Classement de Shanghai: peu de changement pour les universités françaises

La place des principales universités françaises a peu évolué dans le classement annuel de Shanghai, publié vendredi, quatre établissements restant classés parmi les cent meilleurs au monde malgré de légers reculs pour plusieurs d’entre eux.Paris-Saclay reste la meilleure université française, en treizième place mondiale, selon ce classement, réalisé depuis 2003 par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy, et très repris malgré certaines critiques sur sa méthodologie.Le top 10 reste exclusivement occupé par des établissements anglo-saxons, l’américaine Harvard se classant en tête suivie par Stanford et le MIT. Au Royaume-Uni, Cambridge et Oxford restent respectivement quatrième et sixième.Les quatre universités françaises du top 100, outre Paris-Saclay, sont Paris Sciences Lettres (PSL, 34e), Sorbonne Université (43e), et Université Paris Cité (60e). A part la dernière, qui se maintient à sa position, toutes ont reculé de quelques places.Le classement plus large des 1.000 meilleures universités voit toutefois une petite progression pour la France, puisque deux nouveaux établissements (universités Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et Picardie-Jules-Verne Amiens) font leur entrée pour porter le total à 27.Ce nouveau classement témoigne d’une “compétition accrue” pour les universités françaises, ont admis dans un communiqué les ministères de l’Education et de l’Enseignement supérieur.”Ces résultats convergent pour souligner les enjeux auxquels font face l’enseignement supérieur et la recherche française dans un contexte de concurrence scientifique mondiale intensifiée”, ont-ils jugé.Les ministères se félicitent toutefois d’un classement qui “témoigne à la fois de la qualité des travaux scientifiques français et de la reconnaissance internationale de nos chercheurs”.Le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields – considérées comme le Nobel des mathématiques – parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans les revues Science et Nature.Ces critères, essentiellement fondés sur la recherche et pas sur la formation, alimentent une partie des critiques sur ce palmarès.

Bayrou dénonce “la haine antisémite” qui a “fauché” l’arbre hommage à Ilan Halimi

Le Premier ministre François Bayrou a dénoncé vendredi la “haine antisémite” de celui ou ceux qui ont abattu l’arbre planté à Epinay-sur-Seine en hommage à Ilan Halimi, jeune Français juif séquestré et torturé à mort en 2006 par le “gang des barbares”.”L’arbre pour Ilan Halimi, vivant rempart contre l’oubli, a été fauché par la haine antisémite. Nul crime ne peut déraciner la mémoire. La lutte jamais achevée contre le mortel poison de la haine est notre devoir premier”, a écrit sur X le chef du gouvernement.L’arbre, qui avait été planté en 2011 dans cette commune de Seine-Saint-Denis, a été sectionné probablement à l’aide d’une tronçonneuse dans la nuit de mercredi à jeudi.Plusieurs autres responsables politiques ont exprimé leur émotion et leur réprobation après cet acte, alors que la communauté juive est confrontée à une très forte hausse des faits antisémites depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et le début de la guerre à Gaza.”Honte au profanateur antisémite qui a dû penser que cet acte était d’un courage infini…”, a lancé également sur X le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, tandis que le député de la France insoumise (LFI) Antoine Léaument a fait part de sa “colère immense” et de son “plein soutien à nos compatriotes juifs”.A droite, Eric Ciotti, patron de l’UDR alliée au Rassemblement national, y voit “un abominable symbole de l’explosion de l’antisémitisme dans notre pays autant qu’une infâme attaque contre la mémoire du martyr d’Ilan Halimi”.Ilan Halimi, 23 ans, avait été enlevé, séquestré et torturé en janvier 2006 par un groupe d’une vingtaine de personnes qui se faisaient appeler “le gang des barbares”, sous la direction de Youssouf Fofana.Découvert nu, bâillonné, menotté et portant des traces de tortures et de brûlures, à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne, le jeune homme était mort pendant son transfert à l’hôpital un peu moins d’un mois plus tard.

Bayrou dénonce “la haine antisémite” qui a “fauché” l’arbre hommage à Ilan Halimi

Le Premier ministre François Bayrou a dénoncé vendredi la “haine antisémite” de celui ou ceux qui ont abattu l’arbre planté à Epinay-sur-Seine en hommage à Ilan Halimi, jeune Français juif séquestré et torturé à mort en 2006 par le “gang des barbares”.”L’arbre pour Ilan Halimi, vivant rempart contre l’oubli, a été fauché par la haine antisémite. Nul crime ne peut déraciner la mémoire. La lutte jamais achevée contre le mortel poison de la haine est notre devoir premier”, a écrit sur X le chef du gouvernement.L’arbre, qui avait été planté en 2011 dans cette commune de Seine-Saint-Denis, a été sectionné probablement à l’aide d’une tronçonneuse dans la nuit de mercredi à jeudi.Plusieurs autres responsables politiques ont exprimé leur émotion et leur réprobation après cet acte, alors que la communauté juive est confrontée à une très forte hausse des faits antisémites depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et le début de la guerre à Gaza.”Honte au profanateur antisémite qui a dû penser que cet acte était d’un courage infini…”, a lancé également sur X le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, tandis que le député de la France insoumise (LFI) Antoine Léaument a fait part de sa “colère immense” et de son “plein soutien à nos compatriotes juifs”.A droite, Eric Ciotti, patron de l’UDR alliée au Rassemblement national, y voit “un abominable symbole de l’explosion de l’antisémitisme dans notre pays autant qu’une infâme attaque contre la mémoire du martyr d’Ilan Halimi”.Ilan Halimi, 23 ans, avait été enlevé, séquestré et torturé en janvier 2006 par un groupe d’une vingtaine de personnes qui se faisaient appeler “le gang des barbares”, sous la direction de Youssouf Fofana.Découvert nu, bâillonné, menotté et portant des traces de tortures et de brûlures, à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne, le jeune homme était mort pendant son transfert à l’hôpital un peu moins d’un mois plus tard.

Snoop Dogg, Ryan Reynolds, Ed Sheeran: ces célébrités qui investissent en D2 anglaise

Quel est le point commun entre Snoop Dogg, Ryan Reynolds et Ed Sheeran ? Ces célébrités ont toutes investi dans des clubs de Championship (2e division anglaise), à la fois pour espérer en tirer un profit sur le long terme, mais aussi par passion.Mi-juillet, le rappeur américain Snoop Dogg est devenu copropriétaire du club de Swansea, qui tente de remonter en Premier League, arborant sur les réseaux sociaux le nouveau maillot pour la saison prochaine.”L’histoire de ce club et de sa région m’ont touché. Une ville ouvrière et un club fier. Un outsider qui rend les coups, comme moi”, avait commenté l’artiste de 53 ans, féru de sport, aux plus de 100 millions d’abonnés – de son vrai nom, Calvin Broadus – qui a rejoint au capital, le footballeur et Ballon d’or croate Luka Modric. Reste à savoir si ce duo atypique sera suffisant pour battre “Deadpool”. Ou plutôt Ryan Reynolds, l’acteur et producteur canadien qui détient depuis 2020 avec l’acteur Rob McElhenney, autre visage bien connu de Hollywood, le club rival gallois de Swansea, Wrexham.Ce rachat surprise a d’ailleurs fait l’objet d’une docu-série intitulée “Welcome to Wrexham” (Bienvenue à Wrexham) qui a permis au club jusqu’alors méconnu, d’acquérir une renommée internationale. Reconnaissable à ses cheveux roux et sa guitare, Ed Sheeran n’a pas que la musique dans la peau: en août 2024, la pop-star anglaise a acquis une participation minoritaire dans Ipswich Town – 1,4% – après avoir été sponsor-maillot de ses équipes masculine et féminine depuis 2021. Mais l’implication du chanteur, supporter de longue date des “Tractor Boys”, n’a pas empêché le club d’être relégué de la Premier League la saison dernière. Alors pourquoi ces célébrités veulent-elles investir une partie de leur fortune, dans ce championnat ? – “Gagner de l’argent” -“Il y a la notion d’un retour sur investissement à long terme (…) Même si le succès sur le terrain et les retours attendus en dehors, ne sont pas une garantie, explique à l’AFP, Chris Winn, enseignant à l’University Campus of Football Business (UCFB).Pour autant, cela ne signifie pas que tous “cherchent à réaliser un retour sur investissement : le football peut souvent être (perçu comme) un jeu (…) et pour certains, un projet passionné financé à titre personnel”, précise-t-il.Dans le cas de la superstar du football américain Tom Brady, qui a pris sa retraite en 2023, difficile de déterminer quelle est la finalité.Le quarterback californien vainqueur de sept Super Bowl, détient une participation minoritaire dans Birmingham City, le deuxième club de la deuxième ville d’Angleterre après l’équipe de Premier League, Aston Villa – éliminée en avril dernier en quarts de finale, par le Paris Saint-Germain, vainqueur de la Ligue des champions.Son arrivée en 2023 n’a pas été accueillie à l’unanimité, un fan demandant même “Tom Brady, c’est qui ?”, dans la série documentaire d’Amazon Prime Video, “Built in Birmingham: Brady et les Blues”, qui suit son implication précoce et mouvementée dans le club. Notamment après le renvoi en janvier 2024 de l’entraîneur Wayne Rooney, qui a très récemment estimé que Brady ne “(comprenait) pas le football”.L’ami de Brady et co-propriétaire de Birmingham, l’investisseur new-yorkais Tom Wagner, révèle dans la série qu’ils avaient initialement tenté d’acheter une équipe de Premier League, sans succès.”Nous pensions pouvoir gagner de l’argent, avoir un bon retour, qui est notre objectif ultime, donc nous ne pouvions pas y renoncer”, explique Wagner.Au cours de la première saison de Wagner et Brady, Birmingham a chuté en League One, la troisième division anglaise. Mais avec le jeune entraîneur Chris Davies à la tête de l’équipe, ils ont obtenu une promotion en Championship cette année, en remportant le titre de League One avec un total de points record.

Snoop Dogg, Ryan Reynolds, Ed Sheeran: ces célébrités qui investissent en D2 anglaise

Quel est le point commun entre Snoop Dogg, Ryan Reynolds et Ed Sheeran ? Ces célébrités ont toutes investi dans des clubs de Championship (2e division anglaise), à la fois pour espérer en tirer un profit sur le long terme, mais aussi par passion.Mi-juillet, le rappeur américain Snoop Dogg est devenu copropriétaire du club de Swansea, qui tente de remonter en Premier League, arborant sur les réseaux sociaux le nouveau maillot pour la saison prochaine.”L’histoire de ce club et de sa région m’ont touché. Une ville ouvrière et un club fier. Un outsider qui rend les coups, comme moi”, avait commenté l’artiste de 53 ans, féru de sport, aux plus de 100 millions d’abonnés – de son vrai nom, Calvin Broadus – qui a rejoint au capital, le footballeur et Ballon d’or croate Luka Modric. Reste à savoir si ce duo atypique sera suffisant pour battre “Deadpool”. Ou plutôt Ryan Reynolds, l’acteur et producteur canadien qui détient depuis 2020 avec l’acteur Rob McElhenney, autre visage bien connu de Hollywood, le club rival gallois de Swansea, Wrexham.Ce rachat surprise a d’ailleurs fait l’objet d’une docu-série intitulée “Welcome to Wrexham” (Bienvenue à Wrexham) qui a permis au club jusqu’alors méconnu, d’acquérir une renommée internationale. Reconnaissable à ses cheveux roux et sa guitare, Ed Sheeran n’a pas que la musique dans la peau: en août 2024, la pop-star anglaise a acquis une participation minoritaire dans Ipswich Town – 1,4% – après avoir été sponsor-maillot de ses équipes masculine et féminine depuis 2021. Mais l’implication du chanteur, supporter de longue date des “Tractor Boys”, n’a pas empêché le club d’être relégué de la Premier League la saison dernière. Alors pourquoi ces célébrités veulent-elles investir une partie de leur fortune, dans ce championnat ? – “Gagner de l’argent” -“Il y a la notion d’un retour sur investissement à long terme (…) Même si le succès sur le terrain et les retours attendus en dehors, ne sont pas une garantie, explique à l’AFP, Chris Winn, enseignant à l’University Campus of Football Business (UCFB).Pour autant, cela ne signifie pas que tous “cherchent à réaliser un retour sur investissement : le football peut souvent être (perçu comme) un jeu (…) et pour certains, un projet passionné financé à titre personnel”, précise-t-il.Dans le cas de la superstar du football américain Tom Brady, qui a pris sa retraite en 2023, difficile de déterminer quelle est la finalité.Le quarterback californien vainqueur de sept Super Bowl, détient une participation minoritaire dans Birmingham City, le deuxième club de la deuxième ville d’Angleterre après l’équipe de Premier League, Aston Villa – éliminée en avril dernier en quarts de finale, par le Paris Saint-Germain, vainqueur de la Ligue des champions.Son arrivée en 2023 n’a pas été accueillie à l’unanimité, un fan demandant même “Tom Brady, c’est qui ?”, dans la série documentaire d’Amazon Prime Video, “Built in Birmingham: Brady et les Blues”, qui suit son implication précoce et mouvementée dans le club. Notamment après le renvoi en janvier 2024 de l’entraîneur Wayne Rooney, qui a très récemment estimé que Brady ne “(comprenait) pas le football”.L’ami de Brady et co-propriétaire de Birmingham, l’investisseur new-yorkais Tom Wagner, révèle dans la série qu’ils avaient initialement tenté d’acheter une équipe de Premier League, sans succès.”Nous pensions pouvoir gagner de l’argent, avoir un bon retour, qui est notre objectif ultime, donc nous ne pouvions pas y renoncer”, explique Wagner.Au cours de la première saison de Wagner et Brady, Birmingham a chuté en League One, la troisième division anglaise. Mais avec le jeune entraîneur Chris Davies à la tête de l’équipe, ils ont obtenu une promotion en Championship cette année, en remportant le titre de League One avec un total de points record.

Espagne: Huijsen, Alexander-Arnold, Rashford, Baena… les recrues à suivre

Pour tenter de déloger le FC Barcelone de son trône de champion d’Espagne, les deux géants madrilènes, le Real et l’Atlético, ont enregistré plusieurs renforts de poids et renouvelé leurs effectifs. Voici les cinq recrues à suivre dans le championnat espagnol cette saison.- Dean Huijsen (Real Madrid) -Du haut de ses 20 ans, le jeune défenseur espagnol Dean Huijsen, recruté en provenance de Bournemouth pour 60 millions d’euros a réalisé “son rêve” en signant au Real Madrid cet été.Une seule saison comme titulaire au plus haut niveau, et des performances remarquées pour ses débuts avec la Roja, ont suffi à convaincre les dirigeants madrilènes de miser sur le défenseur central d’1m97, né à Amsterdam mais élevé à Malaga (sud de l’Espagne).Passé par la Juventus et l’AS Rome, Huijsen, nommé parmi les révélations du championnat anglais en 2024-25, va endosser une énorme responsabilité sous les ordres de son nouvel entraîneur Xabi Alonso, qui souhaite s’appuyer sur ses qualités techniques et sa sérénité pour rebâtir la défense merengue.- Alex Baena (Atlético Madrid) -Au terme d’une saison décevante, où il a à nouveau subi la loi de ses deux rivaux, l’Atlético Madrid, très actif sur le marché des transferts avec des ambitions réhaussées (6 recrues, 175 millions d’euros dépensés), s’est offert un autre joueur espagnol prometteur, le milieu offensif de Villarreal Alex Baena, pour plus de 40 millions d’euros.Très courtisé pour sa polyvalence et sa qualité de passe, le joueur de 24 ans sort de deux saisons pleines à Villarreal, qui lui ont ouvert les portes de la sélection espagnole, avec laquelle il a été sacré champion d’Europe et champion olympique 2024.Le nouveau N.10 rojiblanco est considéré par la presse madrilène à la fois comme un renfort offensif de poids, et un potentiel successeur à Antoine Griezmann, qui a prolongé chez les Colchoneros jusqu’en 2027.- Joan Garcia (FC Barcelone) -Toujours limité financièrement dans l’attente de la réouverture de son mythique stade, le Camp Nou, le Barça, champion d’Espagne en titre, n’a pas pu dépenser autant que ses deux concurrents. Mais il a bouclé un dossier qui commençait à devenir urgent, au poste de gardien de but, en chipant l’un des meilleurs portiers de Liga la saison dernière, le Catalan Joan Garcia, à son voisin l’Espanyol, pour 25 millions d’euros.S’il n’est pas encore inscrit officiellement, il devrait s’imposer comme titulaire dans les cages barcelonaises à la place de l’Allemand Marc-André ter Stegen, récemment opéré du dos et poussé vers la sortie après deux saisons contrariées par des blessures.- Marcus Rashford (FC Barcelone) -Après avoir échoué à attirer la star de l’Athletic Bilbao Nico Williams, les dirigeants barcelonais ont saisi une opportunité qui ressemble à bon coup, avec la signature de l’Anglais Marcus Rashford, prêté avec option d’achat par Manchester United.Considéré comme indésirable par le coach portugais Ruben Amorim, l’attaquant de 27 ans, déjà prêté à Aston Villa en 2025, va tenter de se relancer en Catalogne en vue de la Coupe du monde 2026.Si des doutes subsistent sur sa compatibilité avec le système de l’entraîneur blaugrana Hansi Flick, l’ex-enfant star d’Old Trafford pourrait être une option intéressante pour suppléer le Brésilien Raphinha à gauche ou le buteur polonais Robert Lewandowski dans l’axe.- Trent Alexander-Arnold (Real Madrid) -En pleine reconstruction de son effectif pour coller aux principes de jeu de Xabi Alonso, le Real a attiré un nouveau grand nom du football mondial, avec l’arrière droit de Liverpool Trent Alexander-Arnold, champion d’Angleterre et vice-champion d’Europe avec les Three Lions.Libéré de son contrat en juin pour disputer le Mondial des clubs avec le géant espagnol, le latéral de 26 ans, formé à Liverpool, s’est engagé pour six saisons au Real, où il offrira de nombreuses possibilités tactiques au coach basque, dans le couloir droit ou au milieu de terrain.Alexander-Arnold, qui a choisi de se faire appeler “Trent” en Espagne, est considéré comme l’un des meilleurs latéraux du monde offensivement, mais critiqué en Angleterre pour ses difficultés en défense.

Espagne: le Real Madrid en mode reconquête face au Barça de Flick, l’Atlético armé pour lutter

Dominés la saison dernière par le FC Barcelone d’Hansi Flick et son football ultra-offensif, le Real Madrid de Kylian Mbappé et l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann comptent sur leurs renforts estivaux pour chasser le géant catalan de son trône en championnat d’Espagne.- Page blanche -Arrivé en fin de cycle, symbolisée par les départs de Carlo Ancelotti et Luka Modric et l’arrivée sur son banc de son ex-milieu de terrain Xabi Alonso, le Real a lancé cet été sa mission reconquête, après une saison décevante, sans trophée majeur.Pour faire oublier l’affront subi face à son éternel rival barcelonais — trois titres domestiques et quatre “Clasico” perdus –, le géant espagnol a renouvelé son effectif et offert à son nouveau coach plusieurs recrues capables d’apporter plus d’équilibre à une équipe qui en a cruellement manqué au cours du dernier exercice.Les arrivées des jeunes défenseurs espagnols Dean Huijsen et Alvaro Carreras, du latéral anglais Trent Alexander-Arnold, et le retour de blessure du capitaine Dani Carvajal, devraient bien aider en ce sens.Mais le plus grand défi d’Alonso demeure sûrement la connexion à établir entre ses deux stars en attaque, Kylian Mbappé et Vinicius Junior, après l’échec du projet “Quatre fantastiques” (Mbappé, Vinicius, Bellingham, Rodrygo), qui a fini par coûter son poste à Ancelotti.- Parole à la défense -Face à l’armada de stars du Real, le Barça, porté par son jeune prodige Lamine Yamal et son attaque de feu, devra se montrer au moins aussi flamboyant offensivement que la saison dernière (102 buts inscrits en Liga) pour conserver son trône.Même s’il a démontré une impressionnante capacité à presque toujours marquer un ou plusieurs buts de plus que son adversaire, le club catalan aura aussi, et surtout, à solidifier une défense trop friable, souvent sur un fil.Cette mission pourrait s’avérer plus compliquée que prévue pour le coach allemand Hansi Flick, en raison du départ de l’expérimenté Inigo Martinez à Al-Nassr, en Arabie saoudite. Un transfert destiné, selon la presse catalane, à faire diminuer la masse salariale barcelonaise pour enfin enregistrer les nouvelles recrues estivales, notamment le gardien Joan Garcia et l’ailier anglais Marcus Rashford.Ramené à ses difficultés financières en l’attente de l’avancée des travaux de son mythique stade, le Camp Nou, le Barça devra donc à nouveau s’appuyer sur le jeune Pau Cubarsi, 18 ans, et espérer les retours en meilleure forme de l’Uruguayen Ronald Araujo et du Danois Andreas Christensen.Une situation en divergence avec les ambitions du club blaugrana, dont les rêves d’une sixième Ligue des champions s’étaient effondrés en demi-finale face à l’Inter (7-6 en cumulé).- De nouveaux soldats pour Simeone -Après une fin de saison ratée, l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann, qui a décidé de prolonger jusqu’en 2027 avec son club de coeur, s’avance lui avec la volonté affichée de se hisser au niveau de ses deux rivaux.Très actifs sur le marché des transferts (7 recrues, près de 175 millions dépensés), les Colchoneros se sont renforcés dans tous les secteurs, avec les arrivées du milieu offensif espagnol Alex Baena, de l’Américain Johnny Cardoso, de l’Argentin Thiago Almada, de l’attaquant italien Giacomo Raspadori, du défenseur slovaque David Hancko, du latéral espagnol Marc Pubill et du latéral italien Matteo Ruggeri.De nouvelles pièces prometteuses à disposition du “Cholo” Diego Simeone, critiqué en fin de saison dernière par certains supporters pour sa frilosité et son manque d’ambition, alors que l’Atlético venait une nouvelle fois de craquer dans la dernière ligne droite (mauvaise série en Liga, éliminations face au Real en C1 et au Barça en Coupe du Roi).