Suède: la célèbre église en bois rouge de Kiruna se rapproche de son nouvel emplacement
Magnifique église en bois rouge, considérée comme l’un des plus beaux bâtiments de Suède, l’église de Kiruna a repris mercredi son lent déplacement dans le cadre du déménagement de la ville arctique causé par l’expansion de sa mine, la plus grande d’Europe. Le développement de l’exploitation d’un immense gisement de minerai de fer par le groupe LKAB, dont les forages de plus en plus profonds au fil des ans ont fragilisé le sol, augmente le risque d’effondrement dans certaines zones, ce qui oblige la cité arctique à déménager.L’entreprise a proposé soit de compenser financièrement toutes les personnes affectées par la relocalisation, soit de reconstruire leurs maisons ou bâtiments. Elle a décidé de déplacer Kiruna Kyrka, une imposante église luthérienne suédoise de 672 tonnes datant de 1912, en une seule pièce.Prouesse technique, ce déménagement de cinq kilomètres est réalisé sur des remorques télécommandées, qui avancent lentement à 500 mètres par heure.L’opération a commencé mardi matin et devrait se terminer mercredi vers 14h00 ou 15h00 (12h00 ou 13h00 GMT). Le déplacement s’est déroulé sans encombre jusqu’ici pour le convoi de 1.200 tonnes au total, qui devrait avancer plus lentement mercredi en raison de passages étroits et de virages à 90 degrés, ont déclaré des responsables du projet.Retransmise en direct à la télévision suédoise, cette migration suscite un vif intérêt et s’opère sous le regard d’une grande foule. Le roi Carl XVI Gustaf est notamment attendu à Kiruna, et devrait participer à une tentative de battre le record du monde du nombre de personnes assistant à un “kyrkkaffe”, une pause-café traditionnelle à l’église. Le processus de déménagement de la ville a commencé il y a près de deux décennies et devrait encore se poursuivre pendant des années. Le nouveau centre-ville a été officiellement inauguré en septembre 2022. A lui seul, le déplacement de l’église, entièrement financé par LKAB, devrait coûter 500 millions de couronnes (44,8 millions d’euros).Large de 40 mètres et pesant 672 tonnes, l’imposant édifice, conçu par l’architecte suédois Gustaf Wickman, mêle différentes influences architecturales. Des motifs d’inspiration sami, peuple autochtone de la région, ornent les bancs. L’intérieur, sombre, comporte des éléments de style romantique national, ainsi qu’un retable Art nouveau peint par le prince Eugène de Suède (1865-1947), représentant un paysage aux couleurs pastel, inspiré par ses voyages en Toscane et dans le sud-ouest de la Suède.Les fenêtres de l’église, en verre soufflé à la main, ont été retirées avant le déplacement et remplacées par du contreplaqué peint. Le clocher, qui se tenait séparément à côté de l’église, sera déplacé la semaine prochaine.
Suède: la célèbre église en bois rouge de Kiruna se rapproche de son nouvel emplacement
Magnifique église en bois rouge, considérée comme l’un des plus beaux bâtiments de Suède, l’église de Kiruna a repris mercredi son lent déplacement dans le cadre du déménagement de la ville arctique causé par l’expansion de sa mine, la plus grande d’Europe. Le développement de l’exploitation d’un immense gisement de minerai de fer par le groupe LKAB, dont les forages de plus en plus profonds au fil des ans ont fragilisé le sol, augmente le risque d’effondrement dans certaines zones, ce qui oblige la cité arctique à déménager.L’entreprise a proposé soit de compenser financièrement toutes les personnes affectées par la relocalisation, soit de reconstruire leurs maisons ou bâtiments. Elle a décidé de déplacer Kiruna Kyrka, une imposante église luthérienne suédoise de 672 tonnes datant de 1912, en une seule pièce.Prouesse technique, ce déménagement de cinq kilomètres est réalisé sur des remorques télécommandées, qui avancent lentement à 500 mètres par heure.L’opération a commencé mardi matin et devrait se terminer mercredi vers 14h00 ou 15h00 (12h00 ou 13h00 GMT). Le déplacement s’est déroulé sans encombre jusqu’ici pour le convoi de 1.200 tonnes au total, qui devrait avancer plus lentement mercredi en raison de passages étroits et de virages à 90 degrés, ont déclaré des responsables du projet.Retransmise en direct à la télévision suédoise, cette migration suscite un vif intérêt et s’opère sous le regard d’une grande foule. Le roi Carl XVI Gustaf est notamment attendu à Kiruna, et devrait participer à une tentative de battre le record du monde du nombre de personnes assistant à un “kyrkkaffe”, une pause-café traditionnelle à l’église. Le processus de déménagement de la ville a commencé il y a près de deux décennies et devrait encore se poursuivre pendant des années. Le nouveau centre-ville a été officiellement inauguré en septembre 2022. A lui seul, le déplacement de l’église, entièrement financé par LKAB, devrait coûter 500 millions de couronnes (44,8 millions d’euros).Large de 40 mètres et pesant 672 tonnes, l’imposant édifice, conçu par l’architecte suédois Gustaf Wickman, mêle différentes influences architecturales. Des motifs d’inspiration sami, peuple autochtone de la région, ornent les bancs. L’intérieur, sombre, comporte des éléments de style romantique national, ainsi qu’un retable Art nouveau peint par le prince Eugène de Suède (1865-1947), représentant un paysage aux couleurs pastel, inspiré par ses voyages en Toscane et dans le sud-ouest de la Suède.Les fenêtres de l’église, en verre soufflé à la main, ont été retirées avant le déplacement et remplacées par du contreplaqué peint. Le clocher, qui se tenait séparément à côté de l’église, sera déplacé la semaine prochaine.
Mort en direct d’un streamer: autopsie jeudi, auditions et saisies
Le corps du streamer Jean Pormanove, décédé lundi lors d’un live sur la plateforme Kick, sera autopsié jeudi matin, a indiqué mercredi le procureur de Nice, faisant état par ailleurs d’auditions et saisies de matériels dans l’enquête sur la mort en direct de cet homme de 46 ans.”Plusieurs auditions de personnes présentes au moment du décès ont été faites sans qu’à ce stade elles permettent de donner une orientation quant aux causes de celui-ci”, déclare le procureur Damien Martinelli dans un communiqué.Raphaël Graven, connu en ligne sous les pseudos Jean Pormanove ou JP, est mort dans la nuit de dimanche à lundi à Contes, au nord de Nice, après plus de 12 jours de diffusion vidéo en direct, le montrant, au côté d’un autre homme surnommé Coudoux, violenté et humilié par deux partenaires connus sous les pseudos de NarutoVie et Safine. “De nombreuses saisies de matériels et vidéos” ont été réalisées “afin notamment de préciser les faits intervenus en amont du décès et susceptibles d’avoir pu contribuer à celui-ci”, indique le procureur de Nice.L’enquête de la PJ de Nice, ouverte pour “recherche des causes de la mort”, s’inscrit “en parallèle” de celle ouverte le 16 décembre 2024 après la diffusion d’un article de Mediapart sur de précédentes vidéos dans lesquelles “des personnes susceptibles d’être vulnérables faisaient l’objet de violences et d’humiliations parfois encouragées par des versements d’argent des spectateurs”, ajoute le magistrat.Dans le cadre de cette enquête, NarutoVie et Safine avaient été placés en garde à vue le 8 janvier 2025, et “les personnes apparaissant comme victimes des violences et humiliations entendues”, poursuit-il.Lors de leurs auditions, Jean Pormanove et Coudoux “contestaient fermement être victimes de violences, indiquant que les faits s’inscrivaient dans des mises en scène visant à +faire le buzz+ pour gagner de l’argent”.Selon le magistrat, Coudoux avait déclaré gagner jusqu’à 2.000 euros par mois, Jean Pormanove évoquant “des sommes à hauteur de 6.000 euros” via “une société qu’il avait créée (et) sur la base des contrats établis avec les plateformes”.”L’un et l’autre indiquaient n’avoir jamais été blessés, être totalement libres de leurs mouvements et de leurs décisions et refusaient d’être examinés par un médecin et un psychiatre”, ajoute le procureur.Mercredi matin, la plateforme australienne Kick indique sur X que “tous les co-streamers ayant participé à cette diffusion en direct ont été bannis dans l’attente de l’enquête en cours”.La plateforme, qui s’engage à “collaborer pleinement avec les autorités”, affirme également entreprendre une “révision complète” de son contenu en français.
Mort en direct d’un streamer: autopsie jeudi, auditions et saisies
Le corps du streamer Jean Pormanove, décédé lundi lors d’un live sur la plateforme Kick, sera autopsié jeudi matin, a indiqué mercredi le procureur de Nice, faisant état par ailleurs d’auditions et saisies de matériels dans l’enquête sur la mort en direct de cet homme de 46 ans.”Plusieurs auditions de personnes présentes au moment du décès ont été faites sans qu’à ce stade elles permettent de donner une orientation quant aux causes de celui-ci”, déclare le procureur Damien Martinelli dans un communiqué.Raphaël Graven, connu en ligne sous les pseudos Jean Pormanove ou JP, est mort dans la nuit de dimanche à lundi à Contes, au nord de Nice, après plus de 12 jours de diffusion vidéo en direct, le montrant, au côté d’un autre homme surnommé Coudoux, violenté et humilié par deux partenaires connus sous les pseudos de NarutoVie et Safine. “De nombreuses saisies de matériels et vidéos” ont été réalisées “afin notamment de préciser les faits intervenus en amont du décès et susceptibles d’avoir pu contribuer à celui-ci”, indique le procureur de Nice.L’enquête de la PJ de Nice, ouverte pour “recherche des causes de la mort”, s’inscrit “en parallèle” de celle ouverte le 16 décembre 2024 après la diffusion d’un article de Mediapart sur de précédentes vidéos dans lesquelles “des personnes susceptibles d’être vulnérables faisaient l’objet de violences et d’humiliations parfois encouragées par des versements d’argent des spectateurs”, ajoute le magistrat.Dans le cadre de cette enquête, NarutoVie et Safine avaient été placés en garde à vue le 8 janvier 2025, et “les personnes apparaissant comme victimes des violences et humiliations entendues”, poursuit-il.Lors de leurs auditions, Jean Pormanove et Coudoux “contestaient fermement être victimes de violences, indiquant que les faits s’inscrivaient dans des mises en scène visant à +faire le buzz+ pour gagner de l’argent”.Selon le magistrat, Coudoux avait déclaré gagner jusqu’à 2.000 euros par mois, Jean Pormanove évoquant “des sommes à hauteur de 6.000 euros” via “une société qu’il avait créée (et) sur la base des contrats établis avec les plateformes”.”L’un et l’autre indiquaient n’avoir jamais été blessés, être totalement libres de leurs mouvements et de leurs décisions et refusaient d’être examinés par un médecin et un psychiatre”, ajoute le procureur.Mercredi matin, la plateforme australienne Kick indique sur X que “tous les co-streamers ayant participé à cette diffusion en direct ont été bannis dans l’attente de l’enquête en cours”.La plateforme, qui s’engage à “collaborer pleinement avec les autorités”, affirme également entreprendre une “révision complète” de son contenu en français.
Mort en direct d’un streamer: autopsie jeudi, auditions et saisies
Le corps du streamer Jean Pormanove, décédé lundi lors d’un live sur la plateforme Kick, sera autopsié jeudi matin, a indiqué mercredi le procureur de Nice, faisant état par ailleurs d’auditions et saisies de matériels dans l’enquête sur la mort en direct de cet homme de 46 ans.”Plusieurs auditions de personnes présentes au moment du décès ont été faites sans qu’à ce stade elles permettent de donner une orientation quant aux causes de celui-ci”, déclare le procureur Damien Martinelli dans un communiqué.Raphaël Graven, connu en ligne sous les pseudos Jean Pormanove ou JP, est mort dans la nuit de dimanche à lundi à Contes, au nord de Nice, après plus de 12 jours de diffusion vidéo en direct, le montrant, au côté d’un autre homme surnommé Coudoux, violenté et humilié par deux partenaires connus sous les pseudos de NarutoVie et Safine. “De nombreuses saisies de matériels et vidéos” ont été réalisées “afin notamment de préciser les faits intervenus en amont du décès et susceptibles d’avoir pu contribuer à celui-ci”, indique le procureur de Nice.L’enquête de la PJ de Nice, ouverte pour “recherche des causes de la mort”, s’inscrit “en parallèle” de celle ouverte le 16 décembre 2024 après la diffusion d’un article de Mediapart sur de précédentes vidéos dans lesquelles “des personnes susceptibles d’être vulnérables faisaient l’objet de violences et d’humiliations parfois encouragées par des versements d’argent des spectateurs”, ajoute le magistrat.Dans le cadre de cette enquête, NarutoVie et Safine avaient été placés en garde à vue le 8 janvier 2025, et “les personnes apparaissant comme victimes des violences et humiliations entendues”, poursuit-il.Lors de leurs auditions, Jean Pormanove et Coudoux “contestaient fermement être victimes de violences, indiquant que les faits s’inscrivaient dans des mises en scène visant à +faire le buzz+ pour gagner de l’argent”.Selon le magistrat, Coudoux avait déclaré gagner jusqu’à 2.000 euros par mois, Jean Pormanove évoquant “des sommes à hauteur de 6.000 euros” via “une société qu’il avait créée (et) sur la base des contrats établis avec les plateformes”.”L’un et l’autre indiquaient n’avoir jamais été blessés, être totalement libres de leurs mouvements et de leurs décisions et refusaient d’être examinés par un médecin et un psychiatre”, ajoute le procureur.Mercredi matin, la plateforme australienne Kick indique sur X que “tous les co-streamers ayant participé à cette diffusion en direct ont été bannis dans l’attente de l’enquête en cours”.La plateforme, qui s’engage à “collaborer pleinement avec les autorités”, affirme également entreprendre une “révision complète” de son contenu en français.
Marine Tondelier appelle à soutenir le mouvement du 10 septembre, mais refuse la récupération
La cheffe des Ecologistes Marine Tondelier estime que “l’avenir de notre pays se joue dans (les) mouvements d’ampleur annoncés à la rentrée”, comme le mouvement de blocage du 10 septembre, et appelle mercredi dans Libération à les soutenir, tout en refusant toute “récupération”.Interrogée pour savoir si elle soutenait le mouvement du 10 septembre, Marine Tondelier a expliqué avoir “plaidé dès le mois de juillet” auprès des instances de son parti “pour que nous soyons en soutien de cette mobilisation mais aussi de toutes les autres qui se préparent avec les partenaires sociaux”. Elle considère que “l’avenir de notre pays se joue dans ces mouvements d’ampleur annoncés à la rentrée”, mais dit détester “la récupération”, alors que La France insoumise a déjà appelé les Français à se joindre au mouvement.”Je le dis à tous les partis : hors de question de tout gâcher en organisant une compétition de nombre de drapeaux ou de mettre les manifestants mal à l’aise parce qu’ils qui auraient l’impression de marcher dans les pas de tel ou tel candidat à la présidentielle”, a-t-elle insisté. “Les Ecologistes seront de toutes les initiatives”, a-t-elle insisté auprès de l’AFP, mais selon elle, le scénario idéal serait “qu’il y ait un maximum de partis politiques et un maximum d’organisations syndicales, environnementales, sociales qui appellent pour que la mobilisation soit massive et transcende complètement les clivages politiques habituels”.”Concentrée et déterminée” pour cette rentrée politique qui débute jeudi avec les journées d’été des Ecologistes à Strasbourg, Marine Tondelier plaide dans Libération pour la censure du gouvernement Bayrou.”Quand François Bayrou a été nommé, j’ai dit que la simple présence de Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur justifiait déjà une motion de censure. Depuis, chaque jour qui passe, ce gouvernement nous a donné de nouvelles raisons de le censurer”, explique-t-elle.Rappelant la récente loi Duplomb, adoptée début juillet, qui a fait l’objet d’une pétition signée par plus de 2 millions de personnes contre une disposition qui prévoyait la réintroduction d’un pesticide interdit, elle considère que “le gouvernement est allé trop loin dans l’irresponsabilité”. “L’+écologie à la française+ promise par Macron était déjà peu convaincante et inopérante. Elle s’est transformée, avec le gouvernement Bayrou, en écocide”, déplore Mme Tondelier, qui sort début octobre un livre intitulé “Demain si tout va bien !” (Albin Michel).
Les chefs d’état-major de l’Otan se concertent sur l’Ukraine
Les chefs d’état-major des armées de l’Otan se réunissent mercredi en visioconférence pour évoquer le conflit en Ukraine, dans le cadre des discussions entre les alliés de Kiev sur les garanties de sécurité à offrir en cas d’accord de paix avec Moscou.Aucune précision n’a filtré sur cette conférence qui doit débuter à 14H30 (12H30 GMT), selon un responsable de l’Alliance, et qui intervient dans la foulée des intenses efforts diplomatiques menés depuis la rencontre en Alaska des présidents américain, Donald Trump, et russe, Vladimir Poutine, pour mettre fin au conflit déclenché par l’invasion russe de l’Ukraine.Mardi, M. Trump s’est dit prêt à ce que les Etats-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garanties de sécurité à l’Ukraine en cas d’accord de paix avec la Russie, tout en excluant des soldats au sol, une mission dévolue aux alliés européens.”Ils sont prêts à envoyer des troupes sur le terrain”, a déclaré le président américain sur la chaîne Fox News, en référence aux dirigeants français, allemand et britannique qu’il avait reçus la veille dans le Bureau ovale. M. Trump “a assuré qu’il n’y aurait pas de troupes américaines au sol en Ukraine”, a martelé sa porte-parole, Karoline Leavitt.La Russie a prévenu que tout règlement de paix devrait garantir sa “sécurité” et celles des russophones en Ukraine, prétexte déjà brandi pour lancer son invasion le 24 février 2022.Le président américain avait reçu lundi son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, trois jours après avoir déroulé le tapis rouge en Alaska pour Vladimir Poutine.Tous les participants aux réunions de la Maison Blanche se sont félicités d’avancées sur le dossier central des garanties de sécurité à Kiev et ont déclaré que M. Poutine avait accepté le principe d’un sommet avec M. Zelensky dans les prochaines semaines.Le président russe a proposé, au téléphone lundi soir avec M. Trump, de voir M. Zelensky à Moscou, ont révélé à l’AFP trois sources proches du dossier, mais le chef d’Etat ukrainien a refusé. La ville de Genève a été évoquée par le président français, Emmanuel Macron. Si une rencontre bilatérale se passe bien, une réunion tripartite pourrait suivre avec Donald Trump, avait proposé ce dernier lundi. – “Concessions territoriales” -Mardi également, la “coalition des volontaires”, une trentaine de pays surtout européens soutenant l’Ukraine, s’est réunie par visioconférence sous les auspices du Premier ministre britannique, Keir Starmer, et d’Emmanuel Macron, afin de rendre compte des entretiens de la veille à Washington.Des équipes de planification européennes et américaines devraient se contacter dans “les prochains jours” pour “préparer le déploiement d’une force de réassurance si les hostilités prenaient fin”, a précisé un porte-parole de M. Starmer.Car Kiev estime que, même si un accord de paix est trouvé, Moscou retentera une invasion.Le président français semble penser la même chose: Vladimir Poutine est “un prédateur, un ogre à nos portes” qui “a besoin de continuer de manger (pour) sa propre survie”, a-t-il accusé, parlant de “menace pour les Européens”.La question des concessions territoriales exigées par la Russie reste une grande inconnue, alors que ses troupes occupent près de 20% du territoire ukrainien.Washington, comme les Européens, assure qu’elle doit être réglée directement entre Moscou et Kiev, qui a exclu à ce jour toute perte de territoire.Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a estimé à cet égard que son allié ukrainien ne devrait pas être forcé à des concessions territoriales.Pour Donald Trump, en revanche, qui a appelé M. Zelensky à faire preuve de “souplesse”, l’Ukraine devra s’y résoudre, en particulier pour le Donbass.
Les chefs d’état-major de l’Otan se concertent sur l’Ukraine
Les chefs d’état-major des armées de l’Otan se réunissent mercredi en visioconférence pour évoquer le conflit en Ukraine, dans le cadre des discussions entre les alliés de Kiev sur les garanties de sécurité à offrir en cas d’accord de paix avec Moscou.Aucune précision n’a filtré sur cette conférence qui doit débuter à 14H30 (12H30 GMT), selon un responsable de l’Alliance, et qui intervient dans la foulée des intenses efforts diplomatiques menés depuis la rencontre en Alaska des présidents américain, Donald Trump, et russe, Vladimir Poutine, pour mettre fin au conflit déclenché par l’invasion russe de l’Ukraine.Mardi, M. Trump s’est dit prêt à ce que les Etats-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garanties de sécurité à l’Ukraine en cas d’accord de paix avec la Russie, tout en excluant des soldats au sol, une mission dévolue aux alliés européens.”Ils sont prêts à envoyer des troupes sur le terrain”, a déclaré le président américain sur la chaîne Fox News, en référence aux dirigeants français, allemand et britannique qu’il avait reçus la veille dans le Bureau ovale. M. Trump “a assuré qu’il n’y aurait pas de troupes américaines au sol en Ukraine”, a martelé sa porte-parole, Karoline Leavitt.La Russie a prévenu que tout règlement de paix devrait garantir sa “sécurité” et celles des russophones en Ukraine, prétexte déjà brandi pour lancer son invasion le 24 février 2022.Le président américain avait reçu lundi son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, trois jours après avoir déroulé le tapis rouge en Alaska pour Vladimir Poutine.Tous les participants aux réunions de la Maison Blanche se sont félicités d’avancées sur le dossier central des garanties de sécurité à Kiev et ont déclaré que M. Poutine avait accepté le principe d’un sommet avec M. Zelensky dans les prochaines semaines.Le président russe a proposé, au téléphone lundi soir avec M. Trump, de voir M. Zelensky à Moscou, ont révélé à l’AFP trois sources proches du dossier, mais le chef d’Etat ukrainien a refusé. La ville de Genève a été évoquée par le président français, Emmanuel Macron. Si une rencontre bilatérale se passe bien, une réunion tripartite pourrait suivre avec Donald Trump, avait proposé ce dernier lundi. – “Concessions territoriales” -Mardi également, la “coalition des volontaires”, une trentaine de pays surtout européens soutenant l’Ukraine, s’est réunie par visioconférence sous les auspices du Premier ministre britannique, Keir Starmer, et d’Emmanuel Macron, afin de rendre compte des entretiens de la veille à Washington.Des équipes de planification européennes et américaines devraient se contacter dans “les prochains jours” pour “préparer le déploiement d’une force de réassurance si les hostilités prenaient fin”, a précisé un porte-parole de M. Starmer.Car Kiev estime que, même si un accord de paix est trouvé, Moscou retentera une invasion.Le président français semble penser la même chose: Vladimir Poutine est “un prédateur, un ogre à nos portes” qui “a besoin de continuer de manger (pour) sa propre survie”, a-t-il accusé, parlant de “menace pour les Européens”.La question des concessions territoriales exigées par la Russie reste une grande inconnue, alors que ses troupes occupent près de 20% du territoire ukrainien.Washington, comme les Européens, assure qu’elle doit être réglée directement entre Moscou et Kiev, qui a exclu à ce jour toute perte de territoire.Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a estimé à cet égard que son allié ukrainien ne devrait pas être forcé à des concessions territoriales.Pour Donald Trump, en revanche, qui a appelé M. Zelensky à faire preuve de “souplesse”, l’Ukraine devra s’y résoudre, en particulier pour le Donbass.







