les syndicats comme les représentants de l’entreprise présents à l’audience ont fait valoir qu’il y avait des candidats pour reprendre Novasco. “La crainte d’aujourd’hui c’était que le tribunal décide de passer immédiatement à la liquidation”, selon M. Amadoro.”On a trois semaines un mois devant nous pour continuer à faire émerger des offres”, a déclaré le syndicaliste, tout en reconnaissant que “c’est compromis pour Hagondange”. “On espère, mais aujourd’hui ça a l’air assez mal embarqué”.Aux termes de l’accord passé il y a un an avec Greybull, l’Etat a versé 75 millions d’euros à Novasco et 10 millions sont attendus dans la deuxième quinzaine d’août, selon M. Amadoro. Greybull de son côté n’a versé que 1,5 million d’euros, selon les syndicats.”C’était assez prévisible malheureusement mais il y a un an il n’y avait que ce candidat-là et le tribunal avait le choix entre ça et liquider la société”, a relevé M. Amadoro, dénonçant “l’absurdité de tout ça”: “On nous parle de transition écologique et de protection de l’industrie et on va fermer une aciérie électrique”.Victime du repli du marché automobile, Novasco a aussi joué de malchance, avec un accident qui a blessé trois ouvriers de l’usine d’Hagondange en novembre dernier lors de la chute d’une poche de métal en fusion.L’accident a entraîné sept semaines d’arrêt d’activité, après quoi “le doute s’est emparé du management”, confiait le mois dernier à l’AFP un représentant de la direction.La même source disait alors avoir besoin “d’au moins 100 millions d’euros supplémentaires” pour poursuivre l’activité, tout en reconnaissant qu’il était “compliqué d’identifier des industriels capables de mettre autant d’argent”.La direction insistait alors sur “la perte de souveraineté que représenterait la fin de la production sur l’aciérie électrique décarbonée” de Hagondange. “Si le site s’arrête de fonctionner de manière durable, c’est impossible à redémarrer”.Après la pause estivale, le travail doit reprendre théoriquement le 25 août, “mais il n’y a plus de travail”, remarque M. Amadoro.Les syndicats ont prévu une assemblée générale ce jour-là, puis une “marche citoyenne” à Hagondange le 4 septembre. 

India look to break ‘final barrier’ in Women’s World Cup

India captain Harmanpreet Kaur on Monday said the team was determined to break the “final barrier” and lift their first Women’s World Cup cricket title this year after missing out twice previously.The 13th edition of the women’s showpiece 50-over tournament will begin on September 30, with co-hosts India set to face Sri Lanka in the opener in Bengaluru.The Indian women made it to two ODI World Cup finals but lost on both occasions — going down to England by nine runs the last time around in 2017 at Lord’s.Kaur, who made a valiant 51 runs in the final, will be leading India for the first time in the marquee tournament. “Playing in front of a home crowd is always special, and hopefully, this time we will give our 100 percent and finally break that barrier that all Indian fans are waiting for,” Kaur said.”World Cups are always special, and we always want to do something special” for the country, she said at an International Cricket Council event in Mumbai.Kaur’s India are fresh from a series win in England, where they beat the hosts 3-2 in T20 matches and 2-1 in three 50-overs games.”(The confidence is) very high. The kind of cricket we’ve played over the last couple of years, gives us a lot of confidence,” said the top-order batter.India opener Smriti Mandhana said the women’s team has witnessed a change in mindset over the years.”There’s a calmness with which I want to go about on the field,” said Mandhana at the event, which marked the 50-day countdown to the tournament.”Our whole team is heading in that direction. We know where we want to work hard. And when we enter the field, we know we’ve just got to implement.”Pakistan will play all their matches in Colombo as part of a compromise deal that allows both India and Pakistan to play at neutral venues in multi-nation tournaments.The final will be played on November 2 either in Bengaluru or Colombo, depending on whether Pakistan reach the title clash.

Springboks move captain Kolisi to No 8 for Australia openerMon, 11 Aug 2025 10:44:23 GMT

South Africa captain Siya Kolisi will start at No 8 for the first time in a Test when they begin their Rugby Championship defence in Johannesburg on Saturday against Australia.The 34-year-old double Rugby World Cup winner, who makes his 94th Test appearance, is usually to be found on the flank but has operated in the …

Springboks move captain Kolisi to No 8 for Australia openerMon, 11 Aug 2025 10:44:23 GMT Read More »

Mourners gather in Gaza for funeral of Al Jazeera staff killed by Israel

Gazans gathered on Monday for the funeral of five Al Jazeera staff members and a sixth reporter killed in an Israeli strike, with Israel calling one of them a “terrorist” affiliated with Hamas.Dozens stood amid bombed-out buildings in the courtyard of Al-Shifa hospital to pay their respects to Anas al-Sharif, a prominent Al Jazeera correspondent aged 28, and four of his colleagues, killed on Sunday.A sixth journalist, Mohammed Al-Khaldi who worked as a freelance reporter, was also killed in the strike that targeted the Al Jazeera team, according to the director of Al-Shifa Hospital, Dr Mohammed Abu Salmiya.Their bodies, wrapped in white shrouds with their faces exposed, were carried through narrow alleys to their graves by mourners including men wearing blue journalists’ flak jackets.Israel confirmed it had targeted Sharif, whom it labelled a “terrorist” affiliated with Hamas, saying he “posed as a journalist”.Al Jazeera said its employees were hit in a tent set up for journalists outside the main gate of a hospital in Gaza City. The four other staff members killed were Mohammed Qreiqeh, also a correspondent, and cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal and Moamen Aliwa.”Anas Al-Sharif served as the head of a terrorist cell in the Hamas terrorist organisation and was responsible for advancing rocket attacks against Israeli civilians and IDF (Israeli) troops,” the military said in a statement.”The IDF had previously disclosed intelligence information and many documents found in the Gaza Strip, confirming his military affiliation to Hamas,” it said.It published a graphic showing what it said was a list of Hamas operatives in northern Gaza, including Sharif’s name, as well as an image of him emblazoned with the word: “Eliminated”.Sharif was one of the channel’s most recognisable faces working on the ground in Gaza, providing daily reports on the now 22-month-old war.- Mounting criticism -A posthumous message, written in April in case of his death, was published on his account on Monday morning saying he had been silenced and urging people “not to forget Gaza”. According to local journalists who knew him, Sharif had worked at the start of his career with a Hamas communication office, where his role was to publicise events organised by the militant group that has exercised total control over Gaza since 2006.Following online posts by Israel’s Arabic-language military spokesman Avichai Adraee on Sharif, the Committee to Protect Journalists called in July for his protection, accusing Israel of a “pattern” of labelling journalists militants “without providing credible evidence”. It said the Israeli military had levelled similar accusations against other journalists in Gaza earlier in the war, including other Al Jazeera staff.Al Jazeera called the attack that killed Sharif “a desperate attempt to silence voices exposing the Israeli occupation”, as it described Sharif as “one of Gaza’s bravest journalists”.It also said it followed “repeated incitement and calls by multiple Israeli officials and spokespersons to target the fearless journalist Anas Al Sharif and his colleagues”.Reporters Without Borders says nearly 200 journalists have been killed in the war so far.International reporters are prevented from travelling to Gaza by Israel, except on occasional tightly controlled trips with the military.The strike on the journalists came with criticism mounting over Prime Minister Benjamin Netanyahu’s decision to expand the war in the Gaza Strip.- ‘We will win’ -The security cabinet voted last week to conquer the remaining quarter or so of the territory not yet controlled by Israeli troops, including much of Gaza City and Al-Mawasi, the area designated a safe zone by Israel where huge numbers of Palestinians have sought refuge.The plan, which Israeli media reported had triggered bitter disagreement between the government and military leadership, drew condemnation from protesters in Israel and numerous countries, including Israeli allies.Notably, the plans caused Germany, a major weapons supplier and staunch ally, to suspend shipments to Israel of any arms that could be used in Gaza.Australia said on Sunday it would join a growing list of Western nations in recognising a Palestinian state.Despite the diplomatic reversals, Netanyahu remained defiant.”We will win the war, with or without the support of others,” he told journalists on Sunday.He also retained the backing of Israel’s most important ally, the United States, with President Donald Trump saying on Tuesday any military plans were “pretty much up to Israel”.- ‘Another calamity’ -The United Nations and humanitarian agencies have condemned the planned expansion.”If these plans are implemented, they will likely trigger another calamity in Gaza,” UN Assistant Secretary General Miroslav Jenca told the Security Council on Sunday.UN agencies warned last month that famine was unfolding in the territory, with Israel severely restricting the entry of aid.Israel’s offensive has killed at least 61,430 Palestinians, according to Gaza’s health ministry, figures the United Nations says are reliable.Hamas’s October, 2023 attack on Israel, which triggered the war, resulted in the deaths of 1,219 people, according to an AFP tally based on official figures.