Serbie: nouveaux heurts entre manifestants anticorruption et police
Des heurts ont opposé des milliers de manifestants hostiles au gouvernement et la police vendredi à Belgrade, au quatrième jour de tensions faisant craindre une répression plus ferme du mouvement de protestation anticorruption en cours depuis plusieurs mois en Serbie.Après plusieurs soirées d’affrontements marqués par des dizaines de blessés et d’arrestations, des partisans du président nationaliste Aleksandar Vucic ont à nouveau fait face dans un climat tendu à des manifestants réunis dans la capitale.Des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes ont été ensuite employés envers les manifestants anti-pouvoir, a constaté un journaliste de l’AFP.Les manifestations sont régulières dans ce pays des Balkans depuis l’effondrement en novembre 2024 d’un auvent en béton à la gare de Novi Sad (nord). La tragédie, qui avait fait 16 morts, a rapidement été imputée à la corruption par les manifestants.Les manifestations, menées par les étudiants, étaient jusqu’à présent généralement pacifiques. Elles ont lieu à travers le pays et ont rassemblé jusqu’à plusieurs centaines de milliers de personnes.La situation s’est envenimée cette semaine lorsque des groupes de partisans du pouvoir, souvent masqués et armés de matraques ou d’engins pyrotechniques, s’en sont pris aux protestataires.Les deux camps s’accusent de souhaiter que la situation dégénère.”Je ne veux pas vivre dans un pays sous répression policière”, a dénoncé auprès de l’AFP Zeljko, un manifestant de 46 ans présent devant des bâtiments gouvernementaux vendredi à Belgrade.Quelques centaines de mètres plus loin, des dizaines de partisans du pouvoir, en t-shirts noirs, étaient réunis et ciblaient les manifestants avec des lasers verts.”Ils battent les gens et protègent les criminels, avec des pieds-de-biche. Je suis venu pour dire que nous n’accepterons pas ça”, a assuré Zeljko, qui n’a pas donné son nom de famille, à leur sujet.- “Impuissants” -La police a arrêté des dizaines de manifestants ces derniers jours, notamment lors du saccage de locaux du Parti progressiste serbe du président (SNS, nationalistes) à Novi Sad.Des élus de l’opposition et des militants anticorruption ont accusé les partisans du pouvoir de violences, partageant des images de manifestants lourdement blessés.Certaines vidéos diffusées en ligne montrent aussi la police frappant des manifestants non armés avec leurs matraques.Les forces de l’ordre ont rejeté ces accusations, affirmant avoir été attaquées par les protestataires, avec plus de 120 agents blessés ces derniers jours.”Tous ceux qui ont passé ces derniers jours à répandre des mensonges sur la brutalité de la police devraient s’expliquer sur ces chiffres”, a déclaré à la presse le ministre de l’Intérieur Ivica Dacic vendredi.Le président, qui qualifie régulièrement les protestataires anti-corruption de “terroristes”, les a encore mis en cause dans les violences des derniers jours. “Nous sommes complètement impuissants parce que la police est du côté des criminels”, a estimé Nevena, 52 ans, qui manifestait vendredi. “Ils ont pris l’Etat en otage”.Sous la pression de la rue ces derniers mois, le gouvernement a été remanié, le Premier ministre remplacé et plusieurs anciens ministres ont été arrêtés et inculpés.Depuis mai, les manifestants réclament des élections anticipées, ce que le président Vucic, réélu en 2022 pour un mandat de cinq ans, refuse, dénonçant un complot étranger visant à renverser le pouvoir en place.Aleksandar Vucic est un proche partenaire du président russe Vladimir Poutine. Son pays, qui refuse de sanctionner Moscou pour l’invasion de l’Ukraine, est en même temps candidat à l’entrée dans l’Union européenne, un partenaire économique essentiel.
Serbie: nouveaux heurts entre manifestants anticorruption et police
Des heurts ont opposé des milliers de manifestants hostiles au gouvernement et la police vendredi à Belgrade, au quatrième jour de tensions faisant craindre une répression plus ferme du mouvement de protestation anticorruption en cours depuis plusieurs mois en Serbie.Après plusieurs soirées d’affrontements marqués par des dizaines de blessés et d’arrestations, des partisans du président nationaliste Aleksandar Vucic ont à nouveau fait face dans un climat tendu à des manifestants réunis dans la capitale.Des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes ont été ensuite employés envers les manifestants anti-pouvoir, a constaté un journaliste de l’AFP.Les manifestations sont régulières dans ce pays des Balkans depuis l’effondrement en novembre 2024 d’un auvent en béton à la gare de Novi Sad (nord). La tragédie, qui avait fait 16 morts, a rapidement été imputée à la corruption par les manifestants.Les manifestations, menées par les étudiants, étaient jusqu’à présent généralement pacifiques. Elles ont lieu à travers le pays et ont rassemblé jusqu’à plusieurs centaines de milliers de personnes.La situation s’est envenimée cette semaine lorsque des groupes de partisans du pouvoir, souvent masqués et armés de matraques ou d’engins pyrotechniques, s’en sont pris aux protestataires.Les deux camps s’accusent de souhaiter que la situation dégénère.”Je ne veux pas vivre dans un pays sous répression policière”, a dénoncé auprès de l’AFP Zeljko, un manifestant de 46 ans présent devant des bâtiments gouvernementaux vendredi à Belgrade.Quelques centaines de mètres plus loin, des dizaines de partisans du pouvoir, en t-shirts noirs, étaient réunis et ciblaient les manifestants avec des lasers verts.”Ils battent les gens et protègent les criminels, avec des pieds-de-biche. Je suis venu pour dire que nous n’accepterons pas ça”, a assuré Zeljko, qui n’a pas donné son nom de famille, à leur sujet.- “Impuissants” -La police a arrêté des dizaines de manifestants ces derniers jours, notamment lors du saccage de locaux du Parti progressiste serbe du président (SNS, nationalistes) à Novi Sad.Des élus de l’opposition et des militants anticorruption ont accusé les partisans du pouvoir de violences, partageant des images de manifestants lourdement blessés.Certaines vidéos diffusées en ligne montrent aussi la police frappant des manifestants non armés avec leurs matraques.Les forces de l’ordre ont rejeté ces accusations, affirmant avoir été attaquées par les protestataires, avec plus de 120 agents blessés ces derniers jours.”Tous ceux qui ont passé ces derniers jours à répandre des mensonges sur la brutalité de la police devraient s’expliquer sur ces chiffres”, a déclaré à la presse le ministre de l’Intérieur Ivica Dacic vendredi.Le président, qui qualifie régulièrement les protestataires anti-corruption de “terroristes”, les a encore mis en cause dans les violences des derniers jours. “Nous sommes complètement impuissants parce que la police est du côté des criminels”, a estimé Nevena, 52 ans, qui manifestait vendredi. “Ils ont pris l’Etat en otage”.Sous la pression de la rue ces derniers mois, le gouvernement a été remanié, le Premier ministre remplacé et plusieurs anciens ministres ont été arrêtés et inculpés.Depuis mai, les manifestants réclament des élections anticipées, ce que le président Vucic, réélu en 2022 pour un mandat de cinq ans, refuse, dénonçant un complot étranger visant à renverser le pouvoir en place.Aleksandar Vucic est un proche partenaire du président russe Vladimir Poutine. Son pays, qui refuse de sanctionner Moscou pour l’invasion de l’Ukraine, est en même temps candidat à l’entrée dans l’Union européenne, un partenaire économique essentiel.
Deal reached after US capital sues Trump over police takeover
The Justice Department reached an agreement on Friday with Washington authorities over control of the US capital’s police department after President Donald Trump placed it under federal government control to tackle violent crime.The deal was hammered out at a federal court hearing held after the District’s attorney general sued the Trump administration over what he called a “hostile takeover” of the city’s police force.Trump placed Washington’s Metropolitan Police Department (MPD) under federal control on Monday and ordered the deployment of 800 National Guard troops onto the streets of the capital. Trump’s attorney general, Pam Bondi, then issued an order on Thursday to install a hand-picked official — Drug Enforcement Administration (DEA) chief Terry Cole — as “emergency” police commissioner.Brian Schwalb, the attorney general for Washington, responded with a lawsuit arguing that federal law governing the capital “does not authorize this brazen usurpation of the District’s authority.”At the court hearing on Friday, District Judge Ana Reyes urged the two sides to work out a solution, and they agreed that Cole, rather than assuming direct control of the MPD, would give directives through the mayor’s office.”Mr. Cole is not going to be able to direct police department individuals to do anything,” Reyes said. “He’s going to have to go through the mayor.”Schwalb welcomed the agreement at a press conference following the court hearing.”My expectation is that the key issue with respect to control and command of our MPD has been resolved today, and that it is clear as a matter of law that it is under the chief of police appointed by the mayor,” he said.”We don’t need a hostile takeover from the federal government to do what we do every day,” he said.- Special status -Unlike the 50 states, Washington operates under a unique relationship with the federal government that limits its autonomy and grants Congress extraordinary control over local matters.Since the mid-1970s, the Home Rule Act has allowed residents to elect a mayor and a city council, although Congress still controls the city’s budget.The overwhelmingly Democratic city faces allegations from Republican politicians that it is overrun by crime, plagued by homelessness and financially mismanaged.But data from Washington police show significant drops in violent crime between 2023 and 2024, although that was coming off the back of a post-pandemic surge.Bowser said earlier this week that violent crime was “at its lowest level in 30 years.”Trump has also said he wants to tackle homeless encampments, and move those sleeping in public “FAR from the Capital.”Washington is ranked 15th on a list of major US cities by homeless population, according to government statistics from last year. On his Truth Social platform, Trump this week described Washington as “under siege from thugs and killers,” with higher crime rates than “many of the most violent Third World Countries.”But residents rejected that depiction.”It’s totally false, and obviously promulgated on his media to justify an unwarranted exercise of federal power,” 81-year-old Larry Janezich told AFP on Thursday.
Trump et Poutine achèvent une réunion de près de trois heures
Donald Trump et Vladimir Poutine ont achevé vendredi près de trois heures de discussions en Alaska, où ils ont peut-être scellé le sort de l’Ukraine voire dessiné l’avenir diplomatique et sécuritaire de l’Europe tout entière.”Les négociations en petit comité ont pris fin”, a indiqué le Kremlin sur Telegram, sans qu’il soit clairement établi dans l’immédiat s’il y aura d’autres discussions.En attendant, les journalistes ont été invités à entrer dans la salle de presse sur la base militaire Elmendorf-Richardson, où les deux dirigeants doivent tenir une conférence de presse commune, devant un fond bleu portant l’inscription “Pursuing Peace” (“Oeuvrer pour la paix”).L’impulsif président américain avait prévenu qu’il claquerait la porte très vite en cas d’impasse, une menace qu’il n’a donc pas mise à exécution.Entamée peu après 11h30 locale (19h30 GMT), la conversation des deux dirigeants, chacun accompagné de deux hauts responsables, a duré près de trois heures.Ce sommet aux enjeux considérables s’est ouvert sur un accueil chaleureux et soigneusement chorégraphié pour Vladimir Poutine, qui signe un spectaculaire retour sur la scène internationale, après plus de trois ans de conflit déclenché par l’invasion russe de l’Ukraine.Donald Trump a même brièvement applaudi pendant que son homologue russe s’avançait vers lui sur le tarmac. Ont suivi des poignées de mains, des sourires et des amabilités, dans une mise en scène exposant toute la puissance militaire américaine, avec des avions de combat de pointe rangés auprès du tapis rouge et survolant les deux hommes.Chose rare, Vladimir Poutine est ensuite monté dans la voiture blindée de Donald Trump où ils ont eu un court tête-à-tête.Il était initialement prévu que leur première réunion de travail reste sur ce modèle, mais le format a été élargi pour inclure côté américain le secrétaire d’Etat Marco Rubio ainsi que Steve Witkoff, émissaire spécial auprès de la Russie, et côté russe, le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov accompagné de Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique.De quoi changer la dynamique psychologique de cette rencontre, dont l’Ukraine et les Européens redoutent par-dessus tout qu’elle ne permette à Vladimir Poutine de manipuler son homologue américain.- “Continuent à tuer” -Premier concerné mais grand absent de ce rendez-vous, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré “compter” sur Donald Trump pour mettre un terme au conflit.Les soldats russes “continuent à tuer le jour des négociations”, a-t-il déploré, tandis que l’armée ukrainienne a annoncé vendredi avoir repris six villages dont des unités russes s’étaient emparés ces derniers jours, lors d’une avancée particulièrement rapide.Si sa première rencontre en personne depuis 2019 avec le maître du Kremlin se passe bien, Donald Trump, qui se rêve en lauréat du prix Nobel de la paix, a assuré que “cette rencontre (ouvrirait) la voie à une autre”, à trois, avec Volodymyr Zelensky. Le choix de l’Alaska est truffé de symboles.Ce vaste territoire a été cédé par la Russie aux Etats-Unis au XIXe siècle. Il a ensuite été un avant-poste de la Guerre froide, quand l’Amérique et l’Union soviétique se toisaient de part et d’autre du détroit de Béring.Le président ukrainien et les dirigeants européens devront attendre que l’imprévisible président américain, comme il s’est engagé, les informe de la teneur de son entrevue.Vladimir Poutine “a aujourd’hui l’occasion d’accepter un cessez-le-feu” en Ukraine, a souligné le chancelier allemand Friedrich Merz.- “Donnant-donnant” -Cette paix semble bien lointaine, tant les positions des deux belligérants paraissent irréconciliables.La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.C’est inacceptable pour Kiev, qui veut un cessez-le-feu inconditionnel et immédiat, ainsi que des garanties de sécurité futures.Donald Trump, qui depuis l’invasion russe de l’Ukraine renvoie dos à dos les deux belligérants, parle de “donnant-donnant” en matière territoriale.Si le président russe et le président américain ont une obsession commune, celle de ne jamais apparaître en position de faiblesse, leurs approches des rapports de force internationaux sont bien différentes.Pour Donald Trump, ancien promoteur immobilier devenu célèbre grâce à une émission de téléréalité, tout est affaire de négociation rapide, de marchandage rondement mené, pour arriver à un “deal” forcément avantageux pour lui.Là où Vladimir Poutine, ancien du KGB formé à la guerre psychologique, raisonne à long terme, évoquant le destin historique d’une “grande Russie” qu’il voudrait reconstituer.
Trump et Poutine achèvent une réunion de près de trois heures
Donald Trump et Vladimir Poutine ont achevé vendredi près de trois heures de discussions en Alaska, où ils ont peut-être scellé le sort de l’Ukraine voire dessiné l’avenir diplomatique et sécuritaire de l’Europe tout entière.”Les négociations en petit comité ont pris fin”, a indiqué le Kremlin sur Telegram, sans qu’il soit clairement établi dans l’immédiat s’il y aura d’autres discussions.En attendant, les journalistes ont été invités à entrer dans la salle de presse sur la base militaire Elmendorf-Richardson, où les deux dirigeants doivent tenir une conférence de presse commune, devant un fond bleu portant l’inscription “Pursuing Peace” (“Oeuvrer pour la paix”).L’impulsif président américain avait prévenu qu’il claquerait la porte très vite en cas d’impasse, une menace qu’il n’a donc pas mise à exécution.Entamée peu après 11h30 locale (19h30 GMT), la conversation des deux dirigeants, chacun accompagné de deux hauts responsables, a duré près de trois heures.Ce sommet aux enjeux considérables s’est ouvert sur un accueil chaleureux et soigneusement chorégraphié pour Vladimir Poutine, qui signe un spectaculaire retour sur la scène internationale, après plus de trois ans de conflit déclenché par l’invasion russe de l’Ukraine.Donald Trump a même brièvement applaudi pendant que son homologue russe s’avançait vers lui sur le tarmac. Ont suivi des poignées de mains, des sourires et des amabilités, dans une mise en scène exposant toute la puissance militaire américaine, avec des avions de combat de pointe rangés auprès du tapis rouge et survolant les deux hommes.Chose rare, Vladimir Poutine est ensuite monté dans la voiture blindée de Donald Trump où ils ont eu un court tête-à-tête.Il était initialement prévu que leur première réunion de travail reste sur ce modèle, mais le format a été élargi pour inclure côté américain le secrétaire d’Etat Marco Rubio ainsi que Steve Witkoff, émissaire spécial auprès de la Russie, et côté russe, le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov accompagné de Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique.De quoi changer la dynamique psychologique de cette rencontre, dont l’Ukraine et les Européens redoutent par-dessus tout qu’elle ne permette à Vladimir Poutine de manipuler son homologue américain.- “Continuent à tuer” -Premier concerné mais grand absent de ce rendez-vous, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré “compter” sur Donald Trump pour mettre un terme au conflit.Les soldats russes “continuent à tuer le jour des négociations”, a-t-il déploré, tandis que l’armée ukrainienne a annoncé vendredi avoir repris six villages dont des unités russes s’étaient emparés ces derniers jours, lors d’une avancée particulièrement rapide.Si sa première rencontre en personne depuis 2019 avec le maître du Kremlin se passe bien, Donald Trump, qui se rêve en lauréat du prix Nobel de la paix, a assuré que “cette rencontre (ouvrirait) la voie à une autre”, à trois, avec Volodymyr Zelensky. Le choix de l’Alaska est truffé de symboles.Ce vaste territoire a été cédé par la Russie aux Etats-Unis au XIXe siècle. Il a ensuite été un avant-poste de la Guerre froide, quand l’Amérique et l’Union soviétique se toisaient de part et d’autre du détroit de Béring.Le président ukrainien et les dirigeants européens devront attendre que l’imprévisible président américain, comme il s’est engagé, les informe de la teneur de son entrevue.Vladimir Poutine “a aujourd’hui l’occasion d’accepter un cessez-le-feu” en Ukraine, a souligné le chancelier allemand Friedrich Merz.- “Donnant-donnant” -Cette paix semble bien lointaine, tant les positions des deux belligérants paraissent irréconciliables.La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.C’est inacceptable pour Kiev, qui veut un cessez-le-feu inconditionnel et immédiat, ainsi que des garanties de sécurité futures.Donald Trump, qui depuis l’invasion russe de l’Ukraine renvoie dos à dos les deux belligérants, parle de “donnant-donnant” en matière territoriale.Si le président russe et le président américain ont une obsession commune, celle de ne jamais apparaître en position de faiblesse, leurs approches des rapports de force internationaux sont bien différentes.Pour Donald Trump, ancien promoteur immobilier devenu célèbre grâce à une émission de téléréalité, tout est affaire de négociation rapide, de marchandage rondement mené, pour arriver à un “deal” forcément avantageux pour lui.Là où Vladimir Poutine, ancien du KGB formé à la guerre psychologique, raisonne à long terme, évoquant le destin historique d’une “grande Russie” qu’il voudrait reconstituer.
Trump, Putin wrap up high-stakes Ukraine talks
US President Donald Trump wrapped up talks with Russian leader Vladimir Putin on Friday at a high-stakes summit in Alaska that could shape the future of the Ukraine war.The three-on-three meeting between the two presidents and senior aides lasted around three hours. It was not immediately clear if there would be further discussions as journalists were seated for a scheduled news conference.In choreographed drama, the two leaders arrived in their respective presidential jets and descended on the tarmac of an air base, with Trump clapping as Putin stepped on Western soil for the first time since ordering the invasion of Ukraine in 2022.US military might was on display with a B-2 stealth bomber flying overhead, as a reporter shouted audibly to Putin, “Will you stop killing civilians?”Putin, undaunted, grinned widely as Trump took the unusual step of escorting him into “The Beast,” the secure US presidential limousine, before a meeting in a room before a screen that said — in English only — “Pursuing Peace.”Putin smiled and joked with Russian reporters on the visit, a breakthrough for a leader who is facing an arrest warrant by the International Criminal Court related to the Ukraine war, which has killed tens of thousands of people.- ‘Good respect level’ -Russia in recent days has made battlefield gains that could strengthen Putin’s hand in any ceasefire negotiations, although Ukraine announced as Putin was flying in that it had retaken several villages.Speaking to reporters aboard Air Force One en route to Anchorage, Trump sounded a positive note. “There’s a good respect level on both sides and I think something’s going to come out of it,” he said.Trump has insisted he will be firm with Putin, after coming under heated criticism for appearing cowed during a 2018 summit in Helsinki.The White House on Friday abruptly announced that Trump was scrapping a plan to see Putin alone and he instead entered the talks with Secretary of State Marco Rubio and his roving envoy Steve Witkoff. The White House planned a working lunch with a larger entourage.Every word and gesture was being closely watched by European leaders and Ukrainian President Volodymyr Zelensky, who was not included and has refused pressure from Trump to surrender territory seized by Russia.”It is time to end the war, and the necessary steps must be taken by Russia. We are counting on America,” Zelensky said in a social media post.Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said Moscow would not forecast the outcome of the meeting.”We never make any predictions ahead of time,” Lavrov told Russian state television after he reached Alaska, wearing what appeared to be a shirt with “USSR” written across it in Cyrillic script.Trump has promised to consult with European leaders and Zelensky, saying any final agreement would come in a three-way meeting with Putin and the Ukrainian president to “divvy up” territory.- ‘Severe’ consequences -Trump has boasted of his relationship with Putin, blamed predecessor Joe Biden for the war, and vowed before his return to the White House in January that he would be able to bring peace within 24 hours.But despite repeated calls to Putin, and a February 28 White House meeting in which Trump publicly berated Zelensky, the Russian leader has shown no signs of compromise.Saying he “would walk” from the table if the meeting didn’t go well, Trump told reporters he “wouldn’t be happy” if a ceasefire could not be secured immediately.The talks were taking place at Elmendorf Air Force Base, the largest US military installation in Alaska and a Cold War facility for surveillance of the former Soviet Union.Adding to the historical significance, the United States bought Alaska in 1867 from Russia — a deal Moscow has cited to show the legitimacy of land swaps.Neither leader is expected to step off the base into Anchorage, Alaska’s largest city, where protesters have put up signs of solidarity with Ukraine.The summit marks a sharp change in approach from Western European leaders and Biden, who vowed not to hold discussions with Russia on Ukraine unless Kyiv was also involved.






