Wall Street clôture sans enthousiasme, la politique monétaire américaine en ligne de mire

La Bourse de New York a terminé sans entrain lundi, les investisseurs attendant d’y voir plus clair quant à la trajectoire monétaire privilégiée par la banque centrale américaine (Fed), sur fond de nouveaux résultats d’entreprises.L’indice Nasdaq (+0,03%), l’indice élargi S&P 500 (-0,01%) et le Dow Jones (-0,08%) ont tous les trois terminé à un niveau proche de l’équilibre.Le marché est en “manque de catalyseurs aujourd’hui”, résument les analystes de Briefing.com.La place américaine attend principalement le colloque de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit de nombreux banquiers centraux en fin de semaine. A cette occasion, le président de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, prononcera un discours vendredi.Cet événement “pourrait bien façonner les attentes quant à l’orientation future de la Fed”, note Jose Torres, d’Interactive Brokers.Une majorité d’experts s’attendent toujours à une réduction des taux lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de l’institution (FOMC) en septembre, selon l’outil de veille de CME. Mais ils sont désormais de plus en plus à anticiper une pause en octobre comparée à la semaine passée.En cause: “certains signes indiquent que les pressions inflationnistes s’intensifient, ce qui pourrait inciter les autorités monétaires à maintenir leur approche attentiste”, selon M. Torres. L’indice PPI des prix à la production publié jeudi dernier a par exemple progressé en juillet de 3,3% sur un an, là où le consensus des analystes de Marketwatch tablait sur une progression de 2,3%.Toujours côté indicateurs, les investisseurs seront attentifs à la publication mercredi du compte-rendu (“minutes”) de la dernière réunion de la banque centrale américaine de juillet, puis aux demandes hebdomadaires d’allocation chômage publiées jeudi.Sur le marché obligataire, vers 20H15 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans se tendait très légèrement à 4,33% contre 4,32% à la clôture vendredi.Côté entreprises, plusieurs grands distributeurs doivent publier leur performance trimestrielle cette semaine, dont Home Depot (-1,19%), Target (+1,88%) ou le géant Walmart (+0,68%).”Cela va être déterminant, car ces résultats vont donner une indication sur ce que pensent les consommateurs, sur les effets des droits de douane… Et bien sûr, les prévisions vont être cruciales”, souligne auprès de l’AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities.Au tableau des valeurs, le géant de la tech Meta (Facebook, Instagram) s’est replié (-2,27% à 767,37 dollars), plombé par des incertitudes sur sa stratégie IA (intelligence artificielle) dans laquelle le groupe a investi des milliards de dollars.Le laboratoire pharmaceutique danois Novo Nordisk (+3,75% à 53,77 dollars) a gagné du terrain après l’approbation par l’Agence américaine des produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA) de l’utilisation de son médicament anti-obésité Wegovy pour traiter une maladie du foie.L’application d’apprentissage des langues Duolingo (+12,93% à 369,19 dollars) a franchement profité d’une revalorisation de sa note par Keybanc, qui cite notamment la croissance de son nombre d’utilisateurs.L’assureur santé UnitedHealth a encore progressé (+1,48% à 308,50 dollars), toujours poussé par l’achat par le conglomérat Berkshire Hathaway d’environ 5 millions d’actions du groupe pour une participation d’environ 1,6 milliard de dollars.Le gestionnaire de logiciels Dayforce (+25,91% à 66,58 dollars) a brillé après des informations de presse assurant que la société d’investissement Thoma Bravo pourrait racheter l’entreprise. Selon l’agence financière Bloomberg, l’annonce pourrait être faite dans les prochaines semaines.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

L’ouragan Erin se renforce et poursuit sa route vers les Bahamas

Le puissant ouragan Erin continue de se renforcer lundi dans la région des Caraïbes et poursuit sa route vers les Bahamas, porteur de vents soutenus et de pluies intenses, selon le centre américain des ouragans (NHC).Premier ouragan de la saison en Atlantique nord, Erin est repassé dans la nuit en catégorie 4 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, et devrait continuer à s’intensifier et s’élargir, selon les prévisions météorologiques.Avec des vents allant jusqu’à 220 km/h, il se trouve désormais au-dessus de l’île Grand Turk de l’archipel ultra-marin britannique des Îles Turques-et-Caïques et poursuit sa progression vers les Bahamas.Il devrait provoquer lundi de fortes averses localisées à travers ces territoires ainsi qu’en Haïti et en République dominicaine, prévient le NHC, qui alerte sur le risque d’inondations.Au cours du week-end, Erin s’était rapproché du nord des Petites Antilles et de Porto Rico, provoquant des dégâts matériels. Dans ce territoire américain des Caraïbes meurtri et dévasté en 2017 par l’ouragan Maria, des maisons et routes ont ainsi été submergées par les eaux.Les vents puissants ont également couchés des arbres sur la chaussée, et 150.000 ménages avaient été privés de courant dimanche, les équipes étant à pied d’oeuvre pour réparer les dégâts. La compagnie d’électricité locale Luma a précisé que le service avait été rétabli pour 96% de ses clients.Les autorités météorologiques s’attendent à ce que l’ouragan poursuivre sa trajectoire vers le nord-ouest, passant en milieu de semaine entre la côte est des Etats-Unis et les Bermudes.Erin devrait “croître de manière plutôt spectaculaire”, a prévenu Michael Brennan, directeur du NHC.Et d’avertir: “cela va créer des conditions maritimes très dangereuses dans toute la partie occidentale de l’Atlantique et augmenter le risque de vagues et de courants dangereux et potentiellement mortels sur presque toute la côte est des États-Unis”.Des inondations côtières sont également à craindre, notamment sur un chapelet d’îles bordant la Caroline du Nord. En prévision, certaines zones ont été soumises à des ordres d’évacuation.L’ouragan Erin s’était renforcé au cours du week-end, atteignant le niveau maximal de l’échelle de Saffir-Simpson un peu plus de 24 heures après avoir été classé en catégorie 1.La saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région avait été marquée par plusieurs tempêtes meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.

L’ouragan Erin se renforce et poursuit sa route vers les Bahamas

Le puissant ouragan Erin continue de se renforcer lundi dans la région des Caraïbes et poursuit sa route vers les Bahamas, porteur de vents soutenus et de pluies intenses, selon le centre américain des ouragans (NHC).Premier ouragan de la saison en Atlantique nord, Erin est repassé dans la nuit en catégorie 4 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, et devrait continuer à s’intensifier et s’élargir, selon les prévisions météorologiques.Avec des vents allant jusqu’à 220 km/h, il se trouve désormais au-dessus de l’île Grand Turk de l’archipel ultra-marin britannique des Îles Turques-et-Caïques et poursuit sa progression vers les Bahamas.Il devrait provoquer lundi de fortes averses localisées à travers ces territoires ainsi qu’en Haïti et en République dominicaine, prévient le NHC, qui alerte sur le risque d’inondations.Au cours du week-end, Erin s’était rapproché du nord des Petites Antilles et de Porto Rico, provoquant des dégâts matériels. Dans ce territoire américain des Caraïbes meurtri et dévasté en 2017 par l’ouragan Maria, des maisons et routes ont ainsi été submergées par les eaux.Les vents puissants ont également couchés des arbres sur la chaussée, et 150.000 ménages avaient été privés de courant dimanche, les équipes étant à pied d’oeuvre pour réparer les dégâts. La compagnie d’électricité locale Luma a précisé que le service avait été rétabli pour 96% de ses clients.Les autorités météorologiques s’attendent à ce que l’ouragan poursuivre sa trajectoire vers le nord-ouest, passant en milieu de semaine entre la côte est des Etats-Unis et les Bermudes.Erin devrait “croître de manière plutôt spectaculaire”, a prévenu Michael Brennan, directeur du NHC.Et d’avertir: “cela va créer des conditions maritimes très dangereuses dans toute la partie occidentale de l’Atlantique et augmenter le risque de vagues et de courants dangereux et potentiellement mortels sur presque toute la côte est des États-Unis”.Des inondations côtières sont également à craindre, notamment sur un chapelet d’îles bordant la Caroline du Nord. En prévision, certaines zones ont été soumises à des ordres d’évacuation.L’ouragan Erin s’était renforcé au cours du week-end, atteignant le niveau maximal de l’échelle de Saffir-Simpson un peu plus de 24 heures après avoir été classé en catégorie 1.La saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région avait été marquée par plusieurs tempêtes meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.

L’ouragan Erin se renforce et poursuit sa route vers les Bahamas

Le puissant ouragan Erin continue de se renforcer lundi dans la région des Caraïbes et poursuit sa route vers les Bahamas, porteur de vents soutenus et de pluies intenses, selon le centre américain des ouragans (NHC).Premier ouragan de la saison en Atlantique nord, Erin est repassé dans la nuit en catégorie 4 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, et devrait continuer à s’intensifier et s’élargir, selon les prévisions météorologiques.Avec des vents allant jusqu’à 220 km/h, il se trouve désormais au-dessus de l’île Grand Turk de l’archipel ultra-marin britannique des Îles Turques-et-Caïques et poursuit sa progression vers les Bahamas.Il devrait provoquer lundi de fortes averses localisées à travers ces territoires ainsi qu’en Haïti et en République dominicaine, prévient le NHC, qui alerte sur le risque d’inondations.Au cours du week-end, Erin s’était rapproché du nord des Petites Antilles et de Porto Rico, provoquant des dégâts matériels. Dans ce territoire américain des Caraïbes meurtri et dévasté en 2017 par l’ouragan Maria, des maisons et routes ont ainsi été submergées par les eaux.Les vents puissants ont également couchés des arbres sur la chaussée, et 150.000 ménages avaient été privés de courant dimanche, les équipes étant à pied d’oeuvre pour réparer les dégâts. La compagnie d’électricité locale Luma a précisé que le service avait été rétabli pour 96% de ses clients.Les autorités météorologiques s’attendent à ce que l’ouragan poursuivre sa trajectoire vers le nord-ouest, passant en milieu de semaine entre la côte est des Etats-Unis et les Bermudes.Erin devrait “croître de manière plutôt spectaculaire”, a prévenu Michael Brennan, directeur du NHC.Et d’avertir: “cela va créer des conditions maritimes très dangereuses dans toute la partie occidentale de l’Atlantique et augmenter le risque de vagues et de courants dangereux et potentiellement mortels sur presque toute la côte est des États-Unis”.Des inondations côtières sont également à craindre, notamment sur un chapelet d’îles bordant la Caroline du Nord. En prévision, certaines zones ont été soumises à des ordres d’évacuation.L’ouragan Erin s’était renforcé au cours du week-end, atteignant le niveau maximal de l’échelle de Saffir-Simpson un peu plus de 24 heures après avoir été classé en catégorie 1.La saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région avait été marquée par plusieurs tempêtes meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.