Ligue 1: Lyon l’emporte à Lens et gâche les débuts de Thauvin

Lyon s’est imposé à Lens (1-0) samedi lors de la première journée de Ligue 1, réussissant ses débuts dans cette nouvelle ère sans John Textor, et gâchant ceux de Florian Thauvin avec les Sang et Or.Un but de Georges Mikautadze au bout de la première période a suffi au bonheur des Lyonnais, plus précis techniquement en attaque, et solides pour résister aux Lensois, frappés d’imprécision, comme la saison dernière.L’Olympique lyonnais ouvre donc par une victoire ce nouveau chapitre de son histoire, avec à sa tête non plus John Textor mais Michele Kang, qui a sauvé in extremis le club d’une relégation en Ligue 2 le mois dernier.Comme un symbole, l’OL tourne la page de cette époque en l’emportant contre son ancien entraîneur Pierre Sage, arrivé cet été sur le banc du club lensois après le départ, à la surprise générale, de Will Still au bout d’une seule saison.Désormais restreint financièrement pour recruter, Lyon a construit son succès avec ce qu’il avait déjà la saison dernière: le virevoltant Malick Fofana, le buteur Georges Mikautadze et le taulier du milieu de terrain Corentin Tolisso.Fofana a fait vivre un cauchemar au flanc droit lensois, prenant les défenseurs de vitesse le plus souvent, jusqu’à la fin de la première période, où, lancé en profondeur, il a donné un centre idéal à Mikautadze, lui aussi en avance sur son vis-à-vis (45e+1).Cruel pour Lens, qui était alors dans un temps fort, mais pas illogique au vu de la maîtrise technique supérieure des Lyonnais.- Lens toujours stérile -Pour sa première sur le banc du club de l’Artois, Pierre Sage a pu mesurer le travail qu’il lui faut accomplir. Le mal qui a rongé Lens la saison passée est toujours là: malgré 18 frappes (5 cadrées), plus que leur adversaire (11 frappes, 3 cadrées), les Artésiens n’ont jamais réussi à marquer.Malgré, aussi, les efforts de Florian Thauvin, qui a, un temps, apporter de la créativité et de la fraîcheur au jeu lensois, tout comme le jeune Anthony Bermont (20 ans) sur le côté gauche.Entré en jeu à la 57e minute sous les applaudissement nourris du Stade Bollaert, qui avait déjà acclamé son nom à l’annonce des équipes, Thauvin, champion du monde en 2018, a laissé entrevoir tout le bien qu’il pourrait faire aux Sang et Or. Numéro 10 dans le dos et dans l’esprit, il a tenté d’apporter du déséquilibre par les passes ou les dribbles, mais manque clairement de rythme.Mais rien n’y a fait. Le match a ressemblé à ce film déjà vu à de maintes reprises, avec des occasions, en vain, principalement de Wesley Saïd (9e, 42e, 65e) et Deiver Machado (21e, 45e, 45e+4).Tout n’est pas à jeter côté lensois: outre les bonnes entrées de Bermont et Thauvin, Rayan Fofana (19 ans) a démontré une bonne capacité à jouer en pivot, à la pointe de l’attaque, et Machado s’est démené.En face, Lyon a su tenir cette victoire loin de ses bases, mais il faudra en voir plus pour avoir une photographie plus complète de cette équipe.

Tight security for Libya local vote marred by incidents

Hundreds of thousands of Libyans were voting Saturday in municipal elections held under tight security after incidents at several polling stations forced delays.The elections are seen as a test of democracy in a nation still plagued by division and instability after years of unrest following the NATO-backed uprising that toppled longtime leader Moamer Kadhafi in 2011.Polling took place in around 50 municipalities, including the capital Tripoli.A heavy police presence was deployed by the Tripoli-based unity government.”Voting today in Tripoli is crucial for me because it makes me feel useful,” said Sami el-Tajuri, a 62-year-old architect, adding that his three children are voting for the first time.”It’s frustrating to see that I can have my say in who will represent me but so many other Libyans, especially in the east, cannot”.Since Kadhafi’s overthrow, Libya has been split between the UN-recognised government in Tripoli, led by Prime Minister Abdulhamid Dbeibah, and its eastern rival, backed by military strongman Khalifa Haftar.Elections were initially scheduled in 63 municipalities — 41 in the west, 13 in the east and nine in the south.But the High National Election Commission (HNEC) suspended elections in 11 municipalities, mostly in Haftar-controlled areas, due to “irregularities”, including unexplained halts in voter card distribution.On Saturday, the commission announced the postponement to August 23 of elections in seven more municipalities, mostly in the west, including four in the Zawiyah area, as well as Surman and Sabratha.The delays followed Friday arson attacks that destroyed electoral materials in Zawiyah and Sahel al-Gharbi.And on Tuesday, the electoral body said a group of armed men attacked its headquarters in Zliten, some 160 kilometres (100 miles) east of Tripoli.It made no mention of any casualties, although the UN Support Mission in Libya (UNSMIL) said there were some injuries.”These attacks, on the eve of polling day, threaten the conduct of the ongoing municipal elections and the broader democratic aspirations of the Libyan people,” UNSMIL said.”Such criminal acts represent another grave assault on the electoral process and a blatant attempt to disenfranchise citizens, undermine their right to choose their representatives, and obstruct the democratic process,” the mission added.For Tripoli resident Esraa Abdelmomen, 36, a mother of three, the municipal elections were “very important” because they determine who would manage government-allocated funds.After Kadhafi’s overthrow, Libya held its first freely contested elections in 2012 for the 200 members of the General National Congress.That was followed by nationwide municipal elections in 2013 and legislative polls in June 2014, which were marred by renewed violence and very low turnout.In some western municipalities, residents are voting in a local election for the first time since 2014.

En Alaska, Trump se fait voler la vedette par Poutine

Il assurait avant la rencontre qu’avec lui, Vladimir Poutine “ne ferait pas le malin”. Mais vendredi Donald Trump, habitué à dominer toute rencontre bilatérale, a laissé le devant de la scène au président russe.”Pour un homme doté d’un tel sens du spectacle, Trump, de manière inhabituelle, a laissé Poutine être la star de son spectacle”, a commenté Kristina Berzina, experte du German Marshall Fund.Le président américain n’a pas décroché de concession de son homologue lors de cette rencontre qui devait dessiner une trajectoire de paix pour l’Ukraine après plus de trois années de guerre.Pendant de rapides déclarations conjointes à la presse, qui n’ont pas été suivies de la session de questions-réponses promise, Vladimir Poutine, parlant en premier, a pu dérouler son argumentaire habituel.Il a ainsi répété que “toute les causes profondes” du conflit devaient être “éliminées”.- Réservé -Le président russe a réussi à écarter la conclusion d’un cessez-le-feu immédiat, réclamé par Kiev, au profit de négociations en faveur d’un accord de paix, pendant lesquelles l’offensive russe peut se poursuivre.Donald Trump se targue d’être un négociateur hors pair et recourt volontiers à l’intimidation quand il reçoit des dirigeants étrangers, le président ukrainien Volodymyr Zelensky en a fait la cuisante expérience.Sa rencontre avec le maître de Kremlin n’a certes pas été une redite du sommet de Helsinki en 2018. Donald Trump avait alors suscité un tollé politique en prenant pour argent comptant les dénégations de Vladimir Poutine dans une affaire d’ingérence électorale russe.Mais vendredi, l’ancien animateur de téléréalité de 79 ans s’est montré, en public tout du moins, réservé et parfois même un peu crispé.- Mimiques -Le président américain était chez lui, sur une immense base aérienne, entouré des avions de combat américains les plus sophistiqués.Pourtant, lors de leurs apparitions publiques communes pendant les quelques heures passées en Alaska, Vladimir Poutine a semblé plus décontracté, gesticulant, souriant, faisant des mimiques.Et Donald Trump, si prompt à transformer toute rencontre avec les journalistes en longue conférence de presse improvisée, n’a pas répondu à une seule question sur place.Il a réservé ses premières réponses après la rencontre au présentateur vedette de la chaîne Fox News Sean Hannity, dont il est proche.Jennifer Kavanagh, directrice des études militaires chez Defense Priorities, organisation qui prône le désengagement américain, a toutefois souligné que Donald Trump n’avait pas livré l’Ukraine sur un plateau au président russe, comme le craignaient certains.- Elections -“Il mérite la reconnaissance” pour ses efforts de médiation, juge-t-elle.Le milliardaire, fasciné par les régimes autoritaires, a lancé après la rencontre que Vladimir Poutine était “incroyablement dur”.Le président américain a même estimé, pendant son échange avec Sean Hannity, que “l’une des choses les plus intéressantes” que Vladimir Poutine lui a dites portait sur… le système électoral, en l’occurrence la nécessité de supprimer le vote par correspondance.Le président russe, au pouvoir depuis plus de 20 ans et élu l’an dernier avec 88% des voix, aurait aussi assuré à Donald Trump qu’il avait “largement” remporté l’élection de 2020.Elle a été gagnée par Joe Biden, mais le républicain refuse de le reconnaître.- Poulet frit -En Alaska, Vladimir Poutine a par ailleurs assuré que si Donald Trump avait été au pouvoir, la guerre en Ukraine n’aurait certainement pas eu lieu.De quoi enchanter le président américain, qui répète que le conflit, déclenché par l’invasion russe de février 2022, n’a éclaté qu’à cause de la faiblesse de son prédécesseur démocrate.Gregory Meeks, élu démocrate siégeant à la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, a jugé qu’en déroulant le tapis rouge, Donald Trump avait “blanchi les crimes de guerre de Poutine. C’est une honte”.Le service de presse du gouverneur de Californie Gavin Newsom, bête noire du président républicain, a commenté la rencontre par un message moqueur rédigé en majuscules, imitant les diatribes de Donald Trump sur Truth Social.”Trump a fui l’estrade avec Poutine – pas de questions, rien! Pas d’énergie! On aurait dit qu’il venait de manger trois seaux de poulet frit avec Vlad”, a écrit l’équipe du responsable démocrate sur X.

En Alaska, Trump se fait voler la vedette par Poutine

Il assurait avant la rencontre qu’avec lui, Vladimir Poutine “ne ferait pas le malin”. Mais vendredi Donald Trump, habitué à dominer toute rencontre bilatérale, a laissé le devant de la scène au président russe.”Pour un homme doté d’un tel sens du spectacle, Trump, de manière inhabituelle, a laissé Poutine être la star de son spectacle”, a commenté Kristina Berzina, experte du German Marshall Fund.Le président américain n’a pas décroché de concession de son homologue lors de cette rencontre qui devait dessiner une trajectoire de paix pour l’Ukraine après plus de trois années de guerre.Pendant de rapides déclarations conjointes à la presse, qui n’ont pas été suivies de la session de questions-réponses promise, Vladimir Poutine, parlant en premier, a pu dérouler son argumentaire habituel.Il a ainsi répété que “toute les causes profondes” du conflit devaient être “éliminées”.- Réservé -Le président russe a réussi à écarter la conclusion d’un cessez-le-feu immédiat, réclamé par Kiev, au profit de négociations en faveur d’un accord de paix, pendant lesquelles l’offensive russe peut se poursuivre.Donald Trump se targue d’être un négociateur hors pair et recourt volontiers à l’intimidation quand il reçoit des dirigeants étrangers, le président ukrainien Volodymyr Zelensky en a fait la cuisante expérience.Sa rencontre avec le maître de Kremlin n’a certes pas été une redite du sommet de Helsinki en 2018. Donald Trump avait alors suscité un tollé politique en prenant pour argent comptant les dénégations de Vladimir Poutine dans une affaire d’ingérence électorale russe.Mais vendredi, l’ancien animateur de téléréalité de 79 ans s’est montré, en public tout du moins, réservé et parfois même un peu crispé.- Mimiques -Le président américain était chez lui, sur une immense base aérienne, entouré des avions de combat américains les plus sophistiqués.Pourtant, lors de leurs apparitions publiques communes pendant les quelques heures passées en Alaska, Vladimir Poutine a semblé plus décontracté, gesticulant, souriant, faisant des mimiques.Et Donald Trump, si prompt à transformer toute rencontre avec les journalistes en longue conférence de presse improvisée, n’a pas répondu à une seule question sur place.Il a réservé ses premières réponses après la rencontre au présentateur vedette de la chaîne Fox News Sean Hannity, dont il est proche.Jennifer Kavanagh, directrice des études militaires chez Defense Priorities, organisation qui prône le désengagement américain, a toutefois souligné que Donald Trump n’avait pas livré l’Ukraine sur un plateau au président russe, comme le craignaient certains.- Elections -“Il mérite la reconnaissance” pour ses efforts de médiation, juge-t-elle.Le milliardaire, fasciné par les régimes autoritaires, a lancé après la rencontre que Vladimir Poutine était “incroyablement dur”.Le président américain a même estimé, pendant son échange avec Sean Hannity, que “l’une des choses les plus intéressantes” que Vladimir Poutine lui a dites portait sur… le système électoral, en l’occurrence la nécessité de supprimer le vote par correspondance.Le président russe, au pouvoir depuis plus de 20 ans et élu l’an dernier avec 88% des voix, aurait aussi assuré à Donald Trump qu’il avait “largement” remporté l’élection de 2020.Elle a été gagnée par Joe Biden, mais le républicain refuse de le reconnaître.- Poulet frit -En Alaska, Vladimir Poutine a par ailleurs assuré que si Donald Trump avait été au pouvoir, la guerre en Ukraine n’aurait certainement pas eu lieu.De quoi enchanter le président américain, qui répète que le conflit, déclenché par l’invasion russe de février 2022, n’a éclaté qu’à cause de la faiblesse de son prédécesseur démocrate.Gregory Meeks, élu démocrate siégeant à la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, a jugé qu’en déroulant le tapis rouge, Donald Trump avait “blanchi les crimes de guerre de Poutine. C’est une honte”.Le service de presse du gouverneur de Californie Gavin Newsom, bête noire du président républicain, a commenté la rencontre par un message moqueur rédigé en majuscules, imitant les diatribes de Donald Trump sur Truth Social.”Trump a fui l’estrade avec Poutine – pas de questions, rien! Pas d’énergie! On aurait dit qu’il venait de manger trois seaux de poulet frit avec Vlad”, a écrit l’équipe du responsable démocrate sur X.

Europeans try to stay on the board after Ukraine summit

For European leaders, the absence of a Ukraine deal at the summit between Russian leader Vladimir Putin and US President Donald Trump has at least one upside: They have not yet been completely sidelined in a key strategic moment for the Continent’s future.”It’s good news that there was no deal, for both Ukraine and the Europeans,” said Alberto Alemanno, a European law professor at the HEC university in Paris. He noted a serious risk that “a new European security map” would be drawn up while Ukraine’s President Volodymyr Zelensky and Europe’s leaders watched from the sidelines.Europe found itself shut out of the summit in Alaska, and tried to weigh in ahead of the meeting with a flurry of calls and urgent meetings between leaders ahead of time.On Saturday, the French presidency said the leaders of Britain, France and Germany would host a video call Sunday for their so-called “coalition of the willing” to discuss steps towards peace in Ukraine.The meeting would come a day before Zelensky travels to Washington for talks with Trump — five months after the Ukrainian leader was ambushed with a televised scolding during his previous Oval Office visit.European leaders also proposed a three-way summit between Zelensky, Putin and Trump.But it remains unlikely that Russia, hit by 18 rounds of European sanctions since it invaded Ukraine in February 2022, is ready for any thaw in its glacial relations with the bloc.- ‘Keep Europeans out’ -Putin made his stance clear on Friday, warning Ukraine and European countries to “not create any obstacles” and not “make attempts to disrupt this emerging progress through provocation or behind-the-scenes intrigues”.”Clearly, what Vladimir Putin’s intention is, is to keep Europeans out and Americans in,” said James Nixey, a specialist in Russian foreign policy.After a debriefing with Trump and with Zelensky on Saturday, European leaders held their own video call on their next steps.Moscow “cannot have a veto” on Ukraine joining the European Union or NATO, they said in a statement signed by French President Emmanuel Macron, German Chancellor Friedrich Merz, UK Prime Minister Keir Starmer and European Commission president Ursula von der Leyen.Macron later called for increased pressure on Russia until “a solid and durable peace” had been achieved.But since the beginning of the war, European leaders “have never engaged with Putin”, said Alemanno.”And all of a sudden they have to do so, without knowing exactly what are the terms of engagement,” he said. “So they’re a bit stuck.”The risk is all the greater since Trump has clearly indicated in recent weeks that he is ready to walk away from the war, despite his campaign promise to end it within “24 hours”.Despite pledges to ramp up military spending and maintain its support for Kyiv, European leaders are sorely lacking in resources to help defend against a Russia intent on subjugating Ukraine.”Each morning when I wake up, my first thought is that we have to re-arm ourselves even faster,” Danish Prime Minister Mette Frederiksen told the Jyllands-Posten newspaper on Saturday.

Incendies: l’Espagne se consume dans le nord-ouest et l’ouest

L’Espagne qui entre dans sa troisième semaine d’alerte vague de chaleur n’en finit pas de combattre les incendies qui se concentrent dans le nord-ouest et l’ouest du pays, où l’armée s’est déployée pour aider à combattre les flammes.La Castille-et-Leon, la Galice, les Asturies et l’Extrémadure sont désormais les principaux foyers des feux de forêt.Pedro Sánchez, qui a participé samedi à une réunion de coordination sur les incendies “afin d’analyser leur évolution”, a indiqué qu’après le départ de deux avions bombardiers d’eau prêtés par la France, “deux nouveaux avions-citernes Canadair italiens, fournis par le Mécanisme européen de protection civile, arrivaient à la base aérienne de Matacán (Salamanque)”.”Le gouvernement continue à travailler pour lutter contre le feu avec tous les moyens à sa disposition”, a-t-il indiqué sur le réseau social X, alors que la gestion des incendies alimente chaque jour un peu plus le débat politique.Une dizaine d’axes routiers restent coupés dans le pays, ainsi que la ligne de train entre Madrid et la Galice, en plein pont de l’Assomption.Les secours en Galice ont envoyé des messages d’alerte sur les téléphones, invitant la population de plusieurs dizaines de localités à se confiner.”Si vous recevez cette alerte: gardez votre calme et lisez attentivement le texte (…) Face à la progression des incendies, évitez tout déplacement inutile et restez chez vous. Si vous êtes à l’extérieur et que vous n’avez nulle part où vous confiner, éloignez-vous des zones touchées”.Près de 3.500 militaires de la UME (Unité militaire d’urgence), appelée à la rescousse en cas de graves incendies, sont dispatchés sur les différents feux préoccupants.La Castille-et-Leon, par la voix de son président régional, Alfonso Fernández Mañueco (PP, conservateur) a demandé au gouvernement central du socialiste Pedro Sánchez, “face à une situation exceptionnelle due aux conditions météorologiques extrêmes et à la multiplication des incendies, (…) une réponse exceptionnelle: en plus des unités régionales et de l’UME, nous avons besoin de davantage d’effectifs de l’armée à la disposition des régions”. L’Extrémadure a également fait une demande officielle de renforts au gouvernement central, dans un pays où l’extinction des incendies relève en principe de la compétence des régions, le gouvernement central n’intervenant qu’en cas de sinistre de grande ampleur.La région a aussi réclamé la réactivation du Mécanisme Européen de Protection Civile demandant 100 camions de pompiers, 10 hélicoptères légers et 10 hélicoptères amphibies.L’Espagne devrait rester en alerte chaleur jusqu’à lundi, et ces températures extrêmes ont très fortement augmenté le risque d’incendies.La fumée provenant des incendies de forêt en Espagne et au Portugal est arrivée au-dessus du Royaume-Uni, indique le service météorologique Met Office sur X.Dans un communiqué, le service explique que la fumée “continuera de se déplacer au-dessus de certaines régions du Royaume-Uni pendant le week-end et rendra le ciel brumeux/laiteux par moments”.Depuis le début de l’année, plus de 157.000 hectares ont été réduits en cendres en Espagne, selon la carte en temps réel du Système européen d’information sur les incendies forestiers (Effis).

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Incendies: l’Espagne se consume dans le nord-ouest et l’ouest

L’Espagne qui entre dans sa troisième semaine d’alerte vague de chaleur n’en finit pas de combattre les incendies qui se concentrent dans le nord-ouest et l’ouest du pays, où l’armée s’est déployée pour aider à combattre les flammes.La Castille-et-Leon, la Galice, les Asturies et l’Extrémadure sont désormais les principaux foyers des feux de forêt.Pedro Sánchez, qui a participé samedi à une réunion de coordination sur les incendies “afin d’analyser leur évolution”, a indiqué qu’après le départ de deux avions bombardiers d’eau prêtés par la France, “deux nouveaux avions-citernes Canadair italiens, fournis par le Mécanisme européen de protection civile, arrivaient à la base aérienne de Matacán (Salamanque)”.”Le gouvernement continue à travailler pour lutter contre le feu avec tous les moyens à sa disposition”, a-t-il indiqué sur le réseau social X, alors que la gestion des incendies alimente chaque jour un peu plus le débat politique.Une dizaine d’axes routiers restent coupés dans le pays, ainsi que la ligne de train entre Madrid et la Galice, en plein pont de l’Assomption.Les secours en Galice ont envoyé des messages d’alerte sur les téléphones, invitant la population de plusieurs dizaines de localités à se confiner.”Si vous recevez cette alerte: gardez votre calme et lisez attentivement le texte (…) Face à la progression des incendies, évitez tout déplacement inutile et restez chez vous. Si vous êtes à l’extérieur et que vous n’avez nulle part où vous confiner, éloignez-vous des zones touchées”.Près de 3.500 militaires de la UME (Unité militaire d’urgence), appelée à la rescousse en cas de graves incendies, sont dispatchés sur les différents feux préoccupants.La Castille-et-Leon, par la voix de son président régional, Alfonso Fernández Mañueco (PP, conservateur) a demandé au gouvernement central du socialiste Pedro Sánchez, “face à une situation exceptionnelle due aux conditions météorologiques extrêmes et à la multiplication des incendies, (…) une réponse exceptionnelle: en plus des unités régionales et de l’UME, nous avons besoin de davantage d’effectifs de l’armée à la disposition des régions”. L’Extrémadure a également fait une demande officielle de renforts au gouvernement central, dans un pays où l’extinction des incendies relève en principe de la compétence des régions, le gouvernement central n’intervenant qu’en cas de sinistre de grande ampleur.La région a aussi réclamé la réactivation du Mécanisme Européen de Protection Civile demandant 100 camions de pompiers, 10 hélicoptères légers et 10 hélicoptères amphibies.L’Espagne devrait rester en alerte chaleur jusqu’à lundi, et ces températures extrêmes ont très fortement augmenté le risque d’incendies.La fumée provenant des incendies de forêt en Espagne et au Portugal est arrivée au-dessus du Royaume-Uni, indique le service météorologique Met Office sur X.Dans un communiqué, le service explique que la fumée “continuera de se déplacer au-dessus de certaines régions du Royaume-Uni pendant le week-end et rendra le ciel brumeux/laiteux par moments”.Depuis le début de l’année, plus de 157.000 hectares ont été réduits en cendres en Espagne, selon la carte en temps réel du Système européen d’information sur les incendies forestiers (Effis).

Incendies: l’Espagne se consume dans le nord-ouest et l’ouest

L’Espagne qui entre dans sa troisième semaine d’alerte vague de chaleur n’en finit pas de combattre les incendies qui se concentrent dans le nord-ouest et l’ouest du pays, où l’armée s’est déployée pour aider à combattre les flammes.La Castille-et-Leon, la Galice, les Asturies et l’Extrémadure sont désormais les principaux foyers des feux de forêt.Pedro Sánchez, qui a participé samedi à une réunion de coordination sur les incendies “afin d’analyser leur évolution”, a indiqué qu’après le départ de deux avions bombardiers d’eau prêtés par la France, “deux nouveaux avions-citernes Canadair italiens, fournis par le Mécanisme européen de protection civile, arrivaient à la base aérienne de Matacán (Salamanque)”.”Le gouvernement continue à travailler pour lutter contre le feu avec tous les moyens à sa disposition”, a-t-il indiqué sur le réseau social X, alors que la gestion des incendies alimente chaque jour un peu plus le débat politique.Une dizaine d’axes routiers restent coupés dans le pays, ainsi que la ligne de train entre Madrid et la Galice, en plein pont de l’Assomption.Les secours en Galice ont envoyé des messages d’alerte sur les téléphones, invitant la population de plusieurs dizaines de localités à se confiner.”Si vous recevez cette alerte: gardez votre calme et lisez attentivement le texte (…) Face à la progression des incendies, évitez tout déplacement inutile et restez chez vous. Si vous êtes à l’extérieur et que vous n’avez nulle part où vous confiner, éloignez-vous des zones touchées”.Près de 3.500 militaires de la UME (Unité militaire d’urgence), appelée à la rescousse en cas de graves incendies, sont dispatchés sur les différents feux préoccupants.La Castille-et-Leon, par la voix de son président régional, Alfonso Fernández Mañueco (PP, conservateur) a demandé au gouvernement central du socialiste Pedro Sánchez, “face à une situation exceptionnelle due aux conditions météorologiques extrêmes et à la multiplication des incendies, (…) une réponse exceptionnelle: en plus des unités régionales et de l’UME, nous avons besoin de davantage d’effectifs de l’armée à la disposition des régions”. L’Extrémadure a également fait une demande officielle de renforts au gouvernement central, dans un pays où l’extinction des incendies relève en principe de la compétence des régions, le gouvernement central n’intervenant qu’en cas de sinistre de grande ampleur.La région a aussi réclamé la réactivation du Mécanisme Européen de Protection Civile demandant 100 camions de pompiers, 10 hélicoptères légers et 10 hélicoptères amphibies.L’Espagne devrait rester en alerte chaleur jusqu’à lundi, et ces températures extrêmes ont très fortement augmenté le risque d’incendies.La fumée provenant des incendies de forêt en Espagne et au Portugal est arrivée au-dessus du Royaume-Uni, indique le service météorologique Met Office sur X.Dans un communiqué, le service explique que la fumée “continuera de se déplacer au-dessus de certaines régions du Royaume-Uni pendant le week-end et rendra le ciel brumeux/laiteux par moments”.Depuis le début de l’année, plus de 157.000 hectares ont été réduits en cendres en Espagne, selon la carte en temps réel du Système européen d’information sur les incendies forestiers (Effis).