Syrians furious at major hike in electricity prices

In his workshop near the Syrian capital, Ghassan Aama is at a loss following a recent decision to massively hike electricity prices, even as much of the country continues to face extensive outages.Last month, the energy ministry raised prices by at least 60 times compared to the previous tariff, sending shockwaves through a population already reeling from decades of sanctions and 14 years of war.”We were surprised to see electricity prices rise, as our income is limited,” said Aama, a blacksmith.”If the bills are high, we might not be able to make ends meet,” he added.Aama already pays a subscription to a private generator so he can run his workshop — a common practice in the country’s whose electricity sector has been ravaged by the civil war, with power cuts reaching up to 20 hours a day.”We are coming out of a war, and our homes are destroyed… we were hoping things would get better, not worse,” he added.- Liberalisation -Since the toppling of longtime ruler Bashar al-Assad in December, Syria has slowly begun to emerge from decades of political and economic isolation. The new Islamist authorities are hoping to attract funding and investments for reconstruction, which the World Bank estimated could cost more than $216 billion.The government’s decision to hike tariffs is part of a policy of liberalisation that the government seems to have adopted at the start of the year, said Jihad Yazigi, editor of economic publication The Syria Report.”What they are doing, basically, is just trying to cut costs and to remove subsidies,” he added.Contrary to what Assad claimed, Yazigi said the Syrian economy was “obviously not a socialist economy”. It was “relatively liberal… and here (they) are liberalising further”, he said, as they also lifted subsidies on bread earlier this year.- ‘No one will pay’ -But having born the brunt of the country’s crippled economy for years, Syrians are struggling to accept yet another blow. “After liberation, we expected people to return and reconstruction to take place quickly,” said Muhieddine Salam, a real estate agent.”Now, if rent is $200 and the electricity tariff is between $200 and $400, what will I do?”Vendor Alaa Mussa shared his frustration, arguing that “no one will pay, no one has the money”. “Let them turn the electricity off, it would be better,” she told AFP.”There are no jobs, and all factories are closed… (At first) everyone was happy, we thought money would start coming in, but no one expected this to happen.”Syria previously announced major investment agreements with countries in the region to rebuild infrastructure.It also announced major agreements with Qatar and Turkey to supply it with gas for electricity production.But these projects have yet to make a dent in the daily lives of Syrians.Nine out of 10 people in the country live in poverty, and one in four is unemployed, according to the United Nations.Many of them resort to informal, temporary jobs to survive, like Umm al-Zein, 43, who sells bread on the street.”I can barely afford to pay my son’s university tuition and my daughter’s private lessons for the high school exam,” she said.”The electricity barely comes on for an hour, and if the electricity doesn’t come, the water doesn’t come either.”We will be warming ourselves under blankets in the winter.”

Le procès de l’ex-patron de la DGSE pour complicité de tentative d’extorsion s’est ouvert

Le procès de l’ex-directeur général des services secrets français Bernard Bajolet, jugé pour complicité d’une tentative d’extorsion à l’encontre d’un homme d’affaires en litige depuis des années avec la DGSE, s’est ouvert jeudi devant le tribunal correctionnel de Bobigny.Patron de la Direction générale de la sécurité extérieure entre avril 2013 et mai 2017, Bernard Bajolet, 76 ans, comparaît également pour atteinte arbitraire à la liberté individuelle par personne dépositaire de l’autorité publique.Les faits remontent au 12 mars 2016. Ce jour-là, Alain Dumenil, homme d’affaires franco-suisse impliqué dans pléthore d’affaires judiciaires et de litiges commerciaux, est arrêté par la police aux frontières à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle alors qu’il doit se rendre en Suisse.Les policiers l’emmènent sous prétexte de devoir vérifier son passeport et le conduisent dans une salle.Deux hommes en civil appartenant à la DGSE, mais jamais identifiés car M. Bajolet a refusé de donner leur identité, entrent dans la pièce et informent M. Dumenil qu’il doit rembourser 15 millions d’euros à la France. Les agents utilisent, selon une source judiciaire, “la menace”, notamment en lui montrant “un album de photographies de lui-même et de membres de sa famille, afin de lui faire comprendre que ses proches et lui-même étaient observés et suivis”.L’homme d’affaires s’emporte et annonce porter plainte. Les agents s’éclipsent.Si M. Bajolet est “à l’initiative du principe” d’un entretien avec M. Dumenil, “il ne s’est évidemment pas occupé de l’exécution de cette mission”, a défendu avant l’audience son avocat, Me Mario-Pierre Stasi, jugeant auprès de l’AFP que les charges reposant sur son client sont un “non-sens juridique”.Le procès doit durer jusqu’à vendredi soir.

Le typhon Kalmaegi se dirige vers le Vietnam après avoir fait plus de 140 morts aux Philippines

Le typhon Kalmaegi, le plus meurtrier cette année aux Philippines, a fait au moins 142 morts et 127 disparus à la suite de violentes inondations, ont indiqué les autorités jeudi, et menace le Vietnam qu’il devrait atteindre dans la nuit.Le bureau national de la défense civile a confirmé jeudi 114 décès, auxquels s’ajoutent 28 morts enregistrés par les autorités de la province centrale de Cebu, la plus durement frappée, où des villes entières ont été submergées. Quelque 500.000 personnes sont toujours déplacées dans le pays.A Liloan, une ville proche de Cebu City où 35 corps ont été retrouvés dans des zones inondées, des journalistes de l’AFP ont vu des voitures empilées les unes sur les autres par les crues et des toits arrachés, tandis que les habitants tentaient de dégager la boue. “Nous avons essayé d’appeler les secours, mais personne n’est venu. On nous a dit que les sauveteurs avaient été emportés par le courant”, raconte Chyros Roa, 42 ans, qui s’est réfugié avec ses enfants, comme beaucoup d’autres, sur son toit lorsque l’eau s’est engouffrée chez lui. Christine Aton, une femme handicapée, a perdu la vie, piégée dans sa chambre alors que les eaux montaient à l’intérieur de sa maison.”Nous avons essayé de forcer (la porte de sa chambre) avec un couteau de cuisine et un pied-de-biche, mais elle ne bougeait pas… Puis le réfrigérateur a commencé à flotter,” a déclaré sa sœur, Michelle Aton, 29 ans, à l’AFP.”J’ai ouvert une fenêtre et mon père et moi avons nagé dehors. Nous pleurions parce que nous voulions sauver ma sœur aînée”. “Mais mon père m’a dit que nous ne pouvions rien faire pour elle, que nous risquions tous les trois de mourir.”- “Une fois tous les 20 ans” -Sur l’île voisine de Negros, où au moins 30 personnes ont été tuées, les pluies torrentielles déclenchées par le typhon ont provoqué une coulée de boue volcanique qui a enseveli des maisons dans la ville de Canlaon, a déclaré le lieutenant de police Stephen Polinar à l’AFP mercredi.Six membres d’équipage d’un hélicoptère militaire qui s’est écrasé lors d’une mission de secours sont au nombre des tués.Benison Estareja, du service météorologique national, a déclaré à l’AFP que les précipitations dans le sillage de Kalmaegi étaient 1,5 fois supérieures à la quantité qui tombe habituellement à Cebu pendant tout le mois de novembre: un phénomène qui se produit “une fois tous les 20 ans.”La “forte urbanisation” des zones les plus touchées a rendu l’épisode encore plus meurtrier, a-t-il ajouté. A Talisay, où un quartier d’habitat informel le long d’une rive a été emporté, Regie Mallorca, 26 ans, est déjà en train de reconstruire sa maison. “Cela prendra des mois (…) car je n’ai pas encore l’argent” a-t-il déclaré en mélangeant du ciment et du sable sur les décombres. Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.Le typhon Kalmaegi, qui s’est renforcé, se dirige vers le Vietnam qu’il devrait atteindre dans la soirée de jeudi en provoquant des vagues pouvant atteindre huit mètres de haut, selon le service de météorologie national.Le président philippin Ferdinand Marcos a décrété “l’état de catastrophe nationale” jeudi, autorisant le gouvernement à débloquer des fonds pour l’aide humanitaire et à imposer des prix plafonnés sur les produits de première nécessité. “Malheureusement, un autre (typhon) arrive avec le potentiel de devenir encore plus puissant,” a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse l’après-midi.Les Philippines ont déjà subi 20 tempêtes tropicales cette année avec Kalmaegi. La 21e, Fung-wong, se trouve à 1.500km à l’est du pays et gagne lentement en puissance en se dirigeant vers l’île principale de Luçon. Elle pourrait atteindre le statut de typhon avant de toucher terre lundi.Le typhon Kalmaegi est le plus meurtrier de cette année aux Philippines, selon EM-DAT, une base de données mondiale sur les catastrophes naturelles. L’an dernier, le typhon Trami avait fait 191 morts dans l’archipel.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Le typhon Kalmaegi se dirige vers le Vietnam après avoir fait plus de 140 morts aux Philippines

Le typhon Kalmaegi, le plus meurtrier cette année aux Philippines, a fait au moins 142 morts et 127 disparus à la suite de violentes inondations, ont indiqué les autorités jeudi, et menace le Vietnam qu’il devrait atteindre dans la nuit.Le bureau national de la défense civile a confirmé jeudi 114 décès, auxquels s’ajoutent 28 morts enregistrés par les autorités de la province centrale de Cebu, la plus durement frappée, où des villes entières ont été submergées. Quelque 500.000 personnes sont toujours déplacées dans le pays.A Liloan, une ville proche de Cebu City où 35 corps ont été retrouvés dans des zones inondées, des journalistes de l’AFP ont vu des voitures empilées les unes sur les autres par les crues et des toits arrachés, tandis que les habitants tentaient de dégager la boue. “Nous avons essayé d’appeler les secours, mais personne n’est venu. On nous a dit que les sauveteurs avaient été emportés par le courant”, raconte Chyros Roa, 42 ans, qui s’est réfugié avec ses enfants, comme beaucoup d’autres, sur son toit lorsque l’eau s’est engouffrée chez lui. Christine Aton, une femme handicapée, a perdu la vie, piégée dans sa chambre alors que les eaux montaient à l’intérieur de sa maison.”Nous avons essayé de forcer (la porte de sa chambre) avec un couteau de cuisine et un pied-de-biche, mais elle ne bougeait pas… Puis le réfrigérateur a commencé à flotter,” a déclaré sa sœur, Michelle Aton, 29 ans, à l’AFP.”J’ai ouvert une fenêtre et mon père et moi avons nagé dehors. Nous pleurions parce que nous voulions sauver ma sœur aînée”. “Mais mon père m’a dit que nous ne pouvions rien faire pour elle, que nous risquions tous les trois de mourir.”- “Une fois tous les 20 ans” -Sur l’île voisine de Negros, où au moins 30 personnes ont été tuées, les pluies torrentielles déclenchées par le typhon ont provoqué une coulée de boue volcanique qui a enseveli des maisons dans la ville de Canlaon, a déclaré le lieutenant de police Stephen Polinar à l’AFP mercredi.Six membres d’équipage d’un hélicoptère militaire qui s’est écrasé lors d’une mission de secours sont au nombre des tués.Benison Estareja, du service météorologique national, a déclaré à l’AFP que les précipitations dans le sillage de Kalmaegi étaient 1,5 fois supérieures à la quantité qui tombe habituellement à Cebu pendant tout le mois de novembre: un phénomène qui se produit “une fois tous les 20 ans.”La “forte urbanisation” des zones les plus touchées a rendu l’épisode encore plus meurtrier, a-t-il ajouté. A Talisay, où un quartier d’habitat informel le long d’une rive a été emporté, Regie Mallorca, 26 ans, est déjà en train de reconstruire sa maison. “Cela prendra des mois (…) car je n’ai pas encore l’argent” a-t-il déclaré en mélangeant du ciment et du sable sur les décombres. Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.Le typhon Kalmaegi, qui s’est renforcé, se dirige vers le Vietnam qu’il devrait atteindre dans la soirée de jeudi en provoquant des vagues pouvant atteindre huit mètres de haut, selon le service de météorologie national.Le président philippin Ferdinand Marcos a décrété “l’état de catastrophe nationale” jeudi, autorisant le gouvernement à débloquer des fonds pour l’aide humanitaire et à imposer des prix plafonnés sur les produits de première nécessité. “Malheureusement, un autre (typhon) arrive avec le potentiel de devenir encore plus puissant,” a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse l’après-midi.Les Philippines ont déjà subi 20 tempêtes tropicales cette année avec Kalmaegi. La 21e, Fung-wong, se trouve à 1.500km à l’est du pays et gagne lentement en puissance en se dirigeant vers l’île principale de Luçon. Elle pourrait atteindre le statut de typhon avant de toucher terre lundi.Le typhon Kalmaegi est le plus meurtrier de cette année aux Philippines, selon EM-DAT, une base de données mondiale sur les catastrophes naturelles. L’an dernier, le typhon Trami avait fait 191 morts dans l’archipel.

Doctolib condamné à 4,6 millions d’euros d’amende pour abus de position dominante 

L’éditeur de logiciels médicaux Doctolib a été condamné à 4,6 millions d’euros d’amende par l’Autorité de la concurrence française pour abus de position dominante sur la prise de rendez-vous en ligne et la téléconsultation, a-t-il annoncé jeudi.L’amende sanctionne notamment les clauses d’exclusivité qu’il imposait aux soignants désireux de souscrire à la plateforme de rendez-vous en ligne ou à son service de téléconsultation, et pour le rachat de son concurrent MonDocteur en 2018, “dans le but de verrouiller le marché national des services de prise de rendez-vous”.Dans un communiqué, Doctolib a annoncé qu’il allait faire appel. Cette décision qui résulte d’une plainte déposée en 2019 “présente une lecture erronée de notre activité, et de notre secteur. Doctolib n’est en aucun cas en position dominante”, a indiqué la société dans son communiqué. “Malgré notre fort usage par le grand public, Doctolib est un acteur récent dans le secteur des logiciels pour les soignants (3 fois plus petit que nos concurrents européens) et n’équipe aujourd’hui que 30% des soignants français (10% en 2019 au moment de la plainte)”, a-t-elle ajouté.”De nombreux documents internes de Doctolib corroborent cette volonté d’imposer l’exclusivité aux professionnels de santé, ses dirigeants affichant la volonté d’+être une interface obligatoire et stratégique entre le médecin et son patient afin de les verrouiller tous les deux+”, indique l’Autorité de la concurrence dans son communiqué.”Dès le lancement de Doctolib Téléconsultation en 2019, les contrats prévoyaient la souscription préalable obligatoire” à son service de prise de rendez-vous en ligne. Le professionnel de santé était donc obligé de régler les deux prestations cumulativement”, a indiqué l’Autorité de la concurrence.Quant à “MonDocteur”, elle a été rachetée pour “verrouiller le marché national des services de prise de rendez vous médicaux en ligne”, a indiqué l’Autorité de la concurrence.Doctolib, qui compte environ 3.000 salariés, est l’une des vedettes de la tech française, une “licorne”, start-up dont la valorisation dépasse le milliard de dollars. Son chiffre d’affaires annuel a atteint 348 millions d’euros en 2024.

Île d’Oléron: le suspect toujours en garde à vue, son profil scruté

Le conducteur, qui a blessé volontairement cinq personnes mercredi sur l’île d’Oléron puis crié “Allah Akbar”, a passé une première nuit en garde à vue, l’enquête se concentrant jeudi sur le profil de ce marginal, entre possible autoradicalisation et interrogations sur son état psychiatrique.Âgé de 35 ans et connu pour des problèmes d’alcool, le mis en cause a percuté délibérément cinq piétons ou cyclistes mercredi matin au volant de son véhicule, deux d’entre eux grièvement: une jeune femme de 22 ans, collaboratrice du député du Rassemblement national de Charente-Maritime, Pascal Markowsky, et un cycliste âgé de 69 ans.Leur pronostic vital n’était “plus engagé” jeudi, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, au micro de France Inter, même s’ils restent “en urgence absolue” avec des “blessures extrêmement graves”.Le pêcheur et fils de pêcheur, qui résidait dans un mobil-home à Saint-Pierre d’Oléron, était connu pour des délits de droit commun, mais pas surveillé par les services de renseignement pour une éventuelle radicalisation, avait indiqué mercredi Laurent Nuñez en se rendant sur les lieux du drame.Après avoir mis le feu à son véhicule, il a crié “Allah Akbar” (Dieu est le plus grand) au moment de son interpellation par les gendarmes, qui l’ont neutralisé à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique.- Peu loquace -Le suspect est resté peu loquace lors de ses premières heures de garde à vue, a déclaré jeudi à l’AFP une source proche de l’enquête, qui fait état d'”interrogations sur son état psychiatrique”. L’homme a été examiné par un psychiatre, ce qui n’est pas le cas de toutes les personnes placées en garde à vue, souligne cette source.Le parquet de La Rochelle a ouvert une enquête pour “tentatives d’assasinats” et le Parquet national antiterroriste (Pnat) n’était “à ce stade” pas saisi. Le Pnat a déclaré jeudi à l’AFP être toujours “en observation” du dossier.Les enquêteurs cherchent à comprendre les motivations du mis en cause.”Il y a des références religieuses chez lui assez claires, assez explicites”, a reconnu le ministre de l’Intérieur, laissant néanmoins à la justice le soin de qualifier ce “périple meurtrier” de “terroriste” ou non.- Expertise psychiatrique -“C’est le Parquet national antiterroriste qui va, au travers d’une expertise psychiatrique qui a eu lieu hier (mercredi), de perquisitions, d’une étude de la téléphonie, déterminer si ces éléments ont été déclencheurs dans l’action violente”, a-t-il souligné.Interrogé pour savoir s’il y avait, comme l’ont rapporté plusieurs médias, eu une possible autoradicalisation du mis en cause, qui aurait découvert la religion musulmane il y a un mois, le ministre a confirmé ces éléments.”Je vous le confirme. Maintenant, il reste après à savoir si ça a été déterminant ou pas dans le passage à l’acte et quelle a été la motivation de l’individu”, a-t-il conclu.”Ça fait un mois qu’il a mis le nez là-dedans, semble-t-il en toute autonomie”, a confirmé la source proche de l’enquête.Arnaud Laraize, procureur de la République à La Rochelle, a déclaré mercredi qu’il ne s’exprimerait sur l’enquête que jeudi “au vu des investigations très nombreuses en cours dont on attend le résultat”.En déplacement au Brésil pour un sommet sur le climat à Belem, le président Emmanuel Macron s’est dit “frappé par l’attaque survenue à Oléron” et a assuré avoir “pleine confiance en la justice pour établir la vérité et répondre à cette violence avec la plus grande fermeté”, dans un message publé sur le réseau social X. Il ne s’est pas prononcé sur les circonstances de l’attaque.

Île d’Oléron: le suspect toujours en garde à vue, son profil scruté

Le conducteur, qui a blessé volontairement cinq personnes mercredi sur l’île d’Oléron puis crié “Allah Akbar”, a passé une première nuit en garde à vue, l’enquête se concentrant jeudi sur le profil de ce marginal, entre possible autoradicalisation et interrogations sur son état psychiatrique.Âgé de 35 ans et connu pour des problèmes d’alcool, le mis en cause a percuté délibérément cinq piétons ou cyclistes mercredi matin au volant de son véhicule, deux d’entre eux grièvement: une jeune femme de 22 ans, collaboratrice du député du Rassemblement national de Charente-Maritime, Pascal Markowsky, et un cycliste âgé de 69 ans.Leur pronostic vital n’était “plus engagé” jeudi, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, au micro de France Inter, même s’ils restent “en urgence absolue” avec des “blessures extrêmement graves”.Le pêcheur et fils de pêcheur, qui résidait dans un mobil-home à Saint-Pierre d’Oléron, était connu pour des délits de droit commun, mais pas surveillé par les services de renseignement pour une éventuelle radicalisation, avait indiqué mercredi Laurent Nuñez en se rendant sur les lieux du drame.Après avoir mis le feu à son véhicule, il a crié “Allah Akbar” (Dieu est le plus grand) au moment de son interpellation par les gendarmes, qui l’ont neutralisé à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique.- Peu loquace -Le suspect est resté peu loquace lors de ses premières heures de garde à vue, a déclaré jeudi à l’AFP une source proche de l’enquête, qui fait état d'”interrogations sur son état psychiatrique”. L’homme a été examiné par un psychiatre, ce qui n’est pas le cas de toutes les personnes placées en garde à vue, souligne cette source.Le parquet de La Rochelle a ouvert une enquête pour “tentatives d’assasinats” et le Parquet national antiterroriste (Pnat) n’était “à ce stade” pas saisi. Le Pnat a déclaré jeudi à l’AFP être toujours “en observation” du dossier.Les enquêteurs cherchent à comprendre les motivations du mis en cause.”Il y a des références religieuses chez lui assez claires, assez explicites”, a reconnu le ministre de l’Intérieur, laissant néanmoins à la justice le soin de qualifier ce “périple meurtrier” de “terroriste” ou non.- Expertise psychiatrique -“C’est le Parquet national antiterroriste qui va, au travers d’une expertise psychiatrique qui a eu lieu hier (mercredi), de perquisitions, d’une étude de la téléphonie, déterminer si ces éléments ont été déclencheurs dans l’action violente”, a-t-il souligné.Interrogé pour savoir s’il y avait, comme l’ont rapporté plusieurs médias, eu une possible autoradicalisation du mis en cause, qui aurait découvert la religion musulmane il y a un mois, le ministre a confirmé ces éléments.”Je vous le confirme. Maintenant, il reste après à savoir si ça a été déterminant ou pas dans le passage à l’acte et quelle a été la motivation de l’individu”, a-t-il conclu.”Ça fait un mois qu’il a mis le nez là-dedans, semble-t-il en toute autonomie”, a confirmé la source proche de l’enquête.Arnaud Laraize, procureur de la République à La Rochelle, a déclaré mercredi qu’il ne s’exprimerait sur l’enquête que jeudi “au vu des investigations très nombreuses en cours dont on attend le résultat”.En déplacement au Brésil pour un sommet sur le climat à Belem, le président Emmanuel Macron s’est dit “frappé par l’attaque survenue à Oléron” et a assuré avoir “pleine confiance en la justice pour établir la vérité et répondre à cette violence avec la plus grande fermeté”, dans un message publé sur le réseau social X. Il ne s’est pas prononcé sur les circonstances de l’attaque.