Jeux vidéo: Battlefield sort l’artillerie lourde en octobre pour contrer Call of Duty

Champs de bataille immenses et action survitaminée: “Battlefield 6″, nouvel opus des jeux vidéo de guerre d’Electronic Arts (EA), revient en octobre avec un titre aux allures de blockbuster hollywoodien et son éternel rival Call of Duty dans le viseur.Pour annoncer sa date de sortie – le 10 octobre – et présenter les principales nouveautés de cet épisode, l’éditeur américain avait prévu les choses en grand avec plusieurs événements réunissant journalistes et créateurs de contenu à Paris, Londres ou encore Los Angeles.”C’est un nouveau point de départ” pour cette série lancée en 2002, a assuré à l’AFP Damien Kieken, responsable de la conception du jeu au studio suédois DICE, à l’origine de la saga.Car cette simulation d’affrontements militaires, qui revendique plus de 100 millions de joueurs depuis ses débuts, s’est fait distancer au fil des années par son petit frère Call of Duty, d’un an son cadet.Fort de son rythme de sortie annuelle, il en totalise cinq fois plus.D’autant que “Battlefield 2042”, dernier épisode en date sorti en 2021, n’a pas rencontré le succès escompté au lancement selon EA, qui n’a pas fourni de chiffres de ventes.- “Force de frappe” -La pression est donc forte sur cet opus, qui a mobilisé pendant quatre ans plusieurs centaines de développeurs de quatre studios de l’éditeur américain à travers le monde. Une première pour un Battlefield.”Il fallait cette force de frappe pour recréer cette sensation de guerre totale”, a expliqué Roman Campos-Oriola, directeur créatif au studio montréalais Motive, notamment en charge de la campagne du jeu, c’est-à-dire la partie jouable en solo.Celle-ci raconte un conflit moderne en 2027 où les Etats-Unis et leurs alliés entrent en guerre avec une milice privée surarmée, Pax Armata, soutenue par des pays européens ayant quitté l’OTAN.”On a créé tout ça il y a quelques années, donc s’il y a des choses qui sont très proches (de la réalité) aujourd’hui, c’est de la coïncidence”, affirme Damien Kieken.  “On voulait un contexte authentique pour une meilleure immersion des joueurs”, a-t-il poursuivi. Mais c’est le jeu en ligne, face à des adversaires, qui a fait le succès de la série.A Paris, plus d’une trentaine de médias ont pu essayer “Battlefield 6” dans une grande salle remplie d’ordinateurs, devant laquelle de faux soldats vêtus de treillis militaires montaient la garde.Prévu sur PC, Xbox Series et PlayStation 5, le jeu présente des graphismes hyper-réalistes et des décors entièrement destructibles, permettant de mettre à terre des immeubles à coups de lance-roquette.Réunissant en ligne plusieurs dizaines de joueurs par partie, ceux-ci peuvent aussi piloter des tanks et des avions de combat pour éliminer un maximum d’adversaires ou prendre le contrôle de la base ennemie.A son lancement, cet opus comptera neuf environnements jouables reproduisant les rues du Caire, de Gibraltar, de Brooklyn et les montagnes du Tadjikistan. D’autres lieux et modes de jeu s’y ajouteront par la suite, ont promis les développeurs.- Guerre moderne -Contrairement à la série Call of Duty, qui se focalise davantage sur des affrontements de taille moyenne, Battlefield plonge les joueurs dans des environnements immenses où deux camps s’affrontent.C’est “ce mélange de bataille à grande échelle, de véhicules et de jeux en escouade” qui est “unique” à la série, affirme Roman Campos-Oriola.Si, dans ses premiers épisodes, Battlefield s’est concentré sur la reproduction de batailles historiques des deux guerres mondiales et celle du Vietnam, il a ensuite évolué vers des terrains de guerre fictifs.En revenant aux théâtres de guerre moderne qui ont fait le succès des épisodes 3 et 4 au début des années 2010, l’éditeur américain espère remettre la série aux ventes déclinantes sur de bons rails.Mais la bataille est loin d’être gagnée puisqu’il fera face cet automne à “Call of Duty: Black Ops 7”, son concurrent direct dans l’univers de jeux de guerre de l’américain Activision Blizzard, attendu d’ici la fin de l’année. 

Justin Timberlake says he has Lyme disease

Pop star Justin Timberlake told fans Thursday he has Lyme disease, a condition he described as “relentlessly debilitating.”The 44-year-old former NSYNC frontman, whose world tour has just wrapped up, took to Instagram in reflective mood.”This has been the most fun, emotional, gratifying, physically demanding, and, at times, grueling experience,” he said of a tour that was criticized by some fans as lackluster.”Among other things, I’ve been battling some health issues, and was diagnosed with Lyme disease -— which I don’t say so you feel bad for me –– but to shed some light on what I’ve been up against behind the scenes.”Living with this can be relentlessly debilitating, both mentally and physically. When I first got the diagnosis I was shocked for sure. But, at least I could understand why I would be onstage and in a massive amount of nerve pain or just feeling crazy fatigue or sickness.”Lyme disease is caused by a bacteria often carried by ticks that live in woodlands throughout North America and Europe.Symptoms can include widespread pain, fatigue, and muscle weakness. In serious cases, patients could experience damage to the tissues, joints and immune system.The “Can’t Stop The Feeling” singer was in legal hot water last year after being arrested for drunk driving in a small town near New York.Timberlake, whose tumultuous relationship with Britney Spears was the inspiration for his 2002 smash “Cry Me A River” later pleaded guilty to a lesser charge and was ordered to do community service.

Nicaragua : un sandiniste historique incarcéré pour corruption

Le commandant sandiniste Bayardo Arce, conseiller économique du président Daniel Ortega, a été incarcéré jeudi après que le gouvernement eut annoncé qu’il faisait l’objet d’une enquête pour corruption, ont rapporté les médias nicaraguayens en exil. Cet homme âgé de 76 ans est tombé en disgrâce à l’occasion d’une purge interne dans les cercles du pouvoir, selon des opposants nicaraguayens vivant à l’étranger. Cette purge est effectuée sous la direction de Rosario Murillo, la puissante coprésidente et épouse de Daniel Ortega, avec l’aval de ce dernier, ont dit les mêmes sources.Le commandant sandiniste a été arrêté à l’aube après que “des dizaines de policiers” eurent fait irruption dans sa résidence à Managua, la capitale, a raconté le journal en ligne Confidencial.Le média Divergentes, qui cite “des sources policières et proches” d’Arce, ajoute qu’il a été arrêté après la perquisition de sa résidence, où il était assigné à résidence depuis dimanche. Le bureau du procureur général de la République (PGR), contrôlé par le gouvernement, l’a accusé jeudi de “transactions et négociations” illégales. La PGR a déclaré avoir ouvert “des enquêtes sur des propriétés et des sociétés liées aux intérêts de l’État”, sans donner plus de détails. Selon cette entité, Bayardo Arce n’a pas voulu s’expliquer à ce sujet ni présenter de documents sur des transactions immobilières. Ricardo Bonilla, un assistant du commandant, a été arrêté mercredi pour avoir refusé de “rendre des comptes”. Bayardo Arce est le troisième membre de la vieille garde de l’ancienne guérilla du Front sandiniste de libération nationale (FSLN, au pouvoir) à être assigné à résidence.Henry Ruiz l’est depuis mars et Humberto Ortega, un ancien chef de l’armée et frère du président, l’était également lorsqu’il est mort en septembre 2024.Bayardo Arce et Daniel Ortega ont été compagnons d’armes dans la lutte armée contre le dictateur Anastasio Somoza, renversé en 1979 par la révolution sandiniste. Daniel Ortega, âgé de 79 ans, est au pouvoir depuis 2007 après des réélections contestées par la communauté internationale. Ces derniers mois, il a été vu pendant des événements publics éprouvant des difficultés à marcher et le teint pâle – il souffre d’un lupus et d’insuffisance rénale -, ce qui a conduit les analystes de l’opposition à affirmer que Rosario Murillo prépare le terrain pour la succession. 

Accord EU-USA: Bayrou juge que la France a été “un peu seule”

Le Premier ministre, François Bayrou, a jugé jeudi que la France avait été “un peu seule” dans la bataille commerciale face aux Etats-unis, en marge d’un déplacement dans les locaux de Tracfin, organisme de lutte contre la criminalité financière, à Montreuil (93).Le chef du gouvernement, qui avait vivement critiqué lundi l’accord commercial conclu entre l’Union européenne et les Etats-Unis, déplorant une “soumission” de l’Europe, a estimé que ce n’était “pas la fin de l’histoire”, et qu’il fallait “un processus encore pas totalement élucidé de ratification” de cet accord.”Il y a à vérifier quelle est la portée exacte de ces accords, et les Etats auront d’une manière ou d’une autre leur mot à dire”, a-t-il ajouté. “Je sais que toutes les autorités françaises, et en particulier le président de la République (Emmanuel Macron), ont été ceux qui se sont battus le plus contre des concessions qu’on considérait comme excessives”, a-t-il affirmé avant de s’interroger: “Est-ce que nous avons été un peu seuls? Oui”. “Est-ce qu’on a le sentiment qu’à l’intérieur de l’Union européenne, des forces politiques et économiques étaient plutôt sur une ligne de trouver des accommodements? Oui”, a-t-il ajouté, en estimant que de son point de vue, “la voie pour l’Europe est une voie d’affirmation et de résistance quand il faut et de fierté le plus souvent possible”.La classe politique française a été unanime à dénoncer l’accord conclu entre le président américain, Donald Trump, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui prévoit notamment une hausse de 15% des droits de douane sur les exportations européennes. Le président Emmanuel Macron a déploré mercredi en Conseil des ministres que l’Union européenne n’ait pas été assez “crainte” dans ses négociations commerciales avec les Etats-Unis, affirmant que la France continuerait de faire montre “d’exigence et de fermeté” dans la suite des discussions.

Accord EU-USA: Bayrou juge que la France a été “un peu seule”

Le Premier ministre, François Bayrou, a jugé jeudi que la France avait été “un peu seule” dans la bataille commerciale face aux Etats-unis, en marge d’un déplacement dans les locaux de Tracfin, organisme de lutte contre la criminalité financière, à Montreuil (93).Le chef du gouvernement, qui avait vivement critiqué lundi l’accord commercial conclu entre l’Union européenne et les Etats-Unis, déplorant une “soumission” de l’Europe, a estimé que ce n’était “pas la fin de l’histoire”, et qu’il fallait “un processus encore pas totalement élucidé de ratification” de cet accord.”Il y a à vérifier quelle est la portée exacte de ces accords, et les Etats auront d’une manière ou d’une autre leur mot à dire”, a-t-il ajouté. “Je sais que toutes les autorités françaises, et en particulier le président de la République (Emmanuel Macron), ont été ceux qui se sont battus le plus contre des concessions qu’on considérait comme excessives”, a-t-il affirmé avant de s’interroger: “Est-ce que nous avons été un peu seuls? Oui”. “Est-ce qu’on a le sentiment qu’à l’intérieur de l’Union européenne, des forces politiques et économiques étaient plutôt sur une ligne de trouver des accommodements? Oui”, a-t-il ajouté, en estimant que de son point de vue, “la voie pour l’Europe est une voie d’affirmation et de résistance quand il faut et de fierté le plus souvent possible”.La classe politique française a été unanime à dénoncer l’accord conclu entre le président américain, Donald Trump, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui prévoit notamment une hausse de 15% des droits de douane sur les exportations européennes. Le président Emmanuel Macron a déploré mercredi en Conseil des ministres que l’Union européenne n’ait pas été assez “crainte” dans ses négociations commerciales avec les Etats-Unis, affirmant que la France continuerait de faire montre “d’exigence et de fermeté” dans la suite des discussions.

Renault compte accélérer au deuxième semestre avec son nouveau patron François Provost

Le groupe Renault, dont le bénéfice a plongé au premier semestre, s’est cependant mieux défendu que la plupart de ses concurrents et compte accélérer au deuxième semestre avec son nouveau patron François Provost.Le constructeur automobile français a publié jeudi un bénéfice ajusté semestriel en chute de 69%, à 461 millions d’euros, notamment à cause de la forte concurrence sur le marché européen.”Nos résultats du premier semestre, dans un contexte de marché difficile, n’étaient pas en ligne avec nos ambitions initiales”, a déclaré dans un communiqué le nouveau directeur général du groupe, François Provost. L’environnement est “difficile en Europe, marqué par la baisse du marché +retail+ (les clients particuliers, NDLR) et par un marché des véhicules utilitaires en fort repli”, a expliqué le constructeur.Ces résultats étaient attendus: mi-juillet, Renault avait déjà revu légèrement en baisse ses objectifs annuels.- “Continuité” -François Provost a assuré jeudi, lors de sa première conférence de presse à la tête du groupe, qu’il avait “le Losange au cÅ“ur” et qu’il jouerait la “continuité” après le départ surprise de son prédécesseur Luca de Meo pour le géant du luxe Kering. Après la Renault 5 ou le SUV Dacia Bigster, ce polytechnicien de 57 ans doit lancer une deuxième vague de nouveaux modèles. Il compte aussi accélérer la transformation du groupe français de près de 100.000 salariés.Au premier semestre, l’entreprise a rencontré moins de difficultés que ses concurrents Volkswagen ou Stellantis, bien plus exposés aux droits de douane américains.Selon les analystes d’Oddo BHF, François Provost “amène une visibilité très attendue” chez Renault.Comme annoncé début juillet, l’évolution comptable du traitement de son partenaire japonais Nissan et ses mauvais résultats se sont cependant traduits par une perte nette de 11,2 milliards d’euros dans les comptes semestriels de Renault.Le chiffre d’affaires du constructeur français (marques Renault, Dacia, Alpine) a atteint 27,6 milliards d’euros au premier semestre, en hausse de 2,5% sur un an.Des lancements récents de véhicules (les SUV Dacia Bigster et Renault Symbioz, ou la Renault 5 électrique) ont permis d’augmenter les ventes et “cet effet positif continuera de s’améliorer au cours du prochain semestre”, espère Renault.Les ventes des versions hybrides de ses Clio, Captur, Symbioz ont fortement grimpé et représentent près d’un tiers des ventes en Europe. Mais si les ventes de voitures électriques progressent encore plus fort, ces véhicules ne représentent encore que 12,3% des ventes au premier semestre.”Nous savons exactement ce qu’il faut faire, notamment en ayant +benchmarké+ (comparé, NDLR) nos meilleurs compétiteurs, notamment nos compétiteurs asiatiques”, a souligné François Provost.- Formule 1 – Si, sous Luca de Meo, le constructeur est sorti de l’ornière où il se trouvait en 2020, il doit encore retrouver des marges stables et se développer à l’international. Le groupe a déjà fait des économies au premier semestre (287 millions d’euros), notamment grâce à de bonnes négociations sur ses achats. Renault compte renforcer ce plan d’économies du côté des frais administratifs comme des coûts de production et de recherche et développement. Il a dit avoir gelé les embauches au niveau mondial jusqu’à la fin de l’année, sauf pour les ouvriers dans les usines.François Provost a en revanche confirmé le coûteux engagement de l’écurie Alpine en F1, avec l’ambition de “rencontrer le succès” en 2026 avec une nouvelle voiture.Pour se développer à l’international, Renault gardera parmi ses “priorités” l’Amérique du Sud et l’Inde, mais ne s’intéressera ni à la Chine ni aux Etats-Unis, a précisé son nouveau patron.”Il n’y a pas de projet de grande alliance” avec son partenaire chinois Geely (propriétaire de Volvo Cars, entre autres), a-t-il souligné.Renault vise désormais une marge opérationnelle à 6,5% du chiffre d’affaires pour l’année 2025, contre une marge supérieure ou égale à 7% précédemment.La présentation du nouveau plan stratégique, qui doit succéder à la Renaulution de Luca de Meo, retardée de quelques mois, est désormais prévue au premier semestre 2026.La CFDT Renault a estimé dans un communiqué que “l’arrivée d’un nouveau directeur général constitue une opportunité de renouer un dialogue social de qualité”. Elle observe que “le groupe préserve ses fondamentaux” mais s’inquiète de la “baisse marquée” du marché des utilitaires.  Le syndicat invite donc à “évaluer sans tarder” l’impact social de ce recul et appelle François Provost à “garantir l’emploi et les conditions de travail sur les sites concernés”.

Le Liban déterminé à retirer ses armes au Hezbollah, assure son président

Le président libanais Joseph Aoun a affirmé jeudi la détermination de son pays, soumis à une intense pression américaine, à désarmer le Hezbollah malgré le refus du mouvement pro-iranien.La veille, le chef du Hezbollah Naïm Qassem, dont la formation est sortie très affaiblie d’une guerre avec Israël, a estimé que toute demande de désarmer son mouvement revenait à “servir le projet israélien”.Il a accusé l’émissaire américain Tom Barrack, qui a appelé au désarmement du Hezbollah, de recourir à la “menace et l’intimidation” pour “aider Israël”, pays allié des Etats-Unis et ennemi du Hezbollah.Quelques heures après les déclarations de M. Aoun, l’armée israélienne a mené de nouveaux bombardements au Liban contre “les infrastructures” du Hezbollah, dont un “important site de production de missiles”, selon le ministre de la Défense Israël Katz.S’exprimant dans une allocution devant les militaires, à l’occasion de la Fête de l’Armée, le président libanais a déclaré vouloir “retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l’armée libanaise”.Le Hezbollah conserve une partie de son arsenal, dont des missiles.Malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis novembre 2024, Israël continue de mener des frappes en territoire libanais, affirmant viser le Hezbollah qui s’abstient de riposter.- “Saisir une occasion historique” -Jeudi, les bombardements israéliens dans la Békaa (est) ont visé “des sites de fabrication d’explosifs, utilisés pour développer l’arsenal du Hezbollah, ainsi qu’un site souterrain dédié à la production et au stockage d’armes stratégiques”, selon l’armée israélienne.Un responsable libanais qui a requis l’anonymat a indiqué à l’AFP que le gouvernement était “soumis à une intense pression internationale et régionale pour s’engager formellement, en Conseil des ministres, à désarmer le Hezbollah”.M. Aoun a indiqué que des modifications avaient été introduites à “des idées” soumises par les Etats-Unis sur le désarmement du Hezbollah.Ce plan doit être discuté la semaine prochaine en Conseil des ministres pour “établir un calendrier d’application”, a-t-il ajouté.Dans le même temps, le Liban demande l’arrêt des bombardements israélien, le retrait des forces israéliennes de cinq positions qu’elles occupent dans le sud du Liban et la libération des prisonniers libanais, a ajouté le chef de l’Etat.M. Aoun a appelé “toutes les parties politiques” à “saisir une occasion historique” pour que les forces libanaises aient “le monopole des armes (…) sur l’ensemble du territoire libanais, afin de regagner la confiance de la communauté internationale”.Il a affirmé que le Liban traversait une “phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile”. – “Effondrement ou stabilité” -“Pour la millième fois, j’assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d’édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (…) dont vous en êtes un pilier essentiel”, a-t-il ajouté, s’adressant au public du Hezbollah.”Aujourd’hui, nous devons choisir entre l’effondrement et la stabilité”, a encore dit M. Aoun, qui a hérité à son élection en janvier d’un pays ruiné par une crise économique inédite.La communauté internationale exige pour venir en aide au Liban le désarmement des groupes armés et des réformes économiques structurelles.Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la “résistance” contre Israël. Les autorités se sont également engagées à désarmer les groupes palestiniens armés qui contrôlent des camps de réfugiés dans le pays, mais n’ont pas encore mis en oeuvre cette décision.

La junte birmane annonce la levée de l’état d’urgence, avant les élections

La junte birmane a annoncé jeudi la levée de l’état d’urgence à l’approche des législatives de décembre que l’opposition a promis de boycotter et qui sont dénoncées par les observateurs internationaux. “L’état d’urgence est aboli aujourd’hui afin que le pays puisse organiser des élections sur le chemin vers une démocratie multipartite”, a déclaré le porte-parole des militaires au pouvoir en Birmanie, Zaw Min Tun, dans un message vocal transmis à la presse.Cette mesure met fin au régime d’exception qui avait été décrété lorsque l’armée avait renversé en février 2021 le gouvernement civil élu de la lauréate du prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi.”Les élections auront lieu dans six mois”, a-t-il assuré.L’instauration de l’état d’urgence avait déclenché une guerre civile qui a fait des milliers de morts en Birmanie. Cette mesure d’exception avait conféré à Min Aung Hlaing le pouvoir suprême sur le législatif, l’exécutif et le judiciaire en tant que chef des forces armées. Mais le numéro un birman a récemment estimé que le scrutin prévu pour décembre et janvier pourrait ouvrir la voie à un règlement du conflit en Birmanie où de vastes régions sont aux mains de groupes rebelles. – “Deuxième étape” -Les analystes prédisent que Min Aung Hlaing conservera un rôle majeur en tant que président ou commandant de l’armée après les législatives et consolidera son pouvoir, prolongeant ainsi son mandat en tant que dirigeant de facto. “Ce sont les mêmes personnes qui sont toujours au pouvoir”, a dit à l’AFP Morgan Michaels, chercheur à l’Institut international d’études stratégiques. “Ces types-là ne prévoient tout simplement pas de rendre le pouvoir aux civils”.”Nous avons déjà passé la première étape”, a déclaré Min Aung Hlaing dans un discours à Naypyidaw dont a fait état jeudi le journal officiel The Global New Light of Myanmar. “Maintenant, nous entamons la deuxième étape,” a-t-il lancé, devant d’autres membres de la junte. “Les prochaines élections auront lieu en décembre et des efforts seront déployés pour permettre à tous les électeurs éligibles de voter”, a écrit le journal, paraphrasant une autre partie de son allocution. Le scrutin se déroulera “par phases”, en fonction de “la situation sécuritaire”.La junte a cependant annoncé par la suite que l’état d’urgence resterait en vigueur pour 90 jours dans 63 cantons, la plupart situés dans des zones de conflit ou sous le contrôle de groupes rebelles.- “Imposture” -À New York, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé ce projet d’organiser des élections “dans un contexte de conflit et de violations des droits humains persistants et sans que les conditions soient réunies, notamment en matière de sûreté et de sécurité”. Il a appelé à la fin des violences, y compris des bombardements aériens contre les civils, et à ce que les travailleurs humanitaires aient pleinement accès au territoire birman afin de répondre aux “besoins humanitaires considérables exacerbés depuis les tremblements de terre du 28 mars”, selon  Farhan Haq, le porte-parole de M. Guterres.Des groupes d’opposition, y compris d’anciens parlementaires évincés au moment du coup d’État, ont promis de boycotter le scrutin, qu’un expert de l’ONU, Tom Andrews, a assimilé le mois dernier à une “imposture” visant à légitimer la domination continue des militaires.Aucune date précise pour le vote n’a encore été annoncée par la junte mais les partis politiques sont en cours d’enregistrement tandis que des séances de formation sur les machines de vote électronique ont déjà eu lieu.Mercredi, le gouvernement militaire a déclaré avoir promulgué une nouvelle loi prévoyant des peines de prison pouvant aller jusqu’à 10 ans pour les discours ou les manifestations visant à nuire au “processus électoral”.Un recensement effectué l’année dernière dans la perspective des législatives n’a pas permis de collecter les données de près de 19 des 51 millions de Birmans, d’après des résultats provisoires.”Des contraintes significatives sur le plan de la sécurité” ont été invoquées pour expliquer ce problème majeur, qui témoigne de la portée limitée que pourrait avoir le scrutin en raison de la guerre civile.De vastes parties de la Birmanie échappent au contrôle de la junte et certains agents recenseurs gouvernementaux déployés ont été menacés et ont fait face à de la résistance. Les analystes ont prédit que les rebelles déclencheraient des offensives autour des dates des élections pour manifester leur opposition. Mais, ce mois-ci, la junte a commencé à offrir des récompenses en espèces à ceux qui accepteraient de déposer les armes et de “revenir dans le giron légal” avant le vote.Peu après l’annonce de la levée de l’état d’urgence, la Chine a déclaré jeudi soutenir la Birmanie dans la recherche d’une solution “pacifique” à la guerre civile.”Nous invitons tous les partis et les factions de Birmanie à régler leurs différends de manière appropriée par des moyens politiques, dans le cadre constitutionnel et juridique”, a dit Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.