Israël ordonne le rappel de 60.000 réservistes pour la prise de la ville de Gaza

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a ordonné mercredi le rappel de 60.000 réservistes après avoir donné son feu vert à la prise de la ville de Gaza, le Hamas dénonçant un “mépris flagrant” pour les efforts de médiation en cours en vue d’une trêve et la libération d’otages.Le cabinet de sécurité présidé par le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a approuvé début août un plan pour s’emparer de cette ville et de camps de réfugiés du centre du territoire, considérés comme les derniers bastions du Hamas, prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les otages qui y sont toujours retenus.Ces derniers – 49 dont 27 morts selon l’armée – ont été enlevés lors d’une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre. Mercredi, la Défense civile locale a fait état de 21 Palestiniens tués par des frappes et tirs israéliens dans la bande de Gaza affamée, assiégée et ravagée par la guerre. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations de la Défense civile ou de l’armée israélienne. M. Katz “a approuvé le plan d’attaque de l’armée à Gaza-ville”, a indiqué son ministère. Il a également “approuvé l’émission des ordres de rappel des réservistes nécessaires”, environ 60.000 hommes.Pour le Hamas, “l’annonce aujourd’hui par l’armée d’occupation terroriste du début [d’une] opération contre la ville de Gaza et ses près d’un million d’habitants et de déplacés […] témoigne […] d’un mépris flagrant des efforts déployés par les médiateurs”, en vue d’un accord de cessez-le-feu et de libération des otages.”Alors que le [Hamas] a annoncé son accord sur la dernière proposition présentée par les médiateurs, [Israël] insiste sur la poursuite de sa guerre barbare”, a ajouté le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu “démontre qu’il est le véritable obstacle à tout accord, qu’il ne se soucie pas de la vie [des otages israéliens] et qu’il n’a pas sérieusement l’intention de les récupérer”, ajoute le texte.Lundi, le Hamas a annoncé avoir accepté une nouvelle proposition des médiateurs – Egypte, Qatar et Etats-Unis- pour une trêve de 60 jours assortie de la libération des otages en deux étapes.Israël n’a pas réagi, mais une source gouvernementale a affirmé que le gouvernement n’avait “pas changé” de politique et continuait “d’exiger la libération” de tous les otages “conformément aux principes fixés par le cabinet pour mettre fin à la guerre”.La proposition, basée sur un précédent plan américain, prévoit une trêve de 60 jours, la remise de 10 otages vivants et des dépouilles de 18 otages décédés en échange de la libération de prisonniers palestiniens, ainsi que l’entrée de plus d’aide humanitaire, selon des sources du Hamas et du Jihad Islamique. Les captifs restants seraient libérés lors d’un deuxième échange, dans le délai de la trêve, durant laquelle doivent se tenir des négociations en vue d’un cessez-le-feu permanent. Or, depuis plus d’une semaine, l’armée israélienne, qui s’est emparée en plus de 22 mois de guerre d’environ 75% du territoire palestinien, a intensifié ses frappes et opérations dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire. – Des milliers de déplacés – Les quartiers périphériques voisins de Zeitoun et Sabra y sont la cible d’intenses bombardements, selon des habitants.”Nous avons commencé des opérations préliminaires pour l’attaque. Nos forces sont en périphérie de la ville. Nous allons créer les conditions pour ramener les otages”, a déclaré mercredi le porte-parole de l’armée israélienne, Effie Defrin, à la télévision.Selon un communiqué de ses services, M. Netanyahu “a ordonné que le délai pour s’emparer des derniers bastions terroristes et vaincre le Hamas soit raccourci”, sans donner de date. De nombreux habitants ont fui Zeitoun et d’autres quartiers orientaux vers l’ouest de la ville et plus au sud, selon des témoins.L’armée israélienne “a détruit la plupart des bâtiments à Zeitoun et poussé à la fuite des milliers de personnes”, a déclaré au téléphone à l’AFP Anis Dalloul, 64 ans, réfugié dimanche dans un autre secteur. “Nous avons peur que (l’armée) occupe la ville et d’être déplacés à nouveau”.Mostafa Qazaat, chef du comité d’urgence de la municipalité de Gaza, a confirmé la fuite “d’un grand nombre” d’habitants. Dans le sud du territoire, l’armé israélienne a affirmé mercredi avoir tué dans le secteur de Khan Younès une dizaine de combattants du Hamas en repoussant une attaque de sa branche armée, qui assure avoir tué un nombre indéterminé de soldats israéliens.Faisant fi des protestations internationales, Israël a aussi approuvé mercredi un projet clé de construction de 3.400 logements en Cisjordanie occupée, qui empêcherait la création d’un éventuel Etat palestinien avec une continuité territoriale.L’Autorité palestinienne a fustigé une décision qui va selon elle faire de ce territoire une “véritable prison”. Londres l’a aussi condamnée, appelant Israël à revenir dessus.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort côté israélien de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. La riposte israélienne a fait 62.122 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

Israël ordonne le rappel de 60.000 réservistes pour la prise de la ville de Gaza

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a ordonné mercredi le rappel de 60.000 réservistes après avoir donné son feu vert à la prise de la ville de Gaza, le Hamas dénonçant un “mépris flagrant” pour les efforts de médiation en cours en vue d’une trêve et la libération d’otages.Le cabinet de sécurité présidé par le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a approuvé début août un plan pour s’emparer de cette ville et de camps de réfugiés du centre du territoire, considérés comme les derniers bastions du Hamas, prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les otages qui y sont toujours retenus.Ces derniers – 49 dont 27 morts selon l’armée – ont été enlevés lors d’une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre. Mercredi, la Défense civile locale a fait état de 21 Palestiniens tués par des frappes et tirs israéliens dans la bande de Gaza affamée, assiégée et ravagée par la guerre. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations de la Défense civile ou de l’armée israélienne. M. Katz “a approuvé le plan d’attaque de l’armée à Gaza-ville”, a indiqué son ministère. Il a également “approuvé l’émission des ordres de rappel des réservistes nécessaires”, environ 60.000 hommes.Pour le Hamas, “l’annonce aujourd’hui par l’armée d’occupation terroriste du début [d’une] opération contre la ville de Gaza et ses près d’un million d’habitants et de déplacés […] témoigne […] d’un mépris flagrant des efforts déployés par les médiateurs”, en vue d’un accord de cessez-le-feu et de libération des otages.”Alors que le [Hamas] a annoncé son accord sur la dernière proposition présentée par les médiateurs, [Israël] insiste sur la poursuite de sa guerre barbare”, a ajouté le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu “démontre qu’il est le véritable obstacle à tout accord, qu’il ne se soucie pas de la vie [des otages israéliens] et qu’il n’a pas sérieusement l’intention de les récupérer”, ajoute le texte.Lundi, le Hamas a annoncé avoir accepté une nouvelle proposition des médiateurs – Egypte, Qatar et Etats-Unis- pour une trêve de 60 jours assortie de la libération des otages en deux étapes.Israël n’a pas réagi, mais une source gouvernementale a affirmé que le gouvernement n’avait “pas changé” de politique et continuait “d’exiger la libération” de tous les otages “conformément aux principes fixés par le cabinet pour mettre fin à la guerre”.La proposition, basée sur un précédent plan américain, prévoit une trêve de 60 jours, la remise de 10 otages vivants et des dépouilles de 18 otages décédés en échange de la libération de prisonniers palestiniens, ainsi que l’entrée de plus d’aide humanitaire, selon des sources du Hamas et du Jihad Islamique. Les captifs restants seraient libérés lors d’un deuxième échange, dans le délai de la trêve, durant laquelle doivent se tenir des négociations en vue d’un cessez-le-feu permanent. Or, depuis plus d’une semaine, l’armée israélienne, qui s’est emparée en plus de 22 mois de guerre d’environ 75% du territoire palestinien, a intensifié ses frappes et opérations dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire. – Des milliers de déplacés – Les quartiers périphériques voisins de Zeitoun et Sabra y sont la cible d’intenses bombardements, selon des habitants.”Nous avons commencé des opérations préliminaires pour l’attaque. Nos forces sont en périphérie de la ville. Nous allons créer les conditions pour ramener les otages”, a déclaré mercredi le porte-parole de l’armée israélienne, Effie Defrin, à la télévision.Selon un communiqué de ses services, M. Netanyahu “a ordonné que le délai pour s’emparer des derniers bastions terroristes et vaincre le Hamas soit raccourci”, sans donner de date. De nombreux habitants ont fui Zeitoun et d’autres quartiers orientaux vers l’ouest de la ville et plus au sud, selon des témoins.L’armée israélienne “a détruit la plupart des bâtiments à Zeitoun et poussé à la fuite des milliers de personnes”, a déclaré au téléphone à l’AFP Anis Dalloul, 64 ans, réfugié dimanche dans un autre secteur. “Nous avons peur que (l’armée) occupe la ville et d’être déplacés à nouveau”.Mostafa Qazaat, chef du comité d’urgence de la municipalité de Gaza, a confirmé la fuite “d’un grand nombre” d’habitants. Dans le sud du territoire, l’armé israélienne a affirmé mercredi avoir tué dans le secteur de Khan Younès une dizaine de combattants du Hamas en repoussant une attaque de sa branche armée, qui assure avoir tué un nombre indéterminé de soldats israéliens.Faisant fi des protestations internationales, Israël a aussi approuvé mercredi un projet clé de construction de 3.400 logements en Cisjordanie occupée, qui empêcherait la création d’un éventuel Etat palestinien avec une continuité territoriale.L’Autorité palestinienne a fustigé une décision qui va selon elle faire de ce territoire une “véritable prison”. Londres l’a aussi condamnée, appelant Israël à revenir dessus.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort côté israélien de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. La riposte israélienne a fait 62.122 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

Un Français emprisonné en Russie fait l’objet d’une enquête pour espionnage

Le chercheur français Laurent Vinatier, qui purge une peine de trois ans dans une prison russe, fait désormais l’objet d’une enquête pour espionnage, selon des documents judiciaires rendus publics mercredi, laissant présager une prolongation de sa peine.Selon un document consulté par l’AFP, M. Vinatier a été convoqué à une nouvelle audience, cette fois pour espionnage, un chef d’accusation passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison. “Une audience a été fixée au 25 août 2025 à 14h30”, indique le document. Laurent Vinatier, qui travaillait pour une ONG suisse de médiation dans les conflits, fait partie d’un groupe d’Occidentaux arrêtés en Russie alors que les tensions diplomatiques s’intensifiaient autour de l’Ukraine.Paris a exigé de Moscou la libération de son ressortissant, accusant la Russie de prendre des Occidentaux en otage. Il a été reconnu coupable d’avoir recueilli des informations sur l’armée russe et d’avoir enfreint la loi sur les “agents étrangers”, car il ne s’était pas enregistré en tant que tel.M. Vinatier, qui travaillait comme conseiller au Centre pour le dialogue humanitaire, basé à Genève, est un chercheur chevronné sur la Russie et d’autres pays post-soviétiques. Il a déclaré devant le tribunal que dans son travail, il s’était toujours efforcé de “présenter les intérêts de la Russie dans les relations internationales”.

Stock markets diverge awaiting Fed signals as tech sell-off deepens

Stock markets fluctuated on Wednesday, with many investors sticking to the sidelines while looking for clues on US interest rate moves.Trading volumes were light overall, with another pullback in US tech heavyweights spurring caution after their stellar run since April.Tuesday’s tech sell-off, which extended into Wednesday, was “sparked by concerns about overexcitement and overvaluations in AI stocks,” said Victoria Scholar, head of investment at Interactive Investor.Wall Street closed mostly lower, with the tech-heavy Nasdaq falling again as shares in AI chip-maker Nvidia ticked down.Its rival Advanced Micro Devices and software provider Palantir also pulled back on Wednesday.Paris and Frankfurt fell, with European defense stocks adding to losses on signs that a path may be clearing for Ukraine peace talks.London’s FTSE 100 index rose but the pound fell back from earlier highs after UK inflation rose more than expected in July, dampening hopes that the Bank of England will cut rates again this year.Minutes of the US Federal Reserve’s recent policy meeting in July showed that a majority of officials judged that inflation risks outweighed those of employment for now — as policymakers voted to keep interest rates unchanged despite two dissents.All eyes are now on Fed Chair Jerome Powell, who has resisted US President Donald Trump’s vociferous calls for rate cuts and is set to deliver remarks Friday at the annual central bankers conference in Jackson Hole, Wyoming.Data last week provided a mixed picture of US inflation, making it uncertain if the Fed will lower rates as many investors expect in September — which could bolster growth in the world’s largest economy.Traders have also been watching the recent diplomatic whirlwind aimed at resolving the war in Ukraine, after Trump’s high-stakes meeting with Russian counterpart Vladimir Putin in Alaska. It has been more than three years since Moscow’s invasion.Investors are monitoring the possibility of face-to-face talks between Putin and Ukrainian President Volodymyr Zelensky, who has said he is ready for such a meeting.Oil prices rose, recovering part of the losses from the previous day, as investors monitored progress on Ukraine peace talks.In Asia, Tokyo closed down 1.5 percent after official data showed Japanese exports suffered their steepest drop in more than four years last month as US tariffs weighed.Hong Kong advanced while Shanghai closed up one percent.Hong Kong’s stock exchange operator posted record half-year revenue, riding a renewed surge in listings and trading activity at the Chinese finance hub.In company news, shares in mining giant Anglo American fell 0.9 percent in London after US group Peabody Energy walked away from a $3.8 billion deal to buy its steelmaking coal business. – Key figures at around 2025 GMT -New York – Dow: FLAT at 44,938.31 points (close)New York – S&P 500: DOWN 0.2 percent at 6,395.78 (close)New York – Nasdaq: DOWN 0.7 percent at 21,172.85 (close)London – FTSE 100: UP 1.1 percent at 9,288.14 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 7,973.03 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.6 percent at 24,276.97 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.5 percent at 42,888.55 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.2 percent at 25,165.94 (close)Shanghai – Composite: UP 1.0 percent at 3,766.21 (close)Euro/dollar: UP at $1.1648 from $1.1646 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3452 from $1.3489Dollar/yen: DOWN at 147.44 yen from 147.64 yenEuro/pound: UP at 86.59 pence from 86.33 penceWest Texas Intermediate: UP 1.4 percent at $63.21 per barrelBrent North Sea Crude: UP 1.6 percent at $66.84 per barrelpfc-ajb-js-bys/aha

Wall Street attentiste avant Jackson Hole, la tech en berne

La Bourse de New York a clôturé orientée à la baisse mercredi, dans l’attente du colloque des banquiers centraux à Jackson Hole, les investisseurs continuant à délaisser les valeurs technologiques.Le Dow Jones a terminé proche de l’équilibre (+0,04%), l’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a reculé de 0,67% et l’indice élargi 500 a lâché 0,24%.”Le sentiment d’aversion au risque a dominé aujourd’hui Wall Street, les +Sept Magnifiques+ (surnom donné aux géants du secteur technologique, ndlr) entraînant les indices boursiers à la baisse”, note Jose Torres, d’Interactive Brokers.Alphabet (-1,12%), Amazon (-1,84%), Apple (-1,97%), Meta (-0,50%), Microsoft (-0,79%), Nvidia (-0,14%) et Tesla (-1,64%) ont tous les sept terminé dans le rouge.”Nous sommes simplement arrivés à un point où beaucoup d’entre elles étaient surachetées”, relève auprès de l’AFP Tim Urbanowicz, d’Innovator Capital Management.L’un des éléments déclencheurs a été la publication en début de semaine d’un rapport du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ayant relativisé la rentabilité pour les entreprises des investissements dans l’IA.Compte tenu “du niveau de valorisation” de ces entreprises, il est nécessaire de rester “prudent” en évitant de “laisser s’installer un excès de confiance” pour ces valeurs, prévient Tim Urbanowicz.En parallèle, “les investisseurs se demandent si le président (de la Réserve fédérale, ndlr) Jerome Powell soutiendra l’idée d’une politique accommodante vendredi lors de son discours au symposium annuel de Jackson Hole”, rappelle Jose Torres.Les opérateurs s’attendent en grande majorité à une baisse de taux à l’issue de la prochaine réunion de la Fed des 16 et 17 septembre, d’après l’outil de veille de CME, FedWatch.Il est “très surprenant que le marché affiche un tel degré de confiance” alors que l’inflation aux Etats-Unis reste toujours élevée et supérieure au mandat de la Fed, commente Tim Urbanowicz.Selon lui, cela tient “en grande partie” aux nombreuses pressions du président américain Donald Trump “pour inciter la Fed à baisser ses taux”.Les principaux responsables de la banque centrale américaine, ont fait part de leurs avis divergents sur la politique monétaire à mener, selon un compte-rendu de leurs discussions de fin juillet publié mercredi.Plusieurs d’entre eux ont exprimé leur inquiétude face aux risques grandissants sur le marché de l’emploi. D’une manière générale, l’ensemble des membres se montre prudent pour la suite, se disant prêts à “ajuster la position économique si des risques apparaissent venant contrecarrer les objectifs” de la Fed.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans se détendait légèrement à 4,29% contre 4,31% à la clôture mardi.Ailleurs, à la cote, le secteur des semiconducteurs souffrait d’informations de presse assurant que le gouvernement américain songerait à transformer les subventions accordées dans le cadre du plan “Chips Act” en prises de participation. Intel a perdu 6,99%, TSMC 1,76% et Micron 3,97%. La chaîne de supermarchés Target a glissé (-6,33% à 98,69 dollars). Le groupe a dépassé les attentes de Wall Street en termes de chiffre d’affaires mais s’attend à ce que ses ventes annuelles chutent.L’entreprise de Minneapolis (Minnesota) a par ailleurs annoncé un changement à sa tête, l’actuel patron Brian Cornell devant être remplacé à partir du 1er février prochain par Michael Fiddelke.La holding de magasins à bas coûts TJX (+2,71% à 138,27 dollars), qui contrôle notamment les enseignes TJMaxx (habillement), HomeGoods (articles de décoration) et Marshalls (prêt-à-porter), a été recherchée après avoir fait mieux qu’escompté pour le second trimestre et avoir revu ses prévisions annuelles à la hausse.

Shouts of ‘Free DC’ as Vance visits troops deployed in US capital

US Vice President JD Vance’s meet-and-greet with troops deployed in Washington was interrupted on Wednesday by repeated shouts of “Free DC,” as the National Guard said forces from multiple Republican-led states had arrived in the capital.President Donald Trump ordered the deployment of the National Guard in Washington last week as part of what he has called a crackdown on crime, despite statistics showing violent offenses were down in the city.The DC National Guard mobilized 800 troops for the mission, while Ohio, Louisiana, Mississippi, South Carolina, Tennessee and West Virginia are sending a total of around 1,200 more.Vance, Defense Secretary Pete Hegseth and White House Deputy Chief of Staff Stephen Miller visited troops at Washington’s Union Station Wednesday.Loud boos could be heard from outside as Vance walked into a fast-food restaurant at the train station. People also shouted slogans including “Free DC! Free DC!” as he greeted troops and spoke with reporters.Vance dismissed the hecklers as “a bunch of crazy protesters,” saying: “We hear these people outside screaming ‘Free DC.’ Let’s free DC from lawlessness. Let’s free Washington, DC from one of the highest murder rates in the entire world.”According to the Igarape Institute, a Brazilian non-profit that monitors murder rates, the US capital had the world’s 50th-highest rate among cities in 2023, the most recent year for which data is available.The vice president’s visit to Union Station came as the National Guard posted photos on social media showing personnel from the Republican-led states of Louisiana, Mississippi, South Carolina and West Virginia arriving at the DC Armory.”Guardsmen continue to support law enforcement partners in safeguarding property and ensuring the functions of government,” the post on X said.- Violent crime is down -The overwhelmingly Democratic US capital faces allegations from Republican politicians that it is overrun by crime, plagued by homelessness and financially mismanaged.But data from Washington police showed significant drops in violent crime between 2023 and 2024, though that was coming off the back of a post-pandemic surge.Asked Wednesday if crime statistics had been manipulated by the local police, Vance asserted that “crime statistics all over our country were massively underreported, because a lot of people would pick up the phone, they call somebody and try to get help, and nobody would show up.”Response times in Washington and other areas were “way too long” because there was “too much crime and too few law enforcement agents on the street to bring order,” he said.In addition to sending troops onto the streets, Trump has also sought to take full control of the local Washington police department, attempting at one point to sideline its leadership.After a legal challenge, the Trump administration agreed to allow the police chief to remain in charge, while seeking to push the police to assist with immigration enforcement.Federal law enforcement personnel — including Immigration and Customs Enforcement — have also recently surged their presence on Washington’s streets, drawing protests from residents.The deployment of troops in Washington comes after Trump dispatched the National Guard and Marines to quell unrest in Los Angeles, California, that was sparked by immigration enforcement raids.That marked the first time since 1965 that a US president deployed the National Guard against the wishes of a state governor.Most National Guard forces answer to governors and have to be “federalized” to be brought under presidential control, but in Washington these troops already report only to the US president.

Google unveils latest Pixel phones packed with AI

Google on Wednesday unveiled new Pixel 10 smartphones that promise more artificial intelligence capabilities, as it seeks to elbow out competition in the emerging AI-assistant market.Comedian Jimmy Fallon hosted a launch event in Brooklyn that blended Google product pitches with stars such as The Jonas Brothers band and Stephen Curry of the Golden Gate Warriors basketball team.”This is exciting,” Fallon, host of NBC’s “The Tonight Show,” said in an opening monologue.”It’s like a Taylor Swift announcement for nerds.”The line-up of new products included a foldable phone, improved Pixel smartwatch, and ear buds all synced to work with AI and each other.”Pixel continues to be the best way for people to try out the latest bleeding-edge AI from Google,” product manager Tyler Kugler said during a briefing with journalists.Pixel phones claim a scant portion of a high-end smartphone market ruled by Apple, Samsung and Xiaomi, but custom Google hardware is an opportunity for the internet giant to highlight what is possible with its Android mobile operating system and the Gemini AI assistant.While Samsung routinely ranks as the world’s top smartphone seller, its products run on Android software.”Initially, Google Pixel devices were designed as a technological showcase to limit Android fragmentation and accelerate innovation,” said Forrester principal analyst Thomas Husson.”Ten years later, the strategic challenge is still not to become the market leader, but to demonstrate the value of Google’s integrated ecosystem.”- AI competition -The tactic promises to promote use of Google’s platform by handset makers and is a spin on the way Apple ties together its iPhones and other devices with its software.Meanwhile, with Apple seen as lagging in the fierce AI race, Google has touted all-out efforts to integrate advanced AI throughout its offerings as it competes with powerhouses such as Amazon, Meta, and Microsoft.”Its positioning remains premium and its market share is less than 5 percent, but in the age of AI, it is a true laboratory of innovation,” Husson said of the Pixel smartphone line.It is also “a means of countering Apple’s integrated hardware-software-services strategy while remaining a strategic partner for Samsung and the Android ecosystem,” Husson added.AI built into new Pixel phones lets Gemini AI assistant look through the cameras to “see” what users see, answering questions or providing tips about locations, objects or situations, according to Kugler.Google is not the only one putting AI in phones. South Korean consumer electronics giant Samsung has made AI a centerpiece of its Galaxy smartphone line and recently released a new Galaxy Z Fold7.Google’s product team described the new Pixel Watch 4 as a redesigned experience that marks the biggest update to the line.Features include smartwatch fitness tracking fine-tuned to distinguish between activities such as walking, bicycling, or tennis. The Pixel Watch also enables users to command Gemini AI assistant from one’s wrist.Gemini detects the mood of whoever is speaking to it and adjusts its responses accordingly, and can even “look” through the phone camera to offer photo suggestions, according to the Google team.AI was also used to add 100x telephoto lens capability to Pixel smartphone camera.Pixel 10 prices start at $799, with the Pixel Pro Fold model starting at $1,799. 

La Russie met en garde contre toute garantie pour l’Ukraine qui ignorerait ses intérêts

La Russie a averti mercredi que toute discussion sur les garanties de sécurité que les Occidentaux envisagent de donner à l’Ukraine qui ne prendrait pas en compte la position de Moscou ne mènerait “nulle part”.Moscou a aussi une nouvelle fois calmé les ardeurs concernant un potentiel sommet imminent entre les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky, argumentant qu’une telle rencontre devait être “préparée avec le plus grand soin”.Au delà des considérations territoriales, la question de ces garanties de sécurité, réclamées par l’Ukraine pour dissuader la Russie de toute nouvelle agression en cas de paix, est au coeur des efforts diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit lancée en 2022.Européens et Américains ont évoqué ces derniers mois différentes possibilités allant de garanties similaires au fameux “article 5” de l’Otan au déploiement d’un contingent militaire en Ukraine ou encore d’un soutien en matière de formation, aérien ou naval.La Russie, qui considère l’expansion de l’Otan à ses frontières comme l’une des “causes profondes” ayant mené au conflit, rejette de son côté catégoriquement la plupart de ces éventualités.”Discuter sérieusement de garanties de sécurité sans la Russie est utopique, c’est une voie qui ne mène nulle part”, a asséné mercredi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, pour qui “les questions de sécurité collective” ne peuvent être abordées “sans la Russie”.- “Escalade” -M. Lavrov a aussi accusé les dirigeants européens, qui ont accompagné lundi M. Zelensky lors de sa visite à Washington, de mener à une “escalade agressive de la situation” en cherchant “maladroitement” à influencer Donald Trump pour qu’il continue à armer l’Ukraine.M. Trump, qui a reçu M. Zelensky lundi après s’être entretenu avec M. Poutine vendredi en Alaska, souhaite désormais organiser un sommet entre les deux dirigeants, auquel le Kremlin est selon lui favorable.Moscou envisage pourtant un tel sommet seulement dans la phase finale des négociations devant mener à un accord de paix. Sergueï Lavrov a indiqué mercredi que cette rencontre ne devait pas être précipitée pour qu’elle ne débouche pas sur une “détérioration de la situation”.Le président russe a proposé, au téléphone lundi soir avec M. Trump, de voir M. Zelensky à Moscou, ont révélé à l’AFP trois sources proches du dossier, mais le chef d’Etat ukrainien a refusé.Pour mettre fin à son assaut, la Russie réclame notamment que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à intégrer l’Alliance atlantique.L’Otan a de son côté réuni mercredi après-midi en visioconférence les chefs d’état-major de ses pays membres au sujet de l’Ukraine.”Sur l’Ukraine, nous avons confirmé notre soutien. La priorité continue à être une paix juste, crédible et durable”, a indiqué sur X l’amiral Giuseppe Cavo Dragone, qui préside le comité militaire de l’Otan.”Nos pensées demeurent auprès des courageux combattants et combattantes ukrainiens”, a-t-il ajouté à l’issue de la réunion.Mardi, M. Trump s’était dit prêt à ce que les Etats-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garanties de sécurité à l’Ukraine en cas d’accord de paix avec la Russie, tout en excluant des soldats au sol, une mission dévolue aux alliés européens.- “Force de réassurance” -Tous les participants aux réunions de la Maison Blanche lundi se sont félicités d’avancées sur le dossier central des garanties de sécurité à Kiev et ont déclaré que M. Poutine avait accepté le principe d’un sommet avec M. Zelensky dans les prochaines semaines.Si une rencontre bilatérale se passe bien, une réunion tripartite pourrait suivre avec Donald Trump, avait proposé ce dernier lundi.Mardi également, la “coalition des volontaires”, une trentaine de pays surtout européens soutenant l’Ukraine, s’est réunie par visioconférence sous les auspices du Premier ministre britannique, Keir Starmer, et du président français Emmanuel Macron, afin de rendre compte des entretiens de la veille à Washington.Des équipes de planification européennes et américaines devraient se contacter dans “les prochains jours” pour “préparer le déploiement d’une force de réassurance si les hostilités prenaient fin”, a précisé un porte-parole de M. Starmer.La question des concessions territoriales exigées par la Russie reste une grande inconnue, alors que ses troupes occupent près de 20% du territoire ukrainien.Washington, comme les Européens, assure qu’elle doit être réglée directement entre Moscou et Kiev, qui a exclu à ce jour toute perte de territoire.Pour Donald Trump, en revanche, qui a appelé M. Zelensky à faire preuve de “souplesse”, l’Ukraine devra s’y résoudre, en particulier pour le Donbass, région industrielle et minière de l’est du pays.Pendant ce temps, sur le front, l’armée russe a poursuit sa progression. Elle a revendiqué mercredi la prise de trois nouvelles localités dans les régions de Donetsk (est) et de Dnipropetrovsk (centre-est), face à un adversaire moins nombreux et moins bien équipé.

La Russie met en garde contre toute garantie pour l’Ukraine qui ignorerait ses intérêts

La Russie a averti mercredi que toute discussion sur les garanties de sécurité que les Occidentaux envisagent de donner à l’Ukraine qui ne prendrait pas en compte la position de Moscou ne mènerait “nulle part”.Moscou a aussi une nouvelle fois calmé les ardeurs concernant un potentiel sommet imminent entre les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky, argumentant qu’une telle rencontre devait être “préparée avec le plus grand soin”.Au delà des considérations territoriales, la question de ces garanties de sécurité, réclamées par l’Ukraine pour dissuader la Russie de toute nouvelle agression en cas de paix, est au coeur des efforts diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit lancée en 2022.Européens et Américains ont évoqué ces derniers mois différentes possibilités allant de garanties similaires au fameux “article 5” de l’Otan au déploiement d’un contingent militaire en Ukraine ou encore d’un soutien en matière de formation, aérien ou naval.La Russie, qui considère l’expansion de l’Otan à ses frontières comme l’une des “causes profondes” ayant mené au conflit, rejette de son côté catégoriquement la plupart de ces éventualités.”Discuter sérieusement de garanties de sécurité sans la Russie est utopique, c’est une voie qui ne mène nulle part”, a asséné mercredi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, pour qui “les questions de sécurité collective” ne peuvent être abordées “sans la Russie”.- “Escalade” -M. Lavrov a aussi accusé les dirigeants européens, qui ont accompagné lundi M. Zelensky lors de sa visite à Washington, de mener à une “escalade agressive de la situation” en cherchant “maladroitement” à influencer Donald Trump pour qu’il continue à armer l’Ukraine.M. Trump, qui a reçu M. Zelensky lundi après s’être entretenu avec M. Poutine vendredi en Alaska, souhaite désormais organiser un sommet entre les deux dirigeants, auquel le Kremlin est selon lui favorable.Moscou envisage pourtant un tel sommet seulement dans la phase finale des négociations devant mener à un accord de paix. Sergueï Lavrov a indiqué mercredi que cette rencontre ne devait pas être précipitée pour qu’elle ne débouche pas sur une “détérioration de la situation”.Le président russe a proposé, au téléphone lundi soir avec M. Trump, de voir M. Zelensky à Moscou, ont révélé à l’AFP trois sources proches du dossier, mais le chef d’Etat ukrainien a refusé.Pour mettre fin à son assaut, la Russie réclame notamment que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à intégrer l’Alliance atlantique.L’Otan a de son côté réuni mercredi après-midi en visioconférence les chefs d’état-major de ses pays membres au sujet de l’Ukraine.”Sur l’Ukraine, nous avons confirmé notre soutien. La priorité continue à être une paix juste, crédible et durable”, a indiqué sur X l’amiral Giuseppe Cavo Dragone, qui préside le comité militaire de l’Otan.”Nos pensées demeurent auprès des courageux combattants et combattantes ukrainiens”, a-t-il ajouté à l’issue de la réunion.Mardi, M. Trump s’était dit prêt à ce que les Etats-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garanties de sécurité à l’Ukraine en cas d’accord de paix avec la Russie, tout en excluant des soldats au sol, une mission dévolue aux alliés européens.- “Force de réassurance” -Tous les participants aux réunions de la Maison Blanche lundi se sont félicités d’avancées sur le dossier central des garanties de sécurité à Kiev et ont déclaré que M. Poutine avait accepté le principe d’un sommet avec M. Zelensky dans les prochaines semaines.Si une rencontre bilatérale se passe bien, une réunion tripartite pourrait suivre avec Donald Trump, avait proposé ce dernier lundi.Mardi également, la “coalition des volontaires”, une trentaine de pays surtout européens soutenant l’Ukraine, s’est réunie par visioconférence sous les auspices du Premier ministre britannique, Keir Starmer, et du président français Emmanuel Macron, afin de rendre compte des entretiens de la veille à Washington.Des équipes de planification européennes et américaines devraient se contacter dans “les prochains jours” pour “préparer le déploiement d’une force de réassurance si les hostilités prenaient fin”, a précisé un porte-parole de M. Starmer.La question des concessions territoriales exigées par la Russie reste une grande inconnue, alors que ses troupes occupent près de 20% du territoire ukrainien.Washington, comme les Européens, assure qu’elle doit être réglée directement entre Moscou et Kiev, qui a exclu à ce jour toute perte de territoire.Pour Donald Trump, en revanche, qui a appelé M. Zelensky à faire preuve de “souplesse”, l’Ukraine devra s’y résoudre, en particulier pour le Donbass, région industrielle et minière de l’est du pays.Pendant ce temps, sur le front, l’armée russe a poursuit sa progression. Elle a revendiqué mercredi la prise de trois nouvelles localités dans les régions de Donetsk (est) et de Dnipropetrovsk (centre-est), face à un adversaire moins nombreux et moins bien équipé.