Lecornu promet des “ruptures” et reçoit à tour de bras à Matignon

Des “ruptures” sur le fond comme sur la forme: le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a lancé un message aux Français et aux oppositions en arrivant à Matignon, où il multiplie les consultations pour trouver un compromis permettant la formation d’un gouvernement et l’adoption d’un budget.”Il va falloir des ruptures, et pas que sur la forme, et pas que dans la méthode, des ruptures aussi sur le fond”, a déclaré M. Lecornu depuis le perron de Matignon lors d’une brève déclaration après la passation de pouvoirs avec François Bayrou, renversé lundi soir par les députés.Pour la traduction concrète de ces “ruptures”, M. Lecornu a indiqué qu’il s’exprimerait prochainement, après avoir lancé mercredi après-midi des consultations politiques puis syndicales.Les images du tapis rouge à Matignon contrastaient avec celles des manifestations de la journée visant à “bloquer” le pays. Le Premier ministre s’est rendu à 19H au centre interministériel de crise (CIC) de Beauvau, activé pour l’occasion.Sans y faire référence directement, M. Lecornu s’est fixé comme objectif de mettre fin “au décalage entre la vie politique du pays et la vie réelle” qui devient “préoccupant”.Privé de majorité à l’Assemblée, il a promis d’être “plus créatif”, “plus sérieux dans la manière de travailler avec nos oppositions”. “On va y arriver”, a-t-il plaidé. François Bayrou l’a assuré que son “aide” lui était “acquise à tout instant”.- “Contrat” – Troisième chef du gouvernement nommé depuis la dissolution de l’Assemblée, Sébastien Lecornu, 39 ans, est peu connu des Français malgré son long mandat aux Armées depuis 2022.Première tâche confiée par le président à ce fidèle compagnon venu de la droite, ministre de tous ses gouvernements depuis 2017: “consulter” les forces politiques en vue de trouver des “accords” pour préserver la “stabilité institutionnelle” du pays.Il a aussitôt entamé les entretiens, recevant un prédécesseur devenu président du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal.Ont suivi le patron des Républicains, ancien parti de M. Lecornu, Bruno Retailleau, qui est aussi ministre de l’Intérieur démissionnaire, le chef de file des députés LR Laurent Wauquiez et son homologue du Sénat Mathieu Darnaud, puis le vice-président du MoDem Marc Fesneau et enfin Edouard Philippe, président d’Horizons. Tous sont sortis sans un mot.Une source LR a fait état d’une “très bonne” discussion avec la “volonté commune d’aboutir à un contrat de gouvernement” et l’idée, avancée par le Premier ministre, “de se mettre d’accord, outre le budget, sur deux ou trois textes majeurs et forts” qui répondraient aux priorités des uns et des autres.Sébastien Lecornu renouera aussi jeudi à 08H avec les réunions hebdomadaires de ce “socle commun”, selon des sources proches des groupes, alors que Gabriel Attal s’est montré “soucieux” devant M. Lecornu d’améliorer la relation entre son parti et son groupe avec le gouvernement, selon un cadre macroniste.- “Censure” -Le chef du gouvernement enchaînera avec des bilatérales avec chacun des présidents des deux assemblées: Yaël Braun-Pivet pour l’Assemblée nationale, qui le recevra à l’hôtel de Lassay, et Gérard Larcher pour le Sénat, à Matignon, selon l’entourage des intéressés.Les oppositions vont être conviées dans un second temps. Le PS, les écologistes et le PCF ont été contactés à cet effet par Matignon. La France insoumise, qui réclame le départ d’Emmanuel Macron, compte déposer une motion de censure spontanée dès la reprise de la session parlementaire, si Sébastien Lecornu ne demande pas la confiance.”Soit il y a rupture, soit il y aura censure”, a grondé le président du Rassemblement national Jordan Bardella depuis le Parlement européen, en prédisant un “bail très précaire” au Premier ministre.La mission de Sébastien Lecornu, qui arrive auréolé d’une réputation d’habile négociateur, est à haut risque dans un paysage politique éclaté et au vu des réactions très fraîches voire hostiles à l’annonce de sa promotion à Matignon.Illustration: 69% des Français disent que sa nomination ne correspond pas à leurs attentes, selon un sondage Odoxa Bakcbone pour Le Figaro.Pour tenir, le futur gouvernement devra obtenir a minima une non-censure du PS, indispensable pour doter la France d’un budget pour 2026, dont la préparation vient de faire tomber le gouvernement sortant qui avait présenté un effort de 44 milliards d’euros.Mais “sans justice fiscale, sociale, écologique, sans mesure pour le pouvoir d’achat, sans mise à contribution des très gros patrimoines, les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets”, à savoir la censure, a prévenu le patron des députés socialistes Boris Vallaud.Selon un interlocuteur régulier de M. Macron, le président pourrait cette fois accepter de réelles concessions aux socialistes, par exemple sur la taxation des plus riches, jusqu’ici un tabou pour lui.

Lecornu promet des “ruptures” et reçoit à tour de bras à Matignon

Des “ruptures” sur le fond comme sur la forme: le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a lancé un message aux Français et aux oppositions en arrivant à Matignon, où il multiplie les consultations pour trouver un compromis permettant la formation d’un gouvernement et l’adoption d’un budget.”Il va falloir des ruptures, et pas que sur la forme, et pas que dans la méthode, des ruptures aussi sur le fond”, a déclaré M. Lecornu depuis le perron de Matignon lors d’une brève déclaration après la passation de pouvoirs avec François Bayrou, renversé lundi soir par les députés.Pour la traduction concrète de ces “ruptures”, M. Lecornu a indiqué qu’il s’exprimerait prochainement, après avoir lancé mercredi après-midi des consultations politiques puis syndicales.Les images du tapis rouge à Matignon contrastaient avec celles des manifestations de la journée visant à “bloquer” le pays. Le Premier ministre s’est rendu à 19H au centre interministériel de crise (CIC) de Beauvau, activé pour l’occasion.Sans y faire référence directement, M. Lecornu s’est fixé comme objectif de mettre fin “au décalage entre la vie politique du pays et la vie réelle” qui devient “préoccupant”.Privé de majorité à l’Assemblée, il a promis d’être “plus créatif”, “plus sérieux dans la manière de travailler avec nos oppositions”. “On va y arriver”, a-t-il plaidé. François Bayrou l’a assuré que son “aide” lui était “acquise à tout instant”.- “Contrat” – Troisième chef du gouvernement nommé depuis la dissolution de l’Assemblée, Sébastien Lecornu, 39 ans, est peu connu des Français malgré son long mandat aux Armées depuis 2022.Première tâche confiée par le président à ce fidèle compagnon venu de la droite, ministre de tous ses gouvernements depuis 2017: “consulter” les forces politiques en vue de trouver des “accords” pour préserver la “stabilité institutionnelle” du pays.Il a aussitôt entamé les entretiens, recevant un prédécesseur devenu président du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal.Ont suivi le patron des Républicains, ancien parti de M. Lecornu, Bruno Retailleau, qui est aussi ministre de l’Intérieur démissionnaire, le chef de file des députés LR Laurent Wauquiez et son homologue du Sénat Mathieu Darnaud, puis le vice-président du MoDem Marc Fesneau et enfin Edouard Philippe, président d’Horizons. Tous sont sortis sans un mot.Une source LR a fait état d’une “très bonne” discussion avec la “volonté commune d’aboutir à un contrat de gouvernement” et l’idée, avancée par le Premier ministre, “de se mettre d’accord, outre le budget, sur deux ou trois textes majeurs et forts” qui répondraient aux priorités des uns et des autres.Sébastien Lecornu renouera aussi jeudi à 08H avec les réunions hebdomadaires de ce “socle commun”, selon des sources proches des groupes, alors que Gabriel Attal s’est montré “soucieux” devant M. Lecornu d’améliorer la relation entre son parti et son groupe avec le gouvernement, selon un cadre macroniste.- “Censure” -Le chef du gouvernement enchaînera avec des bilatérales avec chacun des présidents des deux assemblées: Yaël Braun-Pivet pour l’Assemblée nationale, qui le recevra à l’hôtel de Lassay, et Gérard Larcher pour le Sénat, à Matignon, selon l’entourage des intéressés.Les oppositions vont être conviées dans un second temps. Le PS, les écologistes et le PCF ont été contactés à cet effet par Matignon. La France insoumise, qui réclame le départ d’Emmanuel Macron, compte déposer une motion de censure spontanée dès la reprise de la session parlementaire, si Sébastien Lecornu ne demande pas la confiance.”Soit il y a rupture, soit il y aura censure”, a grondé le président du Rassemblement national Jordan Bardella depuis le Parlement européen, en prédisant un “bail très précaire” au Premier ministre.La mission de Sébastien Lecornu, qui arrive auréolé d’une réputation d’habile négociateur, est à haut risque dans un paysage politique éclaté et au vu des réactions très fraîches voire hostiles à l’annonce de sa promotion à Matignon.Illustration: 69% des Français disent que sa nomination ne correspond pas à leurs attentes, selon un sondage Odoxa Bakcbone pour Le Figaro.Pour tenir, le futur gouvernement devra obtenir a minima une non-censure du PS, indispensable pour doter la France d’un budget pour 2026, dont la préparation vient de faire tomber le gouvernement sortant qui avait présenté un effort de 44 milliards d’euros.Mais “sans justice fiscale, sociale, écologique, sans mesure pour le pouvoir d’achat, sans mise à contribution des très gros patrimoines, les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets”, à savoir la censure, a prévenu le patron des députés socialistes Boris Vallaud.Selon un interlocuteur régulier de M. Macron, le président pourrait cette fois accepter de réelles concessions aux socialistes, par exemple sur la taxation des plus riches, jusqu’ici un tabou pour lui.

Lecornu promet des “ruptures” et reçoit à tour de bras à Matignon

Des “ruptures” sur le fond comme sur la forme: le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a lancé un message aux Français et aux oppositions en arrivant à Matignon, où il multiplie les consultations pour trouver un compromis permettant la formation d’un gouvernement et l’adoption d’un budget.”Il va falloir des ruptures, et pas que sur la forme, et pas que dans la méthode, des ruptures aussi sur le fond”, a déclaré M. Lecornu depuis le perron de Matignon lors d’une brève déclaration après la passation de pouvoirs avec François Bayrou, renversé lundi soir par les députés.Pour la traduction concrète de ces “ruptures”, M. Lecornu a indiqué qu’il s’exprimerait prochainement, après avoir lancé mercredi après-midi des consultations politiques puis syndicales.Les images du tapis rouge à Matignon contrastaient avec celles des manifestations de la journée visant à “bloquer” le pays. Le Premier ministre s’est rendu à 19H au centre interministériel de crise (CIC) de Beauvau, activé pour l’occasion.Sans y faire référence directement, M. Lecornu s’est fixé comme objectif de mettre fin “au décalage entre la vie politique du pays et la vie réelle” qui devient “préoccupant”.Privé de majorité à l’Assemblée, il a promis d’être “plus créatif”, “plus sérieux dans la manière de travailler avec nos oppositions”. “On va y arriver”, a-t-il plaidé. François Bayrou l’a assuré que son “aide” lui était “acquise à tout instant”.- “Contrat” – Troisième chef du gouvernement nommé depuis la dissolution de l’Assemblée, Sébastien Lecornu, 39 ans, est peu connu des Français malgré son long mandat aux Armées depuis 2022.Première tâche confiée par le président à ce fidèle compagnon venu de la droite, ministre de tous ses gouvernements depuis 2017: “consulter” les forces politiques en vue de trouver des “accords” pour préserver la “stabilité institutionnelle” du pays.Il a aussitôt entamé les entretiens, recevant un prédécesseur devenu président du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal.Ont suivi le patron des Républicains, ancien parti de M. Lecornu, Bruno Retailleau, qui est aussi ministre de l’Intérieur démissionnaire, le chef de file des députés LR Laurent Wauquiez et son homologue du Sénat Mathieu Darnaud, puis le vice-président du MoDem Marc Fesneau et enfin Edouard Philippe, président d’Horizons. Tous sont sortis sans un mot.Une source LR a fait état d’une “très bonne” discussion avec la “volonté commune d’aboutir à un contrat de gouvernement” et l’idée, avancée par le Premier ministre, “de se mettre d’accord, outre le budget, sur deux ou trois textes majeurs et forts” qui répondraient aux priorités des uns et des autres.Sébastien Lecornu renouera aussi jeudi à 08H avec les réunions hebdomadaires de ce “socle commun”, selon des sources proches des groupes, alors que Gabriel Attal s’est montré “soucieux” devant M. Lecornu d’améliorer la relation entre son parti et son groupe avec le gouvernement, selon un cadre macroniste.- “Censure” -Le chef du gouvernement enchaînera avec des bilatérales avec chacun des présidents des deux assemblées: Yaël Braun-Pivet pour l’Assemblée nationale, qui le recevra à l’hôtel de Lassay, et Gérard Larcher pour le Sénat, à Matignon, selon l’entourage des intéressés.Les oppositions vont être conviées dans un second temps. Le PS, les écologistes et le PCF ont été contactés à cet effet par Matignon. La France insoumise, qui réclame le départ d’Emmanuel Macron, compte déposer une motion de censure spontanée dès la reprise de la session parlementaire, si Sébastien Lecornu ne demande pas la confiance.”Soit il y a rupture, soit il y aura censure”, a grondé le président du Rassemblement national Jordan Bardella depuis le Parlement européen, en prédisant un “bail très précaire” au Premier ministre.La mission de Sébastien Lecornu, qui arrive auréolé d’une réputation d’habile négociateur, est à haut risque dans un paysage politique éclaté et au vu des réactions très fraîches voire hostiles à l’annonce de sa promotion à Matignon.Illustration: 69% des Français disent que sa nomination ne correspond pas à leurs attentes, selon un sondage Odoxa Bakcbone pour Le Figaro.Pour tenir, le futur gouvernement devra obtenir a minima une non-censure du PS, indispensable pour doter la France d’un budget pour 2026, dont la préparation vient de faire tomber le gouvernement sortant qui avait présenté un effort de 44 milliards d’euros.Mais “sans justice fiscale, sociale, écologique, sans mesure pour le pouvoir d’achat, sans mise à contribution des très gros patrimoines, les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets”, à savoir la censure, a prévenu le patron des députés socialistes Boris Vallaud.Selon un interlocuteur régulier de M. Macron, le président pourrait cette fois accepter de réelles concessions aux socialistes, par exemple sur la taxation des plus riches, jusqu’ici un tabou pour lui.

Musk’s title of richest person challenged by Oracle’s Ellison

Billionaire Elon Musk is at risk of losing his title of world’s wealthiest person to Oracle co-founder Larry Ellison, whose software giant stands poised for massive AI riches.Ellison, 81, amassed more than $100 billion in additional wealth Wednesday as Oracle shares skyrocketed after the nearly 50-year old company forecast massive revenue growth amid the artificial intelligence investment boom.That rise lifted Ellison’s overall wealth to about $406 billion compared with Musk’s roughly $440 billion, according to a Forbes real-time billionaire’s index.A Bloomberg wealth index placed Ellison’s bounty slightly ahead of Musk’s, designating the Oracle chief number one at the moment. The difference in the tallies relates to how some of their huge holdings are estimated.Musk’s most easily estimated holding is Tesla, whose shares have fallen in 2025 amid languishing sales attributed partly to Musk’s embrace of far-right political figures.Tesla earlier this month unveiled a compensation proposal for Musk that could top $1 trillion through 2035 if the company hits ambitious targets. Shareholders will vote on the plan in November.Ellison, a longtime supporter of President Donald Trump, holds more than 1.1 billion shares of Oracle, accounting for more than 40 percent of equity, according to S&P Capital IQ.Oracle CEO Safra Catz called the just-finished quarter “astonishing” as the company signed “four multi-billion-dollar contracts with three different customers.”Oracle projected that its cloud business revenues would grow 77 percent in the current fiscal year to $18 billion. In subsequent years, revenues are expected to rise to $32 billion, $73 billion, $114 billion, and $144 billion.Near 1630 GMT, Oracle shares were up about 40 percent at $338.00, translating into a market value of around $950 billion. 

In Chicago, Latinos fear even going to church as raids loom

Francisco Arriaga offers a weekly dinner in the basement of his Chicago church — but he doesn’t put out many tables these days as worshippers stay away, fearful of anti-migrant sweeps.”Everyone is scared, not just the undocumented,” said Arriaga, music director of St Paul’s Catholic Church in the city’s Pilsen neighborhood, a hub for Latinos.”I’d normally have double the amount of tables set up, but only three people showed up at our last meeting,” he told AFP.Foot traffic on Cermak Road, the neighborhood’s main artery and home to businesses and restaurants, has slumped in recent weeks as President Donald Trump vows raids and threatens to send in National Guard troops.”If people think it will stop with the immigrant community, it will allow the Trump regime to normalize this, and anybody can be next,” said Byron Sigcho-Lopez, a local alderman.Any major operation in Chicago will echo Trump’s action in Los Angeles and Washington as the president pushes ahead with his election-winning vow to deport illegal migrants.Sigcho-Lopez said arrests in Chicago by Immigration and Customs Enforcement (ICE) have been scattered so far, but people are waiting and wondering how to react.”Trump is instigating, that’s his play. We tell people that it’s important to stay calm and record it on their phones, to document what is happening,” said Sigcho-Lopez.Chicago’s population of 2.7 million includes more than 800,000 who identified as Hispanic or Latino in the 2020 census and it is estimated that 150,000 people in the city are undocumented, making up about eight percent of households.- Fears of violence -Brothers Eric Ruiz, 45, and Jessie Ruiz, 50, are Pilsen residents since childhood, and are US citizens like their father — but they still fear arbitrary arrest.”It’s constantly in the back of my head. I worry for the sake of my father, who is in his 70s,” Eric said.Jessie Ruiz added “we grew up here and this is not something we ever had to deal with,” and he predicted pushback from Chicago residents.”The city won’t take kindly to having ICE conduct raids here and that will be (Trump’s) excuse to send in the National Guard.”Mike Oboza, a nightclub singer, recently witnessed an ICE arrest in Pilsen and said he had been left badly shaken.”I didn’t know what to do. I was just frozen,” Oboza said. “I don’t know when or if I’ll be able to sing again.”Robert Pape, a professor of political science at the University of Chicago who has studied political violence for decades, fears the city could be a “powder keg.””I’ve been stressing the need for the community to publicly, vocally repeat the non-violence message,” he told AFP, added that troops might be welcomed by some.”There is often the honeymoon period,” Pape said citing federal forces deployed in Portland, Oregon, in the summer of 2020, but explaining that occupations usually end up exacerbating widespread civil unrest and political violence.”People don’t like crime, but they don’t like military occupations even more, and they certainly won’t like a police state if it goes on for months and months.”- Staying home -For now, residents, especially those in the Latino community, are doing their best to go about their lives and to speak up for others.That’s what Vanessa Escobar, an 18-year-old student at Roosevelt University, said she was doing Monday night at a downtown Chicago protest against ICE, six miles from Pilsen.”I’m Mexican-American and it’s important for my community to have our voices heard. I’m here for the others who are too afraid to come out. What Trump has been doing is terrifying,” Escobar said.While many others are staying home and curtailing their daily movements, a morale booster came with the announcement that El Grito, a Mexican Independence Day celebration that was postponed because of increased ICE activity, is back on.It is now to take place at St Paul Catholic Church next week. Arriaga said while he thinks some Latinos will still skip the festival, this year the church may attract a new audience.”There may be more non-Latinos — allies, and that’s a good thing.”

Nine dead in Israeli strikes on rebel-held Yemen

Israeli air strikes on Huthi-held Yemen killed nine people and wounded more than 100 on Wednesday, the Iran-backed rebels said, days after their prime minister and half the cabinet died in a major attack.The Huthi armed forces’ media operation in Sanaa, the rebel-held capital, was hit in the attacks, along with a Huthi complex in Jawf province, the group said.Israel has launched repeated attacks on Huthi targets during the Gaza war, as the Iran-backed rebels fire missiles and drones at Israel and Red Sea shipping, claiming solidarity with the Palestinian cause.Nine people died and 118 were wounded, Huthi health ministry spokesman Anees Alasbahi posted on X. “Civil defence, ambulances and rescue teams are still searching for the missing,” he added.The toll included seven dead and 100 wounded at the media building in Sanaa, and two dead and 20 wounded in Jawf, which borders Saudi Arabia, Alasbahi said.A large plume of grey smoke billowed above Sanaa as the strikes echoed across the city, which has been controlled by the Huthis for more than a decade.- High-profile assassinations -The Huthis’ prime minister Ahmed Ghaleb Nasser al-Rahawi, nine ministers and two cabinet officials were killed as they attended a government meeting in the Sanaa area last month.The killings were the most high-profile assassinations of Huthi officials during nearly two years of hostilities with Israel over the Gaza war.The latest air strikes come after a drone launched from Yemen struck Ramon airport in southern Israel on Sunday, wounding one person.Huthi military spokesman Yahya Saree said journalists working for the September 26 and al-Yaman newspapers were among those killed at the “Moral Guidance Headquarters” in Sanaa.The Israeli military also said it struck the armed forces’ media operations, among other facilities.The targets included “military camps in which operatives of the terrorist regime were identified, the Huthis’ military public relations headquarters and a fuel storage facility that was used by the terrorist regime”, an Israeli military statement said.The Huthis’ Al-Masirah television said the strikes in Jawf hit a Central Bank branch building in the city of Al-Hazm, wounding employees.The Huthis said they fought back with air defences, without giving details.Since the Gaza war erupted in October 2023, the Huthis have launched repeated drone and missile attacks against Israel.In response, Israel has carried out rounds of retaliatory strikes in Yemen, mainly targeting infrastructure such as ports, power stations and the international airport in Sanaa.

Le RN ne veut pas censurer immédiatement Lecornu, mais attend une “rupture”, dit Bardella

Le Rassemblement national ne veut pas censurer immédiatement le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, mais attend une “rupture” avec la politique menée jusqu’ici, a expliqué son président Jordan Bardella mercredi à Strasbourg.Le parti d’extrême droite ne compte pas censurer “a priori” mais d’abord “écouter le discours de politique générale” de M. Lecornu, a déclaré M. Bardella lors d’un point presse en marge d’une session plénière du Parlement européen.”Soit il y a rupture, soit il y aura censure”, a-t-il résumé.Le Rassemblement national réclame notamment un durcissement de la politique migratoire et s’oppose à toute hausse de la fiscalité pour la “France qui travaille”, a-t-il souligné.Jordan Bardella a aussi réclamé que parmi les premières mesures de Sébastien Lecornu soit actée l’opposition de la France au traité de libre-échange avec les pays latino-américains du Mercosur. Après la chute de François Bayrou lundi lors d’un vote de confiance des députés, puis son remplacement à Matignon au bout de 24 heures par M. Lecornu, le chef du RN n’a toutefois “aucune illusion” et juge le bail du nouveau chef du gouvernement “très précaire”. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Indonésie: au moins 13 morts dans des inondations à Bali et Florès

Des inondations sur les îles indonésiennes touristiques de Bali et Florès ont fait au moins 13 morts et quatre disparus, a indiqué mercredi l’Agence nationale de gestion des catastrophes.Des pluies torrentielles depuis mardi soir ont provoqué des inondations dans quatre districts de Bali, forçant l’évacuation de 200 personnes, a précisé le porte-parole de l’agence (BNPB), Abdul Muhari, dans un communiqué.Il a déclaré que neuf personnes avaient été retrouvées mortes à Bali mercredi soir, contre deux précédemment. Deux autres personnes étaient portées disparues, a ajouté Abdul. Il n’a pas pu préciser si des étrangers se trouvaient parmi les victimes.Quelque 85 personnes ont été évacuées vers des abris temporaires dans le district de Jembrana, au sud-ouest de Bali, a-t-il précisé, et 108 autres personnes ont trouvé refuge dans d’autres lieux, notamment une école primaire.Les intempéries ont également touché l’île de Florès, dans la province de Nusa Tenggara Est, isolant 18 villages alors que l’accès routier et les services de télécommunications ont été coupés, selon la même source.Certaines parties de l’île de Bali étaient encore inondées mercredi en milieu de journée, tandis que les crues se sont résorbées sur l’île de Florès, a-t-il ajouté.L’Indonésie est sujette aux crues soudaines et aux glissements de terrain pendant la saison des pluies, généralement de novembre à avril. Mais de fortes précipitations peuvent également se produire en dehors de cette période.Le changement climatique a également accru l’intensité des tempêtes, entraînant des pluies plus abondantes, des crues soudaines et des rafales plus violentes.En mars, des inondations provoquant des glissements de terrain sur l’île de Java ont fait trois morts et cinq disparus après de fortes pluies.En janvier, au moins 25 personnes sont mortes à la suite d’inondations et de glissements de terrain dans le centre de Java.